• il y a 7 mois
Avec François Asselineau, président fondateur de l'UPR, tête de liste "Asselineau-Frexit" aux élections européennes ; Virginie Joron, députée RN du groupe Identité Démocratie au Parlement européen ; Marc Fromager, auteur de "Ukraine, Gaza et autres tracas : les Chrétiens d'Orient dans le nouveau grand jeu" publié aux éditions Salvatore.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-05-28##

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News
Transcription
00:00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:00:05 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:00:10 Nous sommes en guerre
00:00:12 J'ai besoin qu'on m'aime
00:00:14 Mais personne ne comprend
00:00:16 Ce que j'espère et que j'attends
00:00:20 Qui pourrait me dire qui je suis ?
00:00:24 Je fais rien que des bêtises
00:00:28 Des bêtises quand t'es pas là
00:00:32 Tu sais que c'est vrai
00:00:33 Quand on parle de nos vies
00:00:35 Quand on raconte les joies, les peines qui s'affrontent dans nos villes
00:00:38 Tu sais que c'est vrai
00:00:39 Elle m'a dit d'aller sniffer là-haut sur la colline
00:00:43 Nous sommes en guerre
00:00:45 Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre
00:00:47 Mais auparavant nous sommes quand même en guerre électorale
00:00:51 Aujourd'hui, le 9 juin, élection européenne
00:00:56 Nous avons invité François Asselineau
00:00:59 François Asselineau, c'est Frexit, c'est l'homme du Frexit
00:01:04 Il n'est pas le seul, loin de là
00:01:06 Mais il se présente sous cette étiquette d'abord
00:01:09 François Asselineau qui est très suivi
00:01:11 Qui a des followers, c'est vraiment des gens très dédiés à lui
00:01:16 Alors, quelles sont ses idées ?
00:01:18 Et puis en même temps, des scores qui, pour le moment, ne lui promettent pas un avenir radieux
00:01:25 Pour sa place et ainsi que ses partisans dans la liste des européennes
00:01:29 Mais nous allons parler surtout de ce que c'est que l'Europe et sa vision de l'Europe
00:01:33 C'est quoi ?
00:01:34 Et nous, on invite tout le monde à Sud Radio
00:01:37 Et dans mon émission, tout le monde
00:01:39 Il n'y a pas de hiérarchie des chiffres pour nous
00:01:42 Mais nous sommes tenus de respecter, comme vous le savez, comme tout le monde, comme tous les médias
00:01:48 Les temps de passage électoraux
00:01:51 C'est une question de temps de parole
00:01:53 Qui a été suscité, fait, réglementé par l'ArkHom
00:01:58 Donc nous allons parler de ça
00:02:00 Et puis nous allons parler aussi encore de l'Europe et de députés européens
00:02:03 Avec cette enquête absolument spectaculaire du journal Le Monde
00:02:07 Sur les conflits d'intérêts
00:02:09 Nous allons en parler avec la députée européenne Virginie Geron
00:02:12 C'est vrai que, d'après ce qu'on sait, les députés européens gagnent bien leur vie
00:02:17 Plutôt très bien, mais en même temps
00:02:19 Ils ont envie de travailler en plus
00:02:22 Travailler plus pour gagner plus
00:02:24 Donc, à quel niveau ?
00:02:26 Et puis on va parler de cette étonnante, ce matin sur France Inter
00:02:30 Dialogue entre Marion Maréchal et la journaliste de France Inter Sonia De Villers
00:02:34 C'était pas piqué des hannetons
00:02:36 Là, vraiment, on atteint quelques fois des sommets
00:02:38 Mais c'est intéressant
00:02:40 Et puis surtout, en seconde partie, nous allons recevoir Marc Promagé
00:02:43 Qui est auteur d'un nouveau livre sur les chrétiens d'Orient
00:02:46 Les chrétiens d'Orient entre Ukraine et Gaza
00:02:49 Parce qu'on parle beaucoup, effectivement, du conflit Israël-Palestinien, l'Islam, le judaïsme
00:02:54 Mais que deviennent les chrétiens d'Orient ?
00:02:57 Quel est leur sort ?
00:02:58 On va en parler longuement avec Marc Promagé
00:03:02 Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h
00:03:06 André Bercov, Terre de France, point fr
00:03:09 Le premier site d'articles français et patriotes présente
00:03:13 Ici Sud Radio
00:03:18 Les français parlent au français
00:03:22 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:26 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:29 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:03:32 Et je ne suis pas le seul à être dans tous mes états
00:03:35 François Asselineau, il l'a démontré depuis déjà une quinzaine d'années
00:03:38 Il sait être dans tous ses états
00:03:40 Qu'on l'apprécie ou qu'on ne l'apprécie pas
00:03:43 Ou qu'on le démonétise
00:03:45 François Asselineau est là
00:03:47 Il a énormément de personnes qui le suivent
00:03:50 Et de ce point de vue là, je trouve que c'est la moindre des choses
00:03:53 Ici à Sud Radio et dans mon émission, de le recevoir
00:03:56 Pour parler évidemment de quoi ?
00:03:59 De ces élections, pas spécialement de ces élections
00:04:02 Mais de ce que nous donne comme miroir ce 9 juin prochain
00:04:05 Où vous allez voter ou pas, ou pas
00:04:08 Effectivement c'est votre choix
00:04:11 Sur les candidats français aux élections européennes
00:04:14 Qu'est-ce que ça veut dire ? On en parle tout de suite avec François Asselineau
00:04:17 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:04:21 Le fait du jour
00:04:23 Je suis le mal aimé
00:04:25 Parce que vous êtes bien aimé par un certain nombre
00:04:28 Des dizaines de milliers de personnes qui vous suivent
00:04:31 Et qui d'ailleurs me disent de temps en temps
00:04:33 Quand est-ce que vous recevrez François Asselineau ?
00:04:35 Et puis effectivement
00:04:37 Du point de vue des sondages etc.
00:04:39 On dit "Oui mais François Asselineau il faut lui donner quelques minutes"
00:04:42 "Parce que voilà, il va faire 0,1 etc."
00:04:45 Mais sortons de cela
00:04:48 Et François Asselineau
00:04:50 En fait, première question que je voudrais vous poser c'est ceci
00:04:53 Le Frexit, ça fait 15 ans que vous défendez le Frexit
00:04:55 Que vous l'avez théorisé, enfin avant vous
00:04:58 Soyons clairs, il y a eu Philippe Séguin
00:05:00 Puis il y a eu Général De Gaulle et puis beaucoup d'autres
00:05:02 Mais enfin, dans ces temps-là
00:05:04 Vous avez vraiment beaucoup
00:05:06 De documents à l'appui
00:05:08 Parlé de la nécessité du Frexit
00:05:10 Mais alors on pourrait vous dire
00:05:12 Pourquoi vous présenter aux élections européennes
00:05:14 Dans la mesure où est-ce que c'est n'aurait pas été plus fort
00:05:17 De dire "Ecoutez, ce Parlement européen
00:05:20 Cette Union Européenne, elle est bidon
00:05:22 Pour être schématique
00:05:24 Et moi, je préconise le vote blanc
00:05:27 Parce que vous savez très bien
00:05:29 En tout cas, je parle au niveau européen
00:05:31 Des plus de 500, 117 députés
00:05:33 Vous avez peu de chances d'avoir des Frexit-eurs en majorité
00:05:36 - Alors, merci d'abord de me recevoir André Bercoff
00:05:39 Je suis sensible à votre souci démocratique
00:05:42 Deuxièmement, un parti politique
00:05:44 Est fait pour se présenter aux élections
00:05:46 Lorsque Jean-Guy Talamone
00:05:48 Qui est un indépendantiste corse
00:05:50 Est présent aux élections régionales en Corse
00:05:52 Personne ne trouve à redire
00:05:54 D'ailleurs, il a été élu
00:05:56 Il a dirigé la collectivité de Corse
00:05:58 Donc il est normal qu'on se présente
00:06:00 Pour faire valoir justement nos analyses
00:06:02 Et c'est très important qu'on soit présent
00:06:04 Parce que si on ne vote pas
00:06:06 Ou un vote blanc ou un vote nul
00:06:08 En fait, ça sera interprété
00:06:10 Ça sera passé sous silence par les médias
00:06:12 Emmanuel Macron a laissé entendre
00:06:14 Que c'était quasiment cette fois-ci
00:06:16 Un référendum sur l'Union Européenne
00:06:18 C'est un référendum
00:06:20 C'est un référendum pour vous, vous êtes d'accord monsieur
00:06:22 Oui, je pense que si vous pouvez
00:06:24 Vous avez évoqué les sondages
00:06:26 Vous savez, ça fait quand même 5 ans
00:06:28 Qu'on n'a pas été présent à des élections
00:06:30 On avait fait 1,2% en 2019 aux élections européennes
00:06:32 Là, nous avons bon espoir
00:06:34 Au moins de dépasser les 3%
00:06:36 Qui nous permettraient d'être remboursés
00:06:38 Et nous avons bon espoir de dépasser les 5%
00:06:40 Parce que sur le terrain, je vois quand même
00:06:42 Un formidable engouement
00:06:44 J'ai fait des dizaines de réunions publiques sur le terrain
00:06:46 Et on est en pleine. Nous, c'est l'occasion
00:06:48 Pour nous. De toute façon, les gens
00:06:50 Qui voteront pour la liste Asselineau-Frexit
00:06:52 N'obtiendront pas, on ne pourra pas
00:06:54 Faire le Frexit. Pas plus d'ailleurs
00:06:56 Que ceux qui proposent une Europe écologiste
00:06:58 Une Europe des Nations, une Europe sociale
00:07:00 Etc. Puisqu'en fait, les députés
00:07:02 Européens ont peu de pouvoir
00:07:04 Je ne dis pas qu'ils n'en ont pas, mais c'est quand même, ils en ont très peu
00:07:06 Ils en ont très peu
00:07:08 En revanche, c'est une formidable tribune
00:07:10 Pour parler, c'est exactement ce qu'avait fait
00:07:12 Le britannique Nigel Farage
00:07:14 Quand il avait créé le UKIP
00:07:16 Le parti pour l'indépendance du Royaume-Uni
00:07:18 Il avait réussi à avoir des députés
00:07:20 Il avait été européen, il avait transformé ça
00:07:22 En tribune et petit à petit
00:07:24 Il avait fait rentrer dans les esprits
00:07:26 Notamment des britanniques, la possibilité
00:07:28 De sortir de l'Union Européenne, ce fut le Brexit
00:07:30 Et notez bien d'ailleurs
00:07:32 Que Nigel Farage, ça ne s'est pas fait en 3 jours
00:07:34 Ni en 3 ans
00:07:36 Entre le moment où il a créé son parti politique
00:07:38 Et le moment où il y a eu le référendum
00:07:40 Sur le Brexit, il s'est passé au moins
00:07:42 25 ans
00:07:44 Et puis les négociations entre le moment où la Grande-Bretagne a voté Brexit
00:07:48 Et le moment où ça s'est passé
00:07:50 Ça a été 3 ans aussi
00:07:52 Absolument, donc ça veut dire que
00:07:54 Parce qu'il y a des gens qui disent
00:07:56 Regardez vous faites des petits scores
00:07:58 En 2014 on avait fait 0,4, en 2019 on a fait 1,2
00:08:00 Je pense que là, ça va être le moment de notre décollage
00:08:02 J'espère qu'on va dépasser les 5
00:08:04 Et si on a des eurodéputés
00:08:06 Ça va déménager, on va renverser la table
00:08:08 On ne va pas faire du bardella
00:08:10 C'est-à-dire être absent
00:08:12 Nous on sera présent et on fera de la véritable opposition
00:08:14 Et on dénoncera notamment
00:08:16 Des engrenages fataux
00:08:18 Comme celui qui nous entraîne à la guerre contre la Russie
00:08:20 Mais on va en parler de cela François Asselineau
00:08:22 Mais peut-être c'est pas à supposer
00:08:24 Que vous ayez des députés
00:08:26 Je vous le souhaite évidemment
00:08:28 On peut souhaiter ça, enfin c'est pas avec 4-5 députés
00:08:30 Vous allez changer la donne, surtout que
00:08:32 Et je voudrais qu'on parle du fond maintenant
00:08:34 Parce que quand vous dites, et vous avez le Frexit
00:08:36 Est-ce qu'aujourd'hui
00:08:38 Très sincèrement, avec la Cour de justice
00:08:40 De l'Europe, avec l'état de droit européen
00:08:42 Est-ce qu'on n'est pas
00:08:44 Franchement, aujourd'hui, enserré
00:08:46 Comme Gulliver avec les putes
00:08:48 Avec toute une série de règlements
00:08:50 Je ne parle pas des lois
00:08:52 Je ne parle pas de tout cela
00:08:54 Qui fait que c'est extrêmement difficile
00:08:56 Avec le Conseil européen
00:08:58 Qui dépend pas du Parlement européen du tout
00:09:00 Avec Ursula von der Leyen
00:09:02 Et ce qu'elle fait elle
00:09:04 Avec son comité
00:09:06 Dans les vaccins, etc
00:09:08 Je veux dire, est-ce qu'aujourd'hui
00:09:10 François, si ça nous comprend, on dit "bon, allez voter"
00:09:12 Tous nous disent ça, "allez voter"
00:09:14 Mais qu'est-ce que ça va changer ?
