TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
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00:00 Vous détenez des éléments qui contredisent totalement le constat de l'huissier venu chez France Télévisions.
00:05 Alors c'est mieux que ça.
00:07 Ah.
00:08 C'est plus simple.
00:09 Vous savez quand vous voulez mettre un terme à une polémique, quand vous voulez convaincre,
00:13 je ne vais pas me servir de mes pièces parce qu'on pourra toujours dire "ah il faut qu'on ait le temps de les vérifier,
00:18 il faut qu'on puisse les analyser où ça se trouve ces pièces sont infondées".
00:23 Si vous voulez vraiment gagner, c'est comme au judo, vous vous servez de la force de l'adversaire
00:28 et donc des pièces de l'adversaire.
00:30 Là, je me sers et je ne m'appuie que sur les pièces de France Télévisions.
00:34 A savoir, leurs images qui ont été diffusées et leurs constats.
00:40 Puisque personne n'a vu le constat excepté leur partenaire France Info.
00:47 Il n'y a que France Info qui a publié des extraits de ce constat.
00:53 D'accord.
00:54 Donc, il est très important et on va y aller point par point puisque en effet,
00:59 ce qui a provoqué la chute de l'Ogre, puisque c'était le but, puisque c'est le titre quand même de ce sujet,
01:05 donc la chute de Gérard Depardieu, ce n'est pas les blagues à répétition de mauvais goût soit,
01:12 ça l'a pour certaines, qu'on lui a demandé de faire en tant que personnage dans le film,
01:18 le long métrage cinématographique de Yann Moix, puisqu'on a les contrats de fiction.
01:22 C'est le fait, et je reprends la voix off de complément d'enquête, le fait qu'il ait sexualisé un enfant.
01:29 Et en effet, le fait d'avoir sexualisé un enfant vous glace.
01:33 Et si on considère que c'est vraiment le Gérard Depardieu dans l'intimité, dans la vie réelle,
01:38 c'est quelque chose qui est vraiment disqualifié socialement.
01:42 Et donc, vous avez la première image.
01:44 Alors, on va revenir. Dans son procès verbal, Lhuissier constate que tous les propos contestés
01:48 n'étaient tenus dans le hara à ce moment-là, et surtout, il l'indique.
01:52 C'est ce qu'il dit, Lhuissier. Mais Lhuissier, il regarde les images, il va dire "C'est Cyril Hameneu,
01:57 c'est pas un expert, Lhuissier, c'est un Lhuissier".
01:59 C'est bien ce que ça veut dire. Bernard Montiel était Lhuissier.
02:02 Donc, il constatait. Comme ici, il vient dans l'émission, il constate.
02:05 Au cours de cette séquence, je constate qu'à l'exception de la jeune fille,
02:09 seuls des cavaliers d'apparence masculine entrent en premier plan des caméras.
02:13 Voilà. Alors, ça, c'est très important. Ça, c'est l'extrait de Lhuissier publié par France Info.
02:19 Et en effet, on se dit, à lire cela, qu'à l'exception de la jeune fille, donc de l'enfant, il n'y a que des hommes.
02:27 Et l'image d'après, ça vient sur une voix off. Gérard Depardieu sexualise l'enfant.
02:33 Et vous avez l'image sur laquelle on voit cette petite entourée de trois hommes,
02:40 un cavalier et deux moniteurs derrière, où il est écrit, si on peut voir l'image à l'antenne,
02:45 « Si jamais il galope, elle jouit ». Donc, là, bien évidemment, avec ce qu'annonce Lhuissier, on se dit tous, il l'a dit.
02:56 Oui, bien sûr. Sauf qu'il faut lire d'un peu plus près ce que dit Lhuissier.
03:01 Et c'est pour ça que votre régie a eu raison de souligner. Lhuissier dit en premier plan.
03:07 Parce que je rappelle quand même que Lhuissier, c'est un officier ministériel.
03:13 Il peut ne pas tout dire. Il peut mentir par omission. Mais il ne peut pas mentir, sinon, là, c'est automatiquement une condamnation.
03:19 Il perd son titre. Et ça, ça a attiré notre attention. Pourquoi ? Parce qu'en premier plan, ça veut dire qu'il y a peut-être un second plan.
03:26 Et ça, c'est, il constate les images qu'on lui a données. Et il constate et il dit, moi, en premier plan, je le vois que des enfants.
