• il y a 7 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue en ce lundi matin.
00:00:04 Bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30.
00:00:06 Bienvenue sur CNews de 9h à 10h30.
00:00:09 Samedi soir, le représentant de la Suisse a gagné l'Eurovision.
00:00:13 Il a brandi à un drapeau jaune, blanc, violet et noir qui est l'enseigne des non-binaires.
00:00:19 Un non-binaire ne se reconnaît pas dans l'identité masculine ou féminine.
00:00:25 « Je suis Némo », a dit le vainqueur de Malmö, « j'aime penser au genre comme à une galaxie
00:00:30 m'identifiant comme une petite étoile flottant quelque part à l'intérieur ».
00:00:34 Il n'existe pas un modèle unique de la non-binarité.
00:00:38 On peut être en même temps homme et femme, on peut se sentir entre les deux, on peut
00:00:42 être par moment homme, par moment femme.
00:00:45 Et il ne faut pas confondre non-binaire et transgenre.
00:00:48 Transgenre, c'est quand on récuse le sexe de notre naissance.
00:00:53 Je précise enfin que la non-binarité n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle.
00:00:57 Une personne non-binaire est indifféremment hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle,
00:01:02 asexuelle.
00:01:03 Le monde change.
00:01:04 Et qu'il accepte aujourd'hui les différences quand il les condamnait hier est finalement
00:01:08 une bonne chose.
00:01:09 Je sais bien que certains souriront ce matin en m'écoutant.
00:01:13 Je ne suis pas dupe.
00:01:14 Mais je voudrais leur rappeler une évidence.
00:01:17 À choisir.
00:01:18 Je préfère une société qui permette de vivre sa vie d'être humain en liberté.
00:01:23 Fût-elle perçue comme une extravagance ? Un régime qui esclavagise les femmes ou
00:01:30 qui jette dans le vide les hommes homosexuels au sommet d'un immeuble.
00:01:35 La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous, bien entendu.
00:01:41 Il est 9h, Chana Lusso.
00:01:43 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:56 Anis, une amende de 500 euros pour port d'armes blanches vient d'être mise en place.
00:02:00 C'est une expérimentation pour tenter d'enrayer le nombre d'attaques au couteau.
00:02:04 Ça concerne toutes les armes de catégorie D, donc également les matraques ou encore
00:02:08 les bombes lacrymogènes.
00:02:09 Selon le policier Bruno Bartossetti, cela va permettre de désengorger les commissariats.
00:02:13 C'est une alternative à partir du moment où on sait que d'une manière juridique,
00:02:19 on va dire le contrevenant, en tout cas celui qui a commis ce délit, peut être suivi au-delà
00:02:24 de l'amende de 500 euros.
00:02:25 Pour nous, ça reste intéressant, ça désengorge les commissariats, les parquets, parce que
00:02:29 ce sont de nombreuses gardes à vue, à la clé.
00:02:31 Il faut que ça reste dissuasif pour cela.
00:02:34 Il faut que l'amende encore soit payée.
00:02:37 Emmanuel Macron réfléchit à un débat avec Marine Le Pen avant les européennes.
00:02:42 La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale lui répond oui, mais pas avant
00:02:46 septembre.
00:02:47 Dans le Progrès, hier soir, Gabriella Tall accuse Marine Le Pen de choisir la fuite parce
00:02:51 qu'elle a peur des débats, selon ses mots.
00:02:53 Et Kylian Mbappé a joué son dernier match hier soir au Parc des Princes sous les couleurs
00:02:57 du Paris Saint-Germain.
00:02:58 Des adieux entachés par une défaite 3-1 face à Toulouse.
00:03:01 Il lui reste encore trois matchs à jouer.
00:03:03 Après, il faudra se résoudre à dire au revoir à Mbappé après sept ans de bons et
00:03:07 loyaux services, ce qui risque d'être compliqué pour les supporters parisiens.
00:03:11 Écoutez.
00:03:12 Disons que c'est triste.
00:03:13 J'aurais bien voulu qu'il poursuive sa carrière, mais bon, c'est la vie.
00:03:18 Comment on peut ne pas regretter Kylian Mbappé ? Toutes les équipes, s'il l'avait eu dans
00:03:22 leur équipe, il l'aurait regretté.
00:03:24 Donc je pense qu'on va le regretter.
00:03:25 Forcément, on est déçu.
00:03:26 Après, pendant sept ans, quand même, il nous a bien aidé.
00:03:28 Je pense qu'il a laissé une grosse empreinte.
00:03:30 Il a mis beaucoup, beaucoup de buts, beaucoup de spectacles.
00:03:33 Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:35 C'était à vous, Pascal.
00:03:36 Merci beaucoup, Chana.
00:03:38 Sarah Salman est avec nous ce matin, Joachim Lefloquimade, Nathan Devers, Gautier Lebrecht,
00:03:44 Georges Fenech et Florian Philippot, puisque chaque matin, en tout cas quelques matins,
00:03:49 nous recevons des candidats de "petites listes".
00:03:54 Donc on était avec le parti...
00:03:56 - On deviendra grande.
00:03:57 - On vous le souhaite.
00:03:58 - C'est ce que répondent toutes les petites listes.
00:04:01 - Voilà.
00:04:02 On a reçu le parti animaliste la semaine dernière, Ecologie du Centre.
00:04:05 Donc vous êtes là jusqu'à 10h.
00:04:06 Donc vous avez tout votre temps et on essaiera à un moment, évidemment, de faire un cadrage
00:04:12 sur vos principales propositions.
00:04:14 Mais je le disais sur ce qui s'est passé samedi et je vous assure, je suis dupe de rien,
00:04:20 je sais bien qu'il y a des gens qui peuvent s'amuser avec ce candidat non-binaire, bien
00:04:24 évidemment, que ça peut faire...
00:04:26 J'imagine ce qu'on peut dire.
00:04:28 Mais en même temps, ce qui était intéressant samedi, c'est que c'était une photographie
00:04:32 de notre époque.
00:04:33 C'est-à-dire que vous aviez d'un côté, et c'est Stéphane Bern qui me disait ça
00:04:36 il y a quelques minutes, dans la rue, vous aviez des femmes voilées, des femmes couvertes,
00:04:42 des pieds jusqu'à la tête, parfois des manifestations pro-palestiniennes très importantes.
00:04:48 Et à l'intérieur, vous aviez toutes les extravagances possibles, et effectivement,
00:04:53 j'imagine ce que certains peuvent dire, mais au moins qui montrent une liberté.
00:04:58 Et c'est ça que je retiens.
00:04:59 C'est-à-dire que bien sûr, ce monsieur non-binaire, pas ce monsieur d'ailleurs, cette personne
00:05:05 non-binaire, on peut en parler par des heures, mais on est dans une société qui lui permet
00:05:10 d'être comme ça.
00:05:11 Et ça, ça m'a intéressé.
00:05:12 Donc, c'est ce que je voulais vous dire ce matin.
00:05:14 Bien sûr, heureusement, vous avez raison.
00:05:16 - Alors, d'où votre ditto, Pascal ? Heureusement.
00:05:19 D'abord, cette personne n'est pas responsable de ce qu'elle est, en réalité.
00:05:23 - Ah, c'est là que la discussion commence.
00:05:26 - Si vous voulez, la discussion commence.
00:05:28 On est toujours responsable de ce qu'on aime, semble-t-il, mais bon, un petit peu quand
00:05:33 même.
00:05:34 - Bien sûr.
00:05:35 - Mais en tout cas, on peut d'ailleurs l'écouter.
00:05:37 Il s'appelle Némo.
00:05:38 C'est très intéressant, parce que Némo, en grec ancien, ça veut dire ?
00:05:42 - Personne.
00:05:43 - Ça veut dire personne.
00:05:44 Bon.
00:05:45 Et puis, j'ai peut-être appris à des gens ce qu'est précisément la non-binarité,
00:05:49 parce qu'il y a beaucoup de gens qui confondent non-binaire, transgenre, etc.
00:05:52 Ça reste quelque chose qui est peu fréquent, disons-le.
00:05:56 - Ecoutons ce que disait M. Némo.
00:05:58 - Je n'ai pas encore vraiment réalisé à 100% tout ce qui s'est passé.
00:06:06 Mais ce que je peux dire, c'est que les deux ou trois dernières semaines ont probablement
00:06:13 été les semaines les plus intenses et les plus mouvementées de ma vie.
00:06:16 Les gens que j'ai connus, les souvenirs que nous avons créés ensemble, le sentiment
00:06:25 de solidarité.
00:06:26 - Ce que nous avons fait ensemble, le souffle.
00:06:30 - Il y a quelque chose qui m'a déçu dans cette soirée de l'Eurovision, fondamentalement.
00:06:37 C'est que l'Eurovision a été créée sur une très belle règle.
00:06:40 Vous n'avez pas le droit de voter pour votre propre pays.
00:06:42 Donc le principe, c'est que vous devez juger quelle est selon vous la plus belle chanson,
00:06:47 mais en sortant de votre identité.
00:06:48 Quand on soutient un match de foot, on soutient l'équipe de sa ville, l'équipe de sa nation,
00:06:52 et c'est tout à fait normal.
00:06:53 On se reflète dans une identité.
00:06:54 Et là on doit en sortir pour être dans des critères purement esthétiques, purement
00:06:58 artistiques.
00:06:59 Or, évidemment, je le dis de manière subjective, mais il y a une chanson qui a crevé l'écran
00:07:04 le soir de l'Eurovision, c'est la chanson de Slimane.
00:07:06 Et je trouve aussi l'italienne.
00:07:08 Et dans les deux cas, que ce soit par le vote du jury ou le vote du public, dans les deux
00:07:12 cas, ces deux chansons n'ont pas, alors qu'elles auraient dû être premières et deuxièmes,
00:07:16 je pense.
00:07:17 En tout cas, celle de Slimane était absolument extraordinaire.
00:07:19 Et on a choisi des chansons qui étaient beaucoup plus banales, beaucoup moins originales et
00:07:23 dont on oubliera sans doute même le titre, les paroles, la musique d'ici un ou deux
00:07:28 mois.
00:07:29 Ce que vous voulez dire, c'est que le choix est politique ?
00:07:30 C'est-à-dire que vous voyez dans la récompense de la Suisse un choix politique.
00:07:36 C'est vrai aussi que notre séquence, tout est politique aujourd'hui.
00:07:39 Tout est politique.
00:07:40 Stéphane Plaza a fait un tweet pour dire "je pars pour la Barthe Tinnigtel".
00:07:44 Christophe Colomb, il s'est fait insulter par tous les médias puisque Christophe Colomb
00:07:48 est l'agresseur ou l'esclavagiste, etc. ou le découvreur de l'Amérique.
00:07:52 Tout est politique.
00:07:53 Vous, moi, tout est politique.
00:07:54 J'ai l'impression qu'il y a eu des votes politiques un peu de tous les côtés, dans
00:07:57 tous les sujets.
00:07:58 Notamment de la part du jury.
00:07:59 Oui, exactement.
00:08:00 C'est plus politisé avec le public.
00:08:01 Bien sûr, et même les gens qui votaient pour Eden Golan ne votaient pas tellement pour
00:08:04 sa musique.
00:08:05 Ils votaient d'abord pour le pays qu'elle représente.
00:08:06 Mais ce sera vrai pour le festival de Cannes.
00:08:09 C'est vrai pour les Césars.
00:08:10 C'est vrai pour aujourd'hui, toutes les récompenses.
00:08:13 C'est vrai pour les Miss.
00:08:15 C'est vrai pour les Miss d'une certaine manière.
00:08:17 C'est-à-dire que le choix aujourd'hui, tout est politique.
00:08:19 C'est vrai pour le cinéma.
00:08:20 C'est vrai pour le pays.
00:08:21 C'est vrai pour beaucoup de choses.
00:08:22 Et c'est pesant.
00:08:23 C'est fatigant.
00:08:24 Parce qu'on ne peut plus avoir d'instants de détente, juste d'esthétique, de beauté.
00:08:27 Honnêtement, l'Eurovision, ce n'était pas très joli.
00:08:30 Il y avait beaucoup de choses assez laides qui étaient mises en avant pour un spectacle
00:08:35 familial.
00:08:36 On est loin de Marie Myriam, si vous voulez.
00:08:38 L'enfant, l'oiseau.
00:08:39 Dans ce qu'on a vu l'autre soir, il y avait beaucoup de choses qui étaient problématiques,
00:08:47 laides, exhibitionnistes.
00:08:48 Et on se dit, l'époque est laide quand même.
00:08:50 Il serait bien de réinstituer le beau.
00:08:52 Vous voyez, dans notre architecture, autour de nous.
00:08:55 Slimane, c'était beau.
00:08:56 C'était acappellé.
00:08:57 Slimane, c'était très bien.
00:08:58 Slimane, je suis d'accord, aurait dû gagner.
00:08:59 Et c'était français.
00:09:00 Et je remarque aussi, depuis quelques années…
00:09:02 Dans l'Eurovision, il n'y a qu'une chose qui est française.
00:09:04 Dans l'Europe, c'est encore…
00:09:05 Il y a beaucoup de nations, la plupart, quasiment toutes, ont renoncé à leur langue nationale
00:09:09 pour l'anglo-américain.
00:09:10 J'espère que la France tiendra bon là-dessus.
00:09:13 Si je peux juste rebondir sur la question de la tolérance, évidemment qu'on peut
00:09:16 se réjouir que la tolérance progresse dans la société occidentale.
00:09:18 Maintenant, cette contre-culture…
00:09:20 Joachim Le Floquimad.
00:09:21 … qui a vocation à contester ce qu'on nomme l'hétéronormativité, je ne suis
00:09:25 pas sûr qu'elle soit particulièrement subversive dans certains cercles, notamment
00:09:28 à l'Eurovision où elle est quand même promue, subventionnée, récompensée régulièrement.
00:09:33 Jean Genest, c'était subversif.
00:09:35 Gide, c'était subversif.
00:09:36 Gustan, c'est subversif.
00:09:38 Ça choque la morale bourgeoise.
00:09:40 Dans les cercles de l'Eurovision, Nemo, pardonnez-moi, mais c'est subversif.
00:09:43 C'est extrêmement connu.
00:09:44 Si je peux me permettre, on a vu une distorsion entre le vote public et le vote du jury.
00:09:48 J'ai le sentiment qu'il y a un petit peu peut-être, peut-être, je dis bien peut-être
00:09:51 une prime au wokisme.
00:09:52 Ça veut dire…
00:09:53 Mais c'est incontestable parce que justement on va parler d'Eden Golan.
00:09:55 … les sphères qui devraient être apolitiques.
00:09:57 Finalement, il n'y a aucun endroit maintenant où ça peut être apolitique.
00:10:01 Mais vous avez tellement raison.
00:10:03 On va parler d'Eden Golan.
00:10:04 Ça a été un raz-de-marée d'Eden Golan, du public pour elle.
00:10:09 La remontée, la remontada d'Eden Golan a été formidable.
00:10:13 D'ailleurs, je vous propose de voir son retour triomphal.
00:10:16 On en avait parlé vendredi.
00:10:18 Moi, j'aime beaucoup aimer sa chanson.
00:10:21 Et puis, j'ai vu tout le week-end, par exemple, BHL a dit « je n'ai jamais regardé l'Eurovision
00:10:26 de ma vie, mais je vais voter pour Eden Golan ».
00:10:29 Voyez le sujet de Maxime Lavandier.
00:10:32 C'est un retour triomphal pour Eden Golan.
00:10:38 À son arrivée à l'aéroport, la chanteuse drapeau israélien sur le dos et bouquet de
00:10:43 fleurs en main a été acclamé par une foule déjà présente sur le tarmac.
00:10:47 C'est un immense privilège d'être ici et d'avoir eu l'occasion de représenter
00:10:55 notre pays, surtout dans des moments comme celui-ci.
00:10:58 J'ai senti votre amour et votre soutien.
00:11:00 Vous ne pouvez pas comprendre à quel point Slam a aidé et m'a donné de la force.
00:11:04 Je n'ai pas de mots pour vous remercier, vous et tous ceux qui m'ont soutenu.
00:11:09 Un moment de bonheur que la chanteuse a partagé sur ses réseaux sociaux, après plusieurs
00:11:15 jours de tensions et de contestations.
00:11:17 Inconsolable en coulisses après avoir été huée lors de sa prestation en finale, la
00:11:22 chanteuse a été témoin des nombreux débordements lors de cette édition.
00:11:25 Des manifestations avaient été organisées pour protester contre la participation d'Israël.
00:11:31 Malgré les polémiques, la chanteuse se hisse à la 5e place du concours avec sa chanson
00:11:36 Hurricane.
00:11:37 Vous voulez dire quelque chose Gauthier que tout le monde a souligné que j'ai entendu
00:11:44 tout le week-end ?
00:11:45 Tout le week-end, c'est que vous parliez effectivement des minorités sexuelles.
00:11:48 Certains d'entre eux soutiennent les militants de la Palestine.
00:11:52 Dans la bande de Gaza avec le Hamas, ils ne tiennent pas 12 secondes.
00:11:56 Alors qu'en Israël, justement, il y a une grande tolérance envers les minorités sexuelles.
00:12:00 C'est un des paradoxes que chacun remarque.
