Guerre dans la famille Delon : que se passe-t-il ?

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Qu'est-ce qui se passe ? Parce qu'on ne parle que de ça.

00:02 Qu'est-ce qui se passe à 20h54 en direct au sein de la famille Alain Delon ?

00:05 Alain Delon c'est un des plus grands acteurs français.

00:07 Voilà, il fait partie des 3-4 plus grands acteurs français de tous les temps.

00:10 Qu'est-ce qui se passe ?

00:11 – Il faut peut-être remonter au 4 janvier de cette année.

00:14 – D'accord.

00:15 – Lorsque Paris Match sort sa couve avec Anthony Delon

00:19 qui accuse finalement sa soeur…

00:22 – Sa demi-soeur.

00:23 – Sa demi-soeur, oui.

00:24 Enfin sa soeur, sa soeur, il l'accuse de mensonges et de manipulations.

00:28 À partir de là commence une affaire familiale.

00:32 On avait déjà connu ça avec l'affaire Hallyday, tout le monde le sait.

00:35 C'est inévitable aujourd'hui parce que je pense que ça fait partie…

00:38 Aujourd'hui les médias sont utilisés.

00:41 Souvent on jette un peu l'ossal sur les médias, mais non, c'est l'inverse.

00:44 – Et c'est quoi l'histoire en fait ? Raconte-nous.

00:46 – C'est-à-dire qu'il y a une succession qui est compliquée.

00:49 Il y a 3 enfants qui viennent de 2 unions différentes.

00:52 Il y a une première union avec Nathalie Delon.

00:55 – C'est ça, voilà.

00:56 – Donc ils ont eu un fils, Alain Delon, Nathalie Delon,

00:58 un fils qui s'appelle Anthony Delon, qui est né en 1964, comme c'est sur le schéma.

01:03 Et puis après il a eu une autre union avec Rosalie Alain Delon,

01:07 avec 2 autres enfants, Anouchka qui était né en 90

01:10 et puis son frère Alain Fabien qui est né en 1994, c'est ça.

01:14 – D'accord.

01:15 – Donc c'est déjà très compliqué quand il y a plusieurs enfants de plusieurs lits,

01:19 c'est déjà difficile.

01:20 – Oui, mais c'est quoi l'histoire, l'héritage ?

01:23 C'est quoi ?

01:24 – À la suite du Paris match, finalement, il y a eu une réponse qui a été faite.

01:29 D'abord Anthony est venu sur un plateau télé, je pense à CNews,

01:33 aux côtés de Pascal Praud, il s'est expliqué en fait,

01:35 il était extrêmement sincère, d'ailleurs on peut le reconnaître,

01:37 touché, sincère et puis voilà, il a motivé un petit peu son action

01:42 parce qu'il avait déposé le 7 novembre de l'année 2023,

01:45 il avait déposé une main courante dans un commissariat

01:48 contre sa sœur pour mensonge et manipulation.

01:51 – Oui mais on ne comprend rien, c'est quoi l'histoire ?

01:52 C'est quoi les mensonges, c'est quoi la manipulation ?

01:53 On aimerait bien savoir, moi je débarque, je ne comprends rien,

01:55 c'est quoi l'histoire ?

01:56 Parce que vous me parlez là comme si on était tous au courant de l'histoire,

01:58 moi je ne comprends rien, je vous dis donc racontez-nous l'histoire,

02:00 Bernard Montiel, c'est quoi l'histoire ?

02:02 – Non l'histoire c'est, comme l'a dit Anthony, il l'a bien souligné,

02:05 ce n'est pas une histoire d'argent, vraiment on ne sait pas.

02:07 – Non mais on s'en fout, comme il l'a dit, c'est quoi l'histoire ?

02:09 On ne comprend rien.

02:09 – L'histoire c'est que Anthony a dégainé avec, et il a bien fait,

02:13 avec une main courante parce qu'il a estimé que ça…

02:16 – Bon Gilles racontons l'histoire, parce qu'il nous parle de la main courante,

02:20 c'est quoi l'histoire ?

02:21 – Alain Delon est malade, il va très mal, il ne peut plus parler,

02:26 il n'est pas remis de son AVC, il a un lit médicalisé,

02:29 il est souvent en fauteuil roulant.

02:30 Et on a l'impression que ces trois enfants se déchirent

02:33 à propos de la santé d'Alain Delon et surtout derrière tout ça de l'héritage.

02:38 L'héritage est extraordinairement complexe, mais il y a plus de 300 millions,

02:45 il y aurait 320-330 millions d'euros.

