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MusiqueTranscription
00:00 Elle est sympa celle de moi bébé avec le casque.
00:02 Putain mais j'étais gaulé, c'est un truc de fou.
00:04 Je suis impressionné quand même là.
00:05 Il va falloir que je m'y remette.
00:07 Salut Combini, c'est David Guetta
00:08 et on va scroner ensemble mon compte Insta.
00:10 I'm Good, une histoire de ma boule.
00:15 Je travaille beaucoup depuis le début avec Bibirexa,
00:17 avant même qu'elle soit artiste.
00:19 On avait fait Hey Mama ensemble avec Nicki Minaj.
00:22 Et un jour, on est en studio ensemble à Londres.
00:24 Elle me dit "Je suis à Londres, t'es dans le coin"
00:26 parce qu'à l'époque, je vivais à Londres.
00:27 Je dis "Bah ouais, super, allez, on va au studio".
00:29 Et puis, on fait une chanson.
00:31 Et puis, pour rigoler,
00:37 on prend les accords de I'm Blue et ce riff de piano
00:40 et puis elle écrit une chanson dessus.
00:41 On échange sur les paroles, le côté feel good.
00:46 Et j'avais fait I got a feeling et c'était un peu cette référence
00:50 d'un sentiment très simple de bonheur, de célébration de la vie.
00:54 Et puis, j'aime bien un peu toujours ce côté là.
00:57 Je dis "Oui, bon, j'ai pas besoin d'être assis dans le VIP.
01:00 Moi, je peux être heureux partout".
01:02 Et en fait, on n'a jamais sorti le titre.
01:04 Le label ne trouvait pas ça terrible.
01:06 Elle, elle n'était pas non plus super enthousiaste.
01:08 Et puis moi, je me suis dit "C'est pas grave,
01:10 je vais juste le garder pour moi pour le jouer en tant que DJ".
01:12 Et je l'ai joué à un festival, quatre ans passent.
01:18 Et là, il y a quelqu'un qui a écouté mon set qui était sur YouTube,
01:22 qui a samplé la partie où j'avais joué I'm Good
01:26 et le met sur TikTok pour faire un son.
01:28 C'est parti de TikTok I'm Good.
01:29 Un jour, il y a Bibi Rexha qui m'appelle, qui me dit "Mais t'as vu ce qui se passe sur TikTok ?"
01:34 "Non, j'ai pas vu".
01:35 "Non, mais c'est dingue, c'est dingue, il y a I'm Good qui est partout.
01:37 Il faut absolument qu'on le sorte.
01:39 C'est en train d'exploser tout ça".
01:40 En gros, j'avais une semaine ou deux semaines pour finir le titre.
01:45 Et donc, je produis le titre hyper speed, hyper à l'arrache.
01:48 Et là, le disque, ça explose.
01:50 Au mois de septembre, à un moment où on va dire c'est un peu la fin de saison à Ibiza.
01:55 Mais là, c'est un truc de malade, c'est à dire que
01:57 on est obligé de refuser des milliers de gens parce que tout le monde veut venir à mes fêtes,
02:02 parce qu'il y a I'm Good qui est le plus gros titre dans le monde.
02:05 Et effectivement, on est numéro un
02:08 dans le monde.
02:10 Ouais, elle est très drôle cette photo, elle est sympa.
02:12 C'est vraiment des bons souvenirs.
02:14 C'était un peu les débuts.
02:16 Bob Sinclar, Martin Solveig, Antoine Canavan et moi,
02:21 on était tous dans la même agence.
02:23 C'était vraiment un moment magnifique dans nos carrières
02:26 parce que c'était l'explosion des DJ.
02:28 On commençait à avoir vraiment du succès à l'étranger.
02:31 Et c'était un moment de grande camaraderie.
02:34 C'était très cool.
02:37 Et à l'époque, je commençais Fuck Me I'm Famous.
02:39 Bob Sinclar venait me soutenir, jouer pour moi.
02:42 Et j'étais très admiratif de son talent.
02:47 Ça, c'était un peu mes débuts à l'international.
02:52 C'était 2001, 2002, 2003.
