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Conseil d'agglomération du 15 mars 2024 - 2ème partie :

Rapport et débat d'orientation budgétaire - suite

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00:00 manqué, il faut dire que si le Mirabeau se fait pas, oui ça ne finira pas à manquer, qu'on va manquer de places d'hôtels
00:04 avec le développement économique qui l'amène sur le Douaisy. Les logements au pont de Lille,
00:09 alors
00:11 Frédéric Chahot a
00:13 préempté un seul bâtiment près du pont de Lille, sauf que, nous dit Christian Poiret, il a oublié d'en préempter un.
00:22 Et comme il l'a pas préempté, le bâtiment a été retapé, maintenant il y a un bâtiment tout retapé
00:27 au milieu de bâtiments tout pourris, et du coup il est coincé.
00:30 Ça s'est, je vous le rappelle, déjà produit, d'ailleurs j'en ai parlé par le conseil municipal, ça s'est déjà produit, rue de la Ferme, à Dorigny,
00:37 où tout d'un coup ils ont laissé
00:41 passer un bâtiment, le bâtiment a été
00:46 retapé avec des subventions de l'ANA, et quand vous avez des subventions de l'ANA, vous pouvez pas vendre pendant un certain nombre d'années.
00:52 Et du coup il y a des bâtiments tout pourris, au milieu il y a un bâtiment retapé.
00:57 Voilà, bon ça c'est quand on regarde ailleurs.
01:00 Alors là où il s'est payé la fiole de Frédéric Chareau, je vous rappelle que
01:07 au dernier conseil municipal de Douai, alors c'était assez amusant, Colline Creil regarde toujours
01:14 le, je regarde le, oui la mini bibliothèque, oui, oui,
01:20 oui, au centre social Gaillard, mais ça c'est très bien d'avoir des, tout en tout,
01:26 c'est amusant évidemment, mais c'est très bien d'avoir des bibliothèques de quartier. C'est vraiment, vraiment,
01:30 l'idée d'avoir des bibliothèques de quartier au moment où les gens ne lisent plus.
01:36 Et qu'on nous développe, qu'on nous développe, parce qu'avec le Covid ça a vraiment décliné, il y en avait, puis c'est pas bien géré, etc.
01:43 Qu'on nous développe les boîtes à livres, qu'on nous développe la lecture, qu'on nous, voilà,
01:47 enfin c'est vraiment quelque chose d'important.
01:52 Et la grénothèque, il y aura quelque chose demain je crois, la bibliothèque pour la grénothèque,
01:56 cette grénothèque qui a été créée, la bibliothèque, ça aussi c'est bien, si on peut amener des gens, le,
02:01 le, le,
02:04 Ah, alors si c'est vous qui l'avez fait venir, et si c'est pas lui, ça va, le, je réponds à Thierry à propos de Carmadélie, le,
02:13 Le défilé de mode
02:18 Qui a été fait, j'ai eu un débat avec Odilha, je pensais que, un défilé de mode, une bibliothèque, et ça, moi je lui ai dit mais,
02:24 écoutez, si on peut amener des gens qui n'ont pas l'habitude de lire dans les endroits où il y a des livres, si, vous savez,
02:32 Le livre c'est un mystère,
02:36 Le livre c'est, si vous amenez dix personnes et qu'il y en a une
02:41 qui se dit qu'est ce que c'est que ce machin là,
02:44 qui a deux minutes, qui regarde, qui l'ouvre,
02:48 Au hasard, qu'il y a un truc qui lui, qui la passionne, et puis qui se met à lire,
02:52 c'est merveilleux, franchement, et, et, c'est pour ça que je ne critique jamais,
02:58 Je ne critique jamais
03:01 Tout ce qui peut se faire,
03:04 de soutien à la lecture, parce que vous, vous, vous sauvez des gens, vous sauvez des gens, vous sauvez des,
03:13 enfin, vous savez que je suis enseignant et que j'aime les esprits qui pétillent, qui frétillent, voilà, et moi je,
03:19 voilà, on n'entendra jamais critiquer ça, on peut sourire parce que, mais, mais c'est vrai que c'est pas la médiathèque, effectivement, oui,
03:26 Alors,
03:29 oui, alors il s'est payé sa fiole, c'était drôle, le dernier conseil municipal, voilà Colline Creil qui,
03:35 elle cite toujours Arras,
03:38 alors on lui reproche de toujours citer Arras parce que son mari
03:42 a travaillé un moment au cabinet du maire d'Arras,
03:44 et donc elle avait l'habitude de s'intéresser à Arras, elle parlait souvent d'Arras, alors là, elle se dit, tiens, je vais regarder Valenciennes,
03:49 j'aurai une autre commune, et elle se rend compte
03:52 que la ville de Valenciennes
03:55 a des investissements
03:59 prévisionnels considérables, considérables,
04:02 46 millions d'euros, je crois, de mémoire, par rapport à Douai,
04:07 quand on a le tiers,
04:10 et,
04:11 on a du tiers,
04:12 et elle le dit, et Frédéric Chorot la regarde avec des yeux ronds, de bonne foi,
04:16 alors je dis, c'est pas possible, vous êtes trompé, c'est l'agglo, c'est pas les investissements de la ville, c'est l'investissement de l'agglo,
04:22 elle dit, ah non, je vous assure, c'est la ville,
04:25 il a vérifié sur sa tablette, pendant le conseil municipal, il doit avoir une tablette de meilleure qualité que les cochonneries
04:31 qui nous donne au conseil, parce que je pense que lui, il a une tablette qui fonctionne, parce que les autres, je veux dire, si vous faites
04:35 une recherche dessus, il faut pédaler,
04:37 et donc il regarde, et il dit, ah bah oui c'est vrai, il a dû emprunter, machin, etc, et donc Christian Poiret nous dit, mais,
04:44 je crois qu'il y a 100 millions d'euros sur l'agglo d'investissement, sur l'agglo de Valenciennes, plus que sur l'agglo de Douai,
04:55 et donc il dit,
04:57 voilà, mais oui, allez se foutre de lui, oui, vous investissez tellement peu, que quand on vous dit
05:05 qu'à Valenciennes, on investit trois fois plus que vous, vous croyez que c'est l'agglo, tellement vous investissez peu, c'était drôle, c'était drôle,
05:12 ça prouve qu'il avait vraiment regardé, et c'est pour ça que je dis pas trop de bêtises, parce que parfois il me parle de mes commentaires,
05:17 et je sais qu'il les regarde, parce qu'il me raconte ce que j'ai dit dedans, alors donc je m'en tiens quand même un peu, on ne sait jamais,
