• il y a 8 mois
Au menu du sixieme numéro de Territoire Eco Var, l'émission audiovisuelle de Var Matin consacrée à l'économie du territoire, une immersion dans la zone d’entreprises de l’est-toulonnais représentée par l’Afuzi puisque le tournage a eu lieu en direct du salon de l’entreprise ce jeudi 18 avril au domaine de La Castille. Marie-Cécile Bérenger et Amandine Roussel reçoivent 5 entreprises du territoire mais aussi le président du Sittomat Gilles Vincent pour faire le point sur le futur centre de valorisation des déchets de La Farlede et Lionel Caparros, le président de l’Afuzi, qui dévoile dans le post les objectifs de l’association.

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00:00Bonjour et bienvenue pour ce sixième numéro de Territoire ÉcoVar, l'émission économique de Varmatin.
00:17Alors, on est dans un numéro un peu spécial, Marie-Cécile, aujourd'hui, puisqu'on a déserté le plateau de Télomédia pour le domaine de la Castille et le salon des entreprises.
00:26Alors, c'est organisé par la FUSI, le groupement d'entreprises de Toulon Ouest.
00:30Oui, et donc, Salon de l'entreprise au Brige, notre Café de l'éco sera un peu particulier, divisé en trois séquences avec les entreprises de ce territoire,
00:40Proméga, Style Musique, Proliance et Avens, qui viendront nous parler de leur actualité, mais aussi de l'actualité de cette zone avec ses points forts et aussi ses points faibles.
00:49Et nous accueillerons aussi dans le Café de l'éco, Gilles Vincent, le président du sitomate, qui fera un petit point avec nous sur l'avancée de la construction du futur centre de tri et de valorisation des déchets à la Farlaide.
01:03Et l'entreprise du mois, ça sera Énergie Côté Sud, spécialisée dans l'accompagnement des professionnels de l'immobilier dans leurs travaux d'électricité.
01:11Et le poste sera assuré par notre hôte, la FUSI, en la personne de son président Lionel Caparros.
01:20Et donc, bienvenue dans cette première séquence du Café de l'éco avec nos deux premiers invités, donc Tiffany Zizard, qui est dirigeante de Proméga, une PME installée à la Farlaide, qui fabrique des tabliers anti-radiation.
01:39Et Pascal Gendre, à vos côtés, le fondateur et dirigeant du mythique magasin d'instruments de musique de l'ère toulonnaise Style Musique.
01:49Bonjour à tous les deux. Bonjour, bonjour.
01:51Alors, Tiffany Zizard, vous cherchez, je crois, à agrandir vos lopos.
01:56Vous êtes sur un marché de niche, mais qui marche bien, finalement.
01:58Expliquez-nous un petit peu en quoi ça consiste, votre activité.
02:01Alors, effectivement, on est le seul fabricant français d'équipements individuels et collectifs de radioprotection.
02:09Donc, principalement à destination des hôpitaux publics, hôpitaux privés et nucléaires.
02:15Actuellement, on a des locaux qui sont super, mais trop petits.
02:19Là, effectivement, le marché se développe de mieux en mieux.
02:22Il y a quand même une prise de conscience sur la fabrication française actuellement.
02:26Donc, tant mieux pour nous. Mais voilà, les locaux deviennent un peu trop petits.
02:32Et malheureusement, ce n'est pas facile de trouver sur la région et notamment sur la zone industrielle de la Farlède.
02:39C'est compliqué. C'est assez compliqué.
02:42Vous, Pascale, vous, Pascale, vous n'êtes pas du tout sur un marché de niche.
02:47C'est même un marché qui s'est mondialisé.
02:49Ça va devenir un marché avec de très une concurrence féroce.
02:55Mais effectivement, pour les magasins physiques et indépendants comme le vôtre,
02:59c'est devenu très compliqué de continuer de vivre au point que vous songez à fermer un de vos sites sur l'aire toulonnaise.
03:07Oui, on va réduire un peu la voilure parce qu'on s'était lancé il y a trois ans dans la fabrique,
03:15la construction d'un nouveau magasin pour recevoir des pianos acoustiques.
03:19C'est quelque chose que l'on ne faisait pas.
03:22Et donc, on a trouvé un local qu'on a complètement aménagé,
03:26acheté le matériel, formé les gens pour faire de la livraison de un facteur de piano pour préparer les pianos parce qu'il faut les accorder.
03:37Et rien que pour livrer un piano, c'est tout un tas de techniques.
03:41Parce que ce n'est pas un piano.
03:43Ça fait minimum 200 kilos jusqu'à 450, 500 kilos.
03:48Donc, on ne fait pas n'importe quoi.
03:50Donc, on s'est lancé dans cette aventure parce qu'en fait, suite à la après la pandémie,
03:55pendant la pandémie et après la pandémie, il y a eu une espèce de, dans la musique en général,
03:59mais dans le piano particulièrement, une espèce d'engouement sur l'instrument.
04:03Et donc, moi, j'ai voulu saisir cette opportunité.
04:07J'ai essayé de profiter de l'opportunité.
04:10Mais le temps des travaux, de trouver le local, de faire les travaux, je suis arrivé un peu trop tard.
04:15Et il aurait fallu beaucoup plus de temps pour se faire connaître et reconnaître.
04:21Parce que même si on est vendeur d'instruments de musique depuis bientôt 30 ans,
04:25en septembre 2025, ça fera 30 ans,
04:29on n'est pas vraiment dans le milieu du classique et notamment du piano acoustique.
04:34On n'est pas connu. On est plus des rockeurs.
04:37Et du coup, il aurait fallu beaucoup plus de temps pour installer cette nouvelle image.
04:45Alors, vous vous dites que face à cette difficulté d'installer un nouveau type de commerce
04:54autour de l'instrument de musique, vous n'êtes vraiment pas aidé par la législation ?
04:58Vous n'êtes pas aidé par l'administration face aux géants du commerce notamment ?
05:03On est comme tous les magasins détaillants.
05:06C'est à dire qu'aujourd'hui, notre concurrent premier, c'est Internet.
