Avec Catherine Barba Chiaramonti, Co-Fondatrice & CEO de l'école Envi
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:04 Pourquoi il ne faut jamais hésiter à se lancer dans l'aventure de l'entreprise.
00:07 Bonjour Thomas Binet.
00:08 Bonjour Jean-Marie.
00:09 On vous retrouve comme tous les dimanches jusqu'à 10h au programme aujourd'hui.
00:12 On va parler de l'enseigne Habitat dont on avait déjà parlé, je vais y revenir.
00:16 On va parler également de la maison Le Jabi, vous savez les fameux sous-vêtements.
00:19 Ce sera notre saga de la semaine et on va recevoir Catherine Barba, céréale entrepreneuse
00:23 et investisseuse.
00:24 Elle est co-fondatrice de l'école Envie.
00:25 Alors on va parler formation Robon et entrepreneuriat et on terminera avec la fameuse
00:29 génération Z.
00:30 Z peut-être comme Zapper, je vous explique tout dans un instant.
00:33 Z comme Zapper, pourquoi pas.
00:35 Allez tout de suite on commence mon cher Thomas, en partenariat avec le magazine Entreprendre.
00:39 On entre dans les coulisses des entreprises et vous nous reparlez de l'enseigne Habitat.
00:43 Oui absolument parce qu'en début d'année, je vous en avais rapporté quelques éléments
00:47 de cette fameuse enseigne qui voulait démocratiser le design et qui avait définitivement baissé
00:52 le rideau au bout de 60 ans et en abandonnant d'ailleurs au passage 383 collaborateurs.
00:57 Mais avant de déposer le bilan, Habitat avait engrangé quand même plus de 9 millions d'euros
01:01 de commandes qui n'ont jamais été honorées.
01:03 Alors il y a du nouveau sur ce sujet, l'ancien propriétaire vient de s'engager à rechercher
01:08 une solution adaptée au profit des 9000 clients quand même lésés par la liquidation judiciaire.
01:12 Alors en tant que connaître quand même les modalités et les contours des solutions
01:16 proposées, je vais suivre ça de près et je vous ferai un droit de suite là-dessus
01:19 aussi parce que c'est assez scandaleux en définitive.
01:21 Oui c'est très important de suivre cette histoire, en plus 9000, enfin plusieurs milliers
01:25 de clients lésés c'est considérable.
01:26 Allez vous souhaitez nous parler aussi de Maison Le Jaby, la Maison Le Jaby comme saga
01:30 de la semaine.
01:31 Oui parce que Maison Le Jaby c'est une belle et célèbre marque française de lingerie
01:35 fondée en 1930 par Gabrielle Vianney à Lyon.
01:38 A ses débuts la marque était spécialisée dans la fabrication de corsets et de sous-vêtements
01:42 féminins.
01:43 Dans les années 50, les nouvelles matières, le polyester, la polyamide, l'acrylique font
01:47 apparaître le prêt-à-porter et redonnent un aspect plus féminin d'ailleurs aux sous-vêtements.
01:51 C'est le début du succès incroyable de Le Jaby en France comme à l'étranger.
01:55 En 65, le soutien-gorge Mistop sera vendu à plus de 3 millions d'exemplaires.
01:59 Dans les années 70, Le Jaby va changer de propriétaire et continuer son parcours jusqu'à
02:04 la fin des années 80.
02:05 Et déclin arrive au début des années 90.
02:07 La fabrication est délocalisée vers la Tunisie et rachetée d'ailleurs par un groupe américain.
02:12 Elle va passer de main en main, de plans sociaux en plans sociaux.
02:15 Le Jaby entre entre turbulences pendant 20 ans.
02:18 Et pourtant c'était une marque révolutionnaire.
02:20 Qu'en est-il aujourd'hui de sa situation ?
02:22 Il y a 5 ans, Le Jaby avait été reprise par un entrepreneur, Thierry Le Guinic.
02:26 Mais l'histoire malheureusement se répète.
02:27 Alors qu'elle compte 3 boutiques, 37 corners dans les grands magasins, elle emploie 52
02:31 salariés et elle a réalisé un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022.
02:36 Elle a été placée de nouveau en redressement judiciaire depuis début janvier 2024.
02:41 Le tribunal de commerce s'est réuni cette semaine et s'est donné un nouveau délai
02:44 pour statuer sur le sort de Le Jaby qui n'est pas très clair.
