Travailler dans l’intérêt général mais du côté des entreprises ! Mahaut Lauriot dit Prévost découvre lors d’un stage que c’est possible avec le mécénat. Elle est aujourd’hui chargée de développement au sein de l’association Les entreprises s’engagent. Elle nous raconte cette première expérience professionnelle, les difficultés rencontrées, mais aussi ses réussites du quotidien.
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00:00 Bonjour, je m'appelle Mao Loryodi-Prevo et je suis chargée de développement dans une structure d'intérêt général.
00:05 Je ne savais pas, je pense, jusqu'à mes 20-22 ans, qu'on pouvait travailler dans l'intérêt général.
00:10 Pour moi, ça pouvait uniquement être une activité de bénévolat.
00:13 Donc j'ai été hyper heureuse en école de découvrir des cours par hasard, de philanthropie, de mécénat,
00:18 et en fait de me diriger vers des stages là-dedans.
00:21 Je me suis retrouvée dans cette boîte-là, ce poste-là, un peu par hasard.
00:25 Dans un précédent stage, sur mon dernier mois, j'ai rencontré une manager qui est arrivée.
00:30 J'ai participé à son intégration dans l'équipe et en fait, un an plus tard, elle savait que je terminais mes études.
00:34 Elle m'a rappelée et c'est aujourd'hui ma manager.
00:37 Les entreprises s'engagent, c'est une communauté de 80 000 entreprises françaises
00:42 engagées pour une société inclusive et un monde durable.
00:45 Chargée de développement dans une structure d'intérêt général,
00:47 pour moi c'est un peu comme être business developer dans une entreprise classique.
00:51 C'est chercher, trouver de nouvelles entreprises qui vont acheter au sens de être convaincues de nos actions
00:57 et qui vont venir les soutenir financièrement.
00:59 Étant donné que je suis plutôt jeune, mais qu'en même temps, je suis là depuis le début quasiment de l'entreprise,
01:06 je pense que j'ai un contact très facile avec les nouvelles personnes qui arrivent.
01:10 On me demande toujours un peu comment ça, ça fonctionne, quels sont les us et coutumes de l'entreprise.
01:16 J'aime beaucoup en fait accueillir les personnes et les faire se sentir bien.
01:19 Une première difficulté vraiment très terre à terre, c'est la découverte un peu de tout l'administratif
01:25 attenant à mon travail.
01:27 Faire du mécénat avec les entreprises, c'est hyper encadré, heureusement.
01:31 On a des conventions, on a des reçus fiscaux à émettre.
01:35 Évidemment, le plus important dans ce métier, c'est de pouvoir constater que,
01:40 soit par des chiffres ou par ses déplacements, les événements auxquels on va se rendre,
01:44 l'impact qu'on peut avoir, l'amélioration de vie de personne.
01:47 Je pense que je graviterai toujours autour de l'intérêt général du monde associatif.
01:52 Est-ce que je serai toujours du côté entreprise, côté développement ?
01:56 Peut-être qu'un jour j'irai plutôt sur le terrain, plutôt côté programme d'action.
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