02:47 – 330 bûches ?

02:48 – Oui, il faut savoir qu'Alain Delon avait fait des affaires dans l'immobilier,

02:52 par exemple il y avait un triplex au pied de la tour Eiffel

02:56 qu'il a revendu 46 millions d'euros.

02:58 Il y a une demeure somptueuse à Genève,

03:01 il y avait une demeure à Marrakech qui a été revendue,

03:04 il y a des tableaux, il y a eu des ventes aux enchères,

03:06 il y a une collection de tableaux, de monstres, des coraux, des guéricots,

03:09 des très grands peintres qu'il a vendus.

03:12 Il y a la demeure de Douchy, donc voilà, il y a un patrimoine immobilier,

03:15 des collections, lui il a eu sa société de production, 90 films, metteur en scène,

03:20 donc voilà, autour de ça, les trois enfants se déchirent.

03:23 Pourquoi ? Parce que sa fille Anouchka va recevoir 50% de l'héritage.

03:26 – Il fait ce qu'il veut, s'il veut donner 50%.

03:28 – Oui, mais j'explique pourquoi, il y a un malaise de la part des garçons

03:31 parce qu'eux ont chacun 25%.

03:33 – D'accord.

03:34 – Donc derrière tout ça, il y a un vrai malaise

03:36 parce que les garçons se sentent les espoliés par Anouchka,

03:39 qui est la fille préférée, voilà, c'est la petite préférée depuis toujours.

03:42 – Je voudrais compléter ce que dit Gilles, pardon.

03:45 Non, il y a un autre malaise dont personne ne parle jusqu'à aujourd'hui.

03:48 – C'est quoi ?

03:49 – C'est que Anouchka est également vice-présidente,

03:51 puis présidente des entreprises Alain Delon.

03:54 Et je vais compléter ce que dit justement Gilles Verdez

03:58 parce que c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent.

04:01 C'est-à-dire que les entreprises Delon, c'est du champagne,

04:03 ça a été des cigarettes jusqu'en 2018, c'est du parfum.

04:06 – Bah si c'est elle qui est…

04:07 – Non mais c'est un chiffre d'affaires très important.

04:09 – Il fait ce qu'il veut, s'il veut…

04:10 – Non mais bien sûr qu'il fait ce qu'il veut Alain Delon,

04:13 mais en même temps c'est de l'argent considérable.

04:15 Par exemple, la vente aux enchères qui a eu lieu le 22 juin, l'année dernière, en 2023.

04:21 Il y a eu pour 8 millions de tableaux qui ont été vendus.

04:23 Il y a eu un du fil 1,6 millions, il y a eu un Eugène Delacroix à 700 000.

04:26 Depuis 2007, il y a des ventes aux enchères multiples

04:30 qui ont été organisées pour les biens d'Alain Delon.

04:32 Les armes, le vin, les tableaux, les bronzes, les Bugatti,

04:36 qui ont fait quand même 4 millions.

04:37 Ça fait plus de 25 millions rien qu'en vente aux enchères.

04:39 – Alors justement, Gilles, l'histoire, c'est quoi ?

04:42 Pourquoi Anthony Delon dépose plainte contre sa demi-sœur ?

04:46 C'est ça qu'on veut savoir.

04:46 – Alors il y a eu d'abord donc Iromi Rollin qui est sortie du bois.

04:49 – C'est qui Iromi Rollin ?

04:50 – C'est l'ex-gouvernante qui se décrit comme la compagne d'Alain Delon.

04:53 – C'est ça.

04:54 – Qui donc a été éjectée de la maison de douchy,

04:56 qui a porté plainte pour violence.

04:58 Et les enfants portaient plainte contre elle en disant

05:00 qu'elle abusait de la faiblesse d'Alain Delon.

05:03 Eh bien tout ça a été classé sans suite.

05:05 Il n'y a pas d'infraction, donc on va dire match nul au niveau judiciaire.

05:09 Mais Iromi Rollin s'en sort quand même très bien

05:11 parce qu'à un moment on pensait qu'elle pourrait être condamnée.

05:13 Tout ça est effacé.

05:15 Mais maintenant les enfants se déchirent

05:17 parce que les deux garçons ne supportent pas qu'Anoushka soit la préférée.

05:21 Et donc ça va très mal entre eux.

05:23 Et ça va de mal en pied avec des déclarations.

05:25 Anoushka porte plainte contre Anthony.

05:28 Et on a l'impression que le feuilleton ne va faire que devenir plus glauque.