03:36 Un enfant et trois enfants. Est-ce qu'il y a un second plan ? Et c'est intéressant. Alors, on se pose la question, on recherche.
03:42 Est-ce qu'il fait l'analyse du second plan ? S'il le précise, c'est qu'il y a un second plan. Et là, c'est très curieux parce qu'il ne dit rien.
03:48 Mais il y a autre chose. C'est que Lhuissier ne constate pas cette fameuse phrase "si jamais il galope, elle jouit".
03:55 Alors que Le Monde, qui est aussi un grand soutien de complément d'enquête, ainsi que France Info, partenaire de complément d'enquête,
04:05 indiquent que les images qu'ils ont vues du film, Depardieu dit "oh, c'est bien madame, si jamais elle galope, elle jouit".
04:16 Et, attention, France Info, "oh, c'est bien madame, si jamais elle galope, elle jouit". Et complément d'enquête, qui a comme partenaire France Info,
04:29 donne encore plus d'informations à leurs partenaires et ces derniers écrivent "oui, en effet, il dit ça, il dit même, oh, c'est bien madame, si jamais elle galope, elle jouit.
04:39 S'il la fait galoper, elle mouille, elle jouit". Et là, on se dit "mais comme l'a dit Le Monde, il parle de cette petite".
04:48 Yann Moix a toujours soutenu que Gérard Depardieu n'a jamais, à aucun moment de la séquence, parlé et sexualisé cette petite.
04:57 Alors, M. Moix, vous êtes bien aimable, mais moi j'ai un constat de huissier qui me dit qu'il n'y a que des hommes à part une petite fille et Gérard Depardieu, que j'entends.
05:05 Si jamais il galope, elle jouit. De qui parle-t-il ? Il parle d'une autre cavalière. Elle est où, cette autre cavalière ?
05:11 – Elle est au second plan. – Et voilà. Est-ce qu'on peut avoir le second plan ?
05:14 – Exactement. – Et si vous prenez image par image, vous avez, est-ce qu'il y a une femme dans le haras ?
05:21 Et là, vous avez une cavalière qui, je vous rappelle, et ça c'est très important, à la différence, et vous pouvez faire image par image ou alors le regarder chez vous,
05:32 puisque c'est encore en ligne, à mon avis, ça ne le sera plus longtemps, la cavalière, à la différence, et on le voit avec la queue du cheval,
05:39 à la différence de la petite qui est sur un poney, n'est pas au pas, mais au trop.
05:47 Comme chacun sait, notamment Depardieu, qui est quand même fin connaisseur en matière d'équitation,
05:52 qui a quand même joué un très grand nombre de films où il était cavalier, en matière d'équitation, il y a plusieurs vitesses.
05:57 Nous avons le pas, nous avons le trop, et à la suite du trop, le galop.
06:02 Et donc, quand Depardieu dit "Oh, c'est bien, madame", madame, c'est une dame, si jamais elle galope, puisqu'elle est au trop,
06:11 puisqu'elle passe à la vitesse supérieure, elle jouit, ça c'était ce que lui avait demandé Moix de dire "T'es le beauf qui commente des cavaliers".
06:19 Et voilà, elle passe, donc, si jamais son moniteur la fait passer au galop, c'est la deuxième phrase, s'il la fait galoper, elle mouille, elle jouit.
06:31 Et ce qui est extraordinaire, que... Non, non, mais je termine juste une chose, monsieur, si jamais "il galope, elle jouit",
06:39 c'est la phrase qu'on voit sur l'écran de complément d'enquête, et bien figurez-vous que cette phrase n'est pas dans le constat du Hussier.
06:47 Pourquoi elle n'est pas dans le constat du Hussier ? Par rapport à l'image qui correspond à "la petite entourée de trois hommes",
06:53 parce que De Pardieu ne la prononce pas en regardant à la petite, il la prononce en regardant la cavalière qui est une adulte.
07:02 Donc c'est la raison pour laquelle il y a ce fameux plan de coupe, il y a ce sous-titre, et la voix off avant.
07:08 – Alors, est-ce qu'on peut revoir l'image, attention, pourtant, puisque les journalistes de complément d'enquête,
07:12 pour eux, ils n'avaient pas de doute, d'ailleurs, ils ont resserré l'image sur la petite fille, j'aimerais qu'on voit l'image,
07:16 parce que eux, ce qu'on vient de voir, ils resserrent, en fait, ils resserrent sur la fille, volontairement, pour qu'on se dise...
