• il y a 10 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 – Voilà, donc apparemment le président pense qu'il faut manger des biridis.
00:03 [Rires]
00:04 "We must have to be ready". Non, Jean-Michel ?
00:07 – Bah non, il dit, en plus il termine en disant "coûte que coûte".
00:09 Bah non, c'est pas coûte que coûte, justement ça a un coût
00:12 et ça pénalise je trouve les Français.
00:15 Voilà, on est à l'heure où on est obligé de gérer les crises,
00:18 les crises en France, notamment les paysans,
00:21 en plus on donne à l'Ukraine, les paysans ils n'arrêtent pas d'ouvrir des camions,
00:25 c'est des produits qui arrivent d'Ukraine dans des conditions
00:27 qui pénalisent complètement nos agriculteurs.
00:30 Je trouve qu'on a déjà beaucoup donné, à un moment il faut savoir se modérer,
00:33 voilà, ou qu'est-ce que les autres donnent à ce moment-là.
00:35 – 50 milliards d'euros, c'est ce qui est en train d'être discuté,
00:38 on est en train de donner ou prêter 50 milliards d'euros à l'Ukraine,
00:41 alors là Hongrie est réticente, mais si c'est accélérer encore plus d'aides,
00:46 non, au bout d'un moment, il faut, moi je trouve qu'on a complètement renoncé
00:50 à tous les processus de paix, à un moment il faut que cette guerre s'arrête quoi,
00:53 on ne peut pas donner, donner, donner 50 milliards par an pendant des années,
00:57 c'est impossible pour moi, il y a des priorités,
00:59 effectivement les agriculteurs, les enseignants, les infirmiers,
01:02 tous les secteurs en crise, à un moment je pense qu'il faut repenser nos priorités.
01:06 Et là, accélérer encore, je trouve que c'est une escalade de dons
01:10 qu'on n'est pas en mesure d'assurer.
01:12 – Alors, celle, la plus grande défenseuse du oui, c'est Valérie Benaym,
01:15 donc on va l'écouter, parce qu'elle a la même accueil des Ukrainiens, je crois.
01:18 – Maintenant malheureusement, parce qu'ils étaient à Kersan,
01:21 ils sont à Kersan et ils ont souhaité rester
01:23 parce qu'ils voulaient continuer à se battre pour leur pays.
01:25 – Donc voilà, et malheureusement l'un d'entre eux a perdu sa petite-fille.
01:28 – Ah merde, vous croyez Valérie ?
01:29 – Pendant le conflit.
01:30 Donc voilà, et c'est pour la raison pour laquelle d'ailleurs je dis
01:32 qu'il faut continuer à aider l'Ukraine, je suis d'accord avec lui,
01:35 j'entends que c'est extrêmement compliqué pour les Français,
01:38 que ça peut être inaudible d'entendre, peu importe les efforts,
01:41 je crois qu'on n'a malheureusement pas le choix de continuer à les aider,
01:44 parce que Poutine teste nos démocraties,
01:49 et il faut qu'on ait une réponse forte, nous les démocraties, face à Poutine,
01:52 ça c'est la première chose, et par ailleurs,
01:54 je pense qu'il faut aussi faire preuve de pédagogie et expliquer
01:57 que parfois c'est très facile de dire "c'est la faute à l'Ukraine",
02:00 on n'arrête pas d'entendre, et on l'a dit ici sur ce plateau,
02:02 notamment Bruno Le Maire a dit "l'électricité c'est la faute à l'Ukraine",
02:05 on a bien dit que ce n'était pas la faute à l'Ukraine en vrai.
02:07 Donc à chaque fois on croit que, on donne à l'Ukraine et on retire aux Français,
02:11 et ce n'est pas aussi simple que ça, l'équation n'est pas vraie.
