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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Bonsoir à tous, Olivier Dartigold, Philippe Bilger, Gilles William-Gonnadel, Philippe Guybert et Yoann Ouzaï.
00:06 On va évidemment parler de ce qui s'est passé aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
00:09 mais je voulais commencer cette émission par quelque chose que je n'ai jamais vu.
00:13 Jamais vu.
00:15 Ce qui s'est passé en Turquie, où un arbitre a été lynché,
00:20 c'est parfois arrivé sans doute dans des équipes ou dans des divisions moindres, mais jamais.
00:27 C'est pour ça que je me permets de commencer cette émission avec cette image,
00:31 dans un match de première division.
00:34 Vous avez au coup de sifflet final, on va voir d'ailleurs les images,
00:39 un arbitre qui a été frappé violemment, notamment au visage, par le président d'un des deux clubs.
00:48 C'est absolument invraisemblable.
00:50 C'était hier, à la fin du match du championnat turc opposant Ankaragürü et Rize Sport.
00:58 L'arbitre a donc été violemment agressé au coup de sifflet final d'une rencontre de première division.
01:02 Un arbitre donc frappé, le dirigeant aurait également eu "Allez, je vais te tuer".
01:06 Le club de Rize Sport venait d'égaliser 1 à 1 dans le temps additionnel,
01:10 sur le terrain de Ankaragürü, qui s'était vu refuser un but plus tôt dans le match.
01:16 Suite à cette décision arbitrale, le président du club, Farukh Koka et les deux autres hommes sont entrés sur la pelouse.
01:22 On va revoir l'image d'ailleurs, à la fin du match, pour agresser l'arbitre.
01:26 On peut la voir, cette image, au-delà des photos, parce que c'est absolument invraisemblable.
01:32 Moi, je n'ai jamais vu ça.
01:34 Farukh Koka m'a donné un coup de poing sous l'œil gauche et je suis tombé alors que j'étais au sol.
01:40 Tous les gens m'ont donné des coups de pied au visage et dans d'autres parties du corps.
01:43 Farukh Koka a crié "je vais te tuer", c'est ce qu'a dit l'arbitre qui a été agressé.
01:48 Je présente mes excuses à M. Meller et à sa famille, à la communauté des arbitres turcs, aux fans de sport et à notre nation,
01:54 indiquer Farukh Koka qui a démissionné de son fonction et qui, évidemment, je pense, sera radié à vie du football.
02:01 Et même le club, peut-être, sera-t-il aussi sanctionné.
02:04 Les auteurs de la violente agression, parmi lesquels figure un des présidents du club, ont été placés en détention provisoire.
02:09 Aujourd'hui, et je pense que c'est une bonne chose, l'arbitre qui souffre d'un traumatisme crânien a annoncé qu'il allait porter plainte.
02:16 Et l'arbitre, vous allez voir cette image étonnante, est à l'hôpital et Erdogan lui a passé un coup de fil.
02:24 Regardez cette séquence.
02:26 Je suis vraiment triste de voir et d'observer ce genre de choses.
02:32 Je suis aussi triste de voir ce genre de choses en tant que spectateur.
02:39 Parce que, en tant que spectateur, c'est vraiment déprimant de voir ce genre de choses.
02:47 Je veux dire aux amis de l'administration de justice, aux membres de l'administration de personnel,
02:54 et aux autres membres de l'administration de justice, que ce soit nécessaire,
02:59 nous devons le faire dans ce temps.
03:04 Je veux dire aux amis de l'administration de justice, et aux membres de l'administration de personnel,
03:07 que ce soit nécessaire, nous devons le faire dans ce temps.
03:10 Merci.
03:12 Évidemment pas beaucoup de commentaires à faire, sinon à regretter cette folie du monde.
03:17 C'est jamais arrivé quand même.
03:18 Jamais arrivé en première division.
03:20 Jamais arrivé quelque chose comme ça.
03:23 En Turquie, le football est une affaire d'État.
03:26 Oui.
03:27 J'ai un souvenir de Fred Fautou qui menait le jeu pour l'équipe de France en basket à Galatasaray.
03:34 C'était la coupe d'Europe.
03:35 Et ça s'était terminé par une bagarre, y compris avec les officiels qui avaient été mis en grande difficulté.
03:42 C'est parfois un peu chaud.
03:43 Pas de commentaires particuliers, sinon effectivement voir ces images qui nous ont sidéré.
03:49 L'Assemblée nationale aujourd'hui, et ça a été effectivement plutôt tendu.
03:54 On va voir un premier échange entre Edwige Diaz, qui est une députée du Rassemblement national,
04:00 et Gérald Darmanin, vous le savez, après des mois de rebondissements,
04:04 l'examen du trait contre ses projets de loi immigration a été rejeté hier dans l'hémicycle.
04:08 L'Assemblée nationale a adopté par 270 voix contre 265.
04:11 On saura d'ailleurs avec Yohann ce qu'il va se passer ces prochaines heures.
04:16 Mais voyez tout d'abord cet échange entre Mme Diaz et M. le ministre de l'Intérieur.
04:22 Hier, en même temps si cher à Emmanuel Macron, a montré ses limites.
04:27 Et s'est soldé par un véritable camouflet pour votre gouvernement.
04:31 Alors que les Français expriment leur volonté d'une baisse drastique de l'immigration dans notre pays,
04:35 comme d'habitude, vous ne les avez pas écoutés, et au contraire vous avez proposé un texte
04:40 qui aurait permis la création de nouvelles filières d'immigration,
04:44 la répartition de migrants dans nos campagnes, et la régularisation massive de clandestins.
04:49 Le non-débat d'hier a démontré une chose, d'abord, c'est que vous avez peur du débat.
04:53 Vous n'avez pas voulu parler d'immigration.
04:57 Vous en parlez dans les meetings, dans les marchés, sur les tracts, vous en parlez sur les plateaux de télévision,
05:04 mais vous n'en parlez jamais devant la représentation nationale, parce que vous avez eu peur.
05:10 Et c'est tellement vrai que votre belle unité de façade entre les contraires,
05:16 entre vos amis mélanchonistes et vous-même, entre ceux qui veulent accueillir tout le monde
05:20 et ceux qui ne veulent accueillir personne, fait que dès le lendemain, vous proposez
05:24 exactement les mêmes dispositions que le gouvernement pour lutter contre les étrangers délinquants.
05:29 Trouvez l'erreur.
05:30 Monsieur le ministre, vous feignez d'ignorer ce qu'est une motion de rejet,
05:33 très sincèrement, ça n'est pas au niveau, et je pense que les Français continueront de vous le reprocher.
05:36 Mais moi j'ai une dernière question pour vous, monsieur le ministre,
05:39 qui a peur du débat ? Moi je pense que c'est vous qui refusez de proposer au Français un référendum.
05:43 Vous auriez pu débattre ici et maintenant, plutôt que réclamer un débat, vous auriez pu l'accepter dès hier.
05:48 Vous êtes incohérents. Comme d'habitude, le Rassemblement national vit des problèmes
05:54 et ne veut aucune des solutions. Vous avez désarmé nos policiers hier,
05:59 vous avez désarmé nos préfets, vous désarmez les Français,
06:03 et vous allez vous réjouir au prochain fait d'hiver.
06:07 Ce qui est vrai, Yohann Ouzahy, c'est que beaucoup de téléspectateurs ont dû apprendre
06:12 ce qu'était une motion de rejet. On connaissait la motion de censure,
06:16 on ne connaissait pas la motion de rejet. Moi je n'ai pas souvenir d'une motion de rejet,
06:21 c'est-à-dire que le débat n'est même pas entamé.
06:25 Donc c'est très étrange comme procédure d'ailleurs.
06:28 C'est un mot de parlementaire qui est utilisé très régulièrement.
06:30 Il y a souvent des motions de rejet préalables qui se déposent.
06:33 Alors souvent elles sont rejetées parce que généralement quand même le gouvernement dispose d'une majorité
06:37 à l'Assemblée nationale. Là ce n'est pas le cas. Là elle est rejetée sur un texte,
06:41 là elle est adoptée cette motion de rejet, sur un texte extrêmement important.
06:44 Mais on ne discute même pas le texte. C'est ça qui est quand même là où Gérald Darmanin n'a pas tout à fait tort.
06:48 C'est le principe.
06:49 Oui mais il n'y a même pas de discussion.
06:51 Il recevait habilité à l'époque.
06:53 Oui mais c'est pour des raisons politiques.
06:56 C'est classique.
06:58 Oui c'est classique mais bon.
07:00 Pardon mais moi je ne suis pas d'accord avec cet argument qui consiste à dire que le texte n'a pas été discuté.
07:04 Vous savez le gros du travail du Parlement il se fait dans ce qu'on appelle la commission.
07:07 Mais oui, mais c'est vrai. Le travail technique le plus important il ne se fait pas dans les commissions,
07:11 il se fait en commission.
