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La bande de “Julie jusqu’à minuit” réagit à l'entretien de la députée écologiste de Paris dans "Elle" à propos de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes de viols et agressions sexuelles

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Transcription
00:00 Azilize, vous prenez le pouvoir avec cet entretien à elle, Sandrine Rousseau,
00:05 qui réagit aux accusations de viol et d'agression sexuelle à l'encontre de Gérard Miller,
00:10 le célèbre psychanalyste.
00:11 Elle lit son sentiment de trahison envers celui qui lui avait apporté son soutien
00:15 à la primaire écologiste de 2021.
00:17 Et voilà ce qu'elle dit précisément.
00:19 À qui peut-on faire confiance en fait, si même les alliés s'avèrent être des agresseurs
00:24 ou des violeurs potentiels sur qui s'appuyer ?
00:26 C'est un combat dans lequel on ne peut compter sur aucun homme.
00:31 Ce qui est merveilleux encore une fois, c'est que Sandrine Rousseau essentialise les hommes,
00:35 donc les hommes, messieurs, messieurs, en plus vous êtes deux mâles blancs,
00:38 et hétérosexuels, si j'ose m'aventurer là-dedans, on est plus grand temps,
00:42 donc sachez que vous êtes des violeurs en puissance et qu'on risque de découvrir de grandes choses sur vous.
00:46 C'est quand même assez incroyable, au lieu de faire le procès de son propre camp,
00:50 elle fait le procès des hommes, parce que la réalité,
00:52 et c'est incroyable de jouer les vierges et faroucher,
00:54 c'est que Gérard Miller, comme d'autres hommes,
00:57 en prônait, et comme d'ailleurs d'autres femmes de cette gauche-là, une libération sexuelle.
01:02 C'est-à-dire qu'il fallait jouir sans entrave,
01:04 à tel point qu'aujourd'hui on découvre que tous ces agresseurs se servaient de cette idéologie
01:10 de la jouissance sans entrave pour se permettre de ne pas demander le consentement à ces femmes.
01:15 Et donc c'est ce procès-là qu'il faut faire aujourd'hui,
01:17 c'est le procès de cette gauche qui a souhaité la libération sexuelle,
01:20 et ce n'est pas le procès des hommes, et c'est là que Sandrine Rousseau se trompe,
01:23 et elle se trompe d'autant plus qu'elle, à mon avis, ne reconnaît pas la justice définitive.
01:30 - Plutôt que de la gauche dans sa globalité.
01:32 - C'est le procès de ceux qui en prônaient, de dire que les violeurs sont de gauche.
01:36 - Ce n'est pas ça que je dis, mais c'est que les déviants se servaient de ce discours
01:41 pour se cacher et pour permettre ces abus, c'est ça leur réalité.
01:44 Gérard Miller, on ne va pas faire croire, on ne va pas découvrir cela,
01:47 si on regarde ses documentaires, Benoît Jacot,
01:49 aujourd'hui on découvre qu'il était avec une jeune de 14 ans,
01:51 mais tout le monde le savait, et il prônait également cette libération sexuelle.
01:56 Enfin, vous voyez bien que c'est un discours qui permettait ces abus aussi,
01:59 ce n'est pas dire qu'il n'y a pas de violeurs de droite, ce n'est pas le sujet.
02:01 - Et dans l'église catholique, je pense qu'il y a quelques évêques et curés
02:04 qui ont fait aussi du très bon travail de ce genre.
02:06 - Et en l'occurrence, il s'agit de là, on parle de Gérard Miller,
02:08 et il est le sur-réfugié dans sa carrière.
02:11 - Je me réjouis de la libération de la parole des femmes,
02:14 c'est la seule chose à dire, et encourager les femmes à continuer à parler,
02:19 et les femmes ou les hommes violés d'ailleurs, parce qu'on parle très peu d'ailleurs
02:21 des victimes hommes violés, mais il y en a, et je pense que pour eux,
02:25 la libération de la parole est encore plus dure.
02:27 Et dans le monde du cinéma, par exemple, on assiste à une prise de parole des femmes,
02:33 pas à une prise de parole des hommes, donc il y a un vrai travail.
02:36 On est victime qu'on soit femme ou homme, on est prédateur.
02:40 Je suis désolée, mais 99% des violeurs sont des hommes quand même.
