Avec Adeline Toniutti, professeure de chant et Malika Benjelloun, chorégraphe
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04 Bonjour Gilles, bonjour à toutes et à tous.
00:07 On est en forme ? Vous avez répété ?
00:09 Oui, je chante et je danse.
00:11 C'est très bien, moi je note.
00:13 (Rires)
00:15 Nos invités aujourd'hui, deux invités, Adeline Tognutti, bonjour, merci d'être avec nous ce matin.
00:21 Bonjour avec plaisir.
00:22 On est ravis de vous recevoir, en plus vous êtes venu avec des croissants.
00:25 Ah oui, on vous dit !
00:26 C'est top sympa.
00:27 Désolée, c'était pas sans gluten ce matin.
00:29 Prof de chant, évidemment tout le monde vous connaît.
00:32 Et Malika Benjeloun, alors petite nouvelle cette année, professeure de danse.
00:37 On va apprendre à vous connaître.
00:39 Gilles vous disait juste avant de commencer que dans trois mois, vous ne serez plus la même.
00:43 Votre visage sera connu de tout le monde.
00:46 Elle aura trois attachés de presse, un agent, un code mail.
00:49 Et demain soir, c'est le lancement de la nouvelle saison de Star Academy.
00:53 Donc Star Academy, évidemment, émission culte s'il en est, nouvelle saison, nouveau candidat.
01:00 On va en parler avec vous.
01:02 Le prime ce soir, ou demain soir ?
01:03 Le prime demain soir.
01:04 Alors vous savez que Malika elle a travaillé avec Pev Teddy, Madonna, Billy Crawford, Robbie Williams.
01:11 On pourra parler de tout ça.
01:13 Et vous êtes, quand je vous ai vu, j'ai lu dans votre biographie que ça faisait 40 ans que vous dansiez.
01:19 Vous avez commencé dans le ventre de votre mère ?
01:22 Exactement, j'ai commencé à l'âge de 3 ans.
01:25 Et donc c'est vrai que là, comme je suis à Louvre de mes 44 ans, on a fait un bon calcul.
01:29 Vous ne les faites pas en tout cas.
01:31 On est encore souple à 44 ans, on peut encore...
01:33 Oh bah Gilles !
01:34 Oh bah Gilles !
01:37 Non mais c'est vrai, on peut encore...
01:39 Bah regardez Madonna.
01:41 Oui absolument, mais même Maurice Béjar qui jusqu'à la fin est resté tout à fait athlétique et dynamique.
01:47 Mais c'est vrai que la danse ça conserve, vous avez raison Gilles.
01:50 Juste avant de démarrer le zapping Valérie, je voudrais juste parler de quelqu'un qu'on aimait bien ici à Sud Radio, qui s'appelle Jérôme Lavernie.
01:58 Tu faisais partie de notre équipe Sud Radio.
02:01 Tu faisais partie de Sud Radio.
02:02 Tous ceux qui travaillent ici, vous travaillez depuis 7 ans, 8 ans et 7 pour moi, on le connaissait, on le croisait.
02:09 C'est un homme discret, talentueux, d'une vraie gentillesse, mais vraiment d'une vraie gentillesse.
02:14 À l'antenne de Sud Radio, il mettait tout son cœur à proposer de l'emploi à ceux qui n'en avaient pas.
02:19 Il est parti la nuit dernière, discrètement, on pense à lui, à ses siens et on voulait dans l'émission Média lui rendre hommage.
02:26 Jérôme Lavernie.
02:27 Il était toujours très arrangé, on peut donner cette petite anecdote, on avait des enregistrements et il acceptait toujours de décaler, il était souriant.
02:34 Et c'est un vrai choc pour toute l'équipe, donc on pense très fort à sa famille.
02:39 On va passer au zapping.
02:44 Après la Bretagne et le Nord, c'est désormais l'Italie, l'Angleterre qui sont touchées par la tempête.
02:49 Et hier, les équipes de France 2 étaient sur l'île de Jersey, alors les dégâts sont considérables là-bas.
02:54 Peu de tuiles sont encore en place sur les toits de Jersey ce matin.
02:59 Des toitures arrachées, des projectiles et des grélons qui ont fait voler les vitres en éclats.
03:05 Même les fenêtres n'ont pas résisté.
03:07 En pleine nuit, cette habitante a juste le temps de protéger son bébé.
03:12 Quand sa fenêtre se brise en fracas, le vent s'engouffre dans les maisons et ravage le mobilier.
03:19 Les rafales, mesurées à 167 km/h, sont imprévisibles.
03:25 Il y a des moments où ça semble calme, mais regardez, ça se lève d'un seul coup.
03:32 Oh funès !
03:35 Holy shit !
03:36 Holy shit !
03:38 C'est effrayant, ouais.
03:39 Quand elle enlève son bébé, elle l'enlève deux secondes,
03:43 puisqu'on n'a pas eu les images, mais deux secondes avant que la vitre s'éclate dans l'appartement.
03:49 Gaza est désormais encerclée, comme l'a annoncé Dzaal, donnant espoir à moins de bombardements.
03:55 Mais sur place, c'est une tragédie humanitaire.
03:57 Le responsable de Médecins sans frontières à Jérusalem était invité hier. Pensez à vous.
04:02 La situation de nos hôpitaux, elle est catastrophique depuis plusieurs semaines.
04:05 Selon les mots propres de nos médecins, qui nous parlent depuis les hôpitaux,
04:09 ils nous décrivent les hôpitaux comme l'enfer.
04:12 Typiquement, ils sont en train d'opérer des gens sur le sol, parce que les blocs opératoires sont pleins.
04:16 Je viens de recevoir, juste avant cette interview, les vidéos d'un médecin chirurgien à qui on travaille,
04:21 qui est en train de recoudre le ventre d'une petite fille qui doit avoir 12 ans sans anesthésie.
04:25 C'est le genre de choses qui est en train de se produire.
04:27 Ils nous appellent en pleurs parfois le soir, parce qu'ils sont dans une détresse mentale énorme.
04:33 - Est-ce que vous pensez que c'est un risque que le conflit s'invite entre les élèves ?
04:37 Parce que les élèves sont de toute confession à la snarak.
04:41 Est-ce que vous avez eu un brief là-dessus ou pas encore ? On est un peu trop tôt.
04:44 - Non, pas du tout. Ce qui est génial avec le monde artistique, c'est que nous on peut sortir de ce monde politique.
