• il y a 8 mois
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Transcription
00:00 L'accès à une information fiable demeure un enjeu crucial dans cet écosystème informatif
00:10 où il nous est de plus en plus difficile de distinguer un informateur fiable d'une
00:14 source douteuse.
00:15 Pour que les médias qui s'échinent à produire des informations de qualité puissent
00:19 sortir du lot, des organismes comme Reporters sans frontières s'activent à trouver des
00:23 solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance.
00:28 Parmi ces propositions de solutions, il y a la Journalism Trust Initiative.
00:32 Pour en savoir plus, je suis accompagnée par M.
00:35 Marc Abouflan, responsable AFRIC-GTI, Journalism Trust Initiative.
00:39 M.
00:40 Abouflan, bienvenue.
00:41 Merci beaucoup.
00:42 Merci à vous d'avoir accepté de répondre à notre invitation.
00:45 C'est un plaisir.
00:46 Alors, vous êtes sur ce plateau pour nous parler de cette norme internationale qu'est
00:49 la Journalism Trust Initiative.
00:51 Pouvez-vous nous en dire plus ?
00:53 Alors, la Journalism Trust Initiative, c'est un outil de certification pour les médias.
00:58 Et vous savez, dans tous les secteurs, quand on cherche des acteurs de la qualité, des
01:02 acteurs qui se démarquent en termes de professionnalisme, on a recours aux outils de certification,
01:08 ce qui jusque-là n'existait pas dans le secteur des médias.
01:10 Alors que vous savez qu'en ces dernières années, avec l'avènement du numérique,
01:14 avec tout ce qui est plateforme, avec l'utilisation que les gens en font, mais aussi et surtout
01:19 l'apparition d'un certain nombre d'acteurs qui font de la désinformation, il est apparu
01:25 crucial de distinguer le vrai journalisme du faux ou des acteurs qui font le journalisme
01:32 en respectant les règles éthiques et déontologiques, et surtout trouver un moyen de récompenser
01:37 et d'encourager ce journalisme.
01:39 Et c'est pour ça que nous avons mis en place cet outil qu'est la Journalism Trust Initiative.
01:44 Alors, bien évidemment, je vais poser la question au nom de cette info.
01:46 Quels sont les critères principaux sur lesquels repose la DTI pour évaluer la fiabilité
01:51 et la crédibilité des médias, notamment en ligne?
01:54 Nous avons deux grands groupes de critères.
01:56 Le premier critère, c'est l'identité et la transparence du média.
01:59 Dans nos estimants, un média, on doit le connaître, savoir qui est derrière, qui
02:04 sont ceux qui animent le média au quotidien, quelle est sa structure de fonctionnement,
02:09 quelle est son adresse, sa localisation.
02:11 Et puis, le second grand groupe de critères, ce sont les critères relatifs au professionnalisme
02:18 et à la responsabilité au sein du média.
02:20 Parce que, justement, on doit pouvoir savoir comment le média travaille.
02:24 Donc, quelles sont les règles éditoriales qui régissent le travail de rédaction au
02:30 sein du média, mais aussi quel est le rapport des équipes du média avec tout ce qui est
02:37 règles professionnelles, les sources, tout ce qui est correction, anonymat, etc.
02:43 Et donc, ce sont ces deux grands groupes de critères qui, pour nous, fondent cette norme
02:49 qu'est la DTI.
02:50 Alors, il y a un groupe de critères, si j'ai bien compris, qui est vérifiable à
02:53 distance, tout ce qui est adresse, identité.
02:55 Mais l'autre, vous, du coup, de manière concrète, vous vous rendez dans les médias
02:59 pour faire des audits, si j'ai bien compris?
03:01 Exactement.
03:02 Ce qui se passe, c'est que nous travaillons avec des certificateurs qui sont des tiers
03:05 partis, parce qu'on ne peut pas être jugé parti de nous-mêmes.
03:08 Et donc, nous nous reposons sur l'infrastructure qualité déjà existante dans les pays pour
03:12 avoir des certificateurs qui, eux-mêmes, vont passer un processus de qualification
03:17 pour s'assurer qu'ils ont les compétences, justement, pour auditer les médias.
