• il y a 7 mois
Éric de Riedmatten reçoit un invité dans #LHebdoDeLEco pour approfondir un sujet économique…

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00:00 On va parler crédit à la consommation. Heureusement qu'ils existent ces crédits car ils soutiennent justement la consommation en France.
00:07 On en parle avec Arnaud Legal. Vous dirigez les partenariats de Cofidis. Merci d'être avec nous.
00:12 Alors, les commerçants se frottent les mains parce que sans le crédit, ça serait tout juste pour la consommation française.
00:19 Alors c'est vrai que c'est devenu un outil de plus en plus important pour nos partenaires commerçants,
00:23 puisque je m'occupe notamment chez Cofidis de la partie qui concerne les crédits distribués au travers des points de vente de nos partenaires.
00:30 Il y en a beaucoup.
00:31 Et il y en a 10 000 environ, sur des domaines différents comme les magasins spécialisés, mais aussi le financement automobile, la rénovation énergétique.
00:41 Et ces crédits représentent pas loin, pour la plupart, entre 20 et voire sur certains secteurs, 50 % des ventes.
00:50 Ah oui, donc c'est énorme, parce qu'une vente sur deux se fait à crédit.
00:53 Oui, et on voit que ce sont des petites sommes, c'est ça ?
00:55 En particulier sur les secteurs automobiles, par exemple, où là on est sur des plus gros montants.
01:00 Donc le recours au financement est plus important. Après, effectivement, dans les magasins spécialisés, on est plutôt sur des petits montants.
01:07 D'accord. Mais est-ce qu'on n'a pas tendance un peu à pousser à la consommation, justement ?
01:10 Beaucoup de commerçants vous proposent un crédit. Ça veut dire quand même qu'il y a des marges derrière qui ne sont pas désagréables.
01:15 Alors, ça fait partie des outils qui sont utilisés par nos partenaires pour augmenter la conversion de leurs ventes,
01:22 puisque pour attirer un client dans un magasin, ça coûte. Et donc, c'est important, quand le client se présente, de convertir la visite en vente.
01:32 Et les facilités de paiement et le crédit, notamment, sont des outils très importants.
01:37 Alors, tous ceux qui nous regardent se disent « bon, très bien, le crédit, c'est très agréable, mais il faut bien le payer.
01:42 Et surtout, attention, les taux d'intérêt qui sont quand même élevés. Qu'est-ce que vous dites ? »
01:47 Alors, les taux sont un petit peu plus élevés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient il y a deux, trois ans en arrière,
01:53 notamment à cause des mesures de la Banque centrale européenne et aussi la Fed aux États-Unis,
01:59 qui ont revu leur taux directeur, le taux directeur de la Banque centrale.
02:03 Il influence le coût auquel les établissements de crédit et les banques achètent l'argent.
02:07 Après, les marges, bien sûr.
02:08 Et après, ensuite, les coûts qui sont facturés aux clients.
02:12 Plus d'assurance souvent qui va s'ajouter.
02:14 Voilà.
02:15 Mais alors, justement, elles alourdissent le coût, les assurances. Là, c'est quand même encore un domaine un peu flou.
02:20 C'est sûr. C'est toujours un coût. L'assurance est toujours trop chère quand on ne s'en sert pas, en particulier.
02:25 Mais en l'occurrence, dans le cas des crédits en consommation, pour des durées qui peuvent aller parfois jusqu'à cinq ans,
02:31 ce sont des instruments très utiles pour nos clients pour se mettre à l'abri des accidents de la vie.
02:37 Ça arrive, chômage, maladie, etc.
02:40 Et dans ces cas-là, ces assurances aident à payer le crédit à la place des clients.
02:45 Qu'est-ce qu'un taux raisonnable quand on achète une machine à laver, par exemple ? 5, 6, 10 % ?
02:50 Entre, ça va aujourd'hui, si vous regardez, suivant les offres, suivant les marchés, suivant le type de produit,
02:57 ça peut aller de à peu près 5 % jusqu'à 22 % dans certains cas.
03:01 Mais sur des montants plus petits, où le coût final du crédit n'est pas si important.
03:06 Et noyé. Alors je lis qu'aujourd'hui, un tiers des ménages, un tiers, a un crédit à la consommation.
03:12 Ça fait quand même 9 millions de personnes.
03:14 Oui. Alors on a fait une étude il n'y a pas très longtemps, au mois de mars.
03:18 Cofidis a publié une étude avec CSA.
03:21 On a fait la cartographie du crédit à la consommation en France.
03:24 Et effectivement, on a à peu près 40 % des Français qui déclarent avoir un crédit à la consommation.
03:30 Et avec des informations intéressantes et des clichés qui tombent,
03:33 puisque sur ces 40 %, à peu près 30 % sont des CSP+,
03:37 77 % ont des plans d'épargne, des livrets A,
03:41 beaucoup sont propriétaires, et puis ces prêts, ils servent à des choses utiles,
03:45 comme acheter des voitures, payer des rénovations de la Vita, aménager sa maison, etc.
03:51 Là, vous touchez du doigt un point important.
03:53 Même si on a des économies, même si on a une forte épargne,
03:55 elle est importante en France, on emprunte quand même.