05:10Et là, on est face à une concurrence complètement déloyale
05:13parce que souvent, c'est une concurrence qui vient de l'étranger, européenne,
05:18mais étrangère pour la France.
05:20Et notamment, nous, c'est beaucoup en Allemagne que notre concurrence développe.
05:26Et un concurrent très important qui est là bas pèse plus d'un milliard
05:31et absorbe même, je dirais, 40%.
05:35Je ne sais pas le pourcentage, mais il fait environ 300 à 400 millions d'euros en France.
05:40Il faut savoir que les administrations françaises achètent chez ces gens-là avec l'argent public.
05:45Et là, il y a des choses qui ne vont pas.
05:47Ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure.
05:51Tiffany Zizard, vous avez un peu le même problème ?
05:53On a complètement le même problème, c'est à dire que les appels d'offres
05:57complètement de prendre en considération les entreprises françaises, certes,
06:01mais également la fabrication française.
06:04C'est à dire que nous, certes, on commercialise,
06:07mais derrière, j'ai plus de la moitié de mes salariés qui sont en production pure.
06:12Donc, c'est ces métiers-là qu'on tend à faire disparaître si on n'achète pas chez nous.
06:15Ça reste de l'argent public, principalement nos impôts,
06:19mes impôts en termes de personnes particulières, mais également en tant qu'entreprise.
06:24Pourquoi ne pas réinjecter ça dans une entreprise et fabrication française
06:28pour finalement faire que la boucle soit bouclée ?
06:30À servir d'eux. Tout le monde est gagnant.
06:33Vous réclamez plus de soutien de la part du législateur ?
06:37Plus de soutien et de la considération.
06:39Peut-être que dans un appel d'offres, il y ait une petite note,
06:42quelque chose sur le fait qu'il y ait une fabrication française.
06:45Voilà.
06:46Vous parliez de la période de la pandémie où effectivement,
06:51vous essayez de saisir cette opportunité de l'engouement pour les infrastructures.
06:55C'est après en fait.
06:56Pendant la pandémie, on parlait beaucoup du fabriqué en France,
06:59de la proxy, des fournisseurs.
07:01C'est fini, ça ?
07:04Ça a été du blabla, comme pas mal de choses.
07:06De l'imposture ?
07:08C'est de l'imposture, oui.
07:11On ne va pas faire l'apologie des politiques.
07:13Ce n'est pas d'aujourd'hui, mais ils vont avoir des messages
07:17qui vont attirer des électeurs.
07:20Mais après, derrière, il ne se passe rien.
07:22Mais ça, c'est mondial, si on regarde.
07:24Mais nous, aujourd'hui, il n'y aura pas de prise de conscience.
07:29Je ne sais pas si ce n'est pas trop tard, mais il faudrait que les gens,
07:32parce qu'on parlait des administrations qui achètent sur Internet sans vergogne.
07:37Mais pour les gens, moi, je ne jette pas la pierre aux gens.
07:40Puisque là, ils vont là où c'est le moins cher.
07:43Parce que tout le monde a ses soucis de portefeuille.
07:46Ce qui n'est pas normal, c'est qu'il n'y ait pas une législation
07:50qui fasse qu'il y ait des limites dans le discount.
07:55Un prix planché ?
07:58Un prix planché, comme il existe aux États-Unis, qui s'appelle le MAP.
08:01C'est un prix en dessous duquel on n'a pas le droit d'aller.
08:04Parce qu'en fait, les Américains, qui sont les inventeurs du libéralisme,
08:08ils ont quand même aussi une connaissance humaine.
08:12Ils savent que les gens n'ont pas de limites.
08:14Pour aller prendre des parts de marché à un concurrent,
08:17ils sont prêts à vendre à presque perte ou faire n'importe quoi.
08:21Et nous, c'est ce qui se passe.
08:22C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en Europe et en Allemagne,
08:25ex-Allemagne de l'Est, on a un gros acteur.
08:28Je ne vais surtout pas le citer, je ne vais pas lui faire de la pub.
08:30Et il n'en a pas besoin.
08:32Et lui, il a tellement eu de subventions,
08:36il a tellement pu construire un outil implacable.
08:41Et puis, il a une politique implacable aussi,
08:43dans le sens où il prend les marques connues et reconnues
08:47qui sont demandées par les gens sur Google et tout ça.
08:51Il fracasse les prix sur ces marques-là pour attirer les gens sur son site
08:55pour après leur vendre des produits qu'il fait fabriquer en Chine
08:58avec de très fortes marges.
09:00Et je crois qu'il fait les chiffres,
09:03c'est 65% de ses bénéfices avec 35% de ses produits.
09:07Ça, c'est quelque chose dans votre secteur, Tiffany, Ziza,
09:11que vous connaissez un petit peu aussi, même si c'est très éloigné.
09:15Alors nous, on aura moins ce problème de la Chine
09:18parce qu'on reste sur un marché assez qualitatif quand même,
09:23où les gens se rendent compte aussi qu'il y a vraiment une protection derrière.
09:26Donc, ils font très attention à ce qu'ils achètent.
09:28Ça touche à la santé.
09:29Ça touche à la santé, donc ils sont vraiment très à l'écoute de ça.
09:35Par contre, on a des concurrents européens qui marchent eux très bien,
09:39qui s'implantent de mieux en mieux,
09:41alors qu'ils ne répondent pas toujours aux besoins complets des hôpitaux,
09:44publics ou privés, peu importe.
09:46Et avec des appels d'offres sur papier,
09:49comment se rendre compte de la réalité ?
09:50Voilà, c'est compliqué, c'est dommage.
09:53Très dommage.
09:54Merci Tiffany Zizar, merci Pascal Jeanne d'avoir été avec nous sur ce plateau.
09:58Merci.
09:59Le Café de l'Eco se poursuit avec deux nouveaux invités.
10:02Ces invités, ce sont Olivier Blondeau de l'entreprise d'insertion Avance,
10:06qui fournit des prestations dans le domaine de la restauration ou des espaces verts,
10:11et Franck Malet de Proliance, une filiale du groupe Descourts et Cabots.