03:21 Ce sont ces auditeurs-là qui font le travail, que ce soit à distance ou au sein du média,
03:26 donc, pour vérifier la manière dont le média fonctionne.
03:30 Parce qu'une fois que le média dit « je fonctionne de telle manière », ce n'est
03:33 qu'une déclaration d'intention, il faut, avant de pouvoir lui attribuer le label,
03:38 qu'une tierce partie, et donc le certificateur, se rende dans le média, fasse les vérifications
03:43 d'usage et finisse par décider si oui ou non le média est digne d'avoir ce label
03:49 et de pouvoir l'enjouer.
03:51 Alors, pour bien comprendre, c'est le média qui doit faire la demande, la démarche de
03:57 certification?
03:58 Oui, bien sûr.
03:59 C'est une démarche totalement volontariste.
04:01 C'est le média qui, dans un environnement comme celui dans lequel nous sommes aujourd'hui,
04:07 choisit de démontrer qu'en tant que média, elle fait des efforts qualitatifs.
04:13 Et surtout aussi pour bénéficier d'un certain nombre d'avantages qui sont liés
04:18 à ce statut de média certifié.
04:20 Selon un bilan publié par Reporters sans frontières, plus de 1 000 médias dans 80
04:24 pays du monde se sont engagés dans la Journalism Trust Initiative.
04:28 Quel est le niveau d'engagement des médias pour cet outil en ce qui concerne la Côte
04:32 d'Ivoire?
04:33 En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, nous avons une soixantaine de médias.
04:36 Il faut savoir que la Côte d'Ivoire fait partie de nos pays pilotes pour déployer
04:40 ce programme en Afrique pour deux raisons.
04:42 D'abord, on a un environnement de médias très dynamique en Côte d'Ivoire.
04:45 Le second, c'est un pays qui joue d'une très bonne liberté d'expression, ce qui
04:50 fait qu'on a choisi la Côte d'Ivoire de déployer.
04:53 Nous sommes allés à la rencontre des médias, mais aussi des acteurs états, institutionnels
04:58 et de tous les stakeholders autour des médias.
05:01 Il y a eu un très bon accueil.
05:04 Nous avons une soixantaine.
05:05 Nous avons un premier média qui est en train de finaliser son audit et nous espérons,
05:11 dans les prochains jours, pouvoir annoncer cette première certification ivoirienne.
05:14 Et que cette info aussi puisse en faire partie.
05:19 Exactement.
05:20 Il est clair que les bénéfices de la DTI se répercutent à tous les niveaux de la
05:23 chaîne de production de l'information.
05:25 Qui sont les principaux acteurs concernés par ce mécanisme d'autorégulation ?
05:30 Il y a tout ce qui est partie des médias.
05:34 Déjà, pour élaborer la norme, nous nous sommes appuyés sur un panel de 120 espères
05:39 et organisations de par le monde entier qui sont impliqués directement dans la question
05:45 des médias.
05:46 D'abord, les médias eux-mêmes, les grands groupes de médias, mais aussi les petits
05:50 groupes, les petites entités de médias.
05:53 Nous nous sommes appuyés aussi sur les grosses plateformes parce que nous estimons aujourd'hui
05:56 qu'on ne peut rien faire pour les médias sans impliquer véritablement les gars, femmes
06:01 qui aujourd'hui monopolisent un peu l'espace médiatique.
06:05 Donc on a impliqué Meta, Google et TikTok.
06:09 Nous nous sommes appuyés aussi sur les organisations de développement médias, donc qui accompagnent
06:15 les médias au quotidien.
06:16 Également sur les régulateurs, que ce soit les régulateurs nationaux, les régulateurs
06:21 internationaux exactement.
06:22 Nous nous sommes appuyés aussi sur des organismes de développement qui accompagnent les médias
06:31 en termes de financement, les organisations internationales et un certain nombre d'autres
06:36 acteurs, notamment les syndicats ou tous ceux qui ont de l'intérêt dans la question des
06:41 médias.
06:42 Et une fois que la norme a été élaborée, que nous sommes passés à la phase opérationnelle,
06:47 nous travaillons surtout avec les médias eux-mêmes et avec les organisations représentatives
06:51 des médias, donc tous les syndicats, organismes de régulation et aussi les organisations
06:58 professionnelles et tout ça.
