• il y a 11 mois
Avec Anne-Marie Gabelica, fondatrice oOlution.

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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2024-01-14##

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News
Transcription
00:00 Franchise directe, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés présente
00:07 Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:11 Plus que jamais en 2024, il faut continuer à entreprendre. Bonjour à vous mon cher Thomas.
00:15 Bonjour Jean-Marie.
00:16 Au programme aujourd'hui.
00:17 On va parler du partenariat entre le coq sportif et les montres Herbolin.
00:20 Et on va aussi parler d'un homme qui révolutionne la restauration en France, c'est Olivier Bertrand.
00:25 Notre grand témoin Jean-Marie va être Anne-Marie Gabellica, fondatrice de Oolution, marque de produits de soins du visage composés d'ingrédients 100% naturels et véganes.
00:33 Alors on va parler création d'entreprises dans le secteur des cosmétiques.
00:36 Et puis on terminera, allez je vais vous emmener sans passeport à Las Vegas.
00:39 Je vous en dis un peu plus tout à l'heure.
00:40 Exactement, dans les technologies du futur.
00:42 Tout de suite, en partenariat avec le magazine Entreprendre, vous nous faites entrer dans les coulisses des entreprises.
00:48 Et on commence par parler de cette marque mythique, le coq sportif, qui lance une collection de montres avec Herbolin.
00:52 Tout à fait, parce que la PME Textiles de l'aube commercialise sa toute première montre avec l'horloger Herbolin.
00:58 Alors vous connaissez le coq sportif qui a été fondé en 1882 et qui a laissé son nom à la postérité pour avoir habillé entre autres le tennisman Yannick Noah, qui en fut d'ailleurs l'ambassadeur, fut une époque.
01:08 Cette année, le coq sportif sera l'équipementier officiel des équipes de France olympique et paralympique.
01:14 Alors il tente une diversification j'imagine ?
01:16 Oui, complètement et pas avec n'importe qui. Donc l'horloger Herbolin, cette belle entreprise familiale fondée en 1947 et toujours dirigée par la troisième génération de la même famille.
01:26 Ils viennent de concevoir deux montres pour le coq sportif dont les prix varient entre 149 et 179 euros.
01:32 Elles seront prêtes pour les Jeux olympiques et ce qui a été donné, ce seront des modèles dédiés aux Jeux.
01:38 Alors ça c'est aussi la saga de la semaine que vous nous racontez Thomas.
01:42 Vous nous amenez à parler non d'une entreprise mais d'un homme, il s'appelle Olivier Bertrand.
01:47 Oui, ce nom est familier. Ceux qui évoluent dans le monde de la restauration, Olivier Bertrand fait partie de cette nouvelle génération d'entrepreneurs français qui ne connaît pas de limite dans son développement.
01:57 Le groupe Bernard, pour donner les chiffres, c'est une croissance de 30% par an, 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 1200 restaurants.
02:04 Alors justement c'est quoi les enseignes qui composent le groupe ?
02:06 Elles sont très nombreuses mais j'en ai relevé quelques-unes parmi elles. Alors on relève donc Hippopotamus, Léon, Au Bureau, Pitaya mais aussi Lip qui était la brasserie préférée de François Mitterrand, La Coupole, Bofinger.
02:17 Mais Olivier Bertrand a repris également 40% du capital de Burger King avec bientôt donc 500 restaurants au compteur.
02:23 Et donc c'est un empire en fin de compte.
02:25 C'est qui Olivier Bertrand ?
02:26 Alors aujourd'hui étagé de 54 ans, il a démarré en 1997 avec une simple pizzeria.
02:31 Au fil des années, il a racheté de nombreux fonds de commerce et grâce à l'effet de levier des crédits bancaires garantis par la valeur des fonds, il a pu accélérer son développement.
02:39 Allez pour l'anecdote, on l'appelle le Bernard Arnault de la restauration. Vous savez tout.
02:44 Eh bien on lui souhaite le même succès dans son empire que Bernard Arnault dans le sien.
02:47 Quoi qu'il en soit, Thomas, tout de suite on accueille notre témoin de la semaine.
02:51 C'est Anne-Marie Gabellica, votre invitée fondatrice de Ho'Olussion.
