TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Êtes-vous d'accord avec la position d'Emmanuel Macron après l'interdiction de plusieurs assemblements de Jean-Luc Mélenchon ?
00:05C'est une affaire qui ne sert que de remondir après l'annulation mercredi d'une conférence sur le conflit israélo-palestinien par l'Université de Lille.
00:11Les Insoumis organisaient leur réunion publique dans une salle privée, mais la préfecture a décidé d'interdire l'événement.
00:17Et nouveau remondissement, Emmanuel Macron a déclaré être favorable à ce que tout le monde puisse s'exprimer librement. Regardez.
00:24Je suis pour ma part toujours favorable à ce que les gens puissent s'exprimer librement, quand bien même je combats leurs idées.
00:31Je ne partage pas la vision des choses, ni sur le conflit au Proche-Orient, ni sur beaucoup de choses de Jean-Luc Mélenchon.
00:37Mais je pense que c'est important qu'il puisse exprimer sa voix. Et c'est la même chose pour M. Zemmour.
00:41Ça a toujours été la force de la République. C'est de nous battre pour que toutes les voix puissent s'exprimer,
00:47toujours dans un cadre respectueux, mais qu'elles puissent s'exprimer, quand bien même nous combattons leurs idées,
00:53mais on le fait d'argument à argument. C'est un fondement.
00:56– Alors, Rochide Verdez.
00:59– Moi je suis totalement d'accord avec le Président de la République.
01:01L'affaire est grave quand même, parce qu'on a voulu baillonner deux fois, d'abord à l'université,
01:05puis dans une salle privée, Jean-Luc Mélenchon, baillonner pour des rassemblements, des meetings, avant la campagne européenne.
01:12Donc le Président de la République a raison. Et je dirais pareil, je dis pareil pour M. Zemmour,
01:16qui a failli ne pas pouvoir s'exprimer à Bruxelles, il a pu s'exprimer. C'est un scandale.
01:20Et pour que le Président de la République retoque un préfet comme ça, c'est que ça lui a semblé…
01:25– Mais donc, elle va avoir lieu ou pas ?
01:26– Très grave.
01:27– Non, non, en fait, elle va avoir lieu.
01:28– Du coup, ils se sont exprimés à un rassemblement un peu spontané comme ça,
01:32mais on lui a interdit deux salles. C'est ça qui m'a choqué.
01:34– Alors, Jean-Luc Mélenchon et son groupe, elle a fait crier au non-respect de la liberté d'expression,
01:39un principe qu'ils sentent vouloir faire respecter uniquement lorsque ça le concerne.
01:42C'est ça le problème en fait.
01:43Hier, il a une nouvelle fois attaqué CNews en qualifiant la chaîne d'infâme.
01:48Écoutez, il dira ça à tous les gens qui la regardent.
01:50Jean-Luc Mélenchon, « Infâme », je croyais que c'était une chanson de Jean-Luc Lahaye, moi.
01:54« Infâme, infâme. »
01:58– Il a même été plus loin.
01:59– On va regarder l'extrait, s'il vous plaît, Valérie Benaoum.
02:01Merci.
02:03Nos délateurs sont couverts d'infamies et les aboyeurs qui les relaient
02:08sur cette chaîne infâme qui s'appelle CNews.
02:13L'organisme qui attribue des fréquences, j'espère, aura le sursaut de dignité
02:20de la refuser la prochaine fois puisqu'elle est en cours de renouvellement.
02:2417% du temps d'antenne consacré à nous insulter, à nous calomnier,
02:30sont qu'une seule fois, une personne sur ces plateaux dont c'est pourtant le métier
02:35et qui voudrait qu'on les appelle journalistes,
02:38mais qui sont juste des répondeurs automatiques,
02:40ne leur disent « ça suffit de parler comme ça, vous n'avez pas le droit ! »
02:44– Alors, Gilles Verdez, je crois que vous allez y aller un peu, non ?
02:48– Non mais c'est vrai, regardez, nous on a la chance d'avoir Gilles Verdez.
02:51– Non, là, je ne suis pas d'accord avec lui.
02:53– Quoi, vous n'êtes pas d'accord avec lui ?
02:54– Non, pas d'accord avec lui, parce que là, je trouve qu'il avait une position
02:58de victime honorable, c'est-à-dire qu'on le baillonne.
03:00Et là, il reprend la parole et il se remet en position de faiblesse en taclant,
03:04alors qu'il peut tout à fait aller sur CNews ou ici, c'est lui qui ne veut pas.
03:09Donc là, je pense qu'il a tort.