00:12:02 Alors Bernard-Henri Lévy, je n'ai jamais voté à l'Eurovision, mais je voterai Eden
00:12:05 Golan parce qu'elle est talentueuse, parce qu'elle est courageuse et parce que dans
00:12:09 ce monde devenu fou, face aux vents de haine contre les Juifs sans précédent depuis 80
00:12:14 ans, face à la bêtise, sa victoire fera date.
00:12:17 Et puis je vais citer Arthur également.
00:12:19 "Face à Greta et tous les crétins en kéfier hurlant leur haine, face aux rageux dans
00:12:25 la salle huant à chaque point offert à Israël, seul affrontant la meute antisémite, une
00:12:30 jeune fille de 20 ans qui niait strictement pour rien dans ce conflit, s'est tenue droite,
00:12:35 souriante, avec une force, une élégance et un courage inouï.
00:12:37 Cela n'effacera hélas pas la douleur du peuple israélien meurtri depuis le 7 octobre
00:12:41 et encore moins la douleur du peuple palestinien.
00:12:45 Les mots justes trouvés par Arthur."
00:12:47 Slimane, vous l'avez dit, on peut écouter quelques secondes acapella parce que la chanson
00:12:51 était effectivement remarquable.
00:12:53 Écoutez.
00:12:54 "Je t'aime, je sais pas pourquoi, je rejoue la scène, mais c'est toujours la même fin qui recommence, tu n'entends pas ma peine, on en fait croire, est-ce que tu aimes ?"
00:13:23 "Puisque c'est une puissance, un vocal.
00:13:24 Et Slimane qui a apporté son soutien à Eden Golan à travers un message, je crois que
00:13:30 nous allons le voir, une vidéo.
00:13:32 "I'm covering for the Eurovision from the Israeli Eurovision website.
00:13:37 I want to know if you heard the Israeli song Hurricane.
00:13:40 I'm from the Israeli Eurovision website.
00:13:44 I want to know if you heard the Israeli song Hurricane.
00:13:47 "Yes, of course, yes, and I love.
00:13:50 She sings very good and I think she's a good artist."
00:13:53 "Great, and do you have any message for the Israeli viewers ?"
00:13:57 "No, I'm here to know about your roots."
00:14:05 Alors, ça a été interprété d'ailleurs différemment parfois, comme un message de
00:14:10 soutien ou pas.
00:14:11 Ce niveau n'avait que la coupe.
00:14:13 Il a quand même dit "c'est une bonne chanson".
00:14:15 Je le dis pour nos amis d'Europe, ceux qui ne comprennent pas parfaitement l'anglais.
00:14:21 Il est interrogé par une télévision, Slimane, et il dit "effectivement, j'ai beaucoup aimé
00:14:27 cette chanson".
00:14:28 Et puis le journaliste repose comme une question plus précise "est-ce que vous avez un message
00:14:34 à apporter aux téléspectateurs israéliens ?" Et là, manifestement, il ne répond pas.
00:14:39 Il ne veut pas, il ne souhaite pas entrer dans la polémique.
00:14:43 Bon, voilà, je vous en prie.
00:14:46 C'est quand même pas anecdotique que cette alliance de la carpe et du lapin entre l'internationalisme
00:14:50 d'un côté et la meute déconstructionniste de l'autre se soit tenue à Malmö en Suède,
00:14:54 qui est quand même, il faut le rappeler, le Molenbeek suédois, et une ville où plus
00:14:57 de 50% de la population est étrangère ou d'origine étrangère.
00:15:01 C'est une ville qui est vraiment archétypale de ce que Douglas Murray nomme l'étrange
00:15:03 suicide de l'Europe auquel j'espère on pourra échapper dans les années à venir.
00:15:06 Mais en tout cas, ce qui s'est passé à Malmö en termes de sécurité pour cette jeune
00:15:11 chanteuse qui ne tient rien doit nous alerter encore plus sur les prochains Jeux olympiques
00:15:18 avec la délégation israélienne.
00:15:19 Ça va être extrêmement compliqué.
00:15:20 Tout le monde a en souvenir, évidemment, le drame de 1972.
00:15:24 Toute la délégation israélienne avait été assassinée.
00:15:27 Donc, ce qui s'est passé à Malmö est absolument intolérable.
00:15:30 Et vous pouvez rajouter également que l'équipe de France va jouer des éliminatoires de,
00:15:38 non pas de l'Euro, mais de la nouvelle compétition avec Israël dans son groupe.
00:15:43 Et il y aura donc la Ligue des Nations.
00:15:46 Il y aura à l'automne des France-Israël ou Israël-France qui sera évidemment sous
00:15:51 haute surveillance.
00:15:53 Dans l'actualité, ce week-end, pas une fois où on ne parle pas de Frédéric Aziza le
00:15:58 lundi puisque Frédéric Aziza reçoit sur Radio-G.
00:16:03 Je le salue d'ailleurs, Frédéric Aziza.
00:16:05 Et là, il a reçu Philippe Lelouch.
00:16:07 Moi, ce que j'aime bien chez Arthur, ce que j'aime bien chez Philippe Lelouch, c'est
00:16:10 leur courage.
00:16:11 Parce que ce sont des gens qui sont exposés.
00:16:14 Ils savent qu'ils vont en prendre, pardonnez-moi l'expression, plein la gueule, et l'un
00:16:20 et l'autre.
00:16:21 Mais ils y vont quand même courageusement.
00:16:23 Écoutez ce qu'a dit Philippe Lelouch, notamment sur Jean-Luc Mélenchon.
00:16:27 Le 9 octobre ou le 10 octobre, je l'ai traité de pourriture antisémite.
00:16:33 Vous le dites encore ?
00:16:34 Évidemment que je le dis encore.
00:16:35 Comment vous le dites ?
00:16:36 C'est une pourriture antisémite.
00:16:37 Mais je vais vous dire, j'ai réagi comme ça.
00:16:41 Ça ne vaut même pas ce mot-là.
00:16:43 Il est ça, mais ça ne vaut pas ça.
00:16:44 On voit bien que le mec, il n'y a aucune espèce de ligne conductrice dans ses discours.
00:16:50 Il y a un type qui a ressorti il n'y a pas très longtemps.
00:16:54 Ce qu'il disait en 2015.
00:16:55 Sur les dommages collatéraux d'une guerre.
00:16:57 Il y a toujours des civils qui sont...
00:16:59 On voit bien que le mec surf sur une espèce de...
00:17:03 Il existe.
00:17:04 C'est intéressant quand même ces prises de position.
00:17:09 Il y aura des procès.
00:17:12 On verra ce que dira la justice.
00:17:14 Si on peut affirmer ou non que Jean-Luc Mélenchon est antisémite.
00:17:17 Il y a des procès pour l'information.
00:17:18 Il y a déjà des enquêtes.
00:17:19 Rima Hassan par exemple, il y a eu une enquête qui a été ouverte.
00:17:22 Mathilde Panot aussi.
00:17:23 Après, il faut voir ou pas si ça recouvre l'infraction d'apologie du terrorisme.
00:17:27 Là pour l'instant, à ce stade, on n'en sait rien.
00:17:29 Jean-Luc Mélenchon est un des plus précautionneux.
00:17:31 Généralement, il prend grand soin.
00:17:32 Il part avec la ligne.
00:17:33 Oui, mais justement.
00:17:34 Il surfe avec la ligne.
00:17:35 Et donc, ça lui laisse une forme de bénéfice.
00:17:38 Quand il dit de Yael Brown-Pivet, elle est partie camper.
00:17:40 Tout le monde comprend.
00:17:42 Mais il peut encore dire qu'il n'y avait pas d'élément intentionnel.
00:17:46 On réécoutera tout à l'heure peut-être Philippe Lelouch un autre passage.
00:17:50 Dans l'actualité du week-end, Valérie Haillet qui fait polémique avec une photo qui a été...
00:17:54 Elle s'est fait chier à la pauvre.
00:17:55 Oui.
00:17:56 C'est-à-dire qu'il y avait un défilé...
00:17:57 Parce que personne ne peut imaginer que Valérie Haillet soit...
00:18:00 Elle faisait des vidéos nazies.
00:18:01 Voilà, et qu'elle fasse sa campagne.
00:18:03 Tout ça n'a pas beaucoup de sens non plus.
00:18:06 Paraît-il, elle allait faire ses courses.
00:18:07 Est-ce que c'était dimanche ? Est-ce que c'était samedi ?
00:18:09 On dit ça parce que samedi, il y avait un défilé d'ultra-droite, de néo-nazis dans les rues de Paris.
00:18:14 Interdit par la préfecture.
00:18:16 Finalement, le tribunal administratif a permis cette manifestation.
00:18:19 Et donc, après cette manifestation, Valérie Haillet a posé effectivement avec des militants qui devaient en faire partie.
00:18:25 Elle s'en défend.
00:18:26 Elle dit qu'elle a été piégée, qu'elle allait faire ses courses et qu'elle ne s'est pas rendue compte avec qui elle posait.
00:18:30 Mais vous savez, vous êtes tous aujourd'hui avec une notoriété plus ou moins grande.
00:18:37 Gauthier, Nathan, tous parce que vous passez entre guillemets à la télévision.
00:18:41 En permanence, on vous demande des selfies.
00:18:44 Ou en permanence.
00:18:45 De temps en temps, on vous demande des selfies.
00:18:47 Non, en permanence.
00:18:48 En permanence.
00:18:49 Genre, c'est en permanence que je fais.
00:18:51 C'est son physique qui attire.
00:18:53 Évidemment, vous dites toujours oui, parce qu'autrement, dire à quelqu'un qui vient te demander un selfie, tu ne vas pas lui dire.
00:19:04 Autrement, c'est mal aimable.
00:19:06 C'est une bonne équation.
00:19:07 Quand vous êtes dans un meeting, que vous couvrez un meeting politique, vous êtes là pour faire votre métier.
00:19:10 Vous avez des gens qui sont dans ce meeting qui viennent vous demander un selfie.
00:19:13 De fait, vous savez leur obédience politique.
00:19:15 Ce n'est pas forcément des militants.
00:19:17 Vous n'avez pas terminé ma phrase.
00:19:19 C'était long.
00:19:20 Mais vous avez raison.
00:19:22 Tu n'as pas l'air d'y avoir.
00:19:23 Et tu peux effectivement te faire piéger, te faire une photo avec quelqu'un que tu ne connaissais pas.
00:19:27 Et après, forcément, la madame…
00:19:29 J'ai eu l'occasion de le voir une fois.
00:19:32 C'est une star absolue.
00:19:33 À tout le monde.
00:19:34 Quellement terrible, c'est le tweet de Mélenchon.
00:19:36 Oui, alors, Mélenchon…
00:19:37 Alors même que ça arrive au Voyage, c'est fait piégé aussi.
00:19:40 Non, mais Mélenchon…
00:19:41 Mario, Mario, on brille chez nous ici.
00:19:43 C'est écarté de cette position de Mélenchon.
00:19:45 Vous avez raison.
00:19:46 Alors, Mélenchon, c'est là qu'on voit…
00:19:48 Il y a de la perversité, disons-le, dans ce tweet.
00:19:51 "Une photo de Mme Ayé avec des fascistes circule.
00:19:53 Je demande qu'on assure d'abord de son authenticité.
00:19:55 Les fachos sont coutumiers de ce genre de fausses prises de guerre dont ils se vantent ensuite sur leur réseau.
00:20:00 Aucune personne saine d'esprit ne se montrerait avec de tels fauteurs de violences ethnicistes."
00:20:04 Et c'est une manière quand même…
00:20:05 C'est-à-dire que c'est ce qu'on appelle une sorte de prétérition via Facebook, via Twitter.
00:20:11 Et Valérie Ayé, ce dimanche, j'ai été interpellée par des hommes me réclamant une photo.
00:20:14 Je n'ai par principe pas l'habitude de refuser.
00:20:16 Je n'ai accepté, comme je le fais à chaque fois depuis.
00:20:18 Cette photo circule sur des comptes d'extrême droite. Il s'agit d'un piège, etc.
00:20:22 Donc, écoutons-la Valérie Ayé.
00:20:25 Évidemment que je n'ai pas eu le temps de voir leur tenue.
00:20:27 Et évidemment que si j'avais vu leur tenue avec des propos racistes dessus…
00:20:31 Et des t-shirts avec des inscriptions racistes.
00:20:33 Exactement. J'aurais catégoriquement refusé de prendre cette photo.
00:20:37 Moi, je m'engage en politique avec sincérité, authenticité et conviction.
00:20:42 Et je trouve ces pratiques minables, lamentables, d'aller essayer de piéger un adversaire politique
00:20:47 avec une photo, plutôt que d'aller à la confrontation sur le fond et le débat des idées.
00:20:52 Je vous le dis, je suis écœurée.
00:20:54 Écœurée par ces pratiques. Et en même temps, pas surprise, c'est ça les méthodes de l'extrême droite.
00:20:59 La fourberie, la duplicité, le mensonge, la désinformation.
00:21:03 Mais ça vient de certains de vos adversaires ?
00:21:04 La lâcheté aussi, pardonnez-moi.
00:21:06 Parce que ces mecs, ils ont bien pris le soin de flouter leur visage avant de balancer cette photo.
00:21:11 J'ai compris que j'étais piégée à la fin.
00:21:15 Parce que l'un a dit, a lancé, maintenant on va la tracter pour Marion.
00:21:19 Marion Maréchal.
00:21:20 Exactement. Mais de manière générale, c'est ça les pratiques de l'extrême droite, toute extrême droite confondue.
00:21:27 J'ai toujours combattu l'extrême droite.
00:21:30 C'est ces méthodes-là qui sont minables et c'est aussi un projet absolument nauséabond.
00:21:34 Donc je continuerai de me battre, évidemment.
00:21:36 Donc c'est de la faute de Marion Maréchal, si j'ai bien compris, Madame Ayé.
00:21:40 Donc on se défend Madame Ayé, mais en même temps, elle-même, c'est ça qui est compliqué dans ce monde.
00:21:44 Bon, vous cette manifestation d'ailleurs, les Patriotes, Monsieur Philippot.
00:21:48 On a été dans l'autre.
00:21:51 Non mais évidemment. Alors elle a été d'abord, elle avait été non autorisée, si j'ai bien compris.
00:21:58 Non autorisée. Le préfet interdit, non.
00:22:00 Et c'est le tribunal administratif qui a cassé l'arrêté du préfet.
00:22:03 Et donc cette manifestation s'est déroulée de manière légale dans les rues de Paris.
00:22:06 Mais alors, tous ces gens étaient masqués.
00:22:09 Pour beaucoup d'entre eux, oui.
00:22:10 Ce qui est quand même étrange de manifester masqué.
00:22:14 Mais ils ont répondu à l'appel d'un comité du 9 mai pour commémorer la mémoire, la mort de l'un d'entre eux, Sébastien Désieux.
00:22:20 Décédé accidentellement en 1994.
00:22:22 Les militants ont arboré une banderole "Sébastien présent" et des drapeaux barrés de la croix celtique.
00:22:26 Ils ont marché de Port-Royal jusqu'à la rue des Chartreux, où ils se sont recueillis devant l'immeuble
00:22:30 où Sébastien Désieux a fait une chute accidentelle mortelle lors d'une manifestation.
00:22:34 Bon, ce sont des gens d'ultra droite.
00:22:37 Il n'y a pas de revendication politique dans cette manifestation ?
00:22:40 Il n'y a pas de slogan ? Ils n'ont pas mis en place ?
00:22:43 Si, il y a des slogans que je ne vous répéterai pas.
00:22:45 Si, mais c'est des suprémacistes blancs, d'ultra droite, néo-nazis.
00:22:50 L'année dernière, ça avait fait polémique.
00:22:52 Combien ils étaient ?
00:22:53 Je ne sais pas.
00:22:54 Ils étaient quelques centaines dans les rues de Paris.
00:22:56 Évidemment, quand vous êtes à une terrasse de café et que vous les voyez passer devant vous, oui, ça peut surprendre.
00:22:59 Oui, c'est quand même assez étrange.
00:23:01 Florian Philippeau, pas de réaction particulière ?
00:23:04 Non, moi, je ne partage rien avec tout ça.
00:23:07 Mais s'il vous plaît, il y a le principe de liberté de manifestation et il y a à l'intérieur les modalités de la manifestation.
00:23:12 C'est deux choses différentes.
00:23:13 Il y a un principe de liberté de manifestation, oui, parce que sinon, si on commence à interdire les uns les autres, on peut interdire.
00:23:18 Après, à l'intérieur, si on est masqué alors qu'on n'a pas le droit, c'est autre chose.
00:23:23 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:23:24 On ne peut pas confondre le principe de la liberté de manifestation, parce qu'on est quand même en France dans une épidémie de liberticides où on interdit tout.
00:23:31 Ils ont mis des parapluies pour ne pas qu'on les file.
00:23:34 Et ensuite, les modalités de la manifestation, ce qui n'a rien à voir.
00:23:37 Par exemple, le visage couvert, ça effectivement, vous n'avez pas le droit.
00:23:40 Ce serait une entrave à la liberté de manifestation.
00:23:42 Voilà, tout à fait.
00:23:43 Moi, ce qui m'inquiète le plus en France en ce moment, c'est la dérive liberticide.
00:23:46 Je peux vous dire qu'il y a énormément de choses.
00:23:48 Nous-mêmes, trois fois, nos manifs, ils ont tenté de les interdire.