02:54 Et lui, en fait, il cartonnait à l'inter avant moi.
02:57 J'ai commencé avant lui parce que c'est marrant,
03:00 parce qu'avant même que je fasse de la musique, j'étais DJ au Palace.
03:03 Il venait m'écouter.
03:05 À l'époque, il devait avoir 17 ans et moi 21, un truc comme ça.
03:08 Donc c'est marrant.
03:09 Et puis après, moi, j'ai entendu ce qu'il faisait.
03:11 J'ai trouvé ça vraiment super.
03:13 Et ouais, on a toujours eu une bonne relation.
03:16 Comment t'as eu l'idée de cette phrase Fuck Me I'm Famous ?
03:20 Ce qui est très marrant, c'est que les gens pensent que j'ai inventé ça
03:24 en étant connu, mais ce n'était pas du tout le cas.
03:26 En fait, quand j'ai inventé ça, c'était à l'époque où je m'occupais des bains
03:30 et qui était une boîte où il y avait toutes les célébrités.
03:33 Je me souviens, par exemple, quand il y avait De Niro qui venait à Paris,
03:36 juste la boîte était remplie, t'avais toutes les plus belles nanas.
03:39 Je pense qu'il y avait des coups de téléphone qui se passaient ou pas.
03:41 Et donc, en fait, j'observais toujours ce truc.
03:44 Et à l'époque, on avait DiCaprio aussi.
03:46 On avait vraiment des grosses stars américaines.
03:50 Et en fait, en voyant un peu tout ce cirque, j'ai eu ce truc
03:54 parce que moi, ma motivation pour m'occuper des clubs,
03:58 ça a toujours été la musique.
03:59 Je ne suis jamais sorti en boîte pour draguer les nanas.
04:02 C'était toujours la musique, la musique, les DJ.
04:04 Et puis, comme j'étais avec Cathy et qu'elle était beaucoup plus
04:07 dans ce truc des célébrités et tout ça, donc j'assistais un peu à ce
04:11 à ce jeu des célébrités.
04:13 Et c'était un peu pour déconner, en fait, pour me moquer de mon propre
04:17 style de vie, en fait.
04:19 Et c'était plutôt un oeil un peu critique quand j'étais,
04:22 quand je suis venu avec le concept "Fuck me, I'm famous".
04:24 Et puis après, il se trouve que je suis devenu connu moi même.
04:26 Alors les gens commençaient à dire mais t'es sérieux là?
04:29 C'est mais non, bien sûr que non.
04:31 C'est quoi cette photo?
04:35 Ah oui, c'est un montage.
04:37 Si j'étais président,
04:40 moi, je vais vous dire, je suis assez inquiet si je dois vous dire tout à fait
04:44 la vérité. Je trouve que la France est de plus en plus divisée.
04:47 Et moi, quand j'ai grandi, j'ai grandi dans des quartiers
04:49 quand même assez populaires et puis avec aucun problème entre nous.
04:52 Il y a eu des fois des vannes, mais c'était toujours bon enfant.
04:55 C'était toujours bon esprit.
04:57 Et puis, en dehors de ça, moi, je sais parce que j'en ai beaucoup souffert
05:00 quand j'ai commencé.
05:02 J'ai commencé en tant que DJ, mais après, comme j'ai eu du succès en tant que DJ,
05:05 j'ai commencé à organiser mes propres soirées.
05:07 Puis j'ai eu des boîtes de nuit, j'ai eu des restaurants.
05:08 Et c'était vraiment très, très dur.
05:10 Je trouve qu'il y a un vrai problème en France dans l'ascenseur social,
05:13 parce qu'en fait, quand tu pars de rien et tu décides que tu vas sacrifier ta vie
05:16 pour réussir et que tu travailles cent fois plus que tout le monde,
05:19 c'est très, très dur.
05:20 Moi, je me rappelle de la première année où j'ai monté mon entreprise.
05:24 J'ai eu tous les contrôles fiscaux possibles et imaginables.
05:27 C'est vraiment et je me souviens très bien le gars qui a fait mon contrôle fiscal.
