• il y a 11 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur cette déclaration de l'actrice américaine, Jodie Foster, qui trouve "pénible" de travailler avec les jeunes générations car ils seraient des fainéants.

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Transcription
00:00 * Extrait de "C'est une maison bleue" de Pascal Proévou *
00:13 - Est-ce que vous savez, M. Boubou, qui chante cette chanson ?
00:17 - Je... Non. Franchement, je voulais dire une bêtise, mais c'est Maxime Le Forestier, évidemment.
00:22 - Exactement. - Merci à Régis.
00:24 - Les chiffres d'audience de la radio étaient publiés aujourd'hui par Médiamétrie.
00:29 Je ne sais pas si vous avez répondu à une seule question que je vous ai posée depuis que je vous connais.
00:32 - Alors, non... * Rires *
00:35 Ça, ça me fait Xboco ! * Rires *
00:37 - Je crois que vous n'avez jamais répondu à une seule question.
00:39 - Bah, de culture générale, non. Le reste, ouais, ça va.
00:42 - L'Europe 1 est en forme, vous le savez. La famille Europe 1, ça grandit.
00:45 Et nous passons effectivement ces deux heures avec une illustration en bleu.
00:49 Que voulez-vous nous dire ? Parce que j'ai l'impression que vous n'intervenez pas beaucoup aujourd'hui.
00:53 - Ah, si, j'interviens ! Pas pour les points Facebook, mais j'interviens.
00:55 Non, mais là, en l'occurrence, j'ai rien à dire.
00:56 - Bon, passez-vous plus de temps dans les embouteillages, par exemple.
00:59 Il y a 120 heures de perdues dans les bouchons l'année dernière à Paris.
01:02 La capitale est championne de France devant Bordeaux, 111 heures, et Lyon, 89 heures.
01:07 Autre constat, autre constat de l'étude de la marque TomDom, la lenteur des voitures à Paris.
01:13 On roule en moyenne à 23 km/h à Paris, la moyenne la plus basse en France.
01:17 * Musique *
01:18 Bon, on va faire un petit tour d'horizon.
01:21 Est-ce que Géraldine, vous passez du temps dans les...
01:24 - Dans les embouteillages ? Peut-être que je ne prends pas assez la voiture pour passer trop de temps dans les embouteillages.
01:30 Mais bon, quand je la prends, c'est galère, quand même. Le périphérique, tout ça...
01:33 - Monsieur DJ Fab ?
01:35 - Alors oui, parce que je prends ma voiture, j'habitais une cinquantaine de kilomètres de Paris,
01:39 je prends ma voiture, alors le matin, pas trop d'embouteillages, un petit peu plus en fin de journée, sur le chemin du retour.
01:44 - Quand vous dites en fin de journée, vous, la fin de journée, c'est 15h.
01:47 - Ah oui, ça me paraissait déjà très tard !
01:49 - On vient vous voir à 15h, vous êtes déjà parti.
01:51 - Oui, j'avais...
01:53 - Ah, mais quelquefois, vous ne me voyez pas, je suis dans mon bureau du sous-sol.
01:56 - En train de dormir. - Ah oui, son bureau caché.
01:58 - Ah oui, vous êtes en train d'imaginer la suite.
02:01 Non, mais c'est vrai que...
02:02 - Florian conduit très bien dans Paris.
02:04 - Oui, mais... - Florian Carasso-Maillan.
02:05 - Un scooter ? - Oui.
02:06 - Moi, je suis en scooter, oui. J'ai arrêté la voiture.
02:08 - Oui, il a failli... Ah, mais je suis content d'entendre votre voix, déjà, Florian Carasso-Maillan.
02:13 Parce que j'ai l'impression que vous étiez en dépression, cette année-ci.
02:16 Je ne vous en attendais plus.
02:18 Bon, mais vous êtes en scooter, donc il n'y a pas d'embouteillage en scooter.
02:22 - Non, il n'y a pas d'embouteillage. J'arrive à me faufiler dans les fils,
02:25 mais j'ai arrêté de prendre la voiture. Avant, je prenais la voiture et...
02:27 - On se faufilera que dans les fils, par définition.
02:30 Autrement, ce qu'on trouve, c'est que se faufiler...
02:36 Ailleurs, il n'a peu d'intérêt.
02:39 Ou alors, c'est un beau faufiler, mais un faufiler de bœuf, par exemple.
02:41 - Oh là, mais non !
02:43 - Ne l'encouragez pas !
02:44 - Mais personne ne l'encourage !