02:54 Elle produit des produits de soins du visage qui sont composés d'ingrédients 100% naturels et véganes.
03:00 C'est made in France et c'est garantie sans huile de pralme. Bienvenue à vous.
03:04 En tout cas, Anne-Marie Gabellica, vous êtes l'invitée de Thomas Binet.
03:06 Merci.
03:07 Vous êtes une marque indépendante et vous réalisez un chiffre d'affaires d'un million d'euros avec 7 collaborateurs.
03:13 Plus spécifiquement, c'est quoi Ho'Olussion ? C'est quoi votre société ?
03:17 Ho'Olussion, c'est une approche de la beauté qui est basée sur l'efficacité d'une part,
03:22 et nous avons inventé ce qu'on appelle la dermonutrition cutanée,
03:26 c'est-à-dire un principe où on diversifie les actifs pour permettre à chaque peau de puiser dans cette variété ce dont elle a besoin, quand elle a besoin.
03:32 Quand des cosmétiques classiques ont un ou deux actifs, on va dire, comme mettons le "consume Q10",
03:38 on en entend parfois parler dans les publicités, nous, nous avons plus de 65 extraits de plantes dans chaque soin.
03:43 Ce qui est vraiment une approche beaucoup plus sur mesure et permet aussi de corriger tout un tas de problématiques de peau,
03:50 que l'on parle de l'âge, de l'acné, des problématiques de cicatrisation et autres.
03:55 Donc c'est vraiment une, bien sûr naturelle, vous avez eu raison de le dire, et vegan,
04:00 mais avant tout, mon approche, puisque je suis scientifique de formation, c'est celle de vraiment apporter du résultat, d'apporter une solution à la peau de chacun.
04:08 Alors, on est quand même dans une période d'inflation, ça ne vous a pas échappé, il y a un pouvoir quand même d'achat qui est mal mené.
04:13 Est-ce que ce type de produit, forcément, qui doit être un peu plus cher que des produits industriels qu'on peut nous proposer dans les supermarchés,
04:18 est toujours autant recherché par les consommateurs qui font attention justement à leur argent ?
04:23 Alors, Thomas, vous avez raison de le dire, il y a une tendance de déconsommation.
04:27 On avait une étude récente qui montrait que 56% des Françaises avaient diminué leurs achats beauté au cours des 12 derniers mois.
04:33 Donc il est vrai que les porte-monnaies, on va dire, se referment concernant des besoins non essentiels, comme l'alimentation, on peut le comprendre.
04:42 Beaucoup de clients vont se replier sur des solutions très entrées de gamme dans les GMS, par exemple, alors que nous, nous avons des prix aux alentours de 30 euros.
04:52 Ça pose évidemment pour certains plus de questions et on sent vraiment qu'il faut être d'autant plus convaincant justement sur la qualité des produits.
05:01 Vous avez évoqué le Made in France, évidemment. On a aussi d'autres initiatives qui sont la Consigne,
05:06 où on récupère tous les flacons grâce à des enveloppettes qu'on met à disposition de nos clients.
05:11 Donc il n'y a rien à faire, juste aller poster de n'importe quelle boîte aux lettres en France, c'est gratuit.
05:15 Et nous, nous les récupérons, nous les nettoyons et nous les faisons re-remplir dans une logique de circularisation de l'économie,
05:22 parce que c'est ça aussi l'avenir et je pense qu'une PME française se doit de montrer l'exemple à ce titre.
05:27 Oui, donc une démarche vertueuse en l'occurrence par rapport à sa réutilisation.
05:30 Alors, vous avez créé cette marque en 2013, il y a un peu plus de 10 ans aujourd'hui.
05:33 Quel était votre constat à l'époque qui vous a amené à vous lancer ? Pourquoi vous êtes parti dans cette aventure, pour lire autrement ?
05:38 Moi, il y a eu plusieurs déclics très forts. Déjà, c'est cette notion que la peau, c'est un organe extrêmement complexe,
05:45 autonome, qui ne peut pas être "nourri" par un seul actif.
05:49 Ce serait comme si je vous disais "Thomas, maintenant vous n'allez plus manger que de la pomme et ça va vous convenir".