00:23:52 Alors que c'était pour les libertés, pour la sortie de l'OTAN, pour la paix, pour le Frexit, pour la sortie de l'Union européenne.
00:23:58 Il n'y a aucune raison de vouloir interdire ça.
00:24:00 Ils ont tenté. On a tenu bon.
00:24:02 J'entends, mais tous les matins, ici, c'est un espace de liberté.
00:24:05 On a des mots souvent durs sur le président de la République.
00:24:09 Dur. Et que je sache, on n'est pas interdit de parler.
00:24:12 Vous avez quand même dû vous exprimer en commission d'enquête au Parlement, non ?
00:24:16 Ce n'est quand même pas un signe extraordinaire de bonne santé démocratique.
00:24:20 Et vous vous êtes interrogé sur votre ligne éditoriale.
00:24:23 C'est hallucinant, honnêtement.
00:24:24 C'est intéressant ce que vous dites, mais ça fait partie.
00:24:28 Je pense que ces oppositions-là ont envie de faire parler d'elles, qu'elles utilisent, instrumentalisent, en l'occurrence, ces news.
00:24:36 Sans doute, avez-vous raison, mais ce n'est pas le gouvernement.
00:24:40 Mais en revanche, moi, je vais vous faire un reproche avant d'être avec le Bloc.
00:24:42 Ce n'est pas le cas dans les autres démocraties.
00:24:44 Oui, mais vous ne voyez pas ça ?
00:24:45 Et en plus, la pression est là, européenne, pour censurer les réseaux sociaux.
00:24:49 Les règlements européens et les lois macronistes censurées Internet sont hallucinantes
00:24:53 et on doit se battre pour la liberté.
00:24:55 J'entends bien, mais moi, je vous fais un reproche.
00:24:57 Parce que, comment dire, on a un certain niveau de débat à avoir.
00:25:02 Et quand je lis votre tweet, dans quelle galère folle Macron le fout ?
00:25:06 Vous l'appelez comme ça, Macron le fout.
00:25:08 Comme beaucoup.
00:25:09 Non, mais attendez, comme beaucoup.
00:25:12 Vous, vous n'êtes pas beaucoup.
00:25:13 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:25:15 Vous êtes président d'un mouvement.
00:25:17 Vous n'êtes pas beaucoup.
00:25:18 Vous n'êtes pas l'homme au café.
00:25:19 Donc, je trouve que là, vous vous mettez à mes yeux, à mes yeux,
00:25:24 en dehors de ce que je considère comme ce que doit être le débat politique.
00:25:29 Il y a énormément de Français, parce que parler du front, parler du sujet,
00:25:32 c'est comme Macron nous dit, on va peut-être envoyer des troupes en Ukraine.
00:25:36 Salvini, vous savez que le vice-premier ministre italien a dit, il faudrait que tu ailles te faire soigner.
00:25:41 Il est allé plus loin que moi.
00:25:43 Mais d'abord, monsieur Salvini, il n'est pas français.
00:25:45 Vous, vous êtes français.
00:25:47 Et alors, je dois avoir une dévotion extraordinaire pour monsieur Macron.
00:25:50 La réponse, la réponse, ce n'est pas le président.
00:25:53 Ce n'est pas le président, c'est ce qu'il représente.
00:25:55 C'est lui qui oublie ce qu'il représente.
00:25:57 Excusez-moi, je ne suis pas responsable du fait.
00:25:59 Mais ça, c'est encore autre chose.
00:26:00 Vous pouvez dire ça.
00:26:01 C'est ça le cœur du sujet.
00:26:02 C'est que Macron oublie lui-même qu'il est président de la République.
00:26:04 Mais ça, vous pouvez le dire.
00:26:05 De certaines manières, c'est dans le débat.
00:26:07 Mais de dire Macron le fou.
00:26:08 En même temps, je n'ai besoin de l'autorisation de personne.
00:26:09 Je dis ce que je veux.
00:26:10 De dire Macron le fou, personnellement, je pense que ça abaisse.
00:26:13 Mais c'est votre avis.
00:26:14 Oui, ça abaisse la fonction.
00:26:16 Mais c'est lui qui abaisse la fonction.
00:26:18 Quand il est dans les rues de Kinshasa, souvenez-vous, une bière à la main,
00:26:22 dans un état d'élabrement personnel avancé, c'est quand même pas digne.
00:26:26 Quand il est en permanence humilié dans ses voyages à l'international.
00:26:30 Quand il lui-même se met en position d'humiliation en convoquant Mme von der Leyen avec le président chinois,
00:26:35 comme si nous étions forcément un pays sous tutelle de l'Union Européenne,
00:26:38 alors qu'il pourrait le recevoir en chef d'État dans une visite d'État.
00:26:41 Il rabaisse lui-même la fonction.
00:26:42 On va marquer une pause.
00:26:43 Mais là, je pense qu'envoyer des troupes en Ukraine,
00:26:46 faire couler le sang des fils de France, comme disent certains bellicistes,
00:26:50 qu'ils y aillent eux-mêmes.
00:26:51 On va marquer une pause.
00:26:52 C'est une marque de folie guerrière.
00:26:53 Respectez, soyez sympas, respectez les jeux.
00:26:56 Mais vous savez, les journalistes ont d'avoir un esprit de contradiction XXL.
00:27:00 Souvent, je dis que quand je suis dans un dîner de droite,
00:27:03 ce qui m'arrive de temps en temps, j'ai envie d'être très à gauche.
00:27:06 Et quand je suis dans un dîner de gauche,
00:27:08 ce qui m'arrive encore plus rarement sans doute,
00:27:10 j'ai envie d'être de droite.
00:27:11 Mais vous voyez, je suis souvent sévère.
00:27:13 - Vous avez envie d'être macroniste.
00:27:14 - Mais écoutez, j'étais le premier à dire...
00:27:16 - C'est possible pour moi.
00:27:17 - J'étais le premier à dire Ursula von der Leyen, elle n'a pas à être présente.
00:27:20 Bon, ça m'a choqué.
00:27:21 Mais quand je vous entends,
00:27:22 il faut avoir un esprit de contradiction.
00:27:25 - Tant mieux.
00:27:26 - Thomas Hill est avec nous.
00:27:27 - Je préfère une interview contradictoire, c'est mieux.
00:27:29 - Thomas Hill.
00:27:30 - Oui, bonjour Pascal.
00:27:31 - Comment ça va ?
00:27:32 Vous avez regardé l'Eurovision ?
00:27:33 - Vous avez voté ?
00:27:34 - Évidemment.
00:27:35 Non, je n'ai pas voté, c'est trop chiant.
00:27:36 - Vous n'avez pas voté pour Slimane.
00:27:37 C'est un mauvais Français.
00:27:38 - Vous n'avez pas voté pour Slimane.
00:27:39 - On ne pouvait pas ?
00:27:40 - Vous ne pouvez pas voter ?
00:27:41 - À nous les Français, on n'a pas le droit ?
00:27:42 - Non, mais c'est la règle enfin, Pascal.
00:27:43 - Ah pardon, excusez-moi.
00:27:44 Oui, je n'avais pas compris la règle.
00:27:45 - Vous avez voté pour...
00:27:46 - Merci Thomas Hill.
00:27:47 Merci, merci, merci.
00:27:48 - On va parler corrida ce matin avec une enquête.
00:27:50 - Oui, vous êtes dans les corrida.
00:27:51 C'est un bon sujet pour nous.
00:27:52 On en le traite parfois.
00:27:53 Il est 9h27.
00:28:04 Il a fait beau ce week-end ?
00:28:05 - Très beau.
00:28:06 - Alors, il y a aussi un paradoxe.
00:28:07 C'est que cette France qu'on dit en permanence sous tension, je veux dire anxieuse, tout
00:28:09 le monde était à la plage, les restos étaient pleins.
00:28:13 - Non, non, pas tout le monde était à la plage.
00:28:15 Il y a plein de Français qui ne sont pas à la plage.
00:28:17 - Je peux dire que j'ai eu le maire de La Baule.
00:28:19 - Oui, à La Baule, d'accord.
00:28:20 - J'ai eu le maire de La Baule.
00:28:21 La plage était pleine.
00:28:22 - Oui, d'accord.
00:28:23 - Mais les gens font l'aller-retour.
00:28:24 - Tout le monde ne peut pas aller au restaurant.
00:28:25 - Je ne vous dis pas que tout le monde était au restaurant.
00:28:27 Je vous dis que tout le monde en a profité.
00:28:29 C'est-à-dire que les gens ont fait parfois l'aller-retour.
00:28:31 Et il y a un paradoxe.
00:28:32 Quelqu'un m'a dit qu'ils ont battu des records de restaurants, d'argent, de tout ce que tu veux.
00:28:39 C'est quand même un paradoxe.
00:28:40 - Il y a une France qui va bien et puis il y a une France qui va moins bien.
00:28:43 - La pause et nous revenons.
00:28:45 Somaïa Labidi.
00:28:50 On est très en retard.
00:28:51 Bonjour Somaïa.
00:28:52 Il est 9h34.
00:28:53 Les infos.
00:28:54 - Bonjour Pascal.
00:28:59 Bonjour à tous.
00:29:00 Une édition au record pour Tchouss France avec plus de 15 milliards d'euros d'investissement d'ores et déjà annoncés.
00:29:06 180 patrons étrangers se réunissent aujourd'hui autour d'Emmanuel Macron au château de Versailles
00:29:11 avec à la clé des annonces plus détaillées.
00:29:14 Coup d'envoi de l'examen de près de 1900 amendements déposés dans le cadre du projet de loi sur la fin de vie
00:29:20 devant un débat à l'Assemblée le 27 mai.
00:29:22 Texte qui prévoit d'ouvrir pour la première fois en France une aide à mourir pour certains patients.
00:29:27 Réforme sociétale attendue mais aussi source d'inquiétude.
00:29:31 Et puis des fêtes cuisantes pour les indépendantistes en Catalogne.
00:29:35 Ils ont perdu la majorité lors des élections régionales.
00:29:38 Le scrutin a été remporté par les socialistes du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
00:29:43 La région était dirigée par les indépendantistes catalans depuis une décennie.
00:29:48 - Florian Philippot est avec nous ce matin, on va pouvoir parler de son programme.
00:29:51 Mais il y a une personne que je suis sur les réseaux sociaux que vous connaissez peut-être qui s'appelle Anna Rossetti.
00:29:57 Qui est manifestement proche ou d'Éric Zemmour ou en tout cas peut-être de Florian Philippot.
00:30:03 Et donc alors elle est changeante.
00:30:05 Parfois elle me dit...
00:30:07 Et là sur moi ce matin on a perdu définitivement Pascal.
00:30:11 Il est libre de penser ce que pensent ses filles.
00:30:13 Le Jeff Panacloc de ses femmes n'a plus les convictions qui nous l'ont fait aimer.
00:30:18 Dit-elle.
00:30:20 Monsieur Serge Nettjar il n'a plus sa place sur CNews.
00:30:22 Il est devenu macroniste.
00:30:24 M.V. en plus.
00:30:26 Et bien je la salue madame.
00:30:27 Vous savez parfois souvent je le dis mais cette dame et je la suis de plus en plus.
00:30:30 Moi j'aimerais bien qu'elle vienne sur le plateau.
00:30:32 - Mais ils sont beaucoup moins méchants en vrai.
00:30:33 - Non mais surtout je trouve qu'on n'a pas assez effectivement...
00:30:36 On a des éditorialistes, des hommes politiques mais on n'a pas...
00:30:39 Donc cette dame je lui lance l'invitation s'il veut venir sur le plateau.
00:30:42 - Bien. Votre programme.
00:30:43 Défendre les libertés, économiser des milliards, la démocratie contre la corruption.
00:30:47 Qui est corrompu par exemple en France ?
00:30:49 - En France ?
00:30:51 - La démocratie contre la corruption.
00:30:52 - En Australie il y en a plein.
00:30:53 - Mais qui ?
00:30:54 - En Europe puisque c'est...
00:30:55 - Non mais qui est corrompu en France ?
00:30:56 - Il y a eu plein de condamnés non ?
00:30:57 Plein d'élus qui ont été condamnés pour corruption.
00:30:59 J'aimerais qu'on aille fouiller du côté des contrats Pfizer, tout cela.
00:31:02 Je suis d'ailleurs dans quelques jours au tribunal face à Ursula von der Leyen
00:31:05 parce que j'ai porté plainte au pénal sur l'affaire des SMS
00:31:08 échangées avec Pfizer pour négocier au bas mot 35 milliards d'euros de contrat en toute opacité.
00:31:14 Aucun autre mouvement politique français n'a jugé bon d'aller porter plainte.
00:31:17 Donc en tout cas l'enquête avance.
00:31:20 Nous sommes dans un pays extrêmement corrompu.
00:31:24 Les scandales McKinsey, les scandales liés au cabinet de conseil,
00:31:28 les scandales liés à telle ou telle grosse droite...
00:31:30 - Mais qui est corrompu ?
00:31:31 Par exemple le président de la République est corrompu selon vous ?
00:31:33 - Je n'en sais rien.
00:31:34 - Si vous n'en savez rien...
00:31:35 - Je ne suis pas un juge.
00:31:36 - Je ne suis pas un juge.
00:31:38 - Je ne suis pas un juge.
00:31:39 - Je ne suis pas un juge.
00:31:40 - Je ne suis pas un juge.
00:31:41 - Je ne suis pas un juge.
00:31:42 - Je ne suis pas un juge.
00:31:43 - Je ne suis pas un juge.
00:31:44 - Je ne suis pas un juge.
00:31:45 - Je ne suis pas un juge.
00:31:46 - Je ne suis pas un juge.
00:31:47 - Je ne suis pas un juge.
00:31:48 - Je ne suis pas un juge.
00:31:49 - Je ne suis pas un juge.
00:31:50 - Je ne suis pas un juge.
00:31:51 - Je ne suis pas un juge.
00:31:52 - Je ne suis pas un juge.
00:31:53 - Je ne suis pas un juge.
00:31:54 - Je ne suis pas un juge.
00:31:55 - Je ne suis pas un juge.
00:31:56 - Je ne suis pas un juge.
00:31:57 - Je ne suis pas un juge.
00:31:58 - Je ne suis pas un juge.
00:31:59 - Je ne suis pas un juge.
00:32:00 - Je ne suis pas un juge.
00:32:01 - Je ne suis pas un juge.
00:32:02 - Je ne suis pas un juge.
00:32:03 - Je ne suis pas un juge.
00:32:04 - Je ne suis pas un juge.
00:32:05 - Je ne suis pas un juge.
00:32:06 - Je ne suis pas un juge.
00:32:07 - Je ne suis pas un juge.
00:32:08 - Je ne suis pas un juge.
00:32:09 - Je ne suis pas un juge.
00:32:10 - Je ne suis pas un juge.
00:32:11 - Je ne suis pas un juge.
00:32:12 - Je ne suis pas un juge.
00:32:13 - Je ne suis pas un juge.
00:32:14 - Je ne suis pas un juge.
00:32:15 - Je ne suis pas un juge.
00:32:16 - Je ne suis pas un juge.
00:32:17 - On parle de tout.
00:32:18 - Beaucoup de sujets en France sont extrêmement tabous.
00:32:21 - Lesquels ?
00:32:22 - Par exemple les SMS d'Ursula Haydn.
00:32:24 Vous n'avez rien en France.
00:32:25 Il y a des articles partout, en Allemagne, aux États-Unis, en New York Times.
00:32:29 Vous avez des débats en France.
00:32:31 Vous avez eu 15 minutes sur Arte, ce qui est très bien pour Arte.
00:32:34 - Sur le service public aussi.
00:32:35 Il y a eu un complément d'enquête.
00:32:36 - Oui, un petit peu, effectivement.
00:32:37 Ils ont suivi, ils ont essayé d'avoir des réponses en la suivant dans les couloirs
00:32:39 de Bruxelles.
00:32:40 Mais il n'y a rien.
00:32:41 - Arrêter l'immigration.
00:32:42 - C'est quand même une question de santé publique et d'argent public.
00:32:43 - Arrêter l'immigration massive, tout le monde est plutôt d'accord sur cette position.
00:32:47 - Et comment ils vont faire ?
00:32:48 - Mais quelles sont vos propositions ?
00:32:49 - C'est intéressant parce que moi je dis qu'il faut quitter l'Union Européenne.
00:32:52 C'est le cœur de notre liste "L'Europe ça suffit" pour le 9 juin.
00:32:56 C'est Frexit.
00:32:57 Quitter l'Union Européenne.
00:32:58 - Vous êtes le seul avec M. Asselineau ?
00:33:01 - Ils ont tous renoncé.
00:33:03 Par exemple le RN dit "on va arrêter l'immigration".
00:33:07 Ce que promettait également Mme Meloni en Italie, leur copine.
00:33:10 Comment ils vont faire en restant dans Schengen, l'Union Européenne, la CEDH ?
00:33:15 C'est impossible.
00:33:16 Vous n'avez pas le contrôle de vos frontières nationales.
00:33:18 Vous avez un droit supranational qui vous oblige à faire le regroupement familial.
00:33:23 Vous ne gérez plus l'asile, surtout depuis le pacte migratoire qui a été voté il y
00:33:26 a deux ou trois semaines.
00:33:27 Répartition obligatoire des migrants sinon 20 000 euros d'amende par migrant.