07:12 Là Johan vous parlez comme un professionnel.
07:14 Non mais oui mais l'Assemblée c'est professionnel.
07:17 Je vous répète vous parlez comme un professionnel. Je pense aux gens qui nous écoutent.
07:20 Là vous parlez comme un professionnel de la politique.
07:22 Mais c'est la vérité.
07:23 Vous êtes le porte-parole du monde politique en disant ça.
07:26 Les gens qui nous écoutent ils disent ce débat il doit arriver à l'Assemblée Nationale.
07:30 Mais il l'a été.
07:31 En science plénière.
07:32 Je vous assure, pensez au... j'allais dire pensez au français.
07:36 Il est sûr que le citoyen de base s'en veut qu'un mépris et ne comprend mal ce qui s'est passé hier.
07:43 Alors que moi je trouve, j'ai écouté l'excellente émission d'hier soir,
07:48 j'ai senti une tonalité un peu critique à l'égard de ce qui s'était passé avec la motion de rejet.
07:54 Moi je trouve qu'elle est très cohérente.
07:57 On a la gauche et l'extrême gauche qui ont refusé que soit discuté un texte auquel elles sont totalement hostiles.
08:05 Et pour une fois les républicains ont été cohérents.
08:09 Les exigences qu'ils formulaient n'ont pas été respectées.
08:13 Et le texte du Sénat a été complètement détricoté.
08:17 Pour une fois les républicains sont cohérents.
08:20 Et on en a un peu parlé hier soir, la fin du...
08:24 Et en même temps il accepte la droitisation du texte au Sénat
08:28 pour après accepter que ce soit détricoté en commission des lois à l'Assemblée.
08:33 Il y a une insincérité et les oppositions peuvent dire "on n'en joue plus".
08:37 Moi je trouve que les républicains ne sont pas cohérents.
08:40 Parce que quand on est un parti de gouvernement qui a gouverné la France pendant aussi longtemps,
08:44 on accepte la réalité politique qu'à l'Assemblée nationale il ne sont que 62.
08:49 Et donc il faut passer des compromis.
08:51 Voilà, c'est ça la politique.
08:53 Ou bien vous êtes majoritaire, Philippe, ou bien tu es majoritaire.
08:57 Et à ce moment-là tu votes, t'es la majorité, tu as raison.
09:00 Mais quand on est 62 députés, on accepte de faire des compromis.
09:05 Dire comme M. Sciotti, nous, c'est le texte du Sénat ou rien, c'est refuser le compromis.
09:10 En réalité, M. Sciotti et le R, et les députés LR, ils veulent juste humilier Darmanin et Macron.
09:17 Est-ce que c'est utile au pays ? Ben j'en suis pas sûr.
09:20 Si ça n'était que ça, on serait déjà pas si mal.
09:23 Deuxième élément, c'est précisément...
09:27 Philippe, mais parce que là où il me semble que vous trompez, ils n'étaient pas si faibles, ils sont en effet 62,
09:37 mais pour l'immigration ils étaient dans un rapport de force où ils avaient la main.
09:42 Enfin ils avaient aussi la possibilité de travailler avec la main chronique qui penche à droite.
09:45 Ils l'ont pas fait. Parce que si ils votent, à ce moment-là, Gérald Darmanin peut être Premier ministre dans un mois ou dans deux mois,
09:51 et il peut avoir des LR dans un gouvernement et ça peut changer la donne.
09:55 Mais c'était ce que... Voilà, ça c'est une possibilité, une stratégie possible.
09:58 Je sais que c'est ce que souhaite Nicolas Sarkozy, mais ce serait une... Non mais, et donc, je dis du vin, non mais...
10:05 C'est pas le porte-parole de Nicolas Sarkozy.
10:08 Je ne vous fais aucun protocole.
10:09 Même si c'est un... Comment dire ? Même si cette analyse est intelligente.
10:15 La majorité des Républicains ont mis tardivement à comprendre que Macron n'a rien au pouvoir.
10:21 Non, non, non, il y a plein de choses à écouter. Il y a plein de choses à écouter. Chacun a parlé une fois, ça suffit.
10:25 Très bien.
10:26 Vous allez bien ?
10:27 Non mais parce que sa veste pose problème ce soir. Il nous a confié quelques...
10:31 Le seul problème que j'ai ce soir, c'est que j'ai choisi la bonne veste.
10:34 Avec les chaussettes quand même.
10:35 Oui, avec les chaussettes...
10:36 Je vous propose...
10:37 Non mais on en parlera tout à l'heure.
10:38 Eh ben...
10:39 Je n'ai même pas entendu le moindre bruit d'impatience.
10:42 Bravo, Elouillam.
10:44 Bon, écoutons Gérald Darmanin qui a repris la parole.
10:47 Après, il a une pensée pour les élus qui attendaient cette loi, dit-il.
10:51 Je pense au maire de Menton qui réclame à UE et à ADIA des moyens supplémentaires que prévoyait le projet de loi.
10:59 Avec notamment l'inspection, vous le savez, l'inspection des véhicules qui traversent la frontière
11:05 qu'aujourd'hui les policiers ne peuvent pas regarder si ce n'est pas ce projet de loi.
11:08 Je pense au maire de Briançon qui tous les jours courageusement lutte contre l'immigration irrégulière, contre les passeurs
11:16 et qui réclame le fait que les policiers puissent demander la coercition pour prendre l'identité des personnes.
11:21 Je pense à la courageuse maire de Calais et à toute la Côte d'Opale
11:25 qui réclame depuis longtemps, monsieur le garde des Sceaux, que ce soit un crime pour les passeurs et pas un délit.
11:31 Je pense à tous ces policiers, ces gendarmes, ces ulocaux et ces magistrats
11:38 qui ont dû regarder et pleurer l'Assemblée nationale
11:41 qui est censée discuter, amender et adopter, refuser d'accomplir son rôle.
11:47 Alors oui, nous allons continuer à travailler malgré les embûches
11:51 parce que nous regardons l'intérêt général.
11:53 Et oui, nous avons un texte ferme et fort.
11:56 Et c'est sans doute, madame Miller, pour ça qu'il n'a pas voulu être discuté
11:59 parce qu'il est plus facile de faire des tracts sur des marchés que de faire la loi pour la République.
12:03 On a écouté le gouvernement, on va écouter les oppositions et notamment Éric Ciotti
12:07 qui effectivement a été très ferme.
12:10 Et il peut avoir une forme de cohérence sur le fond et vous avez raison, des Républicains.
12:15 Je trouve que cette stratégie, je ne sais pas où elle mène, c'est tout ce que je souligne.
12:18 Il me semble que c'est une stratégie, ils sont 62, ils sont tous seuls, ils sont à moins de 5%.
12:22 Pour l'instant.
12:24 Ah oui, pour l'instant, oui.
12:25 Ils ont réussi.
12:26 Vous avez raison.
12:27 On dirait, vous avez prononcé, ils sont à moins de 5%.
12:30 Bah oui.
12:31 Avec une sorte de volupté tout même.
12:32 Non.
12:33 Enfin, à cesser d'interpréter.
12:35 En fait, depuis 2017, je crois que les LR n'ont pas compris qu'effectivement, le monde a changé.
12:43 Mais c'est vrai aussi pour le PS.
12:44 C'est Emmanuel Macron.
12:45 C'est vrai pour le PS.
12:46 Donc, je pense que Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Édouard Philippe et d'autres ont compris
12:54 que manifestement, on était dans un monde différent.
12:58 Alors si les LR restent tout seuls.
13:00 Mais ils réussissent dans le monde politique, c'est leur texte qui va revenir.
13:02 Eh bien, vous avez peut-être raison.
13:04 Le plan parlementaire est réussi.
13:05 Vous avez peut-être raison.
13:06 Ils reviennent du diable veau vert.
13:08 Ce n'est pas la droite dont on parle.
13:09 C'est leur texte qui va être discuté.
13:10 Peut-être que vous avez raison.
13:11 C'est pour ça qu'on parle.
13:12 C'est parce que les gens ne sont pas d'accord.
13:14 Souvent, j'utilise ce texte.
13:15 Moi, écoutez.
13:16 Oui.
13:17 Ah, bonjour.
13:18 Je vous avoue que les jeux politiques, c'est pas ce qui m'intéresse le plus.
13:21 Mais en tant que citoyen, qui représente 70% des gens qui veulent que ça change dans
13:29 l'immigration, que ça ne changera pas parce que le président préfère protéger un droit
13:36 sur l'avartement, que personne ne conteste, plutôt que de proposer un vote constitutionnel
13:42 sur l'immigration, qui est le seul salut, ça serait mieux que rien déjà, puisque
13:47 l'heure passe, qu'il y ait une loi qui s'améliore.