05:54 Non, vous allez me dire "je vais être carencé" et c'est normal.
05:56 Ça, c'était le premier constat, c'est dire "répondons vraiment aux besoins biologiques de la peau"
06:01 et ça m'a donné vraiment cette envie de proposer quelque chose d'innovant.
06:04 Deuxième chose, c'était de se dire "le naturel en cosmétique, on sent que ça fait partie d'une attente d'une grosse majorité de la clientèle".
06:12 Néanmoins, les formules, à mon sens, n'étaient pas suffisamment naturelles.
06:15 Et c'est pour ça que j'ai travaillé 3 ans de recherche et développement pour créer des soins véritablement 100% naturels,
06:20 ce qui est vraiment une gageure.
06:21 Et puis, dernier point, le sang d'huile de palme que vous évoquiez aussi, c'est parce que les cosmétiques,
06:27 vous prenez votre douche du matin, ça contient des dérivés d'huile de palme, et sans savoir, vous déforestez dès votre premier geste du matin.
06:33 Et moi, j'avais envie de proposer une alternative.
06:35 Donc voilà, c'était vraiment 3 déclics forts qui m'ont dit "voilà, lance-toi".
06:39 Alors, par la suite, moi je lis, dont les informations qui relèvent de votre site internet,
06:43 entre autres que vous qualifiez comme une entreprise citoyenne.
06:46 Alors, on connaît l'entreprise à mission, mais c'est quoi l'entreprise citoyenne ?
06:49 C'est un statut ? C'est un vocable ? Dans quelle idée vous les voquez ?
06:53 Pour moi, en fait, j'ai été beaucoup dans le milieu, à titre personnel, associatif,
06:58 et j'avais aussi envie que mon travail, au quotidien, contribue à ce monde meilleur qu'on a tous envie de voir éclore.
07:04 Et c'est pour ça que le terme "entreprise citoyenne" m'est venu spontanément,
07:09 parce que j'avais envie d'être citoyenne aussi au sein de mon travail, au quotidien.
07:13 Et c'est dans ce sens-là que j'ai créé "Evolution".
07:15 C'était une façon pour moi d'exprimer...
07:16 C'est une démarche ?
07:17 C'est une démarche. Mes valeurs et mon envie de changer les choses.
07:20 Vous vous êtes lancée avec 30 000 euros, c'est ce que j'ai lu également.
07:23 Est-ce que vous jugez que, d'une façon générale et avec le recul, maintenant, c'est une somme suffisante pour se lancer ?
07:28 Absolument pas, Thomas.
07:29 Il vous aurait fallu combien ?
07:30 Il m'aurait fallu facilement 10 fois plus.
07:32 Oui, 300 000 euros.
07:33 Exactement. En fait, il y a une barrière à l'entrée qui paraît assez faible sur les cosmétiques.
07:38 On peut assez facilement lancer une gamme de cosmétiques en France, on a un excellent tissu industriel.
07:42 Néanmoins, la vraie barrière qui apparaît une fois qu'on a créé ces produits, c'est une barrière à l'accès au marché.
07:49 On est dans un marché extrêmement compétitif.
07:51 Ça a entravé votre développement, selon vous ?
07:53 Je pense que c'est une période de ma vie, disons, où c'était faire soi-même les choses.
07:59 C'est sympa, il y a un côté presque aussi de maîtrise qui est très bien.
08:04 Mais à mon sens, oui, on ne peut pas aujourd'hui démarrer avec 30 000 euros.
08:08 C'est peut-être naïf, mais j'ai eu l'opportunité historique de la montée d'Internet.
08:13 Parce qu'à l'époque, il y avait très peu d'acteurs sur Internet et on a pu faire de la distribution en direct.
08:18 Ce qui nous a permis quand même de passer entre les gouttes.
08:20 Dernière question pour vous, vous êtes lancée à la trentaine, c'est un peu les sujets du moment.
08:24 C'est le bon âge pour se lancer ?
08:26 Écoutez, j'ai envie de dire, le bon âge, c'est son âge soi.
08:31 Oui, forcément.
08:32 Toujours, il faut être positif.
08:34 Mais néanmoins, ce qui est vrai, c'est qu'à l'époque, je n'avais pas de charge de famille.
