Mercredi 13 décembre 2023, SMART MORNING SOUMIER reçoit Olivier Taligault (Global mandate program lead, Basware)
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00:00 Salut à tous, la facture, l'ensemble des dispositifs de facturation.
00:11 Alors, c'est intéressant d'ailleurs, parce que je suis presque envie de dire un
00:15 souci, compliqué à dire, un souci chasse l'autre.
00:19 Olivier, tu vas me le répéter 14 fois, un souci chasse l'autre.
00:25 Olivier Talligo nous accompagne.
00:27 Olivier, représentant de Baseware ici en France, l'un des représentants de Baseware
00:32 en France.
00:33 Baseware, l'un des acteurs mondiaux aujourd'hui qui aide les entreprises sur le traitement
00:38 de factures.
00:39 Mais je disais un souci chasse l'autre.
00:42 Pourquoi ? On était tous la tête dans le guillemot sur la facturation électronique
00:46 finalement, mais on va en parler, le truc est mis de côté.
00:50 Et ça permet à Baseware de se concentrer maintenant peut-être davantage sur la lutte
00:55 contre la fraude.
00:56 Ça m'intéresse beaucoup ça, Olivier.
00:58 Absolument Stéphane.
00:59 En fait, effectivement, on a beaucoup parlé pendant, depuis des années et très récemment
01:03 avec la réglementation en France de l'importance effectivement de la facturation électronique,
01:08 du fait qu'elle répond aux obligations.
01:10 On va y retourner après.
01:11 Mais on oublie une chose également, c'est qu'aujourd'hui, plus de 70% et ça, c'est
01:17 une étude qui a été faite par J.P.
01:18 Morgan, 70% des entreprises aujourd'hui sont victimes de fraude à la facture et au
01:23 paiement.
01:24 Donc, ça devient également une question cruciale parce que là, ça touche directement
01:27 à la trésorerie des entreprises.
01:28 Et sont des fraudes, alors on a beaucoup parlé fraude au président, etc.
01:32 Il y a des dispositifs qui sont quand même assez sophistiqués, on va dire ça comme
01:35 ça, au moins dans la mise en scène.
01:36 Là, c'est de la fraude aux IBAN.
01:38 Enfin, c'est des choses qui sont, pardon de le dire comme ça, assez simples à mettre
01:42 en place et assez compliquées à détecter si on n'est pas avec des outils comme les
01:46 bons.
01:47 Donc, effectivement, assez simple à mettre en place malgré effectivement une petite
01:49 connaissance technologique de la part des, on va dire des hackers.
01:53 Mais c'est effectivement simple et très difficilement...
01:55 Tu remplaces un numéro par un autre, quoi, quand même.
01:57 Je veux juste dire, c'est un tout petit peu plus simple que ce qu'on a vu de fraude au
02:00 président où tu as des imitations de voix, etc.
02:03 C'est une générique sociale qui était quand même très complexe.
02:06 C'est tout à fait très simple et par rapport à ça, effectivement, mais également très,
02:11 très difficile aujourd'hui à pouvoir repérer puisque effectivement, les flux étant de
02:16 plus en plus automatisés, ça peut passer totalement inaperçu.
02:19 L'idée, c'est quoi?
02:20 L'idée, c'est qu'on a une sorte de liste noire d'Iban.
02:24 Alors non, c'est plus compliqué que ça.
02:26 Effectivement, on a dans nos bases de données, effectivement, les coordonnées bancaires
02:29 de nos clients à travers lesquelles ils vont effectuer leur paiement et surtout de leurs
02:33 fournisseurs.
02:34 Et donc, c'est de pouvoir repérer immédiatement des Iban qui ne seraient pas dans ces listes
02:39 là.
02:40 Donc, grâce aujourd'hui aux outils d'intelligence artificielle et de machine learning, on arrive
02:44 à mettre en place ce genre de solution.
02:45 Et d'ailleurs, Baseware vient d'acquérir une société qui est experte dans ce domaine
02:49 là, qui s'appelle Glentus et qui, effectivement, va nous permettre d'enrichir notre offre
02:53 et de pouvoir offrir à nos clients une sécurité par rapport à la fraude à l'Iban et à
02:57 la fraude à la facture.
02:58 Dimension indispensable aujourd'hui pour un spécialiste de la facture et du processus
03:03 P2P.