04:49 Notre langage, c'est l'art et c'est l'amour.
04:52 Heureusement, qu'en tant qu'artiste, on puisse utiliser ce vecteur pour s'exprimer,
04:57 et au moins éviter ce genre de conflit à l'intérieur des élèves, en plus qu'ils sont assez jeunes.
05:02 - En tout cas, nous on œuvre pour ça.
05:05 On œuvre pour que la snarak reste un lieu de divertissement et de joie.
05:10 Après, peut-être qu'il y aura des conflits, mais nous on connaît pas encore les étudiants.
05:14 Ça peut arriver, je ne sais pas.
05:16 Mais en tout cas, toute l'équipe qui encadre et nous, on espère que ça va être une émission
05:22 où on va redonner de la joie aux téléspectateurs.
05:25 - Du divertissement.
05:26 - Vous avez peut-être acheté la Fritos Control ou le barrage d'insectes ?
05:31 - Non, vous avez déjà acheté des choses au Téléachat ?
05:33 - Ah non, non.
05:34 - Moi je dois avouer que je me suis fait avoir plusieurs fois.
05:36 - Vous avez acheté quoi ?
05:37 - Je me rappelle, j'avais acheté une espèce d'auto-cuiseur,
05:41 et puis je pense que j'ai aussi craqué pour des exercices, des machines d'exercice.
05:46 Je dois vous l'avouer.
05:47 - Alors vous connaissez forcément Pierre Dostel, le roi du Téléachat,
05:51 comme l'a été son père, Pierre Belmar.
05:53 Hier, il a révélé à Jordan Deluxe qu'il avait une double vie.
05:57 - En gros, il voyait deux femmes en même temps.
06:00 - Oui, il avait complètement une double vie.
06:02 Il avait recréé une deuxième vie, avec un appartement à venue de Breteuil,
06:07 avec une voiture, avec ceci, avec cela.
06:09 Enfin, il avait reproduit exactement la même chose en double.
06:12 - C'est fou !
06:13 - Il allait un week-end dans sa famille, dans ma famille,
06:18 après c'était dans sa famille à lui, etc.
06:20 - Le mensonge, c'est terrible, surtout pendant 12 ans, c'est ça ?
06:22 - Pour moi, pendant 19 ans.
06:23 - 19 ans, vous ?
06:24 - 19 ans, et pour maman, pendant 22 ans.
06:28 - Sacré pire !
06:30 - Ah oui, Pierre Belmar, double vie, et Jordan Deluxe, très fort,
06:35 pour retenir les confessions.
06:36 - Alors Adeline, on ne veut pas aller chez Jordan ?
06:38 Parce que j'ai eu Jordan, vous lui avez dit oui, vous lui avez dit non,
06:41 et puis après oui, c'est ce qu'il m'a raconté.
06:43 - Nouvelle saison, nouvel appel, on verra.
06:47 - Non, ça vous fait peur, ce genre d'interview ?
06:49 - Non, je n'ai pas peur, mais je pense que quand il m'a demandé,
06:52 j'étais un peu occupée avec ma singer et plein de trucs.
06:55 - Ah oui, c'est vrai que vous avez fait ma singer.
06:57 - En fait, ce n'est pas que je ne veux pas aller,
06:59 mais c'est qu'il y a des fois, on me demande de venir,
07:01 et en fait, je suis sous l'eau.
07:02 J'ai un spectacle à préparer, mon livre à finir,
07:06 ma méthode de chant, mes élèves,
07:08 donc des fois, je n'arrive pas à me couper en dix.
07:09 - Vous voulez que je vous prépare, je vais vous préparer.
07:11 Vous avez été augmentée pour cette nouvelle saison ?
07:13 - Si j'ai été augmentée, je ne crois pas.
07:15 Non, je ne pense pas.
07:16 - Oui, c'est vrai.
07:17 - Mais en même temps, le nombre de jours a augmenté.
07:18 - C'est des questions à Jordan Deluxe.
07:20 - Non, mais le nombre de jours a augmenté,
07:22 on a dû forcément être augmenté, mais bon.
07:24 Vous êtes payée à la journée, en fait ?
07:26 - Ah, c'est très malin ce que vous venez de dire.
07:28 - Oui, mais c'est sûr qu'on est augmenté,
07:31 on a quand même pris plus de temps.
07:34 - Vous gérez vous-même vos affaires, ou vous avez des agents ?
07:36 - Non, je suis aidée quand même.
07:37 J'ai un manager, Valère Michelin, que je connais.
07:40 - Il est le manager de Céline Dion.
07:42 - Voilà, quand même.
07:43 Et Malika, vous aussi, vous avez quelqu'un qui gère ?
07:46 - Oui, il y a quelqu'un qui s'occupe aussi,
07:48 et je trouve que ça nous aide beaucoup,
07:50 ça nous permet d'être assez disponibles,
07:52 j'ai les coups de fil de la production,
07:54 et tout ce qu'on doit faire sur une journée.
07:55 - Comment vous avez été contactée, Malika ?
07:57 On commence un peu la partie interview, mais...
07:59 - Alors, j'ai été contactée par téléphone.
08:01 - Il y a eu un casting ? Comment ça s'est passé ?
08:03 - Alors, j'ai été contactée sur le téléphone,
08:06 et j'étais agréablement surprise.
08:08 Bon, moi j'ai travaillé à la télé pendant 25 ans, et...
08:11 - Parce qu'elle se voit, non ?
08:13 - C'est vrai ?
08:14 - La chanson.
08:15 - Vous dansiez ?
08:16 - Ah oui, j'ai chorégraphié déjà à l'époque,
08:19 et oui, il y avait l'époque de Jacques Martin...
08:21 - Ah oui, aussi, c'est vrai.
08:22 - Pas l'Académie des Neufs, hein !
08:24 Mais non, et puis j'ai été appelée par téléphone,
08:27 et puis on a fait des screen tests, et des essais,
08:31 et puis on a appris à se découvrir, et puis voilà.
08:34 - Bon, on va en parler tout à l'heure,
08:35 plus on ne m'en vise, et on continue le zapping.
08:37 - Alors, on va parler musique, hein,
08:38 parce que voilà, on va quitter l'actualité,
08:41 avec l'événement d'hier.
08:42 C'était quoi l'événement d'hier, Valérie ?
08:44 En musique.
