• il y a 11 mois
Avec Henri D’Anselme, globe trotter des cathédrales et Norbert Tarayre, cuisinier, animateur de télévision et humoriste français


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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-11##

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00:00 à tous. Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann. Bonjour à toutes et à tous, jeudi 12
00:08 janvier aujourd'hui. Bonjour Gilles Anzmann. Bonjour Valérie. Et bonjour Henri Danselme. Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes notre invité pour parler du chant des
00:18 cathédrales. Alors votre nom résonne certainement dans l'oreille de nos auditeurs. Ils se disent mais
00:23 je connais ce nom. Eh bien oui, vous êtes ce jeune homme qui a tenté de freiner, qui est intervenu
00:30 pour freiner l'assaillant au couteau qui s'en était pris à deux jeunes enfants à Annecy le 8 juin
00:34 dernier. Et vous faites, on vous a découvert à cette occasion, on a découvert votre tour de France des
00:42 églises, des cathédrales. Et évidemment... Et cette passion incroyable. Oui absolument. Et évidemment ça a attiré l'attention de Vincent Bolloré
00:51 qui vous a confié une série, le chant des cathédrales. C'est ce vendredi à 23h sur C8. C'est formidable parce qu'on partage votre passion, votre curiosité.
01:03 On part à la rencontre de personnages tout à fait étonnants. Et on va en parler avec vous dans un tout petit instant.
01:10 Et puis vous êtes à l'aise en devant la caméra. Moi je suis été très surpris de pouvoir en refaire des interviews. Non mais c'est pas simple.
01:17 Non c'est gentil mais en fait oui j'ai complètement découvert le métier sur le coup. Donc je suis très très heureux de ces documentaires.
01:24 C'est vrai que dès l'origine de ma démarche il y avait cette volonté de transmettre un peu le beau et la beauté de ce patrimoine religieux
01:33 qui je rappelle est en danger. Et donc en fait c'est vrai que quand j'ai été approché par des grandes maisons médiatiques et que
01:40 finalement je suis rentré dans la maison Canal pour faire ces documentaires là, en fait c'était vraiment dans la continuité de ma démarche initiale
01:46 et donc pouvoir le faire avec des gros moyens c'est une joie immense. Et de me dire que beaucoup de gens vont pouvoir profiter de cette aventure là
01:54 que j'ai eu la chance de vivre d'abord personnellement et puis en faire profiter les autres moi ça me rend heureux.
01:58 Est-ce que vous dites que c'était un hasard que vous soyez à Annecy à ce moment là ou pas ?
02:02 En fait si vous voulez sur le coup j'ai dit qu'il n'y avait pas de hasard et je continue de le penser. Je suis catholique pratiquant donc je parle de providence.
02:09 Et en fait c'est vrai que quand on prend les choses un peu avec recul on peut y voir un peu une symbolique. On a un réfugié syrien avec une vie pas possible
02:19 qui se retrouve en France, qui vrit et qui va attaquer des jeunes enfants dans des poussettes, dans des berceaux soi-disant au nom de Jésus-Christ.
02:26 Et puis de l'autre côté vous avez un pèlerin catholique qui tant bien que mal essaye de vivre l'évangile et fait sa démarche de tour de France et cathédrale
02:34 et qui est un peu poussé à agir par quelque chose de très fort en lui s'interpose.
02:40 Donc oui pour les gens je comprends que ce soit très symbolique et d'un certain côté tant mieux.
02:45 Et moi le message que je voulais faire passer tout de suite c'est en fait c'est pas moi derrière ça, derrière moi c'est mon geste, c'est tout ce qui m'a nourri.
02:52 C'est tout ce qui m'a éduqué. C'est la grandeur des cathedrales, c'est la beauté de notre patrimoine dont je me nourrissais.
02:59 Stéphane un auditeur vous demande et on aurait peut-être dû commencer par là, comment allez-vous ?
03:03 Très bien merci beaucoup.
03:05 Est-ce que vous dormez bien ? Est-ce que vous gardez des séquelles ou un traumatisme de cette intervention ?
03:11 Parce que sur le coup vous dites c'était normal, naturel et à postériori on en garde peut-être des traces.
03:18 En fait sans rentrer dans le détail de tout ce qui s'est passé, j'ai été très bien accompagné.
03:24 J'ai de la chance d'avoir une famille très aimante, bien présente et donc j'ai été très bien accompagné.
03:31 Le jour même par les services de l'État et par la suite par différents psychologues.
03:39 Vous avez été et donc aujourd'hui vous allez bien.
03:43 Tout à fait, merci beaucoup.
03:45 On va reparler avec vous de ces documentaires, le champ des cathédrales.
03:49 Il y en a 8 c'est ça ?
03:51 Il y en a 4.
03:53 4 documentaires de 50 minutes.
03:55 Il y en a 4 et ça commence sur ces 8 vendredis.
04:00 On passe juste au zapping.
04:02 Est-ce que vous regardez la télé ? Est-ce que vous avez la télévision ?
04:04 Non.
04:06 Je me doutais un peu de la réponse, c'est pour ça que je vous la posais.
04:08 Je n'ai pas du tout été éduqué à la télévision.
04:10 C'est très drôle que je m'y retrouve.
04:12 Mais c'est génial.
04:14 Mais pas du tout, rien ? Même quand vous étiez petit il n'y avait pas de télé chez vous ?
04:18 Non, je regardais des films régulièrement mais la télé non pas du tout.
04:20 On va passer au zapping puisque Gilles lui la regarde et essaie de repérer ce qu'il y a à repérer dans cette petite lucarne.
04:29 Valérie Henry, des images impressionnantes de la prise d'otage d'une émission en direct de télévision.
04:40 Ça se passe en Équateur avec un animateur qui a été mis en joue en direct avec un fusil sur la tanque.
04:46 Récit dans le 20h de France 2.
04:48 Des hommes en armes viennent de pénétrer sur ce plateau de télévision.
04:52 Une scène surréaliste en plein direct.
04:54 Ils mettent en joue le présentateur qui garde un calme impressionnant appelant les agresseurs au calme.
05:01 Que la police parte, tout de suite !
05:05 Un assaillant cagoule et intime l'ordre aux journalistes de se mettre à genoux.
05:12 Ensuite, ils exhibent face caméra des grenades et des explosifs avant de glisser ce qui ressemble à un bâton de dynamite dans la poche du présentateur.
05:21 Puis des coups de feu retentissent.
05:24 Et les cris des employés de la chaîne terrorisée.
05:29 Plusieurs longues minutes après, la police intervient.
05:34 La violence a pris le sud dans notre monde.
05:39 - Allez, vous avez deux heures !
05:41 - C'est certain, c'est très triste, mais je crois que si vous faites écho à ce qu'on vient d'écouter, c'est malheureux.
05:50 Donc à mon humble niveau, ce que j'essaye de dire et ce que j'essaye de montrer aussi à travers mes documentaires,
05:57 c'est peut-être nourrissons-nous de ce qu'il y a de beau et de grand,
06:01 et dans ce cas-là, peut-être qu'on sera capable d'agir en conséquence pour, je ne sais pas si on peut pallier ou contrecarrer cette violence-là, ce mal-là, mais en tout cas agir contre.