02:46 - Ne l'encouragez pas ! - Ils s'encouragent tout seuls.
02:47 - Ne l'encouragez pas !
02:49 - C'est vraiment le tonton au repas de famille, Fabrice.
02:52 Celui qu'on met en bout de taille avec le son automne.
02:55 - Comment ?
02:58 - Bon, quel est le sujet aujourd'hui qui a fait le plus réagir sur la page Facebook ?
03:03 - Celui qui parle des jeunes générations qui sont fainéantes.
03:05 - Exactement. - Et Olivier nous a appelé là-dessus.
03:07 - Eh bien, bien sûr. Et on est avec Olivier. Olivier, vous avez quel âge ?
03:11 - 55 ans.
03:12 - 55 ans. Vous n'êtes pas du tout un jeune.
03:14 - Pas du tout.
03:15 - Bon, vous êtes confronté à la jeune génération et vous trouvez qu'elle travaille moins que vous.
03:22 Vous faites quoi d'abord, vous, Olivier ?
03:24 - Alors, je suis gestionnaire du personnel sur un site industriel en pétrochimie.
03:28 - D'accord. Vous travaillez combien d'heures par semaine ?
03:31 - Entre 40 et 45 heures.
03:33 - Bon. C'est vous qui engagez les jeunes gens ?
03:37 - Non, c'est après. J'interviens après.
03:39 C'est plus sur la partie suivie de postes et toute la siduité, si on peut dire,
03:44 après au niveau de l'accompagnement dans le poste qui leur a été confié.
03:49 - Si je comprends bien, ce sont plutôt des postes hautement qualifiés que vous recrutez.
03:55 - Il y a de tout. Vous avez de l'alternance, l'apprentissage, le contrat de professionnalisation,
04:00 mais également, c'est vrai qu'en pétrochimie, c'est plus, on va dire oui, des niveaux qualifiés,
04:05 on va dire hautement qualifiés, oui.
04:07 Mais on a quand même un système de formation en interne qui fonctionne très bien également
04:11 pour continuer, je dirais, le complément de formation aux salariés que nous recrutons.
04:16 - Les jeunes gens avec lesquels vous travaillez ont quel âge aujourd'hui ?
04:21 - On a toutes les tranches d'âge. Ça peut démarrer à partir de 21 ans,
04:26 pour notamment souvent l'alternance,
04:28 mais ça va aller jusque tard, je dirais, des gens qui peuvent avoir mon âge, qui sont recrutés.
04:35 La seule chose, en fait, qui me paraît moi aujourd'hui évidente,
04:39 c'est plus, je ne dirais pas la paresse ou la fainéantise, comme elle peut être évoquée,
04:43 c'est plus le rapport au travail et à l'entreprise de la jeune génération comparé à la mienne, par exemple.
04:49 Les jeunes générations aujourd'hui savent pertinemment qu'ils ont fait des études,
04:54 ils agissent dans une entreprise aussi importante soit-elle pour une fonction,
04:59 ce ne sera pas celle qui va l'accompagner tout au long de leur carrière.
05:02 Ils savent pertinemment qu'ils peuvent être appelés à changer, à être débarqués, si on peut dire, ou à changer de voie.
05:10 Donc l'investissement n'est pas le même et on le ressent au niveau de l'absentéisme, surtout.
05:17 Vous voyez, vous avez le nipi cool, vous éternuez, vous prenez vos Klinex et vous allez travailler.
05:23 Aujourd'hui, la majorité, la tranche d'âge, je dirais, allez, 20-35 ans,
05:29 dès qu'elle est un petit peu souffrante, elle s'arrête, elle s'arrête à jour.
05:33 - Avec le Covid aussi, on a expliqué aux gens que quand ils sont malades, ils peuvent transmettre la maladie.
05:38 Donc là, vous avez parfaitement raison.
05:40 Moi, il y a 40 ans, effectivement, je me souviens très bien, mon père travaillait avec la grippe,
05:44 ce qui était assez incroyable, d'ailleurs, il n'arrêtait pas de bosser dans les années 70.
05:49 Mais aujourd'hui, si vous venez travailler avec la grippe au bureau, vous êtes quasiment un criminel.
05:54 - Mettre un masque.
05:55 - Là, les gens vont vous voir, c'est pour ça que les choses ont changé de ce point de vue-là.
06:01 - Certes, mais on a quand même, en parallèle, développé le télétravail.