00:09:16 Je ne parle pas du point de vue de l'élection
00:09:18 Est-ce que le Parlement
00:09:20 Pardon, l'Europe en tant que
00:09:22 Union européenne, d'accord, de ses structures
00:09:24 Créées, comme vous le savez déjà depuis
00:09:26 Par Schuman, Monet et compagnie
00:09:28 Ça a commencé à ce moment-là, ça a pas commencé avec
00:09:30 Maastricht, ça a commencé
00:09:32 Bien plus tôt, d'être
00:09:34 Serré complètement et pratiquement paralysé
00:09:36 Alors, vous avez parfaitement raison
00:09:38 Moi j'explique que
00:09:40 Tous les 5 ans, on a ces élections
00:09:42 Qui sont un peu un sketch, parce que vous voyez
00:09:44 Des responsables qui vous proposent
00:09:46 Chacun leur projet d'autre Europe
00:09:48 Et je le disais à l'instant, en fait, ils n'ont pas
00:09:50 Le pouvoir de le faire, parce que "changer d'Europe"
00:09:52 J'ai vu que c'est le slogan, par exemple, du monsieur
00:09:54 Larouturu, mais ils proposent tous de changer
00:09:56 D'Europe, changer d'Europe ça veut dire
00:09:58 Changer les traités européens
00:10:00 Et pour changer les traités européens
00:10:02 Il faut la signature de 27 gouvernements
00:10:04 Qui sont d'accord sur un nouveau traité
00:10:06 A la virgule près
00:10:08 Plus ensuite 27 ratifications
00:10:10 De 27 parlements nationaux
00:10:12 Ou de référendums nationaux
00:10:14 On l'avait vu par exemple au moment
00:10:16 Du traité constitutionnel européen
00:10:18 Le gouvernement français avait
00:10:20 Signé le traité en fin 2004
00:10:22 Les français ont dit non
00:10:24 Par le référendum de 2005
00:10:26 27 + 27 = 54
00:10:28 Institutions, c'est devenu impossible
00:10:30 A modifier
00:10:32 Et en plus, notez bien qu'à aucun moment
00:10:34 Les eurodéputés n'interviennent
00:10:36 Donc moi ce que nous disons nous, c'est que
00:10:38 Nous ne pourrons pas plus que les autres changer l'Europe
00:10:40 On ne pourra pas imposer un Frexit
00:10:42 Mais ce que l'on pourra faire
00:10:44 Et ne sous-estimez pas l'impact que ça aurait
00:10:46 Si on avait 5, 6 députés
00:10:48 A partir de 5% on a 5 députés
00:10:50 S'il y avait 5, 6, 7 députés français
00:10:52 Au Parlement européen
00:10:54 Qui mettaient sur la table, qui imposait
00:10:56 Le débat sur le Frexit
00:10:58 Aujourd'hui, je vous remercie infiniment encore une fois
00:11:00 De me recevoir, mais vous savez que vous êtes quasiment le seul
00:11:02 Nous sommes complètement blacklistés
00:11:04 Par les grands médias, les pires étant les médias publics
00:11:06 D'ailleurs, parce que en fait
00:11:08 C'est comme si on ne voulait pas
00:11:10 Que le débat ait lieu en France sur la sortie
00:11:12 De l'Union Européenne. La meilleure preuve ce sont ces débats
00:11:14 A répétition que l'on voit
00:11:16 Avec toujours les mimes 8, même tête de liste
00:11:18 De M.Bardelat à Mme Aubry
00:11:20 Ils sont tous d'accord pour rester dans l'Union Européenne
00:11:22 Et dans l'Euro. Et ils ont beau dire
00:11:24 Qu'ils vont changer ci, qu'ils vont changer ça, ils ne le pourront pas
00:11:26 Nous, ce que nous voulons, c'est
00:11:28 Imposer le débat
00:11:30 - Alors justement, puisque vous avez
00:11:32 Effectivement le micro
00:11:34 François Asselineau, mais une question
00:11:36 Vous dites, oui, on est blacklistés
00:11:38 Par les médias et par une certaine partie
00:11:40 Des médias, une grande partie
00:11:42 D'accord, mais est-ce que vous êtes quand même
00:11:44 Là depuis 15 ans, Hubert ?
00:11:46 Il existe depuis 15 ans ? - 17 ans
00:11:48 - 17 ans, voilà, 17 ans, très bien
00:11:50 Et comment vous expliquez
00:11:52 Vous n'êtes pas les seuls d'ailleurs qui existent
00:11:54 Mais comment vous expliquez que
00:11:56 Eténard, vos conférences sur internet
00:11:58 Vous êtes très très très organisés
00:12:00 Comment vous expliquez
00:12:02 Que justement vous êtes
00:12:04 A ces scores-là ? Et j'explique juste
00:12:06 Il y a quelqu'un, quelque chose
00:12:08 Quelqu'un qui s'appelle le Parti Socialiste
00:12:10 Le Parti Socialiste, il est dans tous les médias, il n'y a pas de problème
00:12:12 Etc. Vous avez vu quand même
00:12:14 La débandade qui se sont pris
00:12:16 Aux dernières présidentielles législatives et autres
00:12:18 Vous avez vu à quel score est aujourd'hui le Parti Socialiste
00:12:20 Qui pourtant
00:12:22 A tous les médias
00:12:24 Donc est-ce que vraiment il y a une corrélation
00:12:26 Entre votre présence médiatique et vos faibles scores ?
00:12:28 Alors, c'est pas moi qui le dit
00:12:30 Tout le monde sait qu'il y a une corrélation entre l'argent
00:12:32 Mis dans une campagne, la présence médiatique
00:12:34 Et les scores
00:12:36 Cela étant, c'est une corrélation qui n'est pas parfaite
00:12:38 Et par ailleurs, il y a des évolutions en cours
00:12:40 C'est-à-dire que les médias mainstream
00:12:42 Ont de moins en moins de pouvoir
00:12:44 Ils en ont encore beaucoup beaucoup
00:12:46 Mais ils en ont de moins en moins parce que se développe
00:12:48 L'information sur les réseaux sociaux
00:12:50 Comme Rachida Dati se plaignait hier
00:12:52 Que 62% des français, paraît-il
00:12:54 Préfèrent aller s'informer
00:12:56 Sur les réseaux sociaux plutôt que sur les
00:12:58 Les grands médias, elles devraient quand même se poser des questions
00:13:00 Par ailleurs, je reviens sur ce que je disais
00:13:02 Tout à l'heure, Nigel Farage
00:13:04 Il a mis 27 ans, 25 ans
00:13:06 Pour parvenir au Brexit
00:13:08 Et il a commencé à décoller au bout de 15 ou 16 ans
00:13:10 C'est justement la durée
00:13:12 Qui nous sépare de la création
00:13:14 De l'UPR. Il y a une
00:13:16 Durée propre aux idées, si vous voulez
00:13:18 Créer un parti nouveau avec une idée
00:13:20 Qui est révolutionnaire en fait, sortir de l'Union Européenne
00:13:22 Ça ne va pas de soi
00:13:24 Il faut que les gens s'acclimatent
00:13:26 Et il y a quelque chose que je note
00:13:28 Dans les réunions publiques ou dans nos adhésions
00:13:30 Qui sont actuellement en croissance exponentielle
00:13:32 C'est qu'il y a un profond changement sociologique
00:13:34 De la population française depuis quelques années
00:13:36 Avant, on avait essentiellement
00:13:38 Des jeunes qui nous avaient découverts sur Internet
00:13:40 Depuis 3-4 ans
00:13:42 On a de plus en plus de personnes âgées
00:13:44 Qui adhèrent. Et pour une raison qui me paraît
00:13:46 Très prometteuse pour l'avenir
00:13:48 Jusqu'à il y a quelques années
00:13:50 Quand je développais des analyses
00:13:52 Contraires à l'Union Européenne
00:13:54 Les gens m'écoutaient
00:13:56 Mais des gens me disaient "Oui mais bon, l'Europe c'est la paix"
00:13:58 "Et puis l'Europe c'est le bien-être"
00:14:00 "Et puis l'Europe c'est les libertés"
00:14:02 Donc c'était un petit peu les raisons ultimes
00:14:04 À ce titre, on devait tous aider
00:14:06 Et puis maintenant c'est plus vrai
00:14:08 Maintenant, beaucoup de gens
00:14:10 Commencent à comprendre que l'extrémisme
00:14:12 Ce n'est pas de sortir de l'Union Européenne
00:14:14 C'est d'y rester. Il y a d'ailleurs
00:14:16 Toute une série de sujets, j'en ai dressé 8
00:14:18 Sujets fondamentaux qui ne sont pas abordés
00:14:20 Dans cette campagne
00:14:22 Européenne. Le premier
00:14:24 Par exemple, c'est les élargissements
00:14:26 Il y a 9 États qui sont
00:14:28 Actuellement considérés
00:14:30 Officiellement comme candidats
00:14:32 À l'entrée dans l'Union Européenne
00:14:34 Ça va y avoir, ce sont des sommes
00:14:36 Des dizaines et des dizaines de milliards d'euros
00:14:38 Que ça va nous coûter au bout du compte
00:14:40 On n'en parle quasiment pas
00:14:42 Et même s'il y a ici ou là tel ou tel
00:14:44 Candidat qui dit "je suis contre l'entrée de la Turquie"
00:14:46 C'est Mme Marion Maréchal qui a dit ça
00:14:48 Mais alors, ça lui fait une belle jambe
00:14:50 Puisqu'elle veut rester dans l'Union Européenne
00:14:52 La question c'est que ce n'est pas nous qui décidons
00:14:54 Ça n'est plus la France, nous ne sommes plus
00:14:56 Qu'un sur 27 et surtout
00:14:58 C'est une construction qui est placée
00:15:00 Sous le magistère des États-Unis et Amériques
00:15:02 On va parler de tout cela
00:15:04 Après juste une petite pause
00:15:06 Et on va continuer à parler avec François Asselineau
00:15:10 Sud Radio Bercov dans tous ses États
00:15:12 Appelez maintenant pour réagir
00:15:14 0826 300 300
00:15:16 Terre de France.fr
00:15:18 Le premier site d'articles français
00:15:20 Et patriotes présente
00:15:22 Ici Sud Radio
00:15:24 Les Français parlent au français
00:15:30 Les carottes sont cuites
00:15:32 Les carottes sont cuites
00:15:34 Sud Radio Bercov dans tous ses États
00:15:38 Et nous sommes avec François Asselineau
00:15:40 Tête de liste Asselineau Frexit aux Européens
00:15:42 Les présidents fondateurs de l'UPR
00:15:44 Alors moi je vais vous dire
00:15:46 Deux lois
00:15:48 L'article 55
00:15:50 De la Constitution française
00:15:52 Dès 1958 stipule ceci
00:15:54 Les traités ou accords régulièrement
00:15:56 Ratifiés ou approuvés ont
00:15:58 Dès leur publication une autorité supérieure
00:16:00 A celle des lois, supérieure à celle
00:16:02 De loi, sous réserve pour chaque accord ou
00:16:04 Traité de son application par l'autre
00:16:06 Parti. Très bien. Et ensuite
00:16:08 Et ensuite, et ensuite, Lisbonne
00:16:10 Traité de Lisbonne, après le référendum
00:16:12 On sait qu'on s'est assis dessus avec le
00:16:14 Traité de Lisbonne. La République participe
00:16:16 A l'Union Européenne, constituée
00:16:18 D'États qui ont choisi librement
00:16:20 D'exercer en commun certaines de leurs compétences
00:16:22 En vertu du traité sur l'Union Européenne
00:16:24 Et du traité sur le fonctionnement
00:16:26 De l'Union Européenne, tel qu'il résulte du traité
00:16:28 Signé à Lisbonne le 13 décembre
00:16:30 2007. François Asselineau
00:16:32 Qu'est-ce qu'on peut faire ? Alors c'est n'importe quoi
00:16:34 C'est une farce. Oui, mais
00:16:36 Ce que vous dites est extrêmement important
00:16:38 Parce que ça signifie que
00:16:40 Tous ceux qui vous prétendent
00:16:42 Qui vont changer l'Europe en y restant
00:16:44 Etc. En fait mentent, tous Français
00:16:46 Il n'y a pas, si vous voulez
00:16:48 On n'est pas un peu enceintes
00:16:50 Comme c'est un proverbe turc qui dit ça
00:16:52 Soit on est indépendants et souverains
00:16:54 Soit on ne l'est plus. Et à partir du moment
00:16:56 Où vous voulez rester dans l'Union Européenne, dans l'euro
00:16:58 Ce qui est le cas de tout le monde, y compris
00:17:00 Monsieur Bardella, y compris Madame
00:17:02 Marion Maréchal, y compris d'ailleurs
00:17:04 Madame Aubry, à partir de ce moment-là
00:17:06 Vous êtes cuits, vous êtes obligés
00:17:08 D'appliquer les directives de
00:17:10 La Commission Européenne. Un exemple
00:17:12 Fascinant, c'est celui quand même
00:17:14 De l'immigration. Vous savez que l'immigration
00:17:16 Est devenue une compétence communautaire
00:17:18 Depuis le traité d'Amsterdam
00:17:20 Qui est entré en vigueur en 1999
00:17:22 Ça fait un quart de siècle
00:17:24 Il y a 25 ans. On cache toujours
00:17:26 Aux Français que ce n'est plus la France qui décide
00:17:28 De sa politique migratoire. C'est la
00:17:30 Commission Européenne. Et la Commission
00:17:32 Européenne, Madame Ylva Johansson, a annoncé
00:17:34 Il y a quelques mois
00:17:36 Elle a dit qu'en 2022, il y avait
00:17:38 En Union Européenne
00:17:40 3 850 000 nouveaux
00:17:42 Migrants qui étaient venus
00:17:44 Dont 3 500 000, c'est-à-dire
00:17:46 90% qui étaient des migrants
00:17:48 Légaux. Les illégaux représentant
00:17:50 Seulement 350 000
00:17:52 Personnes. Enfin seulement si j'ose dire
00:17:54 Et l'objectif de la Commission Européenne
00:17:56 Elle l'a annoncé pour les années qui viennent
00:17:58 C'est de diminuer le nombre
00:18:00 Des immigrants illégaux et d'augmenter
00:18:02 Celui des migrants légaux à 4 millions
00:18:04 De personnes par an, c'est-à-dire
00:18:06 La population française tous les 17 ans
00:18:08 Face à ça, que disent des gens
00:18:10 Comme M. Bardel ou Mme Marion Maréchal
00:18:12 Il faut écouter ce qu'ils disent à la loupe
00:18:14 Ils font comme Mélanie en Italie
00:18:16 Ils escroquent leurs électeurs
00:18:18 Parce qu'ils parlent de la lutte contre l'immigration
00:18:20 Illégale. Mais ils ne disent pas
00:18:22 Un mot de la politique officielle
00:18:24 De la Commission Européenne qui favorise
00:18:26 L'immigration légale. Et je rappelle
00:18:28 Que le commissaire Jean-Paul Delevoye
00:18:30 Disait
00:18:32 Qu'il faudrait pour sauver les retraites
00:18:34 Il disait exactement 50 millions
00:18:36 D'immigrés extra-européens d'ici
00:18:38 2050 en Europe. C'est-à-dire
00:18:40 10 millions en France. Voilà. Donc ça
00:18:42 Ces sujets-là sont quand même des sujets fondamentaux
00:18:44 Sur l'avenir de la nation. Ils ne sont
00:18:46 Pas traités. Et ils sont
00:18:48 Diabolisés avec une fausse opposition
00:18:50 Une opposition de connivence entre M. Bardella
00:18:52 Et M. Macron. Macron qui
00:18:54 Nous explique que le Rassemblement National
00:18:56 C'est son ennemi, l'extrême droite, etc.