13:51 Je constate malgré tout que puisque le gouvernement n'a pas renoncé à sa loi et qu'on va
13:57 passer par la commission mixte, de toute manière, ça sera plus dur et on verra si oui ou non,
14:07 Renaissance abondera dans ce sens ou pas.
14:10 Mais en tous les cas, on n'a pas perdu au change.
14:12 Ce que je constate.
14:13 Écoutons monsieur.
14:14 Ça veut dire quoi cette phrase ? On n'a pas perdu au change ?
14:21 Je, on, on, les 60% des francs que je représente.
14:28 On peut terminer l'édition de deux ou pas ?
14:36 Bon, il y a 30 paroles sur le plateau.
14:40 Bon allez, vous n'aviez pas parlé mais vous avez rattrapé tout le temps.
14:43 Il y a quelqu'un qui me dit, alors les gens sont drôles, je vais vous lire ce que j'ai
14:49 reçu, alors il y en a qui disent vous êtes désormais clairement identifié comme un sous-marin
14:52 sarkoziste.
14:53 Je ne crois pas que...
14:55 Je ne sais pas.
14:57 Et alors, j'adore lire les messages que je reçois.
15:02 Il y a quelqu'un qui m'a dit hier, il faudrait savoir si vous êtes avec Macron ou contre
15:05 Macron parce qu'on n'arrive pas à le savoir.
15:06 Il faudrait quand même qu'on parle de vous.
15:07 Pas du tout.
15:08 Ça montre une honnêteté intellectuelle au contraire.
15:11 Il y a quelqu'un qui me dit, cher monsieur, ce n'est pas très gentil de dire que votre
15:15 public ne peut pas comprendre le choix du rejet du texte du gouvernement.
15:18 On a eu les 100 dents, on a maintenant les 100 cerveaux.
15:22 Non, je n'ai pas dit ça non plus.
15:23 Mais non, mais pas du tout.
15:26 J'ai dit qu'effectivement le public attend une discussion à l'Assemblée nationale.
15:33 C'est ce que j'ai dit à Yoann Ouzaï.
15:34 Vous avez raison en réalité.
15:35 Mais bien sûr.
15:36 Je vous remercie de faire ça.
15:38 D'où cette honnêteté intellectuelle proverbiale.
15:40 Vous aviez raison.
15:42 Écoutons monsieur Ciotti.
15:43 Le public il attend une bonne loi.
15:45 Comment ?
15:46 Le public il attend une bonne loi.
15:47 Les 70% en question.
15:48 Que vous représentez.
15:49 Vous voudriez vous présenter, vous feriez du monde.
15:52 Ça ne me fait exclure, figurez-vous.
15:53 Monsieur Ciotti, écoutons monsieur Ciotti.
15:56 Notre Assemblée a rappelé une vérité.
16:00 Vous êtes minoritaire dans cette Assemblée.
16:03 Notre Assemblée a sanctionné dans la forme le mépris insupportable du ministre de l'Intérieur.
16:16 Qui cède depuis hier, perdant ses nerfs à la caricature et à l'insulte.
16:28 Ce débat, il va se poursuivre au débat sur un texte très clair.
16:36 Celui approuvé par les sénateurs.
16:39 C'est ce texte que nous vous invitons à soutenir.
16:42 C'est le seul que nous soutiendrons.
16:44 C'est là justement.
16:54 Là, j'ai besoin de vous, Yoann Ouzaï.
16:56 Commission mixte paritaire.
17:00 C'est toujours la même ou elle change cette commission mixte paritaire ?
17:04 Ça change.
17:05 Il y a des députés et des sénateurs qui se sont désignés.
17:08 Elle n'est pas pour toute la législature ?
17:10 Non, ça change.
17:11 Donc là, elle n'est pas encore désignée ?
17:13 Si, elle a été désignée.
17:15 On sait qui va siéger.
17:16 D'accord.
17:17 Donc là, il y aura donc 7 sénateurs, 7 députés.
17:20 Donc il y aura 3 LR.
17:23 Donc 3 et 2, 5.
17:25 Ça penche plutôt à droite.
17:27 LR et Renaissance forment une majorité.
17:29 Donc là, on va se mettre d'accord sur un texte.
17:31 LR et Renaissance vont se mettre d'accord sur un texte.
17:34 Absolument.
17:35 LR et Renaissance vont se mettre d'accord sur un texte.
17:37 Vous êtes sûr que LR va aller avec Renaissance ?
17:40 Même l'aile gauche de Renaissance ?
17:41 Elle peut ne pas être conclue.
17:42 Attendez, attendez.
17:43 Ioann Ouzaï, c'est le spécialiste.
17:45 L'objectif, c'est de trouver un accord entre Renaissance et LR.
17:49 Qui est en position de force ?
17:50 Les Républicains, évidemment, puisque sans eux, rien ne peut se faire.
17:54 Donc probablement, ils vont façonner leur texte à leur manière.
17:58 C'est le texte du Sénat, dit Éric Ciotti.
17:59 Oui, le texte du Sénat.
18:00 Absolument.
18:01 Mais Renaissance, l'aile gauche de Renaissance, Sacha Houllier, par exemple,
18:04 qui va être président de cette commission, il va être d'accord avec ça ?
18:07 Il va être d'accord.
18:08 Mais il ne sera sans doute pas d'accord.
18:09 Bien sûr qu'il ne sera pas d'accord.
18:10 Donc il ne votera pas ?
18:11 Mais alors, ça veut dire que si le gouvernement revient à faire voter ce texte du Sénat
18:16 à l'Assemblée nationale avec un 49-3, ce qui est très probable,
18:20 Sacha Houllier va prendre le risque de renverser le gouvernement.
18:23 Évidemment non.
18:24 Donc il votera ce texte.
18:25 C'est-à-dire que vous ne pensez pas qu'on votera en dehors du 49-3 ?
18:28 Ça me semble, aujourd'hui, compte tenu des déclarations qui ont été faites par les uns et les autres,
18:32 ça me semble peu probable.
18:33 Il y aura un 49-3 et c'est le texte du Sénat qui sera adopté.
18:36 Je crois que ça va se finir comme ça, oui.
18:38 Donc c'est bien ce que je dis.
18:39 Le Rassemblement national ne votera jamais le texte écrit par la commission paritaire,
18:45 la commission mixte paritaire, selon vous ?
18:47 Je n'en sais rien, peut-être.
18:48 Ce n'est pas exclu ?
18:50 C'est une bonne question.
18:51 Ce n'est pas exclu ?
18:52 Non.
18:53 Alors, on va marquer une pause et on va revenir évidemment avec des choses.
18:56 Mais là aussi, c'est un peu peut-être complexe, mais c'est intéressant à écouter
19:00 et puis de découvrir, effectivement.
19:02 Il n'y a pas de risque de frondeur chez Renaissance ?
19:06 Si il y a un 49-3, il y a un risque de frondeur, si, très clairement.
19:09 Mais il n'y a pas d'amendement en plus.
19:12 Ah non, pas du tout.
19:13 Non, c'est votre exemple.
19:14 Johan, compte tenu de ce que vous dites, il n'est pas sûr que la commission mixte paritaire aboutisse.
19:18 Parce que si les Républicains sourds sont sûrs, on veut que le texte du Sénat,
19:22 rien que le texte du Sénat, mais tout le texte du Sénat, il n'est pas sûr qu'il y ait un accord.
19:26 Et c'est quand ça, cette commission ?
19:28 Probablement mi-janvier.
19:30 On m'a dit que ça pouvait être plus rapide.
19:32 Gérard Larcher, à priori, refuse que ça se fasse aussi rapidement.
19:36 Donc on part plutôt pour mi-janvier.
19:38 Mais pourquoi Gérard Larcher ?
19:40 Gérard Larcher a dit non.
19:41 Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on attend mi-janvier alors qu'on est le 12 décembre ?
19:44 Enfin, je vous assure, quand tu es dans une entreprise,
19:50 quand il s'est passé quelque chose, un souci, on te dit "bah non, on va faire ça le 20 janvier".
19:55 Sur un texte comme ça, il faut aussi du temps pour discuter, pour se mettre d'accord.
19:58 Il y a des négociations.
19:59 Ah bah oui, t'as vu, il faut du temps pour se mettre d'accord.
20:02 Ils n'avaient pas vu le coup venir.
20:04 Les cinq qui avaient piscine hier, les cinq de Renaissance.
20:07 Neuf en tout.
20:08 Oui, mais les cinq de Renaissance, on a identifié leurs noms et on sait pourquoi ils n'étaient pas là ?
20:12 Ce sont des gens qui ne sont pas très connus, donc je n'ai pas retenu les noms.
20:15 Mais pourquoi ils n'étaient pas là ?
20:16 Il y en a un qui a eu un problème technique avec un avion qui n'a pas pu décoller, donc qui n'est pas arrivé.
20:20 La députée de Toulouse dont on a parlé hier, qui a été avec le président de la République.
20:24 Nous sommes d'accord.