00:33:30 Moi je suis conséquent.
00:33:31 Si on veut reprendre le contrôle sur ça, mais aussi pour protéger nos agriculteurs.
00:33:35 - Non mais ce que vous dites est vrai.
00:33:36 Sur le regroupement familial, c'est-à-dire que ce que vous dites est essentiel.
00:33:40 Si la France veut arrêter demain le regroupement familial, elle ne peut pas.
00:33:44 Moi ça me choque.
00:33:45 Ça me choque toujours quand la France n'est pas souveraine dans ses décisions.
00:33:47 - Alors, il faudrait demander...
00:33:48 - On a décidé d'abandonner des pans de souveraineté entière.
00:33:50 - Comment ? - On a décidé aussi d'abandonner des pans de souveraineté entière.
00:33:53 - Oui mais ça, moi ça me choque toujours.
00:33:54 - Mais c'est pourquoi on décide d'aller en ce sens.
00:33:57 - Et je pense que ça choque tous les Français.
00:33:58 La France doit décider de sa...
00:34:00 C'est la position gaulliste.
00:34:02 - Les Français avaient dit non au transfert de migrants par les migrants en 2005.
00:34:07 - Mais je suis d'accord avec vous, c'est la position gaulliste.
00:34:08 - Nous n'en sortons pas.
00:34:10 - Alors comment ils vont faire pour soi-disant arrêter de libre-échange ?
00:34:14 Puisque l'Union européenne vient d'annoncer hier, négociateur en chef de l'accord avec le Mercosur,
00:34:18 il va être finalisé juste après l'élection.
00:34:20 Comment ils vont faire ?
00:34:21 Comment ils vont faire pour protéger nos paysans, pour faire baisser l'énergie,
00:34:24 pour redonner l'argent aux Français, pour arrêter l'immigration, etc.
00:34:27 S'ils restent dans l'Union européenne, qu'ils ne changeront pas ?
00:34:30 Parce que c'est ça le grand mensonge de toutes ces listes reconquêtes RN, LFI, LR de dire
00:34:35 on va repeindre les barreaux de notre prison en bleu marine, en bleu reconquête, en rose, en rouge, en vert,
00:34:39 en ce que vous voulez, en bleu Macron.
00:34:40 C'est faux.
00:34:41 - Ils ne peuvent pas changer l'Union européenne.
00:34:43 - Oui mais ce qui est drôle c'est que vous dites la même chose d'Éric Zemmour sur Marine Le Pen.
00:34:46 C'est-à-dire que vous, vous dites sur Éric Zemmour ce qu'Éric Zemmour dit sur Marine Le Pen.
00:34:50 - Mais les deux, je suis désolé, ils ont beaucoup de points communs.
00:34:51 Ils veulent rester dans l'Union européenne, dans Schengen, dans l'OTAN, la CEDH, tout ça.
00:34:56 Donc ils ne changeront rien.
00:34:58 - En tout cas, vous êtes sur une ligne sur laquelle il y a beaucoup de gens aujourd'hui.
00:35:03 Forcément Marine Le Pen, Jordan Bardel.
00:35:06 - Mais non, justement, ils n'y sont pas.
00:35:08 Eux sont sur la ligne Macron.
00:35:10 On reste dans l'Union européenne.
00:35:11 - Si vous dites à Éric Zemmour qu'il est sur la ligne Macron, il va être sur Paris.
00:35:14 - Vous savez, moi j'enlève l'écume des éléments de langage de campagne.
00:35:17 Je regarde la réalité des politiques.
00:35:18 Dites à Madame Mélanie avant qu'elle soit élue.
00:35:20 - Vous trouvez par exemple que le Brexit c'est un...
00:35:24 - C'est une réussite ?
00:35:25 - Oui, je pense que les Britanniques sont contents d'être un pays indépendant aujourd'hui
00:35:28 parce qu'ils peuvent agir.
00:35:29 - Sur l'immigration, il n'y a jamais eu autant d'autres thèmes que le Brexit.
00:35:32 - Alors attention, l'immigration a augmenté partout.
00:35:34 - Oui, d'accord.
00:35:35 - Effectivement.
00:35:35 - C'est bien pali.
00:35:36 - Attendez.
00:35:37 - C'est pali en 2022.
00:35:38 - Mais sauf que là, ils viennent de prendre une loi qui a fait très polémique par exemple en France.
00:35:42 Avec des accords avec le Rwanda, etc.
00:35:44 Ils vont pouvoir expulser qui ils veulent.
00:35:46 Cette loi, ça a été dit d'ailleurs par la Commission européenne,
00:35:48 cette loi aurait été interdite s'ils étaient encore membres de l'Union européenne.
00:35:52 Le Brexit, c'est un bon exemple.
00:35:54 Leur SMIC a augmenté 10% le 1er avril.
00:35:56 Il est maintenant supérieur au SMIC français alors qu'avant, il était inférieur.
00:36:00 Ils sont devenus 4e exportateur mondial devant la France.
00:36:03 Leur industrie, pour la première fois, est devant l'industrie française,
00:36:05 ce qui n'était pas le cas avant le Brexit.
00:36:07 Donc, être un pays libre et indépendant vous permet de faire beaucoup de choses.
00:36:10 Le seul enjeu de l'élection européenne du 9 juin,
00:36:14 ce n'est pas de faire croire qu'il y a d'autres versions de l'Union européenne possibles.
00:36:17 Il n'y en a qu'une seule et elle nous mènera à la disparition de la France.
00:36:20 C'est tout.
00:36:20 Ils ont déjà prévu, il y aura l'État européen.
00:36:23 Moi, j'ai alerté dès le mois de novembre.
00:36:24 Mario Draghi a dit, on va transformer l'Union européenne en un État.
00:36:27 En un État.
00:36:28 La France n'existe plus.
00:36:29 2000 ans d'histoire rayées d'un trait de plume.
00:36:31 Vous avez raison.
00:36:33 Vous avez raison qu'il y a...
00:36:36 Quelle Europe ?
00:36:37 Non, ce n'est pas quelle Europe.
00:36:39 C'est la question essentielle.
00:36:40 Non, justement, la question, ce n'est pas quelle Europe.
00:36:42 Il n'y aura pas de changement de l'Union européenne.
00:36:45 Il faudrait l'unanimité des 27 États membres sur le même projet.
00:36:48 La virgule près, c'est impossible.
00:36:49 Vous n'êtes même pas pour une Europe des Nations.
00:36:51 Non, je suis pour des coopérations de la France.
00:36:54 Quand c'est utile, quand on peut faire nous-mêmes, faisons nous-mêmes.
00:36:57 Parce que là, on est en train de se faire piquer, par exemple.
00:36:59 On s'est fait piquer, vous savez qu'on s'est fait piquer, par exemple,
00:37:02 l'industrie de défense.
00:37:04 Mais coopération, coopération.
00:37:07 De Gaulle, il est pour une Europe à 6.
00:37:09 Coopération avec tous les pays du monde.
00:37:12 Attendez, nous ne sommes plus en 1957.
00:37:14 Le monde est boulevard.
00:37:15 Il y a les BRICS.
00:37:16 Donc, si on doit coopérer, y compris avec le Brésil et d'autres pays,
00:37:18 il faut le faire en matière économique, culturelle, etc.
00:37:21 Mais je ne suis certainement pas pour que la France soit dans une organisation supranationale.
00:37:24 Vous êtes pour la sortie de l'euro.
00:37:25 Alors, oui, non, non, parce que...
00:37:28 Ne posez pas de questions parce qu'il y a un temps de parole.
00:37:31 De la CEDH, de l'OTAN.
00:37:32 Bon, choose France.
00:37:33 C'est-à-dire que je suis cohérent.
00:37:34 Choose France, parce que c'est aujourd'hui, choose France.
00:37:36 C'est quand même quelque chose de positif.
00:37:38 Souvent, on nous rappelle qu'ici, on est parfois sombre,
00:37:43 en tout cas, et à juste titre, sur beaucoup de sujets.
00:37:46 Mais choose France, manifestement, on sait attirer des capitaux extérieurs.
00:37:52 Bonne nouvelle.
00:37:53 Et ça, c'est quand même une bonne nouvelle, j'imagine.
00:37:55 Choose France.
00:37:56 Écoutez Bruno Le Maire, je pense qu'il était ce matin sur une antenne
00:38:00 et il a pu s'exprimer aux quatre V, les quatre vérités.
00:38:05 L'espoir, c'est un grand succès.
00:38:06 C'est un succès qui est dû à une politique économique qui est la même depuis sept ans.
00:38:11 Moi, je vois beaucoup de nos compatriotes qui se disent
00:38:13 « Mais pourquoi est-ce qu'ils ont baissé les impôts de production sur les entreprises ?
00:38:16 Pourquoi est-ce qu'ils ont baissé l'impôt sur les sociétés ?
00:38:19 Pourquoi est-ce qu'ils ont cette politique économique pour les entreprises ? »
00:38:22 Tout simplement parce que ça crée de l'activité sur tous les territoires.
00:38:26 Ça nous permet d'avoir de la croissance.
00:38:27 On a eu de la croissance au début de ce trimestre.
00:38:30 Ça nous permet d'avoir de l'activité dans des territoires
00:38:32 qui sont reculés, dans des territoires ruraux.
00:38:35 Les patrons sont à Versailles.
00:38:35 Emmanuel Macron réunit aujourd'hui au sommet de Choose France
00:38:37 ses 180 patrons étrangers pour annoncer construire ou agrandir des usines
00:38:40 ou d'autres investissements en France pour plus de 15 milliards d'euros.
00:38:43 Au total, un record illustrant la réindustrialisation en cours selon le gouvernement.
00:38:47 Votre position économique, vous définissez plutôt comme un libéral
00:38:54 ou vous êtes un Jacobin classique, un colbertiste ?
00:38:58 Moi, je veux qu'on laisse nos entrepreneurs créer.
00:39:03 Nos artisans aujourd'hui, c'est compliqué pour eux.
00:39:04 Est-ce que vous diminuez les charges ?
00:39:06 Non, non, non, c'est important. C'est pas pareil.
00:39:07 Les petites boîtes, il faut les aider.
00:39:08 Les entrepreneurs, c'est compliqué pour eux.
00:39:11 Ils suffoquent sous l'impôt très vite et c'est compliqué de se développer en France.
00:39:15 Et ça, ce n'est pas normal.
00:39:16 On a plein de talents et de créativité en France.
00:39:17 Il faut les aider.
00:39:18 D'un autre côté, l'État doit intervenir pour la réindustrialisation.
00:39:22 Et ça, ça suppose de faire...
00:39:24 Parce que ça, ça ne suffira pas.
00:39:25 Vous savez, ce Choose France, l'an dernier, ça a maintenu 37 000 emplois.
00:39:29 Tant mieux.
00:39:30 Ce n'est pas ça qui va relancer la France.
00:39:32 Ce qu'il faut, c'est du patriotisme économique, industriel, agricole.
00:39:35 On donne la priorité aux entreprises françaises dans nos marchés publics français.
00:39:38 On peut aider nos entreprises françaises à l'export.
00:39:40 On peut être beaucoup plus agressif, intervenir quand il s'agit de défendre une entreprise française
00:39:45 par rapport à des concurrents.
00:39:46 On arrête de les faire acheter nos fleurons par des étrangers,
00:39:49 comme Macron l'a fait, Alstom et tout le reste.
00:39:51 Ça, encore une fois, ce que je viens de dire là,
00:39:54 les gens vont se dire "c'est de bon sens".
00:39:55 Oui, mais c'est interdit par l'appartenance à l'Union européenne.
00:39:57 C'est interdit.
00:39:58 Les traités européens interdisent toute forme de patriotisme économique.
00:40:01 Au moins, ce qui est bien, c'est que vous parlez d'Europe,
00:40:03 alors que personne ne parle vraiment d'Europe aujourd'hui.
00:40:05 Ils ne veulent surtout pas en parler parce que c'est gênant pour eux.
00:40:07 Monsieur Bardella, il a la poudre de Pimpin Bardella.
00:40:10 Alors, il dit "pouf, je vais faire l'Europe des nations,
00:40:12 je vais arrêter l'immigration".
00:40:13 Ah oui, mais d'accord, mais vous allez faire comment en restant dans l'Union européenne
00:40:16 et dans Schengen et dans...
00:40:17 Vous allez travailler avec Marine Le Pen.
00:40:19 Mais vous avez dit que l'immigration, ce n'est pas arrêté ?
00:40:20 Bon, alors, elle ne s'est pas arrêtée avec Mme Mélanie,
00:40:22 surtout elle a doublé alors qu'elle avait promis...
00:40:24 Qu'est-ce que vous faites pour, s'il suffit de sortir de l'Union européenne
00:40:26 pour que l'immigration, il y ait...
00:40:28 Je n'ai jamais dit ça.
00:40:28 Je n'ai pas dit ça, j'ai dit si on sort de l'Union européenne, c'est intéressant.
00:40:32 On passe du verbe subir au verbe choisir.
00:40:34 Aujourd'hui, on subit, demain, on pourra choisir d'intervenir.
00:40:37 Laissez-leur encore un ou deux ans, vous verrez que ça va diminuer drastiquement.
00:40:40 Vous êtes crédité, Florian Philippot, de quel score aujourd'hui ?
00:40:45 On a des sondages maintenant à 2%.
00:40:46 Et à...
00:40:47 Donc, il faut 5 pour avoir des élus.
00:40:49 Au Régional 2021, j'étais candidat à l'épatriote, Grand Est.
00:40:53 On était à 1 dans les sondages un mois avant, on a fait 7 dans les urnes.
00:40:57 Donc, nous allons créer cette...
00:40:58 Là, vous n'avez personne aujourd'hui.
00:40:59 Vous n'avez, sur le territoire, aucun mandat électif, patriote ?
00:41:05 On a des maires, des conseils municipaux.
00:41:08 Mais nous sommes aujourd'hui en alliance dans cette liste de rassemblements.
00:41:11 C'est la seule liste de rassemblements souverainistes,
00:41:12 avec, via la voix du peuple de Jean-Frédéric Poisson, avec le cercle Aristote.
00:41:16 Nous avons le soutien de Génération Frexit.
00:41:17 Nous avons des personnalités.
00:41:18 Nous avons des agriculteurs qui ont bloqué Rungis, comme Claude Leblé.
00:41:21 Nous avons le général Blanchon, qui est un homme remarquable,
00:41:23 un grand patriote qui est sur la liste.
00:41:24 J'en suis très fier.
00:41:25 Donc, on est dans ce rassemblement pour sortir de l'Union européenne.
00:41:28 À titre personnel, les gens doivent s'interroger.
00:41:30 Comment vous vivez ?
00:41:31 Quels sont vos revenus ?
00:41:33 Je vis de mes activités.
00:41:35 Ça n'a rien d'extraordinaire.
00:41:36 Moi, je n'ai pas de mandat.
00:41:38 Donc, vous êtes un professionnel.
00:41:39 Je ne suis pas un professionnel, justement.
00:41:41 J'ai créé un mouvement politique qui avait 2000 adhérents il y a 5 ans.
00:41:45 Vous n'avez pas de revenu politique.
00:41:46 On en a 40 000 aujourd'hui.
00:41:47 Vous n'avez pas de revenu politique.
00:41:48 Donc, forcément, il faut que vous fassiez un métier de conseil.
00:41:51 On se débrouille.
00:41:52 On se débrouille, ça veut dire quoi ?
00:41:53 Vous êtes dans quelle activité ?
00:41:55 À mon propre compte.
00:41:56 Mais de conseil ?
00:41:58 Oui, conseil si vous voulez.
00:42:01 Je travaille.
00:42:02 Vous travaillez.
00:42:03 Je vous pose une question simple.
00:42:04 Qu'est-ce que vous faites ?
00:42:05 Ça n'a rien d'extraordinaire.
00:42:06 Mais dans quelle activité ?
00:42:07 Je suis comme beaucoup de Français en auto-entreprise.
00:42:09 Voilà, c'est tout.
00:42:10 Mais dans quel secteur ?
00:42:11 Justement, conseil.
00:42:12 Vous avez raison.
00:42:13 Et j'essaie de faire en sorte de développer un mouvement politique.
00:42:17 Et je l'ai fait.
00:42:18 Parce qu'on me dit 2019.
00:42:20 On était déjà candidat aux européennes.
00:42:21 On avait 2000 adhérents à l'époque.
00:42:23 Aujourd'hui, on en a 40 000.
00:42:25 Nous sommes le seul mouvement politique qui se bat dans la rue concrètement pour nos
00:42:28 libertés.
00:42:29 Non mais je vous ai vu…
00:42:30 Pour la paix.
00:42:31 Vous nous voyez d'ailleurs.
00:42:32 Pour la paix.
00:42:33 Personne ne le fait.
00:42:34 C'est hallucinant.
00:42:35 Nous sommes aujourd'hui dans une escalade de la guerre, que ce soit au Proche-Orient
00:42:37 ou surtout en Ukraine.
00:42:38 Et il n'y a pas un mouvement politique pour dire on va arrêter de suivre Washington,
00:42:41 l'État profond américain, l'OTAN qui nous entraîne vers une guerre mondiale.
00:42:44 Nous, nous sommes dans notre programme pour dire tant qu'on reste dans ces structures,
00:42:48 l'OTAN et l'Union européenne, on ira vers la guerre.