00:18:58 Sauf que vous savez que M. Sébastien Chenu
00:19:00 Il est vice-président de l'Assemblée Nationale
00:19:02 Parce que les députés macronistes ont voté pour lui
00:19:04 Donc tout ça ce sont des blagues en fait
00:19:06 Vous savez, dans un pays
00:19:08 Comme la France, le véritable opposant
00:19:10 C'est celui qui est caché dans les médias. C'est pas celui
00:19:12 Qui est promu. J'ai parlé
00:19:14 De l'immigration. Mais il y a bien d'autres sujets
00:19:16 Il y a par exemple la question de l'euro et de notre économie
00:19:18 Ça n'est pas moi qui le dis
00:19:20 André Bercoff. C'est
00:19:22 Marc Twaty qui est un économiste
00:19:24 Célèbre. Que nous recevons ici
00:19:26 Qui est quelqu'un d'intelligent
00:19:28 Il a expliqué que de toute façon l'euro
00:19:30 Va exploser. Il a même hasardé l'hypothèse
00:19:32 Que ça pourrait exploser
00:19:34 Dès 2025. M. Patrick
00:19:36 Artus qui est aussi un très grand économiste
00:19:38 Il a dit il y a quelques jours
00:19:40 Il a dit que d'ici à
00:19:42 2050, le poids
00:19:44 De l'Europe dans l'économie
00:19:46 Mondiale va s'effondrer
00:19:48 Est-ce que les français
00:19:50 Ils vont se rendre compte du désastre
00:19:52 Dans lequel on va ?
00:19:54 Parce que je connais beaucoup de gens qui me disent
00:19:56 "Oh là là, vous voulez sortir de l'Union Européenne, vous sortez de l'euro
00:19:58 Vous vous rendez compte du désastre"
00:20:00 Et moi je leur réponds "Mais est-ce que vous vous rendez compte
00:20:02 Si on y reste ?" Et il y a un sujet
00:20:04 Peut-être encore plus fondamental si vous me le permettez
00:20:06 Ce sont les déclarations qu'a faites
00:20:08 Mario Draghi qui postule
00:20:10 Pour succéder à Madame von der Leyen
00:20:12 Et à mon avis, de forte chance
00:20:14 Puisqu'elle a été reçue par Macron
00:20:16 Il a d'ailleurs comme projet
00:20:18 "Europe, puissance"
00:20:20 C'est comme par hasard le même slogan que Macron a retenu pour son discours
00:20:22 De la Sorbonne. Et M. Mario Draghi
00:20:24 A dit qu'il fallait
00:20:26 Maintenant passer à vitesse supérieure
00:20:28 Et que l'Union Européenne devienne un État
00:20:30 Mais si l'Union Européenne devient
00:20:32 Un État, actuellement c'est une organisation internationale
00:20:34 Si l'Union Européenne devient
00:20:36 Mettons les États-Unis d'Europe
00:20:38 Ça veut dire quoi concrètement ?
00:20:40 Premièrement ça veut dire que la France
00:20:42 Perd son statut de grande puissance à l'ONU
00:20:44 Elle perd son siège à l'ONU
00:20:46 Au profit de l'Union Européenne
00:20:48 Elle n'existe plus en fait
00:20:50 Et d'ailleurs vous découvrirez au passage comment les Britanniques
00:20:52 Très malignement, comme toujours
00:20:54 La perfide Albion, sont sortis de l'Union Européenne
00:20:56 Tant qu'il était encore temps pour conserver l'ancien Passe-Maintenant
00:20:58 François Asselineau, quand vous dites
00:21:00 Que les gens ne savent pas effectivement
00:21:02 Ils se disent "si on sort de l'Union Européenne"
00:21:04 Je crois que les gens ne sont plus là
00:21:06 Écoutez, on reçoit énormément ici à Sud
00:21:08 D'appels, d'auditeurs, etc
00:21:10 Non non, ils n'en sont plus là
00:21:12 Ils en sont à se dire, quelle que soit la chose
00:21:14 Européenne ou quoi, ils n'y croient plus
00:21:16 Et ils ne croient plus même à la sortie
00:21:18 Pourquoi ? Parce que quand ils voient
00:21:20 Le pouvoir d'achat, comme vous le savez
00:21:22 Quand ils voient ce qu'on paye pour le pétrole
00:21:24 Le gaz de schiste américain ou le pétrole indien
00:21:26 Etc, parce que quand ils voient
00:21:28 L'électricité qui est en train d'exploser
00:21:30 Ils se disent "quel que soit la Europe
00:21:32 Ou pas Europe, et le problème
00:21:34 D'ailleurs qui se pose à vous comme tout homme politique
00:21:36 C'est cette espèce de passivité
00:21:38 Résignée
00:21:40 En tout cas de beaucoup, je ne dis pas que
00:21:42 100% comme ça, et heureusement, mais beaucoup
00:21:44 Et vous le savez, ils ne croient plus
00:21:46 - Justement on est là pour leur donner de l'espoir
00:21:48 Vous savez ce que disait Charles de Gaulle
00:21:50 Redressez-vous, les gens qui viennent
00:21:52 Nous dire "ouh là là, mais qu'est-ce qui va se passer
00:21:54 Si ci ou si ça, qu'est-ce qu'on va avoir
00:21:56 Comme sanctions, comme rétorsions
00:21:58 Est-ce que vous imaginez quelqu'un
00:22:00 Qui serait venu voir de Gaulle le 19 juin 1940
00:22:02 En lui disant "mon général, j'ai bien entendu
00:22:04 Ce que vous avez dit, mais avant que je m'engage
00:22:06 Est-ce que vous pouvez m'expliquer, quels vont être les coûts
00:22:08 Est-ce qu'il va y avoir des ponts
00:22:10 Qui vont être bombardés, et puis comment on va faire
00:22:12 Pour que les Allemands repartent, etc." Non
00:22:14 Il y a des moments dans la vie des peuples et des nations
00:22:16 Il faut savoir ce qu'on veut, et ce qu'on veut
00:22:18 Comme disait aussi de Gaulle, il faut marcher droit
00:22:20 Vers la vérité, et la vérité c'est la souveraineté nationale
00:22:22 C'est-à-dire qu'on ne sortira pas
00:22:24 De ce sujet tant que les Français
00:22:26 N'auront pas compris qu'ils doivent reprendre
00:22:28 Les manettes, et on a quand même beaucoup d'espoir
00:22:30 Qu'on ne vienne pas nous expliquer
00:22:32 Qu'on est trop petit, regardez en Europe
00:22:34 Quels sont les pays qui se portent le mieux
00:22:36 - Regardez la Suisse - La Suisse, la Norvège
00:22:38 L'Islande sont ceux qui sont au sommet
00:22:40 De l'indice de développement humain
00:22:42 Dans le programme des Nations Unies pour le développement
00:22:44 Ce sont justement les trois états d'Europe de l'Ouest
00:22:46 Qui ont refusé d'entrer dans l'Union Européenne
00:22:48 - Eh bien général Asselineau, on verra ce que feront
00:22:50 Vos troupes, on verra quels
00:22:52 Effectifs, et on verra, voilà
00:22:54 On vous suivra, on vous suivra
00:22:56 Je veux dire, non pas en tant qu'approbation
00:22:58 Mais on vous suivra effectivement
00:23:00 Dans vos efforts, en tout cas
00:23:02 Vous avez pu en parler, merci
00:23:04 - Merci beaucoup André - Merci François Asselineau
00:23:06 D'être venu nous voir, je vous rappelle que vous êtes tête de liste
00:23:08 Asselineau, Frexit, aux élections européennes
00:23:10 On va marquer une courte pause sur Sud Radio
00:23:12 On va se retrouver dans un instant avec
00:23:14 Virginie Jauron, on va parler de conflits d'intérêts
00:23:16 Au Parlement Européen, à tout de suite
00:23:19 Sud Radio
00:23:20 Parlons vrai
00:23:22 Sud Radio
00:23:24 Terre de France.fr
00:23:26 Le premier site d'articles français et patriotes
00:23:28 Présente
00:23:30 Ici Sud Radio
00:23:32 Les Français parlent au français
00:23:36 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:23:40 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:23:42 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:23:46 Ah je ne suis pas le seul
00:23:48 Le Parlement Européen, ça bruit
00:23:50 En ce moment, ça bruit, le 9 juin
00:23:52 Un certain nombre
00:23:56 De parlementaires vont être réélus, d'autres vont arriver
00:23:58 D'autres vont échouer, on va voir
00:24:00 27 pays qui votent
00:24:02 Et puis, une députée européenne
00:24:04 Dont on espère qu'elle sera
00:24:06 Réélue, c'est Virginie Jauron
00:24:08 Bonjour Virginie Jauron
00:24:10 Bonjour et merci, oui on espère
00:24:12 Bah écoutez, c'est normal
00:24:14 Et puis on va, je rappellerai aussi
00:24:16 Je rappelle aux auditeurs qu'on a toujours
00:24:18 Entendu avec plaisir Virginie Jauron
00:24:20 Comme épais à son âme
00:24:22 Elle a regretté Michèle Rivasi, la députée européenne
00:24:24 EELV
00:24:26 Qui était parmi les rares
00:24:28 A parler de ce qui se passait
00:24:30 Notamment avec la présidente de la commission européenne
00:24:32 Les SMS
00:24:34 Les travaux effectivement
00:24:36 D'aller fouiller un peu
00:24:38 Et de faire la plume dans la plaie
00:24:40 Vous savez, ils faisaient un travail à la fois
00:24:42 Leur travail de député et leur travail de journaliste
00:24:44 Alors aujourd'hui justement
00:24:46 C'est un journal qui a publié
00:24:48 Un...
00:24:50 Pas seul d'ailleurs, avec 5 médias européens
00:24:52 Sur les conflits d'intérêts
00:24:54 Des députés européens
00:24:56 Virginie Jauron, on a lu
00:24:58 Cette enquête, elle est quand même assez
00:25:00 Hallucinante, enfin le nombre de députés
00:25:02 Européens, on va pas généraliser bien sûr
00:25:04 Mais enfin, un certain nombre de députés
00:25:06 Européens qui font à côté
00:25:08 De ça alors des seconds boulots
00:25:10 Alors travailler plus pour gagner plus, c'est très bien
00:25:12 Mais enfin, quand
00:25:14 Monsieur Sergio Berlato
00:25:16 Député européen de Fratelli d'Italia
00:25:18 De le parti de Jean-Noël Ménonni
00:25:20 Il a été co-rapporteur du règlement de l'Union Européenne
00:25:22 Sur l'importation et le transit
00:25:24 Des armes à feu, bon
00:25:26 Alors je veux bien, mais c'est pas un cas isolé
00:25:28 Alors disait l'enquête
00:25:30 Et je voudrais avoir votre avis
00:25:32 452 des 705 parlementaires
00:25:34 Européens, ils sont 705
00:25:36 Sortant, on déclare une...
00:25:38 Exerce une activité, rémunérée ou non
00:25:40 Tout le monde n'est pas effectivement payé
00:25:42 En plus de leur mandat électif
00:25:44 Ou détenir une participation financière
00:25:46 Dans le capital d'une société
00:25:48 Selon cette enquête du journal Le Monde
00:25:50 Avec les médias européens
00:25:52 Virginie Giraud, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:25:54 Je crois que les députés Européens
00:25:56 Sont plutôt bien payés
00:25:58 Oui mais
00:26:00 Pour rappel, quand j'ai commencé ce mandat
00:26:02 J'ai eu en audition Sylvie Goulard
00:26:04 Qui a aussi
00:26:06 Faisait partie de cette
00:26:08 De cette problématique de savoir
00:26:10 Est-ce qu'on peut, avec un mandat de député Européen
00:26:12 Avoir une activité extérieure
00:26:14 Donc ce qui pose problème aujourd'hui
00:26:16 Ce n'est pas d'avoir, d'être avocat à côté
00:26:18 Ou d'avoir, de continuer une activité extérieure
00:26:20 Mais qui serait indépendante de l'activité
00:26:22 Que nous avons en tant que député Européen
00:26:24 Donc de législateur
00:26:26 Ce qui pose problème, c'est effectivement pour certains députés
00:26:28 D'être, d'avoir des activités
00:26:30 Qui pourraient rentrer dans du
00:26:32 On appelle ça du lobbying
00:26:34 Du conflit d'intérêts
00:26:36 Véritablement
00:26:38 Du lobbying avec la commission, puisqu'on sait très bien que
00:26:40 Tout émane de la commission, toute la législation émane de la commission
00:26:42 Et elle est influencée
00:26:44 Par des ONG, des think tanks
00:26:46 Des syndicats
00:26:48 Et des lobbyistes
00:26:50 On appelle ça, on les appelle lobbyistes
00:26:52 50 000 lobbyistes à Bruxelles
00:26:54 Alors qu'ils sont enregistrés
00:26:56 Au registre de transparence, un peu plus de
00:26:58 12 000 et dont
00:27:00 3 500 ONG
00:27:02 Et pourquoi Sylvie Goulard, je reprends cet exemple
00:27:04 C'est parce qu'elle était députée Européenne
00:27:06 Pendant 3 ans
00:27:08 Et d'ailleurs elle n'a pas pu être commissaire parce qu'elle n'a pas pu répondre à ses questions
00:27:10 Et on avait déjà
00:27:12 Soulevé cette problématique parce qu'en même temps
00:27:14 Qu'elle était députée Européenne
00:27:16 Elle était rémunérée par un think tank
00:27:18 Californien
00:27:20 Assez bien
00:27:22 D'ailleurs mieux que son indemnité, 10 000 euros
00:27:24 Et elle n'a pas pu produire
00:27:26 De travaux durant 3 ans
00:27:28 Et ce qui peut poser problème parce qu'on le voit bien aujourd'hui
00:27:30 Il y a des influences étrangères et on lutte
00:27:32 Contre ces influences étrangères qui pourraient avoir
00:27:34 Un impact direct sur nos travaux
00:27:36 Et donc effectivement ça peut poser problème
00:27:38 Parce que là on voit à partir de cette enquête
00:27:40 Que notamment, moi j'ai soulevé
00:27:42 Cette problématique parce que
00:27:44 Comme dit, avoir une activité
00:27:46 Économique à côté qui
00:27:48 N'empiète pas sur l'activité du législateur
00:27:50 En soi ne devrait pas poser
00:27:52 De problème. En revanche quand c'est une activité directe
00:27:54 En matière de conflit d'intérêts
00:27:56 Et on le voit là avec Guy Gallochetat
00:27:58 Qui est le vice-président de Renew
00:28:00 Donc le parti de Madame Hayé
00:28:02 Oui
00:28:04 Eh bien lui on voit, on apprend par sa déclaration
00:28:06 Et cet article, qu'il fait partie
00:28:08 Du conseil d'administration
00:28:10 D'un fonds de financement
00:28:12 Qui est répertorié
00:28:14 En même temps au registre de transparence
00:28:16 De la commission européenne de Bruxelles
00:28:18 Et quand on va sur ce registre de transparence
00:28:20 On s'aperçoit que lors de la négociation
00:28:22 Du Green Deal
00:28:24 Eh bien ce fonds d'investissement
00:28:26 Cette société
00:28:28 A été six fois invité
00:28:30 A discuter avec la commission de Bruxelles
00:28:32 Notamment le cabinet de la présidente Ursula von der Leyen
00:28:34 Donc flagrant conflit d'intérêts là
00:28:36 Oui
00:28:38 Ca peut poser question
00:28:40 Puisque lui aussi
00:28:42 Monsieur Guy Verhoeschlad
00:28:44 Est un fervent défenseur du pacte vert
00:28:46 Donc là oui ça pose question
00:28:48 Et c'est le type de cas
00:28:50 Qui pose problème
00:28:52 Parce que ça pose problème
00:28:54 Parce que ça remet en question
00:28:56 La confiance que nous avons dans les institutions
00:28:58 Et voilà nous sommes en pleine campagne électorale
00:29:00 On voit qu'effectivement
00:29:02 Il y a des enquêtes qui sont justifiées
00:29:04 Et pour le coup c'est un problème
00:29:06 Alors nous on a eu
00:29:08 Juste Virginie
00:29:10 Je vais vous demander
00:29:12 Est-ce que ça vous est arrivé d'être approché
00:29:14 Par des lobbyistes comme tout le monde
00:29:16 J'ai bien approché ou pas ?
