[#Journal] Le 19H30 du 15 novembre 2023
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00:00 [Musique]
00:15 Nous sommes le mercredi 15 novembre 2023.
00:18 Bonsoir et bienvenue dans ce 19h30 sur Gabon Media Time.
00:22 Madame, Monsieur, les principes au titre de ce journal.
00:25 Rafael Gazouze n'aurait-il pas la maîtrise du département dans lequel il a été promu après les erreurs sur le nombre d'agents publics déclarés?
00:33 Les détails dans un instant.
00:35 Dans ce 19h30, nous parlerons de la disparition de deux frères au quartier PK8 dans le 6e arrondissement de Libreville.
00:42 Le président de la transition, le général Brice Clotaire Oliginguema a reçu en audience au palais du bord de mer
00:49 le nonce apostolique en République Gabonaise et au Congo, l'archevêque Xavier Herrera Corona.
00:55 Occasion pour ce dernier d'exprimer la volonté du Saint-Siège d'accompagner le Gabon dans le processus de transition entamé depuis le coup d'état du 30 août 2023.
01:05 À la faveur d'une audience accordée par le général de brigade Brice Oliginguema à l'archevêque Xavier Herrera Corona,
01:12 nonce apostolique en République Gabonaise et du Congo,
01:16 le représentant du Saint-Siège au Gabon a exprimé la volonté de l'institution religieuse d'accompagner et de soutenir le Gabon
01:23 dans le maintien de la stabilité et de la paix sociale en cette période de transition.
01:28 Un accompagnement qui serait axé sur la mise en œuvre de mécanismes conduisant à l'organisation d'élections libres et transparentes.
01:36 Il faut rappeler que le Gabon et le Saint-Siège ont signé un accord cadre de coopération mutuelle datant de plus de 25 ans,
01:43 ce qui traduit l'excellence des relations bilatérales entre l'institution religieuse et Libreville.
01:49 En deuxième heure, le général de brigade Brice Clotaire Oliginguema s'est entretenu avec une délégation d'évêques de l'église catholique du Gabon,
01:57 conduite par l'évêque du diocèse d'Oyem, le président de la conférence épiscopale du Gabon, Mgr Jean-Vincent Ondo Eyene.
02:05 Profitant de cette occasion, les autorités cléricales ont tenu à féliciter l'action menée par les forces armées gabonaises.
02:12 En outre, en prélude à la tenue prochaine des consultations nationales,
02:16 le président de la conférence épiscopale et sa délégation ont soumis au chef de l'État
02:21 un ensemble de propositions relatives au bon déroulement du dialogue national, auxquelles l'église prendra une part active.
02:29 D'ailleurs, dans le cadre du dialogue national inclusif annoncé récemment par le CTRI,
02:34 l'archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean-Patrick Ibaba, a été désigné président.
02:41 Un choix jugé judicieux au sein de l'opinion, qui estime que l'homme de Dieu dispose du recul nécessaire
02:47 et d'une grande sagesse pour permettre au Gabon de s'arriver aux standards internationaux en matière de démocratie.
02:53 Alors que la population était choquée par la révélation faite par Raphaël Gazouze sur le nombre d'agents publics en activité au Gabon,
03:05 il semble que le membre du gouvernement se soit fourvoyé au point d'induire en erreur 2,3 millions de personnes,
03:12 car les résultats du recensement biométrique des agents publics attestent qu'ils sont 103 000 fonctionnaires.
03:18 Suivant.
03:19 Alors que le Comité pour la transition et la restauration des institutions s'attèle à redonner la dignité aux Gabonais,
03:25 l'accent a été mis sur l'accès à l'emploi décent, un élément indispensable à l'épanouissement de tout individu.
03:32 Pourtant, cette offensive contre la coupe du chômage, qui croît dangereusement, peut s'avérer utopique à bien des égards.
03:39 Les erreurs de statistiques pouvant fausser tout calcul.
03:43 Au sortir d'un conseil interministériel le 30 octobre dernier,
03:47 le ministre de la Fonction publique de la transition avait fait une sortie de piste remarquable.
03:53 Nous avons fait le point, ministère par ministère, de l'état de nos effectifs afin de présenter une situation claire
04:04 au niveau du chiffre, au niveau de la gestion de tout le personnel de l'état.
04:10 Ceux qui sont en activité sont 58 000.
04:14 Avait indiqué Raphaël Ndazouze, mais que d'y entre, essayait-il de dire ?