05:32 J'avais ce sentiment d'injustice et il m'a dit mais monsieur,
05:36 on attrape ceux qui courent le moins vite.
05:38 Je trouve ça très révélateur, en fait.
05:40 Et en fait, une fois qu'on passe ce cap là, là, ça devient possible.
05:44 Et d'ailleurs, on le voit, il y a des succès incroyables
05:47 comme comme LVMH, par exemple, qui sont français.
05:49 Mais le début, c'est vraiment trop dur.
05:52 C'est trop dur pour les entreprises, pour les commerçants.
05:55 C'est trop dur.
05:56 Et moi, en fait, si je faisais une chose, ce serait essayer
06:00 d'aider ceux qui ont envie de s'en sortir.
06:02 Ce serait quoi l'hymne national?
06:05 La Marseillaise, ça marche bien.
06:06 Moi, je serais peut être un remix.
06:08 Elle est mignonne, celle là.
06:10 Alors mon fils va avoir 20 ans là et ma fille 16 ans.
06:14 Mon fils étudie à l'université de Miami et ma fille à Los Angeles.
06:19 Elle est dans une école qui s'appelle Harvard Westlake.
06:22 Mon fils, lui, il est passionné de sport, donc il étudie le sport management.
06:29 Ce sera un peu pour peut être pour être agent, par exemple,
06:31 ou s'occuper d'une équipe ou un truc comme ça.
06:34 Et ma fille, je crois qu'elle ne sait pas du tout ce qu'elle veut faire.
06:37 Mais c'est à dire que là, par exemple, elle vient de bouger aux États-Unis.
06:40 Elle était au lycée français, donc c'est un autre système éducatif.
06:43 Moi, j'étais un peu inquiet quand même.
06:46 Quand elle est passée en cours en anglais,
06:48 genre elle est dans les meilleures de sa classe directe.
06:49 Il n'y a pas de. Il n'y a pas de problème.
06:52 Le show off, putain, j'ai honte là.
06:58 Je ne suis plus comme ça.
06:59 En ce moment, je ne suis pas trop en forme.
07:00 Et regarde mon fils quand il est beau gosse, s'il te plaît.
07:03 Et moi, j'ai l'air d'un nain à côté de lui parce que c'est un géant.
07:06 C'était les premières années où j'ai commencé à le motiver
07:10 pour qu'il s'occupe de son corps, qu'il mange plus parce qu'il était tout fin.
07:13 Et donc, on allait s'entraîner régulièrement ensemble.
07:16 Ouais, j'aime bien cette relation que j'ai avec mon fils aussi.
07:19 Au début, quand les enfants sont petits, on est obligé de vivre autour d'eux.
07:23 Et bon, tu te tapes des fois des dessins animés.
07:26 Et alors après, quand ça commence à
07:31 évoluer dans le temps et ça devient génial à partir de 12, 13 ans comme ça.
07:36 Et maintenant, c'est vraiment parce qu'on a les mêmes goûts avec Elvis.
07:40 Donc, on peut sortir ensemble, écouter des artistes, des DJ
07:44 et on peut regarder des films ensemble, on peut aller au sport ensemble.
07:48 C'est mortel.
07:49 Alors, la photo avec Avicii, Avicii, c'était quelqu'un que j'aimais beaucoup,
07:53 qui était un énorme talent, comme j'ai rarement vu.
07:56 Il se concentrait vraiment sur la musique en elle-même
08:00 parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont très forts en technique, en production,
08:03 qui, au niveau de la création musicale, ne sont pas forcément forts.
08:06 Et moi, ce qui m'impressionne honnêtement, c'est les gens qui composent des titres
08:10 qui arrivent à rester dans le temps.
08:12 Et Avicii, il était très, très impressionnant.
08:14 Je me rappelle une fois, on avait fait un titre qui s'appelle "Lovers on the Sun"
08:16 et j'étais en studio avec lui pour travailler sur un autre titre.
08:20 T'as pas une idée pour le drop de ce disque?
08:23 Je sais pas quoi faire.
08:23 J'ai une chanson qui est vraiment forte, mais en cinq minutes,
08:27 il m'a joué une idée de malade.