06:04 Donc, pour toute la partie du personnel qui peut être soumis au télétravail,
06:10 que vous soyez un peu grippé ou un peu migraineux,
06:14 vous pouvez, je dirais, vous positionner à votre poste de travail à distance pendant une heure ou deux par jour.
06:19 Ça dépend de la fiduïté de chacun, mais d'ordre général, statistiquement parlant,
06:25 puisque pour travailler, moi, sur un site sur lequel gravitent environ 2 000 à 3 000 personnes,
06:30 je constate de mes statistiques d'absentéisme, qui regroupent, je dirais, de l'accident de trajet
06:35 jusqu'à la maternité, la paternité, la maladie, etc.,
06:38 que malgré tout, proportionnellement, par rapport aux tranches d'âge, bien évidemment,
06:42 la partie, je dirais, d'absentéisme concerne quand même essentiellement la tranche d'âge, on va dire 25-35 ans.
06:50 - C'est intéressant. - Notamment sur les petits arrêts.
06:53 - Oui, sur les petits arrêts, parce que oui, bien sûr.
06:56 On marque une pause, peut-être, avant d'écouter Maxime ?
07:00 Je demande à Fabrice Laffitte. - On fait une petite page en couleur, oui.
07:03 - Allez, une petite page en couleur et on va écouter Maxime,
07:05 parce que Maxime, lui, il a 20 ans, donc on va nous dire s'il est fainéant,
07:10 ou au contraire, je ne sais pas s'il va rester,
07:14 est-ce que vous êtes un fainéant ou est-ce qu'au contraire, vous êtes un actif ?
07:19 - C'est un actif. - A tout de suite.
07:20 - Et avant la pause, je vous rappelle que tout à l'heure, entre 16h et 18h,
07:24 vous avez rendez-vous avec Sophie Davant, pas toute seule,
07:26 accompagnée de sa bande de copains pour passer un après-midi dans la bonne humeur,
07:29 16h-18h, pour... alors pourquoi vous vous moquez de moi en régie, là ?
07:32 Ils sont en train de se moquer de moi en régie, je ne sais pas pourquoi,
07:35 pleuroyant et doutifemme. - Ah bon ?
07:37 - Non parce que je frotte mes mains quand je parle, c'est pour ça, d'accord.
07:41 Bon, alors Sophie et les copains pour tenter de gagner le jackpot,
07:44 qui s'élève à 600 euros, il a été gagné hier, 1000 euros ont été gagnés hier,
07:48 vous vous inscrivez par SMS "Sophie" au 73921,
07:53 c'est 3 fois son 15 centimes d'euros plus le coût du SMS.
07:56 - R.O.L. !
08:00 - Europe 1, Pascal Praud.
08:02 - Travailler, c'est trop dur,
08:06 et voler, c'est pas beau,
08:09 demander la charité,
08:13 c'est quelque chose que je peux pas faire.
08:16 Chaque jour...
08:17 - Julien Flaire, en live sur Europe 1, c'était il y a quelques années,
08:21 les jeunes générations ont-elles encore envie de travailler ?
08:23 Un coup de gueule qui fait parler celui de l'actrice,
08:26 merveilleuse réalisatrice américaine Jodie Foster,
08:29 sur la nouvelle génération, née à la fin des années 90,
08:34 elle dit qu'elles sont vraiment pénibles, surtout dans le travail,
08:37 elle reproche une tendance à l'absentéisse et des excuses qui reviennent comme
08:42 "non je me sens pas bien aujourd'hui, je viendrai à 10h30",
08:45 bon, là je le joue, vous avez vu, c'est l'acteur studio,
08:49 "non je me sens pas bien aujourd'hui, je viendrai à 10h30",
08:52 bon, racontez-nous comment ça se passe au travail, avec vous plus de difficultés,
08:55 mais c'est vrai que t'as envie parfois de secouer, mais pas forcément les jeunes,
08:58 Maxime a 20 ans, Maxime bonjour !
09:01 - Bonjour Pascal !
09:02 - Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
09:04 - Cuisinier, je suis chef cuisinier.
09:05 - Ah, alors là ça bosse les cuisiniers, là vous pouvez pas passer à travers,
09:08 là vous pouvez pas vous planquer dans une cuisine.
09:10 - Non, ça c'est sûr, et on peut pas faire de télétravail en plus.
09:13 - Bon, ça je suis bien d'accord avec vous.
09:14 Bon, c'est combien d'heures par semaine, cuisinier ?
09:18 - Sur le contrat c'est 39, en ce moment je dirais que je fais 40, 41,
09:22 donc j'ai pas à me plaindre, j'ai eu un mois où j'ai fait 60,
09:25 là c'était vraiment dur, mais en ce moment c'est plutôt 40.