05:33 – Pour compléter ce que tu disais,

05:35 Anthony Delon demande la tutelle, que son père soit mis sous tutelle.

05:38 Protection juridique parce qu'il estime qu'il est plus apte,

05:42 ce que tu disais au tout début de l'histoire,

05:44 qu'il est plus apte finalement à organiser et à gérer sa vie.

05:46 Et Anoushka ne veut pas mettre son père sous tutelle

05:50 parce que les sociétés d'Alain Delon vont aussi être contrôlées,

05:52 dont elle est la présidente.

05:53 Tout le problème est là, c'est qu'il y a des enjeux derrière.

05:56 – C'est pas équilibré qu'il y faut.

05:57 Justement, moi Anoushka, je suis souvent en contact avec elle,

06:02 elle a l'air extrêmement sincère en tout cas.

06:04 – C'est la plus proche de son père.

06:06 – Elle m'a dit que c'est la plus proche de son père,

06:08 c'est celle qui reste le plus avec son père.

06:10 Elle m'a dit qu'elle s'occupait de son père à fond

06:12 et qu'elle était, elle a l'air en tout cas extrêmement,

06:15 Anoushka a l'air extrêmement sincère.

06:18 Et voilà, elle s'occupe des affaires de son père

06:20 et c'est celle qui reste le plus avec elle.

06:21 Alors justement, on a Chammy avec nous ce soir.

06:24 Chammy, est-ce que vous pouvez nous expliquer,

06:26 vous, vous êtes arrivé après Hiromi, c'est ça ?

06:29 – Alors moi, j'ai été contacté le 4 juillet de cette année,

06:34 pour justement, au début je ne savais pas trop ce que c'était,

06:37 on ne m'avait pas trop expliqué, mais une mission

06:40 qui devait débuter le lendemain, donc le 5 juillet.

06:44 Donc j'ai dit pourquoi pas, j'étais disponible à cette période,

06:46 donc j'ai dit pourquoi pas, c'était pour 5 jours environ.

06:50 Ensuite, j'ai eu le coup de fil d'Anoushka Delon.

06:52 – D'accord, c'était quoi la mission ?

06:54 – C'était une protection de personnes.

06:56 – D'Alain Delon ?

06:57 – Au début, je ne savais pas que c'était Alain Delon.

06:59 – D'accord, vous avez eu le coup de fil d'Anoushka ?

07:01 – C'est ça, après quand j'ai accepté, j'ai eu une dame qui m'a appelé,

07:04 elle s'est présentée, donc c'était Anoushka Delon,

07:06 et c'est là qu'elle m'a dit que c'était pour éventuellement

07:08 la protection de son papa dans sa résidence à Douchy.

07:13 – D'accord, alors, donc là vous avez travaillé,

07:16 donc vous arrivez, c'est Anoushka qui vous reçoit, comment ça se passe ?

07:20 – C'est ça, c'est Anoushka qui me reçoit,

07:22 bon moi je suis arrivé le 5 juillet,

07:24 je ne sais pas si c'est une date qu'ils vous parlent ou pas,

07:25 mais le 5 juillet…

07:27 – Ils ont remercié la fameuse…

07:30 – C'est ça, la fameuse…

07:31 – Oui, la gouvernante.

07:32 – Ils ont remercié, donc ils ont renvoyé,

07:34 ils ont remis la gouvernante qui se disait être la compagne d'un jour.

07:37 – Absolument, ils lui ont mis les affaires sur le trottoir.

07:38 – D'accord, c'est ça l'histoire, oui ?

07:40 – Ah oui, c'est exactement l'histoire.

07:41 – Et la famille, c'est qui ?

07:42 – Après, je ne vous avais pas vu…

07:44 – Je n'étais pas sur place.

07:45 – Ah super, d'accord.

07:46 – Et donc quoi ?

07:47 – En fait, les affaires ont été mises sur le trottoir bien après,

07:51 ce n'était pas le 5 juillet, ça a été bien après,

07:53 et ça a été après que les enfants ont avisé leur conseil.

07:59 D'accord ?

07:59 Donc le 5 juillet, les affaires d'Iromier Rollin

08:01 n'étaient pas du tout sur le trottoir, je vous rassure, j'étais là.

08:04 – D'accord, d'accord.