02:14 – Merci Valérie, un peu plus… Oui Raymond, parce que Raymond c'est…
02:17 – Moi j'étais content quand, au début, j'étais content entre guillemets,
02:21 quand on a dit "il faut aider l'Ukraine en février", je dis "allez on aide l'Ukraine",
02:24 on m'a dit "ne t'inquiète pas, dans un mois tous les oligarques vont tous se mettre contre Poutine,
02:28 les grandes sociétés, McDo, KFC, tout le monde s'en va, il n'y aura plus d'essence,
02:32 les Russes ils vont crever de faim, vous allez voir c'est vite fait,
02:34 c'est un mois, deux mois, allez on va compter six mois,
02:36 et on va faire l'effort, on a mis des drapeaux partout de l'Ukraine,
02:39 les France Télé, il y avait des drapeaux de l'Ukraine sur toutes les chaînes,
02:42 autour des stades de foot, je dis "allez on aide l'Ukraine",
02:44 ça va aller vite parce qu'on est le monde entier avec l'Ukraine,
02:46 donc ça va aller vite, les Russes, ça va vite être réglé,
02:49 on va augmenter le coût de la vie des Français,
02:51 c'est pas grave, allez on fait l'effort, parce qu'on demande toujours aux Français de faire l'effort,
02:55 à chaque fois les hommes politiques, je vais demander aux Français de faire l'effort,
02:58 je vais demander aux Français de donner aux associations,
03:01 je vais demander aux Français de donner, mais à un moment donné,
03:03 regarde, 50 milliards, moi je pense qu'aujourd'hui,
03:06 on n'a pas les moyens de donner 50 milliards à l'Ukraine,
03:08 c'est beaucoup de progrès, c'est l'Europe qui donne 50 milliards,
03:12 c'est l'Europe qui donne 50 milliards.
03:13 - Si on est tout seul 50 milliards, c'est fini, rideau !
03:16 - Non, c'est rideau, on ferme la boutique.
03:18 - Mais me dis pas qu'on n'a pas donné des milliards,
03:20 - Ah si si, bien sûr.
03:20 - On a donné combien ?
03:21 - Si si, on a donné des milliards.
03:22 - On a passé le milliard.
03:23 - Si si, on a donné des milliards.
03:24 - Ah, alors je suis concordant, mais ça va,
03:25 mais ça n'en est pas de moi.
03:26 - Il y a un député européen qui avait le moins...
03:27 - Mais on a passé le milliard, je pense,
03:28 je pense qu'on a passé le milliard,
03:30 donc est-ce qu'on a les moyens de le faire ?
03:31 Ça fait déjà deux ans,
03:33 donc moi je dis qu'on ne trouve pas d'argent pour telle ou telle cause,
03:36 tous les soirs vous me dites "il n'y a pas d'argent",
03:37 moi je vous dis l'argent, quand on veut le trouver, on le trouve.
03:39 Et là, bizarrement, on trouve de l'argent.
03:41 Je veux bien les aider, mais si ça fait comme la guerre en Afghanistan,
03:45 si ça fait comme les États-Unis soi-disant,
03:46 on va partir faire la guerre, il n'y aura plus de talibans.
03:49 Est-ce qu'aujourd'hui il n'y a plus de talibans ?
03:50 - C'est l'allumer le feu.
03:51 - Est-ce qu'aujourd'hui il n'y a plus de talibans ?
03:52 Il y a des talibans, donc je veux bien qu'on fasse la guerre,
03:54 mais elle va durer combien de temps cette guerre ?
03:55 Deux ans, trois ans, cinq ans ?
03:57 Moi je ne suis pas d'accord pour que cette guerre elle dure cinq ans.
03:59 Aller chercher Poutine si c'est Poutine le problème.
04:01 Aller le chercher.
04:02 Mais ne me dites pas on va se bagarrer comme ça pendant des années
04:04 à dépenser de l'oseille.
04:05 Ça ne m'intéresse pas moi.
04:06 - Mais là, pardon, mais on a un cours de géopolitique.
04:08 - Non mais je ne connais rien.
04:09 - Mais oui, mais t'as raison.
04:11 - Mais oui, mais t'as raison.
04:12 - Pourquoi on a un cours de géopolitique ?