05:21 c'est que,
05:23 M. Macron veut se baigner dans la Seine,
05:26 je crois qu'on a dépensé un milliard d'euros, je crois, pour nettoyer la Seine,
05:29 Jacques Chirac avait promis de le faire, bon,
05:32 si je pouvais éviter de me baigner un scarpe, ça m'arrangerait, bon, alors,
05:35 Mais réaliser au plus vite
05:39 le devant de la gare, lui dit Christian Poiret,
05:44 la passerelle c'est votre idée, ou bien un tunnel ou un téléphérique, enfin il essaie de tout faire pour inciter Frédéric Chirou à faire quelque chose,
05:52 et il a rappelé que
05:55 l'agglo avait 52 millions d'euros de trésorerie, et que quand il avait emprunté, Frédéric Chirou trouvait qu'il avait tort d'emprunter,
06:01 sauf qu'il avait emprunté à 1,07, bon, en vrai, quand il a emprunté, il ne savait pas que les taux allaient exploser, il faut dire la vérité,
06:07 bon,
06:09 Alors, ensuite il répond
06:11 à Stéphanie Stiernan,
06:14 qui avait dit la patinoire c'est d'un autre temps, non, la patinoire c'est pas d'un autre temps, nous dit notre grégré,
06:22 vous n'avez qu'à voir les réseaux sociaux,
06:24 Je n'arrive pas à lire,
06:31 Oui, ah oui, c'est ça, oui j'ai même plus de notes parce que vous n'avez qu'à voir les réseaux sociaux, c'est merveilleux,
06:36 c'est merveilleux,
06:38 Christian Poiret,
06:41 il peut voir le conseil municipal de Douai en replay, nous on n'a pas le conseil d'agglo en replay,
06:45 il peut dire à Stéphanie Stiernan, allez voir les réseaux sociaux pour les équipements de l'agglo, moi je ne peux pas, ils m'ont censuré,
06:51 quick, et
06:53 déjà dans le mandat précédent,
06:56 un conseiller d'agglo interdit d'aller regarder la page facebook du conseil d'agglo, c'est quand même pas mal, c'est quand même pas mal,
07:03 Donc vous irez voir les réseaux sociaux, nous dit-il,
07:08 lui dit-il, il y a eu
07:11 68 656 personnes touchées par le poste de la date d'inauguration de la patinoire,
07:24 Et
07:25 il lui a dit,
07:27 à un moment, il reparlait de l'hôtel, il n'y aura pas assez de chambres dans le Douai, tellement ça va,
07:33 mais il a peut-être raison, vous savez que je me moque, mais
07:36 j'ai une détermination énorme sur le ZAN, alors là il a dit des choses tout à fait intéressantes, avec lesquelles on peut ne pas être d'accord,
07:44 Le zéro artificialisation net, il faut que vous compreniez une chose, on va la faire simplement,
07:51 Si vous êtes adoué, et qu'on vous dit vous pouvez pas artificialiser,
07:56 c'est compliqué, parce que déjà qu'il n'y a plus beaucoup de terre,
07:59 donc effectivement c'est logique, on vous dit vous pouvez pas artificialiser, vous dites, bah oui c'est normal il y a pas beaucoup de terre, alors si on les utilise,
08:06 il n'y aura plus rien,
08:08 mais tout ça c'est un impératif écologique,
08:10 en même temps dans la creuse,
08:13 il y a de plus en plus de terre, parce qu'il y a de moins en moins d'habitants,
08:16 donc ça veut dire que,
08:19 quand vous réfléchissez sur le zéro
08:21 artificialisation net, il ne faut pas uniquement le réfléchir sur votre quartier, il faut le réfléchir sur un pays tout entier,
08:27 si,
08:30 d'ailleurs vous savez qu'on a beaucoup plus de forêts qu'après la guerre 14, pourquoi ? Parce que l'agriculture française était très florissante,
08:37 pendant la guerre 14, énormément d'hommes sont morts au front, des millions,
08:41 des tas
08:43 de fermes n'ont pas été reprises, ont été abandonnées,
08:47 et
08:49 la forêt a énormément gagné sur ce qui était autrefois des zones agricoles,
08:55 donc c'est pourquoi on a en France des forêts considérables,
08:59 et effectivement il y a des secteurs dans lesquels la forêt continue à progresser,
09:05 et donc dans le zéro
09:08 artificialisation net, il y a deux techniques, il y a la technique de la commune, où on vous dit vous pouvez plus artificialiser,
09:16 mais il y a aussi le fait que parfois pour certains types de projets qui peuvent être considérés comme vraiment d'intérêt
09:23 supérieur et supracommunal,
09:26 vous allez pouvoir vous consommer des terres,
09:29 parce que ailleurs,
09:32 on ne va pas en consommer, c'est à dire on fera une balance entre des terres qu'on remettra à l'état naturel ailleurs, pendant que vous,
09:41 vous ne pourrez, vous pourrez en consommer de votre côté,
09:45 et donc ce pourquoi il se bat,
09:47 c'est que
09:50 il demande qu'un grand nombre de ces équipements,
09:54 j'arrêterai bien entendu, commence toujours par soi-même, disait ma grand-tante
09:58 sœur Sainte-Marie quand elle piquait le palier de la quête, l'histoire est authentique,
10:02 eh bien
10:06 il voudrait que les projets de Douaisy-Aglo
10:10 puissent être décomptés
10:13 du ZAN national
10:15 et non pas du ZAN local,
10:18 parce que ce sont des projets d'intérêt
10:21 supracommunal, départemental, national, etc. Et donc,
10:27 par exemple,
10:30 l'échangeur
10:32 qu'il fait pour permettre de se relier plus facilement à l'autoroute et plus rapidement pour aller vers Lille et Paris,
10:37 eh bien, neuf hectares pour l'échangeur qu'il aimerait qu'on prenne sur le compte
10:43 national.
10:44 De la même manière, la gigafactory,
10:46 il dit, eh bien,
10:49 à Dunkerque, à Valenciennes, il cite l'exemple de Valenciennes où il y a une gigafactory, à Valenciennes,
10:56 on a,
10:58 oui, je regarde ce que vous dites, voilà, oui, bah oui, c'est vrai, j'en ai déjà parlé, si vous voulez je peux en reparler après,
11:05 à Valenciennes, on a Toyota et on a une gigafactory, et donc, comme on considère que ce sont des projets qui sont d'intérêt beaucoup,
11:13 plus large que communal,
11:15 on permet à Valenciennes de décompter ce qu'elle consomme, non pas de son compte local de zéro artificialité, son net, mais du compte national.