08:05 – Donc…

08:06 – Donc vous arrivez…

08:08 – Donc moi je suis arrivé,

08:09 Iromier Rollin, bon il y a eu l'histoire qu'il y a eu,

08:12 que vous connaissez maintenant un petit peu,

08:14 donc voilà, on a demandé à Iromier Rollin,

08:19 le papa ne voulait plus qu'elle reste dans sa propriété,

08:21 donc voilà, comme l'a dit monsieur, on l'a accompagné, etc.

08:25 – D'accord, alors vous, c'était quoi votre mission ?

08:28 – Donc ma première mission, c'était faire en sorte,

08:30 parce qu'Iromier Rollin, le 5 juillet, n'était plus dans la propriété,

08:33 elle était partie en course, ou je ne sais guère, bref,

08:36 et c'était de faire en sorte que cette dame

08:40 ne remette plus les pieds dans la résidence de monsieur Rollin.

08:42 – D'accord, c'est incroyable, donc vous,

08:44 vous étiez un peu là pour dire, si elle revient, la foutre dehors.

08:47 – Pas la foutre dehors, puisqu'elle était déjà dehors.

08:49 – D'accord, mais donc qu'elle ne puisse plus rentrer…

08:51 – Que pour l'instant, monsieur Delon ne puisse plus,

08:55 enfin ne veuille plus qu'elle soit dans sa…

08:58 être en contact, qu'elle soit dans sa propriété.

09:02 – Oui, alors c'est fou, non mais c'est fou.

09:06 – C'est fou parce que si ça se trouve,

09:07 Alain Delon, il voulait qu'elle rentre, on l'empêche de rentrer.

09:09 – Non, non, et donc, vous avez travaillé avec eux,

09:12 donc quoi, juillet, août, septembre, octobre ?

09:14 – C'est ça, jusqu'au 10 décembre de cette année,

09:18 j'ai été limogé par les enfants.

09:22 – D'accord.

09:23 – Pour une raison…

09:24 – Alors c'est quoi, pourquoi vous avez été renvoyé ?

09:26 – Bah, en fait, la sécurité, comment ça se passe,

09:29 c'est, même chez vous ici, je pense que vous avez des agents de sécurité

09:32 devant les portes, il y a ce qu'on appelle un carnet de bord,

09:34 ou plus communément aussi, une main courante.

09:38 Donc voilà, nous, on écrivait, quand je dis "nous",

09:41 on était deux, voire trois agents de sécurité à tourner dans la résidence,

09:44 quand moi je promenais mes week-ends, j'avais donc un relais,

09:48 et on écrivait donc un carnet de bord, une main courante,

09:51 et on écrivait tout de ce qui se passait, donc voilà.

09:55 Et puis là, le 10 décembre 2023, j'ai un collègue qui a pris ma relève,

10:00 Alain Fabien, là, gentiment, là, un petit peu…

10:05 enfin voilà, il lui a demandé ce que c'était, et mon collègue lui a dit,

10:10 "oh bah non, c'est une main courante, écoute,

10:12 on écrit tout ce qui se passe à l'intérieur".

10:13 – Alors justement, c'est ça l'histoire, il parait, de ce que je sais,

10:16 je vous dis tout, Chamide, qu'on m'a dit, c'est que vous teniez,

10:20 et ça c'est ça qui est important, un carnet de bord,

10:22 dans lequel vous parliez des sévices, enfin des faits un peu à Alain Delon

10:29 par ses fils, c'est ce qu'on m'a dit, est-ce que c'est vrai ou pas ?

10:33 – C'est un carnet de bord où il y avait tout et n'importe quoi, j'ai envie de dire,

10:37 c'est-à-dire l'infirmière qui… pardon ?

10:39 – Vous mettiez quoi dans ce carnet de bord ?

10:40 Ce qui peut nous intéresser, c'est-à-dire sur le traitement d'Alain Delon

10:45 par ses fils ou par sa fille, il y avait quoi ?

10:48 – Les comportements que les enfants auraient pu avoir avec leur papa,

10:52 comme aussi, je vous le dis, la chose la plus lambda,

10:54 la médecin qui arrive à 17h55 et est reparti à 18h30,

10:58 vous voyez, on écrivait vraiment les entrées et les sorties…

11:01 – Oui, mais c'est ce carnet de bord qui a fait que vous avez été foutu dehors.

11:03 – C'est ça.

11:04 – Donc c'est qu'il y avait des choses compromettantes dedans.

11:06 – Bien sûr.

11:07 – Alors qu'est-ce qu'il y avait, à peu près, sans nous dire…

11:09 – Moi, je ne vais pas rentrer dans les détails, ce qu'il y avait,

11:12 je vous le dis, oui, effectivement, il y avait des choses compromettantes

11:14 sur les enfants.