07:22 – Ils parlent d'elle.
07:23 – De toute façon, ils se sont dit, ils ne verront jamais rien, ils ne vont pas revenir là-dessus,
07:26 ils ne vont pas faire une enquête là-dessus, et ils ne savaient pas que ça allait faire un buzz comme ça.
07:31 – Ils l'espéraient tout de même, je pense, puisqu'ils l'ont quand même mis en teaser,
07:35 pour annoncer le complément d'enquête, mais il n'y a pas que ça.
07:38 – Vous avez vu, les téléspectateurs disent déjà, c'est fou comment on peut trafiquer.
07:42 – Non, c'est pour ça qu'on accorde une confiance extrêmement importante
07:46 aux producteurs de télévision et aux télédiffuseurs, et qu'en cas de manquement,
07:50 même non intentionnel, ils sont sévèrement sanctionnés,
07:53 mais en cas de manquement intentionnel, ils sont gravement sanctionnés.
07:56 Qu'il plus est sur le service public.
07:58 Mais là, ce n'est pas le tout.
08:00 C'est que, puisqu'on a des extraits du Lucier, allons tout lire,
08:06 là, j'ai plus de "Madame", ils ont fait disparaître le "Madame",
08:09 parce que sinon, tout le monde aurait eu le même réflexe que nous.
08:11 – Ils ont enlevé le "Madame".
08:12 – Pourquoi ils parlent de "Madame" ?
08:13 – Ils ont enlevé le "Madame", c'est très grave.
08:14 – Et si "Madame", oh c'est bien "Madame", si jamais elle galope, elle joue.
08:17 Il n'y a plus de "Madame".
08:18 – C'est grave ça. Ils ont supprimé la première phrase.
08:21 – Si jamais elle galope, elle joue.
08:22 – C'est sous-entendre qu'il s'adressait à une femme et non au suffice.
08:25 – Mais vous n'avez pas que cela.
08:26 – C'est grave.
08:27 – Vous n'avez pas que cela.
08:28 – Ils ont supprimé le "Madame", ça c'est sûr.
08:30 – À partir du moment où vous avez un premier plan de caméra
08:34 et on voit qu'il y a un deuxième plan de caméra,
08:38 on va regarder vraiment le deuxième plan de caméra.
08:41 Et là, ce qui est extraordinaire, c'est que cet huissier,
08:44 qui vraiment évite les obstacles puisqu'il sait que son constat
08:50 va être exploité par France Télévisions et va être public.
08:53 Je rappelle quand même que, comme par extraordinaire,
08:56 personne n'a le nom de cet huissier.
08:57 Personne n'a le constat et personne n'a le nom de cet huissier.
08:59 Je rappelle que les huissiers, c'est un peu comme les avocats.
09:01 Ils sont rarement en manque de publicité.
09:03 S'ils peuvent, je sais de quoi je parle, s'ils peuvent faire état un peu de leur nom,
09:09 parce que ça ramène, ça génère une certaine notoriété.
09:13 Là, comme par hasard, c'est l'huissier le plus discret de France.
09:17 J'espère que toutes ces images vont être reprises par les autres médias, bien sûr.
09:20 Mais bien évidemment, mais de toute façon, si ce n'est pas reprise par les autres médias,
09:22 en tout cas, ça sera reprise par le procureur de la République.
09:24 Voilà, bravo.
09:25 Ce qui est très important, c'est que cet huissier,
09:28 travaillons avec lui, cet huissier nous indique qu'il y a à minima deux caméras.
09:35 Et lui, il constate deux caméras, professionnelles avec des time codes.
09:38 Donc, on peut comparer.
09:39 Il refuse de nous donner les images et de nous donner accès aux bandes.
09:43 Pourquoi ? Puisque la bande audio avec la bande image, on pourra voir si elle match,
09:47 si elle ne match pas, il y a bel et bien montage et donc trucage en espèce.
09:50 Vous avez la deuxième difficulté quand même dans ce complément d'enquête,
09:54 en ce qui concerne la position de Yann Moix.
09:57 Il n'a jamais sexualisé la petite fille.
09:59 Écoutez, c'est un peu gênant, monsieur, parce qu'il y a quand même un constat du huissier qui dit
10:05 "On voit la jeune fille sur un équidé, guidée par un homme"
10:09 après, après cette séquence, juste quelques secondes après,
10:13 "Où monsieur Depardieu" ça c'est l'huissier qui, je lis le constat du huissier,
10:17 "Monsieur Depardieu dit "C'est bien ma fifille" continue, tu vois elle se gratte là.