06:11 - Moi je vais me nourrir de fou alors Valérie, parce que vous êtes belle et grande.
06:15 - Voilà, je suis intégrale.
06:17 - Alors il y a des inconvénients avec le plus jeune Premier ministre, c'est que forcément vous n'êtes pas de l'époque des diapositives,
06:25 vous êtes des potes des caméscopes, des magnétoscopes.
06:28 Alors vous avez vu sur toutes les chaînes, on ressort... - Si j'étais de l'époque des diapositives ?
06:31 - Oui, vous oui, mais pas Gabriel Attal. - Non, non, non, bien sûr.
06:35 - Et donc évidemment on ressort toutes les archives de Gabriel Attal, je ne sais pas si vous avez vu, enfants, adolescents, on a tout vu.
06:42 Je vous ai fait un petit résumé, ça a envahi toutes les chaînes.
06:45 - Mes cousins, ils sont dans une école et ils disent qu'ils aimeraient bien être à ma place quand je leur raconte ce qu'on fait.
06:51 - Elle lève les yeux au ciel.
06:53 - Papa travaille dans le cinéma et il m'a dit que si on voulait être un acteur célèbre, il fallait commencer par le théâtre.
07:00 - J'ai dit Gabi président. - Ah, tellement ?
07:04 - C'est lui le futur président ? - C'est lui le futur.
07:06 - Donc ces images valent très très cher.
07:08 - Il nous a déjà attribué des fonctions.
07:12 - On est déjà à la défonction. - Je ne sais pas quoi.
07:15 - On est sûrs de la défonction déjà.
07:17 - On a tout ressorti, je crois, les archives de Gabriel Attal.
07:21 - Son institutrice aussi qui était passée partout de l'école Algeciennes.
07:25 - Oui, qui est passée touche-pour-en-pouche de partout.
07:27 - Hier dans "Bonjour Gérard Larcher", un bonjour qui a un peu repris des couleurs.
07:31 - Et c'est le temps de s'installer. - Exactement, et puis ça a bien marché sur l'aménageur.
07:34 - Plus que Télématin, 16.6.
07:36 - Hier dans "Bonjour Gérard Larcher", déjà iconique, vous vous souvenez Valérie du "Ferme ta gueule".
07:41 - Il était encore en verve, il n'a pas hésité hier à se moquer du poids de Brice Toussaint.
07:48 - Écoutez, Gabriel Attal et moi-même, on n'a pas le même profil.
07:51 - Je suis plus proche du vote, Pierre Brice Toussaint.
07:55 - Ça partait bien.
07:57 - On n'a pas le même profil, on n'a pas le même chemin.
07:59 - Et je dois vous dire, moi, je suis pleinement dans mon rôle de président du Sénat.
08:03 - Mais est-ce que vous l'avez évoqué une fois au moins avec le président ?
08:05 - Non, jamais, jamais. Je vais vous dire quelque chose.
08:08 - Jamais le président de la République n'a tendu la main.
08:11 - Nous avons des relations institutionnelles, des relations franches, plutôt sympathiques,
08:16 - mais sur le fond, lui c'est lui et moi c'est moi.
08:19 - Bon, ben le feuilleton "Plus moche la vie", ça continue.
08:23 - "Plus belle la vie" cartonne sur BFM et "Plus moche la vie" cartonne dans Paris Match,
08:28 - puisque vous avez vu que Fabien Alain Delon est à la une de Paris Match.
08:31 - Il a eu l'épisode 3, hier il était de nouveau sur BFM, il a été très cash.
08:36 - Il y a un moment donné, il faut que ça s'arrête.
08:39 - Je veux dire, c'est papa qui en pâtit, c'est papa qui en pâtit.
08:42 - Et moi je suis rentré dans votre jeu parce qu'en fait, il y en a un moment donné,
08:44 - quand on entend "Ouais j'avais envie de me suicider",
08:46 - "Ecoute ma soeur, retourne dans ta tour d'ivoire, arrête de casser les couilles,
08:51 - assume tes conneries et maintenant voilà, je vous annonce,
08:55 - j'ai bien déposé plainte contre ma soeur pour abus de faiblesse
08:58 - et pour un nombre incalculable d'autres choses,
09:01 - parce que ce n'est pas que ça qui est problématique ici.
09:04 - C'est très grave tout ce qui se passe, c'est très très grave tout ce qui se passe.
09:08 - Il y a des milliers d'euros qui se barrent, il y a des gens qui sont payés des milliers d'euros par mois
09:12 - pour soi-disant faire notre sécurité mais en fait c'est pour nous espionner
09:15 - et inventer des histoires qui ne sont pas vraies.
09:18 - Je trouve ça terrible !
09:19 - Il y a des milliers d'euros qui se barrent, c'est du chinois pour vous j'imagine l'affaire Delon Henri Dantselm ?
09:24 - Oui moi je sais, je ne suis pas du tout habitué à ce milieu-là, je découvre ça avec les yeux grands tout vert.
09:29 - Vous ne regardez pas du tout les chaînes d'info, la politique ?
09:32 - Bah, en même titre que tout le monde, si si j'essaye de me télé-informer quand même,
09:37 - je pense que c'est important de se télé-informer de l'actualité.
09:39 - On a un nouveau Premier ministre.
09:41 - Oui, ça j'avais suivi !
09:43 - Réplique de la méchante sœur qui a transmis un signalement au parquet,
09:49 - alors là la nouvelle affaire c'est qu'elle accuse Anthony et Alain-Fabien Delon
09:53 - de prendre le risque de causer la mort prématurée d'Alain Delon
09:56 - car ils ont remplacé les médicaments par des jus de fruits et des légumes
10:00 - et donc elle a signalé cette maltraitance au parquet.
10:04 - Voilà la dernière news, enfin je trouve ça d'une art d'essence incroyable.
10:09 - Ce que Dietrich nous dit c'est lamentable ce déballage,
10:11 - je suis tout à fait d'accord avec vous Véronique.
10:13 - Dans la famille Fira, Brigitte, euh, Brigitte, euh, ben voilà j'ai oublié le prénom,
10:17 - dans la famille Fira, je devais... - Virginie.
10:19 - Virginie, je demande le beau frère Adiou Chachénard.
10:22 - Ah j'adore !
10:23 - Ah oui je savais que ça vous ferait plaisir. - J'adore !
10:25 - Parce que j'aime pas du tout. - Ah bon ?
10:27 - On en a discuté avec le réalisateur John, et j'ai dit je ne suis pas à l'abri que Valérie aime.
10:33 - Voilà. - Et donc il était hier en live dans ses Davos, je sais pas si vous l'avez vu,
10:37 - il a chanté son nouveau titre "Ensemble", mais c'est vrai que c'est Julie à la guitare.
10:41 - Qu'est-ce que ça veut dire d'être ensemble si on n'est pas ensemble ?
10:46 - Est-ce que ça suffit de rassembler nos souvenirs ?
10:52 - Qu'est-ce que ça veut dire d'être ensemble si on n'est pas ensemble ?
10:56 - Je suis pas totalement fan, mais j'aime beaucoup le comédien.
10:59 - Je trouve que c'est un très bon comédien.
11:01 - Merci pour cette attention. Vous écoutez de la musique quand vous marchez ?
11:04 - Oui, oui, beaucoup.