06:59 Nous travaillons aussi avec le secteur de la qualité parce que comme nous sommes sur
07:03 une norme qualité, nous reposons essentiellement sur l'infrastructure qualité déjà existante
07:08 dans le pays.
07:09 Nous avons la chance ici en Côte d'Ivoire d'avoir un secteur de la qualité très dynamique.
07:13 La preuve, notre premier certificateur africain vient de la Côte d'Ivoire, c'est un organisme
07:18 ivoirien.
07:19 Nous avons l'accréditeur régional aussi qui est basé ici en Côte d'Ivoire et donc
07:23 nous nous appuyons sur eux aussi pour s'assurer qu'en termes de vérification de contrôle
07:28 qualité, le label et tous les parties prenantes sont à niveau.
07:32 Et nous nous appuyons aussi énormément sur les annonceurs parce que pour nous, c'est
07:37 eux qui récompensent les médias qui s'engagent dans les process de qualité.
07:44 De par le modèle économique, oui.
07:45 Exactement.
07:46 Et puis, notre dernier type de stakeholders qui sont aussi importants, ce sont les partenaires
07:51 financiers parce que tout cet effort que nous faisons, vous le savez, est bénévole et donc
07:57 il faut des ressources pour justement pouvoir continuer cet effort et accompagner les médias
08:02 qui sont engagés dans ce processus.
08:05 Alors, vous avez parlé de démarche volontariste, M.
08:09 Abeoflan, mais est-ce qu'à terme, on n'arriverait pas vers une certaine obligation, comme vous
08:19 l'avez dit, des annonceurs, des organes, est-ce qu'à terme, ce ne serait pas non
08:23 plus l'objectif aussi de cette certification ?
08:25 À terme, c'est l'objectif.
08:27 Comme sur tous les autres secteurs où il y a une démarche qualité, il y a d'abord,
08:31 quand vient la norme, il y a une démarche, il y a un encouragement de tous les acteurs
08:36 à aller naturellement vers ça, mais quand l'autorité publique se rend compte qu'il
08:40 y a un certain nombre déjà, une bonne majorité qui est engagée, elle érige cette norme
08:47 en termes de dérégulation.
08:48 Et ici, en Côte d'Ivoire, nous avons rencontré un certain nombre d'autorités qui travaillent
08:53 sur les médias et vous savez que la question de la qualité des médias est une question
08:58 primordiale même pour la vitalité de nos démocraties et donc il y a des échanges
09:03 encourageants avec les autorités justement pour aller dans le sens de, pas forcément
09:09 le rendre obligatoire, mais le rendre à un premier niveau une certaine obligation pour
09:16 accéder à un certain nombre d'avantages que l'État va donner aux médias, notamment
09:22 l'aide aux médias ou même les annonces données directement par des agences ou des
09:30 institutions gouvernementales.
09:31 Bien sûr.
09:32 Alors si l'objectif principal est donc d'encourager les médias à adopter des pratiques journalistiques
09:36 éthiques et transparentes, comment la JTI peut-elle aussi bénéficier aux consommateurs
09:41 d'informations et au grand public ?
09:43 Tout l'effort, que ce soit des médias ou de nous, in fine, est fait pour le grand public.
09:50 Pourquoi ? Parce que l'enjeu même de la qualité de l'information, c'est à la fin
09:59 pour que le grand public ait accès à une meilleure information.
10:05 Un exemple, on a vu pendant l'épidémie de la COVID cette question d'infodémie dont
10:10 on a parlé et donc le fait que des gens aient tellement d'informations qu'ils aient du
10:15 mal à choisir à quelle source justement s'aborder.
10:20 Donc, cet outil est d'abord et avant tout aussi un outil à disposition des citoyens
10:25 et du grand public pour pouvoir choisir en conséquence ou en connaissance de cause les
10:31 médias auxquels ils choisissent de s'informer.
10:35 Et nous avons un effort aussi en termes de sensibilisation du grand public, que ce soit
10:40 à travers les universités, mais aussi à travers les associations de consommateurs
10:44 et les organisations de la société civile.