20:25 C'est les cinq noms.
20:27 C'est M. Maillard qui lui avait dit de rester.
20:30 Il avait eu le nez creux, M. Maillard, qui représente les Renaissance.
20:33 Il lui avait dit "vous pouvez rester à Toulouse, c'est gagné".
20:35 Il y a une autre personne, je crois que c'est Anne Jeuneté peut-être, mais je peux me tromper,
20:39 qui n'est pas venue volontairement parce qu'elle était en désaccord avec une partie du texte.
20:42 Donc elle a voulu manifester une opposition.
20:44 Je crois que c'est elle, mais je n'en suis pas certain.
20:46 Il y a différentes choses comme ça qui font qu'il y avait cinq absents.
20:49 Et que naturellement, ça a mis le gouvernement en grande difficulté.
20:53 Je ne vous lis pas tous les textos que j'ai reçus.
20:57 C'est dommage.
20:58 Ils sont parfois favorables à votre cause.
21:01 Les gens interprètent.
21:04 Donc je salue...
21:05 Mais personne n'a votre numéro de téléphone.
21:07 Ah ben ça c'est... vous savez, j'ai le même numéro depuis des années.
21:10 D'ailleurs, on se va le donner à la télé.
21:13 Oui, écoutez.
21:14 Bon, on marque une pause et on revient parce qu'on a beaucoup de choses à écouter.
21:18 À tout de suite.
21:22 Nous sommes à l'Assemblée Nationale cet après-midi.
21:25 Et voici un échange entre Mme Pannot et Mme Born,
21:27 qui a été particulièrement virulent.
21:29 Hier, vous avez été défaits.
21:34 Vous et tous les semeurs de haine.
21:36 Hier, votre loi immigration a été battue par l'Assemblée du jamais vu en 25 ans.
21:42 Hier, nous sommes fiers d'avoir épargné au pays
21:45 deux semaines de déchaînement de paroles racistes et xénophobes.
21:49 Celles qui divisent le peuple.
21:51 Ceux qui permettent les passages à l'acte de la tentative d'égorgement de Mourad
21:54 aux expéditions punitives racistes à Romand-sur-Isère.
21:58 Hier comme demain, nous serons toujours les gardiens de l'unité du peuple.
22:03 Hier, nous sommes fiers de vous avoir rappelés
22:06 que la France n'a jamais été une nation ethnique,
22:09 mais sera toujours une nation politique,
22:11 fondée sur la promesse liberté, égalité, fraternité.
22:15 Dans toutes les démocraties, quand un ministre est battu, il doit démissionner.
22:19 Dans toutes les démocraties, quand la représentation nationale rejette un texte, il est retiré.
22:24 Madame la Première Ministre, sentez-vous cette odeur de fin de règne.
22:28 Tôt ou tard, vous serez contraints de retourner aux urnes.
22:31 Le peuple devra alors choisir entre le camp des élites racistes
22:34 ou celui de l'Union populaire.
22:36 Madame la Première Ministre, portez le plus vite possible.
22:40 Malgré vos tentatives d'empêcher la discussion,
22:43 le débat parlementaire va se poursuivre.
22:45 Une commission mixte paritaire va être convoquée.
22:49 Malgré vos tentatives pour empêcher le débat,
22:52 nous ne renoncerons pas à apporter des mesures fortes pour nos concitoyens.
22:57 - S'il vous plaît, un moment de silence.
22:59 - Je pense que définitivement, le débat, ça n'est pas pour vous.
23:02 Alors, madame la présidente Pannot, hormis quelques secondes...
23:06 - Encore ! Encore ! Encore !
23:10 - Non mais vous êtes tranchée avec la démocratie,
23:12 madame la présidente Pannot, et votre groupe avec.
23:15 (Applaudissements)
23:28 Alors, madame la présidente Pannot,
23:30 hormis quelques secondes de satisfaction à l'Assemblée
23:33 et quelques minutes d'attention dans les médias,
23:36 qu'avez-vous obtenu ?
23:38 Finalement, madame la présidente Pannot,
23:40 par votre attitude et celle de votre groupe,
23:43 ceux qui sont pénalisés, ce sont les Français.
23:46 Les Français qui soutiennent très largement notre texte.
23:49 - Madame Pannot, qui éructe la natem,
23:53 qui parle de camp des élites racistes.
23:56 Et c'est là qu'Emmanuel Macron a tort de ne pas aller au peuple.
24:00 C'est-à-dire qu'évidemment qu'il faut savoir
24:03 comment les Français jugent ce qui se passe depuis 18 mois.
24:07 Je pense qu'il n'a pas raison de laisser installer un système comme ça.
24:12 Parce que c'est le débat qui est abîmé depuis 18 mois.
24:17 C'est sous ses yeux et il ne bouge pas.
24:20 Alors que s'il y avait demain des élections législatives,
24:23 si ces gens-là étaient sanctionnés, ce serait quand même intéressant.
24:26 - Oui, mais à supposer qu'ils soient sanctionnés,
24:28 ce qui n'est pas certain, mais qui a de fortes chances ?
24:31 - Je vous assure.
24:33 - Mais si on a la responsabilité politique de laisser ce climat pourri,
24:38 pourri en France, dans le débat politique, il me semble...
24:42 - Mais qui est-ce qui pourrit le débat ?
24:44 C'est la France insoumise.
24:46 Le one-woman show de Mathilde Pannot est particulièrement réussi.
24:49 Parce que ce qu'elle dit, c'est hilarant.
24:51 Elle dit quand même, pour commencer,
24:53 parler d'immigration, c'est être raciste et xénophobe.
24:56 - Oui, mais c'est pour ça qu'il faut revenir...
24:58 - C'est délirant.
25:00 - ...dans ce pays, de parler d'immigration,
25:02 qui est l'un des sujets de préoccupation majeurs des Français,
25:05 sans être tacté de racisme et de grésillement.
25:07 - Philippe Bélger !
25:09 - Si on va à la dissolution, on imagine à peu près la prochaine assemblée.
25:12 On l'imagine à peu près.
25:14 - Mais vous n'en savez rien.
25:16 - Moi, j'ai une petite idée.
25:18 - Si le futur n'est entre Mathilde Pannot et Elisabeth Borne,
25:23 ça devient très préoccupant pour la France.
25:26 Moi, je suis frappé tout de même par le fait
25:28 que ce gouvernement ne paraît être obsédé
25:32 que par la volonté d'entraver la progression du Rassemblement national.
25:37 C'est la seule chose qui le mobilise,
25:40 alors qu'il ne se demande jamais ce qu'il faut faire pour la France.
25:45 - Sur ce texte...
25:47 - J'ose le dire...
25:49 - Sur ce texte d'immigration...
25:51 - Vous trouvez que, en même temps, dans ce texte...
25:55 - C'est quelque chose d'extrêmement important.
25:58 Mathilde Pannot, qui toute honte but, vient là dire
26:01 "Nous sommes les garants de l'unité nationale".
26:04 - Oui, mais c'est pour ça que ça choque tellement.
26:07 Je pense qu'il faut retourner aux urnes.
26:10 Très rapidement, on conclut sur l'Assemblée nationale,
26:15 parce qu'on a beaucoup d'autres éléments.
26:17 Mais moi, je voulais vous faire écouter en marge de ça.
26:20 J'avais pas vu ça, pour te le dire.
26:22 C'est vrai que c'est quand même étrange.
26:24 C'est un élément de la République parfois qui est étrange.
26:27 Je n'avais pas vu qu'Emmanuel Macron avait pris la parole dimanche,
26:31 en pleine débat sur l'immigration.
26:34 Vous avez entendu cette prise de parole du président Macron,
26:40 qui est quand même surprenante, au moment où son ministre
26:45 est en train de défendre une loi.
26:48 Donc, que dit-il ? Il défend le droit d'asile,
26:51 qui est complètement dévoyé.
26:53 Tout le monde sait que le droit d'asile est dévoyé.
26:55 Mais oui, mais c'est...
26:56 En fait, chaque mot est symbolique,
26:58 quand tu es président de la République.
27:00 Eh bien, écoutez-le, justement.
27:02 Parce que sur le fond, en soi, on peut être d'accord.
27:04 Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment.
27:06 Écoutez, c'était dimanche.
27:07 C'était dimanche.
27:08 Et c'est très intéressant.
27:10 La France conserve sa longue tradition d'asile
27:13 pour tous ceux dont les droits se trouvent menacés dans leur pays.
27:17 Et nous continuerons de défendre ce droit d'asile.
27:21 C'est celui qui protège les combattantes et les combattants de la liberté,
27:25 qui a été conçu au sortir de la Deuxième Guerre mondiale,
27:28 quand tant d'apatrites circulaient à travers l'Europe.
27:31 Et penser régler nos problèmes contemporains
27:34 en oubliant ces droits,
27:36 qui sont dans le socle même de notre République,
27:39 pour ce qui est de la France,
27:41 mais dans l'identité même de notre Europe,
27:43 serait une faute, pas simplement politique, mais morale.