10:23 Monsieur Depardieu dit "C'est bien" et là, j'ai le souvenir que Julie Depardieu,
10:29 très naturellement, avec une immense sincérité, elle dit "Mais vous savez, mon père appelle fifille,
10:34 "une vieille dame, une jeune dame, une femme, c'est ridicule, mais quelle défense" etc.
10:40 Et inconsciemment, nous aussi, on se dit "Fifille c'est plus pour un enfant qu'une adulte"
10:47 d'autant que, quand on regarde cette séquence, on ne voit que le moniteur et la petite,
10:54 quand il dit "Tu vois, elle se gratte"
10:56 Alors première observation, moi personnellement, je ne vois pas personne se gratte,
11:00 mais surtout, je me dis, même si ils ont manipulé, monté le "Si elle galope, si jamais elle galope, elle jouit"
11:08 il reste cela. Alors la question c'est, est-ce qu'il parle de la petite ? Est-ce qu'il parle de l'enfant ?
11:13 Il y a de moi que ça m'a assuré que non. Et je suis convaincu qu'il a raison.
11:17 Pourquoi ? Parce que, voyez-vous, toujours sur le huissier, qui se fait un plaisir de nous dire
11:22 "Je vois, caméra 1, ce que l'équipe de tournage filme, et caméra 2, elle filme un autre angle"
11:31 Ben voyez-vous, quand je vous ai lu le constat du huissier, donc la retranscription "Tu vois, elle se gratte"
11:36 c'est la caméra 2. Et l'huissier met, entre guillemets, "Sur la caméra 2, on voit la petite fille suréquidée, guidée par un homme"
11:44 Trois petits points, je ne sais pas ce qu'il y a entre les trois petits points.
11:46 Monsieur Depardieu dit "C'est bien ma Fifi, continue, tu vois, elle se gratte là"
11:49 Trois petits points. Soit. Est-ce que je peux avoir l'analyse de la caméra 1 ?
11:56 Puisque là c'est la 2. Et là je ne l'ai pas. Or, imaginons une seconde que Gérard Depardieu
12:07 parlait toujours de la même cavalière, puisque c'était une espèce de blague à répétition.
12:12 On en prend ce qu'on veut, mais ça arrive. C'est ce qu'on peut demander à chaque fois qu'elle passe
12:16 puisqu'elle est au trop. Elle passe bien plus vite que la petite. Chaque fois qu'elle passe, tu fais une remarque.
12:21 C'est peut-être sur la caméra 2.
12:25 Eh bien, regardez près l'image. Quand vous regardez image par image, en ce qui concerne la petite,
12:32 on peut avoir la conviction, et donc la preuve, qu'il ne parlait pas de la petite, mais il parlait toujours de la même cavalière,
12:43 celle qui a 35 ans. Pourquoi ? Parce que si vous continuez, là vous avez le commentaire de Gérard Depardieu.
12:51 Mais voilà, si jamais elle se gratte, si jamais il galope, elle jouit, on continue, on continue.
12:59 Donc là, il dit la phrase "c'est bien ma fille-fille", on continue. Donc pour nous tous, il parle d'elle.
13:07 Tu vois, elle se gratte là. Et là, regardez, continuez doucement les images. Là, c'est la caméra 2.
13:17 Mais regardez, on peut voir ce que filme la caméra 1 juste après. C'est juste dans la continuité de ce que vous avez vu.
13:25 Je peux vous le montrer ici. Ce n'est pas une difficulté. Continuez, continuez. Vous allez voir que se présente... Stop !
13:35 Un joli cheval à côté. Et ce cheval, voyez-vous, il a une particularité. Il a le haut de la tête du crâne.
13:45 Il est bien blanc et en bas, on voit au niveau de la gueule, il a un peu comme s'il était beaucoup plus noir.
13:53 Ce cheval, il n'y en a qu'un dans le hara. Et il est monté par qui à votre avis ?
13:59 Par la dame. Par l'adulte. Regardez, on peut en faire une comparaison puisqu'on a également des images,
14:05 et vous avez une qualité d'image qui est bien meilleure que celle sur mes ordinateurs, où on voit la jeune femme.
14:10 Et c'est exactement la même tête. Et donc, ils ont volontairement mis des propos de Gérard Depardieu sur la petite à un moment
14:19 où elle passait bien évidemment devant lui et se servait de la fameuse caméra à plan serré où on ne voyait que la petite et les trois autres.