11:15 – Sur quels enfants ?

11:16 – Surtout sur le plus jeune.

11:18 – Alain Fabien ?

11:19 – Alain Fabien.

11:20 – Qui quoi, quoi, quoi, par exemple ?

11:23 – Quelques défauts, il y avait un…

11:25 pour moi, il était un peu bordant en ligne, on va dire, avec son papa.

11:30 – C'est…

11:31 – C'est vague, oui, je sais.

11:32 – C'est-à-dire au niveau du vocabulaire, au niveau des gestes, au niveau de quoi ?

11:36 – Oui, beaucoup au niveau du vocabulaire, les gestes,

11:38 ça n'a pas été jusqu'à une menace physique.

11:42 – D'accord.

11:43 – Mais c'est vrai qu'au niveau de la parole, au niveau de plein de choses.

11:47 – Quel genre de choses, au niveau du vocabulaire, quoi ?

11:49 Il parlait mal à son père, quoi, il s'agaçait ?

11:52 – Il s'agaçait, il répondait à son papa, il s'agaçait beaucoup,

11:56 il s'agaçait beaucoup.

11:57 – Ça, vous le notiez sur le carnet de bord ?

11:58 – Ça, je le notais.

11:59 – Vous disiez quoi, aujourd'hui, Alain Fabien a traité son père de telle chose ou telle chose ?

12:03 – Voilà, il a répondu à son père, son père, je pense qu'une grande partie des Français

12:07 connaissent bien Alain Delon et son caractère,

12:09 donc il suffisait que M. Delon lui dise une chose un peu…

12:14 qu'un papa serait susceptible de dire à son fils, un mécontentement, tout simplement.

12:18 Et puis c'est vrai qu'Alain Fabien aurait pu, pouvait sortir de ses gonds

12:22 et lui répondre d'une façon, je dirais pas jusqu'à agressive, mais un peu…

12:27 – Vous avez passé cinq mois non-stop avec eux.

12:30 – Quasiment.

12:30 – Donc là, vous, vous êtes quand même un témoin clé de l'affaire, de ce qui se dit,

12:34 puisque aujourd'hui, on se dit, voilà, d'un côté, il y a une partie des enfants

12:37 qui disent qu'au contraire, que Anouchka profite de l'état de son père pour abuser de lui,

12:43 et de l'autre, on dit que les fils, au contraire, ont un comportement limite avec leur père,

12:49 c'est ça Gilles ?

12:50 – Qu'ils manquent de respect, c'est ça en fait, ce que vous avez noté,

12:53 c'est que le plus jeune des enfants manquait de respect à son père régulièrement,

12:57 vous avez assisté à des échanges dans ce sens-là ?

13:00 – J'ai assisté à des échanges un peu… – Musclés.

13:03 – Un peu musclés, si on veut, en agressivité, musculature non pas, mais voilà.

13:08 En fait, moi je suis là pour ça justement, je suis là pour ça,

13:11 j'aurais pu être là parce qu'il y a des choses qui ont été dites ces derniers jours, moi je…

13:15 – Alors c'est quoi justement ? Parce que ce qui est dit sur Anouchka,

13:18 pour vous, c'est n'importe quoi ?

13:20 – Mais complètement, et puis je trouve ça dommage,

13:24 parce que moi je m'entendais avec les trois enfants,

13:25 je ne vais pas dire je suis mieux avec Anouchka ou avec Alain Fabien ou Anthony,

13:28 je m'entendais avec les trois enfants, et peut-être encore aujourd'hui,

13:30 bon là je pense qu'ils ne sont pas spécialement au courant,

13:33 donc ils ne vont peut-être pas en vouloir, mais ce que je veux dire c'est que

13:37 j'aurais pu être là pour "défendre", les dire qu'un autre enfant aurait pu dire sur Anthony.

13:43 – Mais là, vous, ce qui vous a gêné, c'est ce qui a été dit sur Anouchka ?

13:45 – Mais oui, complètement.

13:46 – Pourquoi ? Parce que dites-nous, Anouchka c'est quoi ?

13:48 C'est celle qui est la plus proche de son père ?

13:52 Elle a déjà eu un comportement, elle, qui peut être…

13:56 – Agressif ?

13:57 – Un mauvais comportement avec son père ou pas du tout ?

13:59 – Anouchka, quand je vais voir Alain, et que je lui dis que sa fille arrive…

14:03 – Ouais, il est comme un fou.