10:16Alors Olivier Blondeau, vous êtes à la tête d'un groupe d'insertion Avance,
10:22qui fait beaucoup de choses,
10:23qui fait à la fois une activité de traiteur, une activité d'espace vert,
10:27et justement, vous allez regrouper prochainement toutes ces activités
10:31sur le territoire de la Fusil, où nous sommes aujourd'hui.
10:34Pourquoi ?
10:36Et est-ce que c'est un endroit, ce périmètre géographique,
10:39où propice justement au développement d'une entreprise comme Avance ?
10:43Alors, il est vrai qu'on a plusieurs ESAT sur l'ère toulonnaise
10:48et notamment à Beaulieu, que vous avez pu visiter l'année dernière
10:51et où vous nous avez fait le plaisir de faire un magnifique article.
10:54Et effectivement, dans les deux ans qui viennent là,
10:57on va regrouper toutes nos activités, tous nos ESAT.
11:01Donc les ESAT, ce sont les structures de travail protégées.
11:03C'est le milieu de protégé.
11:06Et on va concentrer l'ensemble de nos activités sur la fermeture d'espaces verts.
11:11Concentrer l'ensemble de nos activités sur la ferlette,
11:14sur la zone industrielle. Là, on a déjà les ESAT 4 verts.
11:17Les ESAT 4 verts, qui est un véritable acteur économique quand même,
11:19malgré tout, même si c'est le secteur médico-social.
11:22Avance est une association du secteur médico-social.
11:25Pour autant, nos structures de travail protégés sont des acteurs économiques
11:29et en vocation à apporter différentes réponses au monde économique.
11:35On fait des interventions, espaces verts,
11:39nettoyage de locaux pour d'autres acteurs du territoire.
11:42Et on a la chance d'avoir des moniteurs formés,
11:45performants, qui accompagnent les personnes qui sont en situation de handicap.
11:49Mais malgré leur handicap, elles arrivent à avoir une réelle activité de travail.
11:53Et je pense que si on est dans la durée, c'est qu'on fait un travail de qualité avant tout.
11:59Oui, parce que rappelons que certes, les entreprises comme la vôtre,
12:03donc de l'économie sociale et solidaire, sont soutenues pour la partie,
12:07justement pour permettre l'accompagnement des travailleurs,
12:11des salariés porteurs de handicap.
12:14Mais elles doivent répondre aux mêmes exigences
12:17que toute entreprise de service du marché classique.
12:20Vous avez tout à fait raison.
12:21Effectivement, on a des moyens qui nous sont loués par l'Agence régionale de santé.
12:26Pour autant, on a une véritable activité commerciale avec de véritables budgets,
12:30un véritable pilotage.
12:31On ne peut pas fragiliser l'association si on ne maîtrise pas ce domaine là.
12:37Et effectivement, il y a de vraies exigences à faire un travail de qualité.
12:43Et si les gens viennent nous confier des prestations,
12:46ce n'est pas parce qu'on est du monde du handicap parce que ça ne durerait pas.
12:50Si on nous fait confiance, c'est parce qu'aujourd'hui,
12:52on fait un véritable travail de qualité.
12:54Et c'est absolument ce que je veux qu'on mette en avant.
12:56Ce n'est pas le côté handicap parce qu'effectivement,
13:00les gens sont en situation de handicap.
13:02Je pense qu'on peut tous avoir une difficulté à un moment donné dans la vie,
13:04de manière temporaire ou pérenne.
13:07Ce que je veux absolument qu'on mette en avant,
13:09c'est les compétences que ces personnes mettent au quotidien dans l'activité qui démarque.
13:13Et donc, pour être plus efficace, vous regroupez les différents sites ici à la Farlane.
13:19Alors, je reviens à ma question tout à l'heure.
13:21Est ce que c'est un lieu, le périmètre de la fusille ou pour une entreprise comme la vôtre,
13:28avec pas mal d'activités, il est facile de servir ses clients,
13:31facile de faire venir ses salariés ?
13:34C'est un enjeu stratégique.
13:35Alors après, vous parlez de faire venir ses salariés.
13:39Je pense que c'est un véritable sujet aujourd'hui.
13:42Effectivement, la zone industrielle de la Farlane est très bien positionnée
13:45avec des accès autoroutiers qui sont plutôt positifs.
13:49Pour autant, on a quand même un véritable sujet sur la mobilité.
13:53La mobilité, la sécurité de la zone sont aujourd'hui,
13:55je pense, de véritables enjeux à la fois pour nos salariés,
13:59mais aussi, je pense, pour les clients des entreprises comme la tienne.
14:02C'est une problématique auxquelles vous avez à faire face tous les jours,
14:07Franck Mallet ?
14:07Oui, écoutez, donc nous, Proliance, une ancienne du groupe d'Escroc et Cabot.
14:12Effectivement, on est sur la garde et comme tu le disais, Olivier,
14:15que ce soit nos salariés quand ils viennent dans nos entreprises ou nos clients,
14:18puisqu'on a des magasins qui accueillent tous les jours.
14:23Vous distribuez ?
14:25Alors, on distribue des matériaux, surtout de la fourniture industrielle,
14:29des produits métallurgiques, des équipements de protection individuelle.
14:32Et cette ancienne du groupe d'Escroc et Cabot,
14:34d'Escroc et Cabot est très connue sur le bassin de Toulonais
14:37et depuis les années 60, donc, est une institution.
14:41Et du coup, nous, on a besoin, effectivement, au niveau de la communication,
14:45de faciliter nos clients à se joindre sur nos magasins
14:50pour pouvoir prendre des matériaux, du matériel, des aciers.
14:54Voilà, donc ça, c'est un vrai sujet.
14:56Et au-delà de ça, nos collaborateurs,
14:57on a plus de 100 collaborateurs qui viennent tous les jours
15:00et qui partent tous les soirs.
15:01Effectivement, c'est vraiment un sujet du moment.
15:04Alors, il y a des travaux, il y a tout un tas de...
15:06Et on est content qu'il y ait des investissements qui sont faits autour de nos entreprises.