11:22 Donc, il dit, mais moi aussi j'ai une gigafactory, et donc j'aimerais que ma gigafactory soit décomptée du national et pas du local.
11:29 Et,
11:33 il dit aussi, nous avons
11:37 une,
11:40 je sais plus, oui, nous avons, dit-il,
11:44 le meilleur bassin d'emploi dans le Brésil. Alors, avec une explication qui est abusante,
11:50 nous avons un bassin d'emploi à 360 degrés, c'est-à-dire qu'on peut aller trouver
11:54 des employés
11:57 aptes à travailler à 360 degrés. Si vous prenez Dunkerque, dit-il,
12:02 bah Dunkerque c'est seulement 180 degrés, puisque l'autre côté c'est la mer. En plus,
12:09 sur la partie terre, les 160 degrés qui restent, 180 pardon, les 180 degrés qui restent, il y a la Belgique sur une part,
12:17 et puis il y a les Flandres intérieures où il n'y a pas grand monde et où donc il n'y a pas de bassin d'emploi.
12:21 C'est une idée qui est loin d'être solide, qui n'est pas inintéressante,
12:25 effectivement, qui est que le Douaisy peut aller chercher des employés partout, alors que le Dunkerquois,
12:33 évidemment, d'un côté il y a des pingouins, de l'autre côté il y a des Belges, et
12:37 patrie du surréalisme, et il ne reste donc qu'une petite partie, qui en plus est adossée aux Flandres, où il n'y a pas
12:44 énormément de collaborateurs. Il va se faire des amis, bonsoir à Françoise Ponvo, il va se faire des amis avec le ministre maire de Dunkerque.
12:52 Alors,
12:56 il nous dit,
12:59 ensuite,
13:03 alors,
13:04 je regarde au fur et à mesure,
13:06 oui, il y a 750 hectares à Dunkerque, par exemple, qui visiblement sont décomptés dans le national, et donc lui voudrait que ce qu'il
13:15 artificialise dans le Douaisy soit décompté dans le compte national, et non pas dans le compte local.
13:20 Il faut, dit-il, défendre notre territoire.
13:23 Désolé, on n'a pas la même vision,
13:29 dit-il à Stéphanie Stéhan, ça c'est évidemment le moins qu'on puisse en dire.
13:34 Il demande aussi que les espaces naturels sensibles des départements
13:39 soient utilisés, mis en valeur, c'est-à-dire l'idée, alors ça, bon,
13:45 je ne comprends pas ce qu'il veut faire exactement ces espaces naturels sensibles,
13:48 des espaces naturels sensibles, je le rappelle,
13:51 si vous voulez le savoir,
13:54 les espaces naturels sensibles,
13:56 oui, alors, le 380 degrés, en fait, ça m'a fait sourire, je vais vous expliquer pourquoi,
14:01 parce que quand j'étais, ça monte à 27 ans, ça fait 27 ans que je suis notaire, mon prédécesseur,
14:09 Maître Caron, qui avait un phrasé un petit peu comme ça, et mon prédécesseur
14:14 m'avait parlé, parce qu'il m'expliquait comment on pouvait développer une étude, etc.,
14:20 il m'avait parlé des études qui étaient notamment l'étude du touquet,
14:23 des tables, à l'époque il n'y avait pas de notaire au touquet, c'était à terre,
14:25 bientôt il y en a un, mais à l'époque c'était à terre,
14:27 et il m'avait dit,
14:29 bah, ils ne peuvent pas beaucoup se déplacer,
14:33 parce que,
14:35 d'un côté,
14:37 il y a la mer, et dans la mer, il n'y a pas de clients, et de l'autre côté,
14:42 il y a la terre, et dans la terre, il y a tes concurrents,
14:45 et j'avoue que ça m'est resté, ça me restera à vie,
14:50 et bien, voilà, c'est l'équivalent, c'est pourquoi je me suis permis de sourire en entendant Christian Poiret qui nous parlait de la comparaison entre Douai et Dunkerque,
14:57 parce que d'un côté il y avait de la flotte, et que dans la flotte,
15:00 il n'y avait pas d'employés potentiels, et puis en plus il y avait des Belges
15:03 qui mangeaient des frites, donc ils ne pouvaient pas venir travailler chez nous, et puis après il y avait les flancs d'intérieur,
15:08 où il y avait des vaches, et donc ils ne pouvaient pas non plus, enfin chez nous, à Dunkerque, ils ne pouvaient pas venir travailler non plus,
15:13 je pensais un peu à Maître Caron, et j'avoue que ça m'a fait rire, mais bon, voilà,
15:19 on a chacun nos expériences personnelles, et en même temps il y a du bon sens,
15:22 il y a à la fois quelque chose d'hilarant et quelque chose qui est du bon sens, voilà, bon.
15:27 Alors,
15:31 Donc il nous explique
15:35 qu'il propose que les espaces naturels sensibles du département soient développés, utilisés, mis en valeur,
15:41 il y a 2300 hectares dans le département à développer en espaces naturels sensibles,
15:46 l'idée si vous voulez c'est qu'on va pouvoir bétonner partout et développer les espaces naturels sensibles,
15:51 il ne le sait pas, sans doute, mais
15:54 la vocation même du département, la fonction, la mission du département, la compétence du département,
16:01 si le département a la compétence en matière d'espaces naturels sensibles, figurez-vous que c'est pour les mettre en valeur,
16:08 et donc
16:11 l'idée, à un moment il nous a dit, oui on peut planter des arbres, oui on peut toujours planter des arbres, on peut faire tout ce qu'on veut,
16:16 mais en fait
16:17 les espaces naturels sensibles sont déjà
16:19 supposés être mis en valeur par le département, et donc
16:25 là il y a un peu un jeu de bonneton quand on vous dit, si je peux bétonner, si Duysi Aglo,
16:30 Cricric côté, Cricric bras gauche, peut bétonner, en échange le département Cricric bras droit va
16:38 planter des arbres dans l'espace naturel sensible, en fait il est déjà supposé le faire, donc
16:43 bon, et ça revient à ce qu'il disait, mais là où il avait raison, qui était
16:47 c'est absurde,
16:50 on nous impose des compensations, alors vous savez ce qu'on appelle une compensation, c'est quand vous bétonnez d'un côté, il faut débétonner de l'autre,
16:56 la compensation c'est pas toujours très convaincant, c'est à dire vous allez bétonner d'un côté et en échange vous allez devoir
17:03 renaturer une autre partie, vous allez renaturer un terrain qui est dégoûtant où il y a du plomb, de l'amiante, du fioul, etc,
17:13 et vous êtes supposé en faire un petit lieu paradisiaque où il y aura des crapauds et des sauterelles,
17:17 c'est pas toujours très très convaincant,
17:20 et on n'arrive pas forcément à avoir dans ce qu'on renature la même qualité que dans ce qu'on a vient de défoncer.