11:05 - Et des chants religieux, de la musique classique ?
11:08 - Oui, j'écoute de tout. Personnellement, si vous me posez la question du chant religieux,
11:12 dans le chant religieux, j'aime beaucoup le chant grégorien,
11:14 qui est un chant un peu oublié et qui revient un peu au goût du vent en ce moment.
11:18 Et sinon je suis très mélomane, j'écoute de tout, du hard rock jusqu'à l'électro.
11:23 - Et quelque chose du rap ? - Oui, c'est ça qu'on ne s'attend pas.
11:27 - Vous faites quoi, des playlists ? Comment vous faites ?
11:30 - En fait, dans ma démarche de Tour de France, quand je marchais,
11:36 j'essayais de limiter ma consommation de musique quand même,
11:38 parce que la marche a cette vertu-là de pouvoir, quand on s'inscrit dans le temps long,
11:42 d'apaiser exactement la méditation.
11:44 Mais sinon oui, quand il y a des coups de mou, un petit coup de musique, ça fait du bien.
11:48 Ça fait du bien au moral et puis vraiment de la variété jusqu'au...
11:51 - On va revenir dans un instant avec vous sur cette traversée de la France,
11:57 cette exploration, cette découverte des cathédrales,
12:00 et puis ce programme, le chant des cathédrales, sur C8, vendredi à 23h.
12:05 A tout de suite.
12:06 - L'invité du jour, c'est Henri Danselme qui est avec nous ce matin.
12:22 Vous avez 25 ans aujourd'hui ? - Tout à fait, 25 ans.
12:25 - Vous avez tenté de freiner l'assaillant au couteau qui s'en était pris à de jeunes enfants à Annecy le 8 juin dernier.
12:32 Vous traversiez la France à la rencontre, à la découverte des cathédrales.
12:38 On en parlait hors antenne, c'était aussi de rencontrer des gens.
12:42 - Oui bien sûr. En fait, il y a une triple dimension à mon aventure.
12:45 La première, c'est un vieux rêve depuis le lycée déjà.
12:48 C'est un truc qui me tournait dans la tête depuis 5-6 ans.
12:51 Je voulais vraiment vivre une grande aventure,
12:54 comme beaucoup de jeunes aujourd'hui en sortant d'études veulent une grande aventure,
12:57 veulent un peu couper avec le rythme quotidien.
12:59 Il y avait cette démarche-là. Il y avait une deuxième démarche plus personnelle de foi,
13:04 tout simplement de pouvoir partir faire une espèce de pèlerinage.
13:08 Et ma troisième démarche, ce qui est pour moi la plus importante,
13:11 c'est vraiment une démarche de découverte et de transmission du patrimoine,
13:14 et du patrimoine religieux précisément.
13:16 - Et vous dites qu'il est en danger ce patrimoine,
13:18 de découvrir des lieux, même des cathédrales, qui ne sont pas forcément en très bon état ?
13:22 - Tout à fait. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que dans le patrimoine religieux,
13:25 les cathédrales sont un écrin.
13:27 Donc on va dire que c'est le patrimoine dont on s'occupe le plus.
13:30 Mais même dans les cathédrales, je pense notamment à la cathédrale de Toules.
13:33 En fait, toutes les cathédrales ne sont pas à la charge de l'État.
13:35 Beaucoup d'entre elles, la moitié environ, sont à la charge des communes.
13:38 Et souvent, dans des villes de 15 000 habitants,
13:40 quand on a une énorme cathédrale gothique qui fait 90 mètres de long,
13:44 c'est compliqué à gérer.
13:46 Donc c'est aussi pouvoir en parler,
13:48 mettre ça en valeur, expliquer que ces problématiques-là existent,
13:51 expliquer qu'il y a une véritable beauté, un véritable trésor national à aimer d'abord,
13:56 pour après s'en occuper.
13:58 - Pourquoi vous n'êtes pas devenu prêtre ?
14:00 - C'est une très bonne question.
14:02 Parce que dans la région catholique, être prêtre, c'est ce qu'on appelle une vocation.
14:06 C'est très intime, très spirituel.
14:09 En fait, on est appelé à le devenir.
14:11 - Il ne vous a pas été appelé ?
14:13 - Non. En tout cas, pas que je sache.
14:15 - De quoi vous gagnez votre vie ?
14:17 - J'ai la chance aujourd'hui d'être salarié Canal+
14:21 et de pouvoir le faire avec le groupe Canal.
14:24 - Non mais avant ou quand vous... ?
14:25 - Avant, j'étais au chômage.
14:27 J'ai terminé mes études juste avant de partir.
14:29 J'ai eu ma petite période de chômage.
14:31 - C'est quoi comme études ?
14:33 - J'ai fait de la philosophie et du management international.
14:35 - Et vous vous êtes retrouvé à faire du boulot dans le bâtiment ?
14:38 - Voilà. Je voulais tester le boulot manuel.
14:41 J'ai travaillé avec des compétences du devoir, c'est des gens extraordinaires.
14:43 J'ai découvert des gens qui ont un amour du savoir-faire manuel,
14:48 qui ont une intelligence pratique incroyable
14:50 et qui sont des machines de garde de travail.
14:52 - Et donc là, vous êtes effectivement salarié du groupe Canal+
14:57 puisque vous avez réalisé ces quatre documentaires,
15:01 "Le champ des cathédrales".
15:03 On va en reparler dans un instant.
15:04 Il y a un auditeur, Stéphane, qui vous demande
15:06 quelle est votre cathédrale préférée.
15:07 Lui, il dit "Moi, j'aime la cathédrale de Chartres
15:10 et la Sagrada de Barcelone.
15:12 Et vous ? Et quelle différence y a-t-il entre une cathédrale et collégiale ?
15:17 Car celle de Mande la jolie et très belle."
15:20 - Oui, alors c'est deux excellentes questions.
15:22 Je vais commencer par la deuxième.
15:24 - Alors d'accord, la collégiale et la...
15:25 - Donc qu'est-ce que c'est qu'une cathédrale en fait ?
15:27 Une cathédrale, c'est une église dans laquelle il y a la cathèdre.
15:30 La cathèdre, c'est simplement le siège de l'évêque
15:32 qui représente son autorité.
15:34 Une collégiale, une basilique, c'est un titre religieux.
15:37 Donc c'est différent.
15:38 Une cathédrale, c'est plutôt un titre juridique.
15:40 Ensuite, sa première question,
15:42 "Quelle est ma cathédrale préférée ?"
15:43 Je suis incapable de répondre.
15:45 - Mais il y en a sûrement des cathédrales
15:47 qui vous ont plus touché que d'autres.
15:49 - En fait, j'en ai vu beaucoup.
15:50 J'en ai vu 150 sur 180.
15:52 - Il vous en reste 30.
15:54 - Il m'en reste une petite trentaine, notamment dans le Sud-Ouest.
15:56 Et il y en a certaines qui m'ont marqué.
15:59 Je pense à la cathédrale d'Albi,
16:00 qui est vraiment extraordinaire.
16:02 La cathédrale de Strasbourg.
16:04 Et puis, je dirais la cathédrale de Rouen, Orléans, Chartres aussi.
16:09 Et puis après, dans les cathédrales européennes,
16:11 la Sagrada Familia, il faudra absolument que j'aille la voir.