08:45 - C'était la sortie du single des Beatles,
08:49 de cette chanson retrouvée, retravaillée,
08:52 grâce à l'intelligence artificielle.
08:54 - Ah, en fait, on a retrouvé...
08:56 Enfin, Yoko Ono avait donné,
08:58 Pierre Descours m'a expliqué,
09:00 la voix originale de John Lennon,
09:02 mais on n'avait pas les moyens de séparer le piano,
09:04 qui était un piano-voix, et c'était une maquette,
09:06 de sa voix.
09:07 Maintenant, la technologie a permis
09:09 de séparer le piano de sa voix,
09:11 donc c'est la vraie voix de John Lennon
09:13 qu'on entend.
09:14 Évidemment, hier, dans cet avrou,
09:16 Pierre Descours était tout émoustillé
09:17 par ce nouveau single.
09:19 - Ils se sont séparés il y a 53 ans.
09:22 - C'est pas vrai !
09:23 - En 1994, Yoko Ono, la veuve de John,
09:26 passe à George et Paul une démo piano-voix
09:29 que John avait enregistrée en 70
09:31 dans leur appartement du Dakota Building.
09:33 Cela s'appelait "Now and Then", retravaillée.
09:37 "Now and Then" a été publiée pour le monde entier,
09:40 tout à l'heure, à 15h.
09:41 * Extrait de "Now and Then" *
10:00 - C'est beau ?
10:01 - C'est beau, ça m'émeut de ouf.
10:04 C'est émouvant, je trouve.
10:06 - Moi, la question que je me pose, c'est pourquoi maintenant ?
10:08 Ils l'ont eu en 1994.
10:10 - Je viens de vous l'expliquer.
10:11 Avant, nous ne pouvions pas séparer la voix du piano.
10:14 Il a fait une maquette voix-piano d'une chanson
10:17 et la technologie ne permettait pas
10:19 de séparer la voix du piano.
10:21 Et aujourd'hui, les ordinateurs peuvent calculer
10:24 l'intelligence artificielle.
10:25 Et donc, c'est sa vraie voix.
10:27 C'est-à-dire que ce n'est pas une voix synthétique ou artificielle.
10:30 C'est la vraie voix de John Lennon qu'on entend.
10:32 Et ensuite, derrière, Paul McCartney a créé une musique,
10:37 un arrangement.
10:39 Et de la même façon, ils ont fait appel aux fils,
10:43 parce que le batteur est mort, j'ai un trou sur le batteur des Beatles.
10:47 - C'est Ringo Starr, bravo !
10:49 - Non, c'est le guitare.
10:51 - Non, il est là, c'est George Harrison qui est mort.
10:53 - Ils ont fait appel aux fils de George Harrison
10:55 pour qu'ils jouent comme George Harrison.
10:58 Et l'histoire est fabuleuse
11:00 et je pense qu'ils vont gagner beaucoup d'argent.
11:02 La finalité, elle est là quand même.
11:04 - Moi, je trouve que c'est ces personnes qui sont parties
11:06 mais qui restent immortelles à travers le son de la voix.
11:09 Moi, je trouve ça, c'est comme on parlait de Freddie, etc.
11:11 Freddie Mercury, c'est dingue, ces gens-là,
11:13 moi j'ai l'impression qu'ils sont encore vivants quand on entend ça, c'est dingue.
11:15 - Pour l'éternité.
11:17 - Pour l'éternité.
11:18 - Et ça vous émeut ? Vous étiez très Beatles ?
11:20 - Ou Stone.
11:22 - Mon père est plus Stone.
11:24 - Mais j'aime quand même beaucoup les Beatles,
11:25 moi des fois j'aime bien reprendre leurs chansons dans mon salon,
11:27 comme ça j'aime bien, et je trouve qu'ils sont immortels.
11:30 Moi, j'entends ça, ça me frappe.
11:32 - Il y a une tonalité qui ressemble un peu à "Woman",
11:34 à cette période-là de John Lennon.
11:36 - Le grain de la voix, c'est sublime.
11:38 - C'est tout ?
11:40 - Non, si je vous dis "Anisha", ça vous parle ?
11:42 - Mais oui ! "Notre bébé" !
11:44 C'est pas un bébé, c'est une grande chanteuse.
11:46 - Vous vous souvenez donc d'elle,
11:48 elle sort son premier album aujourd'hui.
11:50 - Oui, et j'aime beaucoup sa chanson "Automne".
11:53 - "Automne", quel timing, quel marketing, bravo !
11:56 Anisha qu'on avait reçue, ici, avec son trophée,
11:59 ça a été formidable.
12:00 Et bien donc, vous pouvez acheter, à partir d'aujourd'hui,
12:03 "Automne", qui est le nouveau titre qui est disponible.
12:06 D'Anisha, la grande gagnante de la Stara,
12:08 qui va perdre son titre dans quelques mois.
12:10 - Bon, très beau, hein ?
12:32 - Elle a une voix incroyable, Anisha !
12:34 - Elle a une voix incroyable, et moi, ce que j'ai beaucoup aimé
12:36 dans sa démarche, parce qu'on a pas mal parlé,
12:38 c'est qu'elle va passer derrière la table de mixage,
12:40 et elle dit "moi, je veux plus de vibrato là,
12:42 je veux plus de reverb, non, je veux moins de violoncelle".
12:45 Elle est hyper artiste dans sa démarche,
12:47 elle est besognière, quoi, et ça, moi, j'adore, moi, des gens comme ça.
12:50 - Mais on en parlera après la pub,
12:52 ils ont pas été nombreux, quand même, à sortir du lot,
12:54 il y a Louis et elle, en fait.
12:56 - Et vous ?
12:57 - Sortir du lot, je sais pas ce que ça veut dire.
12:59 - On va encore aller, à tout de suite sur Sud Radio.
13:03 - Ça y est, elles sont parties !
13:20 Top départ, merci en tout cas d'être là ce matin,
13:22 parce que demain, ça va être le direct,
13:26 pour vous, Adeline Tognutti et Malika Benjeloun.
13:30 Alors, Adeline, on vous connaît prof de chant, déjà, depuis plusieurs saisons.
13:34 - Hey man, hey man !
13:35 - Ah, Gilles se rappelle !
13:37 - What's your cut ? Non.
13:38 - Hey man, hey man, don't you feel that ?
13:41 - Ah oui, don't you feel that ?
13:42 - A fuir, a fuir, a fuir un pied !