14:06 – Il est comme un fou, il est là, il demande à l'infirmière de le préparer, etc.,

14:14 limite de lui mettre un petit coup de peigne, vous voyez ?

14:17 Il est comme un fou, quand Anouchka arrive, ça y est, il faut…

14:20 Vous voyez ? Il demande à l'infirmière, pareil, enfin, il demande…

14:23 – Quand vous entendez Anthony qui dit qu'il va porter plainte,

14:27 qui a porté plainte d'ailleurs contre Anouchka,

14:30 est-ce que vous comprenez quand ils disent que c'est quoi, qu'elle abuse de son père ?

14:34 – Qu'elle met en danger aussi leur père.

14:36 – Qu'est-ce que vous répondez à ça ?

14:38 – Parce qu'elle veut l'amener en Suisse.

14:39 – Oui, c'est ça.

14:39 – Tout le débat est là.

14:40 – En entretien.

14:41 – En entretien.

14:42 – Tout le débat est là.

14:43 – Alors justement, ça c'est important, parce que là,

14:45 vous êtes vraiment un témoin quand même, Clément.

14:47 – Moi, je suis là que pour dire la vérité,

14:48 je ne suis pas là pour enfoncer certains et remonter les autres.

14:51 Moi, je suis là pour dire la vérité,

14:53 parce que ça fait quelques jours que je ne suis pas très bien,

14:55 parce que je suis quand même…

14:56 donc je me sentais un peu obligé de venir et parler.

15:00 Anouchka, elle veut emmener son père en Suisse pour une seule raison,

15:04 d'après ce que j'ai vu et ce que j'ai entendu,

15:07 et je pense que c'est celle-là.

15:09 Anouchka, elle veut emmener son père,

15:11 parce que son père, il doit faire des tests,

15:15 il doit faire des examens tous les deux, voire trois mois en Suisse,

15:18 chez des grands professeurs, d'après ses dires

15:21 et d'après ce que j'ai vu et entendu.

15:23 Donc, monsieur Delonge doit aller en Suisse

15:25 pour justement continuer son check-up, etc.

15:28 Les garçons sont contre.

15:30 Mais non, tu comprends, ici, on a ce qu'il faut.

15:33 Alors, je vais me faire sûrement lyncher plus tard,

15:36 mais il n'y a pas de souci, j'assume,

15:37 mais c'était un médecin de campagne qui soignait Alain Delonge.

15:43 On n'est pas en train de parler de quelqu'un

15:45 qui n'aurait peut-être pas les moyens d'avoir des professeurs,

15:47 d'être suivi.

15:48 C'est un médecin de campagne, elle est très gentille, cette dame,

15:51 il n'y a pas de souci, mais franchement,

15:53 aucun professeur n'est venu voir monsieur Delonge

15:55 depuis que je suis là-bas, aucun.

15:57 Le seul médecin qui est venu,

15:58 c'est une charmante dame, médecin de campagne.

16:00 Donc, encore une fois, c'est pour ça que je me dis,

16:02 je n'ai rien contre les médecins de campagne,

16:04 loin de là, bien au contraire.

16:06 Mais moi, je pense que les garçons,

16:08 ils sont complètement perdus sur cette histoire-là.

16:11 Anoushka veut emmener son père pour une seule bonne raison,

16:13 c'est ça, c'est pour les check-up.

16:15 Et bien sûr, parallèlement à ça,

16:17 elle sera plus proche que de son père,

16:19 parce qu'Anoushka, tout le monde le sait, habite Genève,

16:20 donc elle aurait envie d'avoir son père à côté d'elle.

16:22 - Et puis Alain Delonge, il a envie de la suivre, finalement,

16:24 puisqu'il a toute sa tête, et s'il lui fait confiance,

16:27 pourquoi, je ne comprends pas, même pas le débat.

16:29 - Alors justement, il a toute sa tête ou pas ?

16:32 - C'est sa bonne question.

16:34 Moi, je ne suis pas médecin pour vous dire qu'il a toute sa tête,

16:36 par contre…

16:38 - Il vous parlait, vous répondiez.

16:39 - Exactement, c'est ce que j'allais en venir.

16:40 - Il sait, c'est ça.

16:41 - Je ne suis pas médecin pour vous dire qu'il a toute sa tête ou il n'a pas.

16:43 Cependant, ce que je peux vous dire,

16:44 c'est que moi, quasiment toutes les après-midi,

16:46 je buvais le café avec M. Delonge.

