Démission d’un proviseur, bromance Macron/Lula et affaire Luis Rubiales

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Transcript

00:00 Les vraies voix sud-radio.

00:02 Trois mots dans l'actu qui sont proviseur, bromance et baiser.

00:04 L'ancien proviseur du lycée parisien Ravel reçu à Matignon en ce moment même

00:08 après l'annonce de son départ anticipé.

00:09 Il avait été menacé de mort après une altercation liée au voile d'une élève.

00:13 La bromance entre Emmanuel Macron et son homologue brésilien Lula.

00:17 Les deux présidents posent main dans la main sur une île.

00:19 Le Français remet la Légion d'honneur au chef Raoni Ikon de la cause amazonienne.

00:24 Et puis après l'affaire du baiser forcé sur la bouche d'une joueuse,

00:27 le parquet réclame deux ans et demi de prison contre l'ancien patron du football espagnol.

00:30 Les vraies voix sud-radio.

00:34 C'est un départ prématuré qui provoque une vague d'indignation.

00:37 L'ancien proviseur du lycée Ravel a quitté ses fonctions pour raisons de sécurité,

00:41 selon son successeur, par convenance personnelle, dit le rectorat.

00:45 Le chef d'établissement en fin de carrière avait été menacé de mort suite à une altercation

00:49 avec une élève pour qu'elle enlève son voile.

00:51 La plainte pour violence de cette lycéenne a depuis été classée sans suite.

00:54 Alors, après l'annonce du départ du proviseur, la ministre de l'éducation Nicole Belloubet

00:58 s'est rendue au lycée Ravel tout à l'heure,

01:00 le lycée où la nouvelle provoque la consternation parmi les élèves.

01:03 Il exerçait bien ses fonctions, il était gentil avec nous.

01:08 Franchement, c'était un bon proviseur.

01:09 Il n'y avait jamais eu de problème jusqu'à cette intercation-là.

01:12 Et de là qu'il a quitté son poste pour des raisons de sécurité, c'est allé beaucoup trop loin.

01:16 Entre nous, on a tous des versions différentes, on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé.

01:19 Et c'est sûr qu'on vit dans un environnement qui est un peu insécuritaire.

01:22 Il peut se passer n'importe quoi, à n'importe quel moment.

01:24 Si ça peut être un proviseur, ça peut nous toucher, nous aussi.

01:26 On est dans un pays laïc, dans un établissement,

01:29 il doit encore plus respecter la loi de la laïcité.

01:33 Donc, je ne vois pas en quoi la religion, les menaces de mort,

01:37 quoi que ce soit, doivent avoir lieu.

01:39 Le problème avec les menaces de mort, c'est que ça a fait que le proviseur parte.

01:42 Et que plus tard, au lieu de trouver des solutions en interne, en privé,

01:45 les gens vont se dire que les menaces de mort sont la solution,

01:48 ça part dans la mauvaise direction, ce n'est pas bon.

01:50 Des propos recueillis par Clément Barguin pour Sud Radio,

01:52 l'ex-proviseur est reçu en ce moment même à Matignon

01:55 par le Premier ministre Gabriel Attal et sa ministre de l'Éducation Nicole Belloubet.

01:59 Elle est le deuxième mot bromance,

02:01 celle qui se dessine entre Emmanuel Macron et l'homologue brésilien Lula.

02:05 Autrement dit, une romance amicale.

02:07 (Applaudissements)

02:10 Les deux présidents ont posé main dans la main au Amazonie.

02:13 Emmanuel Macron a remis la Légion d'honneur au chef Raoni,

02:15 icône mondiale de la lutte pour protéger l'Amazonie.

02:18 Avec le président Lula, il y a un gouvernement fédéral

02:22 qui fait de la protection de l'Amazonie,

02:25 du développement de la bioéconomie et de l'avenir des peuples autochtones,

02:31 une cause qui n'est pas simplement une cause de résistance,

02:34 où vous devez vous appuyer sur le reste du monde,

02:38 mais qui est bien épousée par le gouvernement fédéral lui-même.

02:42 Et qui c'est qui, qui l'a dit en marge de ce déplacement, je cite,

02:45 "Je considère Lula comme mon frère, Macron comme mon fils".

02:49 Eh bien ça, je vous le donne en mille, c'est la déclaration du chef Raoni justement.

02:52 En Espagne, le parquet réclame deux ans et demi de prison

02:55 pour l'affaire du baiser forcé et c'est votre troisième mot.

02:58 Deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales

03:00 pour agression sexuelle et délit de coercition.

03:02 La polémique du baiser forcé avait pris une tournure mondiale.

03:04 Rubiales, démission !

03:07 En août 2023, le président de la Fédération espagnole de foot

03:10 avait embrassé sur la bouche une joueuse.

03:12 Quelques minutes après son sacre en Coupe du monde féminine,

03:14 le Premier ministre espagnol s'en était mêlé.

03:17 Ce que nous avons vu, c'était un geste inacceptable.

03:19 Un geste inacceptable avait lancé Pedro Sanchez

03:21 quand Luis Rubiales avait lui martelé qu'il refusait de démissionner.

03:25 Je ne vais pas démisser.

03:26 Je ne vais pas démisser.

03:28 Je ne vais pas démisser.

03:30 "Je ne démissionnerai pas" avait-il répété à plusieurs reprises,

03:33 sauf que finalement, le patron du foot espagnol avait dû se résoudre

03:36 à quitter ses fonctions quelques jours plus tard

03:37 et donc aujourd'hui, le parquet réclame tout de même deux ans et demi de prison.

03:41 Merci beaucoup Félix Mathieu.

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