04:13 - Mais aller chercher Poutine ça.
04:15 Non mais en fait, la question c'est à partir de quel moment
04:17 on décide d'arrêter d'aider un peuple en fait ?
04:18 - Ce n'était pas le but Géraldine, juste je te coupe.
04:20 Ce n'était pas le but d'aller chercher Poutine ?
04:21 On est au bistrot.
04:22 Le but ce n'était pas d'aller chercher.
04:24 Non, non, réponds-moi juste sur ça.
04:25 Est-ce que c'était le but d'aller chercher Poutine il y a deux ans ?
04:27 - Non mais alors...
04:28 - Tu peux me répondre oui ou non ou pas ?
04:29 - Non, on n'a jamais voulu...
04:30 - On n'a jamais voulu aller trouver Poutine ?
04:32 - On n'a jamais voulu faire tomber Poutine ?
04:34 - La France n'a jamais voulu être en guerre contre Poutine.
04:37 Elle a toujours dit qu'on n'est pas en guerre quand on n'est pas en guerre.
04:39 - La France n'a jamais souhaité des sanctions avec la Russie ?
04:42 - Des sanctions, mais pas la guerre.
04:43 - Je suis au bistrot moi, mais d'accord, mais j'ai bien entendu les trucs quand même.
04:46 - Non mais on est tous au bistrot.
04:47 - Non mais on n'est pas en guerre.
04:48 Donc, ok, à partir de quel moment on décide d'arrêter d'aider un peuple ?
04:51 À partir de quel moment ?
04:53 C'est-à-dire que si là, par exemple, nous on dit,
04:55 nous c'est bon l'Ukraine, c'est bon, on s'en lave les mains,
04:56 on n'en a rien à foutre, Poutine peut prendre l'Ukraine, on s'en fout.
04:59 Ça veut dire que quelque part, c'est un signal catastrophique,
05:01 ça veut dire que Poutine est beaucoup trop fort
05:03 et nous, nous les démocraties occidentales, on n'a pas réussi.
05:05 Donc, on ne peut pas les lâcher.
05:07 Et ensuite, le fantasme du fait qu'on a beaucoup aidé l'Ukraine, c'est faux.
05:10 Donc, je suis allée regarder.
05:11 En 2022, on était le 13e pays européen à aider l'Ukraine.
05:15 En 2023, on s'est de plus en plus désengagé.
05:17 On était le 24e pays.
05:18 Aujourd'hui, on est allé à 30e place.
05:20 On donne peanuts.
05:21 On a eu 70 000 réfugiés.
05:23 C'est rien.
05:23 En Pologne, il y a 16 millions d'Ukrainiens qui sont en Pologne.
05:26 - Non mais c'est normal.
05:26 C'est normal, sans toi, tu n'as rien à voir.
05:28 - Mais aujourd'hui, Macron, il est obligé d'un fondu diplomatique et géopolitique
05:33 pour dire que nous, on est quand même du côté des Ukrainiens
05:36 et on continue avec les Ukrainiens.
05:37 C'est de la communication, c'est tout.
05:39 Ce n'est pas de l'argent.
05:40 - Ce qui est terrible, effectivement, c'est que peu importe les efforts
05:41 qui hiérarchisent les problèmes, qui sous-entendent qu'en fait,
05:43 les agriculteurs, c'est important, mais pas tant que ça.
05:45 Les Gilets jaunes, à l'époque, c'était important, mais pas tant que ça.
05:47 En revanche, quand c'est l'Ukraine, là, c'est nos limites.
05:49 Et je trouve ça pas cohérent comme discours.
05:51 Ça veut dire qu'en fait, ils ont l'argent,
05:52 mais ils le sortent uniquement quand ils le veulent.
05:54 Et Emmanuel Macron, je pense qu'il faut qu'il comprenne
05:55 qu'il n'est pas président du monde, mais président de la France.
05:57 - Mais si Poutine, il envahit l'Ukraine, après, s'il envahit la Moldavie,
05:59 je veux dire, ça a commencé comme ça, la Seconde Guerre mondiale.