04:19 Nul ne peut avec exatitude cerner la motivation de celui censé permettre au général de brigade Brice Clotaire Oligingema
04:27 de changer le paradigme dans la gestion des ressources humaines du secteur public.
04:31 Établi comme indicateur-clé, le nombre de fonctionnaires ne saurait être imprécis.
04:37 Sans quoi les mécanismes devant être employés par l'exécutif seront d'emblée faussement implémentés.
04:44 Si pour les personnes les moins aguerries, Madeleine Baird avait leuré le peuple en révélant que le nombre de fonctionnaires est au-delà des 100 000 agents,
04:52 il est à retenir que c'est l'actuel membre du gouvernement qui n'aurait pas la maîtrise du département dans lequel il a été promu par le général Brice Clotaire Oligingema,
05:02 créant maladroitement dans l'imaginaire collectif 45 000 fonctionnaires fantômes.
05:07 S'appristie, invité à l'émission "Les grands dossiers" sur Gab en première, le patron de la fonction publique a pu faire son mea culpa
05:15 en admettant publiquement qu'il y a bien 103 000 fonctionnaires et poussières.
05:21 Car en vérité, il s'agit de 58 000 agents civils et 45 000 autres agents et la maîtresse non permanente.
05:28 Toute chose qui rebat les cartes et démontre le flottement au sein de l'exécutif,
05:33 lequel pourrait exposer à des prises de décision illogiques.
05:37 Comment l'Etat pourra-t-il recruter de nouveaux agents ?
05:40 Comment Raphaël Ngazouze va-t-il contenir l'espoir créé chez les 45 000 demandeurs d'emploi ?
05:45 L'administration publique gabonaise semble également de moins en moins satisfaite par ces agents.
05:54 En effet, comme le révèle le recensement biométrique, près de 40% d'entre eux ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail.
06:02 Un chiffre qui pourrait d'ailleurs s'adhérer bien plus important.
06:05 Explication Esther Kingue.
06:07 « Je souhaite une administration proactive, respectable et respectée ».
06:11 Sebo Dalibongo Ondimba, président des CHU, soulignait déjà la nécessité de reformer en profondeur l'administration publique gabonaise.
06:20 Il faut dire que celle-ci s'est détériorée dans les grandes largeurs au cours de ces dernières années.
06:24 Au point d'être aujourd'hui l'une des pires à l'échelle du continent puisque classée 49e sur 52 pays selon l'indice Mo Ibrahim.
06:33 L'une des principales raisons de cette détérioration se situe au niveau des conditions de travail.
06:39 En effet, alors que le capital humain constitue la principale composante de toute administration,
06:45 celui-ci semble négligé par l'exécutif ou du moins ses conditions de travail.
06:50 Pour preuve, le dernier recensement biométrique des agents publics indique que 38,5% des personnels interrogés ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail.
07:02 Un chiffre qui pourrait d'ailleurs être plus important dans la mesure où 38,5% des sondés n'ont pas souhaité répondre à cette question.
07:11 Avec seulement 22,7% des agents satisfaits de leurs conditions de travail,
07:15 il est donc tout à fait logique que notre administration publique peine à afficher les performances attendues.
07:22 Entraînant et encourageant des phénomènes tels que la corruption,
07:26 dont les dispositions sont également parmi les moins appropriées et les moins contraignantes du continent,
07:32 ces mauvaises conditions de travail que déplorent les agents entrave donc plus globalement la bonne marche du pays.
07:38 Si l'on y ajoute le fait que 36,4% des agents publics n'ont pas de table de travail,
07:44 ce qui est tout de même hubesque pour un pays dont les dépenses de fonctionnement se chiffrent par an à plus de 1 300 milliards de francs CFA,
07:52 ou donc près de 400 milliards de francs CFA pour l'achat de biens et services.
07:56 Il en ressort triste constat quasi habituel que l'exécutif ait passé maître dans l'art des dérapages budgétaires.
08:04 A l'heure de l'essor vers la félicité prôné par le CTRI, il serait peut-être temps de revoir enfin cette copie.
08:12 Autre le fait que près de 40% des agents publics affirment ne pas être satisfaits de leurs conditions de travail,
08:21 pas moins de 36,4% des agents recensés, soit globalement près de 30 000 agents,
08:27 affirment également ne pas disposer d'une simple table de travail,
08:31 alors que le budget dégagé chaque année intègre près de 400 milliards de francs CFA d'achat de biens et services.
08:38 S'il fallait une preuve de plus de la dégradation de notre administration,
08:43 le rapport sur le recensement biométrique des agents publics vient de nous la fournir.