02:43 Donc effectivement, il y a une pulsion sexuelle chez les hommes
02:48 qui n'ont pas été éduqués, ou qui ne se sentent pas limités,
02:52 ou qui se sentent impunis, ou qui considèrent que la femme c'est leur objet.
02:57 Et donc il y a une éducation aussi globale des sociétés qui ont trop longtemps
03:01 toléré ce genre de choses, comme elles ont trop longtemps toléré la pédophilie,
03:05 les agressions sur les enfants, parce que ce n'était pas grave,
03:07 parce que la parole à l'enfant, peu importe, on n'allait pas détruire une famille.
03:09 - Une de libération des articles du Monde, il faut quand même le souhaiter.
03:13 La libération sexuelle prônée par une certaine gauche.
03:15 - Parce que c'est tellement dure la prise de parole, ce qu'il faut souhaiter.
03:17 - C'est le retour de Balanchier aujourd'hui.
03:18 - C'est que cette prise de parole soit organisée, soit incitée,
03:22 et que ces types de pratiques et de prédation reculent, voire disparaissent.
03:27 - Mais je ne peux pas dire que c'est la gauche qui incite à violer les femmes.
03:29 - Ah ce n'est pas ça.
03:30 Mais c'est dans une de l'Ibée qu'on met un enfant qui fait une violation à un adulte.
03:35 C'est dans les médias de gauche qu'on a prôné la libération sexuelle
03:39 jusqu'aux enfants mineurs, et qu'on considérait que les Lolitas,
03:43 c'était quelque chose de littéraire, presque d'artistique.
03:46 - Alors à droite on l'exercait effectivement sans faire la lune des journaux,
03:48 mais c'était aussi épouvantable.
03:50 Les pratiques de meurtre de la droite.
03:51 - Oui, sauf qu'aujourd'hui on ne peut pas être étonné
03:56 quand on a prôné la libération sexuelle et les jeux de soins centrables.
04:00 Mais non, mais là c'est un discours qui protégeait les agresseurs
04:02 et qui les permettait d'agir au grand jour.
04:05 C'est ça la vérité.
04:06 Quand vous avez Benoît Jacobo qui explique qu'il s'est servi
04:10 de son aura de réalisateur pour profiter de Judith Gaudrech,
04:14 il explique à Gérard Miller d'ailleurs, qui trouve ça excellent,
04:17 on est quand même dans un autre monde, dans une autre dimension.
04:19 - Même si c'est ni de droite ni de gauche qui ne peut pas le dire.
04:22 - Mais c'est de gauche qui se dit qu'il faut suivre son entrave.
04:24 C'est ça la réalité.
04:26 - La drogue c'est que c'est grâce au film de Gérard Miller
04:27 que Jaco a été démasqué.
04:29 C'est ça qui est hallucinant dans ce discours.
04:31 - C'est grâce à Judith Gaudrech qui a osé aller par ailleurs.
04:34 - Parce qu'elle a vu le film.
04:36 - Et qu'elle a vomi, mais elle connaît son histoire.
04:38 - Parce qu'elle a vu le film de Gérard Miller.
04:39 - Et que Gérard Miller a osé dire après, "si j'allais le suivre, je n'aurais pas fait le film".
04:43 Il faut quand même voir jusqu'où va la perversion de cet individu.
04:45 - Et d'ailleurs, puisqu'on parle des...
04:46 - Peut-être réagir Frédéric ?
04:48 - C'est un peu choquant en tant qu'homme, ce que vous avez dit madame.
04:52 - Non, je n'ai pas dit que tous les hommes sont des violeurs.
04:53 - Non, mais 99% !
04:56 - 99% sont des agresseurs.
04:58 - C'est-à-dire que l'essentialisation est quand même très violente.
05:02 Et ce que je n'ai pas aimé dans la déclaration de Sandrine Rousseau,
05:06 c'est que beaucoup d'hommes sont des défenseurs des femmes agressées.
05:09 Mais beaucoup, beaucoup, beaucoup, l'immense majorité.
05:14 - Vous dites qu'il ne faut pas essentialiser les hommes.
05:17 - Oui, dans le combat pour la reconnaissance des victimes, mais beaucoup d'hommes.
05:20 Et puis les plus grandes avancées en faveur des femmes dans l'histoire de France
05:23 sont des hommes, des gestateurs qui étaient des hommes.
05:27 - Vous ne m'étiez pas à pleurer quand même.