16:48 C'est peut-être un privilège que j'ai pour certains,

16:50 donc je vous le dis clairement.

16:52 Quasiment toutes les après-midi,

16:54 je buvais un café avec M. Delonge,

16:55 je lui donnais des…

16:56 enfin, on mangeait ensemble, on se faisait un petit…

16:58 un 4 heures, il adore ça.

17:00 Et voilà, je parlais avec lui, il me racontait des histoires à la brûlerie,

17:05 il m'a raconté l'histoire du château de la brûlerie,

17:08 donc c'est son domaine industriel.

17:09 - Donc pour vous, il n'est pas dans un état…

17:11 enfin, il est conscient ?

17:14 - Mais carrément.

17:15 - D'accord.

17:16 - Quand j'entends, il est fou, il ne peut pas ceci, il ne peut pas cela.

17:20 Mais franchement, je suis abasourdi par ce que j'entends.

17:23 Et c'est pour ça que je suis là aujourd'hui.

17:25 Même pour M. Delonge, peut-être qu'il va me dire de quoi tu te mêles,

17:28 il va sûrement me le dire, peut-être, si je le revois.

17:30 Mais la vérité, c'est pour lui que je suis là.

17:33 - Alors, il y a eu un enregistrement d'Alain Fabien,

17:36 qui a apparemment enregistré sa sœur aussi.

17:38 - À Cédépens.

17:39 - Et des discussions à Cédépens, exactement.

17:41 Alors moi, l'enregistrement, il ne dit pas grand-chose en fait,

17:44 ce n'est pas fou-fou.

17:45 - Non, non, ce n'est pas.

17:45 - Désolé, l'enregistrement, je ne sais pas si vous voulez,

17:47 on peut écouter une partie de l'enregistrement,

17:49 mais vous allez nous dire, vous allez réagir, Fabien et Chamy.

17:53 Mais écoutez, voilà, il a enregistré sa sœur à son insu

17:56 lors d'un échange avec son père.

17:57 Écoutez.

17:58 - Je suis fatiguée, papa.

18:08 Ouais, je suis fatiguée.

18:12 Je suis énervée ce soir.

18:13 À cause de tout ce qui se passe.

18:15 Là, papa, oui.

18:17 Bon, on est en train de m'enterrer et toi,

18:21 on est en train de te prendre pour un débile.

18:22 - Je sais, papa.

18:25 Il faut que tu te méfies, surtout.

18:28 Un débile, toi.

18:31 Une fille qui manipule son père.

18:35 Ouais, mais papa, il va peut-être falloir dire un truc.

18:38 Parce que là, le piège, il va se refermer sur toi, là.

18:43 - Alors, voilà, après la suite, ce n'est pas ouf, vraiment.

18:48 On a l'impression que ce ne sont pas des révélations incroyables.

18:51 Qu'est-ce que vous en pensez, Shem ?

18:53 - Je pense que franchement, c'est complètement…

18:56 Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, là, Fabien.

18:58 - Il a voulu répondre à l'avocat de Hanouchka

19:02 qui a pris la parole sur BFM TV dimanche à 18h45

19:07 et qui affirmait qu'il était fatigué comme un homme de 88-89 ans,

19:11 mais qu'il était parfaitement clair, lucide, etc.

19:14 et qu'il n'y avait aucun problème.

19:15 - C'est ça, la question.

19:16 - Il répondait pas aux questions, vraiment, en même temps du journaliste.

19:20 Mais donc, il a balancé ça, Alain Fabien, pour montrer un petit peu

19:23 que quand elle lui fait répéter 3-4 fois le mot BFM

19:26 pour qu'il entende bien, puis ses news, etc.

19:28 - D'accord, c'est pour ça qu'il a balancé ça.

19:29 - Il a balancé ça parce que c'est une réponse à l'avocat

19:31 qui défendait Hanouchka, juste titre, d'ailleurs.

19:34 - Vous, Shamy, parce que c'est vrai que ce que vous nous avez dit à l'instant,

19:36 donc Alain Delon, il comprend tout à fait ce qu'on lui dit.

19:38 Il comprend la guerre entre ces enfants-là ?

19:40 - Alain Delon, il comprend tout de ce qu'on lui dit.

19:43 Là, ce qui a été…

19:45 - Ça, c'est important.

19:45 - C'est un scoop.

19:46 - C'est très important.

19:47 - Parce que le procureur s'interroge.

19:49 - Quand on a la dernière photo.

19:50 - C'est pas l'avis du procureur.