16:13 - Vous ne l'avez pas vue ?
16:15 - Non, pas encore.
16:16 - Quand vous êtes dans ces cathédrales,
16:17 est-ce que vous avez l'impression que Dieu vous parle ?
16:19 - C'est une très belle question.
16:22 En fait, si vous voulez, d'une certaine manière,
16:26 et comme ça je réponds pour tout le monde,
16:27 parce que tout le monde n'a pas la foi,
16:29 Dieu, ou en tout cas, nos ancêtres bâtisseurs,
16:33 nous parlent à travers ces pierres-là.
16:35 Je me souviens d'une personne qui m'a pris en stop,
16:37 un chef d'entreprise complètement athée,
16:39 et qui m'a dit cette phrase que je me suis réappropriée après,
16:43 il m'a dit "j'aime énormément rentrer dans les églises et cathédrales
16:45 parce qu'on a l'impression de sortir du temps,
16:47 on a l'impression que ce sont des pierres éternelles".
16:49 En fait, il a raison.
16:50 Ce sont des pierres qui étaient là des siècles avant nous,
16:52 qui seront après nous des siècles après,
16:54 et en fait, quand on rentre dans ces cathédrales,
16:56 quand on côtoie ces éléments-là,
16:58 on sort vraiment du temps
17:00 et on s'inscrit dans quelque chose qui nous dépasse
17:02 et c'est ça qui parle au plus profond.
17:04 - Ce sont des bâtiments exceptionnels,
17:06 quand on imagine l'époque à laquelle
17:08 elles ont été construites,
17:10 on pense aussi à Notre-Dame de Paris, hélas,
17:12 et à ce qui s'est passé à la reconstruction,
17:14 c'était phénoménal, faramineux, ces bâtiments.
17:19 - Oui, en fait, ce qui est sidérant,
17:21 c'est que les savoir-faire qu'ils avaient à l'époque,
17:23 encore aujourd'hui, on les considère comme
17:25 une excellence de savoir-faire.
17:27 Et encore aujourd'hui, on redécouvre les savoir-faire,
17:29 notamment sur le chantier Notre-Dame de Paris,
17:31 vous en parliez, on redécouvre les savoir-faire
17:33 de l'époque, pour refaire exactement la même chose,
17:36 et encore aujourd'hui, quand on parle avec les artisans,
17:38 avec le plan du devoir, ils sont sidérés
17:40 par leur sagesse pratique, en fait.
17:42 - Oui, oui.
17:44 - Vous parliez du chantier Notre-Dame de Paris,
17:46 vous disiez malheureusement,
17:48 à posteriori, je pense qu'on peut se permettre
17:50 de dire "grâce",
17:52 ou on peut dire "heureusement",
17:56 parce qu'en fait, je me suis rendu compte
17:58 en voyageant à travers la France,
18:00 en contemplant toutes les cathédrales de France,
18:02 l'incendie de Notre-Dame de Paris,
18:04 même si c'est un drame en soi,
18:06 a apporté de la lumière sur les cathédrales,
18:08 sur le patrimoine religieux,
18:10 et a remis, si vous voulez,
18:12 un peu un effet de mode,
18:14 si je peux parler comme ça,
18:16 des savoir-faire, un intérêt,
18:18 et en fait, en discutant avec les gens,
18:20 avec les conservateurs du patrimoine,
18:22 ils me disaient souvent "depuis la cathédrale de Paris,
18:24 on a refait des expertises, et puis on a remis
18:26 des budgets pour s'en occuper, etc."
18:28 Donc en fait, c'est un gros coup de projecteur
18:30 qui, à terme, sur long terme, apportera du bénéfice.
18:32 - Comment ça s'est passé, votre contact
18:34 avec Canal+ qui vous a appelé ?
18:36 Et comment vous avez réagi ?
18:38 - C'est suite à l'hyper-médiatisation
18:40 de l'événement d'Annecy.
18:42 D'ailleurs, l'hyper-médiatisation de l'événement d'Annecy,
18:44 je ne conseille à personne de vivre
18:46 quelque chose comme ça, même si c'était bienveillant.
18:48 C'est quand même terrible à vivre, extrêmement violent.
18:50 Et en fait, si vous voulez,
18:52 j'ai été contacté par...
18:54 - Pourquoi ? Parce que vous aviez le sentiment de ne plus vous appartenir ?
18:56 - Oui, c'est ça, du jour au lendemain, on ne s'appartient plus.
18:58 Toute sa vie est déballée sur la place publique.
19:00 Et moi, si vous voulez,
19:02 ça faisait deux mois et demi que je voyageais à travers la France.
19:04 J'étais un pèlerin anonyme parmi les anonymes.
19:06 - Bien sûr.
19:08 - Mais ce n'était pas votre but. - Mais ce n'était pas mon but du tout.
19:10 Et en fait, au départ, je ne voulais pas du tout témoigner.
19:12 Et ce qui m'a fait, ce qui m'a poussé
19:14 à témoigner, c'est
19:16 déjà en discutant avec mes parents,
19:18 et puis j'ai compris qu'il y avait un message qui me dépassait
19:20 à faire passer. Donc voilà.
19:22 Vous me posiez la question de comment
19:24 on termine en étant pèlerin anonyme
19:26 parmi les anonymes sur une grande chaîne
19:28 de télévision. En fait, c'est suite à l'hypermédiatisation,
19:30 j'ai été contacté par beaucoup
19:32 de, si ce n'est par toutes,
19:34 - De sociétés de production, de chaînes de télé.
19:36 - Boîtes de production. Et en fait,
19:38 j'ai prolongé la discussion
19:40 avec Canal+ parce que
19:42 c'est ceux qui ont accepté de m'accompagner sur
19:44 long terme et qui ont compris ma démarche de fond.
19:46 Voilà, qui ont accepté de m'accompagner
19:48 sur le fait
19:50 que ce soit une démarche sur neuf mois,
19:52 à pied, en stop,
19:54 à la découverte des paysages de France,
19:56 des habitants, enfin des Français,
19:58 et des cataractes de France,
20:00 dans une démarche un peu de dépouillement et tout ça.
20:02 Et donc j'ai compris qu'ils avaient compris
20:04 ma démarche de fond et donc j'ai préféré signer avec eux.
20:06 - Est-ce que vous êtes encore en contact avec la famille
20:08 et le bébé que vous avez sauvé ?
20:10 - Alors,
20:12 je suis encore en contact avec d'autres personnes
20:14 qui sont, qui ont
20:16 intervenu avec moi au moment
20:18 de l'événement d'Annecy parce que
20:20 dans cette histoire-là, je n'ai pas du tout été le seul à intervenir
20:22 et je veux souligner ça.
20:24 J'ai été le seul à être filmé.
20:26 Peut-être qu'ils m'écoutent
20:28 mais en tout cas, je rends hommage
20:30 à tous ceux qui sont intervenus aussi,
20:32 il y en a qui ont été récompensés aussi.
20:34 Et concernant les victimes, je n'ai pas été en contact
20:36 avec les familles, j'ai eu peut-être un ou deux échanges
20:38 de messages avec des cousins
20:40 ou avec le patron d'un des pères.
20:42 - Des proches ?
20:44 - Mais pas plus que ça, et d'ailleurs, en fait, sur le coup,
20:46 je ne l'ai pas voulu, je ne l'ai pas souhaité.