03:11– Il donne raison aux préfets, parce que par ailleurs,
03:13il a parlé de la police française qui a conduit à la rafle du Veldiv,
03:16et en fait, il compare le président de l'université
03:18pour la première manifestation interdite à Eichmann.
03:22Il lui met une cible sur le dos en disant,
03:24en gros, c'est le type qui exécute les ordres des nazis.
03:27Donc, à ce moment-là, c'est un pompier pyromane, il est irresponsable.
03:31C'est irresponsable de dire ça.
03:32– Il a insulté tous les préfets, en quelque sorte, comme lui, il a été…
03:35– Mais vous, vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron, quand même ?
03:37– Oui, mais non, je suis d'accord pour que tout le monde s'exprime,
03:39de toute façon, tout le monde.
03:41Tout le monde…
03:42– C'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on dit dans cette émission.
03:44– Oui, mais évidemment, comme tout le monde ici…
03:45– C'est exactement ce qu'on dit dans l'émission, toujours.
03:46– On a des idées différentes, ici, c'est libre en tête.
03:48Maintenant, qu'il s'attaque à CNews, il est bien gentil.
03:50Ils sont invités, ils ne viennent pas.
03:52Il faut quand même le souligner.
03:53Vous savez bien que vous, vous êtes toujours les premiers à les inviter,
03:55ils ne viennent pas.
03:56Et à CNews, Pascal Praud dit sans arrêt, on les invite, ils ne viennent pas.
04:00Alors qu'ils ne disent pas quand on ne leur donne pas le temps de parole,
04:01ou je ne sais pas quoi.
04:02Donc, ils ont tort à 100%.
04:04– Raymond ?
04:05– Non, moi, c'est ce qu'on dit, liberté d'expression, il ne faut pas victimiser.
04:09Plus vous allez les victimiser en interdisant des choses,
04:12plus ils vont se victimiser, eux.
04:13– C'est ce qu'on dit exactement, aussi.
04:14– Voilà, c'est ça.
04:15Moi, je ne suis pas pour interdire.
04:16Ils ont été élus démocratiquement, il y a des gens qui ont voté pour eux,
04:19il y a des gens qui croient en leur projet, il y a des gens qui croient vraiment.
04:22Quand ils voient Mélenchon s'exprimer comme ça,
04:24il y a beaucoup d'énervement, il y a beaucoup d'agacement dans la voix.
04:29Il y a des gens qui se disent, c'est lui, c'est lui mon président de la République,
04:31ça c'est un homme, ça c'est lui pour la France, c'est celui-là qu'il faut.
04:34Il faut respecter ces gens-là, et c'est pour ça que je ne veux pas qu'on interdise.
04:37Mais il n'y a quand même pas beaucoup de monde dans son truc-là.
04:39Il y a presque plus de députés derrière que devant lui.
04:42– C'est vrai.
04:43– Il n'y a quand même pas beaucoup de monde.
04:44Ils sont beaucoup derrière.
04:45– C'est vrai que ce n'était pas la folie.
04:46Je pense qu'il y aura beaucoup plus de monde à l'anniversaire.
04:47– C'est quand même la star.
04:48Et quand il a critiqué Séniouz, il y a deux personnes qui ont fait ouh, les autres…
04:53– Il ne faut pas interdire, même Séniouz ou peu importe Séniouz, il faut les laisser parler.
04:57– Moi je dis oui à la liberté d'expression, non aux abus de langage.
05:01En fait, c'est un tribun formidable, Jean-Luc Mélenchon, on ne peut pas lui enlever,
05:05mais il s'en sert.
05:06C'est toujours dans le débordement, dans l'excès, et la ligne rouge est franchie en permanence.
05:11Moi c'est ça qui me dérange le plus.
05:13Et il le fait exprès, Séniouz, en parlant de Séniouz.
05:16Séniouz d'abord, il fait de la pub à Séniouz, pardon, il fait de la pub à Séniouz,
05:19en parlant de Séniouz, et il essaie qu'il y ait un public qui est réceptif.
05:22C'est du spectacle, et ce n'est pas de la politique.
05:25– C'est comme si moi je m'en prenais à la chaîne Equidia, alors que vous savez que j'adore les…
05:28Non mais c'est vrai, voilà.
05:31Ça existe toujours dehors, cette chaîne ?
05:33– Non, je ne dirais pas.
05:34– J'adorais cette chaîne.
05:35– Non mais je pense que tout le monde a le droit de s'exprimer,
05:37mais il y a quand même certaines limites à respecter.