00:42:49 Et je veux arrêter tout ça.
00:42:50 Et c'est intéressant notamment de les écouter à la période Covid parce qu'effectivement,
00:42:55 il y a des choses…
00:42:58 Tout est tellement politique aujourd'hui, c'est que même les effets secondaires du
00:43:04 vaccin qui existent, que chacun a pu voir, la presse hésite à les traiter parce qu'elle
00:43:11 a le sentiment qu'elle va faire le jeu de ceux qui imaginent.
00:43:16 Alors là, il y a une étude sur les vaccins qui viennent de sortir sur 100 millions de
00:43:20 vaccinés, sur 100 millions.
00:43:21 Moi, j'ai eu le professeur Kayad.
00:43:22 Bon, il n'y a pas de souci.
00:43:24 Il n'y a pas de souci ?
00:43:25 Il n'y a pas plus de souci que sur d'autres.
00:43:27 Il n'y a pas… sur 100 millions.
00:43:30 Mais ça, il faut le dire.
00:43:31 Moi, je suis d'une honnêteté totale.
00:43:32 Mais en revanche, en revanche, là où l'erreur est faite, c'est que ceux qui n'auraient
00:43:37 jamais dû être vaccinés parce qu'ils ne risquaient rien, leur avoir imposé le
00:43:43 vaccin, c'était une possibilité qui ait des effets secondaires pour eux alors qu'ils
00:43:46 n'auraient rien eu.
00:43:47 C'est ça qui est fou.
00:43:48 Il fallait vacciner que les plus de 65 ans.
00:43:51 Non, mais attendez.
00:43:52 C'est beaucoup plus grave que ça.
00:43:53 C'est ça ce qui est…
00:43:54 J'invite ceux qui le peuvent.
00:43:55 C'est ça parce que le bénéfice risque pour les gosses de 15 ans, parce que si ça
00:43:59 tombe dessus, vous me suivez.
00:44:01 Alors qu'on n'en avait pas besoin.
00:44:02 Alors qu'on n'en avait pas besoin.
00:44:03 C'est de la santé.
00:44:04 Mais sur tous les vaccins…
00:44:05 Non, mais attendez, je voudrais juste dire…
00:44:06 Non, non, mais c'est intéressant.
00:44:07 Il y a une étude sur 100 millions qui vient de sortir.
00:44:10 100 millions de vaccinés.
00:44:11 Notre mouvement, les Patriotes, heureusement qu'on a dit les choses.
00:44:14 On a été ultra diabolisés contre le passe-saïdère, pour la réintégration des infirmières suspendues,
00:44:20 des pompiers.
00:44:21 Qu'est-ce qu'on a pris dans la figure ? Je vous rappelle quand même les choses.
00:44:24 Il ne faut quand même pas oublier tout ça.
00:44:25 Darmanin qui a dit des horreurs sur nous, le ministre de l'Intérieur, l'ERN qui
00:44:29 disait que les manifs de Philippot sont des dingueries.
00:44:31 Non, mais que les gens n'oublient pas tout ça.
00:44:33 Et deuxièmement, c'est très grave que les gens aillent voir un grand dossier de 29
00:44:36 pages qui est sorti dans le New York Times sur les effets secondaires.
00:44:39 Il y en a des effets secondaires.
00:44:41 Mais il n'y en a pas plus sur d'autres vaccins.
00:44:42 Non, mais la situation est beaucoup plus… Il y a toujours des effets secondaires à
00:44:44 médicaments.
00:44:45 Mais là, c'est bien plus grave.
00:44:46 Bien plus grave.
00:44:47 Sur notre liste, il y a Marc Doyer qui est porte-parole de la Société Véritif France.
00:44:50 Je sais, Marc, on l'a eu très souvent et son épouse est victime de cela.
00:44:53 Tout à fait.
00:44:54 Et vraiment, on est en compétition totale avec lui.
00:44:56 Ils sont venus le chercher à 6h du matin, ce qui est très étrange.
00:44:59 Je sais.
00:45:00 En France, on n'en parle pas.
00:45:02 Je suis d'accord.
00:45:03 Il y a plein de gens qui sont victimes.
00:45:04 Je suis d'accord avec vous.
00:45:05 Vous discutez avec des médecins, ils vous disent il y a plein de myocardites, il y a
00:45:08 plein de choses, de l'AVC, etc.
00:45:10 En France, rien.
00:45:11 Alors moi, il y a quand même des procès qui vont arriver.
00:45:14 Nous, on se bat comme des lions là-dessus parce que les scandales de santé publique,
00:45:17 on en a connu beaucoup.
00:45:18 Celui-ci est probablement le plus grand qu'on n'a jamais connu et je ne voudrais pas qu'il
00:45:21 recommence demain.
00:45:22 En tout cas, moi, je vous donne la parole.
00:45:23 Comme j'ai donné la parole aux animalistes, au Parti animaliste, c'était très intéressant
00:45:28 d'ailleurs, comme avec l'écologie du centre.
00:45:30 Donc là, le temps de parole, vous savez ce que c'est.
00:45:33 Vous n'avez plus le droit de parler sur CNews jusqu'à 5 ans, je pense.
00:45:36 Vous avez tellement parlé qu'avec le temps de parole, ça va être compliqué.
00:45:39 Vive la démocratie française.
00:45:40 Mais là, je n'y peux rien.
00:45:42 Non, non, non, mais les règles.
00:45:44 Vous savez que je vous ai foutu des règles.
00:45:46 Non, non, non, stop, stop, stop.
00:45:47 C'est terminé.
00:45:48 J'ai juste un mot.
00:45:49 Non, oui, mais ce n'est jamais un mot.
00:45:50 La boîte noire des temps de parole en France.
00:45:51 Vous n'arrivez à savoir ni auprès des chaînes, ni auprès de l'Arkom à combien vous avez
00:45:54 le droit.
00:45:55 Mais non, c'est très clair.
00:45:56 Je vous assure que non.
00:45:57 Ne dites pas ça.
00:45:58 Je vous le dis à chaque fois, vous avez le droit à 20 minutes.
00:46:00 Vous avez le droit à 20 minutes par trimestre.
00:46:03 Ça, c'est hyper arbitraire.
00:46:04 Et quand vous demandez à l'Arkom, ils ne vous disent pas la même chose.
00:46:06 Je vous assure que l'Arkom ne nous dit pas ça.
00:46:07 Ah bon ?
00:46:08 Non.
00:46:09 Moi, j'ai le droit à un peu plus de temps de parole.
00:46:11 5 heures par jour.
00:46:13 Merci, Florent Philippot.
00:46:16 Bonne chance à vous.
00:46:17 Merci.
00:46:18 Bonne chance à vous.
00:46:19 Votez le 9 juin, c'est la proportionnelle, vous aurez des élus.
00:46:20 Bonne chance à vous et je salue.
00:46:22 Alors, Madame, j'ai cité tout à l'heure, Madame Rossetti.
00:46:24 Elle était contente.
00:46:25 Elle dit ce matin, elle dit "merci, Pascal, pour m'avoir fait l'honneur de citer mon tweet.
00:46:29 Je vous suis depuis 8 ans et c'est vous qui êtes changeant, pas moi.
00:46:32 Moi, je suis de droite et je le reste."
00:46:34 Mais je voudrais dire à Madame Anna Rossetti, à tous, que nous, nous ne sommes pas militants.
00:46:38 Voilà, c'est la différence.
00:46:39 On peut être de droite sur un sujet, de gauche sur un autre, etc.
00:46:42 En revanche, Madame Anna Rossetti, si elle veut venir, elle vient.
00:46:45 Parce que nous devrions avoir plus de personnes, entre guillemets, d'anonymes.
00:46:51 Là, vous n'êtes pas anonyme, a priori.
00:46:53 Merci beaucoup.
00:46:55 On va recevoir Yann Moix, son bouquin est vraiment rigolo.
00:46:58 Vous l'avez lu ?
00:46:59 Non, pas encore.
00:47:00 Bon, à priori...
00:47:01 Pourquoi cette couleur ?
00:47:03 Pourquoi cette... Non, mais le petit livre rouge, c'est chez Grasset.
00:47:08 Et on va le recevoir.
00:47:10 Et puis, on parlera de la flamme olympique.
00:47:11 On parlera d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.
00:47:14 Marine Le Pen veut faire un...
00:47:15 Non, elle ne veut pas.
00:47:16 Elle ne veut pas.
00:47:17 Elle ne veut pas.
00:47:18 D'ailleurs, je pense que c'était une fausse proposition d'Emmanuel Macron pour qu'elle refuse
00:47:21 et pour pouvoir dire qu'elle refuse le débat.
00:47:23 Parce qu'elle dit oui, mais en septembre.
00:47:25 Donc, en fait, elle dit non.
00:47:26 Et puis, on chantera "Puisque tu pars", la chanson de Goldman.
00:47:29 Parce qu'elle est tellement adaptée à Kylian Mbappé.
00:47:32 "Puisque tu pars".
00:47:34 Jacques Vendreau était très déçu.
00:47:36 La chanson de Goldman, il y avait beaucoup de regrets.
00:47:38 Il y a de la nostalgie.
00:47:39 Oui, mais il le laisse partir dans la chanson de Goldman.
00:47:42 "Puisque tu pars, ne te perds pas".
00:47:44 Je vous lirai les paroles, que Vanou...
00:47:46 On n'aurait aimé l'entendre par hier soir.
00:47:48 Bon, on va vous sortir.
00:47:49 Allez, la pause à tout de suite.
00:47:51 Avec nous, et ça nous fait toujours plaisir.
00:47:56 Parce qu'il apporte sur l'actualité un regard différent, intelligent, provocateur, parfois sensible, toujours.
00:48:02 Bonjour Yann Moix.
00:48:03 Bonjour Pascal.
00:48:04 Alors, vous êtes quand même très fort.
00:48:05 Visa chez Grasset.
00:48:06 Vous êtes quand même très fort.
00:48:07 Parce que vous allez à l'ambassade de Corée du Nord.
00:48:11 Vous échangez avec un fonctionnaire.
00:48:13 Vous parlez avec lui.
00:48:14 Et vous en faites un bouquin.
00:48:15 C'est la délégation, il n'y a pas d'ambassade.
00:48:17 Oui, vous en faites un bouquin.
00:48:19 Mais il y a des gens qui font des bouquins de beaucoup moins que ça.
00:48:22 Oui, c'est bon.
00:48:23 Et qui ont parfois le prix Nobel.
00:48:25 Il est rapide.
00:48:27 Il y a des gens, quand il pleut, ils ont le prix Nobel.
00:48:29 Ah bon ?
00:48:30 Bah oui, des femmes, même Nanny Arnaud.
00:48:31 Vous arrêtez avec Nanny Arnaud, parce que moi je trouve que c'est bien ce qu'elle écrit.
00:48:35 Un peu de pluie, et ça se termine avec un prix Nobel.
00:48:38 Les années, c'est très bien, pardonnez-moi.
00:48:41 Arrêtez, j'ai pas...
00:48:42 Moi aussi, les semaines, c'est bien, les heures, les secondes, les minutes sont bien aussi.
00:48:45 D'ailleurs, ça va être la prochaine saga, les minutes.
00:48:48 Les minutes de sang.
00:48:49 Mais vous l'avez lue, Nanny Arnaud ?
00:48:51 Souvent, c'est comme les gens qui parlent de notre émission, ils la voient pas.
00:48:54 Malheureusement, oui.
00:48:55 Et vous aimez pas ?
00:48:56 Non.
00:48:57 Ah bah non.
00:48:58 On peut pas aimer tout ce qu'on lit, Pascal.
00:49:00 Non.
00:49:01 On peut pas non plus lire tout ce qu'on aime, malheureusement.
00:49:02 Oui.
00:49:03 La vie est courte.
00:49:04 On peut pas lire non plus tout ce qu'on aime, vous avez raison.
00:49:05 Bon, en tout cas, ma question, c'est que vous voyez donc un fonctionnaire.
00:49:09 Oui.
00:49:10 Et l'échange est tellement croustillant, absurde, tu regardes, c'est drôle.
00:49:13 Vraiment, c'est votre livre le plus drôle.
00:49:15 C'est que les...
00:49:16 Un livre comique.
00:49:17 Je suis un homme extrêmement drôle.
00:49:19 Mais ça ne se voit pas sur ma tête.
00:49:21 Mais Pascal, je vais vous dire une chose.
00:49:23 Les Coréens du Nord parlent en français, mais ils ne parlent pas le français,
00:49:27 parce qu'une langue, ça véhicule une culture.
00:49:29 Or, en vocabulaire, ils peuvent tous nous mettre au tapis.
00:49:32 Simplement, ils connaissent le vocabulaire de la France,
00:49:34 mais ils ne connaissent pas la culture française.
00:49:36 Et inversement, on ne connaît pas leur culture.
00:49:38 Donc tout dialogue avec un Nord-Coréen, même quand ils parlent avec des imparfaits du subjonctif,
00:49:42 est un dialogue de sourds.
00:49:43 Bon, on va en parler ensemble, mais c'est vrai,
00:49:45 il y a combien de personnes à l'ambassade du Corée du Nord ?
00:49:47 4, 5.
00:49:48 4, 5 ?
00:49:49 Plus les filles et les femmes.
00:49:51 Et alors ceux qui sont là, ils doivent être choisis avant de les sortir de Corée du Nord ?
00:49:55 Ça, je peux vous dire qu'ils sont choisis avec beaucoup de précautions.
00:49:59 Bon, c'est un des pays, je ne sais pas vous, qui me fascine le plus.
00:50:02 S'il y a un endroit où je voudrais aller, il y a deux endroits où je voudrais aller,
00:50:04 Sainte-Hélène et la Corée du Nord, pour voir.
00:50:07 Oui, les deux endroits pratiquent le culte de Napoléon d'ailleurs.
00:50:12 C'est vrai ?
00:50:13 Bon, vous vous êtes allé avec, effectivement, vous avez fait un voyage avec un acteur célèbre, je crois.
00:50:17 Un des quatre voyages que j'ai fait avec un acteur célèbre.
00:50:20 Sommeillé à la midi, rappelle les titres.
00:50:22 Israël voit un point d'accès pour l'aide humanitaire dans le nord de Gaza.
00:50:29 Une trentaine de camions chargés de vivres et de médicaments sont entrés dans Gaza City,
00:50:34 une première depuis le début de l'opération de l'armée israélienne.
00:50:38 Après les blocages et les manifestations, reprise des cours dans le calme à Sciences Po Paris.
00:50:43 Les manifestants qui réclamaient un cessez-le-feu immédiat et la fin des partenariats de l'école
00:50:47 avec les universités et organisations soutenant Israël ont obtenu la mise en place d'un débat interne
00:50:53 en échange de la fin des blocages.
00:50:55 Et puis, un drôle adieu pour le prodige de Bondi, hier soir au Parc des Princes,
00:50:59 zappé par le club, les ultras et les supporters ont donné de la voix
00:51:03 pour le dernier match de Kylian Mbappé à Paris.
00:51:06 Et même s'il a ouvert le score, le PSG s'est incliné 3-1 face à Toulouse.
00:51:11 Merci Soumaya.
00:51:13 Alors, donc vous êtes dans cette...
00:51:16 On ne dit pas dans cette ambassade, dans cette...
00:51:18 - Délégation. - Délégation.
00:51:19 Et vous voulez un visa, alors vous échangez.
00:51:21 Et vous dites au préposé "Vous n'avez pas tort ?"
00:51:24 Et il répond "Chez nous, on ne dit pas "Vous n'avez pas tort".
00:51:27 Pour dire que quelqu'un n'a pas tort, on dit directement que ce quelqu'un a raison.
00:51:33 Donc vous dites "Vous avez raison, voilà, vous devenez coréen, ça y est, je plaisante.
00:51:38 Nous considérons que seuls les coréens peuvent devenir coréens.
00:51:42 Et encore pas tous."
00:51:43 - Ah oui. - Alors vous répondez "Je comprends."
00:51:46 Vous dites sans arrêt que vous comprenez, sans que je comprenne vraiment
00:51:49 ce que vous essayez de me faire comprendre que soi-disant vous comprenez.
00:51:52 Je ne comprends pas.
00:51:54 - C'est quand même très étrange. - Oui, mais c'est l'étrangeté nord-coréenne.
00:51:57 Je me souviens qu'à Pyongyang, la première année où je suis allé là-bas, en 2012,
00:52:00 il y avait un homme par terre avec son vélo, le type saignait, et il était sur la chaussée.
00:52:07 Et je dis à mon guide "Cet homme est tombé de vélo."
00:52:10 Il me dit "Non, vous n'avez pas les preuves.
00:52:12 Cet homme saigne à côté de son vélo, mais vous, les Français,
00:52:15 avec votre système hypothético-déductif, vous voyez toujours des choses
00:52:20 là où elles n'ont pas eu lieu.
00:52:21 Nous n'avons pas les preuves que cet homme est tombé de vélo."
00:52:23 Et en fait, vous êtes toute la journée dans ce genre de considérations,
00:52:27 avec une logique qui leur appartient, qui d'une certaine manière est valable.
00:52:31 C'est la logique de David Hume.
00:52:33 Parce que je n'ai pas vu, il n'y a aucune raison de considérer que ça a eu lieu.
00:52:37 - Là, vous avez cité quelqu'un, je crois qu'on a perdu les téléspectateurs.