08:48 Réalisé par une équipe pluridisciplinaire avec pour ambition de mesurer l'évolution historique de la masse salariale
08:54 à travers une approche méthodologique précise, mais également dans l'optique d'analyser le cadre de gestion
09:01 et les conditions de travail des agents publics afin de les améliorer,
09:05 ce rapport a permis de mettre le doigt sur les problèmes de base que rencontrent les agents.
09:11 Outre le fait qu'ils ne disposent que de peu de commodités, notamment sanitaires et hygiéniques,
09:16 étant donné que près de 28% des agents recensés n'ont ni accès à des toilettes, ni accès à de l'eau,
09:22 près de 37% des agents recensés affirment ne pas avoir de bureau pour travailler.
09:28 Un élément qui peut d'ailleurs aisément se justifier,
09:32 puisque bon nombre d'usagers des services publics ont déjà pu le constater par eux-mêmes au sein de diverses administrations.
09:39 Étonnant pour un pays qui dégage plus de 1300 milliards de francs CFA en budget de fonctionnement.
09:45 Cette situation témoigne du marasme et de la gabegie entretenue depuis des décennies par des hauts dignitaires
09:52 qui peinent à comprendre l'importance du capital humain dans le processus de développement.
09:57 Entretenant par ailleurs l'insatisfaction au travail et par ricochet, la corruption qui demeure une véritable gangrène,
10:05 ce petit manque a donc de lourdes conséquences aussi bien sur le plan social, économique et financier.
10:11 Quand on sait que le Comité pour la transition et la restauration des institutions
10:16 entend augmenter le nombre d'agents publics de façon substantielle,
10:20 on peut aisément envisager que l'insatisfaction au sein des administrations devrait continuer de croître.
10:27 Et avec elle, les dérives que l'on connaît et symbolisées par une corruption à grande échelle.
10:36 Les accidents de circulation tragiques étaient récurrents à Plainciel station à Dacé.
10:42 Les populations réclamaient l'érection d'une passerelle afin de sécuriser la traversée.
10:47 Cependant, force est de constater que de nombreux compatriotes de manière délibérée
10:52 préfèrent traverser en plein milieu de la chaussée plutôt que d'emprunter la passerelle piétonne.
10:58 Suivant cet élément avec Andy Marfil.
11:01 Si la recurrence d'accidents, souvent mortels, au niveau de la station-service de Plainciel
11:05 a longtemps suscité la colère des riverains de cette zone,
11:08 la mise en service de la passerelle n'a pas entamé le goût du risque de certains.
11:13 En effet, 5 minutes d'observation suffisent pour s'apercevoir du danger
11:17 que prennent de nombreux compatriotes chaque jour,
11:20 lesquels choisissent la facilité en traversant en plein milieu de la voie au péril de leur vie.
11:26 Pour moi, ils devraient passer à la passerelle parce que si par son bas, quelque chose peut se passer,
11:32 il peut peut-être y avoir un accident ou un dégât.
11:38 Et ils ont construit la passerelle pour aider les jeunes enfants à passer
11:42 parce qu'il y a certains enfants qui n'arrivent pas à traverser sur la voie express à cause des voitures.
11:48 Ils peuvent se passer de graves accidents.
11:52 C'est à cause de ça qu'ils ont construit une passerelle pour que nous puissions passer à chaque moment
11:58 pour aller dans nos occupations, à l'école ou dans les lycées.
12:04 Si les grilles érigées le long de la séparation des voies permettent de forcer les usagers à emprunter la passerelle,
12:11 celles-ci ont été dégradées à de nombreux endroits sans qu'elles n'aient été remplacées.
12:16 Toute chose qui favorise un appel d'air pour les personnes pressées.
12:20 Une situation dénoncée par certains.
12:23 Je trouve ça facile. Au lieu d'aller en bas pour se faire emprunter avec les véhicules,
12:30 voilà pourquoi j'ai profité de passer par la passerelle.
12:33 Et ça vous fait quoi de voir que ça dégage les grilles et les sécurités que vous avez mises en place ?
12:38 Je crois que c'est le défaut de la route qui nous fait défaut quelque part.
12:45 Voilà pourquoi les usagers gaspillent un peu la route.
12:49 Ils traversent parce qu'ils sont inconscients.
12:53 C'est imprudent puisqu'ils savent qu'une passerelle a été faite pour eux.
12:56 C'est un bien nécessaire pour éviter les accidents et la folie des chauffards.
