• il y a 9 mois
Alors que la SNCF a ouvert ses ventes pour les vacances d'été ce mercredi et que 800.000 billets s'étaient déjà vendus à 12h, les prix ont rapidement augmenté en raison du "yield management", qui fait fluctuer les tarifs en fonction du remplissement des trains

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Transcription
00:00 Je ne sais pas si vous êtes partie des personnes concernées qui se sont ruées ce matin, dès 6h du matin, pour essayer d'avoir un billet de train pour cet été.
00:07 Il fallait être matinale. 800 000 places qui ont été vendues déjà à midi, en l'espace de 6h.
00:12 Et les prix minimums qui ne le restent pas longtemps, très vite ils grimpent.
00:16 Donc en résumé, il faut se dépêcher pour être sûr d'avoir une place dans un train pour cet été.
00:20 Le payer, il a payé généralement cette place plutôt cher. Qu'est-ce que ça dit de la SNCF selon vous ?
00:25 Eh bien en fait, ça montre l'impasse de la privatisation. Le problème, c'est que l'État impose aujourd'hui à la SNCF d'auto-financer les investissements dans les infrastructures.
00:36 Il y a besoin d'énormément d'investissements dans les infrastructures ferroviaires pour renouveler le matériel, entretenir les gares, entretenir les rails et permettre de les développer.
00:46 Et c'est un investissement qui doit être pris en charge par la collectivité, aussi pour mettre à contribution la route.
00:51 Le problème, c'est que les camions ne payent pas l'infrastructure sur laquelle ils circulent et que par contre, les voyageurs doivent auto-financer l'ensemble des frais de l'infrastructure.
01:01 Et donc, c'est un problème social et aussi un problème environnemental qui explique le déficit de compétitivité du rail par rapport à la route.
01:08 Donc il y a un modèle économique à repenser.
01:10 Ce n'est pas normal qu'on impose à la SNCF d'auto-financer l'investissement dans son infrastructure.
01:15 Vous êtes d'accord avec ça ?

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