00:52:40 Vous avez regardé Nathan comme si tous les deux, vous étiez sur la logique de David Hume.
00:52:45 - Il faut toujours passer sa vie à s'adapter.
00:52:48 - Quand tu fais de la télé, oui.
00:52:50 Quand tu es intellectuel, non.
00:52:52 Les gens ont un Larousse chez eux, ils vont regarder Hume, David, ils vont regarder qui sait,
00:52:55 ça les cultivera 5 minutes.
00:52:56 On ne peut pas toujours passer...
00:52:58 Mais on ne peut pas passer sa vie...
00:52:59 - Moi, je pense à eux, je fais de la pédagogie.
00:53:01 - C'est très bien, j'ai pensé à eux en citant le nom.
00:53:03 Maintenant, ils iront vérifier éventuellement qui sait, c'est pas grave.
00:53:06 - David, mais c'est qui ?
00:53:07 - On ne peut pas se censurer tout le temps.
00:53:09 Soit on considère que les gens sont intelligents, c'est mon cas,
00:53:12 et vos téléspectateurs, je pense que ce sont des gens intelligents et curieux.
00:53:15 - Plus intelligents, les miens.
00:53:17 Les miens, les nôtres.
00:53:18 - Moi, j'ai une vision des téléspectateurs et des gens qui est la suivante.
00:53:22 Les gens sont curieux et intelligents.
00:53:24 Et c'est les mépriser que de considérer qu'il ne faut jamais utiliser
00:53:27 et employer des noms qu'ils ne connaîtraient pas,
00:53:29 parce que je mise sur leur curiosité intellectuelle.
00:53:31 - D'accord, j'ai le droit ? Oui, vous avez parfaitement le droit.
00:53:33 - Disons que c'est un philosophe...
00:53:34 - Et je les salue.
00:53:35 - C'est un problème, bon.
00:53:36 - Et je les salue.
00:53:37 - Bon, donc on va...
00:53:38 - Vous savez, j'ai fait 3 ans avec Laurent Ruquet à la télévision.
00:53:41 Je citais parfois des noms de philosophes, et c'était très drôle
00:53:43 parce qu'on avait regardé avec Catherine Barma,
00:53:45 il y avait des pointes à certains moments de consultations sur Google,
00:53:50 par exemple sur Emmanuel Lévinas.
00:53:52 Je disais Emmanuel Lévinas, je ne parlais pas de sa vie.
00:53:54 Et je voyais que les gens étaient allés regarder qui c'était.
00:53:57 Voilà ce que je considère comme intelligent à la télévision.
00:54:00 - Et c'est un excellent système.
00:54:02 Alors, je voulais qu'on...
00:54:04 Évidemment, on parlera d'autres livres,
00:54:06 mais je voulais qu'on parle de cette actualité à Sciences Po,
00:54:09 avec les mentors djihadistes, d'une certaine manière.
00:54:14 Et vous, qui connaissez cela parce que vous êtes à l'université,
00:54:17 vous travaillez avec l'université,
00:54:19 je voulais qu'on voit le sujet de Célia Gruyère,
00:54:21 parce qu'il est source d'inquiétude.
00:54:23 - C'était il y a une semaine.
00:54:28 Plusieurs dizaines d'étudiants manifestaient devant Sciences Po
00:54:31 pour la cause palestinienne, en bloquant l'établissement.
00:54:34 Selon le JDD, l'organisation de certaines manifestations comme celle-ci
00:54:38 est l'initiative du mouvement "Student for Justice in Palestine",
00:54:42 comprenez, les étudiants pour la justice en Palestine.
00:54:45 Le journal du dimanche démontre la proximité
00:54:48 entre ce mouvement et les frères musulmans,
00:54:50 avec une antenne de l'association créée le 11 octobre 2023,
00:54:54 soit quatre jours après les attaques du Hamas en Israël.
00:54:57 - On est très inquiets par les possibles connivences
00:55:01 qu'il peut y avoir vis-à-vis des frères musulmans.
00:55:03 Et nous demandons à Sciences Po une enquête approfondie à ce sujet,
00:55:06 pour savoir d'où viendraient les potentiels financements de cette association,
00:55:09 qui en sont les responsables, ont-ils des contacts
00:55:12 avec d'autres associations pro-islamiques en France,
00:55:16 et surtout, si jamais tel est le cas, que Sciences Po fasse son travail
00:55:21 et interdise l'association dans notre école,
00:55:24 et l'empêche de se représenter l'année prochaine aux initiatives étudiantes.
00:55:28 Ces derniers jours, seuls les élèves munis d'une convocation à un examen
00:55:31 étaient autorisés à entrer dans l'établissement.
00:55:34 - Vous voulez intervenir sur ce sujet ?
00:55:36 - Non, mais c'est intéressant, parce que cette association,
00:55:39 Students for Justine in Palestine, a quand même été dissoute aux États-Unis
00:55:42 par le Trésor américain, ce n'est pas une association tout à fait neutre.
00:55:45 Il y a quand même eu des financements au Hamas qui ont été octroyés
00:55:48 depuis les États-Unis. Et à Sciences Po, on a vu en effet
00:55:51 qu'il y a eu des boucles WhatsApp, et c'est une enquête de Franck Tireur
00:55:54 qu'il a révélée la semaine dernière, qui ont permis à une mobilisation
00:55:57 de se coordonner. Et ça n'a rien de neutre, encore une fois,
00:56:00 parce qu'il y a un vrai entrisme des frères musulmans
00:56:02 dans le monde académique et dans le monde éducatif,
00:56:04 puisque pour les islamistes, l'éducation, c'est une cible particulièrement stratégique.
00:56:07 Maintenant, je pense quand même qu'il faut raison garder,
00:56:10 il y aura eu ces blocages indépendamment de ces associations,
00:56:12 parce qu'il y a une vraie lame de fond antisémite, anti-Israël,
00:56:15 dans une large partie de la jeunesse, et il y a surtout une dérive
00:56:18 académo-militante dans la lignée du second Bourdieu,
00:56:21 celui qui disait que la sociologie était un sport de combat.
00:56:23 - On a écouté tout à l'heure Philippe Lelouch qui s'exprimait
00:56:26 sur Mélenchon, et cette fois-ci, il s'est exprimé sur la France insoumise,
00:56:32 mais sur un de ses éléments qui fut jadis journaliste,
00:56:36 avec lequel vous avez peut-être travaillé.
00:56:37 Aymeric Caron, vous vous êtes croisé sur le plateau de...
00:56:41 - Non, Aymeric Caron ? - Oui.
00:56:43 - Non, je ne l'ai pas croisé sur le plateau.
00:56:45 - C'était l'époque où vous étiez avec...
00:56:47 - Je l'ai déjà affronté lorsqu'il était invité, mais je n'ai pas été son binôme, si vous voulez.
00:56:51 - Écoutons ce que disait Philippe Lelouch.
00:56:54 - C'est drôle de prendre les ratés de la télé comme Aymeric Caron,
00:56:58 qui tout d'un coup a une vocation politique.
00:57:00 C'est drôle de prendre un mannequin syrien qui rime à Hassan.
00:57:03 C'est drôle de prendre un type avec ses dents de poney,
00:57:07 qui change d'avis comme Dechmis qui est Mélenchon.
00:57:10 - Des... - C'est quand même...
00:57:12 - Des boyards.
00:57:13 - Non mais bon...
00:57:14 Non mais il leur concourt, lui.
00:57:16 - Il faut préciser les choses.
00:57:17 Il a avoué avoir été dealer avant de députer.
00:57:21 - Oui, ben voilà.
00:57:22 C'est-à-dire que là, il y a un ramassis de mecs qui pensent aujourd'hui
00:57:26 être de grands intellectuels.
00:57:27 C'est ça qui est extraordinaire.
00:57:28 Qui s'inventent comme ça des compétences en géopolitique
00:57:33 et en sciences humaines.
00:57:34 En revanche, ils ont une grande qualité,
00:57:38 c'est qu'ils sont très très doués en communication.
00:57:40 Voilà.
00:57:41 Ils arrivent à faire en sorte qu'on s'occupe
00:57:43 de toutes les crétineries qui sortent en ce moment.
00:57:46 - C'est de notre faute.
00:57:48 C'est pas de leur faute, c'est de notre faute.
00:57:50 C'est de notre faute à nous, à Réseaux Sociaux et Chaine Info.
00:57:55 C'est-à-dire qu'on leur donne un espace qu'on ne devrait...
00:57:58 Ça, c'est une vraie réflexion de fond.
00:58:00 Parce qu'ils ont compris le système.
00:58:02 Quand Philippe Leloup dit qu'ils sont très bons en com',
00:58:04 c'est à la fois vrai et faux.
00:58:06 Parce que tout le monde pense en gros la même chose
00:58:08 de Louis Boyard en France.
00:58:09 Tout le monde.
00:58:10 Sauf quelques...
00:58:13 Même dans son camp, je pense que tout le monde a le même jugement.
00:58:20 - L'enfer de l'époque, Pascal, vient non seulement du fait
00:58:24 que les événements sont tragiques comme ils l'ont toujours été,
00:58:27 dans l'histoire, mais il y a une nouvelle tragédie
00:58:30 dont on ne souligne pas assez le caractère nocif.
00:58:33 C'est le commentaire perpétuel de la tragédie
00:58:35 et le fait que n'importe qui puisse donner son opinion
00:58:38 de manière équivalente à ceux qui, avant, étaient autorisés à le faire.
00:58:42 Et c'est quelque chose... C'est un malheur.
00:58:44 C'est un cancer qu'on sous-estime,
00:58:46 car ce flot de commentaires et d'avis, tous autorisés,
00:58:53 fait que si l'on s'amuse à additionner tous les micro-avis
00:58:58 pour faire une sorte de moyenne géométrique de ces avis,
00:59:01 on arrive à créer quelque chose qui s'appelle le "on".
00:59:03 C'est-à-dire une sorte de masse qui a raison, aveugle,
00:59:06 et les gens ont tellement la paresse d'avoir des ennuis.
00:59:08 Il y a un petit texte fabuleux de Nietzsche sur Schopenhauer,
00:59:11 un livre, où il dit qu'en fait, les gens sont d'une certaine manière
00:59:14 obligés d'épouser le "on", le caractère générique de l'opinion,
00:59:18 l'opinion générale, celui qu'on obtient en faisant
00:59:20 la somme générique des opinions particulières.
00:59:23 Ce "on" fait qu'on est obligé de se lever dedans, de l'épouser.
00:59:26 Pourquoi ? Il dit, Nietzsche, c'est génial,
00:59:29 parce qu'on a la paresse d'avoir des ennuis.
00:59:31 On a la paresse... Non mais la paresse !
00:59:33 Lui, c'est la paresse. C'est-à-dire que c'est tellement accablant.
00:59:35 Vous me dites souvent "quel courage vous avez", etc.
00:59:37 Mais moi, je n'ai pas la paresse d'avoir les ennuis que j'ai
00:59:40 quand je dis quelque chose.
00:59:41 Mais il faut une vraie santé, il faut être solide.
00:59:43 Et c'est vrai que quand on rentre chez soi,
00:59:45 il va falloir faire corps à corps avec les ennuis qui vont commencer.
00:59:48 Et ce que j'adore chez Nietzsche, c'est qu'il ne dit pas que c'est la peur.
00:59:51 Il dit que c'est la paresse d'avoir des ennuis.
00:59:54 Des ennuis sociaux, des ennuis économiques.
00:59:56 Des ennuis aussi, peut-être, des ennuis plus spectaculaires
01:00:01 comme des agressions ou des menaces.
01:00:02 Mais c'est plus facile, par exemple, pour un écrivain,
01:00:05 d'être du bon côté de la barrière.
01:00:07 On va parler de France Inter dans une seconde.
01:00:09 Vous serez reçu, vous aurez votre portrait en dernier pas de libération.
01:00:14 Il y aura un petit...
01:00:15 Mais ce n'est pas une paresse, c'est une des conséquences.
01:00:17 C'est une paresse de la réflexion.
01:00:19 C'est plus facile de penser comme les autres
01:00:21 en appuyant sur 2-3 boutons qui clignotent le matin
01:00:23 que d'essayer cette chose outrancière pour la plupart
01:00:26 qui est de penser par soi-même.
01:00:27 Pour le meilleur ou pour le pire.
01:00:29 Je suis d'accord.
01:00:30 Par exemple, on parle de France Inter qui était en gravure.
01:00:32 Vous allez être reçu à France Inter pour votre bouquin ?
01:00:34 Je n'en sais rien.
01:00:36 C'est une bonne question.
01:00:37 Je ne suis pas tricard à France Inter.
01:00:39 Vous avez déjà été invité pour ce livre ?
01:00:41 Pour celui-là, non.
01:00:42 Parce que je pense que la Corée du Nord, pour eux,
01:00:44 ne rentre pas forcément dans leur viseur d'intérêt.
01:00:46 Le torchon brûle à Radio France.
01:00:48 Hier, l'intersyndicale du groupe a déposé un privé avis de greffe
01:00:50 pour appeler à la fin de la répression de l'insolence et de l'humour.
01:00:53 Rien que ça.
01:00:55 Alors que l'humoriste Guillaume Meurice vient d'être mis à pied
01:00:57 par la direction pour une blague polémique.
01:00:59 Des propos qui ne font pas pour autant l'unanimité à Radio France.
01:01:02 Et il y a Sophia Aram qui a pris la parole.
01:01:06 La fabrique du martyr, a-t-elle été écrite dans Le Parisien.
01:01:09 Tout est permis quand il s'agit de faire un martyr du Che Guevara
01:01:12 du micro-trottoir engagé.
01:01:14 Secondé dans cette tâche par une direction
01:01:16 décidée à faire de ses ruptures consommées un supplice.
01:01:19 Tout ce qui est légal serait forcément légitime à l'antenne d'inter.
01:01:23 Toute critique à l'encontre du martyr Meurice serait d'extrême droite.
01:01:26 Et toute décision des responsables de la station
01:01:28 constituerait une atteinte à la liberté d'expression.
01:01:31 En sanctionnant une blague pourrie, la direction a fait son choix.
01:01:35 En la réitérant, le Nelson Mandela de la comparaison foireuse
01:01:38 a fait le sien.
01:01:40 Alors, quelle que soit l'issue de leur prochain dialogue,
01:01:42 peu m'importe pourvu qu'on cesse de détourner une antenne publique
01:01:45 au service d'intérêts particuliers.
01:01:47 - Ce qui est marrant, c'est quand on dit "le Nelson Mandela de la comparaison foireuse",
01:01:49 elle fait elle-même une comparaison foireuse.
01:01:51 C'est juste une parenthèse.
01:01:53 - Georges Fenech, Sophia Aram, alors pour le coup, qui a un certain courage.
01:02:00 Je ne sais pas si ce mot est...
01:02:02 Vous le validez ?
01:02:03 - Quand Philippe Lelouch parle du ramassis,
01:02:06 il ne faut pas oublier non plus qu'ils ont été élus.
01:02:10 - Oui.
01:02:11 - Mais démocratiquement.
01:02:12 - Je suis d'accord de rappeler.
01:02:14 - Mais c'est ça leur légitimité.
01:02:16 Il n'y a pas besoin d'un diplôme pour se présenter à une élection législative.
01:02:19 N'importe qui, à partir du moment où il a 18 ans
01:02:22 et sa capacité électorale, il peut se présenter.
01:02:25 Donc vous regrettez effectivement le niveau,
01:02:29 comme Philippe Lelouch l'a dit de sa manière,
01:02:32 mais c'est le peuple qui décide.
01:02:34 On a les élus qu'on mérite.
01:02:36 - En attendant, ils sont très bas dans les sondages.
01:02:38 - Je ne parlais pas du peuple.
01:02:39 - Ils sont là.
01:02:40 - Ils sont là.
01:02:41 - Ils ne pouvaient pas évacuer en disant...
01:02:42 - Il y a une étude de l'Ipsos.
01:02:43 On voyait le titre tout à l'heure.
01:02:44 Jean-Luc Mélenchon fait-il fuir ses électeurs ?
01:02:46 Le patron de l'Ipsos dit que 27% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon
01:02:50 vont choisir la liste de Raphaël Guzman pour les Européennes.
01:02:53 Mais il ne faut pas prendre les Européennes
01:02:55 comme quelque chose de définitif.
01:02:58 Aux dernières Européennes, Yannick Jadot avait été le premier homme à gauche.
01:03:00 Il avait terminé à moins de 5% aux élections présidentielles.
01:03:03 - Et puis sur la question du niveau, encore une fois,
01:03:05 vous avez parlé, je ne sais plus qui a dit le mot de communication,
01:03:08 mais aujourd'hui l'objectif pour beaucoup de gens,
01:03:10 c'est d'être le centre de gravité du commentaire pendant 24 heures,
01:03:13 d'être dans les tendances Twitter.
01:03:14 Donc à partir de là, quelle que soit la position que vous avez envie de défendre,
01:03:17 si vous avez envie de critiquer la guerre menée par Israël à Gaza,
01:03:21 si vous faites tout un long tunnel qui va durer 2 minutes 30
01:03:24 avec des mots techniques du droit international,
01:03:26 vous allez faire 2 vues et 3 likes sur Twitter.
01:03:28 Si vous dites des mots outranciers, débiles, incultes,
01:03:31 évidemment que vous allez être le centre de gravité du débat.