10:46 Alors, pour un média qui souhaite examiner ses pratiques journalistiques selon les critères
10:50 de la norme, quel est le procédé à suivre ?
10:52 Le procédé, c'est en trois étapes.
10:56 La première étape, il y a ce que nous appelons une auto-évaluation.
11:00 Donc, c'est un questionnaire complètement digitalisé en ligne que le média va remplir.
11:05 Et le fait de remplir ce questionnaire va permettre à ce média de s'auto-questionner
11:10 sur ses pratiques et donc de voir si ses pratiques sont alignées par rapport aux standards de
11:15 la norme.
11:16 Et ça, c'est la première étape.
11:17 Une fois que le média finit cette étape, le média peut choisir de passer à la deuxième
11:22 étape qui est la publication du rapport de transparence et donc de faire une déclaration
11:25 de bonne intention par rapport aux éléments de ce questionnaire.
11:29 Et la troisième et dernière étape pour le média, c'est de passer l'audit qui va
11:33 aboutir à la certification.
11:35 Alors justement, si toutes ces étapes sont remplies, si le média pense qu'il est aux
11:43 normes, on va dire de la certification, mais qu'au final, l'audit révèle des défauts,
11:49 qu'est-ce qui se passe ? Est-ce qu'il a le droit de repasser ? Comment ça se passe ?
11:53 Bien sûr.
11:54 Si l'audit révèle par exemple qu'il y a ce qu'on va appeler des non-conformités,
11:58 c'est-à-dire des points sur lesquels le média n'est pas complètement à jour, les auditeurs
12:02 vont adresser un rapport, vont même dire au média ce qu'il faut faire pour se mettre
12:07 à jour et vont donner au média une période de temps pour que le média puisse se mettre
12:11 à jour.
12:12 Et ce processus peut se répéter à l'infini jusqu'à ce que le média finisse par se
12:17 mettre à jour complètement.
12:18 Parce que l'idée aussi du process, c'est qu'il y a une amélioration continue dans
12:23 le travail du média.
12:24 Et peut-être ajouter que ce n'est pas terminé, mais pendant l'audit, le média a la possibilité
12:30 de s'améliorer continuellement, mais une fois que l'audit est terminé, ça ne veut
12:34 pas dire que le média peut se reposer sur ses lauriers.
12:37 Une fois que l'audit est terminé, il y a toute une période de surveillance qui permet
12:41 de s'assurer que le média continue de maintenir son travail par rapport aux éléments de la
12:47 norme.
12:48 Et dernière question, après la certification pour les médias qui l'obtiennent, qu'est-ce
12:51 qui se passe ? Il y a un suivi ? Qu'est-ce qu'il y a après cette fameuse certification
12:57 ?
12:58 En deux étapes.
12:59 Après la certification, il y a pour le média le fait de maintenir la certification.
13:02 Comme je disais tout à l'heure, une fois que vous obtenez la certification, vous devez
13:07 continuer par maintenir le standard.
13:08 Et donc le certificateur va…
13:10 Donc là, excusez-moi, je vous coupe, mais la certification, on peut l'avoir sur une
13:14 année et puis l'année qui suit, la perdre.
13:16 Ce n'est pas quelque chose…
13:17 Il y a déjà même des médias qui l'ont eue et qui l'ont perdue en deux mois.
13:20 En deux mois ?
13:21 En deux mois, oui.
13:22 Parce que nous avons 128 critères de base sur lesquels vous vous conformez et l'obtention
13:30 de la certification veut dire « je suis conforme en tout temps à ces critères ». Et s'il
13:35 y a un moment donné ou un autre, vous choisissez de ne plus être conforme pour une raison
13:39 ou une autre, le certificateur va vous rappeler à l'ordre.
13:42 Mais si après la période de rappel à l'ordre, vous ne vous conformez pas, vous allez perdre
13:47 votre certification.
13:48 Et c'est aussi fait justement pour maintenir parce qu'une fois que vous avez le standard,
13:53 c'est que sur autre qualité éditoriale, il n'y a normalement rien à redire dessus.
13:58 Voilà, exactement.
13:59 C'est un éternel renouvellement comme à l'image de la formation.
14:02 Exactement.