13:05 Donc ce que je pourrais leur demander, c'est qu'ils prennent la passerelle pour éviter les morts,
13:10 comme nous l'avons vécu plus jadis dans le passé.
13:15 Si la prise du pouvoir par les militaires a été présentée comme une occasion de transformer les institutions,
13:20 elle doit également servir de levier à une transformation de mentalité.
13:25 L'incivisme qui caractérise bon nombre de Gabonais est en partie à l'origine des maux qui minent le pays.
13:31 Toutes choses qui devraient appeler les uns et les autres à la responsabilité.
13:39 Ce fait divert dont ce 19h30, depuis plusieurs jours, la famille d'Aïda Ayami serait à la recherche de deux de leurs enfants et frères, selon la jeune femme.
13:48 Les dénommés Gélor Kendrick Kenza et Doli Rikel Ayami auraient été kidnappés par un gendarme au quartier Pekahut,
13:56 dans le 6e arrondissement de Libreville, dans la soirée du 26 au 27 novembre 2023.
14:01 Esther King
14:02 Encore un agent de force de sécurité et de défense mis en cause.
14:05 En effet, les habitants du quartier Pekahut ont été surpris de la disparition de leurs voisins.
14:10 Un fait constaté par la famille le mars 17 novembre 2023 aux environ 2h11.
14:15 Selon les faits rapportés par la grande sœur des victimes, un gendarme serait l'auteur de la disparition.
14:21 Le samedi 3 novembre 2023, mon frère nous a alertés parce que nous étions en plein décès et un gendarme le recherchait sur les réseaux sociaux et qu'il appelait pour le menacer.
14:38 Disant qu'il lui fera la peau parce qu'il sort avec sa petite amie et qu'il allait montrer à mon frère que c'est pas avec toutes les femmes qu'on sort.
14:51 Le lundi 6 novembre 2023, notre frère a été kidnappé.
14:57 Et il n'a pas été kidnappé seul, le kidnappeur a pris mon petit frère qui dormait juste à côté.
15:04 Selon ces dernières, l'un des disparus aurait informé certains membres de la famille de menaces qui pesaient sur lui.
15:10 Lesquelles étaient établies à partir d'un avis de recherche publié par le gendarme sur son réseau social.
15:16 Donc moi, tout de suite informé de l'affaire, je me lève, je me dis que comme il nous a laissé, il nous avait envoyé des captures d'écran,
15:23 des avis de recherche que le gendarme portait contre lui, disant qu'il avait braqué la femme du gendarme avec de l'argent et les documents des enfants.
15:34 Tantôt qu'il avait pris les clés du véhicule du gendarme et que la personne qui pourrait emmener la tête de mon frère serait payée.
15:42 Je me suis dit, certainement il a été interpellé par les agents.
15:46 Je tiens à signaler que mon frère a 38 ans et il n'a jamais été interpellé pour quoi que ce soit.
15:51 Genre braquage, tout ça, non, jamais. Et il travaille.
15:56 Donc je me suis dit que peut-être qu'il est dans un commissariat.
16:02 Je me suis mise à la recherche de mon frère. J'ai fait le tour des commissariats.
16:06 Si depuis lors, Haïda Hayami et sa famille ont entrepris des démarches auprès des différents services de police,
16:12 elles regrettent qu'aucune avancée n'ait été constatée.
16:15 Une lenteur qui l'a conduit à alerter l'opinion publique.
16:18 Malgré toutes les démarches, aujourd'hui nous sommes au huitième jour.
16:22 Nous sommes au huitième jour, je n'ai pas de nouvelles de mes frères.
16:26 Je n'ai pas de nouvelles de mes frères. Lorsque j'essaye de m'exprimer, on veut me faire taire, arrête de parler sur les réseaux sociaux, arrête, non.
16:34 Je ne peux pas me taire. Il s'agit ici de mes frères de sang.
16:38 Deux de mes frères ont disparu, je ne peux pas me taire.
16:41 Avec toutes les preuves qu'on a, rien n'est fait. Je suis obligée de me tourner du côté des médias.
16:46 Espérons que la lumière sera faite sur cette affaire.
16:49 Afin de consolider l'unité nationale, le président de la transition, le général de brigade, Brice Clotaire,
16:58 Oli Guinguema a décidé le mars 14 novembre 2023 de l'extension de la cérémonie de la levée des couleurs et du chandelier national aux administrations publiques.
17:08 Elle se tiendra chaque lundi de 7h30 à 8h30 et les vendredis aux heures de fermeture des bureaux.