01:03:36 Sur Guillaume Meurice, je répète, je pense que l'enjeu n'est pas de savoir
01:03:40 ce qu'on pense de la blague de Guillaume Meurice.
01:03:42 Moi, à titre personnel, je n'ai pas apprécié cette blague.
01:03:44 De manière générale, ce n'est pas quelqu'un qui me fait particulièrement rire,
01:03:47 mais je pense que le réflexe consistant à vouloir interdire quelqu'un
01:03:51 quand sa parole déplait et quand ses blagues font pchit,
01:03:55 et quand ses blagues ne font pas…
01:03:56 C'est un réflexe qui mérite d'être questionné.
01:03:57 - Je suis à 100% d'accord avec vous, et moi je n'ai pas envie d'interdire M. Meurice.
01:04:02 Mais je souligne quand même qu'il a signé une pétition
01:04:05 pour interdire ces nullus.
01:04:07 C'est ça que je souligne.
01:04:09 C'est ça qui est invraisemblable.
01:04:11 Ce monsieur veut interdire cette chaîne.
01:04:14 - C'est une liberté d'expression à géométrie variée.
01:04:16 J'aimerais aussi parler de ce deux poids deux mesures.
01:04:17 On a M. Akili, quand il a été tiré, en tout cas pour faute lourde ou faute grave,
01:04:22 je ne sais plus, personne ne s'est indigné chez France Inter.
01:04:25 Ils auraient tous dû monter au créneau et dire que c'était honteux.
01:04:28 Donc finalement, c'est selon ce que vous dites,
01:04:30 c'est l'indignation à géométrie variée.
01:04:32 Moi, la liberté d'expression, je suis pour.
01:04:34 Effectivement, je n'apprécie pas Guillaume Meurice,
01:04:36 mais je souhaite qu'il reste.
01:04:37 Mais il a aussi dénoncé CNews et il devrait, quand CNews est visé,
01:04:41 dire "ce sont mes confrères et ils ont le droit à la liberté d'expression".
01:04:44 - Vous avez parfaitement raison.
01:04:45 Yann Moix, c'est avec nous.
01:04:46 - Ce sont mes confrères, on n'est pas humoristes.
01:04:49 Peut-être que certains le disent.
01:04:51 - Non mais chez France Inter, ce sont vos confrères,
01:04:53 ce ne sont pas les miens, mais ce sont vos confrères,
01:04:55 les journalistes de France Inter.
01:04:57 - Oui, oui, ce sont nos confrères et en même temps,
01:05:00 les coûts que reçoivent...
01:05:02 - Les pires coûts viennent toujours de vos confrères.
01:05:03 - Ça vaut quelle que soit la profession concernée.
01:05:05 - Oui, alors là, ce qui est tout à fait étonnant,
01:05:07 c'est que maintenant, les pires coûts que nous ayons reçus
01:05:10 viennent des journalistes même, CNews.
01:05:12 - Oui, de vos confrères.
01:05:13 - Voilà, il y a des enquêtes, des enquêtes dans les choses
01:05:15 auxquelles il n'y a pas grand-chose d'ailleurs.
01:05:16 - Mais ceux qui vous en veulent le plus, ce sont les journalistes.
01:05:19 - Yann Moix est avec nous ce matin, je le disais.
01:05:22 Il va donc, non pas à l'ambassade de Corée, mais une délégation.
01:05:26 - Est-ce qu'il n'y a pas de relation diplomatique officielle
01:05:28 entre la France et la Corée du Nord ?
01:05:29 - Elle est où d'ailleurs cette délégation ?
01:05:30 - Au 14ème arrondissement.
01:05:31 - Et donc, cinq personnes simplement.
01:05:34 - Oui, on va dire une petite dizaine.
01:05:35 - Mais quand je disais tout à l'heure, comment ils sont choisis alors,
01:05:37 ces gens-là, vous le savez, ceux qui ont le droit,
01:05:39 parce que personne n'a le droit de sortir de la Corée du Nord.
01:05:41 - Si, il y a des pays qui ont des ambassades, par exemple l'Allemagne a une ambassade.
01:05:47 Et donc, il y a des relations diplomatiques.
01:05:50 Il y a des diplomates qui sortent de Corée du Nord.
01:05:53 Il y a aussi des gens qui sont proches du pouvoir,
01:05:55 Kim Jong-un qui sort de Corée du Nord.
01:05:59 Ce sont des élites.
01:06:01 Mais le citoyen lambda ne peut pas sortir de Corée du Nord
01:06:03 pour la simple raison qu'il ne peut pas sortir de son village.
01:06:06 Pour aller d'un village à l'autre, il faut un visa.
01:06:08 Pour aller d'une ville à l'autre, il faut un visa.
01:06:10 Donc, de toute façon, en Corée du Nord, vous êtes cloué dans un village.
01:06:13 Dès la naissance, par exemple, si on a besoin de 25 ingénieurs
01:06:16 dans une région précise, on vous élève pour que vous soyez ingénieur.
01:06:20 Ensuite, on vous injecte dans cette région
01:06:22 et vous n'avez plus le droit d'en bouger jusqu'à la fin de vos jours.
01:06:24 Et parfois, c'est valable pour votre ville ou votre village.
01:06:27 Il y a des gens qui sont assignés à résidence
01:06:30 dans une géographie très réduite pendant toute leur vie.
01:06:33 Et qui ne savent même pas ce qui se passe à Pyongyang.
01:06:35 Lorsque j'ai interrogé des transfuges nord-coréens en Corée du Sud,
01:06:39 la plupart, quand ils ont fui le régime et qu'ils sont passés en Chine,
01:06:42 ils ont traversé Pyongyang de manière illicite.
01:06:45 Ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais vu quelque chose d'aussi beau
01:06:47 et que dans leurs rêves, ils ne pouvaient même pas imaginer
01:06:49 l'existence d'une ville comme Pyongyang.
01:06:51 Car en Corée du Nord, on voit des gens dans des villages et des maisons
01:06:54 qui n'ont pas de vitres, pas de fenêtres,
01:06:56 qui souvent mangent des racines ou cherchent des lapins dans la nature.
01:07:00 Ou des oiseaux, mais il n'y a plus beaucoup d'oiseaux
01:07:02 parce qu'il n'y a plus d'arbres en Corée du Nord.
01:07:04 Les arbres ont été tous coupés pour faire du feu.
01:07:07 Donc c'est quand même quelque chose de très particulier.
01:07:10 Pyongyang n'est pas la Corée du Nord.
01:07:12 - Mais cette ville, comment, parce qu'il y a très peu d'images,
01:07:14 comment vous la qualifiez cette ville ?
01:07:16 Est-ce que vous diriez par exemple que c'est une belle ville ?
01:07:18 - C'est une ville magnifique, Pyongyang.
01:07:20 C'est une ville extraordinaire.
01:07:22 De beauté plastique, c'est-à-dire que c'est comme un décor de cinéma.
01:07:24 Ça a d'ailleurs été pensé comme tel.
01:07:26 Il y a un hôtel extraordinaire qui peut accueillir 6000 touristes,
01:07:30 mais il est vide à l'intérieur, parce qu'ils n'ont jamais terminé les travaux.
01:07:33 Et en général, lorsque vous allez là-bas,
01:07:35 on vous place dans un hôtel qui est la photocopie de l'hôtel de la Porte Maillot,
01:07:39 puisque c'est Mitterrand qui a vendu le projet.
01:07:44 Et car Mitterrand, on le sait peu,
01:07:46 mais il a fait un voyage avec Jack Lang en Corée du Nord
01:07:48 quelques semaines avant son élection en 1981 à la présidence de la République.
01:07:52 - Et elle n'a pas changé, par exemple, cette Corée du Nord depuis 40 ans ?
01:07:55 - Si, elle change beaucoup.
01:07:57 Si vous y allez une fois tous les ans ou tous les deux ans,
01:07:59 il y a des petits changements, c'est-à-dire que maintenant, il y a des taxis verts.
01:08:02 Alors que quand j'y suis allé la première fois, j'avais pas de taxi du tout.
01:08:05 On a le droit maintenant de prendre son portable.
01:08:08 Alors, il n'y a pas de...
01:08:09 Évidemment, vous ne pouvez pas utiliser votre portable, il n'y a pas de réseau.
01:08:12 - Il n'y a pas de connexion Internet ?
01:08:13 - Non, si, pour l'élite, pour les gens qui en ont droit.
01:08:16 Et vous avez droit maintenant au portable, alors qu'avant, vous le confisquez,
01:08:19 enfin, vous deviez le laisser à l'aéroport.
01:08:21 Et vous avez droit d'utiliser Internet quelques minutes par jour sous surveillance,
01:08:27 quand vous êtes étranger.
01:08:28 - Et il y a des portraits, évidemment, du...
01:08:30 - Alors, on appelle ça des portraits souriants de grands leaders.
01:08:34 C'est-à-dire que c'est très étrange, parce que c'est une dictature,
01:08:39 un pays autoritaire qui se transmet de père en fils, si vous voulez.
01:08:43 Donc, vous avez des portraits doubles à chaque fois de Kim Il-sung,
01:08:47 le créateur, le géniteur du régime nord-coréen, et de son fils, Kim Jong-il.
01:08:52 Et donc, tous les portraits vont par deux.
01:08:54 Quand Kim Jong-un disparaîtra, je pense que les portraits iront par trois.
01:08:57 Et donc, les statues sont toujours en duo, les portraits sont en duo,
01:09:01 et lorsque vous vénérez l'un, vous vénérez l'autre.
01:09:03 - Question qui va peut-être vous surprendre, mais comment se passe la vie amoureuse ?
01:09:06 - C'est une très bonne question.
01:09:08 La vie arrive toujours à s'insinuer, si vous voulez.
01:09:12 C'est comme l'eau entre les rochers, où lorsque vous avez un dégât des eaux,
01:09:15 l'eau passe partout.
01:09:16 Et d'une certaine façon, les gens vivent en Corée du Nord.
01:09:19 Les gens sont tristes, les gens sont heureux, les gens sont amoureux,
01:09:22 les gens sont jaloux, les gens ont de l'humour.
01:09:25 Il faut bien que la vie s'insinue, vous savez.
01:09:27 - Genre, on peut se marier avec qui on veut ?
01:09:29 - Ah ben non, vous devez vous marier.
01:09:31 - Vous pouvez divorcer ?
01:09:33 - C'est plus compliqué, le divorce.
01:09:35 Il y a des choses qui ne sont pas acceptées.
01:09:37 Par exemple, l'homosexualité, j'ai demandé à mon guide,
01:09:39 il m'a répondu du tac au tac que l'homosexualité,
01:09:43 c'était quelque chose qui n'était pas bon pour la santé.
01:09:46 Et par conséquent, c'était interdit.
01:09:49 Mais vous devez vous marier tôt,
01:09:51 et je crois que le nombre d'enfants est illimité,
01:09:54 mais on n'est pas sûr.
01:09:55 C'est un pays étrange.
01:09:56 En 2012, c'est la première fois, par exemple,
01:09:58 que les femmes avaient le droit de faire du vélo.
01:09:59 J'ai assisté à la date où les femmes avaient le droit de faire du vélo.
01:10:02 Parce que le vélo est très utilisé, les gens font tout à pied ou en vélo.
01:10:05 - Mais c'est vrai que c'est fascinant,
01:10:07 parce qu'on a l'impression que c'est le pays de la planète
01:10:10 le plus hermétique,
01:10:13 celui dans lequel on rentre le moins facilement.
01:10:16 Par exemple, si l'un de nous veut aller en Corée, c'est...
01:10:19 - Ça sera difficile.
01:10:20 Ça sera difficile, il faut être patient.
01:10:22 Moi, j'ai des bons rapports avec eux,
01:10:24 parce que d'abord, tout ce que j'écris là, etc.,
01:10:27 ils le savent, j'ai déjà écrit.
01:10:29 En fait, ils ont quelque chose de très particulier.
01:10:31 Ça, c'est très étonnant.
01:10:32 - Mais vous ne l'avez jamais rencontré, le grand chef ?
01:10:33 - Si, je l'ai vu une fois.
01:10:34 Ce qui est très étonnant, je ne l'ai pas discuté avec lui,
01:10:36 mais je l'ai vu une fois.
01:10:37 - Il parle anglais ?
01:10:39 - Je n'ai pas discuté avec lui.
01:10:41 - Il n'y a aucun journaliste qui n'a jamais fait une interview ?
01:10:45 - Si, mais ça doit être...
01:10:46 En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a un film américain
01:10:49 qui l'a ridiculisé il y a quelques années,
01:10:51 et depuis, il refuse de voir des films au journaliste.
01:10:53 - Et quand il était arrivé avec son train,
01:10:56 il n'a pas dit mal.
01:10:57 - Oui, alors, il a un train particulier, un train privé,
01:11:00 et il sillonne toute la Corée du Nord en train.
01:11:02 Non, ce que je voulais dire...
01:11:03 - Parce qu'il ne porte pas l'avion ?
01:11:04 - Il ne porte pas l'avion.
01:11:05 Il n'a été, lui, éduqué en Suisse,
01:11:07 donc il a une vraie culture internationale,
01:11:09 et on s'aperçoit d'une certaine façon que le régime nord-coréen,
01:11:14 plus on monte, moins ils sont dans le dogme de la dictature, bien sûr.
01:11:18 Là-bas, c'est un pays...
01:11:20 J'appelle ça une nation-guerre,
01:11:22 c'est-à-dire que c'est un pays qui se définit uniquement
01:11:24 par la menace des impérialistes japonais, américains et sud-coréens.
01:11:29 Et donc, sans la menace, ce pays n'a plus de raison d'être.
01:11:33 Ça, c'est la première chose.
01:11:35 C'est pour ça qu'ils sont tout le temps en train de mettre en évidence
01:11:38 leur arsenal militaire, etc.
01:11:40 Ils jouent la carte de la paranoïa perpétuelle,
01:11:42 ce qui rend d'ailleurs les habitants eux-mêmes paranoïaques.
01:11:44 C'est la première chose.
01:11:45 Ils se définissent par rapport à une menace ampiternelle.
01:11:47 Et la deuxième, c'est que c'est un état tampon, évidemment,
01:11:50 entre la Chine et les États-Unis,
01:11:52 puisque la Corée joue ce rôle depuis toujours.
01:11:54 Et ils sont obligés, si vous voulez,
01:11:56 de faire le sale travail que leur ordonne la Chine de faire.
01:12:00 C'est le voyou de la Chine, si vous voulez.
01:12:02 Mais c'est un pays fascinant, et les habitants,
01:12:04 les Nord-Coréens, sont extrêmement sympathiques.
01:12:06 On peut plaisanter avec eux, etc.
01:12:08 On peut avoir de courts échanges avec eux,
01:12:10 qui sont toujours intéressants.
01:12:11 - Avec la barrière, évidemment, de la langue.
01:12:12 Alors, je rappelle ce livre, effectivement,
01:12:13 où il y a des échanges savoureux.
01:12:15 Vous imaginez que la Corée du Nord, par exemple, vous a fiché,
01:12:18 qu'elle s'est renseignée sur votre vie,
01:12:20 vos travers, vos défauts.
01:12:22 Et ça donne cette conversation.
01:12:24 "À quoi voyez-vous que je suis un indécrottable petit bourgeois ?"
01:12:26 dites-vous à ce fonctionnaire.
01:12:28 "Vous êtes frileux, vous êtes peureux,
01:12:30 vous ne savez pas choisir,
01:12:32 vous êtes incapable de prendre une décision.
01:12:34 Nous nous sommes renseignés sur vous,
01:12:35 j'ai votre dossier sous les yeux.
01:12:37 Il y a beaucoup de gens qui disent que vous n'êtes pas un très bon romancier.
01:12:40 Il semble évident que vous n'écrivez pas de choses profondes."
01:12:43 Mais il vous a vraiment dit ça ?
01:12:44 - Oui.
01:12:45 - Voilà, c'est fou.
01:12:46 - Non, mais en fait...
01:12:47 - Il s'est renseigné sur vous ?
01:12:49 - La première année, je suis tombé sur un guide...
01:12:52 En fait, on a toujours deux guides en Corée du Nord,
01:12:54 parce qu'ils surveillent l'un l'autre.
01:12:55 Et puis, vous surveillez vous.
01:12:56 Non, je suis tombé sur un guide extraordinaire.
01:12:58 Et il était...
01:12:59 Alors, par exemple, je me souviens,
01:13:00 j'étais arrivé au PIF,
01:13:01 Pyongyang International Film Festival,
01:13:03 et il y avait ce film avec Fabrice Louquini,
01:13:05 "Les femmes du 7e étage".
01:13:07 - Oui, oui, du 6e.
01:13:08 - Du 6e étage.
01:13:09 - Et...
01:13:10 - Et l'étage en dessous.
01:13:11 - Et il y avait ça,
01:13:12 et puis il y avait aussi le film de Valérie Donzelli,
01:13:15 "Sur le cancer, la guerre..."
01:13:17 - "La guerre déclarée".
01:13:18 - "La guerre déclarée", c'est son fils.
01:13:19 Un très beau film.
01:13:20 - Très beau film, j'adore ce film.
01:13:21 C'est un magnifique film.
01:13:22 - Et qui est sur scène, son fils, aujourd'hui.