20:48 Parce que c'était trop compliqué dans ma tête.
20:50 - Et le Syrien,
20:52 vous savez ce qu'il est devenu ?
20:54 - Je crois qu'il est en hôpital psychiatrique.
20:56 - Vous lui pardonnez ?
20:58 - C'est une grande question.
21:00 C'est une grande question, la question du pardon
21:02 est très profonde.
21:04 D'une certaine manière,
21:06 ça ne m'appartient pas.
21:08 J'espère pouvoir un jour lui pardonner complètement.
21:10 - Vous répondez...
21:12 - Mais pas pour le moment.
21:14 - Voilà, pour comprendre
21:16 les sous-entendus. On nous demande si vous
21:18 connaissez la cathédrale d'Albi.
21:20 Oui, et on va la découvrir d'ailleurs
21:22 dans un des documentaires.
21:24 - Oui, tout à fait.
21:26 - Parce que vous passez de Chartres à Albi.
21:28 - Le Mont-Saint-Michel.
21:30 - Oui, tout à fait.
21:32 - C'est vous qui avez choisi ? Comment ça s'est passé ?
21:34 - En fait, c'est simple. L'équipe de production
21:36 me rejoint sur mon parcours.
21:38 Donc, on suit vraiment mon parcours.
21:40 Le spectateur s'immerge
21:42 avec moi dans ce que je vivais au quotidien.
21:44 Et donc, vraiment,
21:46 la marche, le stop, arriver sur les lieux,
21:48 visiter des lieux, rencontre avec
21:50 les responsables. Ça peut être des prêtres,
21:52 des guides,
21:54 des conservateurs du patrimoine,
21:56 des artisans,
21:58 tout plein de gens. Et puis après, je cherche du logement.
22:00 Je dors chez les gens.
22:02 Et donc, je fais des rencontres. Il y a des belles discussions.
22:04 - Ah oui, c'est quelqu'un express.
22:06 - C'est un peu ça.
22:08 C'est un peu ça. C'est un peu "j'irai d'un mien chez vous ce soir
22:10 vers son cathédrale".
22:12 - Moi, je voulais demander, est-ce qu'il y a des gens
22:14 qui vous ont proposé des pubs
22:16 suite à votre
22:18 notoriété ? Est-ce qu'il y a des publicitaires
22:20 qui sont venus vous voir ?
22:22 - Non. - Un peu du tout ?
22:24 - Non, je crois pas.
22:26 - Et sinon,
22:28 des lettres d'amour, d'hommes ou
22:30 femmes, est-ce que vous en avez reçu ?
22:32 - J'ai reçu énormément
22:34 de messages. D'ailleurs, en fait, j'en reçois tous les jours
22:36 via mes réseaux sociaux.
22:38 Et aussi, j'ai reçu beaucoup, beaucoup de lettres.
22:40 C'est en fait le type de support de messages,
22:42 c'est le support des générations.
22:44 Mais je reçois tous les jours énormément de témoignages
22:46 de gratitude de personnes qui me disent
22:48 "merci de mettre
22:50 en lumière ce trésor".
22:52 - C'était pas ma question.
22:54 Est-ce qu'il y a des membres de Marie-Arthur ?
22:56 - Non, pas que je sache.
22:58 - En tout cas, pas explicitement.
23:00 - Vous avez 144 000
23:02 followers
23:04 sur Instagram, donc vous êtes quand même
23:06 dans votre époque, dans votre temps,
23:08 vous servez des réseaux sociaux.
23:10 - Non, mais même, enfin !
23:12 - Et alors, vous mettez
23:14 Henri Dansel, mais Henri, 25 ans, le Quasimodo
23:16 de toutes les cathédrales. Pourquoi Quasimodo ?
23:18 - Quasimodo, je trouve que c'est un personnage génial,
23:20 c'est un personnage touchant, ça fait référence
23:22 aux Notre-Dame de Victor Hugo
23:24 et puis après le dessin animé de Disney.
23:26 Je trouve que Quasimodo,
23:28 c'est le personnage
23:30 qui vit à travers sa cathédrale,
23:32 c'est le bossu qui vit dans le clocher Notre-Dame de Paris.
23:34 Et en fait, sur mon parcours, j'ai demandé, et j'adore ça,
23:36 visiter les clochers, visiter les toits,
23:38 aller voir les cloches. Donc d'une certaine manière,
23:40 je me suis approprié le personnage et je me suis dit,
23:42 ben voilà, je suis le Quasimodo, mais de toutes les cathédrales de France !
23:44 - C'est très beau le message,
23:46 je découvre que vous avez mis,
23:48 "chers amis, vous m'avez vu partout, sur vos smartphones,
23:50 vos télés, cette exposition médiatique,
23:52 je ne l'ai pas cherchée, c'est ce que vous nous avez dit,
23:54 et vous dites, je ne reviendrai plus,
23:56 bon, évidemment, vous allez faire
23:58 de la promo, on va vous reparler pour vous resituer
24:00 de cela, mais vous voulez
24:02 vraiment passer à autre chose
24:04 et qu'on vous parle
24:06 plus des cathédrales et de...
24:08 - Oui, en fait, si vous voulez,
24:10 maintenant, parce que maintenant j'ai le recul,
24:12 il y a 7 mois qui sont passés,
24:14 et mon aventure en tant que télé est terminée,
24:16 mais donc avec le recul, je peux dire
24:18 effectivement que l'événement
24:20 d'Annecy a été un révélateur dans tout ce que j'ai vécu,
24:22 mais ce n'est pas, c'est ni
24:24 un déclencheur, ni,
24:26 ça a été une mise en lumière peut-être,
24:28 un événement qui fait partie intégrante
24:30 de l'aventure, que j'intègre et qu'il a fallu
24:32 que je digère aussi à ma façon,
24:34 en continuant d'ailleurs mon aventure,
24:36 mais ça n'a pas
24:38 changé du tout dans le fond ma démarche,
24:40 ça l'a transformé sur la forme,
24:42 avec la notoriété, avec
24:44 la médiatisation, mais pas du tout sur le fond.
24:46 - La Légion d'honneur vous a été
24:48 décernée, vous ne l'avez pas encore reçue,
24:50 mais vous l'avez dit avant l'émission.
24:52 - Oui, en fait, avec ma famille, on a souhaité
24:54 en faire une cérémonie privée,
24:56 et d'attendre
24:58 que je sois rentré de mon périple,
25:00 pour pouvoir recevoir la décoration,
25:02 c'est mon grand-père, qui est officier
25:04 de la Légion d'honneur, qui va me la remettre.
25:06 - Le sens de "quelqu'un de bien"
25:08 vous correspond
25:10 tout à fait,
25:12 et on était ravis de vous recevoir.
25:14 Il y a beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux,
25:16 sur notre Facebook, chacun témoigne.
25:18 Laurence nous dit "J'ai visité celle du Mont-Saint-Michel,
25:20 étrange sensation de ressentir la présence
25:22 des gens des temps anciens".
25:24 - Oui, c'est ça. - Non, vous allez bien,
25:26 Laurence dit "Je vais bien", oui, mais c'est ce qu'on peut
25:28 ressentir, effectivement, quand on visite.