15:10Ça valorisera à un moment donné nos accès.
15:13Mais pendant cette période-là, qui est délicate parce que le business,
15:16il se fait tous les jours.
15:17C'est vrai que j'imagine nos clients et nous aussi, nos camions livrent aussi.
15:22On a, au départ, nos magasins, des camions tous les jours qui partent.
15:25Donc, on est obligé d'adapter les horaires pour éviter les flux.
15:28Et effectivement, c'est un vrai sujet.
15:29La mobilité sur la zone et dans l'environnement en Toulonais
15:33est un vrai sujet pour les entreprises.
15:34Vous adaptez carrément vos horaires de livraison
15:37par rapport à cette circulation qu'on connaît ?
15:41On gère nos entreprises d'une façon très pragmatique.
15:44On préfère que nos collaborateurs partent un peu plus tôt
15:46et soient moins bouchonnés que de partir à 8 heures
15:50et de se trouver trois quarts d'heure au milieu des véhicules.
15:54600 entreprises sur notre zone d'activité,
15:57plus de 15 000 collaborateurs,
15:59sans parler de la région qui est une région magnifique et touristique.
16:02Donc, imaginez bien le flux de véhicules.
16:04Et c'est bien pour ça qu'il y a des projets d'investissement.
16:06On remercie bien tout le monde d'avoir ces projets-là.
16:08Mais pendant cette période-là, il faut que nos entreprises continuent à vivre.
16:11Et il faut aussi…
16:12On parlait de l'attrait de nos entreprises vis-à-vis des employés,
16:15des collaborateurs.
16:16Comment on va chercher nos collaborateurs ?
16:19La marque employeur.
16:20Le problème de mobilité est un frein aujourd'hui.
16:21Votre collaborateur, il sait qu'il vient travailler chez vous
16:23et que le matin, il a une heure de transport
16:25en habitant à 20 kilomètres et une heure le soir.
16:28Autant dire qu'enfin, on est tous pragmatiques
16:31et on a tous nos frais de déplacement.
16:33Vous avez eu des cas de candidats salariés
16:37qui ont renoncé parce que trop compliqués,
16:41parce qu'ils n'arrivent pas à se loger, parce que…
16:42De candidats pour ma boutique, non.
16:45Mais on a aujourd'hui la malchance d'être en plus sur le territoire de la Farlède,
16:50qui n'est donc pas sur le territoire de TPM.
16:52Et donc, on a malgré tout un arrêt qui s'appelle l'arrêt 4 verts
16:56qui vient jusque devant chez nous.
16:57C'est une exception.
16:59Il y en a une autre, c'est le centre pénitentiaire qui est desservi.
17:04On caresse l'espoir de pouvoir un jour être desservi aussi bien
17:07que le centre pénitentiaire.
17:09Et je pense qu'au-delà de nous desservir nous,
17:12parce qu'aujourd'hui, on a un bus qui vient le matin à 8 heures
17:13et un autre qui repart à 16 heures.
17:15Sincèrement, pour les personnes en situation de handicap
17:17qui viennent travailler à mi-temps,
17:19il faut qu'elles se rendent à l'arrêt Schweitzer
17:23en début de zone à pied tous les jours.
17:26Ça ne facilite pas l'insertion par l'emploi.
17:28Je rajoute, j'ai des collaborateurs qui me disent
17:32il y a des évolutions et tant mieux.
17:34Et la fusée, c'est pour ça que moi, je suis heureux de participer
17:37avec Lionel Caparros, notre président,
17:39et Olivier à ce conseil d'administration
17:41pour justement parler de la mobilité, pour apporter ces projets.
17:45D'ailleurs, il y a une enquête qui est en cours.
17:48Parce qu'on veut aussi, voilà, pour comprendre aussi les besoins,
17:52que ce soit des entreprises, mais aussi des collaborateurs
17:54qui travaillent dans ces entreprises.
17:56Et nous, à notre niveau, l'enjeu, c'est aussi d'avoir une connexion
17:59avec les institutions, avec les gens qui sont décideurs
18:03pour travailler main dans la main et pour pouvoir faire évoluer ces sujets.
18:06Encore une fois, qui économiquement et pour nos entreprises
18:09sont vraiment stratégiques et vraiment mettre en place au plus vite.
18:13On est d'ailleurs impliqués d'ailleurs auprès de TPM
18:18et sur le plan de développement urbain,
18:22le plan de déplacement urbain qu'ils sont en train de mettre en place 2025-2035.
18:26On pense que la fusée a toute sa place dans cette ambition de territoire,
18:30puisque je pense que même si c'est TPM qui pilote ce sujet là,
18:33qui est un véritable sujet ambitieux, la question du déplacement...
18:36Vous pouvez contribuer également, parce qu'on rappelle que vous êtes
18:38tous les deux au conseil d'administration de la fusée
18:42et vous évoquiez aussi dans la préparation de cette émission
18:46les problèmes de sécurité sur la chaussée, tout simplement dans la zone.
18:53Tout à fait, c'est un véritable sujet.
18:54Aujourd'hui, on a quand même des entreprises,
18:56on a des endroits dans la zone, des secteurs qui ne sont pas dotés de trottoirs.
19:00Les gens sont obligés de se déplacer sur la route.
19:03Alors qu'on est une zone industrielle avec énormément de semi-remorques
19:07et des véhicules qui vont à une certaine vitesse.
19:09Je vais pouvoir te le dire, je crois que c'est 70 km heure.
19:12Il y a un risque qui est assez fort.
19:14On espère que l'ensemble des parties prenantes trouvera des solutions
19:18pour améliorer cette zone qui le mérite.
19:20Après, il faut reconnaître que la zone est aussi victime de son succès.
19:23C'est-à-dire qu'il y a vraiment un attrait à venir ici
19:25et tant mieux pour l'environnement.
19:28Et c'est aussi l'idée de la fusée, de ce salon,
19:29c'est que les gens se rencontrent et qu'on travaille ensemble
19:33d'une façon très simple.
19:35Mais du coup, c'est pour ça que l'enjeu est important.