08:39 Donc c'est plus facile.
08:41 Le dynamisme de la trentaine.
08:43 Le dynamisme, voilà, pas trop de crédit à payer.
08:45 Donc c'est plus facile.
08:46 Mais néanmoins, quand on a une bonne idée, quand on a des valeurs, quand on a des envies,
08:50 je pense qu'il faut vraiment écouter ses déclics et y aller.
08:53 Merci à vous.
08:54 Et puis bonne route à vous, en tout cas, Anne-Marie Gabellica.
08:56 Je rappelle que vous êtes la fondatrice d'Ollution.
08:59 Tout de suite, les essentiels.
09:01 Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
09:06 Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
09:12 Las Vegas, baby. Thomas, vous nous emmenez avec...
09:15 Vous nous parlez plutôt du Consumer Electronics Show.
09:18 C'est le CES qui s'est tenu à Las Vegas du 9 au 12 janvier dernier.
09:21 Toute la semaine, en fait, c'est le haut lieu de l'innovation et de la technologie.
09:24 Oui, c'est la grand-messe annuelle, Jean-Marie,
09:26 qui attire tous les regards sur la recherche et les produits tech qui vous seront proposés demain, forcément.
09:31 Alors on va refaire le tour de ce dont on a parlé cette semaine au CES.
09:34 Le sujet central, mais pas que là-bas, mais aussi beaucoup là-bas, c'est l'intelligence artificielle.
09:39 Vous savez, cette technologie qui permet à des machines et des logiciels de se substituer à l'homme
09:44 pour réaliser des tâches nécessitant l'intelligence humaine.
09:47 Alors c'est une déferlante cette année. Ça va à une vitesse affolante.
09:50 Aucun secteur n'y échappe. Électroménagers, automobiles, smartphones, médicales, je m'arrête là.
09:54 Tout le monde veut profiter de ce que Shap GPT a créé comme possibilité technologique.
09:59 Et tous ses successeurs, surtout. Faut s'en inquiéter ou pas ?
10:01 Alors on parle beaucoup de belles opportunités. C'est vrai, il y en a de nombreuses, de multiples.
10:05 Mais attention, ça ne va pas sans les menaces.
10:08 Ah oui, quelles menaces ?
10:09 Un nouveau monde est très clairement en train de se dessiner sous nos yeux.
10:13 À coup sûr, cela va rebattre les cartes de nombreux métiers, ou tout au moins dans la façon de les exercer.
10:18 Alors la révolution industrielle avait remis en cause, souvenons-nous, l'école bleue, cette classe ouvrière.
10:23 Cette révolution technologique et digitale s'attaque naturellement au col blanc.
10:27 Ses cadres et des dirigeants qui accompagnent à travers une action de réflexion le développement des sociétés.
10:31 Par exemple, tous les métiers, tous, sans aucune exception, vont être concernés à un niveau ou à un autre.
10:37 C'est ballot parce que c'est ceux qui n'étaient pas délocalisables jusqu'ici.
10:39 C'est quoi l'avenir du coup des cols blancs ?
10:41 Alors, l'intelligence artificielle, Jean-Marie, automatise les tâches répétitives et routinières.
10:45 Il faut le dire, ça c'est la bonne chose.
10:47 Du coup, ils vont pouvoir se concentrer sur des actions à valeur ajoutée,
10:50 mais cela devra s'accompagner par une formation aux compétences numériques.
10:54 Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir s'adapter et considérer l'intelligence artificielle comme un outil collaboratif, chacun à sa place.
11:02 Justement, sans réfléchir, Thomas, c'est quoi la tâche administrative dont vous aimeriez vous débarrasser
11:07 et que vous aimeriez déléguer à l'intelligence artificielle ?
11:09 La gestion des mails, mais c'est déjà possible.
11:11 C'est déjà fait. Merci à vous, Thomas.
11:13 Restez avec nous, on va se retrouver dans un instant.
11:15 On va parler de l'immobilier en 2024, ça ne sent pas très bon malheureusement.
11:17 A tout de suite.
11:19 Sud Radio, oser entreprendre Thomas Binet.
11:23 Avec Franchise Direct, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseur et futur franchisé.
11:29 [Musique]

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