05:38Vous dites que tout le monde a le droit de s'exprimer ici, c'est vrai.
05:40Si demain, il y a quelqu'un qui tient des propos racistes,
05:42vous l'empêcherez, enfin vous l'arrêterez, et à juste titre.
05:44Il y a certaines choses qu'on ne peut pas entendre.
05:45– Mais ici, il y a toujours quelqu'un qui est là pour contredire.
05:47– Oui, bien sûr, mais c'est l'État.
05:48– D'ailleurs, regardez, moi j'ai un contradicteur tous les jours, Gilles Verdez.
05:52– Non mais c'est très bien que toutes les idées soient exprimées,
05:54mais quand on est dans l'antisémitisme, dans le racisme, dans l'homophobie,
05:58et de manière presque décomplexée, je pense que c'est compliqué.
06:01Et le problème, comme l'a dit Pascal, c'est qu'il franchit la ligne rouge,
06:03donc je comprends que cette conférence soit interdite,
06:05et l'argument de la liberté d'expression pour ça,
06:06c'est compliqué de le brandir, je trouve.
06:07– Jean-Michel ?
06:08– Ben oui, moi, je suis entièrement d'accord.
06:10Un jour, il dit, il gueule qu'on le fait, qu'on les baillonnait,
06:14qu'il n'est pas le droit de s'exprimer, et le lendemain,
06:16il réclame la suppression d'une chaîne d'information, d'expression.
06:20Franchement, c'est schizophrénique.
06:21Et deuxièmement, à la limite, qui puisse parler ?
06:24Le problème, c'est que comme il est bon, il y a des gens qui l'écoutent,
06:26et il y a des gens qui le croient.
06:28– Je trouve que, mine de rien, dans ces conférences
06:30qu'il voulait tenir dans le nord de la France,
06:32il s'était quand même sur l'affiche une carte de la Palestine
06:35où l'État d'Israël était supprimé, il n'y avait plus l'État d'Israël.
06:38Donc ce n'est pas une incitation à la haine.
06:40– Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'ils l'ont…
06:41– C'est l'association, bien sûr.
06:42– C'est normal d'interdire une manifestation,
06:47on propose la destruction de l'Israël,
06:49et j'aurais dit la même chose pour un autre pays
06:51si on proposait la destruction d'un pays musulman.
06:53Je trouve ça complètement fou de prôner ça ouvertement
06:56et qu'on laisse faire.
06:58– Justement, moi j'ai mis oui aux propos d'Emmanuel Macron
07:00parce qu'évidemment, en plus, il a défendu Aizemour et Mélenchon,
07:02donc la liberté d'expression, bien sûr,
07:04mais en ce qui concerne Mélenchon, il hurle
07:06parce qu'on lui a interdit une conférence à l'université.
07:08Je ne l'ai pas du tout entendu quand une jeune étudiante juive
07:11a été jetée dehors d'une conférence dans une université.
07:14Là, on ne l'a pas entendu, il n'a pas crié à la liberté.
07:16Donc voilà, de poids, de mesure, de toute façon,
07:18parce qu'il y a énormément de conférences
07:20qui sont annulées dans toutes les universités de France
07:22dont on ne parle jamais.
07:24– Et celle-là, voilà, il crie au charbon,
07:26mais il ne se défend pas pour les autres.
07:28– Oui, alors moi, j'ai mis oui pour la même raison,
07:30pour la liberté d'expression, mais je le trouve un peu hypocrite
07:32parce que… – Hypocrite ?
07:34– C'est Christian Accordula ou c'est Pascal ?
07:36– Parce qu'il veut la liberté d'expression,
07:38mais il a le seum quand les gens disent ce qu'ils veulent
07:40sur ses news, donc c'est hypocrite.
07:42– Ou quand on dit quelque chose ici.
07:44Et bon, apparemment… Gilles, il faudrait que tu ailles le voir un jour.
07:46– Tu as dû rencontrer Jean-Luc Mélenchon.
07:48– Oui, quand il était sénateur de l'Essonne,
07:50jeune sénateur de l'Essonne, moi j'étais au Parisien de l'Essonne,
07:52je faisais des interviews de lui.
07:54– T'es déjà amoureux de lui ?
07:56– Non, je n'ai jamais été amoureux de lui,
07:58mais bon, il n'était pas non plus un élu de terrain extraordinaire,
08:00on sentait qu'il avait un destin politique.
08:02– Surtout qu'il a changé d'avis,
08:04surtout, excuse-moi, mais quand on l'entend parler.
08:06– Oui.