19:38Et nous, on a conscience qu'il y a plein de gens
19:39qui sont dans la même direction que nous.
19:42Nous, c'est co-construire, accompagner les projets
19:45et de donner aussi nos idées et de partager nos problématiques
19:49de vraiment acteurs économiques de la zone.
19:52On restera sur cette image d'une zone attractive
19:57qui a une multiplicité d'entreprises sur son territoire.
20:02Merci à tous les deux.
20:03Et on va à présent accueillir le dernier invité de ce café de l'écho,
20:08qui est M. Gilles Vincent, qui préside le Cytomat
20:12et qui est également maire de Saint-Mandrier.
20:14Et en tant que président du Cytomat,
20:16il va venir nous présenter le tout nouveau projet
20:20de centre de valorisation des déchets
20:23qui va s'implanter ici, à Lafarlaide,
20:25sur le périmètre de la fusée.
20:30Alors, Gilles Vincent, bonjour.
20:31Merci d'être avec nous.
20:33C'est un plaisir. Merci à vous.
20:34Pour nous parler de ce futur nouveau centre de traitement
20:38et des déchets, alors pourquoi ce nouveau centre?
20:42À quoi il va servir et qu'est-ce qu'il va changer?
20:45Alors, en fait, c'est un centre de tri des emballages ménagers.
20:50Et nous sommes dans l'obligation de construire un centre de tri
20:55puisque nous sommes passés à ce qu'on appelle l'extension des consignes de tri.
21:02Et vous le savez parce que vous triez toutes les deux.
21:04Oui, vous êtes souvent posé la question.
21:07Est-ce que je mets le pot de yaourt avec le papier carton?
21:11Est-ce que je mets les boîtes conserve, etc.?
21:13Donc, l'objectif qu'on a eu, notamment en France,
21:17c'est de faire une réglementation qui permet de mettre tous les emballages
21:23ménagers dans la même poubelle qui aura un couvercle jaune.
21:26Donc, demain, vous ne réfléchirez plus tous les emballages
21:31dans la poubelle au couvercle jaune.
21:33Or, derrière, il va falloir trier.
21:37Alors, si vous voulez, aujourd'hui, on est dans un interface
21:41puisqu'on n'a pas encore notre centre de tri.
21:43On a encore deux poubelles, une poubelle avec le papier carton,
21:48les journaux magazine et une autre poubelle avec le reste,
21:50c'est-à-dire les boîtes de consignes.
21:51Avec des prestataires pour l'instant qui gèrent ces deux types de tri.
21:54Oui, mais qu'on envoie jusqu'à Nîmes.
21:56Oui, parce que le centre de tri qui est sur le Var,
22:00qui est au Muy, est saturé.
22:02Celui de Cannes aussi, celui de Marseille aussi.
22:04Donc, aujourd'hui, nos emballages ménagers pour être triés vont jusqu'à Nîmes.
22:09Et donc, c'est la raison pour laquelle nous avons décidé de construire
22:12un centre de tri des emballages ménagers dans l'air toulonnaise
22:17pour trier tous les emballages ménagers de toutes les collectivités
22:22qui font partie du sitomate.
22:24Et je rappelle que ça va jusqu'à Saint-Tropez et de l'autre côté,
22:28ça va jusqu'à Saint-Cyr.
22:29Voilà, et ça fait 700 000 habitants.
22:34Alors, où est-ce qu'on en est de ce projet?
22:37Alors déjà, il va se trouver.
22:38Oui, c'est une excellente question.
22:41Déjà, il a fallu trouver un terrain et ce n'est pas facile du tout,
22:45puisqu'on a mis six ans pour trouver un terrain.
22:49Et donc, ce terrain a été trouvé dans la zone industrielle dite de la Farlane.
22:54C'est une ancienne friche qui était une négoce de matériaux.
22:59Donc, qui appartenait à la famille Cortellini.
23:02Et ça se trouve à côté de Bricomanne.
23:04Donc, quand vous passez sur l'autoroute.
23:07Aujourd'hui, vous voyez un terrain plat.
23:09Tous les autres sont bâtis.
23:11Ça sera là.
23:12Ça fait un hectare et demi et nous avons choisi la société.
23:17Après un appel d'offre qui va construire ce centre de tri.
23:21C'est la société Suez.
23:25Et donc, pour l'instant, ça suit son cours et on vient ici ou là pour expliquer
23:33comment va marcher ce centre de tri,
23:37quelle va être l'interface, dans quel délai, etc.
23:40Son ouverture est prévue pour quand?
23:42L'ouverture est prévue pour fin 2025.
23:45Et ça sera vraiment une référence puisque ça sera un centre de tri
23:51qui va traiter pratiquement 35 000 tonnes de déchets d'emballage ménager.
23:57Et donc, ce centre de tri, c'est assez phénoménal.
24:01Nous sommes allés en visiter un la semaine dernière.
24:03Il y aura des robots, il y aura des gens qui trieront encore à la main,
24:08mais il y aura aussi des robots qui sont en train d'apprendre comment ils vont travailler.
24:14Et donc, c'est assez intéressant.
24:17Et on aura bien évidemment un circuit de visite à l'intérieur pour pouvoir recevoir les scolaires,
24:23mais aussi tous ceux qui veulent un jour venir, venir visiter.
24:27Il y aura aussi du recrutement, je suppose.
24:29Oui, il y aura plus d'une trentaine de personnes qui travailleront sur ce site.
24:36Alors ici, sur le périmètre de la Fusie, puisqu'on est sur un salon de l'entreprise,
24:42on peut avoir des craintes, des nuisances,
24:44parce que d'abord, le chantier de construction va apporter.
24:47Et dans un second temps, surtout que les allées venues de camions,
24:52je suppose, qui vont transporter les déchets à trier, vont générer.
24:57Alors, nous avons rencontré la Fusie et nous avons fait d'ailleurs un soir une présentation du centre de tri.
25:04Et dans cette présentation, il y avait effectivement le calcul du nombre de camions qui viendront dans ce centre de tri.