08:29 Et je dis bon, alors, OK, on le fait en cinq minutes.
08:31 Non, t'inquiète pas, vas-y.
08:32 Aucun problème. Tu peux le prendre pour toi.
08:34 C'était super généreux, quoi.
08:36 C'était dur de voir quelqu'un d'aussi gentil et d'aussi talentueux
08:39 se détruire comme ça.
08:41 C'était vraiment... C'était dur.
08:43 En tant qu'ami, c'était dur à voir.
08:45 C'est un vrai sujet, tu penses, le mal-être chez les DJ?
08:48 Ouais, c'est un vrai sujet chez les artistes en général.
08:50 En fait, on vend toujours, on vend du rêve, en fait.
08:52 Et on vend toujours ce côté
08:57 "ouais, on a une vie extraordinaire", ce qui est vrai.
09:00 On est sur scène, on reçoit de l'amour.
09:02 Mais en fait, ce qu'on voit pas, parce que c'est très difficile.
09:06 On se parle souvent entre nous de ça parce qu'on peut pas décemment se plaindre
09:10 parce que notre vie, elle est tellement extraordinaire.
09:12 Elle fait rêver tellement de gens.
09:14 Donc, on peut pas parler du côté sombre, du fait qu'on est obligé
09:18 d'être performant en permanence chaque jour, chaque heure.
09:23 Et en fait, cette pression, on en souffre tous.
09:27 J'adore cette photo.
09:28 Ben ça, c'est moi à 4 ans, je crois, ou 3 ans, je sais même pas.
09:31 C'est dingue parce que j'étais obsédé par le tourne-disque.
09:35 C'est comme ça qu'on appelait ça à l'époque.
09:37 Et j'étais tout le temps avec le casque et j'étais tout le temps.
09:40 Mais c'est fou parce qu'il n'y avait pas de DJ, il n'y avait pas de scratch,
09:43 il n'y avait pas tout ça.
09:44 Et j'étais tout le temps en train de toucher les disques.
09:47 Toute ma vie, j'ai voulu être DJ.
09:49 Et c'est tellement bizarre parce que aujourd'hui, il y a une certaine logique
09:53 à vouloir être DJ parce qu'il y a des exemples qui peuvent faire rêver,
09:55 parce que ça veut dire un lifestyle, ça veut dire être connu,
09:58 ça veut dire avoir de l'argent si on a une grosse réussite.
10:00 Mais moi, à l'époque, il n'y avait aucun exemple.
10:03 Il n'y a personne qui était connu en tant que DJ.
10:05 Donc, c'était assez bizarre d'avoir cette obsession.
10:07 À 14 ans, je faisais déjà des fêtes où je faisais payer 10 francs l'entrée,
10:12 l'équivalent de 1 euro, l'entrée dans ma cave
10:15 pour les fêtes que je faisais le dimanche après midi.
10:17 Toute mon enfance, mon adolescence, j'ai été obsédé par les disques.
10:21 Et jusqu'à maintenant, ça ne m'a pas quitté.
10:23 Ah ouais, mais cette photo, elle est folle.
10:25 J'adore cette photo.
10:26 C'était au début des années 90.
10:29 Alors là, je vois le mec avec le survêtement.
10:30 Ça, c'était pas de cash.
10:31 C'est le mec qui a organisé la première rave en France.
10:35 Ariel Wiesman, qui travaillait à Nova, Albert de Paname,
10:38 qui faisait une fête incroyable,
10:42 qui jouait plutôt des classiques soul funk, que j'adorais sa musique.
10:47 Frédéric Lequin, qui m'a fait travailler très tôt quand j'avais 19, 20 ans,
10:51 qui était organisateur de soirée et moi aux platines.
10:54 Je pense que c'était en 90, 91.
10:56 On faisait des rêves totalement illégales.
10:59 C'était une vraie aventure de liberté et un peu de folie aussi.
11:03 Moi, quand j'étais jeune, j'avais beaucoup d'amis.
11:06 Je sortais tous les soirs, vraiment tous les soirs.