02:46 Ce qui est sûr, c'est que Thierry Le Guinic ne fera plus partie de l'histoire car il vient
02:50 de jeter l'éponge.
02:51 Affaire à suivre aussi.
02:52 Bon courage et bonne chance aux salariés, là encore, c'est le plus important.
02:56 Allez Thomas, tout de suite on accueille votre grand témoin.
02:58 C'est Catherine Barba qu'on accueille sur Sud Radio, cofondatrice d'Envie.
03:01 C'est une école qui propose des formations qualifiantes destinées aux freelance, aux
03:05 artisans, aux indépendants, aux consultants et aux commerçants.
03:08 Bienvenue à vous Catherine Barba sur Sud Radio, vous êtes l'invité de Thomas Binet.
03:11 Merci.
03:12 On va parler dans un instant de votre école qui est une belle initiative dans le domaine
03:15 de l'entreprenariat.
03:16 Mais avant toute chose, vous qui êtes une entrepreneuse et une investisseuse, je le
03:20 disais dans le lancement de l'émission, et vous qui fréquentez les entrepreneurs,
03:23 comment jugez-vous aujourd'hui leur morale ?
03:25 Je les sens, ceux que je croise, inquiets mais combattifs.
03:30 Inquiets, combattifs.
03:31 C'est le contexte général.
03:32 C'est difficile, c'est difficile d'aller trouver des clients aujourd'hui.
03:36 Il faut se battre.
03:37 Il faut se battre plus que jamais.
03:38 Oui, mais c'est difficile aussi pour la gestion de la trésorerie, il faut le dire aussi.
03:40 Oui, c'est sûr, il faut bien gérer sa trésor, mais la trésor dépend des clients et du
03:44 chiffre d'affaires qu'on fait entrer.
03:46 Donc il faut se battre.
03:47 Et c'est difficile.
03:48 C'est pas irréalisable, mais c'est difficile.
03:51 Catherine Barba, on compte plus de 4 millions d'indépendants en France, dont plus de la
03:54 moitié sont des auto-entrepreneurs.
03:56 Vous, vous avez fait le constat qu'ils ne sont pas assez bien armés face à la gestion
04:00 de leur structure, ce qui peut être, on en parlera dans un instant, initié la création
04:04 de votre école.
04:05 C'est bien ça, on est bien d'accord.
04:06 Mais oui, il y a beaucoup de personnes qui créent des entreprises.
04:09 On a eu plus d'un million en 2023, c'était la même chose en 2022.
04:13 C'est très bien de créer, mais c'est mieux de durer.
04:16 Et quand on voit qu'il y a beaucoup d'entreprises qui cessent leur activité avant trois ans,
04:21 on se dit qu'il faut arriver à combiner cette aspiration à plus d'autonomie, d'équilibre,
04:26 de sens, ce qui fait qu'on crée sa boîte, mais aussi à de la rentabilité.
04:29 Le fait d'ailleurs, vous parlez de ça parce que c'est intéressant, le fait que la mortalité
04:33 quand même des entreprises est réelle, ça vient aussi de la possibilité pour n'importe
04:38 qui de créer son entreprise sans compétences particulières.
04:40 Est-ce que c'est pas quelque chose à remettre en cause ? Par certains côtés, on voit bien
04:44 qu'il y a des métiers réglementés pour être médecin, il faut faire médecine, etc.
04:47 Est-ce que pour être chef d'entreprise, il ne faudrait pas avoir quelque chose qui
04:51 justifie cette compétence pour ne pas partir n'importe où ?
04:53 En fait, c'est plutôt il faut avoir un socle.
04:55 Tout simplement, il faut avoir un socle qui permette une rentabilité durable.
04:59 Et c'est ça qu'on apporte avec notre école.
05:01 Alors on va en parler justement.
05:02 Vous avez créé en 2022, septembre, sauf erreur de ma part, votre école qui s'appelle
05:06 Envie.
05:07 Déjà, rien que le nom, ça veut dire ensemble vers ma nouvelle vie d'indépendant.
05:12 C'est un acronyme.
05:14 C'est un projet et c'est un parcours.
05:16 Pour quelle raison êtes-vous partie sur ce secteur d'activité ? Parce que pour quiconque
05:20 ne vous connaît pas, ce n'est pas votre secteur d'origine.
05:23 C'est vrai.
05:24 Moi, pendant plus de 20 ans, j'avais travaillé dans la tech, le digital, l'e-commerce, le
05:27 retail.