25:11Mais comme en France, on est un peu intelligent,
25:13on s'est dit que la zone de la Fusie, dans la journée, c'est un peu bloqué.
25:18Nous, nos camions, ils viendront le soir.
25:20D'accord. Pourquoi?
25:22Parce qu'on a ce qu'on appelle des quais de transfert qui sont ici ou là.
25:29Par exemple, il y en a un à Saint-Tropez.
25:31Donc, ce n'est pas les camions bennes qui viendront de Saint-Tropez.
25:34Ça sera un gros camion qui viendra le soir et qui déversera ses déchets dans le centre de tri.
25:40Les seuls camions bennes qui viendront seront ceux des communes qui sont autour du centre de tri,
25:47comme la Farlaide, Solies-Pont, etc.
25:49Nous aurons un quai de transfert à Hyères.
25:51Nous aurons un quai de transfert à Toulon, etc., etc.
25:55Donc, au niveau transport routier, on a rassuré tout le monde.
25:58On a donné le nombre de camions et les horaires auxquels ils arrivaient.
26:03Ça veut dire quoi? Après 20 heures?
26:05Il y en aura dans la journée aussi.
26:07Je veux dire, c'est plutôt en dehors des horaires de circulation.
26:13Tout est bloqué dans la fusée.
26:15Oui, voilà. Merci, Gilles Vincent, pour votre intervention.
26:18Tout de suite, on passe à l'entreprise du mois.
26:27Energies Côté Sud accompagne ses clients qui sont pour la plupart des acteurs de l'immobilier dans leurs travaux d'électricité.
26:34Nous allons parler de ses projets, de ses ambitions avec sa directrice des ressources humaines, Delphine Aubertin.
26:39Bonjour. Bonjour.
26:40Mais tout de suite, je vous propose de découvrir notre reportage sur place.
26:51Energies Côté Sud est une entreprise familiale.
26:54Elle a été créée en 1998.
26:57Nous sommes des électriciens du bâtiment.
26:59Nous intervenons dans les secteurs suivants.
27:01Courant fort, courant faible, photovoltaïque, bornier RVE.
27:06Nous avons aujourd'hui 230 collaborateurs et nous avons 113 chantiers qui tournent en PACA dans le Gard et puis un petit peu plus haut vers GAP, comptoir des Alpes.
27:20Nous avons une forte valeur ajoutée au sein d'Energies Côté Sud, puisque ce qui nous caractérise effectivement,
27:27c'est le savoir-faire de nos collaborateurs que nous cultivons par le biais de la formation.
27:32Nous avons des programmes de formation qui sont importants chez Energies Côté Sud et nous avons un credo, c'est faire grandir.
27:39Pour la partie courant faible, nous avons une pénurie de personnel dans ce domaine-là.
27:44Donc, nous avons créé notre propre école de formation pour répondre à ce besoin.
27:49Aujourd'hui, nous créons des modules adaptés à ces spécificités en interphonie, en TV.
27:56Au niveau de la fibre également, mais pas que.
27:58Nous développons aussi un certain nombre de formations pour les bancheurs.
28:05Donc, il y a une spécificité dans le métier d'électricien qui, lui aussi, n'était pas dispensé dans les CFA et dans les écoles.
28:11D'accord, ça va se varianter sur le coloris ?
28:13Oui, on peut le mettre en doré, en blanc, changer la collerette.
28:17On peut avoir la collerette d'une couleur et l'intérieur d'une autre couleur.
28:22Là, on reçoit la collerette toute seule.
28:30Ça, c'est la collerette qu'on reçoit toute seule.
28:35Et ensuite, on a le petit intérieur.
28:39Nous, on les a pris en noir mat, mais ça, on aurait pu le prendre d'une autre couleur.
28:45D'accord, c'est joli.
28:47Et ça, on peut le mettre en doré, en blanc, en plusieurs couleurs.
28:53Oui, en fait, après, c'est interchangeable.
28:55En variante, super.
28:57On peut varianter les couleurs.
28:58Il y a dix modes aussi, on peut le mettre en blanc, en jaune ou en couleur chaude.
29:04On a pu voir en image l'activité d'énergie côté sud.
29:10Alors, cette activité, elle est en croissance.
29:13Et justement, pour répondre à cette croissance,
29:16vous avez carrément pris le parti de créer votre propre centre de formation en interne.
29:22Pour quelle raison? C'était compliqué de trouver les profils adéquats?
29:26Oui, tout à fait.
29:27En fait, la création de l'école de formation répond à un besoin.
29:31Depuis plusieurs années, nous avons dans nos métiers un métier qui n'existe pas,
29:37qui n'est pas dispensé dans aucun centre, qui est l'électricien bancheur.
29:43Et effectivement, nous avons recours au POEC pour former des jeunes à ce métier d'électricien.
29:50Et puis, et puis, en faisant, on s'est dit que nous avions en interne,
29:53effectivement, les ressources nécessaires pour nous-mêmes former à ce métier
29:58et faire monter en compétence des garçons chez nous qui, dont c'était le métier,
30:03et qui prenaient plaisir à former des jeunes sur ce métier là et bien plus.
30:08Puisque si nous avons toute une partie des courants faibles,
30:11donc les courants faibles, ce sont les petits fils où ils font de la domotique,
30:15de la télévision, de l'interphonie, de l'incendie.
30:20Et ce sont aussi malheureusement des cursus que nous ne trouvons plus dans les enseignements filières,
30:27métiers via le cursus scolaire et cette carence fait défaut.
30:33Et de plus en plus, nous avions notre équipe courant faible qui allait chercher des jeunes
30:39et les formait sur place, donc à ces formations.
30:43Donc, nous avons décidé de créer notre école de formation qui s'appelle Route des génies
30:48et qui a vocation, effectivement, dans un premier temps de former,
30:51de continuer à former nos collaborateurs sur ces métiers.
30:55Mais l'étape d'après, effectivement, c'est de faire bénéficier d'autres entreprises
31:02qui auraient besoin de parfaire ce métier qui est un métier avec multitude de tâches
31:10et de multitude de compétences.
31:12Le métier d'électricien est vraiment sur un chantier.
