• l’année dernière
Marion Maréchal sur CNews: « Jamais je n’accepterai que l’on banalise le fait de louer le ventre d’une femme pour une grossesse. Je ne suis pas un produit à louer. Mon utérus n’est pas un produit à louer » - VIDEO

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Oui, écoutez, j'ai pris un tombeau d'injures, de menaces, de mépris depuis 24 heures
00:08 pour ces quatre mots qui avaient vocation d'abord à poser la question aujourd'hui de la GPA en France.
00:16 Puisque aujourd'hui nous avons donc ce couple qui manifestement a eu recours à la GPA,
00:21 toute la press people s'en félicite.
00:23 Or moi, je ne m'habitue pas à la banalisation de cette pratique,
00:27 qui je le dis le plus franchement possible, est pour moi monstrueuse et honteuse.
00:33 Voilà, monstrueuse et honteuse, et je pèse mes mots.
00:35 Jamais je n'accepterais qu'on banalise le fait de louer le ventre d'une femme pour une grossesse.
00:41 Je ne suis pas un produit à louer, mon utérus n'est pas un produit à louer,
00:46 les enfants ne sont pas des biens de consommation,
00:48 ce ne sont pas des biens à vendre qui peuvent faire l'objet d'un contrat.
00:51 Je tiens quand même, pour les gens qui nous écoutent, à ce qu'ils mesurent ce qu'induit la GPA.
00:56 Dire que dans les contrats de mère porteuse, dans un certain nombre de pays étrangers,
01:01 vous avez par exemple des garanties de deux ans.
01:03 Ça veut dire qu'on pose une garantie sur l'enfant,
01:06 s'il décède, y compris pour des raisons domestiques,
01:08 ou un accident de voiture deux ans après le contrat, on vous le remplace.
01:11 Voilà, comme un poisson rouge.
01:13 Le poisson rouge, il meurt dans l'aquarium, donc on achète un autre poisson rouge.
01:16 Vous avez des clauses d'avortement.
01:19 Ça veut dire que si par exemple la femme a des grossesses multiples,
01:22 et que ça ne convient pas aux futurs parents,
01:25 ou qu'ils ne veulent pas prendre de risques sanitaires,
01:27 ils sont en droit d'exiger que la femme avorte.
01:29 C'est ça la réalité de la GPA.
01:31 Et puis c'est un business, c'est un énorme business de traite humaine
01:35 qui représente 14 milliards d'euros en 2022.
01:38 Donc moi je vous le dis, je ne me laisserai pas faire,
01:40 je ne suis pas intimidée par cela, je continuerai de me battre contre cela,
01:43 et je ne me laisserai pas non plus traiter d'homophobe,
01:45 puisqu'il ne s'agit pas là du tout de savoir si c'est un couple d'hommes,
01:48 je condamnerai tout autant si c'était un couple hétérosexuel,
01:51 je condamne tout autant par exemple Paris Hilton,
01:54 qui a fait l'actualité ces dernières semaines,
01:56 parce qu'elle a eu recours à une GPA,
01:57 parce que vous comprenez, elle ne voulait pas de vergeture.
02:00 Donc parce qu'elle ne voulait pas de vergeture,
02:01 elle est allée louer un utérus et elle est allée acheter un enfant.
02:04 C'est inadmissible.
02:05 [Musique]
02:09 [SILENCE]

Recommandations