03:04 Ça reste, maintenant, aujourd'hui, c'est un problème qui, effectivement, touche de
03:06 plus en plus de nos clients.
03:07 Tu nous donnes une idée, avant qu'on revienne sur la facture électronique, tu nous donnes
03:11 une idée de ce que représente Baseware aujourd'hui dans le monde du logiciel pour l'ensemble
03:18 des directions comptables.
03:19 Aujourd'hui, Baseware est un des leaders incontestés, un leader global incontesté.
03:23 On opère dans plus de 175 pays.
03:25 On gère à peu près 170-180 millions de factures par an.
03:31 Ça représente 850 milliards de transactions.
03:33 C'est quand même assez impressionnant.
03:36 On travaille avec des groupes comme DHL, on travaille avec des groupes comme Mercedes,
03:41 avec HP, Vinci en France, Imeris ou Clarence.
03:44 Pour ne citer qu'eux, on a une base de clients extrêmement importante et surtout des acteurs
03:51 qui travaillent sur l'ensemble des marchés.
03:53 C'est-à-dire qu'ils ne travaillent pas sur leur marché domestique uniquement, mais
03:56 qui opèrent grâce à nos solutions un peu partout à travers le globe.
03:59 Voilà, parce qu'il y a le sujet de la fraude, mais il y a aussi le sujet réglementaire.
04:03 Absolument.
04:04 Et le réglementaire aujourd'hui, il y a eu le sujet France qui nous a occupés et
04:08 qui nous occupe toujours d'ailleurs.
04:10 Parce qu'attention, on n'abandonne pas, bien au contraire.
04:12 Mais effectivement, vous savez que ça a été décalé maintenant, donc à 2026.
04:17 Si les choses ne changent pas d'ici là, on ne sait jamais.
04:20 Je ne crois pas.
04:21 Mais voilà.
04:22 On verra après.
04:23 Néanmoins, la plupart des pays du monde maintenant passent justement sur un système qu'on appelle
04:28 le contrôle clearance, c'est-à-dire qu'on contrôle la facture a priori plutôt qu'a
04:32 posteriori.
04:33 Tout ça dans l'idée effectivement de pouvoir récupérer la TVA de manière optimum par
04:38 les différentes administrations fiscales.
04:39 Effectivement, mais aussi accélération des dettes de paiement, mais aussi.
04:43 On en a beaucoup parlé ensemble, Olivier.
04:45 Ce sujet, ça va peut-être vous sembler paradoxal, mais en fait est passionnant.
04:49 Il est parce qu'il va dans les racines de l'entreprise, sur l'organisation du P2P
04:55 et sur l'ensemble des relations clients qui sont quand même relations fournisseurs,
04:59 relations clients, qui sont quand même des choses qui sont essentielles.
05:02 Et puis le document facture, on l'oublie un peu, mais le document facture est un document
05:05 stratégique.
05:06 Lorsque vous avez une connaissance de ce qu'une entreprise achète et vend au travers de ces
05:10 documents facture, vous savez toute sa stratégie.
05:12 Donc, ce sont des documents qui sont sensibles.
05:14 Donc, non seulement effectivement en termes organisationnels, mais même au niveau business,
05:19 ça reste un document extrêmement sensible.
05:21 Et c'est là aussi où il y a besoin d'outils comme les vôtres, c'est-à-dire que...
05:23 Alors d'ailleurs, les chiffres sont impressionnants.
05:25 C'est vous qui le dites, mais en gros, un comptable équipé de baseware peut traiter
05:29 50 à 60 000 factures par an.
05:31 Tout à fait.
05:32 Et avec un coût qui tombe de 8 à 9 euros la facture à 5 euros la facture.
05:35 Donc, vous imaginez 3 euros d'économie sur des factures.
05:38 J'imagine, mais j'ai presque envie de dire, alors je provoque un peu, mais c'est un détail
05:43 à côté de tout ce que vous pouvez apporter sur la masse d'informations en fait, ce que
05:49 peut apporter une facture et la façon dont elle est gérée.
05:52 Derrière, effectivement, ce sont nos outils d'intelligence artificielle et de machine
05:56 learning qui vont nous permettre également de pouvoir accompagner nos clients derrière
06:00 dans l'exploitation de ces données.
06:02 Et ça aussi, c'est extrêmement important pour une entreprise.
06:04 Vous vous doutez bien qu'elle a besoin de savoir ce qu'elle dépense et ce qu'elle
06:07 facture.