25:30 Donc chacun y va
25:32 de sa cathédrale et de son...
25:34 de Clermont-Ferrand,
25:36 est-ce que vous la connaissez, celle de Clermont-Ferrand ?
25:38 - Clermont-Ferrand, elle est impressionnante.
25:40 - En pierre de l'Avre ? - Oui, en pierre volcanique.
25:42 - On va vous suivre vendredi.
25:44 - Ça va marcher, vous allez bien. - Vendredi soir,
25:46 le chant des cathédrales, c'est sur C8, à 23h,
25:48 c'est un petit peu tard, mais il y a le replay,
25:50 bien évidemment. - Oui, et puis c'est le week-end,
25:52 on peut prendre le temps. - Absolument.
25:54 - Merci, merci beaucoup Henri Dantel, d'avoir été
25:56 avec nous, et on se retrouve dans un instant
25:58 avec Norbert Tarère pour parler du meilleur
26:00 pâtissier. A tout de suite.
26:02 - Sud Radio,
26:04 le 10h midi média,
26:06 Valérie Expert,
26:08 Gilles Gansman.
26:10 Sud Radio,
26:12 le supplément média. - Le supplément
26:14 média, alors on change d'univers,
26:16 on quitte les cathédrales pour aller...
26:18 - C'est une religion la cuisine ! - Pour aller dans la cuisine,
26:20 avec Norbert Tarère.
26:22 Bonjour Norbert, on est ravis
26:24 de vous recevoir. - Plaisir partagé.
26:26 - Merci à vous, merci Gilles.
26:28 - Non mais c'est vrai ! - Norbert et Mercode
26:30 sont de retour,
26:32 pour un bon coup de fouet en ce début d'année,
26:34 c'est le slogan d'M6.
26:36 Tous les jeudis, 21h, sur Gulli,
26:38 le meilleur pâtissier, et c'est un spécial
26:40 célébrité. Déjà, comment ça va ? On a commencé
26:42 à parler pendant la pub avec vous.
26:44 - Ça va très très bien. - Mais il faut quand même
26:46 dire aux gens qui nous écoutent que
26:48 les restaurants souffrent
26:50 d'un problème de recrutement,
26:52 d'un problème de prix de matières premières.
26:54 - Comme le Kidam qui va faire
26:56 ses courses. - Bien sûr. - Sauf que nous, c'est impacté
26:58 sur 20-30% parce qu'on a beaucoup d'intermédiaires
27:00 derrière. - Et il y a
27:02 le prix aussi de l'électricité,
27:04 il faut savoir que c'est difficile,
27:06 que c'est une époque compliquée
27:08 aussi, le pouvoir d'achat est la première préoccupation
27:10 des Français, mais il faut savoir que...
27:12 - Moi personnellement, j'ai 4 enfants à charge,
27:14 nous vivons à 6,
27:16 quand on se retrouve toutes les 2 semaines,
27:18 nous vivons à 6. Les cours,
27:20 je les fais dans un grand hypermarché connu,
27:22 avec M. Edouard,
27:24 donc tu te fais...
27:26 Avant les fêtes, c'était 200 balles,
27:28 et aujourd'hui,
27:30 t'es quasiment à 300 balles,
27:32 et tu prends même plus le superflu,
27:34 les petits biscuits un peu industriels et tout ça,
27:36 tu peux pas. Là, tu te diriges sur la courgette,
27:38 tu te diriges sur les oeufs, la farine, et tu te dis
27:40 "on est content d'avoir gardé tous les bouquins
27:42 de cuisine, simplissime, tout ça, même le mien,
27:44 je l'ouvre, et je me dis "tiens, je vais me regarder
27:46 le cake marbré, je vais faire un cake marbré", et puis on arrête
27:48 les fantaisies en fait.
27:50 On arrête ce qui peut être
27:52 "superflu",
27:54 et c'est vrai que...
27:56 - Si on touche au plaisir de la vie,
27:58 au sens même de la vie, c'est-à-dire manger,
28:00 je pense que là, notre société, elle est vraiment
28:02 en danger. Et pour tout le monde.
28:04 Parce que je pense que la nourriture, c'est l'équilibre
28:06 culturel, sociétal,
28:08 c'est aussi rassurant
28:10 quand tu ouvres ton frigo, moi je l'ai vécu, avant de faire de la télé,
28:12 j'ai même côtoyé les Restos du Coeur,
28:14 donc je vais te dire que je connais, quand tu ouvres ton frigo,
28:16 c'est un peu comme toi. - Tu as été au Restos du Coeur ?
28:18 - Oui, à un moment, j'ai perdu une affaire,
28:20 et on n'avait plus d'argent, donc on a été aidé par une banque alimentaire.
28:22 - Ah oui ? - Voilà.
28:24 - Et on a honte ou pas ? - Non.
28:26 Non, non, parce que je pense que moi,
28:28 je fais partie des citoyens, et même encore
28:30 aujourd'hui, avec chef d'entreprise, où je suis fier
28:32 de payer mes impôts en France, je suis fier d'être français,
28:34 donc je dois tout à la France. Donc non, non, quand j'ai besoin
28:36 de mon pays, je compte sur lui, et je pense
28:38 qu'aujourd'hui, c'est pour ça que des fois, je prends un peu la parole,
28:40 même qu'on l'avait vu pour le Covid, avec le chef
28:42 qui pouvait cuisiner
28:44 sauvagement, je dis que
28:46 quand le pays ne répond pas
28:48 à ses obligations, des fois, il faut
28:50 un peu le bousculer. Je pense qu'aujourd'hui,
28:52 j'entends des grands
28:54 distributeurs dire "ouais,
28:56 on va demander à ce qu'on ait
28:58 des réductions de prix, mais ça va encore impacter qui ?
29:00 Les agriculteurs et les aînés ?" - Oui, bien sûr.
29:02 - Donc non, les pouvoirs publics doivent faire
29:04 les choses correctement. - Pour nos auditeurs, maintenant, vous avez
29:06 un restaurant au sein d'un grand hotel,
29:08 d'un grand palace qui s'appelle le Prince de Galles, à Paris,
29:10 et vous avez tiré la carte vers le bas,
29:12 au lieu de faire... - Au niveau des prix.
29:14 - Au niveau des prix, oui.
29:16 Au lieu de faire du grandiose Zuppa,
29:18 est-ce que ça vous a été reproché
29:20 d'amener le Prince de Galles
29:22 dans quelque chose de moins chic ? - Non,
29:24 vous savez, je suis...
29:26 J'ai été pendant très longtemps, 12 ans,
29:28 à la tête des pas parisiens, les bistrots pas parisiens,
29:30 qui marchent très bien, qui se développent,
29:32 et grâce à mon associé, j'ai appris
29:34 cette restauration business, parce que
29:36 c'est un business. Et en moi,
29:38 vivra toujours
29:40 l'essence même de Bernard Loiseau, de Marc Vérat,
29:42 de Maroc au La Gréco, donc cette passion.
29:44 Donc il était logique de suivre l'actualité.
29:46 Aujourd'hui, les notes de frais dans les entreprises,
29:48 elles ont baissé. On peut plus faire des tickets,
29:50 des notes de frais à 200 balles le midi.