17:27 Alors il disait une chose intéressante qui était que, en fait ce qui était une hypocrisie absolue qu'il avait dit
17:32 au préfet, parce que Cricric ne parle qu'aux gens importants, c'était que c'était totalement
17:38 hypocrite, puisqu'en fait du coup ce qu'on faisait
17:42 c'était que quand Louisiaglo
17:44 ou une autre collectivité bétonnait d'un côté, elle allait acheter des terrains à des agriculteurs,
17:49 et en achetant des terrains à des agriculteurs, elle pouvait dire "regardez, j'ai des terrains d'un côté, ils sont tous bons, ils sont tout neufs,
17:55 ils sont tout propres, on continue à les louer sans doute à des fermiers",
17:59 mais je me disais une pétot, bah oui mon Cricric, mais d'un autre côté si tu achètes des terrains qui sont
18:06 en
18:10 agriculture phytosanitaire et que tu les remplaces éventuellement, parce que là ils bossent bien Jean-Luc Allais là-dessus, que tu les remplaces
18:16 en terrains bio avec circuit court pour les cantines de nos écoles, après tout
18:22 après tout c'est peut-être pas plus mal et tu ferais peut-être mieux
18:25 d'acheter des terrains pour faire du bio que d'acheter des maisons de retraite pour en faire des hôtels
18:31 qui dix ans après ont des briques qui tombent sur la chaussée.
18:38 J'ai encore à me faire des amis.
18:40 Voilà alors qu'est ce que c'est tout ?
18:45 Ensuite alors il a expliqué que si effectivement comme l'avait dit Thibaut de Bruxelles, notre député,
18:52 s'il y avait
18:55 très exactement
18:56 6 259 000 parce que Thibaut de Bruxelles avait dit 6 millions, mais c'est 6 259 000, il connaît les chiffres par coeur, il voulait le montrer,
19:05 il a aussi un ordi devant les yeux, mais si il y avait 6 259 000 euros
19:10 d'augmentation de charges et bien c'était lié notamment à des recrutements depuis octobre 2023,
19:14 c'était lié à
19:17 l'appropriation des compétences touristes, bah oui ça coûte cher,
19:23 ça coûte très cher, le président Giffard, le vice-président Giffard nous coûte une fortune,
19:30 une fortune, on sait bien que la nomenklatura soviétique avait des dachas de luxe au bord de la mer noire,
19:36 et bien
19:38 le vice-président Giffard nous coûte un bras,
19:41 le bras gauche avec le poing évidemment, enfin c'est compliqué maintenant qu'il est rallié au livre droite,
19:46 et puis il a repris des déchetteries données au cinéma,
19:50 alors il a repris des déchetteries, on n'a pas eu totalement le détail, mais il nous a expliqué en gros qu'il reprenait des déchetteries parce qu'il voulait
19:56 être plus proche des habitants,
19:58 parce qu'on sait que Cricri c'est quand même le roi de la gestion humaine,
20:02 chaleureuse et fraternelle, et donc s'il reprend les déchets c'est pour les gérer avec amour et fraternité,
20:08 il doit y avoir une raison,
20:11 mais là l'explication était quand même un peu saupère, il doit y avoir une raison, bon enfin en tous les cas ça explique l'augmentation
20:16 des charges de fonctionnement,
20:19 et puis il faut dire, Euradouel c'est l'agglomération qu'il fait,
20:25 alors il dit, bon la ville,
20:27 la ville signe les permis, merci, ça c'était pour le permis de,
20:31 oui bonsoir à Boavet, à qui j'ai déjà dit bonsoir,
20:35 je ne t'oublie pas, je n'ai pas de réponse, mais je ne t'oublie pas, là nous parlons métier,
20:41 je suis de nos secrets professionnels, donc je ne suis que pédécliptique,
20:46 et puis les concartiers, il faut dire c'est la commune qui le fait, oui,
20:50 ça va pas vite, parce que c'est Douiziègle qui le fait, ça va pas très très très vite, je crois que
20:55 Euradouel ça va aller plus vite, un seul objectif, nous a dit Crécré,
21:00 rendre nos habitants heureux, la politique politicienne, elle n'existe plus, alors elle n'existe plus,
21:08 elle n'existe plus,
21:11 oui, vous avez tout à fait raison, je vais vous répondre après, vous avez tout à fait raison,
21:19 alors la politique politicienne n'existe plus,
21:21 comme m'a dit un élu de la majorité municipale,
21:26 si on lui proposait d'être ministre,
21:29 l'avantage d'une certaine manière, parce que quand Jean Castex était encore Premier ministre,
21:35 je me souviens que notre Crécré le regardait avec les yeux de Roderick,
21:41 parce qu'à l'époque il espérait bien avoir un petit marocain,
21:46 l'avantage d'être sans étiquette, c'est qu'on peut se rallier absolument à n'importe qui, n'importe comment, en disant, regardez, j'y suis pour rien,
21:52 je ne fais pas de politique politicienne, après tout, je n'ai pas d'étiquette, donc je suis ce qui je veux, pourquoi pas,
21:57 mais la politique politicienne, elle n'existe plus, il est gentil Crécré,
22:02 quand il nous dit que pour rendre nos citoyens, nos concitoyens heureux,
22:06 ce sont d'ailleurs, a-t-il dit, les communes, les collectivités qui doivent le faire,
22:15 il nous a dit, le français maintenant, il a besoin d'être heureux et d'être protégé,
22:20 et il a ajouté, je croyais que la politique politicienne n'existait plus,
22:25 c'est difficile car il faut payer le quoi qu'il en coûte,
22:28 il faut payer le quoi qu'il en coûte,
22:31 ça veut dire que notre Crécré qui ne fait pas de politique politicienne,
22:34 et qui n'a donc pas d'avis sur la guerre en Ukraine par exemple,
22:37 c'est aux collectivités de rendre les citoyens heureux, mais avec les conséquences de la guerre en Ukraine,
22:43 que ce soit ce qu'on en pense, c'est justement que Crécré n'en pense rien,