00:29:18 Alors oui bien sûr
00:29:20 Parce que quand nous sommes sur des gros dossiers
00:29:22 Il y a des demandes
00:29:24 De réunions, d'interviews
00:29:26 Par rapport à un dossier précis
00:29:28 Notamment moi j'ai eu à gérer
00:29:30 Le dossier du packaging
00:29:32 Dans tout ce qui est emballage et recyclage
00:29:34 D'emballage
00:29:36 Et donc effectivement l'industrie du secteur
00:29:38 Voulait me donner son point de vue
00:29:40 Donc soit je les accueille
00:29:42 Pour entendre leur point de vue
00:29:44 Mais je déclare
00:29:46 Ces réunions sur le site
00:29:48 Du parlement européen
00:29:50 Ce que je regrette
00:29:52 Donc ça c'est transparent
00:29:54 Et puis c'est encadré
00:29:56 Et on est obligé
00:29:58 De l'indiquer dans nos travaux
00:30:00 Ce qui est regrettable là
00:30:02 C'est que là il y a quand même
00:30:04 Comme pour le coup pour M. Guy Verhoefstadt
00:30:06 C'est qu'il est membre à part entière du conseil d'administration
00:30:08 Et qu'il est rémunéré
00:30:10 Et comme je l'ai fait pour Mme Sylvie Goulard
00:30:12 Quand je l'ai eu en audition
00:30:14 Pourquoi pas, mais alors montrez-nous votre travail
00:30:16 Parce que là effectivement
00:30:18 Le travail fourni, bon on pourrait dire
00:30:20 D'accord, pourquoi pas, même si sur le fond
00:30:22 Ca pose problème parce que
00:30:24 Comme vous l'avez dit, conflit d'intérêt, suspicion
00:30:26 C'est quand même
00:30:28 La législation a un impact direct
00:30:30 Oui mais que dit la législation du parlement européen
00:30:32 Là dessus, est-ce qu'il n'y a pas une législation
00:30:34 Précise en disant écoutez
00:30:36 Vous êtes député européen à part entière
00:30:38 Vous avez contact évidemment avec
00:30:40 Toutes les industries, les entreprises
00:30:42 Les lobbyistes, c'est normal c'est votre travail
00:30:44 Mais qu'est-ce qu'il fait à partir de
00:30:46 De quand les limites sont franchies
00:30:48 Est-ce que, et puis est-ce qu'il y a
00:30:50 Sanctions, c'est ça qu'on dit
00:30:52 Il y a une législation précise là dessus ou pas ?
00:30:54 Alors il y a eu des aménagements
00:30:56 Dans la législation notamment récemment
00:30:58 Depuis le Qatar Gate, où chaque
00:31:00 Rapporteur de dossier doit inscrire dans un
00:31:02 Registre transparent toutes ses invitations
00:31:04 À des réunions avec
00:31:06 Des lobbyistes, donc ça c'est acté
00:31:08 C'est fait, les sanctions on ne sait pas puisque
00:31:10 Le dossier, c'est tout récent
00:31:12 Oui, les valises pleines
00:31:14 De billets du Qatar Gate, oui
00:31:16 Ça pour le coup effectivement
00:31:18 Et pour rappel
00:31:20 Madame Eva Kelly
00:31:22 N'a pas été ôtée du
00:31:24 Droit de vote, elle a continué
00:31:26 À siéger avec nous jusqu'à la fin
00:31:28 De la dernière plénière, donc vous voyez un peu
00:31:30 Le décalage qu'il y a entre le scandale
00:31:32 Qui a éclaté et la réalité
00:31:34 Donc oui il y a des règles qui ont été mises en place
00:31:36 Nous nous les appliquons, ce qui pose problème
00:31:38 C'est effectivement cette promesse qui
00:31:40 Cuitait entre certaines
00:31:42 Sociétés qui ont un accès direct
00:31:44 A la commission et qui font pression parce que
00:31:46 Ces gens là, quand ils ont
00:31:48 Rendez-vous avec le cabinet de la présidente
00:31:50 C'est pour faire pression sur certains
00:31:52 Rapports qui sont en cours, là c'est le pacte
00:31:54 Vert, on a vu que ce dossier
00:31:56 Est sorti depuis 2023 et ce qui pose
00:31:58 Problème effectivement pour ce cas précis
00:32:00 C'est que monsieur
00:32:02 Guy Verhoefstadt a prôné ce dossier
00:32:04 A prôné et il prône toujours le pacte vert
00:32:06 Donc oui ça pose question
00:32:08 Il y a des règles, il y a des trous dans la
00:32:10 Raquette et je l'ai dit dernièrement parce que
00:32:12 En fin de mandat nous avions un dossier qui était sur la table
00:32:14 Et on va le continuer au prochain mandat
00:32:16 C'est effectivement mettre en oeuvre des règles de transparence
00:32:18 Pour tous ceux qui ont un intérêt
00:32:20 A faire pression sur la commission
00:32:22 Notamment problème de transparence
00:32:24 Et là je le vois dans le registre
00:32:26 De transparence, on a
00:32:28 Le nom de la personne
00:32:30 Qui a été contactée la commission
00:32:32 On a la date mais on n'a pas l'ordre du jour par exemple
00:32:34 Oui mais par exemple
00:32:36 Vous voudrez savoir de quoi ils ont parlé ?
00:32:38 Par exemple dans l'enquête du monde
00:32:40 Et des incos de journaux il y a
00:32:42 L'élu français des républicains Geoffroy Didier
00:32:44 Qui déclare exercé comme
00:32:46 Avocat en droit des sociétés au sein du
00:32:48 Cabinet d'affaires Carbonier-Lamaze
00:32:50 Rallé-Associé, Karl Ara
00:32:52 Pour 9600 euros par mois
00:32:54 Il y accompagne les entreprises dans des comptes tencieux de la vie des affaires
00:32:56 Voilà c'est le site du cabinet
00:32:58 Au parlement européen il est le rapporteur
00:33:00 De la commission des affaires juridiques
00:33:02 Et est intervenu sur les grandes réglementations
00:33:04 S'appliquant au secteur du numérique
00:33:06 Comme le Digital Market Act
00:33:08 Et le Digital Service Act
00:33:10 Des textes lourds d'enjeux
00:33:12 Juridiques pour les grands groupes opérant sur
00:33:14 Internet, commerce électronique, moteur
00:33:16 De recherche, cloud, publicité etc
00:33:18 Là est-ce qu'il y a conflit d'intérêt
00:33:20 Ou pas ? Lui dit évidemment non il n'y a aucun
00:33:22 Conflit d'intérêt, il n'y a pas
00:33:24 J'ai toujours veillé à ça
00:33:26 Mais est-ce qu'il n'y a pas quand même, est-ce que la législation du point de vue
00:33:28 Ne devrait pas être un peu plus précise ?
00:33:30 Je pense qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac
00:33:32 Je m'explique
00:33:34 Quand vous avez des postes clés
00:33:36 Des vice-présidences
00:33:38 Des présidents groupes
00:33:40 Quand vous avez
00:33:42 Certains commissaires
00:33:44 Qui ont cette promiscuité flagrante
00:33:46 Comme le cas de Guy Verhofstadt
00:33:48 Là oui ça pose problème
00:33:50 Effectivement des activités
00:33:52 Il y a d'autres dossiers, vous avez cité
00:33:54 Monsieur Didier mais il y en a d'autres aussi
00:33:56 Qui sont avocats
00:33:58 Et comme ils sont sur le dossier
00:34:00 Ils vont peut-être dire à leurs clients
00:34:02 Qu'il y a en cours un dossier
00:34:04 Mais ils n'ont pas d'influence directe sur le texte
00:34:06 C'est ça toute la différence
00:34:08 Là ce qui pose problème c'est
00:34:10 Comment, comme je vous l'ai dit
00:34:12 C'est la commission qui produit le texte
00:34:14 Et c'est là qui...
00:34:16 Et si vous êtes membre de la commission et que vous êtes
00:34:18 Membre d'un conseil d'administration
00:34:20 Évidemment il y a un problème, c'est ça
00:34:22 Exactement, le député
00:34:24 Là j'entends vous avez pris l'exemple de l'avocat
00:34:26 Il n'a pas d'accès direct au rapport, même s'il suit le rapport
00:34:28 Il va peut-être faire un amendement
00:34:30 Mais là c'est comme
00:34:32 Ça n'a pas de lien direct
00:34:34 Et surtout ça n'a pas changé
00:34:36 Le rapport
00:34:38 Et peut-être après
00:34:40 Il va peut-être
00:34:42 Il va vraiment prendre cette spécialité dans son travail
00:34:44 Il est dans le numérique, mais c'est différent
00:34:46 Oui mais franchement, Virginie Giraud
00:34:48 Moi je ne sais pas, on regarde ça à l'extérieur
00:34:50 Pourquoi un député, vu
00:34:52 Les frais, etc
00:34:54 Enfin vous connaissez ça
00:34:56 Vu son salaire, vu les frais
00:34:58 Est-ce qu'il ne pourrait pas
00:35:00 À un moment donné, mettre entre parenthèses
00:35:02 Son activité, je ne dis pas qu'il disparaisse bien sûr
00:35:04 Parce qu'il ne peut pas être réélu
00:35:06 Mais enfin, est-ce que ça ne fait pas un job à part entière ?
00:35:08 Je pose la question
00:35:10 Ah ben ça, après ça, effectivement ça peut poser la question
00:35:12 Parce qu'on est censé être à 100% sur notre mandat
00:35:14 Donc oui il y a une question de fond
00:35:16 Il y a une question, effectivement, il y a une réflexion à avoir autour
00:35:18 De ce sujet, parce que
00:35:20 Comme vous l'avez vu
00:35:22 Il y a certains députés qui travaillent à 200%
00:35:24 D'autres à 100, d'autres à 50, d'autres à 20
00:35:26 Donc tout est...
00:35:28 C'est aussi une question de mandat
00:35:30 Et comment on va utiliser ce mandat
00:35:32 Après, il y a des règles quand même qui encadrent
00:35:34 Aujourd'hui l'activité du député européen
00:35:36 Avec effectivement, on est obligé
00:35:38 De remplir tous les répertoires
00:35:40 De transparence
00:35:42 Ce qui est problématique
00:35:44 Et c'est
00:35:46 Aujourd'hui, puisque nous, nous avons ce régime de transparence
00:35:48 C'est que c'est surtout au niveau de la commission
00:35:50 Qui eux
00:35:52 Ont plus de pouvoir, puisqu'aujourd'hui
00:35:54 C'est eux qui impulsent
00:35:56 La stratégie, on l'a bien vu
00:35:58 Avec l'histoire des contrats de Pfizer
00:36:00 C'est eux qui ont impulsé
00:36:02 Une stratégie
00:36:04 Et vous le savez
00:36:06 Très bien, vous connaissez bien ce dossier
00:36:08 Nous, les députés européens, on a suivi cette impulsion
00:36:10 On a suivi cette stratégie
00:36:12 Et donc l'influence directe
00:36:14 Ce n'est pas nous qui l'avons eue, donc l'exigence
00:36:16 Devrait être, à mon sens, encore plus
00:36:18 Stricte
00:36:20 Et complète
00:36:22 Au niveau de la commission
00:36:24 Puisque c'est là que tout ce noyau dur
00:36:26 Est présent
00:36:28 Notamment en termes de législation
00:36:30 Et c'est là où le silence, malgré tout
00:36:32 Continue, on l'a vu, bon il y a eu
00:36:34 On va reparler avec vous aussi, Virginie Jorot
00:36:36 De ce qui s'est passé, enfin le feuilleton
00:36:38 Bourla
00:36:40 Oursula van der Leyen
00:36:42 Et les SMS et tout le reste, et les plaintes
00:36:44 Sont en cours, on verra ce qui va arriver
00:36:46 Mais enfin, vous
00:36:48 Personnellement, une dernière question
00:36:50 C'est votre job à 100% ?