31:14Il est le seul corps de métier qui est là du début jusqu'à la fin.
31:18Et nous avons besoin, effectivement, d'un panel de compétences très important sur ces métiers là.
31:26Donc ça, c'est le premier axe de développement, de soutien à votre croissance,
31:30c'est répondre aux besoins de compétences.
31:32Donc j'entends que ça peut être demain aussi au service d'autres entreprises.
31:37Exactement.
31:37Et alors, vous avez aussi fait grandir dernièrement une branche de l'activité,
31:43donc qui est votre activité essentiellement centrée sur les promoteurs immobiliers.
31:48Chaque fois qu'ils construisent un programme, ils ont besoin d'installer l'électricité.
31:52C'est vous qui le faites.
31:54Mais vous développez depuis peu une branche tournée vers le particulier,
31:59notamment l'installation de bornes, l'installation de panneaux photovoltaïques.
32:03Voilà, exactement.
32:04Là aussi, on suit un petit peu le développement du commerce lié à la transition énergétique.
32:12Donc nous avons créé une branche qui s'appelle Énergie Côté Sud Transition,
32:17où nos collaborateurs se sont formés pour effectivement répondre.
32:23Quand on est sur un programme en développement, d'aller jusqu'au jusqu'à la pose de bornes au moment de la livraison de l'immeuble.
32:34Mais pas que. Effectivement, on répond à des appels d'offres sur des commerces
32:40ou qui auraient besoin effectivement de poser des bornes quand vous faites vos courses.
32:45C'est assez pratique avec le développement de l'électrique de pouvoir de pouvoir recharger facilement.
32:51Donc, nous avons développé cette branche là en ce qui concerne les bornes et le photovoltaïque.
32:57C'était une branche que nous avions développé en 2007.
32:59Et donc, tout début, c'était les tout débuts du photo.
33:04Aujourd'hui, à force et puis force d'expérience, nous nous proposons des services en ce qui concerne la pose de photovoltaïque chez le particulier
33:15et aussi en répondant à nos promoteurs lorsque ces derniers choisissent l'option de mettre du photo dans leur résidence.
33:25Comment se porte ce secteur justement en ce moment?
33:28Alors, c'est un secteur en plein boum.
33:31Nous avons beaucoup de demandes sur ce secteur là.
33:35Un secteur qui est plutôt rassurant aussi,
33:38puisque en 2007, on n'avait peut être pas l'expérience que nous avons maintenant sur la pose de panneaux photovoltaïques.
33:45Les choses ont bien évolué.
33:47Les fabricants et les ont aussi sont montés en gamme.
33:52Donc, nous proposons désormais des produits et des installations clés en main dans un délai rapide.
33:59Voilà aussi, on touche à la toiture quand on vient sur la toiture du particulier.
34:05On ne peut pas laisser, on ne peut pas prendre 15 jours pour faire l'installation.
34:09Donc, on a des équipes dédiées qui interviennent rapidement sur ces installations.
34:15Il y a aussi beaucoup de concurrence parce que c'est en plein bouill.
34:18Mais justement, il y a beaucoup d'acteurs, il y a beaucoup d'offres différentes.
34:22Et pour le particulier, ce n'est pas évident.
34:23Comment vous faites vous pour faire connaître votre spécificité dans cette multitude de propositions?
34:31Alors, je ne vous cache pas effectivement qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'acteurs de plus en plus.
34:35Alors, nous, on marche essentiellement la confiance et c'est en fait les meilleurs commerciaux.
34:40C'est chez les particuliers chez qui on installe.
34:43On va souvent faire une résidence et puis qui peut être se trouve dans un pavillon.
34:48Et puis, c'est le bouche à oreille qui fait que qu'on nous rappelle.
34:52Donc, on sait essentiellement là dessus qu'on a soit notre savoir faire et c'est vraiment la marque d'énergie côté sud.
35:01C'est le client en priorité et puis et puis le et puis le commerce qui se fait de cette manière là.
35:07La zone d'activité de la fusée dans laquelle vous êtes implanté.
35:11Oui, est ce qu'elle est propice à ce développement?
35:15Est ce que vous avez les locaux conformes à votre activité?
35:19Est ce que c'est une bonne base pour diffuser?
35:22Parce que vos équipes, elles partent avec leurs camions sur site, sur les chantiers.
35:26Tout à fait à la zone de la fusée, effectivement, parce qu'avec le nombre d'entreprises qui sont qui croient effectivement sur le site de la fusée, c'est une bonne base.
35:36Alors, c'est vrai qu'il faut, il faut avoir la structure.
35:39Et puis, donc, Soleil du Sud, Monsieur Horace intervient pas mal aussi sur la zone et c'est très bien.
35:48Donc, la fusée est un vecteur aussi de commercialisation, aussi bien sur le photovoltaïque et sur les bornes.
35:56Puisqu'on fait, on a beaucoup d'échanges là dessus.
35:59Ce qui est intéressant avec la fusée, c'est qu'on a des commissions.
36:02Il en existe une particulièrement qui s'appelle le club mobilité et dans le club mobilité.
36:08On arrive à échanger effectivement sur ces thématiques et problématiques d'échange de camions et puis de besoins nécessaires de bornes de recharge
36:18pour pour les véhicules aménagés, puisqu'on essaye de répondre à un besoin particulier,
36:27mais aussi un vûle qui aurait, qui pourrait tout à fait parcourir un certain nombre de kilomètres en électrique.
36:35Donc, c'est via la fusée qu'on arrive aussi à échanger sur ces thématiques.
36:40Quels sont vos secteurs géographiques d'intervention?
36:44Alors, nous avons une agence à l'Est Côte d'Azur, à Fréjus.
36:49Donc là, avec cette agence là, on va jusqu'à Nice et on monte jusqu'à Sofia Antipolis.
36:55Sur l'agence de Toulon, nous montons jusqu'à Avignon, Avignon, Aix, Marseille.
37:02Et puis, nous avons racheté en 2021 une entreprise qui fait du courant fort et du courant faible à Nîmes, plus particulièrement à Bernice.