14:28 Et le cavalier, alors que derrière, vous aviez cette femme qui, elle, avançait au trou et pouvait passer du galop à tout moment.
14:36 Et c'est à propos de cette femme et aucunement à propos de cette petite, cet enfant.
14:43 Donc, en effet, Yann Moix a toujours dit la vérité lorsqu'il a soutenu qu'il n'avait jamais été témoin de la moindre remarque,
14:53 ambiguë, même ambiguë, de Gérard Depardieu à propos d'un enfant et qu'en aucun cas, à ce moment-là, dans ce hara, Gérard Depardieu a sexualisé un enfant.
15:03 Et ça, c'est très important parce que c'est sur la base de ces images, sur la base de ces propos, que Gérard Depardieu a véritablement chuté,
15:14 pour reprendre leur expression, et a été même lynché. Et tout le monde a perdu la raison, puisqu'on comprend, on peut comprendre
15:22 que dès qu'on parle des enfants et un adulte qui sexualise sérieusement un enfant, dans ces cas-là, on considère qu'il n'a pas à faire partie de notre communauté.
15:30 Et c'est une exclusion sociale. Et c'est une établissement scandaleux. Et Yann Moix s'en est.
15:34 – Tu voudrais rajouter un truc. En plus, ils l'ont balancé avant sur les réseaux sociaux.
15:37 – Bien sûr.
15:38 – Un buzz énorme. C'est-à-dire que les gens ont parlé…
15:40 – Certains vous miment. Pas avec le même succès, mais certains vous miment. C'est un peu ce que vous faites.
15:44 – Merci. Oui, c'est vrai. Pas avec le même succès. Merci, en tout cas.
15:47 Maître Assou, ça a été incroyable. On avait l'impression d'être dans un film. Et vraiment, on ne pensait pas avoir autant de preuves.
15:53 Parce que là, les preuves, je trouve qu'elles sont irréfutables. Je ne sais pas quelle va être la réponse de Complément d'Enquête ni de France Télévisions.
15:58 Mais là, franchement, pour moi, c'est rideau. On va en reparler demain, bien entendu, dans cette émission.
16:03 Parce qu'on va revenir sur tout ça. Est-ce que vous avez un dernier truc à ajouter ?
16:06 – J'ai quelque chose de très simple. Là, pour l'instant, ce n'est qu'une analyse plus ou moins précise, exhaustive,
16:12 comme nous avons fait de notre mieux, de leurs pièces. Après, nous avons les nôtres.
16:18 Et puis après, vous allez quand même avoir celle de la police. Puisqu'il va y avoir une enquête.
16:23 Puisque là, vous pensez bien qu'il y a des actions judiciaires qui sont lancées contre Complément d'Enquête,
16:27 enfin France Télévisions et le producteur Anthony Dufour et les réalisateurs de ce sujet de Complément d'Enquête.
16:34 Mais une fois de plus, je comprends beaucoup mieux pourquoi ils ont toujours refusé de communiquer l'intégralité du constat.
16:44 Pourquoi ils ont toujours refusé de communiquer les rushs et même à la police. Pourquoi ?
16:50 Et qu'ils ne nous disent pas "Oh, secret des sources". Bien évidemment, le secret des sources, il est respecté,
16:55 il est extrêmement important. Ce n'est pas une source, là. C'est un sujet qui fait polémique,
17:01 dans lequel il y a des véritables accusations qui sont portées contre Gérard Depardieu et on démontre que ce n'est pas le cas.
17:08 Et on ne peut pas opposer le secret des sources à l'Arkham. Et donc j'invite tout à chacun, puisque nous allons le faire,
17:13 à saisir l'Arkham pour leur demander qu'ils imposent à France Télévisions et à Ikeri Films de se justifier et de donner des explications.
17:23 Et j'invite également le gouvernement, notamment le ministre tutel de France Télévisions, à le faire.
17:28 Puisque une fois de plus, c'est un sujet qui me tient vraiment à cœur, parce que j'y ai un peu travaillé,
17:34 sur ce qu'on appelle les "fake news", donc la diffusion de fausses nouvelles.
17:38 Si on peut laisser cela sans sanctions, et si vous ne faites pas la lumière là-dessus,
17:45 ça décrédibilise tout le service public audiovisuel.
17:49 – Bravo. – Merci.
17:51 [Musique]