00:36:52 Tout à fait, c'est mon job à 100%
00:36:54 J'étais juriste dans une grande entreprise
00:36:56 Avant de débuter ce mandat
00:36:58 Et je suis en congé sabbatique
00:37:00 Donc oui, voilà, après
00:37:02 C'est une question
00:37:04 Morale
00:37:06 Et assez personnelle
00:37:08 Donc oui, oui, moi 100% et je déclare tout
00:37:10 Et après
00:37:12 Voilà, après
00:37:14 Ce qui est problématique encore dans ce dossier
00:37:16 C'est quand il y a des influences directes
00:37:18 Et enfin, cette enquête est intéressante
00:37:20 Et ça, effectivement, ça ouvre le sujet
00:37:22 Pour la nouvelle mandature d'améliorer les textes
00:37:24 Parce que, comme je vous l'ai dit
00:37:26 L'origine de transparence, c'est ouvert
00:37:28 On met les dates, on ne sait pas l'ordre du jour exact
00:37:30 On ne sait pas qui a été l'interdelectuteur
00:37:32 De ces réunions
00:37:34 Et c'est important parce que pour avoir confiance
00:37:36 Aux institutions, pour avoir confiance
00:37:38 Aux engagements, et bien une exigence de transparence
00:37:40 Et de probité est nécessaire
00:37:42 Surtout aujourd'hui, dans le contexte
00:37:44 Que l'on vit, parce qu'on le voit bien
00:37:46 On a parlé d'élections bientôt à venir
00:37:48 Mais il faut mobiliser les gens
00:37:50 Beaucoup de gens, c'est ce qu'il faut faire
00:37:52 Et pour les futurs électeurs, ils ont envie de savoir
00:37:54 S'il y aura de moins de trous dans la raquette
00:37:56 C'est ça aussi
00:37:58 Merci Virginie Giron
00:38:00 Merci à vous, bonne journée
00:38:02 Je rappelle que vous êtes eurodéputée RN
00:38:04 Du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen
00:38:06 Et que vous êtes sur la liste de Jordane Bardella
00:38:08 Pour ses élections européennes qui auront lieu le 9 juin
00:38:10 On va se retrouver dans un instant sur Soudradio
00:38:12 Après les infos de 13h pour le face-à-face d'André Bercova
00:38:14 Sur Soudradio
00:38:16 Soudradio Bercov dans tous ses états
00:38:18 Midi 14h
00:38:20 André Bercov
00:38:22 Avec Terre de France.fr
00:38:24 Le premier site d'articles français et patriotes
00:38:26 Terre de France.fr
00:38:28 Le premier site d'articles français et patriotes
00:38:30 Présente
00:38:32 Ici Soudradio
00:38:36 Les français parlent au français
00:38:40 Les carottes sont cuites
00:38:44 Les carottes sont cuites
00:38:46 Soudradio Bercov dans tous ses états
00:38:48 Et de temps en temps, en écoutant les radios
00:38:52 Pas la nôtre, je l'écoute bien sûr beaucoup
00:38:54 Mais quelques radios dites concurrentes
00:38:56 On trouve des perles
00:38:58 Et celle-là
00:39:00 Elle est en platine
00:39:02 Soudradio Bercov dans tous ses états
00:39:08 Les perles du jour
00:39:10 Je ne sais pas si ça tourne par où
00:39:12 Mais effectivement, sur France Inter
00:39:14 Marion Maréchal
00:39:16 Qui est tête de liste de reconquête sur les élections européennes
00:39:18 Etait l'invité de Sonia De Villers
00:39:20 Journaliste de France Inter
00:39:22 Radio de services publics
00:39:24 Et j'écoutais ça
00:39:26 Comme ça
00:39:28 Je zappe pas mal le matin
00:39:30 Et voilà ce que j'ai notamment entendu
00:39:32 Quelle différence y a-t-il
00:39:36 Entre la défense de la famille
00:39:38 Que vous proposez vous
00:39:40 Et Marion Maréchal Pétain
00:39:42 - Qu'est-ce que c'est que cette question ?
00:39:44 Vous voyez quand j'entends cette question
00:39:46 Je me rappelle pourquoi j'ai envie de privatiser l'audiovisuel public
00:39:48 Et faire 4 milliards d'économies
00:39:50 Aux français
00:39:52 Parce que cette question est tellement
00:39:54 Dingue
00:39:56 Que je n'y répondrais même pas
00:39:58 Elle est bête, elle est dingue, elle est outrancière
00:40:00 - Non, elle n'est ni dingue, ni bête, ni outrancière
00:40:02 C'est simplement
00:40:04 Vous proposez une défense
00:40:06 - C'est vrai que dans l'audiovisuel public
00:40:08 On est à 30% de gauche
00:40:10 - Non, c'est simplement
00:40:12 Vous proposez une défense de la famille française
00:40:14 Et de la famille chrétienne
00:40:16 - Oui, alors parce que c'est mal
00:40:18 De défendre la paternité, la maternité
00:40:20 La dignité des femmes
00:40:22 Et vous faites un parallèle avec Pétain
00:40:24 Mais n'importe quoi
00:40:26 - C'est simplement la question
00:40:28 Est-ce que la société a évolué
00:40:30 Depuis cette époque-là
00:40:32 Ou pas, simplement
00:40:34 - Ah, excusez-moi, oui, alors les enfants sont toujours faits
00:40:36 Pour vous, c'est insupportable, la nature est fasciste
00:40:38 C'est terrible, c'est terrible
00:40:40 - C'est simplement que quand on écoute
00:40:42 Le maréchal Pétain, la famille
00:40:44 Française, c'est la cellule
00:40:46 De base de la France
00:40:48 - Je crois que Hitler aimait la confiture de fraises
00:40:50 Vous aimez la confiture de fraises ? Vous êtes un peu hitlérienne, non ?
00:40:52 Finalement, est-ce que vous aimez la confiture
00:40:54 De fraises comme Hitler ? C'est moyen, non ?
00:40:56 - Alors
00:40:58 Franchement, tu sais pas
00:41:00 Ici, on a beaucoup de journalistes et de bons journalistes
00:41:02 Un peu partout, et à France Inter
00:41:04 Je suis sûr, et je sais
00:41:06 Parce que j'en connais, qu'il y a d'excellents journalistes
00:41:08 Mais à ce niveau
00:41:10 Franchement, à ce niveau, c'est même pas le gaz de schiste
00:41:12 À ce niveau
00:41:14 De...
00:41:16 De marigot, vous savez, il y avait
00:41:18 On parlait souvent de la rédiction
00:41:20 Ad Hitlerum, c'est-à-dire que
00:41:22 Quand il y avait une discussion
00:41:24 Quelqu'un, à court d'argument, disait
00:41:26 "Ah, oui, oui, vous parlez un peu comme Hitler"
00:41:28 Là, c'est
00:41:30 La même chose, on parle de la famille
00:41:32 On parle de ça, et puis
00:41:34 Le seul argument que donne la
00:41:36 Journaliste
00:41:38 Enfin, vous parlez comme
00:41:40 Pétain, voilà, c'est-à-dire que
00:41:42 En 2024
00:41:44 En 2024
00:41:46 On parle
00:41:48 Dans la radio de service public, je le rappelle
00:41:50 Payé par le contribuable
00:41:52 Dans une discussion, on fait appel
00:41:54 Au maréchal Pétain, enfin, il faudrait
00:41:56 Il faudrait un peu varier les plaisirs
00:41:58 Demain, ce sera Paul Potte
00:42:00 Ou peut-être Néron
00:42:02 Ou peut-être, je ne sais pas, enfin
00:42:04 C'est ça les arguments, c'est comme ça
00:42:06 Qu'on discute, c'est comme ça
00:42:08 Qu'on enseigne
00:42:10 C'est comme ça qu'on transmet
00:42:12 C'est comme ça qu'on pédagogise
00:42:14 On peut poser des questions, on est d'accord
00:42:16 Ou pas d'accord, Marion Maréchal
00:42:18 Elle a peut-être dit des bêtises
00:42:20 Mais on l'attrape sur quoi ?
00:42:22 En faisant appel aux heures
00:42:24 Les plus sombres de notre histoire, c'est ça ?
00:42:26 Au temps difficile
00:42:28 Il y a 80 ans ou 85 ans
00:42:30 Mais c'est quoi ça ?
00:42:32 C'est quoi, très sincèrement
00:42:34 Moi je dois dire que je suis
00:42:36 Assez attristé, et même plus qu'attristé
00:42:38 Cette espèce de
00:42:40 N'importe quoiisme
00:42:42 Cette espèce de
00:42:44 Vraiment de se vautrer dans les choses
00:42:46 Les plus imbéciles, parce qu'on a
00:42:48 Pas d'argument, et on fait appel
00:42:50 A la démagogie, excusez-moi, à la pleurance
00:42:52 Alors vraiment, vraiment
00:42:54 France Inter mérite mieux
00:42:56 Que ça
00:42:58 Et nous surtout aussi
00:43:00 Sud Radio Bercoff
00:43:02 Dans tous ses états
00:43:04 Le face à face
00:43:06 13h00, l'heure pour nous de vous présenter ce face à face
00:43:08 Aujourd'hui André Bercoff, vous recevez
00:43:10 Marc Fromager qui vient nous voir pour ce livre
00:43:12 "Ukraine, Gaza et autres tracas"
00:43:14 Les chrétiens d'Orient, dans le nouveau grand jeu
00:43:16 C'est aux éditions Salvator, bonjour Marc Fromager
00:43:18 Bonjour, Marc Fromager
00:43:20 Effectivement, Ukraine, Gaza et autres tracas
00:43:22 Je vais vous expliquer ce mot "tracas"
00:43:24 Parce que, effectivement, comme ça, à premier abord
00:43:26 Pourquoi il parle de "tracas"
00:43:28 C'est quand même un peu plus, hélas, plus profond
00:43:30 Mais, je voulais vous dire que
00:43:32 Votre livre m'a intéressé, et je le recommande
00:43:34 Parce que
00:43:36 Aujourd'hui, on parle, quand on parle du Moyen-Orient
00:43:38 On parle évidemment, et à raison
00:43:40 De ce qui se passe à Gaza
00:43:42 De ce qui se passe en Israël
00:43:44 De ce qui se passe chez les Palestiniens
00:43:46 Des importations
00:43:48 Du conflit israélo-palestinien en France
00:43:50 En Europe ou ailleurs
00:43:52 Mais ça se passe entre
00:43:54 Juifs et musulmans, etc
00:43:56 L'Islam, le judaïsme, le sionisme, etc
00:43:58 Et, quand même
00:44:00 On passe par
00:44:02 "Perte des profits"
00:44:04 Où on met en parenthèse les chrétiens d'Orient
00:44:06 Vous-même, Marc Fromager, vous vous occupez
00:44:08 On a souvent reçu les patrons
00:44:10 Des SOS chrétiens d'Orient, et vous, vous vous occupez
00:44:12 De la communication, et vous avez
00:44:14 Avant, dirigé l'aide à l'église
00:44:16 En Tédresse, pendant 15 ans
00:44:18 Et, vous
00:44:20 Vous publiez ce livre, et au fond
00:44:22 C'est intéressant parce que vous faites des épîtres
00:44:24 Du Liban
00:44:26 De l'Iran, je crois
00:44:28 D'un certain nombre de pays
00:44:30 Et
00:44:32 Où sont les chrétiens, où étaient les chrétiens
00:44:34 Depuis très longtemps, je rappelle que quand même
00:44:36 Chrétien d'Orient et un certain Jésus
00:44:38 Il n'était pas en Transylvanie
00:44:40 Il était du côté
00:44:42 Voilà, de la Méditerranée
00:44:44 Et donc, 2000 ans
00:44:46 Et
00:44:48 Vous dites quoi dans ces épîtres ?
00:44:50 Est-ce que vous dites
00:44:52 Vous donnez la température
00:44:54 La température du mental
00:44:56 Où sont aujourd'hui les chrétiens d'Orient ?
00:44:58 Quel sort leur est réservé ?
00:45:00 Et quel est leur sentiment
00:45:02 Vis-à-vis de ça ? Je voudrais qu'on en parle
00:45:04 Marc Fromager
00:45:06 En fait, les chrétiens d'Orient, comme vous l'avez dit
00:45:08 C'est la racine, c'est là que l'église est née
00:45:10 Nous, on est en France, on est latins
00:45:12 On est rattachés à Rome
00:45:14 Mais jusqu'au milieu du deuxième millénaire
00:45:16 La plupart des chrétiens dans le monde étaient en Asie
00:45:18 Le christianisme s'est développé
00:45:20 Vers le nord, vers le Caucase
00:45:22 Vers ce qu'on appelle la Turquie aujourd'hui, même si il n'y avait pas de Turcs
00:45:24 Vers le sud, vers l'Egypte
00:45:26 L'Éthiopie et vers l'Est, surtout
00:45:28 Saint Thomas, contemporain de Jésus
00:45:30 A été jusqu'en Chine
00:45:32 Et finalement a été martyrisé en Inde
00:45:34 Donc tout ça, ce sont des pays encore
00:45:36 Aujourd'hui, vous l'avez dit tout à l'heure
00:45:38 L'Iran, l'Irak
00:45:40 L'Inde, où vous avez encore des chrétiens d'Orient
00:45:42 C'est-à-dire des chrétiens
00:45:44 Qui ont un rite oriental
00:45:46 Donc beaucoup sont catholiques
00:45:48 Comme nous, sauf qu'ils ont un rite qui est un peu différent
00:45:50 Il y a aussi des orthodoxes
00:45:52 Alors leur nombre a...
00:45:54 - Vous parlez aussi des orthodoxes, bien sûr
00:45:56 - Bien sûr, c'est tous les chrétiens d'Orient
00:45:58 Leur nombre a beaucoup diminué
00:46:00 Au Proche et au Moyen-Orient ces dernières années
00:46:02 Les exemples les plus flagrants
00:46:04 Sans doute c'est la Turquie
00:46:06 Avec le génocide arménien
00:46:08 Et ensuite la guerre, suite à l'effondrement de l'Empire Ottoman
00:46:10 En fait
00:46:12 Les chrétiens représentaient 25%
00:46:14 De la population en Turquie
00:46:16 Et 10 ans plus tard, moins de 1%
00:46:18 Donc c'est quand même quelque chose de très violent
00:46:20 Et plus proche de nous
00:46:22 Ce sont les guerres occidentales
00:46:24 Notamment américaines
00:46:26 En Syrie et en Irak
00:46:28 Depuis
00:46:30 Une trentaine d'années
00:46:32 Qui ont fait s'effondrer totalement le nombre de chrétiens
00:46:34 En Irak en 2003
00:46:36 A l'époque où en France on était encore un tout petit peu souverain
00:46:38 Et qu'on n'a pas suivi les américains
00:46:40 Pour
00:46:42 Faire plaisir à Colin Powell
00:46:44 Et son petit tube de Lennestley
00:46:46 Il y avait encore 1,5 million de chrétiens en Irak
00:46:48 Aujourd'hui il y en a 150 000
00:46:50 Et ça, ça s'est fait en quelques années
00:46:52 Donc 90% de la communauté qui a disparu
00:46:54 En Syrie c'est un peu pareil
00:46:56 On était 8% de chrétiens
00:46:58 Dans ce pays, maintenant on doit être
00:47:00 2 à 3%
00:47:02 Et tout ça encore une fois en quelques années
00:47:04 Et même au Liban d'ailleurs la population chrétienne
00:47:06 Qui était, je ne dirais pas majoritaire
00:47:08 Mais elle était très importante, elle a beaucoup diminué
00:47:10 Elle était majoritaire encore
00:47:12 Jusqu'au milieu du XXème siècle
00:47:14 Ensuite les chrétiens ne reposaient plus qu'un tiers
00:47:18 Et aujourd'hui encore moins
00:47:20 Le problème du Liban c'est que, ça va bientôt faire 50 ans
00:47:22 Ce pays a été totalement détruit
00:47:24 Et justement
00:47:26 Peut-être ça fera la passerelle avec la question palestinienne
00:47:28 Mais les palestiniens
00:47:30 Suite à la création de l'état d'Israël
00:47:32 Sont un peu partis
00:47:34 Dans toutes les directions, notamment beaucoup en Jordanie
00:47:36 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:47:38 C'est qu'ils ont fini par être
00:47:40 Pratiquement sur le point d'une guerre civile
00:47:42 De créer un état dans l'état
00:47:44 Et les jordaniens s'en sont débarrassés
00:47:46 Alors pas de tous, ils ont même massacré les palestiniens
00:47:48 Il faut le dire, en septembre noir
00:47:50 Septembre 70
00:47:52 Et où est-ce qu'ils sont partis ces palestiniens
00:47:54 Qui étaient pour la plupart musulmans ?