37:10Et là, nous couvrons effectivement le Gard, l'Hérault pour l'ensemble des chantiers d'énergie côté sud.
37:18Actuellement, nous avons plus de 113 chantiers qui tournent de différentes, dans ces différents domaines d'activité.
37:25Donc, on répond de manière plus large.
37:28Effectivement, tout PACA, je vais dire et puis Hérault-Gard.
37:34Et quand je dis PACA, c'est qu'effectivement, on a aussi une agence à GAP.
37:39Qui est un grand faiseur actuellement en termes de logement et d'activité, d'activité au quotidien.
37:47Écoutez, merci Delphine Aubertin.
37:49D'ailleurs, l'actualité de votre entreprise, on la retrouvera aussi dans le MagEco de ce lundi 22 avril.
37:59Et on va tout de suite accueillir pour la dernière séquence le poste Lionel Caparros.
38:09Lionel Caparros, bonjour.
38:12Nous sommes ici au salon de l'entreprise de La Fusie.
38:15Alors La Fusie, en deux mots, qu'est-ce que c'est ?
38:19Déjà, bonjour à toutes les deux.
38:20Merci à Varmatin d'avoir monté ce studio pour ce salon cette année.
38:24La Fusie, pour le présenter simplement, ce sont deux associations à aujourd'hui.
38:29Une qui gère le foncier des propriétaires sur la zone, sur le territoire géographique situé sur trois communes.
38:35Et une autre association qui s'appelle La Fusie Entreprendre,
38:38qui génère et crée des projets pour dynamiser l'économie des entreprises qui sont situées sur la zone.
38:44Et justement, il y a combien d'entreprises ? Quels sont leurs secteurs d'activité ?
38:49Alors, sur la zone de La Fusie, on compte un petit peu plus de 600 entreprises,
38:53puisque dans nos derniers chiffres, on a 614 adhérents inscrits.
38:57Et là, on ne demeure pas moins qu'on n'a pas tout le monde en adhérent,
39:00On a de l'industrie, on a du service, on a de l'emploi adapté avec des structures économiques, sociales et solidaires.
39:08Donc finalement, La Fusie représente l'étendue du secteur économique du VAR,
39:13c'est-à-dire aussi avec beaucoup de TPE, PME et une petite partie de grosses enseignes.
39:19Sur la zone de La Fusie, il y a aussi une association qui gère le foncier des propriétaires sur le territoire géographique situé sur trois communes.
39:27Ce salon, vous l'avez dit tout à l'heure, c'est un succès, vous avez davantage d'exposants que l'année dernière, de participants.
39:37Demain, l'année prochaine, il y aura un nouveau salon.
39:41Quels sont les autres projets ? Quel est l'avenir de cette zone pour La Fusie ?
39:46L'avenir de La Fusie, c'est dur de le décrire à aujourd'hui puisqu'on travaille dessus, mais je vais pouvoir les citer.
39:55Pour revenir à ce salon et celui qui sera l'année prochaine en 2025, on va déjà augmenter le format puisqu'encore cette année,
40:02on a dû refuser des exposants, des concessionnaires, des grandes sociétés qui cherchent aussi de la visibilité pour recruter
40:09et l'université qui souhaite aussi co-construire un projet et un espace spécifique à l'éducation en général et à la scolarité post-bac en particulier.
40:20Ensuite, les projets de La Fusie, ça va être d'embellir la zone,
40:23c'est-à-dire qu'on s'est rapproché de TPM puisqu'ils sont sponsors de l'événement cette année et on a des projets avec eux.
40:30Donc, embellir la zone, c'est faire que cette zone soit un petit peu plus à la page, si je peux l'affirmer ainsi,
40:39en termes de paysages, en termes de nature des différents trajets qu'on peut faire dessus, que ce soit la mobilité, mais aussi les routes,
40:47puisque on est sur la zone, mais on ne gère pas les routes, c'est bien le département qui a cette compétence.
40:55Et voilà, ça, c'est un premier pilier, c'est-à-dire faire que cette zone soit toujours une zone attractive au sens de son image.
41:04Le deuxième projet, c'est faciliter la mobilité parce qu'aujourd'hui, il y a 10 000 personnes qui rentrent tous les jours avec leur véhicule personnel,
41:13très peu, voire pas du tout, de transports en commun sur la zone et 10 000 personnes qui, en fin de journée, y sortent.
41:19Donc, on a un trafic fort, des embouteillages qui sont conséquents, des travaux qui sont en cours de la 57 dont le projet a été pensé il y a quelques années.
41:29On voit déjà qu'il faut penser au sujet d'après. Donc, des grandes discussions au sujet de la mobilité.
41:35Et on est très proche de personnes et d'entreprises qui font du transport en commun, la RATP pour ne pas les citer,
41:43puisqu'ils ont récupéré la DSP sur DPM et qui sont en train de nous aider à créer des abris bus et des arrêts de bus nouveaux.
41:52Et donc, on imagine demain arriver, je l'espère en tout cas, des transports en commun pour désengorger un petit peu cette zone.
42:00Et ensuite, pour finir, on ne va pas oublier de dynamiser les entreprises, puisque c'est la richesse de la zone,
42:08c'est la richesse des emplois qui sont sur la zone et on doit les aider. On passe des périodes très particulières en ce moment.
42:14On est encore post-Covid, c'est-à-dire de faire circuler les informations, d'être un petit peu la boîte et le rassemblement, le hub,
42:21on va dire, des questions qui peuvent se poser pour soit y répondre immédiatement, soit faire des mises en lien ou soit réorienter.
42:27Merci Lionel Caparros, merci à tous nos invités d'avoir été présents aujourd'hui.
42:34Merci à nos collègues du service événementiel ainsi qu'au service vidéo du groupe Nice Matin.
42:41Merci Sophie Donzé et Guilhem Ricavi.
42:45On vous retrouve le mois prochain, à la fin mai, pour un nouveau numéro de Territoire ECOVA.
42:52Il sera consacré à l'alternance. On vous dit à très vite.
42:57Sous-titrage Société Radio-Canada

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