22:46 parce qu'il ne fait pas de politique politicienne,
22:48 par contre, le quoi qu'il en coûte, il n'a pas l'air d'être tout à fait d'accord,
22:52 pourtant je croyais qu'il était contre la politique politicienne,
22:54 alors ne pas être d'accord pour le quoi qu'il en coûte,
22:56 ça veut dire qu'on ne donnait pas d'aide aux entreprises et qu'on les laissait licenciés,
22:59 pourquoi pas, pourquoi pas, c'est tout à fait, tout est défendable,
23:04 on pouvait dire, dans les autres pays c'est ce qu'elles ont fait,
23:07 au Canada c'est ce qu'elles ont fait,
23:09 les entreprises ont dit aux salariés, vous restez chez vous parce qu'on est confinés,
23:13 puis on ne vous paye pas, hop, puis voilà,
23:17 vous mangez les carottes et puis vous débrouillez,
23:20 puis quand il n'y a plus de carottes, vous mangez la boquette,
23:22 pourquoi pas, pourquoi pas, tout est défendable,
23:26 mais c'est bien un choix politique,
23:29 donc quand vous dites, il faut payer le quoi qu'il en coûte et c'est difficile,
23:33 c'est donc que vous êtes contre le quoi qu'il en coûte,
23:35 pourquoi pas, mais à ce moment-là, ça veut dire aussi que c'est de la politique,
23:39 de dire, il fallait faire comme au Canada, envoyer les gens chez eux,
23:42 et puis je dis bien le Canada,
23:44 j'ai pris soin de prendre un pays qui d'abord nous est familier
23:47 et puis qui ensuite est un pays particulièrement développé,
23:51 donc où le niveau de vie est assez élevé d'ailleurs,
23:56 le niveau de vie est assez élevé, mais par contre le filet de protection sociale,
24:00 non, alors c'est aussi pour ça qu'il peut être élevé,
24:02 parce que finalement quand vous travaillez, vous gagnez très bien votre vie,
24:05 puis quand vous ne travaillez pas, vous débrouillez,
24:07 puis quand vous êtes confinés, vous mangez la moquette,
24:10 ou alors comme dit ma commentatrice,
24:13 vous faites pousser des radis sur le toit,
24:15 mais on peut dire un petit mot de ça.
24:17 Et enfin, il nous a quitté tôt, 8h10,
24:21 après j'ai commencé tard parce que nous avons participé au pot,
24:25 mais il était parti regarder à partir de 21h la démolition du pont
24:30 de l'échangeur de la 621,
24:34 et alors il nous a dit que ce serait accessible sur les réseaux sociaux,
24:38 là aussi on va pouvoir voir la démolition du pont sur les réseaux sociaux,
24:41 et quelle tristesse qu'on puisse voir en replay
24:44 la démolition d'un pont sur les réseaux sociaux
24:46 et pas la démolition du géreau sur les réseaux sociaux
24:49 par notre gris-gris quand il a les moustaches qui tourbillonnent.
24:52 Quelle tristesse, c'est pas bon la moquette ?
24:54 Ben oui, non, surtout à manger,
24:56 j'ai jamais essayé de la fumer, mais c'est peut-être meilleur, on sait rien.
24:59 Alors oui, ben oui, oui,
25:03 c'est un peu la méthode Martine Aubry,
25:07 Martine Aubry qui n'a jamais été écolo
25:09 et qui a toujours détesté les écolos,
25:11 quand elle plante un arbre,
25:15 en général c'est dans un pot,
25:17 elle est assez exceptionnelle pour ça,
25:19 elle plante des arbres dans des pots,
25:21 et quand elle plante un arbre dans un pot,
25:23 par exemple la soulisse de Vétigny,
25:25 elle avait planté je ne sais plus trois arbres, cinq arbres dans des pots,
25:27 elle en a fait une conférence de presse,
25:29 elle avait à meuter la ville entière
25:32 pour la voir mettre des arbres en pot.
25:34 Alors effectivement,
25:36 on végétalise comme ça,
25:38 on met des arbres dans les pots,
25:40 on fait pousser des petites fleurs le long des façades,
25:42 en mettant une petite bande de terre,
25:44 et puis on va effectivement, éventuellement...
25:46 Alors la question des toits,
25:48 quand vous avez des toits plats,
25:50 parce qu'encore faut-il que le toit soit plat,
25:52 il faut choisir aussi entre
25:54 le photovoltaïque et y planter des radis,
25:57 mais cela dit, en toute franchise,
25:59 végétaliser, là pour le coup,
26:02 avec un changement climatique
26:04 et le fait qu'il va faire de plus en plus chaud,
26:06 ça peut être tout à fait intéressant.
26:08 Je suis grave ouf de parler du Canada
26:10 parce que je vous donne un exemple
26:12 qui est intéressant,
26:14 totalement anecdotique, mais qui fait réfléchir.
26:16 Au Canada,
26:18 il fait extrêmement froid l'hiver,
26:20 comme vous le savez.
26:22 Et comme il fait extrêmement froid l'hiver,
26:24 les immeubles collectifs
26:26 ont de très grandes baies vitrées,
26:28 tournées évidemment, si possible,
26:30 vers la zone ensoleillée.
26:33 Moyennant quoi,
26:35 avec le réchauffement climatique
26:37 et les aléas climatiques qui ont eu lieu ces dernières années,
26:40 eh bien, ça se retourne contre les habitants
26:43 qui, lorsqu'il y a une température caniculaire
26:47 et un éclairage,
26:49 une luminosité extrême,
26:51 cuisent comme un poulet rôti
26:53 dans leur logement
26:58 avec les grandes baies vitrées.
27:01 Et c'est pour ça que la végétalisation,
27:03 ça peut paraître un gazette,
27:07 mais en réalité, ça peut être...
27:10 C'est pas forcément pour les radics, ça va.
27:12 Après tout, c'est comme quand on met
27:14 des niches de faucons
27:17 dans les charpentes des hôtels de ville
27:19 ou quand on met des ruches...
27:21 On a une fois eu du miel au conseil municipal
27:24 qui était le miel des ruches...
27:26 ...
27:29 ...de la mairie.
27:31 Moi, je suis pas contre du tout.
27:33 Je pense que, de toute façon, on n'aura pas le choix.