06:01 Vous avez beau monter sur vos grands chaussons en disant...
06:03 - Non, mais non, mais non, mais...
06:04 - Je ne dis pas qu'Ukraine n'est pas un problème important.
06:06 - Hier, vous auriez dû voir le choix.
06:07 - Ça a duré dix heures, on a perdu le temps.
06:08 - C'était pourtant très important parce que c'est un des trucs de mémoire.
06:11 Et bien, ça commence comme ça.
06:12 Ça commence par des petits pays comme ça, tout le monde se fout
06:14 et on se lave les mains.
06:15 - Je trouve ça incohérent de dire qu'on n'a pas d'argent à un moment
06:17 et se rendre compte qu'en fait, on a des milliards
06:19 qu'on peut les investir pour un problème qui semble important à Emmanuel Macron.
06:21 - Gilles, tu voulais ralentir ?
06:22 - Ce que dit Géraldine est faux.
06:23 Moi, j'ai d'autres chiffres.
06:24 On parle des problèmes des agriculteurs.
06:26 Les importations...
06:27 - Moi aussi, je le dis, Végéranie ne dit pas les mêmes chiffres que toi.
06:30 - Moi, je vais vous prendre les importations agricoles.
06:32 Entre 2021 et 2022, c'est passé de 12 à 15 milliards d'euros.
06:37 On importe 15 milliards d'euros de boréagricoles d'Ukraine.
06:40 Je vous donne d'autres chiffres.
06:41 - C'est très important.
06:42 - 15 milliards d'euros.
06:43 Volaille, miel, sucre, céréales.
06:46 - Ça touche vraiment aux agriculteurs.
06:49 - Donc voilà.
06:50 - Là, Gilles, on a un impact direct du conflit entre l'Ukraine et la Russie
06:56 sur nos agriculteurs.
06:58 15 milliards, c'est énorme.
07:00 Là, Emmanuel Macron est justement à Bruxelles
07:04 pour infléchir la communauté là-dessus.
07:07 Il faut faire attention.
07:08 À un moment, on ne peut plus importer, on ne peut plus sauver l'Ukraine tout seul.
07:13 Et là, on est en train de sauver l'agriculture ukrainienne tout seul.
07:15 Et on ne peut pas.
07:16 - C'est exactement ça.
07:18 Depuis qu'on entend les agriculteurs, les apiculteurs sont en train de crever
07:21 à cause justement des importations de miel ukrainien.
07:24 Là, on va avoir des poulets ukrainiens qui arrivent.
07:27 En fait, on n'aide pas les petits agriculteurs ukrainiens.
07:29 Tous les poulets viennent d'une énorme société ukrainienne.
07:32 - J'ai une question à vous poser.
07:35 J'ai déjeuné avec un pote, Amine.
07:36 - Ça fait crever les agriculteurs.
07:37 - Un pote très intelligent qui a plein de bon sens.
07:39 Et qui m'a dit, je ne comprends pas en fait.
07:42 Parce que les poulets ukrainiens, en fait, on n'a pas le droit de faire des poulets
07:46 comme en Ukraine.
07:47 Mais on a le droit de les importer.
07:48 On a le droit de les vendre.
07:49 Donc en fait, le poulet français, on n'a pas le droit qu'il soit comme celui d'Ukraine.
07:53 Parce qu'il y a des normes européennes, il y a des normes écologiques, tout ça,
07:56 qu'on ne peut pas faire.
07:57 Mais le poulet ukrainien, tu le retrouves quand même dans les supermarchés.
07:59 Il est moins cher que le poulet français.
08:00 Donc les Français, ils vont aller choisir le poulet ukrainien.
08:03 Donc on ne comprend pas.
08:04 - Normalement, si le poulet français ne peut pas être fait comme le poulet ukrainien,
08:08 tu refuses l'importation du poulet ukrainien.
08:10 Parce que ce n'est pas bon pour la santé.