19:51 - À la rigueur, ce qu'on peut reprocher, et c'est même pas un reproche,

19:55 quand je vais vous le dire, même vous, ça va peut-être vous faire sourire,

19:58 c'est qu'il entend mal.

19:59 À 88 ans, on a des problèmes de notations.

20:01 - C'est possible.

20:01 - Monsieur Delon, Alain, vous le connaissez encore une fois,

20:06 il a son caractère, il ne veut pas mettre ses sonotones.

20:08 On se bat tous les jours quand je dis "on", c'est l'infirmière,

20:10 et même moi, des fois, ma père me dit "Chamy, s'il te plaît,

20:12 tu peux me donner un coup de main ?"

20:13 Il ne veut pas mettre ses sonotones.

20:15 Moi, quand je parle avec lui, je me mets à côté de lui,

20:18 je prends une chaise, je m'installe à côté de lui,

20:19 et on discute, et je lui parle dans l'oreille pour qu'il entende.

20:22 Voilà, oui, c'est vrai que…

20:24 Et puis, à cause d'une de ses maladies, il a un petit peu la gorge aussi…

20:29 Moi, au début, il parlait très bien, il me criait dessus, c'était très bien.

20:34 Aujourd'hui, c'est vrai qu'il a la voix un peu…

20:36 on dirait comme s'il avait un rhume, un peu enroué.

20:38 Mais d'après la médecin, c'était à cause de cette maladie.

20:42 – Il comprend, l'important, c'est que vous disiez,

20:44 il comprend ce qu'on lui dit.

20:45 J'ai une dernière question pour Chamy.

20:47 – Est-ce que réellement, il comprend, par exemple,

20:51 que ses deux fils sont en train de vouloir le spolier,

20:54 ou d'être contre sa fille ?

20:56 Ça doit lui faire mal que les deux fils soient contre Anoushka.

20:58 – Mais complètement, complètement.

21:00 Complètement, encore une fois, moi, quand je vous dis que oui, Anoushka arrive,

21:05 il est heureux, et quand je lui parle de certains autres enfants qui arrivent…

21:11 – Il est malheureux ?

21:12 – Lesquels ?

21:13 – Après, il n'en a pas cinq ans, pas un.

21:14 – Le petit, surtout.

21:16 – Oui, c'est vrai.

21:17 – En tout cas, je voulais juste vous dire quelque chose.

21:19 – C'est réveillé.

21:19 – Vous avez dit quelque chose, après le bisou fougueux,

21:24 j'aimerais vous dire quelque chose.

21:25 Ma belle-mère Tina Turner est en Suisse.

21:27 Je vais vous dire quelque chose,

21:28 vous avez dit quelque chose qui est très juste,

21:31 que la médecine en Suisse est redoutable, est incroyable.

21:37 – On va pas prendre trop de temps, là ?

21:38 – Plus que parce que, je vais vous dire quelque chose,

21:40 ma belle-mère qui avait un peu perdu la tête,

21:43 qui a eu un rein en moins, a été transférée en Suisse

21:46 parce que les soins sont intensifs,

21:48 et les Suisses asiatiques, en Allemagne, Suisse allemande,

21:51 sont beaucoup plus fortes que les soins français.

21:54 Effectivement, pour assister les gens qui sont…

21:57 Non, écoutez, Cyril, c'est très important.

21:58 – C'est le magazine de la santé, je n'ai pas le temps, là.

22:00 – Merci, Chamy.

22:01 – … qui sont malades, la Suisse est très, très, très…

22:04 – Merci à Tina, elle ira dans le magazine de la santé.

22:07 – … du game par rapport à la médecine française.

22:09 – Il y a un dernier truc.

22:09 – J'ai une dernière chose qui a son importance, très rapide,

22:13 c'est qu'en fait, on reproche aussi,

22:15 il y a deux choses qu'on reprochait à Anoushka,

22:16 c'était le fait d'emmener son père en Suisse

22:20 et la deuxième, d'être pas assez présent.

22:21 Moi, je peux vous dire que tout le temps que j'étais là,

22:23 Anoushka, au début, elle venait énormément de temps,

22:26 et là, il ne faut pas oublier une chose,

22:27 Anoushka, c'est une mère de famille à la ringueuse

22:29 de trois ans et demi en Suisse,

22:31 qu'elle ne peut pas tout le temps, tout le temps être là,

22:34 mais elle est là au maximum du temps.

22:36 C'est vrai que je l'ai vue très souvent en douche.

22:38 – Merci.

22:38 [Musique]

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