27:36 Qu'il va y avoir des accidents climatiques forts
27:40 et qu'incontestablement, la végétalisation,
27:43 au-delà des trois radics, ça produira,
27:46 mais c'est vraiment la végétalisation,
27:48 ce sera, je pense, important.
27:50 Après...
27:52 Enfin, tout fait question.
27:55 C'est-à-dire...
27:57 ...
27:59 Si vous mettez des petites fleurs
28:01 qui montent du lierre
28:03 qui monte le long de la façade,
28:05 qui va abîmer la façade,
28:07 ou de la vigne vierge qui ne l'abîmera pas,
28:09 mais qui fera des trottoirs sur lesquels
28:11 toutes les mamies se casseront le col du flémur à l'automne...
28:14 Si vous mettez cela, il faut peut-être arroser.
28:17 Il y a tout, même si, généralement,
28:20 ce type de plantes se satisfait de peu d'eau.
28:23 Mais, voilà.
28:25 En tous les cas, tous les spécialistes de la question
28:28 disent qu'il faudra un mixte.
28:31 Il y a ceux qui pensent qu'on résoudra
28:33 le problème du réchauffement climatique
28:35 uniquement par la science.
28:37 Il y a ceux qui pensent qu'on le résoudra
28:40 uniquement par...
28:42 ...
28:44 ...la décroissance, voire la dépopulation,
28:47 voire... ou les mesures écologiques.
28:50 En fait, très probablement,
28:52 ce sera un mixte, comme souvent.
28:54 C'est-à-dire qu'à la fin,
28:56 ce sont généralement les centristes
28:58 qui remportent le match, sauf qu'en fait...
29:01 ...on ne les en crédite pas,
29:03 car dans les périodes de crise,
29:05 on se tourne rarement vers les modérés.
29:07 Alors qu'à la fin, ce sont leurs solutions
29:10 qui, généralement, sont adoptées,
29:12 parce que c'est difficile de n'adopter
29:14 qu'un versant et pas l'autre.
29:16 Voilà ce que je pouvais vous dire
29:18 sur ce conseil d'églo, qui était intéressant,
29:21 parce que... parce que intelligent,
29:23 parce que ça permet de réfléchir,
29:25 parce que ça met en perspective,
29:27 parce que voilà.
29:29 Et puis...
29:31 Et puis, il n'y a pas eu trop d'invectives.
29:34 Et là, notre président,
29:36 il était en train de regarder son pont tomber.
29:39 Il m'a expliqué...
29:41 On a bavardé à la fin,
29:43 il m'a expliqué ce qu'il envisageait les échangeurs, etc.
29:46 Il y en a déjà deux qui sont au point,
29:48 il y en a un troisième.
29:50 En fait, son idée, c'est vraiment
29:52 de relier Douai...
29:54 En utilisant quand même un peu
29:56 la force de frappe du département,
29:58 un peu beaucoup.
29:59 Il y en a deux qui sont bons,
30:01 le troisième, il espère le faire bientôt,
30:03 enfin, à tous les cas, avant la fin de son mandat,
30:06 de relier Douai et d'en faire un nœud
30:09 véritablement autoroutier.
30:11 Et je suis en train de...
30:16 Ah oui, c'est Romain.
30:18 Je te salue, mon cher Romain.
30:20 Et...
30:22 Mais alors, tu sais, la végétalisation,
30:24 ce que je disais,
30:26 tu sais que... Je vais te donner un exemple
30:28 qui est tout à fait intéressant.
30:30 Il y a eu un vote à Lille
30:33 sur la remise en eau
30:35 de la deule,
30:38 de la partie de la deule
30:40 qui était dans le Vieux-Lille
30:42 qui passait notamment devant le Palais de Justice.
30:45 Alors, Martin Aubry a fait l'endouille,
30:50 je dis qu'elle a fait l'endouille
30:52 parce que je crois qu'elle était plutôt favorable
30:54 à la remise en eau,
30:56 mais qu'elle a divisé les votes
30:59 entre Deleau, Un peu d'eau, Pas d'eau.
31:02 Deleau, Un peu d'eau était majoritaire,
31:05 mais comme elle avait dit
31:07 que ce serait une majorité relative
31:10 et que Pas d'eau a pris le dessus,
31:12 puisqu'elle avait divisé les partisans de l'eau,
31:15 eh bien, le match a été perdu.
31:17 Et alors, pourquoi est-ce que le match a été perdu ?
31:20 Eh bien, le match a été perdu parce que les Vieux-Lillois
31:23 se souvenaient qu'à l'époque où il y avait de l'eau
31:27 dans ce quartier, il y avait des moustiques.
31:30 Et en fait, c'est aussi simple que ça.
31:33 Ils ont voté contre parce qu'il y avait des moustiques.
31:36 Et en réalité,
31:38 la renaturation, la végétalisation,
31:42 c'est pour ça que je disais,
31:44 et ce n'est pas un propos totalement en l'air,
31:46 je disais, il y a les petites mamies
31:48 qui vont se péter le côte du Fémur sur les feuilles
31:51 qui vont tomber, parce que si on veut végétaliser,
31:54 il faut que les façades, effectivement,
31:56 soient en pleine grimpante.
31:58 Mais si c'est du lierre, ça va défoncer les façades.
32:01 Et si c'est de la ligne Liège,
32:03 il va y avoir des feuilles sur la chaussée.
32:05 Et les feuilles, c'est un enfer à ramasser.
32:08 Il va y avoir un personnel exponentiel.
32:13 Quand on voit ce que ça coûte,
32:15 quand on voit Douizièglos, l'augmentation de charges de personne,
32:18 on voit ce que ça coûte,
32:19 il faut se rendre compte que ça n'est pas anodin.
32:23 Et que quand on réfléchit à ce type de décisions
32:32 qui sont souvent pleines de bonne volonté,
32:34 intéressantes, intelligentes, etc.,
32:36 il faut aussi être capable de gérer les conséquences.
32:40 Et je dis vraiment capable de gérer les conséquences.
32:42 Parce que les conséquences, on ne les voit peut-être pas toujours à l'avance,
32:45 mais quand elles sont là, il faut les gérer.
32:47 Et vous savez ce que je reproche ?
32:49 Je termine là-dessus, j'allais oublier, mais ça provient d'un coup.
32:52 Notre maire est venu me saluer.
32:55 Et ça va faire 10 ans le 1er avril qu'il est maire de Douai.
33:00 Et il m'a raconté que quand la brave dame,
33:02 ça fait à peu près, ça doit bien faire au moins 2 ans,
33:05 plus de 2 ans, que je n'avais pas fait la tribune
33:07 de l'opposition municipale dans Douai-Notre-Ville.