08:11 Mais on veut bien qu'on mange du poulet pas bon pour la santé ukrainien.
08:14 Mais on ne veut pas qu'on mange du poulet pas bon pour la santé français.
08:17 Donc là, les gars, on marche sur la tête.
08:18 Excusez-moi.
08:19 Je ne sais pas ce que tu en penses.
08:20 - Et c'est bientôt le poulet brésilien et le poulet sud-américain qui sont dégueulasses.
08:25 Heureusement qu'on va renoncer à ces accords.
08:26 - Mais eux, ils ont le droit de faire comme ils veulent.
08:30 Ils ne respectent rien.
08:31 Mais on les met en rayon quand même.
08:32 Donc c'est incroyable.
08:33 - Et aucune norme, donc aucune contrainte, plus de la main d'oeuf payable après.
08:37 - Mais le poulet français, il a 50 000 normes.
08:40 - Et oui.
08:41 Donc il arrive deux fois plus cher.
08:42 Et aujourd'hui, plus personne ne peut acheter du poulet firmier français.
08:45 - Là, c'est le principal problème des agriculteurs.
08:47 - Bien sûr.
08:48 - Mais ce n'est pas que l'Ukraine.
08:49 C'est la Pologne.
08:50 - Non, mais là, je vous parle.
08:51 C'est-à-dire qu'on a le droit de mettre en rayon des poulets qui sont censés ne pas
08:57 être bons pour notre santé.
08:58 Parce que c'est ce qu'ils nous disent.
08:59 Mais comme c'est du poulet ukrainien, ce n'est pas grave.
09:01 - Si tu crèves avec un poulet ukrainien, on s'en fout.
09:03 Par contre, si tu crèves avec un poulet français, ça, c'est non.
09:05 - Non, mais les gars, arrêtez.
09:06 On marche sur la tête.
09:07 Excusez-moi.
09:08 - Non, mais arrêtons l'hypocrisie.
09:09 Parce que nous, ici, on peut acheter les produits français.
09:11 - Oui, oui.
09:12 Mais alors ?
09:13 - Le problème des produits français, c'est qu'ils sont très, très chers.
09:14 - Mais c'est parce qu'il y a plein de normes.
09:15 - Parce qu'ils ont 25 000 normes.
09:16 - Bien sûr.
09:17 - Et parce que là-bas, on ne paye pas la main d'oeuf.
09:18 - Parce qu'ils ne peuvent pas en gagner.
09:19 - Mais oui.
09:20 - Ils ont des moyens.
09:21 - Oui, mais sauf que à quel moment les gens aujourd'hui qui ont des problèmes de fin de
09:24 mois avec des caddies, ils disent non, non, mais moi, je vais acheter français parce que
09:27 je défends la réduction française.
09:28 - On t'a jamais dit ça.
09:29 C'est ce qu'on a dit il y a 2 jours.
09:30 - Mais c'est à cause des normes, à cause des chars.
09:32 Parce qu'on est matraqué par les chars.
09:33 - Oui, exactement.
09:34 - Il n'y a pas que les normes.
09:35 - Oui, mais c'est 2 sujets différents.
09:36 - Mais oui, mais tu as raison.
09:37 C'est là-dessus.
09:38 - Pour les agriculteurs, mais concrètement, globalement, le français moyen, il ne peut
09:42 pas parce que c'est trop cher.
09:43 - Oui, mais le poulet ukrainien, il a le droit d'être en rayon.
09:46 C'est ça qui est fou.
09:47 Regardez, le sondage, s'il vous plaît.
09:49 Vous êtes d'accord avec lui ?
09:50 Bon, ben voilà, nous, à 88%, je pense que le sondage...
09:53 - 4 milliards.
09:54 4 milliards d'euros.
09:55 - On a fait un sondage sur le pôle d'origine.
09:56 - On a un pays qui nous poignarde dans le dos au niveau de la culture.
09:58 - On a gagné un sondage, il y a eu.
09:59 Merci, mon cher.
09:59 [Musique]

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