05:28 - Non, la pilule c'est Lucien Levy.
05:30 - On n'a pas dit que tous les hommes sont des violeurs.
05:33 - Non, mais c'est-à-dire que...
05:34 - C'est que les prédateurs sont des hommes.
05:36 - Oui, mais...
05:37 - Mais ça ne veut pas dire que les femmes sont des prédateurs.
05:39 - Mais bien sûr.
05:40 - Ne jouez pas les victimes.
05:42 - Fred, dans Mariana de cette semaine, tu as un dossier sur les hommes violés et battus.
05:46 - Mais oui, aussi.
05:47 Dans les violences intra-familiales, il y a un pourcentage de 20% ?
05:52 - 26.
05:52 - 26% des violates sont des hommes.
05:54 - Ce sont des vrais tragédies, mais c'est quand même une minorité.
05:56 - Et c'est même plus difficile pour eux de libérer leur parole.
06:00 - Bien sûr.
06:01 - Vous vous rendez compte, ma femme me barre.
06:03 - Et sur cette phrase spécifiquement, Sandrine Rousseau, quand elle dit
06:08 "c'est un combat dans lequel on ne peut compter sur aucun homme"...
06:13 - C'est faux.
06:14 - Ça s'appelle la roseuse.
06:15 - Mais elle disait que...
06:16 - Attendez, je me méfie des phrases qu'on commande sorties du contexte.
06:19 - Non, mais c'est très clair dans l'interview.
06:21 - C'est une interview à l'aile, relue et tout ça.
06:23 - Je me méfie des phrases qu'on commande sorties du contexte.
06:25 Moi, je n'ai pas lu l'interview, donc je ne veux pas caricaturer non plus sa pensée.
06:29 - Elle fait référence au cas de Gérard Miller, qu'il avait soutenu.
06:32 - Alors, c'est la roseuse arrosée.
06:33 Elle soutient un système et tout d'un coup, son allié, qui l'a porté au nu en disant
06:37 "mais t'es génial", "ah, tout d'un coup, il ne sent pas bon, quelle horreur, je ne savais pas".
06:40 Bah oui, ma chérie, il fallait savoir.
06:42 - Au lieu de parler de 7 amis et de reconnaître qu'elle ne l'a pas vu,
06:46 elle accuse tous les hommes.
06:47 - Par contre, elle a le droit d'être...
06:49 - Non, mais...
06:50 - Excusez-moi, excusez-moi, c'est étonnant.
06:53 - C'est un vrai ami politique et, à ce moment-là, elle le juge,
06:56 mais elle ne le lâche pas en disant "c'est horrible ce qu'il a fait, il faut le condamner".
07:00 Mais là, on le jette comme quelqu'un d'impur qui a commis, il l'a souillé.
07:03 - Moi, je vous invite à lire le livre de Gérard Miller sur l'hypnose
07:06 et vous verrez des passages très tendancieux qui posent question.
07:10 Lisez son livre sur l'hypnose.
07:11 Eh bien, lisez-le, vous verrez qu'il y a des passages très ambigus
07:14 sur les relations qu'il peut avoir, notamment avec des femmes sous-hypnose.
07:17 - On n'a pas envie de dire ça.
07:18 - Vous voyez, il y a quand même des choses qui mettent la puce à l'oreille.
07:22 - A Sondrine Rousseau, je suis étonnée.
07:24 Quiconque a déjà croisé Gérard Miller à regarder ses documentaires ou l'a lu,
07:28 se posait la question, je crois.
07:30 - Vous êtes en train de dire que peut-être qu'elle le savait déjà ?
07:33 - Je m'interroge juste sur son effarement qui me semble un petit peu étonnant.
07:39 - Est-ce que tout d'un coup, ce... Oui.
07:41 - Ça, on n'en sait rien. On n'en sait absolument rien.
07:44 Donc ne font pas des hypothèses là-dessus.
07:46 En tout cas, lui, il est accusé par plusieurs femmes de viol et d'agression sexuelle.
07:52 Voilà, pour les faits, on va s'en tenir là.
07:54 - Ça fait beaucoup d'icônes qui tombent depuis quelques temps.
07:56 - Et beaucoup d'icônes de gauche, dernièrement.
07:58 Et ça gêne beaucoup.
07:59 - Mais pas de par Dieu. Mais enfin bon.
08:01 - Oui. - Un partout.

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