27:47 - Il a dit ça lors de la Déclaration universelle des droits de l'homme,
27:52 qui fêtait ses 75 ans.
27:53 Dimanche, ça a été signé le 10 décembre 1948 à Paris,
27:58 au Palais de Chaleu,
27:59 où il était au Palais de Chaleu d'ailleurs,
28:01 par les 58 membres de l'ONU.
28:03 Est-ce que c'est le moment de dire ça ?
28:05 - Non, ça n'est pas le moment.
28:06 Et même si c'était le moment,
28:08 je suis frappé de voir à quel point le "en même temps, il"
28:12 le met dans une politique qui perd toute efficacité,
28:16 mais il n'utilise pas lui-même.
28:18 À la limite, il aurait pu vanter le droit d'asile,
28:21 mais immédiatement, dans le même mouvement intellectuel,
28:25 dire toutes les problématiques qui s'opposent à lui aujourd'hui.
28:30 - Il aurait dû dire, Philippe,
28:32 parce que je trouve que sa défense du droit d'asile
28:34 se défend complètement,
28:35 mais il aurait dû dire que ça doit être réservé aux combattants de la liberté.
28:38 - Mais elle est dévoyée !
28:39 Tout le monde sait que c'est...
28:40 - Oui, mais on peut défendre le principe.
28:42 - Mais le principe, tout le monde le défend, le principe.
28:45 - Vous savez combien, quand vous dites stop à l'immigration et l'immigration zéro,
28:49 vous ne le défendez pas.
28:50 - Non, non, non, je suis désolé.
28:52 - Moi, je... Vous le remettez en cause.
28:54 - Factuellement, c'est vrai.
28:55 - Non, monsieur.
28:56 - Factuellement, si.
28:57 - Non, monsieur.
28:58 - Si tu dis zéro à l'immigration, ça veut dire...
29:00 - Moi, je dis stop à l'immigration, je rêverais de l'immigration zéro.
29:04 Je dis qu'on a trop même d'immigrés aujourd'hui,
29:08 et c'est une catastrophe nationale.
29:10 Et je dis que le drame de ce pays,
29:12 c'est justement le dévoiement du droit d'asile.
29:14 Et quand j'ai un président de la République qui, sans aucune nuance...
29:18 - Regardez les sondages, faut-il accueillir plus de migrants en France ?
29:22 - ...le droit d'asile dévoyé, et le symbole même,
29:26 c'est le symbole même du malheur français.
29:29 Pardon de le dire.
29:30 C'est le symbole même.
29:31 - Non.
29:32 - C'est tout.
29:33 - Donc on avance.
29:35 - J'ai un président qui a été incapable d'arrêter l'immigration,
29:40 qui, dans cette période-là célèbre, chante les louanges du droit d'asile.
29:45 Il y a quelque chose que je trouve un peu obscène.
29:48 - Tu sais bien que le problème est de renvoyer chez eux
29:50 les gens qui n'ont pas eu le droit d'asile.
29:52 - C'est ça, le problème.
29:53 - Le problème, c'est de ne plus les accueillir.
29:55 - La FEDAR sont refusées.
29:57 - Le problème, c'est de ne plus les accueillir.
30:02 - On fait toujours depuis deux siècles qu'on n'accueille des gens...
30:05 - Non, c'est fini, en fait.
30:07 - Non, pourquoi c'est fini ?
30:08 - Parce que c'est dévoyé.
30:10 - Ils déposent le droit d'asile avant d'entrer.
30:13 - Tu ne rentres pas dans un pays sans gestion de l'immigration.
30:18 - Je vais vous dire quelque chose.
30:19 On demande aux Français. Est-ce que ça vous va ?
30:21 Est-ce qu'on peut demander aux Français ?
30:23 - Demander aux Français ? Moi, je mets mes convictions.
30:25 - Est-ce qu'on peut leur demander aux Français ?
30:27 - Je donne la réponse.
30:28 - Actuellement, je...
30:29 - Est-ce qu'ils veulent à 80 % de l'ombre ?
30:32 - Je voudrais me confondre.
30:33 - Regardez, faut-il accueillir plus de migrants en France ? 80 % non.
30:36 - En disant "je suis en danger" et tu acceptes que j'entre chez toi comme ça ?
30:40 - La dissolution.
30:41 - C'est ça le dévoiement du droit d'asile.
30:43 - La dissolution.
30:44 - C'est absolument pas le cas.
30:45 - Philippe, Philippe.
30:46 - Il dépose le droit d'asile et ensuite on l'examine.
30:48 - Philippe.
30:49 - Avançons, je vous assure, parce que...
30:51 Voilà, vous avez politiquement... Comment ça vait la phrase ?
30:54 - J'ai politiquement raison.
30:56 - Non, mais vous avez surtout...
30:58 - Il a raison sur rien.
31:00 - Moralement raison, mais politique, bon tort.
31:02 - Non, mais surtout, les gens ne veulent pas de ça.
31:05 C'est tout.
31:06 - Écoutons-les.
31:07 Alors, la dissolution.
31:08 - Les gens ne voulaient pas de la réforme des retraites aussi.
31:10 - Ils sont terribles. En fait, vous êtes vraiment terribles.
31:13 - Mais si, mais c'est vrai.
31:14 - Je vous assure, vous êtes terribles, terribles.
31:16 Olivier Véran, sur la dissolution, question posée.
31:19 Est-ce que c'est possible ?
31:21 C'était aujourd'hui.
31:22 Il a répondu le porte-parole du gouvernement.
31:24 - Que répondez-vous aujourd'hui à ceux qui estiment qu'une dissolution
31:27 de l'Assemblée nationale devient inévitable ?
31:30 - Écoutez, c'est leur droit de le penser.
31:32 C'est mon droit de ne pas être en accord avec cela.
31:35 Je vous l'ai dit, nous avons adopté plus de 50 textes
31:38 en un an et demi au Parlement.
31:40 Les Français, ils ont souhaité qu'on soit en majorité relative.
31:43 Ils ont souhaité qu'on ne puisse pas décider seul.
31:45 Moi, c'est ainsi que j'entends le message politique envoyé
31:47 par les Français en juin 2022.
31:49 Ils ont eu, pour les électeurs de ma circonscription,
31:52 ils m'ont reconduit au Parlement.
31:53 Ils ont reconduit un certain nombre de députés.
31:55 Ils ont fait d'ailleurs en sorte que nous ayons une majorité,
31:58 mais que cette majorité ne soit pas absolue.
32:00 C'est-à-dire que nous devons trouver des majorités
32:02 avec d'autres groupes politiques.
32:04 Il n'y a rien de déshonorant à cet exercice.
32:06 Au contraire, la recherche de compromis,
32:08 je crois que c'est aussi l'honneur politique de notre pays
32:10 dans une période où les Français doutent de leurs institutions
32:12 et doutent de la classe politique.
32:14 Donc, continuons.
32:15 - Bon.
32:16 - Il est de l'art de ne pas répondre à la question.
32:19 - Il répond très bien.
32:20 - Il répond très bien.
32:21 - Il répond ou pas ?
32:22 - Non, parce que ça n'est pas ça.
32:24 Je veux dire, il ne démontre pas par sa réponse
32:28 l'absurdité de la...
32:30 Il ne démontre pas à quel point la dissolution
32:33 ne serait pas la solution qu'on attend.
32:36 Il dit, moi, j'ai été élu très bien,
32:39 ça va à peu près à l'Assemblée,
32:42 mais il ne démontre pas fondamentalement
32:44 pourquoi la dissolution n'abolirait pas la crise d'aujourd'hui.
32:48 - Mais là, on voit bien Olivier Véran
32:50 qui arrive avec une petite voix toute frêle,
32:52 qui arrive tête basse, qui est très gêné,
32:54 parce que Gérard Delisale, il y a 48 heures,
32:57 il disait, si ce texte n'est pas débattu,
32:59 il y aura une dissolution.
33:00 48 heures après, ils ont changé d'avis,
33:02 parce que, bien sûr, c'était une menace en l'air.
33:04 Emmanuel Macron n'a pas du tout envie de dissoudre.
33:06 Il n'a pas du tout envie.
33:07 - Je ne trouve pas la même lecture.
33:08 Je le trouve plutôt dans l'arrogance,
33:09 et plutôt, c'était une péripétiaire et on continue.
33:12 - Bon, tractation, Gautier Lebret, qui nous écoute,
33:16 m'envoie un petit message.
33:18 "Tractation en cours à Renaissance sur la CMP,
33:21 car Sacha Houllier, il sera forcément en qualité
33:23 de président de la Commission des lois.
33:25 La loi de droite de Renaissance opposée à Houllier
33:27 pousse donc pour y être aussi, car avec Houllier en CMP,
33:31 grand risque que l'accord soit impossible avec LR et le RN."