00:47:56 Ils auraient pu être accueillis par l'Arabie Saoudite qui est voisine
00:47:58 Un pays riche, musulman
00:48:00 Ils auraient pu même être accueillis par la Syrie ou l'Irak
00:48:02 Qui était à l'époque en paix et riche
00:48:04 Majoritairement musulman
00:48:06 Et bien non, ils sont allés dans le seul pays majoritairement chrétien de la région, le Liban
00:48:10 Et ce qui devait se produire en Jordanie s'est produit au Liban
00:48:12 C'est-à-dire que cinq ans plus tard, il y a eu la guerre civile
00:48:14 Dont le Liban ne s'est jamais remis
00:48:16 Au Koweït, il y avait beaucoup de palestiniens également
00:48:20 Suite à la première guerre du Golfe, ils les ont chassés également
00:48:22 En fait, le problème des palestiniens
00:48:24 Et moi, je n'ai pas de problème avec les palestiniens en tant que tel
00:48:26 Mais aujourd'hui, comment est-ce qu'on gère cette question palestinienne ?
00:48:30 Aucun pays n'en veut
00:48:32 Aucun pays arabe au jugement
00:48:34 Même l'Egypte
00:48:36 Ce qui est frontalière
00:48:38 Alors vous me direz, pourquoi est-ce que ce serait à eux d'assumer cette tâche ?
00:48:40 Après tout, ils sont chez eux
00:48:42 Et sans doute, il faut-il trouver une solution sur place
00:48:44 Mais en attendant, il faut quand même se rendre compte
00:48:48 Que la gestion de cette population
00:48:52 Semble un peu compliquée malgré tout
00:48:54 C'est le moins que l'on puisse dire
00:48:56 On va continuer d'en parler
00:48:58 Et surtout de parler des épîtres
00:49:00 Et de parler des écrits
00:49:02 Ou faites le porte-parole d'un certain nombre de chrétiens d'Orient
00:49:06 Après cette petite pause, à tout de suite
00:49:08 Soudradio Bercov dans tous ses états, midi 14h
00:49:13 André Bercov
00:49:14 Terre-de-France.fr
00:49:16 Le premier site d'articles français et patriotes présente
00:49:20 Ici Sud Radio
00:49:24 Les Français parlent au français
00:49:28 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:34 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:49:38 Marc Fomagé, Ukraine Gaza et autres tracas aux éditions Salvator
00:49:44 Et vous dites les douze lettres des chrétiens d'Orient
00:49:48 Donc vous avez écrit des épîtres, effectivement
00:49:50 Du patriarcat de Jérusalem, du patriarcat d'Antioche
00:49:54 Du patriarcat d'Alexandrie et du patriarcat de Constantinople
00:49:59 Et ça va, je cite
00:50:02 Vous parlez du Liban, de la Syrie, de l'Irak, de l'Iran
00:50:06 De l'Inde, vous savez jusqu'à l'Inde, effectivement
00:50:08 L'Egypte, bien sûr, l'Ethiopie, la Turquie, l'Arménie
00:50:11 L'Ukraine et ça finit sur la Russie, effectivement
00:50:14 Avant la conclusion
00:50:17 Mais avant de parler du Heartland et du Rimland
00:50:19 Je voudrais savoir si vous avez des nominateurs communs
00:50:23 De ces lettres des chrétiens d'Orient
00:50:25 De ce que vous ont dit les chrétiens d'Orient
00:50:27 Puisque c'est ça, vous présentez ça comme ce que vous avez entendu
00:50:30 Au cours de vos années de pérégrination à travers tout le Moyen-Orient
00:50:33 Et jusqu'en Russie, jusqu'en Inde
00:50:36 Quelles sont les tendances et les ressentis que vous ressentez le plus ?
00:50:42 Que vous avez capté ?
00:50:44 En fait, c'est un peu toute la structure de ce livre
00:50:48 J'ai voulu inverser la perspective en général
00:50:51 Ici en France, en Occident
00:50:53 En tout cas pour ceux qui s'intéressent à la question du Proche-Orient
00:50:57 Et notamment la question des chrétiens sur ces terres
00:50:59 Souvent on est là en train de compatir à leurs souffrances, qui sont réelles
00:51:04 D'ailleurs pas que celles des chrétiens, mais de toute la population dans la région
00:51:08 Et là j'inverse la perspective où ce sont les chrétiens d'Orient qui s'adressent à nous
00:51:13 Chrétiens, ou citoyens français et européens
00:51:17 En nous disant "Eh les gars, mais vous n'allez pas bien, réveillez-vous"
00:51:22 Nous, on est, les chrétiens d'Orient, dans des situations compliquées
00:51:26 Dans des zones de guerre
00:51:27 Mais au moins, on a encore la foi, on sait en qui on croit
00:51:30 On sait pourquoi tout cela se passe
00:51:32 Et en revanche, on ne comprend pas du tout pourquoi en Occident
00:51:36 Vous vous évertuez à vous suicider, à vous détruire
00:51:41 C'est ce qu'ils prisent
00:51:42 Exactement
00:51:43 Ils ne comprennent pas, alors qu'est-ce qu'ils pensent de l'Occident en tout cas ?
00:51:46 Aujourd'hui, ils sont quand même consternés par cet effondrement à tous les niveaux
00:51:51 On ne croit plus en rien
00:51:53 Et on a même trouvé le moyen de se s'aborder économiquement
00:51:57 Et culturellement, et sur le plan civilisationnel
00:52:03 Et donc, ils sont très inquiets pour nous
00:52:05 Quand je dis "s'aborder économique", pensons par exemple aux sanctions contre la Russie
00:52:11 Les sanctions contre la Russie, notre ministre de l'économie
00:52:14 Imaginait et souhaitait que cela mettrait la Russie à genoux
00:52:18 Alors pourquoi pas ?
00:52:19 Sauf que le problème, c'est que c'est vraiment l'effet inverse
00:52:22 C'est l'Europe qui aujourd'hui paye le prix de ces sanctions
00:52:25 Avec une explosion du prix de l'énergie
00:52:29 Excusez-moi Marc Fourvajier, moi ce qui m'intéresse, et hélas
00:52:34 Votre analyse est très juste, et ici on la connaît
00:52:39 En tout cas, un certain nombre de gens vraiment la répercutent
00:52:42 Mais en quoi les chrétiens d'Orient se sentent inquiets de cela ?
00:52:46 En quoi ils réagissent comme ça ?
00:52:48 Ils pourraient dire "Oui, vous suitez, c'est votre problème, c'est pas de notre"
00:52:54 Oui, sauf qu'en fait, on les soutenait tout de même un peu
00:52:58 Ils se retrouvaient notamment en Irak, en Syrie, au Liban, dans des pays comme ça, en Égypte
00:53:04 Avec des contraintes du fait qu'ils sont devenus des minorités
00:53:09 Voire des petites minorités
00:53:10 Et donc, s'ils perdent cette catholicité, ou même pour les orthodoxes en tout cas
00:53:15 Ce sentiment d'appartenir à une communauté plus vaste que simplement leur communauté nationale
00:53:20 Ils sentent bien qu'ils n'ont plus aucun espoir
00:53:24 En fait, on était quand même un peu une bouée d'oxygène
00:53:28 Enfin, une bouée de secours, ou une bouffée d'oxygène pour eux
00:53:34 Et puis, au-delà même de leurs propres intérêts, je pense que simplement
00:53:38 On est censé être frères, et du coup ça les attriste
00:53:42 Est-ce qu'ils ont peur aujourd'hui ? Est-ce qu'ils ont peur de leur avenir ?
00:53:45 Et pour leur avenir, et pour leurs enfants, etc. ? Ceux qui sont là-bas ?
00:53:48 Alors, la zone que je couvre, les Crétins d'Orient, elle est assez vaste
00:53:51 C'est Russie, Ukraine, tout le sud-est européen, tout le Proche et Moyen-Orient, jusqu'à l'Inde
00:53:55 Donc évidemment, ce sont des situations différentes
00:53:57 Si on reste sur le Proche et Moyen-Orient, paradoxalement, avant le 7 octobre
00:54:02 Donc l'attaque du Hamas, c'était une zone qui était plutôt en train de s'apaiser
00:54:06 Les tensions avaient baissé, et la guerre en Irak était quand même sur un mode mineur
00:54:13 Voire plus ou moins terminé, il reste des poches de l'État islamique ici ou là
00:54:19 Mais avec des problèmes sécuritaires encore dans le Nord-Ouest
00:54:23 Mais globalement, par rapport à ce qu'ils ont connu, ça allait quand même un peu mieux
00:54:27 En Syrie, toute la partie utile du pays, elle est en paix aujourd'hui
00:54:30 Il n'y a plus de bombardements tous les jours sur Alep, Homs ou Damas
00:54:33 Il y a encore des Américains dans le Nord-Est du pays, parce qu'il y a du pétrole
00:54:37 Mais je pense que c'est uniquement une coïncidence
00:54:39 Vous avez encore les Turcs au Nord-Ouest, à Idlib, où sont réunis la plupart des ex-djihadistes du pays
00:54:46 Qui sont là-bas, oui
00:54:47 Et avec les Kurdes, ça c'est...
00:54:49 Avec les Kurdes, ils sont plus ou moins gérés par les Américains
00:54:52 En Syrie, ça va. Mais donc la partie utile de la Syrie va mieux
00:54:56 Et on était sur les accords d'Abraham, l'Arabie Saoudite et Israël allaient faire la paix officiellement avec des partenariats économiques
00:55:06 En fait, tout allait mieux si on compare à la décennie des années 2010 avec l'État islamique
00:55:12 Ou si on remonte un peu plus loin, l'Irak, la guerre contre l'Iran, etc.
00:55:17 Et puis l'occupation américaine pendant 12 ans
00:55:20 En fait, la région allait un peu mieux
00:55:23 Et donc, aujourd'hui, les chrétiens d'Iran ne sont pas la cible de ce qui se produit aujourd'hui
00:55:29 Ou alors de manière marginale, si, il faut détailler davantage
00:55:33 Au Nord de l'Irak, vous avez les milices chiites soutenues par les iraniens
00:55:38 Qui sont petit à petit en train de remplacer démographiquement les chrétiens
00:55:41 Donc c'est pas totalement terminé
00:55:43 Mais ils sont devenus tellement peu nombreux, je parlais de 150 000, sur une population de 45 millions en Irak
00:55:48 Qu'en fait, ils ne dérangent plus grand monde, vous voyez
00:55:51 - Bien sûr, bien sûr. Mais alors justement, est-ce qu'ils n'ont pas peur ?
00:55:55 Quand je dis peur, alors, je vous dis le 7 octobre, donc en fait, a rebattu les cartes
00:56:00 La violence est revenue et on le voit et où, combien
00:56:03 Et est-ce que justement, ils pensent que ça peut...
00:56:06 Enfin, "ils", je veux dire les gens que vous avez vus et dont vous avez...
00:56:10 Vous n'êtes pas allés depuis le 7 octobre, mais est-ce qu'ils ont peur ?
00:56:13 En fait, est-ce qu'il y a une question existentielle qui est posée ?
00:56:17 Parce qu'effectivement, ils voient les chiffres, vous dites vous-même, 4,20% partis, 50%...
00:56:22 Est-ce qu'au fond, est-ce qu'ils se disent "oui, ben écoutez, vous avez vu l'exode des libanais, des syriens
00:56:28 Vers l'Amérique du Sud, l'Amérique du Nord, l'Australie, etc."
00:56:31 Ils disent "oui, ben on est peut-être devant la dernière génération et puis c'est fini"
00:56:35 Ou ils disent au contraire, ou certains, "non, il y a de l'espoir, on va..."
00:56:39 - C'est ça qui... Ils ont un peu l'impression d'être les derniers des Mohicans, tout de même
00:56:43 En Syrie, en Irak, etc.
00:56:45 Alors, la Syrie risque d'être plus impactée parce qu'elle est frontalière avec Israël
00:56:50 Et puis au sud du Liban, il y a le Hezbollah
00:56:53 Et donc tout ça crée une espèce de front nord pour Israël
00:56:57 Mais avec des répercussions sur la Syrie, évidemment
00:57:00 Quant à l'Irak, ils sont un peu en dehors pour le moment de ce regain de tension
00:57:05 Mais encore une fois, ça c'est le prochain lien
00:57:07 Enfin, l'Égypte est dans le prochain lien, l'Égypte s'en est sur d'autres chiffres
00:57:11 C'est 20% de la population égyptienne, les chrétiens
00:57:13 Donc eux, ils ne sont pas prêts de disparaître, vous voyez ?
00:57:15 - Les Coptes sont très importants
00:57:18 - Les Coptes, et puis ils tiennent la route
00:57:20 Enfin, je ne dis pas que les autres ne tiennent pas la route
00:57:22 Mais en tout cas, démographiquement, ils ont encore ce poids qui leur permet de résister
00:57:26 Ce qui est de moins en moins le cas dans les autres pays
00:57:29 Pour les chrétiens d'Orient, après, évidemment, il y a la Russie, l'Ukraine
00:57:33 Où là, la population est majoritairement chrétienne encore
00:57:37 Majoritairement pratiquante, ça c'est une autre question
00:57:39 Mais là, il n'y a pas de risque de disparition, sauf pour l'Ukraine, de disparition de la nation ukrainienne
00:57:45 Voire de disparition de la population ukrainienne
00:57:48 Entre ceux qui meurent, on pense qu'on est à peu près à un demi-million de morts en Ukraine
00:57:52 Un demi-million de blessés, et puis ceux qui ont quitté le pays
00:57:55 Pour éviter la conscription, et qui ne reviendront pas, a priori
00:58:01 - Alors, on va en parler de cela, effectivement, ce n'est pas les chrétiens d'Orient
00:58:05 Au sens "proche-Orient" du terme
00:58:07 Mais c'est intéressant aussi de voir, effectivement, les aventures de la foi et les détours de la foi
00:58:13 A tout de suite !