33:10 Et là, comme c'était les 10 ans de son mandat le 1er avril,
33:15 j'ai proposé à mon groupe de faire la tribune du bulletin municipal.
33:18 Puisque nous ne sommes que 2 dans le groupe
33:21 à avoir été élus le mandat précédent,
33:23 c'est Chantal Rippa qui est moi-même.
33:25 Et j'ai proposé de faire la tribune du bulletin municipal.
33:27 J'ai proposé de la faire pour souhaiter un bon anniversaire à Frédéric Chéreau.
33:33 Et j'ai donc envoyé cela à la dame de la mairie,
33:37 qui m'a dit, Frédéric Chéreau, je crois qu'il n'exagérait pas,
33:40 il lui a dit, monsieur le maire, qu'est-ce qu'on fait ?
33:43 Est-ce qu'on la passe ? Parce que ce n'est pas gentil.
33:46 Je lui ai dit, écoutez, vous nous donnez 750 caractères,
33:51 parce qu'il me disait, c'est dur, à Laglon, on n'en a que 900.
33:53 Eh bien, moi, j'en ai 750.
33:55 Vous donnez 750 caractères, espace compris,
33:58 espace compris, quand même, c'est tout petit.
34:00 Forcément, le venin est plus dense, la vacherie est plus dense.
34:06 Voilà, je vous lirai, c'est dans Douai-Notre-Ville du mois prochain.
34:11 Je lui ai souhaité un bon anniversaire, à ma manière,
34:15 pour ses 10 ans, et j'ai dit, monsieur le maire,
34:19 j'ai traité de sujets locaux, de sujets municipaux,
34:22 et il m'a dit, de toute façon, je suis démocrate,
34:26 je n'ai pas le droit de refuser, même si c'est diffamatoire.
34:29 Je lui ai dit, ce n'est pas diffamatoire.
34:30 Elle m'a dit, non, non, non.
34:31 Je lui ai dit, même si c'est diffamatoire,
34:33 je dois le passer et c'est le signataire qui assume.
34:35 Oui, mais ça, il m'arrive de faire un peu de droit.
34:39 Ce n'est pas diffamatoire, en plus, je n'ai pas l'intention
34:41 d'être diffamatoire.
34:42 Juste un petit peu vachard.
34:44 Mais je pense que ça pourra faire un petit peu de bien.
34:49 Et je vous incite à lire cette chronique.
34:51 Alors, comme il était très, très, très, très, très légèrement agacé,
34:55 ça se passait en bonne entente, il y avait une bonne atmosphère.
35:00 Mais comme il était très légèrement agacé,
35:02 il m'a dit que pour mes 10 ans, il allait me payer une cravate.
35:04 Ce qui était une manière de me faire remarquer
35:06 que ma cravate est complètement pourrie,
35:07 et c'est vrai qu'ici, là, elle est complètement élimée.
35:09 Je suis assez conservateur, cette cravate a un âge antédiluvien,
35:13 donc ça ne lui est pas échappé.
35:14 Donc il aurait peut-être à offrir une cravate rose.
35:17 Elle l'est déjà, mais il trouve peut-être que ça ne l'est pas assez.
35:20 C'est que le rose est usé, que voulez-vous.
35:22 Et voilà, mais je vous incite à lire cette...
35:28 Ce n'est pas bien méchant, mais je me suis un petit peu fait plaisir.
35:30 Et je pense que ça pourra faire plaisir aussi ou faire réfléchir,
35:33 je l'espère, quelques douésiens qui...
35:37 Parce que c'est normal, parce que la vie municipale au quotidien,
35:41 ce n'est pas leur truc, parce qu'ils ont une vie, une famille, un métier.
35:44 Voilà, et que bon...
35:46 Sur une vision d'ensemble et sur une perspective,
35:51 une perspective, une perspective, une rétrospective
35:55 de ce qu'est 10 ans de mandat municipal.
35:59 J'avais commencé à...
36:02 J'étais à 1 200, je crois, au début.
36:05 Et donc j'ai dû enlever des mots.
36:08 Et j'avais fait une comparaison dans ma première version
36:12 avec Valenciennes, qu'il avait fallu 10 ans à Jean-Louis Bourleau
36:15 pour redresser.
36:17 J'ai connu Valenciennes avant, parce que j'étais enseignant
36:19 à la fac de droite Valenciennes à partir de 1988.
36:21 J'ai connu Valenciennes avant, j'ai connu Valenciennes après.
36:24 Il a fallu 10 ans à Jean-Louis Bourleau pour redresser Valenciennes.
36:27 Est-ce que Frédéric Chabot a redressé doués en 10 ans ?
36:30 Je vous laisse l'apprécier vous-même.
36:33 Dans le mandat précédent, je le disais,
36:35 un élu de la majorité avec lequel j'ai des relations très chaleureuses
36:38 et qui convenait parce qu'il était déjà élu dans le mandat précédent,
36:41 j'avais toujours dit "il faut 10 ans".
36:43 Et donc j'étais pas toujours trop critique en disant
36:46 "mais il faut lui laisser un peu le temps".
36:48 Là, maintenant, ça fait 10 ans.
36:50 C'était l'occasion de lui souhaiter les 10 ans
36:52 et de dire qu'en 10 ans...
36:55 Voilà, je vous laisse regarder, je vous laisse me lire,
36:57 mais je vous laisse surtout regarder.
36:59 Et puis une fois que vous m'avez lu, vous allez faire votre propre opinion.
37:01 Vous l'avez déjà, mais ça peut alimenter votre réflexion.
37:04 Et puis vous promenez dans la ville et regardez si ce que je dis est vrai ou pas.
37:07 Parce qu'au fond, la question c'est ça.
37:09 Est-ce que ce que je dis est vrai ou pas ?
37:11 Simplement, parfois, on fait la synthèse de ce qu'on a vu.
37:13 C'est l'occasion, au bout de 10 ans,
37:15 et je n'avais que 750 caractères,
37:17 de faire la synthèse de ce que j'ai vu.
37:19 Voilà, voilà, chers amis.
37:21 Non, ça n'est pas un poisson.
37:23 Ça n'est pas...
37:25 Oui, alors ça n'est pas tout à fait...
37:27 Ça n'est pas tout à fait non plus...
37:29 Je réponds à Valérie Archer.
37:32 Ça n'est pas tout à fait du niveau des grands cimetières sous la lune.