33:35 C'est un peu ce qu'on disait tout à l'heure,
33:37 avec Sacha Houllier, qu'on avait cité.
33:38 Mais Sacha Houllier, il représente...
33:40 Pardonnez-moi, Sacha Houllier, à la Renaissance,
33:41 il ne représente personne.
33:42 - Il est président de la Commission des lois.
33:44 - Mais il représente...
33:45 - Mais si !
33:46 - Comment ?
33:47 - Il est président de la Commission des lois.
33:48 - Mais enfin, il y a 10 députés avec lui, Sacha Houllier.
33:50 Arrêtez ! Ce n'est pas le cœur de la Macronie, Sacha Houllier.
33:53 - Même pas au gouvernement.
33:54 - Ce qu'on veut vous dire...
33:55 - Mais il n'y a plus les Macronistes qui sont dehors.
33:58 - Ce qu'on veut vous dire, Pascal...
34:00 - Pardonnez-moi.
34:01 - Ce qu'on veut vous dire...
34:02 - Il n'y a plus de Macronistes historiques.
34:04 - Ce qu'on veut vous dire, c'est que si c'est le texte du Sénat
34:06 de la droite renforcée qui sort de la commission mixte paritaire,
34:10 il y a une partie des Macronistes dits de gauche qui décrocheront.
34:13 - Voilà.
34:14 - Et ça imposera 49 points.
34:15 - C'est la question que j'ai posée tout à l'heure.
34:16 Mais, comment dire, Johan n'était pas d'accord là-dessus.
34:20 Parce que si ça passe en 49-3, Sacha Houllier, il va voter contre Emmanuel Macron ?
34:25 En 49-3 ?
34:26 - Non.
34:27 - C'est ça que nous a dit Johan.
34:28 - Non, je n'y crois pas une seconde.
34:29 - C'est ça qu'il nous a dit tout à l'heure.
34:31 Donc, ça passe en 49...
34:32 Johan nous a dit, il a raison.
34:34 Tant mieux.
34:35 On verra.
34:36 49-3.
34:37 - Oui.
34:38 - Bon.
34:39 - 49-3 parce qu'ils ne sont pas sûrs de...
34:40 - Oui, ça, ça ne nous a pas échappé.
34:42 Et donc, votre ami Sacha Houllier, qui représente 10 députés,
34:45 il va voter.
34:46 Le mot "macronien" historique, il n'y en a plus.
34:49 Ils sont tous dehors.
34:51 Ils font autre chose.
34:52 - La solution, c'est la commission des lois ou pas ?
34:54 - La commission mixte paritaire.
34:56 - La commission mixte paritaire.
34:57 - Bon.
34:58 Alors, la solution, elle a été donnée.
35:00 Benjamin Leau vient de me le dire à l'instant.
35:03 Oui.
35:04 Elle a été donnée.
35:05 C'est une voix d'Outre-Tombe qui vient de la donner,
35:10 qui vient de l'annoncer.
35:11 C'est le général de Gaulle.
35:13 - Châteaubriand.
35:14 - Maintenant, je vous propose d'écouter la décision
35:17 qui va tomber, peut-être.
35:20 - Vous me faites peur.
35:21 - C'est pas une minute.
35:22 - J'ai compris.
35:23 - Écoutons.
35:24 - Mes chers compatriotes,
35:26 après consultation du Premier ministre,
35:29 du président du Sénat, du président de l'Assemblée nationale,
35:34 j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
35:38 Le décret de dissolution et le décret fixant les dates
35:43 des élections législatives au 25 mai et au 1er juin
35:47 seront publiés demain matin.
35:49 - Ça avait été une réussite, comme chacun sait.
35:51 C'est Dominique Devillepas.
35:52 Alors ça, c'est le premier passage qui peut faire sourire.
35:54 En revanche, je vous propose un deuxième passage
35:56 qui est assez intéressant parce qu'en miroir
35:59 la situation d'aujourd'hui, Jacques Chirac expliquait
36:03 pourquoi il voulait la dissolution.
36:08 Écoutons.
36:10 - Aujourd'hui, je considère en conscience
36:14 que l'intérêt du pays commande d'anticiper les élections.
36:19 J'ai acquis la conviction qu'il faut redonner la parole
36:24 à notre peuple afin qu'il se prononce clairement
36:28 sur l'ampleur et sur le rythme des changements à conduire
36:32 pendant les cinq prochaines années.
36:35 Pour aborder cette nouvelle étape,
36:38 nous avons besoin d'une majorité ressourcée
36:43 et disposant du temps nécessaire à l'action.
36:46 - On rappelle que Jacques Chirac est élu en 95,
36:48 qu'on est en 97, qu'il a gouverné simplement pendant deux ans,
36:51 dégouverné avec une majorité qui est la sienne
36:53 et que de 97 à 2002, il sera avec Lionel Jaspin.
36:56 - Il y a une grande différence.
36:58 - À l'époque, Jacques Chirac dissout parce qu'il a
37:02 une petite majorité, mais une petite majorité
37:04 qu'il veut élargir.
37:06 Il dissout parce qu'il est certain de gagner.
37:08 Il pense à l'époque qu'il va l'emporter haut la main.
37:10 Aujourd'hui, Emmanuel Macron, s'il dissout,
37:12 il est certain de perdre.
37:14 C'est quand même une différence extrêmement importante.
37:16 Vous pensez qu'Emmanuel Macron, s'il dissout
37:18 de la Semblée nationale, va recueillir une majorité absolue ?
37:22 - Je pense que la gauche les fera en règle.
37:24 - Suivez Pilger ! Pas tous ensemble.
37:26 - Je pense à ce qu'a dit Johan.
37:28 Le macronisme diminuera, le RN s'amplifiera,
37:33 la nupèce n'existe plus, mais elle sera.
37:37 Donc des perspectives formidables.
37:39 - Donc s'ouvrent des perspectives.
37:41 Et tu penses que les Républicains progresseraient ?
37:43 - J'en suis persuadé.
37:45 - Vous pensez que les Républicains vont progresser ?
37:47 - Oui, oui.
37:49 - Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
37:51 - Parfois, j'aime défendre des causes des experts.
37:53 - Il faut étayer.
37:55 Dans le scrutin majoritaire à deux tours,
37:57 comment les Républicains progressent-ils ?
38:01 - Vous me faites entrer dans une cuisine politicienne, mon cher Pascal.
38:07 - Non, c'est ce qu'appelle la Constitution.
38:09 - Je pense que les Républicains ont tort d'avoir peur de la dissolution.
38:15 Je pense que le courage politique, à un certain moment, bizarrement,
38:19 a des effets très roboratifs sur le peuple français.
38:23 - Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
38:25 - Je suis heureux de ton honneur.
38:27 - Ça n'est pas un succès électoral colossal.
38:31 - Non, mais cette prise de position vous grandit.
38:33 - Ah, mais merci.
38:35 - Votre avare me rassure.
38:37 - Est-ce que vous voulez voir cet échange entre Mme Parmentier et Mme Abdoul Malak ?
38:41 - Volontiers.
38:43 - Je trouve que ce qu'elle avait dit n'est pas très clair et peut-être est mal interprété.
38:47 On a eu cette discussion depuis...
38:49 - Ne recommencez pas.
38:51 - Il n'y a aucune spéculation intellectuelle.
38:53 - Qu'est-ce qu'on fait ?
38:55 - Qu'est-ce que m'a dit Abdoul Malak ?
38:57 Moi, je ne vois pas vraiment dans ce qu'elle dit...
38:59 - Je ne sais pas pourquoi vous la protégez comme ça.
39:01 - Je protège Mme Abdoul Malak.
39:03 Ne dites pas ça.
39:05 - C'est pour ça.
39:07 - Alors, écoutons. On écoute ce qu'elle dit.
39:09 D'abord, c'est à l'occasion, la semaine dernière, la ministre de la Culture
39:15 était à Sciences Po et elle lance un programme visant à former 101 personnes
39:21 issues de la diversité au management culturel.
39:23 101 personnes.
39:25 Et elle dit qu'il n'y a pas assez de diversité.
39:27 L'objectif de ce programme ?
39:29 Diversifier les nominations des futurs dirigeants d'établissements culturels.
39:31 Donc, on écoute ce qu'elle dit et vous me dites dans ce qu'elle dit ce qui vous a choqué.
39:37 - Il y a un manque de diversité dans nos directions d'institutions.
39:43 Là encore, je parle toujours de cette liste de nos labels.
39:47 Même s'il y a eu plus de femmes, ça c'est net.
39:53 Il y a eu plus de profils atypiques.
39:57 C'est vrai, on les cherche.
39:59 Mais quand je dis diversité, c'est toutes les formes de diversité.
40:01 Ce n'est pas que la couleur de peau.
40:03 C'est l'origine sociale, l'origine géographique.