00:58:15 - Sud Radio Bercov, dans tous ces États, appelez maintenant pour réagir 0826 300 300
00:58:22 Terre de France, point FR, le premier site d'articles français et patriotes, présente
00:58:28 - Ici Sud Radio, les Français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites
00:58:41 - Sud Radio Bercov, dans tous ces États
00:58:44 - Alors, ce grand jeu dont vous parlez, Marc Fromager, dans votre livre, qui vient de paraître aux éditions Salvatore
00:58:50 Ce grand jeu, et Dieu sait que c'est un grand jeu, puisque c'est aux dimensions planétaires
00:58:55 Alors, vous avez pris, effectivement, le biais des chrétiens d'Orient, mais
00:58:59 Évidemment, le jeu géopolitique dépasse de très loin cela
00:59:04 Et dans les voyages que vous avez faits depuis 15 ans, puisque vous vous êtes occupé de l'église en Tétresse
00:59:09 Et puis, actuellement, de SOS chrétien d'Orient
00:59:12 Qu'est-ce qu'on sent ? Enfin, votre...
00:59:15 J'ai l'impression qu'il y a un tableau à faire, les grandes lignes, c'est...
00:59:19 Qu'est-ce qu'on sent, qu'est-ce qu'on voit arriver, advenir ?
00:59:22 - Alors, en fait, le grand jeu, c'est une notion historique, c'était l'affrontement entre les Russes et les Britanniques en Asie centrale
00:59:28 Là, maintenant, c'est le nouveau grand jeu, donc ce ne sont pas des termes ou des concepts que j'ai inventés, ils existent
00:59:34 Le nouveau grand jeu, il y a toujours les Russes, les Américains ont remplacé les Britanniques, et il y a maintenant les Chinois
00:59:39 Et, en fait, qu'est-ce que ça traduit ? Ça traduit, en fait, un basculement du monde
00:59:44 Depuis l'imposant de l'URSS en 1991, on était dans un monde unipolaire, totalement dominé par les Etats-Unis
00:59:50 C'est toujours le cas aujourd'hui, sauf qu'apparaît maintenant une espèce de multipolarisation
00:59:57 Avec des acteurs assez importants, notamment la Chine, l'Inde, la Russie
01:00:02 - Très important, oui
01:00:04 - Ils se sont regroupés, déjà depuis quelques années, dans ce qu'on appelle les BRICS, donc Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud
01:00:10 Et auxquels se sont ajoutés depuis le 1er janvier, c'est récent, tout ça se produit maintenant
01:00:15 L'Arabie Saoudite, l'Iran, les Émirats Arabes Unis, et je ne sais plus quel autre pays, l'Argentine peut-être
01:00:22 Déjà, le simple fait que l'Argentine... - L'Argentine, non, pour le moment, Javier Milet est très proche des Américains
01:00:27 - Alors, lui, il était candidat, puis il a arrêté, voilà
01:00:31 L'Arabie Saoudite, qui était le précaré des États-Unis, qu'ils veuillent, enfin, non seulement qu'ils veulent, veuillent, mais ils l'ont fait rejoindre les BRICS, c'est quand même très étonnant
01:00:40 Et il y a l'Iran aussi, or, l'Arabie Saoudite et l'Iran ne s'entendaient pas spécialement jusqu'à maintenant
01:00:45 - Et ce sont les Chinois qui ont fait une médiation entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, ce qui est quand même intéressant
01:00:50 - Oui, mais c'est quand même leurs intérêts, aux deux pays aussi, alors qu'ils ne se sont jamais affrontés directement
01:00:55 Mais ils se sont affrontés au Yémen, ils se sont affrontés en Syrie, enfin, toutes les guerres au Proche-Orient, c'est aussi récent, je veux dire, autour de l'État islamique notamment
01:01:04 C'est un affrontement par procuration, c'est souvent par procuration, ces guerres au Proche-Orient, entre l'Arabie Saoudite et l'Iran
01:01:11 Que tous ces gens-là, aujourd'hui, misent sur ce monde parallèle qui quitte l'unipolarité du monde américaine, c'est quand même très étonnant
01:01:23 Et ça va assez loin, c'est pas juste genre on fait partie d'un nouveau club
01:01:26 Par exemple, l'Arabie Saoudite, qui, comme d'ailleurs le monde entier, qui vendait l'énergie, le pétrole et le gaz uniquement en dollars américains, c'était absolument indispensable
01:01:36 - Mais à quoi on aurait fait autre chose ?
01:01:38 - Ah ben y'en a qui ont voulu, Saddam Hussein, il a été exécuté
01:01:41 - Kadhafi aussi
01:01:42 - Kadhafi, c'est une des raisons pour lesquelles on a évidemment cherché à s'en débrasser
01:01:46 Bref, que l'Arabie Saoudite, aujourd'hui, vende du pétrole en yuans chinois ou en d'autres monnaies, c'est quand même une accélération de la dédollarisation de la planète
01:01:57 Et donc un affaiblissement possible, potentiel, de la puissance américaine
01:02:02 Les américains ont encore de la marge, y'a pas de soucis, on va pas être inquiet pour eux
01:02:06 Mais donc on a une recomposition du monde, et qui attire bien au-delà de ces 10 ou 11 membres du BRICS
01:02:14 Toute l'Amérique du Sud, toute l'Afrique, tout le reste de l'Asie, en fait, a de plus en plus de mal à supporter ce monde unipolaire dans lequel on était
01:02:22 Et se trouvent très intéressés et désireux de rentrer dans ce nouveau club
01:02:31 - Mais alors qu'est-ce que ça donne, justement, quand vous êtes dans vos voyages, dans vos séjours, dans tel ou tel, que ce soit dans le Proche-Orient, le Moyen-Orient ou ailleurs, ou en Russie
01:02:45 Est-ce que, dans vos conversations avec les gens quels qu'ils soient, est-ce que c'est senti ça, je veux dire au niveau du citoyen lambda ou au niveau des responsables que vous voyez
01:02:57 Ça se sent et ça se traduit comment pour eux ?
01:03:00 - Alors ça se sent, oui, moi j'ai toujours été surpris, après mes études, j'ai fait des études de commerce, à l'époque on avait le service militaire, moi j'étais parti en coopération en Afrique
01:03:09 Je faisais de l'essence à une pompe à essence à Brazzaville, et en fait à l'époque il y avait tout le sujet de Helf-Congo, etc.
01:03:17 Et le pompiste, alors vous me direz, il travaillait dans le pétrole quelque part, le pompiste savait assez précisément ce qu'il se passait, les enjeux géopolitiques, économiques
01:03:27 En fait la plupart des gens dans ces pays là sont assez au courant de ce qui se passe, bizarrement, de manière surprenante
01:03:35 Et ce qu'ils voient, donc pour répondre à votre question, dans ce basculement du monde, c'est qu'en fait ça les intéresse, on est en train de changer un peu de paradigme
01:03:44 Ça va, ils l'espèrent en tout cas, leur donner peut-être plus de liberté, ils seront moins contraints à suivre absolument un cadre, un chef, un meneur, un leader qui sont uniques, qui étaient les Etats-Unis jusqu'à maintenant
01:04:02 En revanche, ce qu'ils disent toujours, c'est leur incompréhension totale de pourquoi l'Europe fait ce qu'elle fait, pourquoi l'Europe se victimise, pourquoi elle accepte ce suicide dont on parlait
01:04:13 C'est un peu ce que les chrétiens d'Orient vous ditent de l'Occident et de l'Europe, et ils vous le disent là plus généralement sur la géopolitique
01:04:20 Bien entendu, et eux comprennent très bien par exemple que l'Europe aujourd'hui est le dindon de la farce dans l'opération ukrainienne
01:04:27 En Ukraine, alors si on reprend la chronologie, ce sont les Russes qui attaquent l'Ukraine en février 2022, mais ça ne suffit pas à dire que toute la responsabilité est russe
01:04:39 C'est comme si on disait qu'en 1939, ce sont les Français et les Britanniques qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne
01:04:44 Est-ce que nous sommes responsables de la deuxième guerre mondiale en tant que telle, et de l'Albagne nazie ?
01:04:49 Peut-être pas forcément, et donc eux comprennent très bien, les gens avec qui je discute dans tous ces pays-là, que en réalité c'est une guerre par procuration des Etats-Unis contre la Russie
01:05:02 En se servant de l'Ukraine, dont ils n'ont strictement rien à cirer. Biden allait jusqu'à dire qu'on allait se battre jusqu'au dernier ukrainien vivant
01:05:11 Est-ce que les gens réfléchissent quand ils entendent ce genre de phrase ? On, c'est-à-dire nous les occidentaux, on va se battre mais sauf qu'on ne va pas mourir, puisqu'on n'est pas sur le champ de bataille
01:05:19 Sauf qu'aujourd'hui, il y a un certain président qui dit "Attendez, on va peut-être envoyer des troupes"
01:05:25 Ça c'est le risque effectivement. Alors est-ce que c'est que de la communication ? Est-ce que c'est vraiment aujourd'hui le scénario où on va en fait...
01:05:37 Parce que l'Ukraine est en train de perdre cette guerre, et si elle n'était pas soutenue massivement par l'OTAN, on aurait déjà plié bagage depuis longtemps
01:05:45 Mais il peut y avoir une fuite en avant, c'est-à-dire on va aller plus loin, on va envoyer encore plus d'armes, des armes de plus en plus dangereuses
01:05:51 Et dans ce cas-là, ce conflit durera éternellement, enfin éternellement, très longtemps. C'est le principe des guerres modernes, il faut que ça dure longtemps
01:05:58 Parce que derrière, il y a des intérêts, et ces intérêts ne fonctionnent que si la guerre continue
01:06:05 Et à votre avis, encore une fois, de ce que vous avez vu et entendu, et réfléchi, analysé, de voyage, est-ce que...
01:06:16 Parce qu'on entend beaucoup de bruit de bottes, vous savez, on joue à "retenez-moi sinon je fais un malheur", on joue à "prat'fer", etc
01:06:25 Il y a quand même quelque chose, puisqu'on le voit, il y a quand même quelque chose qui est une dimension, alors on ne peut pas jouer les cassants de tout ça
01:06:32 Mais il y a une dimension nucléaire quand même qui n'est pas mince, c'est que pour la première fois, effectivement, on se dit
01:06:38 On entend "armes nuées, nucléaires tactiques", ou "nucléaires appauvries", "nucléaires enrichis", mais on l'entend beaucoup en ce moment
01:06:47 Alors oui, c'est effectivement inquiétant, maintenant il peut s'agir d'une montée aux extrêmes, comme on l'a déjà vu récemment à plusieurs reprises
01:06:55 On peut revenir par exemple sur la crise des missiles à Cuba, ils ont été assez loin quand même, les Russes et les Américains
01:07:03 Et au dernier moment, vous avez l'intelligence politique de Kennedy et de Khrouchev, peut-être au départ
01:07:11 - Oui, et de pragmatisme de Khrouchev aussi, il y a qui dit - Voilà, on va peut-être s'arrêter là, parce que sinon l'étape suivante c'est quand même la fin
01:07:19 On peut imaginer qu'aujourd'hui on est dans cette espèce de montée aux extrêmes, on se teste, on se titille
01:07:26 Et au dernier moment, on se dit "on va peut-être trouver une autre solution"
01:07:32 Donc en soi c'est inquiétant évidemment, d'autant plus qu'autrefois il y avait juste la bombe nucléaire et tout était terminé
01:07:37 Maintenant comme vous le dites, on a des missiles nucléaires tactiques, mais qui ne vont pas tout détruire la planète, pas tout de suite
01:07:44 Et donc on sent bien la tentation des uns et des autres de vouloir tester ces nouvelles armes
01:07:52 Enfin, nouvelles, ça fait un moment qu'on les a, mais on ne les a pas testées in situ jusqu'à maintenant
01:07:57 C'est à dire depuis Hiroshima on ne les a pas testées, donc c'était Nagasaki, c'était il y a 80 ans, donc effectivement on peut se poser des problèmes
01:08:05 Marc Probagé, pour revenir quand même au chrétien d'Orient et à ses communautés que je connais un peu effectivement
01:08:19 En fait, l'idée de SOS Chrétien d'Orient c'est de fournir une aide aux communautés, de quelle sorte ?
01:08:31 Très précisément, je voudrais qu'on reparle de ça pour nos auditeurs
01:08:36 Il y a deux types d'aide, d'abord une aide financière, donc on soutient des projets
01:08:40 L'argent que nous collectons en France permet de soutenir tout un tas de projets qui sont dans le domaine éducatif, dans le domaine culturel, dans le domaine alimentaire, dans le domaine de l'urgence pure
01:08:50 Par exemple, le tremblement de terre en Syrie l'année dernière, on a été extrêmement réactifs, on a pu envoyer des fonds
01:08:56 Et en général nos partenaires sont souvent des partisans
01:08:59 Et qui sont vos partenaires ?
01:09:00 Souvent c'est l'église locale, ça peut être des évêques catholiques ou orthodoxes qui sont organisés
01:09:05 Parce qu'ils ont des diocèses, ils ont la responsabilité d'un territoire et donc ensuite il y a les paroisses, les communautés religieuses qui vont pouvoir diffuser, distribuer cette aide de manière extrêmement efficace, rapide et sans commission, sans intermédiaire
01:09:20 Et ça c'est très important
01:09:22 L'autre type d'aide, c'est une aide qui a peut-être moins d'impact dans l'absolu, c'est l'envoi de volontaires
01:09:28 En disant SOS Chrétien d'Orient a envoyé 3000 volontaires, donc la plupart des jeunes français sur le terrain
01:09:34 Et là actuellement vous avez combien de volontaires ?
01:09:38 Là il doit y avoir à peu près 80 volontaires sur le terrain en ce moment, dans 7 pays différents
01:09:42 Donc le Liban, la Syrie, l'Irak, la Jordanie, l'Egypte, l'Arménie et l'Ethiopie
01:09:47 Et vous avez eu 3000 volontaires qui ont participé ?
01:09:50 En tout depuis 10 ans, oui
01:09:51 Et donc ça peut être donner des cours de français à des jeunes, jouer avec des enfants, après il y a la barrière de la langue
01:09:58 La plupart des volontaires ne sont pas forcément arabophones au départ
01:10:01 Enfin pour les pays arabophones, parce qu'en Ethiopie ils parlent moins arabe
01:10:06 Et ça peut être repeindre des maisons, ça peut être distribuer des colis alimentaires
01:10:11 Donc encore une fois, ce n'est pas ça qui va sauver le prochain lien
01:10:14 Mais cette présence de jeunes occidentaux, touche le cœur des gens
01:10:18 Sur place, qu'ils se disent "qu'est-ce qu'ils viennent faire là ? Pourquoi est-ce qu'ils prennent ce temps ?
01:10:24 Il n'y a pas de risque sécuritaire très important mais c'est quand même...