05:28 Et après cinq ans aux États-Unis, quand je suis revenue, ça m'est tombé dessus, la
05:33 transformation du travail.
05:34 Je lisais, mais vous aviez vu ça avant moi, je lisais que beaucoup de personnes quittaient
05:39 le salariat, avaient envie de travailler autrement.
05:41 La centralité du travail n'est plus la même qu'avant.
05:43 Et je me suis dit, il faut peut-être accompagner cette aspiration.
05:47 Vous êtes partie d'ailleurs du même raisonnement, j'imagine, que beaucoup de personnes à savoir
05:50 qu'effectivement, et vous venez de l'aborder rapidement, le travail n'est plus le centre
05:55 de la vie.
05:56 La vie personnelle a pris aussi beaucoup d'importance dans des générations dont je fais partie
06:01 d'ailleurs.
06:02 On a créé notre vie autour du travail et on a construit autour de ça.
06:07 Aujourd'hui, les nouvelles générations, on va en parler dans un instant, les apports,
06:10 les aides, ils ont inversé un peu le rapport.
06:13 C'est ça aussi votre constat ?
06:14 C'est sûr que le Covid a été à amplifier la tendance.
06:18 On se dit, la vie est courte et j'ai envie de faire un travail qui me réalise, où je
06:24 me sens plus libre, où je me sens autonome, où je mets du sens.
06:28 Et beaucoup ne le voyant pas, à tort d'ailleurs, dans les grandes entreprises, parce qu'on
06:34 peut évidemment trouver du sens comme salarié, se disent "je vais me jeter à l'eau de l'entrepreneuriat".
06:40 Et ça répond à cette aspiration-là en fait.
06:43 Alors justement, vous avez créé Envie, c'est quoi concrètement comme école ? Elle est
06:47 basée sur quel concept ?
06:48 C'est une école faite par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs.
06:52 Ça c'est déjà très différent, parce que ce n'est pas des enseignants forcément.
06:55 Mais non, moi si je veux apprendre le chinois, j'irais plutôt demander à des gens qui
06:59 parlent chinois.
07:00 Donc si je veux apprendre à créer une boîte, j'irais voir des gens qui l'ont déjà fait
07:02 avec succès.
07:03 Donc c'est pas une affaire d'experts, la création d'entreprise, me semble-t-il.
07:07 Donc ce sont des entrepreneurs.
07:08 Alors c'est pas forcément une école donc faite pour des étudiants, on est bien d'accord.
07:12 C'est une école qui est faite pour des gens qui ont déjà un parcours et qui veulent
07:15 se former plus précisément à l'entrepreneuriat.
07:17 Oui c'est ça, c'est plutôt pour des personnes en reconversion, qui ont vécu longtemps dans
07:22 une entreprise.
07:23 Parce que finalement, quand on est indépendant, c'est soi qu'on vend, c'est son expertise.
07:27 Donc il faut avoir nourri pendant plusieurs années.
07:30 Ça prend du temps à devenir expert de quelque chose.
07:32 Alors vous avez évoqué effectivement que c'était des intervenants professionnels.
07:37 Alors ça je voudrais m'arrêter là-dessus parce que c'est important le casting des
07:40 enseignants qui viennent produire un certain nombre de savoirs face à leur public.
07:44 Pourquoi un tel casting ? Et pourquoi avoir été prendre des gens comme Justine Utho
07:50 si je ne trompe pas ?
07:51 Ah oui, il y a énormément d'entrepreneurs que vous connaissez.
07:54 Il y a Justine Utho, il y a beaucoup d'hommes et de femmes qui ont fait de beaux succès
07:59 et qui viennent très généreusement partager ce qui a fait le succès de leur début, en
08:03 fait, quand ils étaient tout petits.
08:04 Les fondamentaux d'un business qui marche, en fait.
08:06 Même si on n'a pas une ambition d'hypercroissance, et c'est très noble, l'idée de se dire
08:11 moi je vais me mettre à mon compte et j'ai envie d'en vivre convenablement longtemps.
08:14 Et donc ils partagent cela.
08:16 Et puis donc il y a effectivement des entrepreneurs.
08:19 Et puis de l'autre côté, moi j'ai fait appel à des chercheurs en neurosciences pour
08:23 m'aider à construire une ingénierie pédagogique qui soit solide et robuste.
08:27 Comment ça marche ?