29:52 Donc on va en réfléchir à ça. Derrière,
29:54 vous avez des gens, des touristes,
29:56 qui en ont marre de manger des cuisines fusion partout,
29:58 parce que dans le monde entier, vous mangez de la fusion.
30:00 - C'est vrai. - Aujourd'hui,
30:02 pullulage, c'est pas ce qui se passe,
30:04 pullulage de pizzeria.
30:06 Tout le monde fait de la pizza. Donc, ok, très bien, bravo.
30:08 Alors je sais pas comment ils vont fournir la mozzarella du Bufala,
30:10 c'est pas très italien, parce que moi je trouve qu'il y en a beaucoup.
30:12 Derrière,
30:14 on aime l'asiatique.
30:16 Moi je pense qu'il y a des cuisines qui vont arriver,
30:18 il y en a une qui devait revenir, c'était le bistrot,
30:20 et je me devais de remettre un poireau vinaigrette au sein du Prince de Galles.
30:22 Il reste quand même un bouillon,
30:24 comme le bouillon Chartier, le bouillon Pigalle,
30:26 c'est des prix totalement abordable
30:28 par rapport à mon oeuf mayo que je vends un peu plus cher,
30:30 parce qu'on a plus de charge. Mais je suis fier
30:32 d'avoir mis le premier menu à 49 euros,
30:34 un très plat dessert, avec un chariot de dessert,
30:36 une institution à la française,
30:38 sans avoir le but et la volonté,
30:40 par ma direction, d'aller chercher une toile Michelin.
30:42 Ça, je n'en ai peur.
30:44 - Et eux ont compris qu'il y avait aussi
30:46 ce marché-là pour un palace,
30:48 d'aller sur des prix beaucoup plus abordables,
30:50 résultat, vous êtes complet. - Vous rigolez,
30:52 et puis le mélange des genres, j'adore ça.
30:54 J'ai eu l'un des plus gros
30:56 cabinets d'avocats américains du monde,
30:58 je crois que c'était Piper et tout, 900 millions de dollars,
31:00 et j'avais le mec à côté qui était gardien de la paix.
31:02 C'est ça qui est génial dans ce monde.
31:04 - La cuisine doit rassembler.
31:06 - Bien sûr, elle doit fédérer.
31:08 - Et on doit dire que le groupe M6 fait beaucoup
31:10 pour la cuisine, entre Top Chef
31:12 et les différentes émissions,
31:14 et donc cette... - Même la meilleure boulangerie,
31:16 super démarrage, avec Michel Saran
31:18 qui est au nom de la place. - Ça ne vous manque pas ?
31:20 - Non, je ne suis pas honnête, j'ai mis Emy,
31:22 Noemi et Ognia, je l'ai quasiment tous les deux jours,
31:24 j'ai Bruno, une fois par mois, on se fait un bilan.
31:26 - Noemi qui était vainqueur de Top Chef.
31:28 - Oui, oui, oui,
31:30 c'est quelqu'un, en fait, je trouve que
31:32 dans la vie, il faut savoir prendre des bols d'air,
31:34 et je trouve que la boulangerie, pour moi, j'arrivais
31:36 à quelque chose où j'allais me lasser.
31:38 Et je devenais même un peu un fardeau pour Bruno,
31:40 parce que bon, faire des blagues redondantes,
31:42 c'est bon, le comique de répétition, ça va un moment.
31:44 Et je trouve que ça redonnait un nouvel élan.
31:46 Il y en avait besoin d'une touche féminine, et Noemi,
31:48 c'est aller à croquer, c'est un bonbon.
31:50 Michel, c'est quelqu'un qui est petit, chef étoilé,
31:52 pétillant, et Bruno, toujours l'expert, mais avec un peu plus
31:54 de latitude. Donc c'est hyper agréable,
31:56 je trouve que c'est un trio qui marche très très bien.
31:58 - Laurence, elle nous dit
32:00 que sérieusement, dans les écoles,
32:02 on devrait remettre les cours de cuisine
32:04 à l'honneur pour apprendre le minimum.
32:06 Moi, c'est un de mes combats,
32:08 et je pense que c'est le vôtre aussi.
32:10 - Le combat, il est très simple. Arrêtons le cursus scolaire
32:12 qu'on connaît, et mettons la cuisine
32:14 à l'honneur. Pourquoi ? Rien que la boulangerie.
32:16 On parle de toute l'histoire de France dans la boulangerie.
32:18 On parle de toute la géographie.
32:20 Le fromage, on a du fromage
32:22 partout dans le monde. Il n'y a pas qu'en France.
32:24 La charcuterie, c'est pareil. Les provenances de viande,
32:26 les épices, et à travers tout ça, c'est là où
32:28 j'ai compris ce que je n'ai pas appris à l'école.
32:30 C'est qu'on apprend l'histoire à travers l'une.
32:32 Mais, je le dis, faisons un programme intelligent.
32:34 Parlons des fruits et légumes le lundi,
32:36 prenons un produit qui a une histoire comme la pomme de terre
32:38 qui vient du Pérou, et allons jusqu'au vendredi
32:40 avant la fin des cours où on doit faire un plat.
32:42 - Oui, bonne idée. - Et tout au long de l'histoire, on attrahe
32:44 la chimie parce qu'il y a de la fécule, il y a de l'amidon,
32:46 il y a des réactions, il y a tout ça. Et à travers ça,
32:48 vous prenez ce prétexte-là,
32:50 et en plus, vous alimentez les gens, et en plus, les jeunes.
32:52 Ils vont aller justement rentrer à la maison.
32:54 Moi, je m'en rappelle, quand j'entendais parler d'un truc
32:56 qui me plaisait, je dis à ma mère ou à mon père,
32:58 "Ouais, mais il faut faire ça parce que..." Et c'est les enfants
33:00 qui vont initier les parents, qui aujourd'hui décrochent
33:02 sur la bouffe, et eux qui vont initier les parents.
33:04 - Et vos parents cuisinaient ou pas ? - Ma mère, elle cuisinait
33:06 très très bien. Par contre, nulle.
33:08 Nulle en pâtisserie. Je suis désolé, maman, je t'aime,
33:10 mais la pâtisserie, zéro. Là, par contre...
33:12 - C'est plus compliqué, la pâtisserie. Donc là, on a
33:14 le meilleur pâtissier qui revient avec
33:16 un spécial célébrité.
33:18 On va retrouver Vincent Dezania,
33:20 Benjamin Morgan, Nicole Ferroni,
33:22 Séverine Ferrer, Sylvie Tellier.
33:24 Bon, il y a beaucoup de...
33:26 - Il y a une bonne ambiance, c'est plutôt drôle.
33:28 - Et même, vous étiez en défi
33:30 cette année aussi. - Alors cette année, je trouvais,
33:32 on a vu avec la production, c'est vrai que formidable,
33:34 avec la BBC et Kitchen Factory Productions,
33:36 c'est qu'on s'est dit, on va avoir envie de renouveler.
33:38 Mercotte aussi avait besoin, parce que poser
33:40 des recettes et dire, "Faut lire la recette, faut lire la recette."
33:42 Et là, on s'est dit avec Mercotte,
33:44 ça serait dingue quand même que la recette, ça soit moi.
33:46 Donc en fait, j'ai la recette, moi, sous les yeux.
33:48 D'accord ? Parce que je la découvre quasiment en même temps que les candidats.