13:45 - Voilà, c'est parfait.
13:47 - On a pas perdu depuis quelques mois, ça va.
13:49 - Malika Benjeloun, donc nouvelle prof de danse,
13:53 on va vous retrouver demain avec une nouvelle team,
13:57 une nouvelle équipe autour de votre directeur,
14:03 monsieur Goldman, qui est là,
14:05 et qui, d'une main de fer, mène lui aussi sa petite troupe.
14:09 Donc demain, première saison de cette nouvelle Starhack,
14:12 donc on a commencé un petit peu à parler de vous,
14:15 pour savoir comment vous étiez arrivée.
14:17 Vous nous avez dit que vous avez reçu un coup de fil,
14:19 mais vous avez une solide formation de danse,
14:22 vous avez formé de nombreux danseurs qui aujourd'hui sont auprès de
14:25 Madonna, de Katy Perry.
14:27 - De Katy Perry, il y a aussi Médic Aircouches,
14:30 qui est le grand directeur du Centre National de la Danse.
14:33 Il y a Kim Gorab aussi, qui a aussi un grand directeur artistique,
14:39 Aziz Bakhi, qui est maintenant chorégraphe de Mielen Farmer.
14:42 Et c'est vrai que je ne suis pas peu fière de tous ces jeunes que j'ai rencontrés.
14:46 - Poseuses de talent.
14:48 Et alors, passez cette aventure,
14:50 pourquoi vous l'avez acceptée, celle de la Star Academy,
14:52 où encore une fois on le rappelle,
14:54 vous allez comme Adeline, maintenant être reconnue partout,
14:58 ça ne vous fait pas peur ?
14:59 - Bah écoutez, moi ce que je trouvais super dans la mécanique de cette émission,
15:03 c'est qu'on permet au public de voir ce qui se passe dans les coulisses.
15:06 C'est vrai que nous on va à des concerts, on voit les chanteurs, on voit les danseurs,
15:09 mais le fait de voir, on va dire, la partie immergée de l'iceberg,
15:12 je trouve ça super, on voit les doutes,
15:14 on voit aussi les joies, les préambles,
15:17 et puis on ne se rend pas compte le travail qu'il y a derrière,
15:20 lorsqu'on voit un spectacle,
15:22 et je trouve que c'est génial de montrer ça au grand public.
15:24 - Est-ce que vous vous êtes renseignée,
15:26 vous toutes les deux vous n'avez pas vu les candidats,
15:28 vous allez les découvrir lors du Prime, c'est une volonté de la production,
15:31 mais est-ce que vous savez si certains ont des niveaux de danse,
15:33 ou pas, est-ce que vous vous êtes renseignée ?
15:35 Et la même chose au niveau du chant,
15:37 parce qu'apprendre à danser à quelqu'un qui n'a jamais fait d'exercice,
15:40 ou n'est pas souple, c'est quand même très compliqué.
15:44 Est-ce qu'on vous confie la même chose à quelqu'un qui n'a pas forcément chanté,
15:48 et vous n'avez pas suivi les castings ?
15:50 - Nous on n'a pas le droit d'assister à aucune étape de casting,
15:53 on a la grande surprise demain en direct,
15:56 après je pense qu'on nous a concocté des jolis profils,
15:59 avec plein de pépites différentes,
16:01 on va faire avec.
16:03 - Bien sûr.
16:05 - On est bonne pédagogue,
16:07 donc on est capable de prendre quelqu'un d'un point A et de l'emmener au point B,
16:10 alors après ils ne vont peut-être pas tous partir du même point A,
16:12 peut-être qu'il y en a qui sont meilleurs en danse qu'en chant,
16:14 d'autres plus en chant qu'en danse,
16:16 mais nous notre boulot c'est quand même d'arriver à emmener tout le monde quelque part,
16:19 c'est ce qu'on sait faire normalement.
16:21 - Le but c'est celui qui est très bon en danse,
16:24 évolue dans la classe,
16:25 et celui pour qui la danse est une découverte,
16:27 prenne quand même du plaisir,
16:29 et nous notre rôle c'est de faire une classe homogène,
16:32 où tout le monde se sent à sa place et se sent à l'aise surtout.
16:35 - Qu'est-ce qui vous plaît Adeline, vous, dans cette aventure ?
16:38 - Moi j'aime beaucoup de choses à la Star Trek,
16:40 c'est rencontrer des gens formidables comme Malika,
16:43 - Vous n'allez pas dire le contraire.
16:46 - Il y a une super équipe,
16:48 on vit un truc extraordinaire au sens propre,
16:51 et puis c'est vrai de montrer le chemin difficile
16:54 qu'un artiste va parcourir,
16:56 en fait quand on arrive sur le plateau, c'est la finalité,
16:58 il n'y a plus qu'à faire sa performance,
16:59 mais il y a énormément de travail avant,
17:01 et je trouve ça très très beau qu'on puisse montrer ça
17:04 aux téléspectateurs, aux gens qui vont regarder l'émission,
17:06 et surtout aussi de faire bénéficier nos conseils
17:09 aux gens dans leur salon, et moi ça me fascine.
17:11 - Pierre, alors on va citer peut-être ceux qui seront là,
17:14 Pierre Debrouwer, le professeur de théâtre,
17:17 il y aura Lucie Bernardoni qui est la répétitrice,
17:20 Marlène Schaaf l'autre répétitrice,
17:22 et puis Coach Joe, évidemment, le prof de sport,
17:28 et puis il y a des nouveaux visages,
17:30 Cécile Chaduto qui sera la nouvelle professeure d'expression scénique,
17:35 et puis vous Malika évidemment, une petite dernière.
17:38 Et alors, il y a un changement,
17:40 vous allez me dire si les infos sont bonnes,
17:42 en revanche vous n'allez pas faire les chorégraphies des primes ?
17:46 Vous avez vu comment je suis bien informé ?
17:48 - Alors là vous êtes bien informé,
17:50 mais ce qui est fantastique c'est vrai que...
17:52 - Mais pourquoi ce n'est pas vous qui feront, qui ferez les chorégraphies ?
17:54 Vous ne regrettez pas ça ?
17:56 - Moi ça fait maintenant 25 ans que je suis dans le métier,
17:58 quand je suis chorégraphe, c'est-à-dire que
18:00 quand je chorégraphie des émissions,
18:02 quand je chorégraphie pour des artistes,
18:03 c'est un boulot, c'est une casquette qui est bien définie.
