Ils sont une grosse centaine à tenir le camp de fortune installé sur les deux fois deux voies de cet axe autoroutier qui relie la Ville rose à Bayonne. Sur place, les manifestants cassent la croûte, grillent cigarette sur cigarette, prennent des nouvelles des uns et des autres en se réchauffant les mains au-dessus de quelques braseros. Non loin, saucisson, côtelettes, gâteau au chocolat côtoient un cubi de rouge sur une table blanche.
Le barrage s'étale sur plusieurs centaines de mètres, délimité par une longue file de tracteurs et camions agricoles.
Se mêlent l'odeur du diesel du générateur électrique et celle, âcre, des feux de camp. «Ici, c'est le point où ça a commencé et où il faut tenir», témoigne Benoît Fourcade, un autre céréalier âgé de 50 ans.Gabriel Attal a affiché samedi son soutien aux agriculteurs, courtisés par le Rassemblement national à quelques mois des élections européennes.
L'agriculture est "un sujet absolument majeur [...] que je prends très au sérieux", a affirmé d'emblée le nouveau chef du gouvernement, lors d'un échange avec des Français organisé à Saint-Laurent-d'Agny (Rhône). Evoquant l'agriculture comme une "chance" et une "fierté" pour la France, il a notamment promis de "faciliter la vie" des agriculteurs en réduisant les "paperasseries".
Le barrage s'étale sur plusieurs centaines de mètres, délimité par une longue file de tracteurs et camions agricoles.
Se mêlent l'odeur du diesel du générateur électrique et celle, âcre, des feux de camp. «Ici, c'est le point où ça a commencé et où il faut tenir», témoigne Benoît Fourcade, un autre céréalier âgé de 50 ans.Gabriel Attal a affiché samedi son soutien aux agriculteurs, courtisés par le Rassemblement national à quelques mois des élections européennes.
L'agriculture est "un sujet absolument majeur [...] que je prends très au sérieux", a affirmé d'emblée le nouveau chef du gouvernement, lors d'un échange avec des Français organisé à Saint-Laurent-d'Agny (Rhône). Evoquant l'agriculture comme une "chance" et une "fierté" pour la France, il a notamment promis de "faciliter la vie" des agriculteurs en réduisant les "paperasseries".
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00:00 C'est un combat qui ne faiblit pas.
00:03 Depuis 4 jours, les agriculteurs bloquent l'autoroute 64 à Carbone, en Haute-Garonne,
00:07 pour alerter sur leurs difficultés et réclamer au gouvernement un soutien financier.
00:11 Car la flambée de leurs coûts de production et les conséquences commerciales de la guerre
00:15 en Ukraine compliquent encore plus leur activité.
00:17 "On ne s'en sort plus, c'est très difficile.
00:20 On a l'impression que personne ne nous soutient.
00:24 Plus on avance dans le monde agricole, plus les charges, tout est lourd à supporter."
00:31 Les agriculteurs se sont organisés pour passer une nouvelle nuit sur place.
00:35 Tout est prévu pour ne pas arrêter le combat.
00:37 Un camp de fortune a été créé, barbecues, générateurs QVAO ont été installés.
00:42 "Ca c'est notre frigo, notre chambre froide du moment où on stocke tout ce que les gens
00:46 nous ont amené, en l'occurrence la viande.
00:49 Il y a de quoi faire pour la soirée."
00:50 Ils protestent également contre le manque de moyens et les trop importantes restrictions
00:54 qui visent leur métier face aux règles de l'Union Européenne et les normes environnementales.
00:58 Des contraintes qui inquiètent beaucoup cette étudiante.
01:00 "En fait j'aimerais reprendre l'exploitation de papa et maman, mais vu tout ce qui se passe,
01:07 c'est un peu compliqué de savoir si je vais la reprendre ou pas."
01:09 Emmanuel Macron semble avoir pourtant entendu le message de certaines organisations agricoles.
01:14 Lors d'une conférence mardi dernier, il a pointé du doigt les nombreuses normes inutiles
01:19 qui décourage les agriculteurs promettant une simplification.