09:27 - Bon, et à 20 ans vous êtes déjà cuisinier, vous avez choisi tôt cette carrière ?
09:33 - À la base je comptais faire des études supérieures,
09:35 mais malheureusement ça m'a pas plu, j'ai fait 2 semaines de fac et puis je suis parti travailler.
09:41 - Mais je vais vous dire, les études où vous voulez faire médecine,
09:45 et évidemment vous êtes obligé de faire des études,
09:48 où vous faites des études extrêmement brillantes,
09:51 qui vont vous assurer un job intéressant, les grandes écoles de la République,
09:56 mais j'ai envie de dire que si c'est pour faire une école de com' ou de marketing,
10:01 de 3ème zone, qui mène à rien, et vous allez vous retrouver sur le marché de l'emploi sans vraiment avoir un job,
10:07 bah faut mieux avoir quelque chose qui vous nourrira de type cuisinier, coiffeur, plombier, que sais-je.
10:14 - Ça coûte cher.
10:15 - Parce que là vous aurez toujours du job.
10:17 Moi je passe mon temps à dire, si vous voulez être plombier à la boule,
10:19 j'étais à la boule à Noël, si vous voulez être plombier à la boule, croyez-moi vous allez être milliardaire.
10:24 Milliardaire, je crois.
10:26 - Ça va gagner.
10:28 - Mais vous allez gagner de l'argent, parce qu'en fait y'en a pas.
10:30 Y'en a pas, c'est aussi simple que ça.
10:33 Y'en a pas.
10:34 Bon, est-ce que vous diriez que vous êtes plus bosseur d'une certaine manière que vos petits camarades de 20 ans,
10:40 ou vous êtes dans la norme ?
10:42 - Alors je dirais que oui, sans me jeter des fleurs,
10:45 je dirais que oui, parce que dans la petite expérience de travail que j'ai,
10:49 c'est-à-dire deux ans, j'ai fait deux établissements,
10:51 et je pense que j'ai vu, surtout dans le premier, j'ai dû voir une vingtaine, une trentaine de jeunes de 20 à 25 ans,
10:56 y'en a pas 10% qui tenaient plus d'une semaine, parce que c'était trop dur,
11:01 parce que le supérieur, le chef de la cuisine, il vous a dit un mot un peu méchant et ça vous a vexé,
11:05 parce qu'il n'y a pas de reconnaissance.
11:07 Moi j'ai une collègue qui s'est embrouillée avec le patron,
11:10 bizarrement, une petite embrouille, comme ça arrive, voilà, on se fait recadrer,
11:14 le lendemain elle est en arrêt maladie.
11:15 Voilà, elle fait du chantage à l'arrêt maladie,
11:17 ou des choses comme ça, donc je dirais que je suis pas une exception, mais on est pas beaucoup, ouais.
11:22 - Non mais ce qui est vrai, c'est que ce que vous dites est tout à fait juste,
11:28 manifestement, dans votre métier, paraît-il, en plus les gens partent, mais ils préviennent même pas.
11:33 Moi j'ai beaucoup de patrons de restaurants qui me disent "mais il est parti,
11:36 il est pas venu le lendemain, mais il ne nous a même pas passé un coup de fil".
11:39 - Ils ont aucun respect en plus, parce qu'ils savent très bien que
11:42 si on n'est pas là, le restaurant ne peut pas ouvrir, donc ils le savent très bien,
11:46 ils vont être absents, ils vont me prévenir à 23h30,
11:48 s'ils sont en retard, ils vous préviennent quand ils sont déjà en retard.
11:51 Après moi dans mon restaurant actuel, on n'est que 3, donc on n'a pas ce genre de problème,
11:55 mais dans le premier restaurant où j'ai travaillé,
11:57 chaque jour il y avait un absent.
11:59 Et c'était toujours, il n'y a que les anciens qui tenaient la baraque, on va dire.
12:02 - Maxime, vous êtes où ? Vous êtes dans Paris ?
12:05 - Je suis à Paris, ouais. Je travaille dans le 18ème.
12:07 - Et vous avez quelques spécialités déjà que vous avez mises en place dans votre travail de cuisine ?
12:13 - Spécialités, oui, on est surtout sur de la nourriture européenne, française,
12:19 j'aime beaucoup la nourriture française, donc on fait ça, on fait des grillades.
12:22 - La viande ? - Ouais, la viande, absolument.