40:05 Des personnes, par exemple, qui ont grandi en milieu rural.
40:09 Où sont-elles ? A la tête de nos institutions.
40:11 Combien sont-elles ?
40:13 - Qu'est-ce qui vous a choqué dans cette parole ?
40:15 - Est-ce que vous connaissez le sens du mot "pas que" ?
40:19 Si je dis que vous n'êtes pas que nantais, vous êtes également français, etc.
40:25 Elle reconnaît que parmi les critères de choix, il y a la couleur.
40:31 Il n'y a aucune spéculation intellectuelle là-dessus.
40:35 Or, Mme Parmentier, que nous allons peut-être entendre...
40:39 - Oui, mais finissez peut-être avant qu'on l'écoute.
40:41 - Or, Mme Parmentier considère, et je la rejoins sur ce point,
40:47 que dans notre République, la couleur de peau n'existe pas juridiquement.
40:53 Et par conséquent, sélectionner les gens en raison de la couleur de peau,
40:58 c'est de la discrimination positive.
41:00 Donc, quand c'est racial, c'est du racisme.
41:05 - Écoutons l'échange entre Mme Rima Abdulmanach, cet après-midi,
41:09 et Mme Parmentier, qui, je le rappelle, est députée du Rassemblement d'Assemblée.
41:13 Écoutons cet échange.
41:14 - Madame la ministre, lors d'une conférence de presse qui aurait pu passer inaperçue,
41:18 vous avez lancé le programme "La Relève" en partenariat avec Sciences Po,
41:22 visant à renouveler les postes de direction du monde de la culture.
41:27 En plus de l'origine géographique et sociale, vous proposez,
41:30 au nom de la diversité, de prendre notamment en compte, je cite,
41:34 le critère de la couleur de peau dans ce recrutement.
41:37 Ce que vous proposez là, Madame la ministre, c'est de la discrimination.
41:41 Sur la base d'un critère ethnique, c'est du racisme.
41:45 Madame la ministre, pouvez-vous nous expliquer quel est le sens de cette proposition
41:49 et ce qu'elle signifie ?
41:51 - Madame la députée Parmentier, ce n'est pas la première fois que votre groupe
41:55 s'illustre en fabrication de fake news.
41:58 Encore une fois, vous démontrez que vous n'avez aucune considération pour la réalité.
42:03 Si vous aviez pris le temps de regarder la conférence de presse que vous mentionnez
42:07 du lancement de cette initiative qui s'appelle "La Relève",
42:09 vous auriez pu constater que tout ce que vous dites est faux.
42:12 Je n'ai pas parlé de critères.
42:14 J'ai précisé plusieurs fois que j'entendais diversité au sens "diversité sociale et géographique".
42:21 C'est même le titre du programme.
42:23 Pourquoi la diversité vous fait peur ?
42:25 Pourquoi ?
42:27 Qu'est-ce qui vous fait peur ?
42:30 Cette diversité, c'est une richesse pour la France.
42:34 C'est une chance pour l'avenir de nos institutions culturelles.
42:38 Mais au-delà des attaques personnelles,
42:40 puisque je commence à y être un peu habituée,
42:42 la plus grande manipulation aujourd'hui, c'est que vous,
42:49 le Rassemblement National, vous voulez nous faire croire
42:52 que vous êtes devenu le parti à l'avant-garde de la lutte contre les discriminations
42:57 et la lutte contre le racisme.
42:59 Vous, le parti de la stigmatisation permanente,
43:06 vous qui n'avez que l'obsession identitaire à la bouche,
43:11 vous qui traitez un député de racaille et qui hurlez à un autre de retourner en Afrique,
43:17 vous et vos frères d'armes de reconquête
43:24 qui veulent changer les prénoms de ceux qui ont un nom comme le mien,
43:29 qui ont une consonance étrangère.
43:31 C'est ça qui vous fait peur, c'est cette diversité.
43:34 C'est ça la grande manipulation.
43:36 C'est au-delà du cynisme, c'est au-delà de l'hypocrisie.
43:39 Mais les Français ne seront pas dupes.
43:41 Madame la ministre, je note votre fébrilité.
43:44 J'ai regardé votre conférence de presse et vous avez parlé de couleur de peau.
43:48 Nous n'avons pas peur de la diversité.
43:51 Je n'ai pas peur de la pluralité incontestablement et un peu d'arrogance quand même.
43:54 Chez madame Rima Abdul-Malak, il y a du n'arrogance.
43:58 Il y a quand même un mot de fait "procès".
44:00 Sur le contenu de sa conférence de presse, il y a un mot de fait "procès".
44:04 Elle n'a parlé que de manipulation.
44:06 Je parle, la réponse, elle est ce qu'elle est.
44:09 Sur la dernière partie, on peut la contester.
44:12 Sur la dernière partie, on peut la contester.
44:14 Je n'ai pas terminé la phrase.
44:16 Je sais ce que vous allez dire.
44:17 Vous aviez raison, Pascal.
44:19 La réponse est d'une médiocrité.
44:21 Et on a ses ministres.
44:25 Mais de toute façon, qu'elle soit ce qu'elle va dire, vous ne l'avouez pas.
44:30 Ce n'est pas du tout une réalité.
44:32 Mais quelle arrogance !
44:35 Est-ce que vous seriez monté au rideau sur le contenu de sa conférence de presse ?
44:39 Oui, oui.
44:40 Est-ce que ce n'est pas autre chose ?
44:41 C'est un peu surjoué quand même.
44:43 Est-ce que oui ou non, elle a parlé de couleur de peau ?
44:45 C'est une question.
44:46 Quel est le problème à parler de couleur de peau ?
44:48 Mais c'est grave.
44:50 Alors répondez Philippe à cette question.
44:53 Là où ça devient délirant, c'est par le racisme.
44:56 Ça veut dire que, à la tête des administrations culturelles,
45:00 d'ailleurs, j'ai noté, pardon de faire une légère digression,
45:04 elle a eu beaucoup de mal tout à l'heure à donner les critères de diversité
45:09 autres que celui de la couleur de peau.
45:11 Si, elle est licite, sociologique.
45:13 Non, elle dit sociologique et géographique.
45:15 Dans les campagnes.
45:16 Elle dit sociologique et géographique.
45:19 Pour répondre à votre question, vous trouvez normal que pour nommer des gens
45:26 à la tête d'administrations culturelles, on y vende comme l'un des critères
45:31 la couleur de peau de ceux qui y vont ?
45:34 Mais tout le monde parle de la couleur de peau.
45:35 Mais même le titre, la relève.
45:37 Mais même le titre la relève.
45:39 Pardonnez-moi, la relève.
45:41 Pourquoi pas le remplacement ?
45:42 Ça veut dire quoi la relève ?
45:44 Vous êtes là ?
45:45 Ça veut dire quoi la relève ?
45:47 Pardonnez-moi.
45:48 Mais non.
45:49 On constate que tout le monde sait que les personnes issues de l'immigration,
45:54 dont pour une couleur de peau qui n'est pas toujours blanche,
45:57 sont moins représentées et sous-représentées dans les postes de responsabilité.
46:02 Et elle dit, il faut leur donner un coup de pouce.
46:05 Mais vous voulez entendre un critère ?
46:07 Elle leur dit, ça s'appelle de la discrimination positive.
46:11 On peut être pour ou pour être contre, on peut en débattre,
46:14 mais ça n'a aucun rapport avec le racisme.
46:16 Mais l'Amérique est en train d'en mourir de cette discrimination positive qu'on a arrêtée.
46:25 Quand vous sélectionnez les gens en fonction de leur couleur de peau,
46:30 c'est une préférence particulière qui est raciste.
46:34 J'observe quand même.
46:36 L'Amérique a surtout payé à mourir quand les bus étaient interdits au noir.
46:39 Je le rappelle quand même que cette ministre n'a pas voulu répondre sur la question de l'AFP et du Hamas,
46:46 ni sur le fait qu'on sélectionne sur France 24 des journalistes arabophones.
46:55 Je trouve que dans la forme, on peut avoir un peu moins d'arrogance.
47:01 On n'est pas obligé d'être surjoué.
47:03 On peut avoir un peu plus de...
47:05 C'est tout ce qu'une ministre de la Culture, effectivement...
47:10 Ce n'est pas André Malraux.
47:12 Non.
47:13 Mais c'est détourner le sens du mot racisme, de l'utiliser tel qu'on l'utilise.
47:17 Ça ne correspond absolument pas.
47:19 Si on sélectionnait les gens parce qu'ils sont blancs, ça vous plairait, vous ?
47:22 Oui.
47:23 Quand on va parler des blancs, quand il n'y a pas assez de blancs dans le football,
47:28 on va sélectionner des blancs.
47:30 Rassurez-vous le reproche qu'on a fait.
47:32 Cette discrimination a existé.
47:34 Je vous propose qu'on n'aille pas sur ce terrain-là.