18:06 Quand je suis professeure, c'est aussi une autre casquette.
18:08 C'est-à-dire que là, cette année, on a décidé d'avoir un co-chorégraphe
18:11 qui va me permettre d'être à 100%.
18:13 Donc moi je vais m'occuper de toutes les chorégraphies des élèves.
18:16 Dès que l'élève va faire un mouvement,
18:18 dès que l'élève va être mis en scène,
18:20 moi je prépare ses parties, les medley, etc.
18:22 Et ensuite il y a un co-chorégraphe qui va m'assister
18:25 pour faire les chorégraphies avec les danseurs professionnels,
18:28 pour faire les tableaux qui sont derrière l'artiste.
18:31 - Ah, donc vous allez entraîner des élèves à cette chorégraphie,
18:34 et une autre personne va...
18:36 - Une autre personne s'occupe du tableau qui est derrière.
18:39 - Ah, d'accord.
18:40 Donc vous allez quand même avoir votre nez dans les chorégraphies des primes.
18:43 - Absolument, les élèves n'auront affaire qu'à moi au niveau de la chorégraphie.
18:47 Et puis moi c'est fantastique, parce que moi je n'ai jamais...
18:49 J'ai toujours été chorégraphe sur les émissions,
18:52 j'ai toujours été professeure,
18:54 et là j'adore parce que je vais pouvoir enfin déléguer
18:56 et travailler en partenariat avec un co-chorégraphe.
18:59 - C'est qui le parrain de cette année ?
19:01 - C'est secret ou pas ? - Je ne sais pas.
19:03 - Ah, vous ne savez pas ?
19:04 - Non mais nous on est toujours...
19:05 Il ne faut pas nous demander des trucs à nous, on est toujours...
19:07 - On est toujours les derniers au courant.
19:08 - Nous les élèves on n'a pas le droit de les voir, le parrain on ne sait pas.
19:11 - C'est quoi la chanson ?
19:13 - Alors ça moi je crois que je sais mais je ne peux pas le dire.
19:15 - Bon, il faut garder le secret pour demain.
19:17 - On a cuisiné Michael Goldman,
19:19 on l'a embêté à plusieurs filles,
19:21 parce que là on est beaucoup de filles cette année,
19:22 mais on a réussi à le faire craquer,
19:24 mais du coup on n'a pas le droit de le dire.
19:25 - Ah, c'est ce que j'allais dire.
19:26 - Cette année dans les profs il n'y a que des filles, presque.
19:28 - Oui c'est girl power un peu cette année.
19:30 - Ah oui c'est vrai.
19:31 - Il y a Michael, Pierre et Coach Joe, voilà il y a trois garçons.
19:33 - C'est bien, un auditeur demande des questions très précises,
19:36 est-ce que c'est difficile de danser et de chanter en même temps ?
19:38 - Bien sûr.
19:39 - C'est très complexe.
19:40 - Ça demande un cardio incroyable.
19:41 - D'ailleurs quand on fait son petit jogging le matin
19:43 et qu'on essaie de discuter avec sa copine,
19:45 c'est compliqué déjà.
19:46 - C'est compliqué déjà.
19:47 - C'est un vrai entraînement, ça demande un vrai cardio,
19:49 c'est pour ça que le cours de sport,
19:50 et Malika je pense que tu me rejoins là-dessus,
19:51 est hyper important d'avoir un bon cardio
19:53 pour pouvoir déjà chanter et assumer la performance du chant,
19:56 mais en plus faire les mouvements que Malika va leur donner,
19:59 là ça demande un bon cardio,
20:00 c'est pour ça qu'il y a des cours de sport.
20:01 - Alors Malika, je ne sais pas si vous buvez beaucoup d'alcool ?
20:05 - Ah ben moi non.
20:06 - Je vous prête des équipes dans le débat,
20:08 donc pas de soucis.
20:09 - Il y a quoi dans ton éviant là ?
20:10 - Je bois beaucoup de thé.
20:11 - Vous voyez où je veux en venir.
20:13 - Oui parce que vous remplacez Yanis.
20:16 - Yanis Marshall, dont est sorti,
20:18 dont touche pas à mon poste, cette histoire d'alcool.
20:21 Est-ce que c'est compliqué d'arriver derrière quelqu'un
20:25 qui a impacté dans ses propos,
20:28 dans son allure, dans ses chorégraphies,
20:30 sur la Starhack,
20:33 et lui qui crie partout "je ne voulais pas être remplacé,
20:37 je voulais continuer",
20:38 ça ne doit pas être simple j'imagine pour vous ?
20:39 - Pour moi c'est un vrai challenge,
20:40 après moi je connais Yanis aussi depuis très longtemps.
20:43 - Il vous a appelé ?
20:44 - Oui, il a été très classe,
20:46 il a été l'une des premières personnes qui m'a appelé,
20:48 et il m'a félicité,
20:49 et d'ailleurs je lui en remercie,
20:51 mais ça ne m'étonne absolument pas de la personne que j'ai connue il y a 20 ans,
20:54 parce que moi j'étais professeur déjà dans l'école où lui était élève,
20:58 parce que j'ai quand même plus de 10 ans de différence avec Yanis.
21:01 Moi dès que j'ai vu Yanis dans cette salle dedans,
21:04 je m'en souviens de toute ma vie,
21:05 je savais que ça serait une star.
21:07 Et non seulement c'était déjà une star,
21:09 mais un jeune homme avec un cœur énorme,
21:12 tout le monde l'adorait à l'école,
21:13 il faisait rigoler tout le monde,
21:15 et je trouve que c'est un artiste extraordinaire
21:17 qui a représenté nous les français partout dans le monde,
21:20 avec un travail qui est fantastique.
21:22 Mais c'est vrai que pour moi,
21:24 arriver après quelqu'un comme lui,
21:27 c'est un vrai challenge.
21:28 - Vous comprenez sa souffrance ?
21:30 - Absolument,
21:31 après moi ce que je vais essayer de revendiquer,
21:36 c'est que chaque professeur a sa méthode,
21:38 chaque professeur a son bagage,
21:41 - Sa personnalité.
21:42 - Oui exactement,
21:43 comme tous les mentors et tous les gens avec qui j'ai travaillé,
21:47 on va diffuser chacun notre petite popote.
21:50 - Ce qui est un peu important aussi,
21:53 c'est la synergie entre tous les profs.