06:08 Exactement.
06:09 Forcément.
06:10 Donc derrière, pour tout le processus de comptabilisation, le document facture est
06:12 un document essentiel.
06:13 Donc, plus on peut le traiter de manière rapide et surtout sûr, donc à la fois au
06:19 niveau des fraudes, mais également au niveau du traitement de la facture.
06:22 Quand vous traitez une facture papier, ça peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs
06:25 semaines pour que cette facture aille partout où elle doit aller pour être validée, etc.
06:30 Lorsque vous utilisez la solution Baseware, on tombe à 24 heures maximum pour le traitement
06:35 d'une facture.
06:36 Du moment où le fournisseur l'a déposé sur notre plateforme et le moment où elle
06:39 va être comptabilisée dans le système d'information du client, c'est 24 heures.
06:43 Et donc, on sait là que s'il y a encore des retards sur les délais de paiement, c'est
06:46 que c'est vraiment de la mauvaise volonté de l'entreprise qui veut protéger ses traits
06:49 favoris.
06:50 Voilà, c'est absolument.
06:51 Voilà, voilà.
06:52 Donc, facturation électronique.
06:54 Tu me dis 2026.
06:55 Enfin, Bercy dit 2026.
06:56 Alors aujourd'hui, voilà 2026.
06:58 On a les sénateurs qui ont voulu rapprocher un peu le délai à 2025.
07:01 Ils ont fait un abonnement en ce sens.
07:03 On va voir s'il sera voté par l'Assemblée.
07:06 Tu as suivi un petit peu le bug qu'il y a eu autour de la taxe d'habitation et cette
07:11 histoire de demander à des enfants de deux ans de payer la taxe d'habitation pour une
07:17 résidence secondaire.
07:18 2026, on sera dans une ambiance quand même, qu'on le veuille ou non, pré-présidentielle.
07:23 L'ensemble, parce que c'est l'ensemble en fait des PME qui vont être d'une manière
07:28 ou d'une autre impactés par la mise en place de ce truc là.
07:31 Moi, je me demande s'ils vont oser.
07:32 Et si le gars ne va pas dire bon, on verra.
07:36 À notre côté, il y a effectivement, comme on le disait tout à l'heure, l'enjeu TVA
07:40 derrière qui est significatif.
07:42 Nos voisins italiens qui ont déjà mis ça en place depuis de nombreuses années, ils
07:48 ont effectivement pu récolter plus de 2 milliards d'euros de TVA supplémentaires.
07:53 Ce n'est pas négligeable dans le budget d'un État.
07:58 Tu as raison.
07:59 Oui, c'est un très bon argument.
08:01 Ça reste effectivement des réglementations et des solutions un peu complexes à mettre
08:06 en place.
08:07 De toute façon, quoi qu'il arrive.
08:08 Alors après, en fonction des pays, il y a des approches qui sont plus ou moins simples.
08:12 En France, on a voulu couvrir l'administration, on veut couvrir l'ensemble des acteurs et
08:17 surtout leur permettre aussi, et on ne peut que le saluer, de mettre à disposition en
08:22 particulier des petites entreprises une solution qui soit gratuite, qui non seulement leur
08:26 apporte de la valeur, parce que ça va fluidifier également eux leur flux alors qu'ils étaient
08:29 peu touchés par des solutions comme Baseware, mais c'est de le faire de manière gratuite.
08:34 C'est ce qui rend aussi le sujet un peu plus complexe.
08:37 Bon, dernier mot, Olivier, j'imagine, intelligence artificielle à tous les étages, accélération
08:41 des développements grâce à l'intelligence artificielle.
08:43 Ça fait déjà plusieurs années que Baseware a mis en place des outils d'intelligence
08:47 artificielle, justement pour pouvoir apporter toute la valeur ajoutée à nos clients dans
08:50 le traitement de la facture et en particulier éviter qu'on ait des factures en exception.
08:54 C'était le but du jeu.
08:55 Donc l'intelligence artificielle, oui, toujours.
08:57 Hier déjà, demain toujours.
09:00 Magnifique.
09:01 Voilà, vous avez fait davantage connaissance avec Baseware et avec ce qui reste quand même
09:06 le cœur d'une entreprise, c'est-à-dire l'ensemble de son processus P2P.
09:09 On se retrouve bientôt.
09:10 [Musique]