03:57 C'est-à-dire qu'on ne veut pas taper dans le livret A, par exemple.
04:00 Oui, tout à fait. On le voit, on le confirme aussi.
04:03 On a aussi fait, au mois d'avril, une enquête européenne, pour le coup,
04:08 puisque Cofidis est une entreprise européenne.
04:11 On est présent dans neuf pays.
04:13 Une étude européenne qui visait à comprendre les habitudes de paiement
04:16 et dans laquelle, effectivement, beaucoup de clients nous disent
04:19 "je préfère faire un paiement en quatre fois par carte bancaire et garder mon épargne",
04:24 parce qu'aujourd'hui, comme vous le savez, d'une part, c'est rémunéré,
04:29 les taux de crédit ont augmenté, mais les taux de l'épargne aussi.
04:32 Donc il y a des arbitrages financiers qui se font.
04:34 Et puis surtout, il y a un petit peu d'incertitude, il y a un peu d'inquiétude.
04:39 Donc on a tendance à garder son épargne.
04:43 Son bas de laine, comme on dit.
04:44 Tout à fait.
04:45 Alors, ce qu'il faut dire, c'est que vous êtes à l'origine du crédit Consow.
04:47 C'est vous qui l'avez popularisé.
04:49 Je me souviens que ça a été créé par les trois Suisses, c'est ça ?
04:52 Pour pousser les ventes par correspondance, à l'époque.
04:54 Voilà, tout à fait.
04:55 Donc ça remonte à quelques années.
04:56 Oui, Cofidis était la société financière du groupe 3 Suisses.
05:00 Aujourd'hui, on fait partie du cadavre actuel.
05:02 C'était la VPC, trois fois.
05:03 Tout à fait.
05:04 Et donc, toujours avec cette culture d'innovation à distance.
05:07 On est situé dans le Nord, à Villeneuve-d'Ascq.
05:10 Toujours à distance, on n'a pas d'agence.
05:13 Avec cette culture de la vente à distance,
05:16 aujourd'hui beaucoup en s'appuyant sur des outils digitaux,
05:18 en faisant très, très attention justement à la qualité de l'expérience de nos clients.
05:22 Le crédit revolving, parfois on dit que c'est un piège.
05:24 Vous en faites aussi, vous, ça, des crédits revolving ?
05:26 Oui, ça a beaucoup changé.
05:28 Ça a beaucoup changé.
05:29 Je pense qu'en quelques années, le secteur aussi a travaillé ce type de produit.
05:35 Aujourd'hui, ces produits-là sont de crédit.
05:38 Donc, ces offres de crédit sont limitées à des petits montants,
05:40 plutôt des montants sur des courtes durées.
05:43 Sur des nouvelles sans arrêt.
05:44 Sur lesquelles on va piocher quand on a besoin.
05:47 On rembourse en avance dès qu'on peut.
05:50 Aujourd'hui, c'est un produit qui est plutôt utilisé sous forme un peu de wallet, de portefeuille.
05:56 Pour faire des achats à des moments où on a besoin d'aller…
06:01 C'est une porte-monnaie permanente.
06:02 La Banque de France vous demande de faire attention quand même au sur-endettement ?
06:05 Bien sûr.
06:06 Parce que quand on vous voit sur le Tour de France,
06:07 là vous êtes très présent pour faire la promotion de la marque.
06:10 On a l'équipe cycliste, effectivement.
06:11 Du coup, est-ce qu'on vous dit pas attention,
06:12 n'allez pas trop loin quand même ?
06:13 Bien sûr, bien sûr.
06:14 On a chez Cofidis.
06:15 Alors, pas la Banque de France.
06:17 Cofidis a cette culture, cette habitude d'être très vigilant sur la façon dont on distribue le crédit.
06:23 Ce qu'on souhaite, c'est de faire du crédit utile et du crédit responsable.
06:27 Nous avons des règles d'acceptation très strictes.
06:30 On fait une analyse vraiment précise de la solvabilité du client.
06:33 Et dans ces cas-là, juste pour vous donner une idée,
06:36 on accepte aujourd'hui seulement deux demandes de crédit sur dix.
06:41 Ah oui, seulement deux.
06:42 Pour avoir une idée de la proportion.
06:43 Pour vous filtrer, quoi.
06:44 Mais dernière question, toute dernière question.
06:45 Le Tour de France, ça vous fait booster les demandes de crédit ?
06:48 Oui, surtout quand on gagne, comme l'année dernière,
06:50 quand on gagne des étapes du Tour de France.
06:52 Donc, ça a vraiment un impact très positif sur la marque.
06:55 C'est noté qu'un cycliste gagne une étape.
06:57 Voilà, et je pense que Cofidis est une marque appréciée des Français.
07:01 Il a ce côté africain.
07:03 Le fait d'avoir le maillot jaune, ça génère des contrats supplémentaires.
07:06 Très bien.
07:07 Merci beaucoup, Arnaud Le Gall, d'être venu pour parler de Cofidis chez CNews.
07:11 Restez avec nous.
07:12 Merci à vous.
07:13 Merci à vous.
07:14 [Musique]
07:17 [SILENCE]

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