11:09 Mais je suis jamais sorti pour draguer, en fait.
11:13 Contrairement à la plupart de mes amis, j'ai jamais vraiment bu d'alcool.
11:17 Moi, c'était toujours la musique, la musique, la musique.
11:20 Et je me rappelle aussi à cette époque là,
11:22 il y avait des soirées aussi avec Dynastie, Chirurgie Bois de Funk.
11:26 Et en fait, je me mettais devant Dynastie, puis je ne bougeais pas.
11:29 Je le regardais mixer comme ça pendant des heures et des heures.
11:32 J'étais quand même un ado à fond
11:35 avec toutes les conneries que ça peut comprendre.
11:39 Et puis, par contre, ce qui m'a toujours sauvé finalement,
11:42 c'est ma passion pour la musique.
11:43 Alors Dr Dre, la légende.
11:46 C'est marrant parce que j'avais le casque, on voit le casque Beats.
11:50 Et moi, j'ai vraiment été témoin de la création de Beats.
11:54 Quand j'ai produit I Got A Feeling.
11:56 C'était un peu une révolution aux US,
12:03 parce qu'on va dire qu'avant I Got A Feeling,
12:06 il n'y a jamais eu un disque de dance music qui a vraiment cartonné, cartonné.
12:11 Aussi, j'ai eu un bon timing, ça m'a aidé.
12:13 Il y avait Lady Gaga qui avait beaucoup de succès en même temps que moi.
12:17 Et donc, avec I Got A Feeling, c'est un peu la révolution.
12:20 Et donc, au moment de I Got A Feeling, Jimmy Iovine me demande de venir.
12:25 C'était le patron d'Interscope.
12:26 Et il me dit voilà, tu devrais faire un label avec moi.
12:29 Puis il me dit, tu sais, en même temps, j'ai une nouvelle idée.
12:31 Je veux faire des casques.
12:32 Puis je dis, mais écoute,
12:34 moi, j'ai l'impression que tu es plus passionné par les casques que par le label.
12:38 Alors si tu veux, moi, je veux bien faire des casques avec toi
12:40 parce que je veux travailler avec des gens qui sont passionnés.
12:42 Du coup, il me présente Dr Dre et me dit, ben voilà, je t'explique.
12:45 En fait, nous, réellement, on ne crée pas non plus les casques.
12:50 On achète des casques à une marque qui s'appelle Monster en Chine.
12:54 Moi, j'ai un copain qui est designer, qui fait le design de Apple.
12:57 Je lui fais faire le design.
12:59 Et puis, j'ai Dr Dre qui est signé par moi.
13:03 Et on voulait faire un truc ensemble.
13:06 Il a une marque de folie.
13:08 Donc, en fait, c'est ça notre concept.
13:10 Et c'est comme ça qu'ils ont créé Beats en associant un designer
13:15 un fabricant qui n'était même pas eux et Dr Dre qui était une marque porteuse.
13:20 Et donc, j'ai fait une collection de casques avec Dre et avec Jimmy Highveen.
13:26 Et c'était impressionnant de voir à quel point on peut réussir
13:31 en partant de rien à part une énorme bonne idée.
13:36 Ah, mortel. Bon, Night Rogers, c'était la légende.
13:41 On s'est retrouvé en studio une ou deux fois.
13:43 C'est un mec qui est adorable.
13:44 Bon, je pense qu'il y a plein de gens qui le connaissent
13:46 pour sa collaboration avec Daft Punk.
13:49 Mais c'est un guitariste légendaire et un producteur légendaire.
13:53 Donc, c'est un peu, on va dire, dans les gens qui m'ont fait rêver
13:57 quand j'étais gamin, qui m'ont donné envie de faire ce métier.
14:00 Il est toujours passionné de musique.
14:01 Il fait toujours des collaborations avec plein de gens.
14:05 C'est impressionnant. Moi, j'aime ça.
14:07 Je suis pareil.
14:08 C'est à dire que je continue tous les jours à faire de la musique,
14:12 à écouter des nouveaux trucs, à apprendre.
14:16 Je vais regarder des tutoriels sur comment faire ci et comment faire ça.