21:55 - Bien sûr, ça veut dire que vous vous entendiez pas avec lui ?
21:57 - Non pas du tout,
21:58 c'est que là Malika est arrivée,
21:59 on a recréé une nouvelle synergie,
22:01 et c'est aussi important qu'avec tous les profs,
22:03 on puisse faire avancer les élèves.
22:04 - Vous vous êtes vus comment et quand avec Malika ?
22:06 - On a eu un dîner,
22:08 super dîner organisé par la production,
22:10 et tout ensemble.
22:11 Et puis on a recréé une nouvelle famille.
22:15 - On se retrouve dans un instant,
22:17 on continue à parler de cette nouvelle saison de la Starac,
22:19 il y aura évidemment la quotidienne,
22:21 et puis il y aura une tournée,
22:23 c'est la dévoteuse cette année.
22:25 - La télé est ouverte, vous pouvez prendre vos billets.
22:26 - Le Supplément Média avec nos deux invités
22:33 qui sont excités,
22:35 et qui ont remercié d'être là ce matin,
22:37 puisque demain soir,
22:39 c'est le prime, la nouvelle saison de Star Academy
22:41 sur TF1,
22:43 qui va démarrer pour de nombreuses semaines.
22:45 Il y a la quotidienne également,
22:47 qui va suivre les élèves au quotidien.
22:49 Adeline Tognutti, la professeure de chant,
22:51 et Malika Benjeloun, la nouvelle professeure de danse.
22:53 Je vous disais pendant la pub
22:55 que j'étais fascinée de voir
22:57 votre complicité et votre entente,
22:59 alors que vous ne vous connaissiez pas,
23:01 vous nous avez dit juste avant qu'il n'y avait qu'un dîner.
23:03 Comment vous l'expliquez ?
23:05 Il y a vraiment l'impression que vous êtes copines depuis...
23:07 C'est assez inexplicable.
23:09 L'équipe...
23:11 En tout cas, je tiens à les remercier aujourd'hui.
23:13 Adeline, je te remercie de la bienveillance
23:15 et de m'avoir pris
23:17 sous ton aile, et les autres professeurs aussi.
23:19 Après, c'est vrai que j'ai un compatriote,
23:21 Pierre, qui est de Belgique aussi.
23:23 Ah oui, parce que vous vivez en Belgique ?
23:25 Ah oui, parce que vous travaillez
23:27 sur le Cirque du Soleil.
23:29 Vous avez travaillé longtemps avec...
23:31 Donc avec Franco Dragon et sur le Cirque du Soleil.
23:33 Et c'est vrai que moi, je me suis expatriée à Paris pendant 22 ans.
23:35 Et oui, je viens de Belgique.
23:37 Ça doit s'entendre, non ?
23:39 Non, pas du tout.
23:41 Et donc, c'est génial.
23:43 J'ai beaucoup de chance.
23:45 J'aurais pas pu rêver mieux, en tout cas,
23:47 de l'accueil que vous m'ayez fait.
23:49 Donc j'en profite pour te dire merci, Adeline.
23:51 Avec grand plaisir, Marie.
23:53 Il y a une vraie complicité qui se ressent.
23:55 On en parlait tout à l'heure.
23:57 Est-ce que finalement, on vend pas du rêve
23:59 et que sur les 13 candidats,
24:01 pas beaucoup arrivent à avoir du succès
24:03 ou à exister ?
24:05 Je vais vous faire écouter quelque chose.
24:07 On pourra en parler après.
24:09 De Julien, vous vous souvenez, de Julien Canopy,
24:11 qui a été un peu...
24:13 Le petit rebelle.
24:15 Le rebelle et les tourbillons.
24:17 Il a annoncé que finalement, la chanson,
24:19 c'était pas pour lui.
24:21 Il a fait un post sur Instagram qui a fait beaucoup parler.
24:23 Ouais, ouais, ouais.
24:25 Je mettrai un bon stand-by.
24:27 Un bon pause sur tout ça.
24:29 Parce que la célébrité n'est pas pour moi.
24:31 Je le sais.
24:33 J'ai besoin de m'exprimer de par la musique
24:35 et de par mon envie
24:37 d'être bien.
24:39 Ça passe par des acrobaties
24:41 ou des cascades
24:43 ou tout ce que tu veux.
24:45 J'ai envie de tester un nouvel univers.
24:47 Et notre passion.
24:49 Et puis peut-être...
24:51 Il veut être cascadeur.
24:53 Comme moi.
24:55 Moi aussi.
24:57 Moi, j'adore les cascadeurs.
24:59 Non mais, est-ce qu'on leur vend pas trop du rêve ?
25:01 Parce que derrière,
25:03 derrière ces 3 ou 4 mois,
25:05 c'est compliqué quand même pour exister en tant qu'artiste.
25:07 Je peux pas dire qu'on vend du rêve.
25:09 C'est pas ça.
25:11 Je pense que la Star Academy,
25:13 c'est une aventure extraordinaire
25:15 avec une douche de lumière,
25:17 quelque chose de médiatique.
25:19 C'est comme dans toutes les carrières artistiques.
25:21 On sait pas combien de temps ça dure.
25:23 Il faut beaucoup travailler.
25:25 Est-ce qu'on a de la chance ou pas ?
25:27 C'est du rêve.
25:29 Je pense que tout le monde est assez clair sur le fait que la carrière artistique,
25:31 même moi, je sais pas comment je gère ma carrière artistique,
25:33 mais on sait pas combien de temps ça dure.
25:35 Moi, j'ai eu un accident il y a 10 ans,
25:37 tout s'est arrêté.
25:39 Et puis, ça demande beaucoup de travail et aussi un peu de chance aussi.
25:41 Donc,
25:43 si on avait le secret
25:45 de la réussite,
25:47 ça se saurait.
25:49 Je sais pas ce que t'en penses, Thomas Dutronc.
25:51 Si je peux permettre de compléter,
25:53 c'est vrai que moi, dans les milliers d'élèves que j'ai eus,
25:55 plein d'élèves avaient du talent.
25:57 Ils m'ont dit "Malika, on va auditionner pour tel ou un tel".
25:59 Et quand ils sont revenus de l'audition,
26:01 ils m'ont dit "Malika, ce milieu, c'est pas fait pour moi".
26:03 Donc, c'est vrai qu'on peut avoir énormément de talent.