33:50 Attention, on ne va pas se mentir.
33:52 Et donc, ils doivent... - Ils vous suivent.
33:54 - Ils me suivent. Et là, on n'a plus besoin
33:56 de demander à ces célébrités d'être
33:58 enjoué, tout ça. Des fois, on leur demande
34:00 d'être un peu plus expressif, parce que t'es concentré sur ta feuille.
34:02 Donc t'as pas la tendance à regarder la caméra,
34:04 t'es plutôt focus. Et là, en fait, comme ils doivent
34:06 écouter, c'est comme un cours et un défi.
34:08 Et en fait, je les attends pas du tout. Et quand je les attends,
34:10 dans ma petite oreillette, on me dit,
34:12 "T'accélères parce que là, t'es trop cool ! T'es trop cool !"
34:14 Et en fait, on y va, et ça crée une émulation.
34:16 Où en fait,
34:18 avant, ils étaient chacun de leur côté. Maintenant,
34:20 c'est la ligue des justiciers, célébrités
34:22 pâtissiers. Et au moment où ils ont pris un peu
34:24 leur envol, ils se tirent tous dessus. Et ça, c'est
34:26 très, très drôle. Mais avant, ils ont tous quand même
34:28 la petite goutte de sueur sur le front.
34:30 - Ça vous plaît de faire de la pâtisserie ?
34:32 - Alors, c'est vrai que j'ai pas été réputé pour ma
34:34 pâtisserie, on va pas se mentir. J'ai mis beaucoup de temps,
34:36 mais grâce à la boulangerie, j'ai appris à aimer.
34:38 Et oui, ça me plaît. Ça me plaît parce que c'est des pâtisseries
34:40 ludiques. Et c'est ce que je fais aussi sur mes réseaux
34:42 sociaux. Hier, j'ai sorti une compote
34:44 de pommes rapide avec une tranche de pain de mie.
34:46 - C'est quoi ta pâtisserie ? Une compote de pommes ?
34:48 - Bah si ! Bah si ! - Il a pas fini !
34:50 - Une compote de pommes, une tranche de pain de mie
34:52 avec un caramel au beurre salé. J'ai fait une sorte de
34:54 pain perdu rapide. Mais c'est ça, la pâtisserie.
34:56 La cuisine, c'est pareil. Qu'est-ce que la cuisine ?
34:58 Moi, vous savez, quand les chefs me disent "je fais des desserts",
35:00 en fait, c'est pas pour moi des desserts, c'est de la cuisine sucrée.
35:02 Aujourd'hui, la pâtisserie
35:04 des chefs, pour moi, ce que je vois dans l'assiette,
35:06 c'est de la cuisine sucrée. Par contre, quand on rentre dans
35:08 un Paris-Brest, quand on monte, je sais pas,
35:10 dans un Merveilleux, où on fait un succès,
35:12 où on fait un opéra, pour moi, c'est de la pâtisserie.
35:14 Mais nous, chefs de cuisine, moi, dans mes restaurants,
35:16 avant, je faisais beaucoup de cuisine sucrée.
35:18 - C'est sûr. Et puis de la pâtisserie
35:20 bistrot... - Exactement.
35:22 - ... qui est pas le truc
35:24 "instagrammable", comme on dit. - Exactement.
35:26 - "Ah bah, vous venez chez moi, vous avez un éclair".
35:28 "Ah bah, vous avez un éclair au café", c'est direct.
35:30 - Dans l'émission de ce soir, qui va
35:32 être diffusée, il y a Wahid Bouzidi,
35:34 qui nous a quittés. Quelle image
35:36 vous en reste ?
35:38 Est-ce que ça vous a fait bizarre,
35:40 quand vous avez appris sa mort
35:42 de jeu comique, qui fait partie
35:44 de ce qu'on verra le jeudi ? - Et vous savez,
35:46 je garde le sourire, parce que j'ai toujours
35:48 dit aux gens, et surtout ceux qui font de l'humour, ils ont pas
35:50 envie qu'on pleure. Franchement, moi, je sais pas...
35:52 Mais Wahid, j'en garde une très belle image.
35:54 Dans cette émission, il était extraordinaire, parce qu'en plus, il était
35:56 tout dans un humour troisième degré,
35:58 tout en détente, et je trouve que
36:00 ça fait partie des humoristes que j'aime beaucoup, parce qu'ils ont
36:02 un humour assez particulier, c'est qu'ils sont au troisième degré
36:04 avec une réaction un peu nonchalante.
36:06 Mais à la fin de l'émission, en fait, ce qui s'est passé,
36:08 c'est qu'il est venu manger au Katering, et il a commencé à venir me voir,
36:10 il me charit, il fait "en fait, tu m'aimes pas, t'aimes pas ma gueule, c'est pas possible,
36:12 il était trop beau mon dessert, il y a de la triche".
36:14 Il a commencé à survaner
36:16 derrière, et ça a laissé...
36:18 C'est une image qui est incroyable,
36:20 on mangeait sur les tables rondes, sous une tente
36:22 au château du meilleur pâtissier,
36:24 et on a passé un moment délicieux.
36:26 Vraiment, et en plus, il est très discret, c'est ça
36:28 qui est... C'est ces humoristes très discrets, mais dès qu'ils
36:30 commencent à lancer une vanne, t'en peux plus.
36:32 T'es mort de rire. Après, aujourd'hui,
36:34 malheureusement, j'ai envie de vous dire qu'on vieillit,
36:36 donc on va voir notre entourage,
36:38 j'en ai vu deux-trois partir,
36:40 je veux dire que là, tu commences à comprendre que tu fais de l'âge, quoi.
36:42 Donc, je dis aux gens...
36:44 - Profitez de la vie. - Profitez, kiffez bien.
36:46 - Kiffez, kiffez, kiffez. - Profitez.
36:48 Croquez-la, mangez-la.
36:50 Bonne année à vous, Norbert Tarrère, plein de succès,
36:52 plein de beaux gâteaux, plein de bons plats.
36:54 - Merci, et puis je vous attends quand vous voulez,
36:56 on change la carte début février, si vous voulez venir.
36:58 - On viendra début février, donc sur
37:00 Gulli, le meilleur pâtissier spécial célébrité,
37:02 21h,
37:04 moi je goûterai l'œuf mayonnaise.
37:06 - L'œuf mayonnaise, voilà.
37:08 - Je commande un œuf mayonnaise. - Et on fera un ravioli de queue de bœuf,
37:10 avec... - C'est super bon.
37:12 - Un ravioli, voilà, avec un petit million de céleri autour,
37:14 parce que j'adore le végétal, voilà.
37:16 - Très bien, ça me va très bien, œuf mayonnaise,
37:18 ravioli de queue de bœuf. - Et j'arrête beau,
37:20 j'arrête beau gratin dauphinois, comme il est un peu frais.
37:22 - Et vous arrivez à rentrer ça dans un menu à 49 euros ?
37:24 - On peut tout faire quand on décide.
37:26 - Merci à vous, on se retrouve nous dans un instant
37:28 pour les débats.
37:30 C'est Céline Alonso, je vous souhaite une très bonne année 2024 avec Sud Radio.
37:34 - Bonne année avec Sud Radio.
37:36 - Sud Radio. - Parlons vrai.

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