14:03 Et puis c'est des cycles de deux ans.
14:04 Ça veut dire que de toute façon, même si vous le maintenez, à chaque deux ans, vous
14:08 devez repasser l'audit pour être sûr que tout se passe bien et que vous maintenez
14:13 la qualité de production.
14:14 Alors pour vous, responsable d'Afrique de GTI, quel est l'avenir de votre certification?
14:19 L'avenir de notre certification, c'est en plusieurs étapes déjà.
14:25 Nous venons de dépasser la barre symbolique de 2 000 médias.
14:28 Aujourd'hui, nous sommes exactement autour de 1 300 médias un peu partout.
14:32 En Afrique, nous venons de dépasser la barre symbolique de 500 médias engagés un peu
14:38 partout sur le continent, sur une trentaine de pays.
14:41 Et nous avons très peu de médias certifiés.
14:44 Et donc, il y a cette question de conformité.
14:48 Donc, nous travaillons aujourd'hui activement avec les certificateurs, mais aussi avec les
14:53 médias en termes d'accompagnement.
14:55 Nous travaillons aussi avec un certain nombre d'organismes pour dupliquer l'accompagnement
15:00 qui est fait aux médias pour qu'ils puissent se mettre en norme, pour qu'on ait un certain
15:04 nombre de médias certifiés.
15:06 Parce que justement, une fois que le média est certifié, nous promettons des incentives
15:13 qui permettent aux médias de se dire, voilà, je fais ce travail de qualité, mais derrière
15:17 y a un encouragement.
15:18 Et nous avons besoin d'un seuil de médias dans la zone pour justement pouvoir débloquer
15:24 ces incentives, notamment au niveau des grandes plateformes qui sont partenaires.
15:28 Et donc, sur le court terme, notre objectif, c'est d'avoir un maximum de médias certifiés
15:34 aussi pour le grand public.
15:36 Et sur le long terme, c'est d'arriver à travers la législation nationale, communautaire,
15:42 à pouvoir mettre quelques critères ou sinon tous de cette norme, comme faisant partie
15:49 de la régulation nationale ou la régulation qui s'applique pour les médias ici.
15:54 Quand un média obtient sa certification, concrètement, qu'est-ce qui se passe après?
15:58 Ce sont des avantages associés qui arrivent directement aux médias.
16:02 Le premier, c'est la notoriété.
16:04 Dans toute l'industrie, quand vous avez une certification qualité, ça vous démarque
16:09 de toutes les autres entités de tous les acteurs.
16:13 Le second, c'est par rapport au revenu.
16:15 Le revenu, surtout par rapport à ceux qui font de la publicité programmatique, mais
16:19 aussi pour tout ce que nous négocions aujourd'hui avec des acteurs comme la Confédération
16:23 générale des grandes entreprises de Côte d'Ivoire, avec des patronats dans d'autres
16:28 pays, mais aussi les groupes d'annonceurs.
16:30 C'est aussi, en termes pour les médias, c'est aussi une meilleure indexation algorithmique.
16:38 Nous venons d'officialiser justement la collaboration avec Microsoft, qui est en train d'implémenter
16:45 dans son moteur de recherche, BINC, notre système de critères qui permet aux médias
16:52 justement de remonter avant tous les autres médias.
16:57 Et puis derrière l'indexation algorithmique, il y a aussi une meilleure audience pour
17:02 les médias.
17:03 Et vous savez qu'une meilleure audience induit aussi de meilleurs revenus.
17:08 Mais aussi pour tout ce qui est partenaire au développement et tout ça, c'est des
17:13 bourses, des subventions que peut avoir le média qui obtient la certification.
17:17 Marc Aboflan, merci.
17:19 Vous êtes responsable AFRIC de la DTI, Journalism Trust Initiative.
17:24 Merci à vous de nous avoir répondu à nos questions.
17:27 Merci à vous, chers téléspectateurs, d'avoir suivi ce nouveau numéro de C'est à dire.
17:32 L'actualité se poursuit sur cette info et sur cetteinfo.ca.
17:35 Merci.
17:36 Merci à vous.
17:37 Merci à vous.
17:38 Merci à vous.
17:39 Merci à vous.

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