26:05 Et après,
26:07 quand on est sur le terrain, de se rendre compte
26:09 "Ah, mais finalement, je pense que je me suis pas à l'aise
26:11 dans ce milieu, c'est pas fait pour moi, Malika".
26:13 - Oui, il y a des gens qui sont très très forts,
26:15 beaucoup plus forts que ce qu'on pensait être
26:17 soi-même. - Bien sûr.
26:19 - On s'en parlait hors antenne,
26:21 l'évolution des mœurs
26:23 et de la façon dont
26:25 on parle les gens a changé.
26:27 C'est-à-dire qu'on peut plus être brutal avec les élèves,
26:29 on peut plus être
26:31 strict, on peut plus les toucher.
26:33 - C'est vrai que la pédagogie et la rigueur
26:35 depuis maintenant
26:37 une petite dizaine d'années a changé
26:39 de visage. C'est vrai que moi,
26:41 mes mentors et mes maîtres de ballet que j'ai connus
26:43 quand j'étais plus jeune
26:45 dans le domicile de la danse classique, avaient
26:47 parfois des méthodes qui, certes, pour nous,
26:49 nous, on ne s'en rendait pas compte,
26:51 nous, on nous faisait peut-être paraissait dur
26:53 pour les gens extérieurs.
26:55 Bien évidemment, ça n'a pas fait de nous des gens traumatisés.
26:57 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui... - Ça peut paraître brutal
26:59 quand on vous fait des coups de baguette.
27:01 - La baguette, moi j'avais
27:03 le briquet en dessous des bas collants et tout.
27:05 Ou alors parfois, on nous tirait par l'oreille
27:07 pour nous déplacer. Mais en fait, finalement,
27:09 c'est un langage qu'avaient ces professeurs.
27:11 Et maintenant, avec du recul,
27:13 c'est vrai qu'on a décidé d'adoucir
27:15 ce genre de méthode. - Et c'est mieux ou pas ?
27:17 - Oui, je pense que c'est mieux
27:19 parce que je pense que ces méthodes
27:21 du toucher, de tirer et tout,
27:23 je pense qu'avec le langage...
27:25 - Vous n'allez pas toucher les élèves pendant les chorégraphies ?
27:27 - C'est-à-dire que,
27:29 bon, moi déjà, c'est vrai que
27:31 c'est une question
27:33 de situation, en fait.
27:35 Et aussi
27:37 de rapport que vous avez avec les élèves.
27:39 Donc moi, c'est vrai que j'ai un rapport,
27:41 je suis très proche de mes élèves, je suis très maternante,
27:43 c'est peut-être pour ça que j'ai
27:45 autant poussé mes élèves à
27:47 ensuite aller dans ces carrières,
27:49 mais c'est vrai que tout dépend du rapport que vous avez
27:51 avec l'élève. - Oui, et pour vous Adeline Tognotti ?
27:53 - Je pense que pour excellence, ça ne veut pas dire
27:55 maltraitance. Et donc moi, je suis contente que la société
27:57 ait évolué parce que c'est vrai que nous, on a eu des méthodes
27:59 d'enseignement, il y en a qui étaient
28:01 un peu abusives, du point de vue de la maltraitance
28:03 psychologique, même
28:05 la maltraitance du corps, etc. - Dans le milieu
28:07 opéra ? - Dans tout, oui !
28:09 J'en parle dans ma bio, d'ailleurs.
28:11 C'était très dur. - Ah, vous avez sorti un livre ?
28:13 - Oui, oui, et je trouve que c'est... On a reçu des choses,
28:15 une fois, qui étaient un peu... qui pour moi,
28:17 ne sont pas normales. Donc je suis contente que la société ait évolué.
28:19 Après, comme on en parlait avec Malika
28:21 avant, c'est qu'il y en a aussi
28:23 qu'on ne doit plus maltraiter,
28:25 mais en même temps, il y en a qui ne travaillent plus.
28:27 Donc il ne faut pas confondre le travail et la maltraitance.
28:29 Donc, excellence veut dire
28:31 si on veut être excellent, on doit beaucoup travailler,
28:33 mais on doit bien traiter les élèves.
28:35 Moi, je touche les côtes
28:37 des élèves pour les vérifier parce que
28:39 je ne sais pas comment on peut vérifier des côtes
28:41 sans voir le mouvement exact, etc. Mais tout est une
28:43 question de rapport de confiance avec l'élève.
28:45 - Ou le ventre, pour espérer. - Oui, le ventre !
28:47 Même moi, je leur fais toucher ma gorge tout le temps.
28:49 - C'est sûr, pour comprendre comment l'air passe.
28:51 - C'est le plus efficace. Mais après, tout dépend
28:53 du rapport qu'on a. Moi, je suis
28:55 saine, bienveillante,
28:57 je demande toujours l'autorisation,
28:59 et je trouve que, à mon avis, c'est comme ça qu'il faut faire.
29:01 - Mais on voit que la Star Academy a évolué
29:03 depuis les premières émissions
29:05 où il y avait beaucoup de clashs. C'était l'époque
29:07 de la télé-réalité au sens
29:09 où on allait sur du
29:11 conflit, et là on voit qu'on est
29:13 beaucoup plus axés sur l'artistique.
29:15 - J'espère, en tout cas.
29:17 - Oui, c'est le cas, en tout cas.
29:19 C'est ce qu'on a pu voir lors de la saison
29:21 précédente. C'est-à-dire qu'on est vraiment centrés
29:23 sur les qualités artistiques.
29:25 - Et je dirais que la Star Academy se centre
29:27 sur la notion de travail. Et moi, je trouve
29:29 que pour nos jeunes qui regardent la télé, moi, si
29:31 j'ai pas d'enfants, mais si j'avais des enfants, je serais
29:33 contente qu'ils regardent la Star Academy parce qu'on voit que
29:35 dans nos classes, ça va travailler.
29:37 Mais travailler avec bienveillance. Donc, on véhicule des valeurs de
29:39 bienveillance, de divertissement pour le public,
29:41 avec du contenu pédagogique de qualité qui,
29:43 j'espère, va aider l'ensemble des gens qui regardent
29:45 cette émission à progresser chez eux.
29:47 Ceux qui n'ont pas accès, qui ne peuvent pas payer des cours,
29:49 ils vont regarder nos cours à Malika, à moi, à Cécile,
29:51 et ils vont progresser chez eux. Voilà, pour moi,
29:53 c'est hyper important. On véhicule des...