14:20 Alors que bon, je me débrouille déjà pas trop mal.
14:24 Cette soif d'apprendre, en fait, qui vient avec un peu de modestie.
14:29 Je trouve que c'est ça qui fait qu'on peut durer dans le temps.
14:34 Et c'est ce que c'est ce que j'ai observé chez lui.
14:36 Il aime collaborer.
14:38 Et donc, c'est quand même une certaine preuve d'humilité.
14:40 Et moi, j'essaie de faire la même chose, de me dire que c'est pas parce que ça marche
14:45 que je peux pas apprendre encore d'autres personnes et des jeunes
14:51 qui viennent d'arriver, qui ont peut être pas la même expérience,
14:53 mais qui ont des techniques que peut être moi, je connais pas.
14:56 Ah ouais, mais t'as bloqué sur le truc de muscu, quoi.
14:59 Ah non, mais c'est des vieilles fautes.
15:01 Je poste moins.
15:01 Non, mais la vérité, c'est que je poste moins parce que je suis plus comme ça.
15:04 Moi, déjà, je mange très clean, ça.
15:06 Même maintenant, j'ai toujours fait très attention à ma diète.
15:10 Bon, c'est assez simple.
15:11 En gros, tu bouffes du poulet tous les jours et du poisson le soir
15:16 et du riz et des légumes.
15:18 Là, je suis un peu en train de changer parce que forcément,
15:21 je n'ai plus le même âge, donc je commence à faire du cardio
15:24 parce qu'à l'époque, j'étais un peu trop superficiel.
15:27 Maintenant, j'essaie un peu plus de penser à ma santé,
15:29 peut être un peu moins à mon look et je veux faire un peu plus de cardio.
15:33 Ouais, je sais pas, j'avais bien aimé les gâteaux.
15:35 Moi, la vérité, je préfère les gâteaux marocains.
15:38 Je suis plutôt corne de gazelle.
15:39 Ça, ça ressemble à des gâteaux qu'on mangerait plutôt au Moyen-Orient.
15:43 Ouais, c'était le début d'Instagram.
15:44 On savait pas trop quoi faire à l'époque.
15:46 Alors Big Fuck You, c'est mon dernier single.
15:50 J'adore ce disque.
15:51 J'ai fait ça avec Aera Star et Lil Durk.
16:02 Ça fait partie un peu des ovnis de ma carrière.
16:05 Ça me rappelle un peu à l'époque quand j'avais fait Memories avec Kid Cudi,
16:08 qui est un truc un peu plus pointu, un peu plus, on va dire, branché,
16:12 pas aussi accessible que ça.
16:14 Et puis, finalement, Memories, ça avait cartonné de malade.
16:17 C'est un peu ce qui est en train de se passer.
16:18 C'est un disque que j'ai fait vraiment un peu par passion.
16:21 Je suis allé revisiter des ambiances
16:24 Chicago House Music de la fin des années 80,
16:29 mélangé un peu avec de l'Afro House.
16:33 Et puis, Aera Star,
16:37 très fort dans l'Afro Beat.
16:38 Et puis de l'autre côté, Lil Durk,
16:41 qui déchire en ce moment dans le hip hop.
16:44 Donc, en fait, c'est vraiment
16:46 un mix de plein, plein, plein de choses différentes.
16:51 Parce que si les gens connaissent bien la musique de Drake,
16:53 ils vont affilier ça peut être à quelque chose d'urbain.
16:56 Les gens qui sont dans la House, ils vont affilier ça peut être à Chicago.
16:59 Il y a de l'Afro dedans, il y a de la Dance Music, il y a de l'urbain,
17:04 il y a un peu de tout.
17:05 Moi, j'ai toujours été très ouvert musicalement.
17:06 Donc j'adore ce tiste, j'en suis super fier.
17:08 Le concept Big Fuck You to My Replacement,
17:11 c'est un fuck you à la personne qui me remplace dans son couple.
17:17 Donc je trouvais ça assez marrant.
17:18 Le hook, c'est une vraie punchline.
17:21 Colmini, Colmini, Colmini !
17:23 [Musique]