08:28 Est-ce que ça s'apprend à entreprendre au fond ?
08:30 Et donc on en est venu à trouver cinq, six piliers des choses très solides et qui s'apprennent.
08:36 Chez nous, ça s'apprend en ligne.
08:37 Oui, c'est important aussi, il faut le dire, c'est effectivement en ligne exclusivement.
08:42 C'est en ligne parce que c'est plus pratique.
08:43 C'est en cohorte, c'est en équipage.
08:46 On n'est pas tout seul parce que moi je suis convaincue de la puissance de l'intelligence
08:50 collective.
08:51 Quand on est en promo, on se stimule les uns les autres.
08:53 Et puis on n'est pas à l'abri de trouver des clients, des partenaires chez les autres.
08:56 Donc c'est vraiment la pédagogie que moi j'aurais rêvé avoir quand j'ai créé ma
09:02 première boîte.
09:03 C'est pour ça que vous l'avez créée.
09:04 C'est ma quatrième.
09:05 Alors que vous avez fait quand même le SCP.
09:06 Oui, on n'apprend pas à créer des boîtes dans les écoles de commerce.
09:09 C'est le terrain qui apprend tout.
09:11 Merci à vous.
09:12 Et pour en savoir plus, il faut aller sur votre site j'imagine pour avoir des informations
09:14 là-dessus.
09:15 Oui, grandprieandvie.com.
09:16 On sera ravis d'ailleurs de recevoir quelques-uns de vos lauréats dans cette émission.
09:20 Pourquoi pas ?
09:21 Ça, c'est avec plaisir.
09:22 Ce serait une bonne idée, Thomas Binet.
09:23 On continue à parler des entrepreneurs, mais les plus jeunes.
09:26 Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels
09:29 présente Sud Radio, oser entreprendre les essentiels
09:35 de l'entrepreneuriat.
09:36 Quand je dis les plus jeunes, je ne pensais pas si bien dire.
09:38 On parle de la génération Z.
09:40 Thomas, c'est quoi la génération Z ?
09:41 On va commencer par la définir parce que la génération Z, elle englobe les individus
09:45 qui sont nés en 1995 et 2010.
09:48 On les appelle aussi digitales natives.
09:50 Mais moi, je veux aujourd'hui surtout les appeler génération Zapper.
09:52 Alors, pour quelle raison ?
09:53 Eh bien, c'est une époque où les salariés étaient fidèles à leur entreprise.
09:57 Ils y entraient un peu comme on entre en religion.
09:59 Ils en faisaient d'ailleurs toute ou partie de sa carrière dans la même société.
10:03 Ce temps est révolu.
10:04 On a bien changé d'époque.
10:06 Exactement.
10:07 Alors, ce n'est pas forcément une régression.
10:08 Non, effectivement, c'est bien de voir du pays, d'acquérir de nouvelles compétences.
10:12 D'ailleurs, là où les règles l'ont changé, c'est que les collaborateurs sont devenus
10:15 plus attachés à leur manager qu'à leur entreprise.
10:18 Alors, je comprends pourquoi vous vouliez dire Zapper.
10:22 Oui, parce que le management à l'ancienne, c'est fini.
10:25 On nous le dit un peu souvent.
10:26 On va le dire aussi ici.
10:27 Un jeune collaborateur recherche de la proximité, de l'empathie et aussi de l'inspiration
10:32 auprès de son manager.
10:33 Il est clair que leur rapport au travail a changé.
10:35 Donc, la qualité de vie prime beaucoup sur beaucoup de critères.
10:39 Du coup, et selon une étude de l'APEC, les collaborateurs font plus confiance à leur
10:43 manager à 70% qu'à leur actionnaire ou investisseur qui l'emploie à 58%.
10:48 Alors, on ne va pas se mentir.
10:49 Le salaire reste malgré tout un critère déterminant qui passe d'ailleurs toutes les
10:53 générations.
10:54 Cette fameuse génération Z signe leur contrat à la pointe de l'épée forcément.
10:57 Exactement, c'est logique.
10:58 En même temps, on nous a tellement dit que l'emploi à vie s'était terminé quand on
11:01 possuait.
11:02 Il fallait bien que ça se retourne à un moment ou à un autre.
11:04 Merci beaucoup Thomas Binet.
11:05 Restez dans les parages.
11:06 On va investir dans un instant.
11:07 On parle de quoi ?
11:08 On va parler argent et taux d'intérêt.