01:13:23 - Il y avait ces deux films en compétition,
01:13:25 et il me dit,
01:13:26 "Bon, on va enlever le film de Madame Donzelli".
01:13:29 Je lui dis, "Mais pourquoi vous enlevez le film de Madame Donzelli,
01:13:31 c'est un très bon film".
01:13:32 "Parce qu'elle parle d'une maladie qui n'existe pas chez nous".
01:13:35 Terminé.
01:13:36 Il dit, "Bon, le film de Monsieur Louquini,
01:13:38 qu'est-ce que vous en pensez du très bon film ?
01:13:39 Je connais Fabrice Louquini".
01:13:41 Et là, pendant 20 minutes,
01:13:42 il essaye d'avoir le portable de Fabrice Louquini dans un bus,
01:13:45 au fin fond de la Corée du Nord.
01:13:46 Je lui dis, "Mais je ne peux pas vous le donner".
01:13:48 - Il y a quand même des films qui sont projetés
01:13:50 pour des films de cinéma, pour le grand public.
01:13:53 - C'est évidemment le cas,
01:13:55 à condition qu'ils soient validés par le régime.
01:13:57 Quand j'y suis allé avec Gérard Depardieu,
01:13:58 à un moment donné, l'ascenseur s'est ouvert,
01:14:00 dans l'hôtel dont je parlais tout à l'heure,
01:14:02 et une petite Coréenne qui était dans l'ascenseur,
01:14:04 une guide, a dit, "Oh, Monsieur Jean Valjean".
01:14:06 Donc j'en ai déduit qu'elle avait vu "Les Misérables".
01:14:09 - Puisque vous parlez de Gérard Depardieu
01:14:11 et la polémique qui a existé,
01:14:13 où nous en sommes aujourd'hui,
01:14:15 j'avais cru comprendre que des nouveaux éléments
01:14:17 allaient sortir,
01:14:18 que vous pouviez apporter la preuve.
01:14:21 En fait, on va rappeler l'essentiel,
01:14:24 c'est-à-dire que, est-ce qu'il y a eu montage
01:14:26 lorsque Gérard Depardieu parle d'une jeune fille
01:14:30 qui n'est pas celle qui est montrée à l'écran ?
01:14:32 Est-ce qu'on a monté le son ou l'image ?
01:14:34 C'est ce que vous dites.
01:14:36 - Alors, premièrement, Pascal,
01:14:39 l'Arkom n'a jamais daigné enquêter sur l'histoire.
01:14:43 Jamais, malgré mes lettres en recommandé, etc.
01:14:46 L'Arkom, qui est censé pourtant enquêter sur les fake news,
01:14:49 laisse France Télévisions propager une fake news.
01:14:53 Pourquoi ?
01:14:54 Gérard Depardieu, et un journaliste du "Monde Magazine",
01:14:56 c'est pas moi,
01:14:57 a vu mon film,
01:14:58 dont le producteur dit qu'il n'a jamais existé,
01:15:00 par parenthèse.
01:15:01 Il y a 150 personnes qui l'ont vu.
01:15:03 J'avais même envoyé un jour le lien à Nathan,
01:15:05 mais il n'a pas eu le temps de le regarder.
01:15:07 Des collègues à vous, ici même, d'Europe 1,
01:15:10 ont vu le film,
01:15:13 mais le producteur prétend que ce film n'a jamais eu lieu.
01:15:15 C'est un film de 2h30,
01:15:17 et le journaliste du "Monde" qui a vu ce film,
01:15:19 puisque le producteur ne veut pas me le rendre,
01:15:21 a écrit qu'il a vu ma version,
01:15:25 et que dans ma version,
01:15:26 on voit Gérard Depardieu tenir exactement les propos
01:15:29 qu'on lui fait tenir dans "Complément d'enquête",
01:15:31 mais, et c'est ce que je dis depuis le début,
01:15:33 sur une femme de 35 ans.
01:15:34 Est-ce que dans le passage en question,
01:15:36 vous voyez Gérard Depardieu, face à la gamine, dire ça ?
01:15:39 Non.
01:15:40 Il y a des time-codes quand on fait un film.
01:15:42 Je demande juste que le constat du huitier me soit délivré.
01:15:47 Or, Georges, le constat du huitier,
01:15:49 l'Arkhom n'a jamais voulu le rendre public, jamais.
01:15:52 Je suis donc obligé de faire un procès
01:15:54 pour qu'on me communique le constat du huitier.
01:15:57 Je vais vous dire une chose,
01:15:58 s'ils étaient propres, tous ces gens,
01:16:00 France Télévisions, Anthony Dufour,
01:16:02 ils auraient fait une journée porte ouverte
01:16:05 pour montrer les rushs.
01:16:06 Ils ne veulent pas montrer les rushs,
01:16:08 ils ne veulent pas montrer le constat du huitier.
01:16:10 J'accuse France Télévisions d'avoir diffusé des images
01:16:13 sans avoir vérifié le contenu,
01:16:14 et l'Arkhom de faire le jeu de France Télévisions
01:16:17 en mettant sous le boisseau un document
01:16:19 qui doit être rendu public,
01:16:20 car il est inadmissible que l'Arkhom
01:16:22 et que France Télévisions mentent,
01:16:24 j'ai dit mentent, c'est le service public,
01:16:27 à des téléspectateurs qui payent une redevance,
01:16:29 enfin qui payent, elle n'existe plus,
01:16:30 mais enfin qui payent des impôts.
01:16:31 On n'a pas le droit de mentir sur le service public.
01:16:35 Nulle part, on a le droit de mentir.
01:16:36 Mais puisqu'on est toujours accusé, sur les chaînes privées,
01:16:39 de faire un sale travail,
01:16:40 là j'accuse France Télévisions et l'Arkhom
01:16:43 d'être les complices d'une sorte de manipulation d'images,
01:16:48 et je trouve ça gravissime,
01:16:50 et je m'en expliquerai auprès de la justice.
01:16:52 - Bon, et c'est quand alors ?
01:16:54 - J'aurai une date en octobre.
01:16:56 Ils ne sont pas pressés.
01:16:57 Ils ne sont pas pressés.
01:16:58 - Bon, alors dans ce livre effectivement
01:17:00 qui est vraiment rigolo,
01:17:01 qui est drôle et qui est léger,
01:17:02 comme vous pouvez l'être parfois,
01:17:04 il y a un passage farfelu
01:17:05 qui compare les figures de la Révolution française
01:17:08 à Kim Jong-un.
01:17:09 Je le dis toujours mal moi.
01:17:10 - Toujours mal moi.
01:17:11 - Voilà, Kim Jong-un.
01:17:12 Bon, le grand leader Robespierre,
01:17:13 il réfléchissait, mais on ne peut pas dire qu'il pensait.
01:17:15 C'était un géomètre et non pas un philosophe
01:17:17 comme le présidentissime Kim Jong-un.
01:17:21 Notre présidentissime, lui,
01:17:23 est à la fois un penseur et un orateur.
01:17:25 Le grand leader Marat, en revanche, nous l'aimons bien.
01:17:27 Nous organisons à son nom tous les ans à Pyongyang
01:17:29 un événement sportif important,
01:17:31 le marathon.
01:17:32 Je vous jure, qu'il y ait un marathon Marat,
01:17:34 parce que c'est une horreur Marat quand même.
01:17:37 - Marat, c'est celui qui faisait des listes.
01:17:39 Je le compare.
01:17:40 - C'est compliqué Marat.
01:17:41 - Moi, je le compare à un journaliste.
01:17:43 - C'est un journaliste.
01:17:44 - Oui, mais je le compare à un journaliste d'ici
01:17:46 qui fait des listes comme ça en France.
01:17:48 - Si on prend les choses au pied de la lettre,
01:17:51 si on prend les choses au pied de la lettre,
01:17:53 c'est peut-être le seul vrai révolutionnaire.
01:17:58 Marat n'a jamais plié.
01:18:00 C'est le seul qui, du début à la fin,
01:18:02 a été cohérent avec les bouleversements
01:18:05 de la Révolution jusqu'à sa mort.
01:18:07 Et en fait, il faut bien savoir qu'il était persécuté.
01:18:09 Il changeait comme Fidel Castro d'habitation tous les jours.
01:18:12 Il vivait dans des caves pour publier son journal.
01:18:16 - Lisez ça parce que c'est vrai que c'est plutôt drôle.
01:18:20 - Je peux rajouter une chose ?
01:18:21 - Oui, je vous en prie.
01:18:22 - J'ai oublié de vous dire ça tout à l'heure,
01:18:24 par rapport à ce que je dis d'eux, etc.
01:18:25 En fait, les Coréens du Nord ont une particularité.
01:18:28 Si ce que vous dites, vous l'avez vu,
01:18:32 ils ne vous en veulent jamais.
01:18:34 - Ah bon ?
01:18:35 - Non.
01:18:36 Si ça correspond à ce qu'ils vous ont montré,
01:18:38 vous pouvez critiquer, etc.
01:18:39 Ils ne vous en veulent pas.
01:18:40 - On va rendre hommage, nous,
01:18:43 chaluer le départ de Kylian Mbappé
01:18:46 avec Jean-Jacques Goldman.
01:18:47 Mais d'abord, Saumayor Labidi nous rappelle les titres.
01:18:51 - Après Paris, Bordeaux et Lille,
01:18:56 c'est au tour de Nice, depuis hier,
01:18:58 de l'expérimenter.
01:18:59 Désormais, les porteurs d'armes de catégorie D
01:19:02 ont une amende de 500 euros,
01:19:04 objectif de cette nouvelle mesure,
01:19:06 endiguer les agressions à l'arme blanche.
01:19:08 Deux commémorations symboliques en Israël,
01:19:11 le jour du souvenir des soldats morts
01:19:13 et des victimes du terrorisme que vous découvrez à l'image,
01:19:16 puis la création de l'état hébreu,
01:19:18 des cérémonies dans un contexte tendu,
01:19:20 sept mois après les attaques du 7 octobre,
01:19:22 alors que Sahal continue de bombarder la bande de Gaza.
01:19:26 Et puis l'inquiétude au sud du Brésil
01:19:28 qui fait face à un nouvel épisode de pluie torrentielle,
01:19:31 la région est déjà dévastée par des inondations sans précédent
01:19:34 et qui ont fait 145 morts.
01:19:36 Les habitants dénoncent une situation critique
01:19:39 quand les experts imputent les intempéries
01:19:41 au phénomène El Nino.
01:19:42 - Merci Sommeil à la chanson "Puisque tu pars"
01:19:45 de Jean-Jacques Dolman me paraît complètement adapté
01:19:47 à Kélian Mbappé.
01:19:48 Vous allez me dire si vous êtes d'accord.
01:19:49 Que les vents te mènent,
01:19:50 ou d'autres âmes plus belles
01:19:52 sauront t'aimer mieux que nous,
01:19:54 puisque l'on ne peut t'aimer plus.
01:19:58 Que la vie t'apprenne, mais que tu restes le même,
01:20:01 si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu.
01:20:04 Garde cette chance, que nous t'envions en silence
01:20:07 cette force de pensée que le plus beau reste à venir,
01:20:09 et loin de nos villes, comme l'octobre l'est d'avril,
01:20:13 sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile.
01:20:17 - Moi j'étais triste, vous étiez pas tristes ?
01:20:23 Vous aimez pas trop le foot ?
01:20:24 - C'est que j'y connais rien sur vous.
01:20:25 - Moi non plus.
01:20:26 - Vous croyez que j'y connais quelque chose ?
01:20:28 - Un peu.
01:20:30 - C'est une belle chanson.
01:20:32 - Oui, c'est une chanson d'amour, d'espoir.
01:20:35 Hier c'était des huées.
01:20:37 - Pas des huées, il y en avait quelques-uns.
01:20:40 - Vous t'en vous trouvez ?
01:20:41 - Ah oui, au moment où son nom apparaît,
01:20:43 il y a eu des huées terribles.
01:20:44 - Ce qui est triste, c'est qu'il n'y a pas eu
01:20:45 de match officiel du club.
01:20:46 - Il est le plus grand joueur du monde quand même,
01:20:47 qui a donné 7 ans au PSG,
01:20:50 il aurait mérité une sortie beaucoup plus glorieuse.
01:20:53 - Il s'est fait virer ?
01:20:54 - Paoletta a eu un...
01:20:55 - Mbappé quitte, c'est lui qui...
01:20:58 - Pourquoi pleurer s'il quitte de son plein gré ?
01:21:00 - Parce que les joueurs sont tristes.
01:21:02 - Quand une femme vous quitte de son plein gré,
01:21:04 vous pouvez être triste qu'elle parte ?
01:21:05 - Elle ne me quitte jamais de leur plein gré,
01:21:07 c'est de mon plein gré qu'elle me quitte.
01:21:09 - Plaisante.
01:21:10 - Comment ça va avec les femmes en ce moment ?
01:21:12 - Et vous ?
01:21:13 - Moi non.
01:21:14 - Parlons-en.
01:21:15 - Moi je n'en ai jamais pas parlé publiquement,
01:21:17 mais vous, vous aviez dit un mot.
01:21:18 - Je suis dans le triolisme à fond.
01:21:20 - Non mais je plaisante.
01:21:24 - Non, tout va bien.
01:21:26 C'est pourquoi je suis discret.
01:21:28 - Donc le Paris Saint-Germain a perdu hier,
01:21:33 et je voulais vous montrer une dernière photo,
01:21:35 parce que c'est quand même l'événement peut-être le plus important de la semaine.
01:21:39 Et cette photo, vous allez la voir,
01:21:41 Marine Lanson va vous la montrer.
01:21:43 Ça s'est passé hier soir vers 23h,
01:21:45 dans le vestiaire du FC Nantes.
01:21:47 Voilà ce que je voulais vous montrer.
01:21:49 Le FC Nantes restera en Ligue 1,
01:21:51 Madame, Messieurs.
01:21:53 Il n'a pas fait une saison extraordinaire,
01:21:55 mais l'important c'est de rester en Ligue 1.
01:21:57 Donc cette photo m'a été transmise,
01:22:00 et je la passe volontiers.
01:22:02 Vous pourrez...
01:22:03 Bravo à Antoine Cambouaré,
01:22:05 qui une nouvelle fois a sauvé ce FC Nantes cette saison.
01:22:08 Bravo au président Kita,
01:22:10 qui a su prendre la bonne décision.
01:22:13 C'est jamais facile.
01:22:15 - La séquence chauvinisme.
01:22:16 - Bien sûr, mais oui, mais je sais.
01:22:18 - Il aura mérité le match nul.
01:22:19 - Il faut être fidèle.
01:22:21 Mon cœur en matière de foot est jaune et vert.
01:22:25 - J'ai fait des albums Panini, vous savez.
01:22:27 J'ai fait Argentina 78,
01:22:29 Football 76 et Football 110.
01:22:31 - Vous aimiez le foot à l'époque ?
01:22:32 - J'ai mis collé les images.
01:22:34 Parce qu'après j'ai changé,
01:22:35 j'ai fait ouest, vous savez, sur le Far West.
01:22:37 Et puis on s'est échangé à la récréation,
01:22:39 c'était chouette.
01:22:40 - En tant qu'FC Nantes,
01:22:41 on aurait mérité un match nul hier soir,
01:22:42 ils ont été très combattus.
01:22:43 - Exactement.
01:22:44 Et donc bravo au président Kita,
01:22:45 bravo à son fils, bien sûr.
01:22:47 Bravo à Lille, bien sûr.
01:22:49 Bravo à tout le monde,
01:22:50 mais bravo surtout à nous.
01:22:51 Et parce qu'il fallait prendre la bonne décision.
01:22:54 C'est ça un chef d'entreprise,
01:22:55 c'est de prendre parfois la bonne décision
01:22:57 et les conséquences,
01:22:59 c'est jamais facile sur le plan humain.
01:23:01 Jocelyne Gourvenec est sans doute un bon entraîneur,
01:23:04 mais au printemps, il l'a écartée
01:23:06 pour mettre Antoine Camboire à l'arrivée d'Antena en Ligue 1.
01:23:09 CQFT.
01:23:10 - Vous faisiez, vous, les images Panini ?
01:23:11 - Oui, je les ai toutes.
01:23:13 J'ai fait Football en images 71, 72.
01:23:16 C'était pas Panini même,
01:23:17 il y avait Football en images.
01:23:18 - Mais c'était pas la même colle.
01:23:19 - C'était pas la même colle du tout.
01:23:21 C'était pas le colle, Football en images.
01:23:23 - Alors que Panini...
01:23:24 - On enlevait, c'était l'autocollant.
01:23:26 Bien sûr, j'ai fait ça.
01:23:27 Bien sûr, moi je le fais toujours d'ailleurs.
01:23:29 Mais plus personne veut échanger une photo avec moi.
01:23:31 Bon, merci en tout cas.
01:23:33 Merci Yann Moix, Zviza, Romain Grasset.
01:23:36 C'était un plaisir d'être...
01:23:38 - C'est votre accueil.
01:23:39 - Ben non.
01:23:40 Florian Doré était avec nous ce matin.
01:23:41 Laurent Pratte était à la réalisation.
01:23:43 Merci Philippe à la vision.
01:23:44 Marcel qui était au son.
01:23:46 Marine Lanson, Florian Doré, bien sûr.
01:23:48 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:23:51 Bonne journée, rendez-vous ce soir.
01:23:53 Merci à tous !

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