01:10:28 D'être là, d'avoir une présence...
01:10:31 Et ça, je pense que ça ne se mesure pas, en tout cas moins que des bilans financiers d'envoi de fonds
01:10:39 Mais l'impact est très important, impact très important pour les chrétiens d'Orient là-bas
01:10:43 Mais aussi je pense, et c'est vraiment en tout cas notre désir, impact pour la formation de jeunes français
01:10:50 Qui reviennent en ayant une meilleure compréhension de ce qu'est l'Orient
01:10:53 Et qui ont donné du temps, et donc c'est un peu aussi la formation d'une petite, mais d'une part de la jeunesse française
01:11:01 Et puis qui aura connu cette région, qui l'aura...
01:11:04 Qui iront travailler là en plus
01:11:07 Et dans la plupart des cas, l'envie pour presque tous d'y repartir
01:11:14 D'y repartir soit pour une mission à nouveau de volontariat
01:11:16 Soit pour redécouvrir ces pays, ou les autres pays où ils n'ont pas été
01:11:21 Donc un vrai appétence pour tout ce qui se passe dans la région
01:11:26 - Et alors Marc Faubagy, qui vous finance ? Qui finance la Soies Chrétienne d'Orient ?
01:11:30 - Des donateurs
01:11:32 - C'est une loi, Association de loi 1901 ?
01:11:34 - Une loi, Association de loi 1901
01:11:38 Donc avec des petits donateurs, des moyens donateurs, des grands donateurs
01:11:41 Comme toutes les associations, et qui sont fidèles
01:11:45 Certains depuis 10 ans
01:11:47 Et qui sont interpellés par ce que nous faisons
01:11:52 Alors c'est vrai que l'actualité nous aide
01:11:56 Vous voyez, lorsque vous avez une grande crise, ou un tremblement de terre, etc
01:12:00 D'un seul coup, la région revient au cœur de l'actualité
01:12:04 Et pour beaucoup de personnes, qui sont sollicitées par mille et une choses
01:12:07 Et par leurs propres difficultés
01:12:09 L'actualité est importante à un moment donné
01:12:13 Pour remettre le sujet au cœur, sur la table
01:12:17 - Et une guerre, enfin tout, un tremblement de terre
01:12:21 Toutes choses qui montrent un peu la misère, ou en tout cas la fragilité de la situation
01:12:28 - Malheureusement la région n'en est pas exempte
01:12:31 Et même si, ce que je disais tout à l'heure
01:12:34 Il y avait plutôt une baisse de la tension au Proche et au Moyen-Orient
01:12:38 Ces derniers mois
01:12:41 Effectivement le 7 octobre a un peu tout remis en cause
01:12:44 En tout cas sur la Terre Sainte et sur la partie frontalière, Liban, Egypte
01:12:49 Pour le reste, ça n'a pas encore eu d'impact très important
01:12:53 - On va continuer à parler avec Marfoum Agé, après cette petite pause
01:12:56 - Oui et puis avec vous, évidemment, 0 826 300 300
01:12:59 0 826 300 300
01:13:01 Pour réagir et poser toutes vos questions
01:13:03 Ou pour intervenir dans l'émission, à tout de suite sur Sud Radio
01:13:05 - Sud Radio - Parlons vrai
01:13:08 - Parlons vrai
01:13:11 - 13h48 sur Sud Radio, toujours avec Marc Fromager
01:13:36 On parle des chrétiens d'Orient
01:13:38 Et nous avons Jean-Paul qui nous appelle depuis Toulouse
01:13:40 Bonjour Jean-Paul
01:13:41 - Bonjour Jean-Paul
01:13:42 - Oui, bonjour André, bonjour Marc Fromager
01:13:45 André Vercoff, une merci pour votre émission
01:13:48 Ça a permis d'ouvrir les yeux à pas mal de monde
01:13:51 C'est courageux, c'est très très bien, j'adore
01:13:55 Question sur les chrétiens d'Orient
01:13:58 Le chef des chrétiens s'appelle le Pape
01:14:01 C'est le Pape François
01:14:03 Il a fait un voyage en Syrie
01:14:06 Et plutôt que de, comme symbole pour soutenir les chrétiens d'Orient
01:14:10 Il a ramené un couple de musulmans pratiquants
01:14:14 La femme était voilée, c'était une biologiste
01:14:17 Et c'est ce qu'il a ramené de là-bas
01:14:19 Comme symbole de son soutien aux chrétiens d'Orient
01:14:22 Donc ça pose quand même un certain nombre de questions
01:14:25 Et le deuxième point que je voulais aborder
01:14:27 C'est le massacre d'autres chrétiens, donc les Arméniens
01:14:31 Qui sont opérés à l'heure actuelle par les Azéries
01:14:34 C'est plus les Turcs que seulement les Azéries s'y sont mis
01:14:38 Or l'Azerbaïdjan est soutenu officiellement par Vanderleyen
01:14:43 Donc par l'Europe
01:14:45 C'est-à-dire qu'indirectement, nous, l'Européen, soutenons
01:14:49 Le massacre des Arméniens
01:14:52 Là-bas au Proche-Orient
01:14:56 Donc qu'en pense votre invité ?
01:14:59 Merci pour vos questions
01:15:02 La première sur le pape
01:15:04 Le pape c'est effectivement le patron des catholiques
01:15:06 En Orient vous n'avez pas que des catholiques
01:15:08 D'ailleurs dans certains pays vous avez beaucoup plus d'orthodoxes que de catholiques
01:15:11 C'est le cas de la Syrie par exemple
01:15:13 Ou de l'Egypte où les catholiques sont vraiment tout à fait minoritaires
01:15:16 Donc le pape n'est pas le patron de tous les chrétiens d'Orient
01:15:19 En premier point, lorsque vous dites qu'effectivement
01:15:23 Il a fait des déplacements dans la région
01:15:25 Et puis il y avait aussi le déplacement à Lampedusa
01:15:27 En pleine crise de l'été islamique
01:15:29 Où de fait il est revenu avec quelques musulmans dans son avion
01:15:33 Et pas de chrétiens
01:15:35 Donc ça peut effectivement paraître au premier abord un peu choquant
01:15:38 Ce qu'il faut voir c'est que le simple fait qu'il se déplace
01:15:41 Le simple fait qu'il en parle régulièrement
01:15:43 Maintient le sujet tout de même au cœur de l'actualité
01:15:47 Et en termes diplomatiques, parce que le Vatican est également une diplomatie en fait
01:15:52 Malgré tout
01:15:54 Une nation
01:15:56 Sur le long terme en fait
01:15:58 Ce qu'il faut voir c'est le bien des communautés chrétiennes dans ces pays
01:16:01 Ce genre de geste un peu symbolique
01:16:04 N'est pas au détriment des chrétiens
01:16:06 Mais vient essayer d'apaiser la tension éventuelle
01:16:10 Qui pourrait y avoir contre les chrétiens d'Orient
01:16:12 Et donc en soi, ce n'est pas choquant
01:16:16 D'autant plus que, encore une fois
01:16:18 Le pape, que ce soit le pape François ou avant lui
01:16:22 Les papes précédents ont toujours eu à cœur
01:16:24 Ont d'abord une très fine connaissance de ce qui se passe sur le terrain
01:16:28 En fait, l'Église elle est dans tous les pays du monde
01:16:31 Elle est y compris au fin fond de la campagne ou de la brousse
01:16:35 Alors ce n'est pas une officine de renseignement
01:16:38 Mais de fait, elle sait très bien ce qui se passe
01:16:40 Et elle a le temps long, elle a 2000 ans derrière elle d'expérience
01:16:44 Lorsqu'elle pose ce genre de geste symbolique
01:16:48 Ils sont en général étudiés
01:16:50 Et l'idée, et encore une fois, même si ça peut paraître paradoxal
01:16:54 De veiller à la protection des communautés chrétiennes dans ces pays-là
01:16:58 Le deuxième point, Van der Leyen
01:17:01 Et donc la politique de l'Union Européenne sur le conflit azéri-arménien
01:17:06 Donc là on est quand même sur un autre sujet
01:17:08 Oui, on peut trouver que c'est désolant
01:17:14 Maintenant, l'Azerbaïdjan c'est du gaz dont on a besoin
01:17:18 D'autant plus qu'on s'est volontairement privé, enfin officiellement en tout cas, du gaz russe
01:17:23 Donc on essaie d'avoir des bonnes relations avec tout le monde
01:17:26 Sans doute que l'Union Européenne pourrait élever un peu plus la voix
01:17:30 Contre ce qui s'est passé en Arménie l'année dernière
01:17:34 Donc l'évacuation du Haut-Karabakh qui est la racine historique de l'Arménie
01:17:38 Où vous avez eu des massacres, pas forcément beaucoup
01:17:42 Mais en tout cas un exode forcé de la population de 120 000 Arméniens
01:17:46 Et pas beaucoup de soutien pour l'Arménie
01:17:50 Même si la France, sans doute parce qu'on a une communauté arménienne assez importante chez nous
01:17:55 Essaye de temps en temps de tout de même faire quelque chose pour l'Arménie
01:18:01 Et en parler, ce qui a d'ailleurs le don d'agacer l'Azerbaïdjan
01:18:04 Que l'on retrouve ensuite en Nouvelle-Calédonie ou sur d'autres théâtres
01:18:10 En fait, chacun évidemment essaye de se défendre de son peu
01:18:13 - Ça s'apporte. Mais il y a une chose quand même, Marc Fromager
01:18:17 Vous avez vous-même évoqué, alors évidemment on ne va pas parler de l'imposition de l'Église
01:18:24 Enfin on ne va pas parler, quand on évoque effectivement, et vous l'avez évoqué au début
01:18:29 Les chiffres quand même tout à fait plus que troublants
01:18:32 Enfin de la baisse de la population chrétienne un peu partout, en Orient en tout cas
01:18:36 Est-ce que l'Église, c'est une question évidemment où on n'est pas à leur place
01:18:44 Et vous avez raison de parler de diplomatie
01:18:47 Mais est-ce que peut-être que quelquefois l'Église n'aurait pas pu se manifester un peu plus
01:18:51 Non pas avec ses gardes suisses et non pas dans le rapport de force
01:18:55 Mais c'est intéressant de voir que pendant des siècles et depuis les croisades et autres
01:19:01 On s'est battu effectivement au nom de la religion
01:19:04 Et c'est peut-être bien d'ailleurs qu'on ne se bat plus, selon l'art en tout cas, une partie
01:19:09 Mais justement nous, certains se battent au nom de la religion et d'autres ne se battent plus
01:19:14 Du tout, est-ce qu'il n'y a pas quand même un équilibre, regardez
01:19:18 Est-ce qu'il n'y a pas, je le concède c'est plus facile d'en parler que de le faire
01:19:23 Mais quand même est-ce qu'il n'y a pas eu un peu, non pas abandon, mais un peu
01:19:28 Je dirais un certain laxisme de ce côté, je ne sais pas ce que vous en pensez
01:19:31 Vous l'avez dit, les gardes suisses qui sont pourtant de bons soldats à la base
01:19:36 Suisses pour le coup, comme le nom l'indique, il n'y en a pas beaucoup non plus
01:19:41 Donc ce n'est pas eux qui vont d'un seul coup rétablir l'ordre et la paix aux proches orients
01:19:46 Donc en fait on revient toujours à la question de la puissance
01:19:50 Vous pouvez avoir une puissance informationnelle ou symbolique ou un impact religieux, c'est très bien
01:19:57 Mais le Vatican n'a pas d'armée, d'ailleurs c'était la question de Staline, le Vatican combien de divisions
01:20:02 Donc après vous pouvez toujours parler, pour les croyants vous pouvez prier
01:20:06 Et on pense que ça a un impact si on est croyant
01:20:09 Mais ensuite de là à exiger la réciprocité ou la défense de communauté chrétienne etc
01:20:17 Si vous n'avez pas le bras armé et la force tout de même à poser quelque chose
01:20:23 Et bien ça ne sert pas à grand chose et ça peut même être contre-productif
01:20:27 Et c'est là où on rentre dans tout le sujet de la diplomatie
01:20:30 Et c'est par exemple tout le questionnement de Pidouze pendant la deuxième guerre mondiale
01:20:34 Qui savait très bien que s'il avait davantage parlé de la question juive vis-à-vis de l'Allemagne nazie
01:20:40 Ça aurait sans doute été pire, et ça c'est expérimental
01:20:43 Par exemple l'épiscopat néerlandais avait élevé la voix et le résultat ça a été des persécutions encore plus fortes
01:20:49 Donc là aujourd'hui...
01:20:51 - Il faut vivre la situation pour savoir ce qu'il faut faire
01:20:55 - Voilà, si le pape élevait la voix en disant "mais ça ne va pas du tout cette histoire"
01:20:59 Quel serait l'impact réel ?
01:21:01 Sachant que, vous avez évoqué les croisades, le monde musulman dans son ensemble reste façonné par cette imagerie
01:21:10 Alors les croisades ont existé pour de vrai
01:21:13 Ce qu'ils en retiennent c'est que ça a été un viol collectif de l'occident contre le monde musulman qui ne demandait rien
01:21:20 Or la réalité était quand même un peu différente
01:21:22 Si nous sommes intervenus c'est bien qu'il y avait des problèmes
01:21:25 Alors après est-ce qu'il fallait intervenir comme ça ?
01:21:27 Autre époque, autre mœurs
01:21:29 - En tout cas, non c'est vrai, c'est vrai, autre époque
01:21:32 En tout cas lisez le livre de Marc Fromager "Ukraine, Gaza et autres tracas"
01:21:36 Et on a compris, le tracas c'est pas au sens léger du terme
01:21:41 Les chrétiens n'ont rien d'un nouveau grand jeu aux éditions Salvatore
01:21:44 Et c'est vraiment une question qui est ouverte
01:21:46 Elle est ouverte comme une question, je dirais une plaie ouverte
01:21:50 C'est vrai que ça va être quelque chose pour certains de dur
01:21:53 Mais gardons l'espoir, toujours gardons l'espoir évidemment
01:21:57 Qu'on arrive quand même à une certaine paix dans cet univers
01:22:01 Comme disait quelqu'un "Cette terre promise est si difficilement tenue"
01:22:06 - Merci Marc Fromager d'avoir été avec nous
01:22:08 Merci André Bercoff d'avoir animé l'émission
01:22:10 Revenez demain comme tous les jours de midi à 14h
01:22:12 Et tout de suite c'est Brigitte May sur Sud Radio, à demain
01:22:14 [Musique]
01:22:16 Sud Radio Bercoff dans tous ses états, midi 14h
01:22:19 André Bercoff
01:22:21 Avec Terre de France.fr
01:22:23 Le premier site d'articles français et patriote

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