29:55 En tout cas, il y a les paillettes, c'est sûr.
29:57 Mais c'est normal quand on fait de la scène.
29:59 - Là, votre vie va être, entre parenthèses,
30:01 pendant plusieurs semaines. - Oui, c'est notre parenthèse.
30:03 - Bah oui. - C'est ce qu'on pense.
30:05 - C'est vrai qu'on va être 100% déjà avec
30:07 les élèves. Et c'est vrai que, comme tu disais Adeline,
30:09 c'est beaucoup de travail, mais quelle récompense
30:11 d'être en live avec un
30:13 spectacle extraordinaire. - Avec des artistes aussi.
30:15 - Ils ont beaucoup de chance. - Des conditions.
30:17 - Et ça va être thématique.
30:19 Orchestre symphonique, chanson
30:21 de Noël... - Elle sait tout, Valérie !
30:23 - Voilà, je sais tout.
30:25 - Elle a piqué vos notes.
30:27 - Non, je le sais pas.
30:29 Et on ne sait pas qui seront les artistes
30:31 qui viendront. - Non, même non. - Vous n'en savez pas.
30:33 Nous, on sait juste nos thèmes de cours à nous.
30:35 - Non, il y a quelque chose que vous m'avez dit en rentaine
30:37 qui est très drôle, c'est que cette année Valérie,
30:39 vous faites donc Noël et le Nouvel An.
30:41 Et vous, le 25 au matin,
30:43 vous êtes au château. - Pas le matin, mais il paraît que j'y serai, oui.
30:45 En tout cas, au cas où
30:47 j'y suis, j'ai prévu une petite
30:49 activité sympa.
30:51 - Et vous, vous passez le Nouvel An là-bas,
30:53 c'est quelque chose qui vous amuse ? - Je trouve ça génial.
30:55 En plus, avec les élèves qui sont
30:57 loin de leur famille et tout, on va être là pour eux.
30:59 Et au moins fêter ces événements
31:01 qui normalement sont familiaux.
31:03 Donc ça va être génial, on va faire un beau sapin.
31:05 - Cette année, ce sera vous, on sera en famille ensemble.
31:07 - Exactement. - On a quand même une pensée pour nos parents
31:09 qu'on pourra pas voir, mais qu'on
31:11 embrasse nos parents parce qu'ils vont nous manquer,
31:13 on sera pas avec eux. - Et là, vous êtes dans quel état d'esprit
31:15 à 24h du Prime ? Vous êtes angoissé ?
31:17 - Excité ! Comme si on allait en scène.
31:19 On a peur et en même temps
31:21 on est excité. On fait un petit déni
31:23 en même temps. On est avec vous, tranquille.
31:25 - Juste avant de finir,
31:27 vous allez être habillé comment ?
31:29 - Ah, ça c'est le problème
31:31 quand vous habillez plein de filles.
31:33 - Ah là, les tenues !
31:35 - Là, ça va être la grande surprise. - C'est pas notre truc ça.
31:37 On a essayé plein de trucs hier.
31:39 Donc on se conseille et tout.
31:41 - Et toi, tu me donnes des conseils. - Elle, elle m'en donne.
31:43 - Ah oui, c'est physique. - Dites-nous, vous allez être comment
31:45 pour le Prime ? - On sait pas exactement. Moi, j'hésite
31:47 je peux dire ou pas ? J'hésite entre
31:49 du blanc, du rouge et de l'argenté.
31:51 - Non, mais une robe, c'est ça que j'aime bien. - Oui, entre
31:53 une robe blanche et une combinaison argentée.
31:55 Pour l'instant, on en est là, mais ma styliste
31:57 Elia peut encore changer d'avis.
31:59 - Et toi ? - Et moi, je suis sur un petit blazer
32:01 ou une petite chemise.
32:03 - On verra demain, on va vérifier tout ça.
32:05 - Vous nous enverrez un petit mot pour nous dire si ça vous a plu ?
32:07 Au moins le stylisme. - Évidemment.
32:09 Et donc, il y a la tournée.
32:11 Vous en serez ou pas ? Comment ça se passe
32:13 la tournée ? Vous savez pas encore ? - On sait pas encore,
32:15 mais bon, il faudra peut-être préparer les...
32:17 Je pense qu'on va devoir certainement préparer les académiciens
32:19 donc on verra, mais en tout cas, si on doit y être,
32:21 on y sera. - Avec plaisir.
32:23 - Adeline, votre meilleur souvenir, demande
32:25 Mickaël, un auditeur, votre meilleur souvenir
32:27 de la saison passée. - J'en ai tellement.
32:29 J'ai tellement de...
32:31 Je sais...
32:33 - Est-ce qu'il y a une star que vous avez été voir après le
32:35 Prime ? - Une star que... On en a vu certaines,
32:37 il n'y a pas Tribunel qui était
32:39 au salon VIP, là, qui était
32:41 hyper sympa. Il y a eu
32:43 Claudio Capeo, que j'ai tombé à le temps de parler avec lui,
32:45 Slimane, j'ai eu des moments... - Les Américains, ils se cassent.
32:47 - Je sais pas s'ils se cassent,
32:49 mais en tout cas, ils étaient peut-être arrivés
32:51 avant que moi je ressorte.
32:53 Je sais pas.
32:55 Apparemment, Robbie Williams, c'était extrêmement charmant.
32:57 - Vous n'avez pas vu Robbie Williams ?
32:59 - Je l'ai croisé vite fait comme ça.
33:01 Voilà, j'ai pas...
33:03 - Il est très sympa. - Il avait l'air très souriant,
33:05 en tout cas. - J'ai chorégraphié à 16.
33:07 - Une star qu'on conçoit, quand même, c'est
33:09 Nikos. - Ah ! - Voilà. - Et ça, c'est la meilleure des stars.
33:11 - On l'a pas citée, Nikos, qui va être
33:13 évidemment... - Bah oui. - Qui est une personne
33:15 incroyable, et que j'embrasse très fort,
33:17 et Karima, qui est en arrière.
33:19 - On a beaucoup de chances de travailler
33:21 avec des personnes comme ça, je vous le dis, vraiment. - C'est vrai.
33:23 - Nikos, quelqu'un de très humain, de très professionnel,
33:25 et... - Très spirituel, très...
33:27 - Et très protecteur aussi. - Très protecteur.
33:29 - Vous allez pas lui donner une masterclass ?