47:36 Pourquoi non ? C'est un exemple que je prends.
47:38 Je vous dis simplement.
47:40 Je vous propose qu'on n'aille pas sur ce terrain-là.
47:42 Vous avez peur de quoi ?
47:43 En général, de pas grand-chose.
47:45 Je pense que si on regardait, si on considère, d'autre façon,
47:51 qu'il n'y a pas suffisamment de blancs sur les stades
47:54 et qu'on sélectionne les blancs indépendamment de leur talent,
47:57 ça serait du racisme.
47:58 Je suis désolé de vous le dire.
48:00 Mais personne ne peut se dire ça.
48:02 Il nous reste 4 minutes.
48:07 Est-ce qu'on a le temps de voir, je demande à Benjamin Naud,
48:10 cet échange entre Erwann Balanant, député démocrate du Finistère,
48:15 et la réponse de Gabriel Attal ?
48:17 Parce que Gabriel Attal, voilà un ministre,
48:19 lui, qui n'a pas d'arrogance,
48:22 qui répond avec autorité,
48:26 fermeté, intelligence et convivialité.
48:29 Voilà ce qu'on attend d'un ministre.
48:31 Et pas en permanence de stigmatiser le Rassemblement national.
48:34 Mais si !
48:36 Je veux dire, écoutez, franchement,
48:39 les leçons morales des uns et des autres, ça va.
48:43 Convivialité, oui.
48:47 Convivialité, je suis désolé de vous le dire.
48:50 Bon, écoutez, M. Balanant est politesse.
48:53 Et urbanité, oui.
48:56 Écoutons M. Attal.
48:58 Vendredi dernier, une professeure de français a illustré son cours
49:03 sur les métamorphoses d'ovides
49:06 avec la présentation d'un tableau de Guiseppe Cesari.
49:10 Il ne s'agissait donc ni plus ni moins d'une manière de lier deux arts,
49:14 la peinture et la littérature.
49:16 Depuis, pourtant, cette professeure et l'ensemble de l'équipe éducative
49:21 ont demandé à bénéficier de leur droit de retrait.
49:24 En cause, des élèves se sont insurgés
49:27 contre des propos ressentis comme racistes.
49:30 Accusations qu'ils ont pourtant depuis reconnues comme étant mensongères.
49:34 Trop tard, le mal était fait.
49:37 Il ne s'agit pas d'un simple fait divers.
49:40 Et je crois que cette situation est l'illustration d'un problème plus profond
49:44 dans nos écoles, celle de la remise en question de notre principe de laïcité.
49:49 Il faut en revenir à l'essentiel.
49:51 Le rôle de l'école française, c'est de former des Républicains.
49:55 Et notre école, l'école française, elle a des racines.
49:59 Et dans ces racines, il y a la laïcité,
50:02 il y a l'égalité entre les femmes et les hommes,
50:04 il y a l'autorité de l'enseignant.
50:06 Jamais je n'accepterais à l'école de la République
50:09 qu'on refuse de regarder un tableau, qu'on se bouche les oreilles
50:12 en cours de musique, qu'on s'en prenne à l'autorité d'un enseignant.
50:16 C'est pour cela, monsieur le député, que j'ai dit dès hier
50:19 que les élèves responsables de cette situation à Issou seraient sanctionnés.
50:23 Et je vous annonce que ce matin, une procédure disciplinaire a été ouverte
50:26 à l'endroit des trois élèves à l'origine de cette situation.
50:30 Oui, monsieur le député, c'est un combat.
50:32 C'est un combat qui est difficile, mais je sais, avec cette majorité,
50:35 que nous gagnerons ce combat pour l'école de la République et pour notre pays.
50:39 Voilà ce que fait le député.
50:41 Bravo à lui.
50:43 C'est la même académie que Samuel Paty.
50:46 Enfin, enfin.
50:47 Bon, une dernière image pour terminer.
50:49 La Coupe de France, 32e de finale de Coupe de France.
50:51 Oh, Pau !
50:52 On a un rendez-vous, là.
50:53 Pau !
50:54 Là, ça va jouer.
50:55 Pau, P-A-U contre Nantes.
50:56 Vous êtes en quoi ?
50:57 En courage.
50:58 On est dans une division respectable.
50:59 En Ligue 2.
51:00 Oui.
51:01 On est monté l'année dernière.
51:02 Eh bien, vous allez rencontrer le SC Nantes.
51:05 Oui.
51:06 De monsieur Kitta.
51:07 Je vous sens un peu fébrile.
51:08 Pas du tout.
51:09 C'est le 32e de finale.
51:10 Vous savez, nous avons gagné de nombreuses fois la Coupe de France.
51:13 Nous sommes habitués.
51:14 C'est gênant.
51:15 Pau !
51:16 Pau, la ville de Jean-Michel Larké.
51:18 Mais, est-ce que vous connaissez l'US Revelle ?
51:21 L'US Revelle.
51:23 L'US Revelle, alors c'est extraordinaire, l'US Revelle est en division 6.
51:28 Ce qu'on appelle "régional 1".
51:31 Donc, c'est division 6.
51:33 L'US Revelle va jouer les 32e de finale de Coupe de France.
51:36 L'US Revelle attendait le tirage.
51:39 Bien évidemment, 32e, c'est exceptionnel.
51:41 Et vous allez voir cette vidéo lorsque l'US Revelle apprend que le club va jouer contre le Paris Saint-Germain.
51:49 Voyez cette séquence, c'est une minute de bonheur et ça nous fait du bien.
51:54 C'est génial.
51:56 Parole, s'il vous plaît.
51:57 Alors ?
51:58 Paris Saint-Germain !
52:24 Ce qui est dommage, c'est que dans le temps, l'US Revelle aurait sans doute reçu le Paris Saint-Germain dans son stade.
52:28 Aujourd'hui, je crois que ce n'est plus possible.
52:30 Je pense que l'US Revelle va jouer sans doute à Toulouse.
52:32 Peut-être la Haute-Garonne, 5-0 de Haute-Garonne.
52:34 Donc, c'est ça qui est dommage.
52:36 Alors qu'avant, il y a quelques années...
52:38 Quel a été le petit poussé qui a le plus marqué l'histoire des dernières années ?
52:40 Calais !
52:42 Calais ?
52:43 Calais, Calais.
52:44 Queville !
52:45 Queville, bien sûr, Calais.
52:46 Et le grand exploit du foot français, ça reste Elbiar.
52:49 Elbiar qui avait bâti le Grand Reims.
52:51 Elbiar qui était une équipe d'Algérie.
52:53 Lorsque l'Algérie était française.
52:55 Elbiar, Stade de Reims, c'est quelque chose qui a marqué le monde du football.
53:00 Il est 21h02, je pense qu'on est en retard.
53:03 On est en retard.
53:07 C'est rare.
53:09 Mais à Koulpa.
53:11 Mais à Maxima Koulpa.
53:13 D'autant qu'on a un très très bon sommaire ce soir.
53:15 Oui, comme tous les soirs, vous êtes tous les soirs en tête.
53:18 On va pas regarder la porte de l'Elysée comme tous les soirs.
53:20 On va regarder une porte ce soir.
53:21 Non, on va parler beaucoup de...
53:23 On va consacrer une large place aux violences qui appliquent des mineurs.
53:25 Il y aura Mathieu Vallée, il y a des tas de faits divers sur...
53:28 qui concernent des mineurs.
53:30 Des mineurs impliqués, ça nous intéresse beaucoup.
53:32 Donc Mathieu Vallée sera là et puis on ira en Israël.
53:34 On retrouvera le colonel Rafovitch pour donner les dernières nouvelles.
53:38 Il y a deux otages qui ont été retrouvés morts ce soir.
53:41 Et évidemment, comme tous les soirs, on est inquiets pour les 4 franco-israéliens qui restent.
53:45 On évoquera ce qui s'est passé aujourd'hui en Israël aussi.
53:48 Virginie Leblanc-Tailleb était à la réalisation, Guillaume était à la vision.
53:51 Guillaume Marceau était au son.
53:53 Merci à Benjamin Nau, à Hugo Caprioli qui s'inquiète beaucoup pour son club de cœur, l'Olympique lyonnais.
53:59 Florian Doré.
54:00 Et toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
54:03 Il y a eu beaucoup de commentaires évidemment sur votre veste.
54:07 Et le jeu, je pense.
54:09 Je pense que c'est la dernière fois qu'on la voit à la télévision.
54:12 On met pas de larmettes toi et moi.
54:14 Avec un cachet orange.
54:19 Beaucoup de gens, et notamment effectivement, notre ami Dominique Guindon a fait quelques remarques.
54:28 Vous connaissez.
54:29 Je connais bien ça.
54:30 Confectionneur.
54:31 Exactement.
54:32 Bonne soirée à demain.
54:34 *Rires*
54:36 [Rires]

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