12:24 - Moi il y a un truc que j'aime bien, et ce que vous le faites, c'est le pavé au poivre.
12:28 - On ne le fait pas. On ne le fait pas.
12:30 Je le fais à la maison, mais nous on ne le fait pas actuellement.
12:33 - Parce que la sauce poivre, est-ce que vous aimez ça, la sauce poivre ?
12:36 - C'est pas ce que je préfère. - Qu'est-ce que vous préférez, M. Bouquet ?
12:39 - Les gnocchis. - Non mais sérieusement !
12:42 - C'est bon les gnocchis ? - Non mais c'est pas des goûts de luxe, excusez-moi.
12:45 - Parce que le pavé au poivre, c'est un goût de luxe.
12:47 - C'est de la viande ? - Non, le suprême de poulet, c'est très bon.
12:50 - Le hachis parmentier, est-ce que vous aimez le hachis parmentier ?
12:53 - C'est excellent ! - Avec du steak hachis de bœuf.
12:55 - Ah, bien sûr. - Au goût de canard, c'est pas mal aussi.
12:57 - Non, moi je préfère le steak hachis de bœuf.
12:58 - Est-ce que vous faites du hachis parmentier, Maxime ?
13:02 - J'en fais à la maison, mais c'est pas le...
13:04 - Qu'est-ce que vous faites du coup ?
13:08 - C'est quoi, alors ce midi là, il est 12h48, vous allez faire le service, j'imagine ?
13:12 - Je le fais pas à midi, c'est mon collègue, mais je le fais ce soir.
13:15 - Bon, et qu'est-ce que vous proposez à la carte ? Alors dites-nous.
13:17 - On propose, et bien je peux vous faire un petit résumé.
13:20 Vous avez, nous on a à la base le restaurant est un peu branché méditerranée,
13:24 donc on a des petits plats grecs et on a surtout pas mal de grillades,
13:28 donc on a un très bon faux-filet au barbecue, que vous pourrez venir goûter si vous voulez.
13:32 - Combien ? Combien le faux-filet au barbecue ?
13:35 - Le prix ? - Oui.
13:37 - Il est à 25 euros.
13:38 - Ah oui, c'est pas quand même donné.
13:40 Mais le barbecue, vous faites le barbecue à l'intérieur de l'établissement ?
13:45 - On fait pas un barbecue au jardin, mais on est moins...
13:49 - Vous pouvez inviter M. Boubou qui mange dehors lui.
13:51 En fait il vit sous une tente.
13:54 - Donc lui...
13:56 Et vous êtes où dans le 18ème ?
13:58 - On est à Montmartre.
14:00 - Ah, ça c'est sympathique.
14:02 - Vous faites des pâtes Maxime ou pas ?
14:04 - On fait pas de pâtes non.
14:06 - Bon bah tant pis.
14:08 - Bon bah en tout cas, vous êtes courageux, vous bossez.
14:11 Merci à Maxime, merci à Olivier.
14:13 C'était notre dernier sujet du jour.
14:16 Est-ce que les jeunes générations sont moins actives au travail ?
14:20 - C'est une tendance qu'on nous rapporte régulièrement.
14:24 12h49, ça va être la pause.
14:26 Je pense que Céline Giraud va venir après.
14:28 - Elle va pas tarder, oui.
14:30 - Elle est pas loin.
14:32 - On a reçu un message du Brésil.
14:34 Quelqu'un nous dit "la première chose que je fais en me levant le matin, c'est vous écouter depuis le Brésil".
14:38 - Du Brésil.
14:40 - Du Brésil.
14:42 - Parce que je vous parle depuis 10 secondes.
14:44 - Un peu plus quand même.
14:46 - Depuis Rio.
14:48 - Non, pas depuis.
14:50 - Depuis est une préposition de temps.
14:52 - Pardon.
14:54 - Je vous parle depuis 5 minutes.
14:56 Mais effectivement, maintenant tout le monde dit "je vous parle depuis Strasbourg".
14:58 Bah non, on parle pas depuis Strasbourg.
15:00 - Pardon, mais si.
15:02 - On parle de Strasbourg.
15:04 - Très bien.
15:06 - Mais en revanche, je vous parle depuis 3 minutes.
15:08 - Depuis trop longtemps pour mes pubs.
15:10 - T'es nerveux.
15:12 C'est une erreur que chacun fait.
15:14 Pas que vous.
15:16 - Vous écoutez Pascal Praud sur Euro 20.
15:18 au 01 80 20 39 21

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