37:35 Qui est mon pamphlet,
37:38 qui est le plus beau pamphlet que j'ai lu,
37:42 qui est une véritable merveille,
37:45 du grand Bernard Naos.
37:47 Ouh, et je le conseille.
37:49 C'est trop peu lu. Alors évidemment, je suis juriste,
37:51 et donc ça me parle.
37:53 Le coup d'État permanent de François Mitterrand,
37:55 qui est les mauvaises langues, qui n'aiment pas Mitterrand,
37:58 disent que ça n'est pas du niveau des grands cimetières sous la lune.
38:02 Lisez-le.
38:07 Alors, bon, voilà, c'est daté, évidemment.
38:12 Et puis il faut être juriste, parce qu'il y a une analyse constitutionnelle, etc.
38:16 de la Constitution de la Seconde République.
38:18 Je vous dis ça, j'ai lu ça il y a 30 ans, plus que ça.
38:22 Mais lisez-le.
38:24 Et croyez-moi, ça n'est pas mal du tout.
38:31 Et donc, non, je n'égale pas Bernard Naos, le grand Bernard Naos,
38:36 et je n'égale pas non plus François Mitterrand.
38:39 Je crois que, voilà, les lettres "Ran", notamment,
38:42 c'est bijoux ciselés.
38:45 Mais, écoutez, sur 750 caractères, c'est mon petit IQ.
38:50 Voilà, sur 750 caractères, j'ai fait ce que j'ai pu.
38:53 Voilà, chers amis.
38:55 Alors, demain, il y a un certain nombre de choses,
38:59 dont les livres que je vous invite à aller parcourir, découvrir,
39:05 aux salles d'enchain,
39:07 et puis multiples autres activités ici ou là.
39:10 Alors, comme j'ai une difficulté comptable en ce moment,
39:12 je suis assez pris par cela.
39:14 Donc je fais ce que je peux entre deux.
39:16 Et puis dimanche, je serai probablement,
39:23 si tout va bien, dans l'Ouest,
39:25 au chapitre de l'ordre national des gastronomes Barbus et Moustachu,
39:31 dont je m'honore d'être l'un des membres,
39:33 ayant succédé à un de mes cousins,
39:36 qui était également membre de la Confrérie des Chauves de France.
39:39 Pour l'instant, je n'en suis pas encore là.
39:41 Et c'est l'occasion pour moi de vous dire quelque chose que j'ai oublié.
39:47 S'il y aura, si certains d'entre vous sont intéressés,
39:51 la campagne des européennes commence.
39:53 Il y aura un premier collage dimanche à 10h.
39:58 Rendez-vous à 10h sur le parking de la Faculté de droit.
40:01 Si vous voulez participer à un collage,
40:03 il s'agit de coller pour Valérie Ayer,
40:05 bien sûr, besoin d'Europe.
40:07 10h, parking de la Fac de droit, dimanche.
40:11 Voilà, n'hésitez pas.
40:12 Je ne pourrai pas en être,
40:13 puisque je serai avec les Barbus et les Moustachu,
40:17 les gastronomes Barbus et Moustachu.
40:19 Et je vous verrai demain en ville,
40:22 probablement entre deux, avant de prendre la route.
40:25 Et puis, j'aurai plaisir à vous voir.
40:28 Le week-end prochain, je serai au Congrès du Modem à Bois.
40:31 Donc là, on ne me verra pas du tout.
40:33 Mais j'aurai toujours plaisir à vous voir en ville.
40:36 Je suis toujours prêt à recevoir ceux qui veulent me rencontrer,
40:40 à lire ceux qui veulent m'écrire.
40:42 Je mets parfois un petit peu de temps à répondre,
40:44 parce que là, c'est parfois un petit peu compliqué.
40:46 Mais en tous les cas, je vous souhaite un bon week-end.
40:49 Profitez, profitez de vos petits bonheurs,
40:52 comme dirait notre président.
40:53 Et notamment le bonheur d'être habitant du Douaisy,
40:56 le bonheur d'être habitant de Douai,
40:58 cette grande famille, ce village d'Aciérique,
41:01 où on se chamaille,
41:03 mais où, à part certains conseils d'Aglon,
41:08 les choses se passent plutôt bien,
41:10 et où on abat des ponts,
41:13 mais on construit aussi des relations humaines
41:17 qui sont parfois râpeuses,
41:20 comme quelques gravats de post-abattage,
41:25 mais n'en sont pas moins solides,
41:28 comme la ferroderie qui tire le béton.
41:31 Voilà, cessez de filer la métaphore.
41:34 Je vous souhaite à toutes et tous une bonne soirée,
41:39 une bonne fin de soirée, un bon week-end.
41:42 Et puis écoutez, à bientôt pour de nouvelles aventures.
41:45 J'ai eu presque 40 auditeurs pendant tout mon propos,
41:49 qui a été long comme d'habitude, trop long comme toujours.
41:52 Là, 750, donc pour le bulletin municipal,
41:56 vous serez...
41:58 Là, j'ai pas pu faire plus.
42:02 J'ai terminé à 750, parce que je me suis dit
42:06 le Fredo est capable de quick.
42:08 Donc j'ai terminé à 750.
42:11 Donc là, je suis bon, je suis tranquille,
42:13 rien n'a pu m'enlever.
42:15 Vous voyez bien qu'il manquait une ou deux dents,
42:17 mais l'animal est solide.
42:19 Et je crois que ça l'amusait lui-même.
42:22 Il fout tout.
42:24 Bon.
42:26 Hélas, hélas, hélas.
42:29 Voilà, chers amis, bon week-end à toutes et tous
42:32 et au plaisir de vous recroiser, de vous répondre,
42:35 d'échanger avec vous, de dialoguer,
42:37 de vous expliquer si vous avez besoin de quelques explications.
42:40 Et puis de vous écouter aussi,
42:43 parce que j'ai besoin de vous écouter
42:44 pour alimenter cette réflexion
42:46 que j'alimente au gré d'échanges, de rencontres.
42:49 J'ai passé pas mal de temps avec mes étudiants cette semaine
42:52 parce que j'ai fait des présentations de mon métier
42:55 à l'Institut catholique à deux reprises.
42:57 Donc j'ai dialogué aussi beaucoup
42:59 outre les cinq heures de cours que j'ai fait avec mes étudiants.
43:02 Et voilà.
43:04 Et puis je suis content de retrouver notre bonne ville de Douai
43:07 parmi tant d'autres activités qui me tiennent à cœur.
43:11 À bientôt, portez-vous bien et bon week-end.

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