17:15 Le chef de l'état invite le personnel de l'administration publique à prendre part à ces moments qui, selon lui, renforcent notre dévouement aux valeurs républicaines.
17:24 C'est par le biais du communiqué numéro 28 que le porte-parole du comité pour la transition et la restauration des institutions,
17:34 le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi, a annoncé la mise à disposition de plus de 1000 postes budgétaires au profit des agents du ministère de la Santé.
17:44 Une mesure qui a pour objectif de contribuer au renforcement de l'accès aux soins de santé dans notre pays.
17:50 Conscient des manquements observés depuis des années en matière d'offres de soins,
17:55 le CTRI a décidé d'octroyer 1200 postes budgétaires destinés au personnel de la santé en attente de la régularisation des situations administratives.
18:05 Une bonne nouvelle pour plusieurs agents en attente d'intégration depuis plusieurs années.
18:11 Le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, annonce ce jour, 14 novembre 2023,
18:24 la mise en solde de 1000 postes budgétaires au profit des agents du ministère de la Santé en attente de régularisation.
18:38 De plus, 200 nouveaux postes budgétaires seront créés au sein du ministère de la Santé, répartis comme suit.
18:51 100 postes budgétaires pour les médecins, 50 postes budgétaires pour les infirmiers d'état, 50 postes budgétaires pour les sages femmes.
19:03 Par ailleurs, le comité pour la transition et la restauration des institutions a tenu à préciser que les bénéficiaires de ces postes budgétaires devront servir impérativement à l'intérieur du pays.
19:15 Une mesure qui vient donc résoudre partiellement le déficit en médecins et personnel médical, souvent décrié à l'intérieur du pays.
19:23 Toujours en rapport avec la santé, une épidémie de grippe saisonnière sévit actuellement sur toute l'étendue du territoire.
19:32 Une équipe de Gabon Media Time est allée sur le terrain constater la crise d'assaut par les populations d'un centre de soins.
19:39 Suivez ce reportage avec Karl Mackenba.
19:42 Depuis plusieurs semaines, les professionnels du centre de santé d'Aouenje sont soumis à une cadence inhabituelle de travail,
19:49 conséquence directe de l'épidémie de grippe saisonnière qui sévit dans la capitale,
19:54 comme nous l'explique le docteur Digu Digu, médecin généraliste et patron de la dite structure.
20:00 Il faut dire que depuis quelques jours, on a une grande influence des patients qui viennent pour un symptôme grippal,
20:09 avec une fièvre, des polyarthrogies, donc des douleurs articulaires, du rythme, donc le nez qui coule avec une toux.
20:17 Si cette flambée de cas de grippe a un temps soit peu créé la psychose au sein de la population,
20:23 qui a tout de suite pensé à une flambée de cas de Covid-19,
20:27 le médecin s'est montré rassurant en ce qui concerne sa structure.
20:31 Le monde ne peut pas dire que c'est une crise Covid.
20:33 Ce n'est pas une crise Covid parce que nous avons fait certains tests Covid qui sont revenus négatifs.
20:40 Donc, le monde ne peut pas parler d'une crise Covid.
20:43 C'est un symptôme grippal simplement, mais qui a à peu près les mêmes symptômes que ceux rencontrés dans l'épidémiopathie ou la crise Covid.
20:55 Nous avons eu ça il y a quelques années.
20:58 Devant cette flambée de cas liée à la grippe saisonnière et afin de stopper l'hémorragie,
21:03 le docteur Digout a rappelé quelques consignes à respecter.
21:06 La grippe est une pathologie virale, donc elle se transmet facilement dans l'air.
21:12 Donc, juste se laver les mains et se protéger.
21:15 Si on peut encore, pour ceux qui peuvent, bien qu'ils veulent bien mettre le masque, ce n'est pas interdit.
21:21 Donc, vous mettez votre masque, vous lavez les mains, évitez de se partager, bien d'échanger les mêmes objets.
21:29 Et je pense que ces mesures-là peuvent entraîner ou éviter la propagation de ce symptôme grippal.
21:41 Si les autorités sanitaires ont annoncé la présence de nombreux cas de Covid-19 dans le Grand Libreville,
21:47 le chef du centre de santé d'Awenje a invité les populations à consulter immédiatement en cas de symptômes grippaux,
21:55 lesquels faciliteront une prise en charge rapide et un meilleur suivi en cas de nouvelle crise de Covid-19.
22:02 Fin de cette édition, merci de nous avoir suivis.
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