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NewsTranscription
00:00 Son parti politique n'a obtenu aucun siège lors des dernières élections locales en Côte
00:10 d'Ivoire.
00:11 Le FPI nourrissait pourtant de véritables espoirs lors de ce scrutin.
00:15 Qu'en est-il désormais ? Pour en parler aujourd'hui, nous recevons le secrétaire
00:19 général de ce parti politique en la personne de Isiaka Sangare.
00:23 Merci d'avoir répondu à notre invitation.
00:25 Merci Monsieur Koulibaly.
00:27 Monsieur Sangare Isiaka, effectivement secrétaire général et porte-parole du FIPI.
00:32 On le disait à l'entame de cet entretien, deux mois pratiquement après les élections
00:38 locales.
00:39 Quel bilan vous faites de ce scrutin justement ?
00:42 Alors je vous remercie effectivement le FIPI dans sa mobilisation par rapport aux différentes
00:51 activités politiques que nous avons eues, notamment l'affaire de la liberté en main
00:57 qui a engrangé des dizaines de milliers de personnes avec l'espoir d'avoir de meilleurs
01:02 résultats au niveau donc des élections qui viennent se passer, les régionales et les
01:08 locales en termes de municipales.
01:10 Il est bien évident que la situation actuelle nous met dans une position où nous avons
01:17 connu un recul parce que nous avons perdu je dirais un conseil régional, celui de Moronu,
01:24 nous avons perdu deux mairies, voilà donc Bongoanou et Abou qui avaient été donc acquises
01:32 sous le Front populaire ouarien en 2018.
01:34 Évidemment en termes qu'on fait cette présentation on pourrait se dire qu'il y a un recul.
01:39 C'est un mauvais bilan.
01:40 Voilà mais la réalité aujourd'hui c'est de dire que nous avons quand même développé
01:44 un axe tactique avec la question du partenariat.
01:48 Au-delà nous sommes présents sur tout le territoire national.
01:53 Au niveau des régionales nous avons eu je dirais 55 conseillers.
01:59 Grâce au partenariat avec le RASDP.
02:02 Voilà, conseillers régionaux, 55 représentés sur je dirais 18 régions.
02:07 C'est donc important avec des postes de vice-président au niveau donc de l'ANYBITIASA, au niveau
02:14 du GONTOUGO, au niveau de GRANPON.
02:18 Et voilà donc 4 vice-présidents tels que présentés.
02:22 Au-delà au niveau des municipales nous avons 150 conseillers.
02:26 150 conseillers là aussi répartis sur l'ensemble du territoire.
02:30 Je prendrais des villes telles que DROPOR, SANDEGE, KUNFAOU, ABENGOUROU, BOGUYE, ISIA,
02:41 SAIWA ainsi que le district d'ABIJAN où nous avons des agents maires notamment à
02:47 BOBO et à YOPOUGON.
02:49 Donc vous ne considérez pas ces élections comme un échec ?
02:52 C'est ce que vous êtes en train d'expliquer.
02:55 Nous dirons que nos attentes étaient au-delà de cela.
02:58 Bien sûr.
02:59 On ne peut pas dire que le Front Populairo-Ivoirien est sorti totalement enfaibli de ses échéances.
03:04 Quand on fait un constat global, même de l'opposition dans son entièreté et de la
03:10 gauche avec les résultats qu'on a pu voir, nous disons que nous avons certainement reculé
03:15 mais nous avons encore la capacité de rebondir parce que nous sommes présents, nous avons
03:20 les ressources humaines.
03:21 Ce qui a manqué forcément c'est la question des moyens.
03:24 La plupart des partis politiques et principalement le Front Populairo-Ivoirien n'ayant pas de
03:28 groupe parlementaire, étaient fortement confrontés à la situation je dirais financière difficile
03:34 en période de campagne.
03:35 Très peu de nos électeurs aujourd'hui suivent la présentation d'un programme.
03:41 Beaucoup plus sont portés malheureusement vers la manne financière.
03:46 Cela a manqué parce que nous n'avons pas cette posture.
03:49 La manne financière c'est-à-dire ?
03:50 La manne financière c'est les aspects je dirais du déroulement d'un programme en
03:54 tenant compte des aspects financiers.
03:57 Donc la capacité à aller mener des actions sur l'ensemble des terrains.
04:01 C'est l'argent qui a manqué au prefet ?
04:03 Ce que l'argent manquait c'est un certain aspect.
04:05 De l'autre côté il est bien évident que la gauche a connu une sorte de recul.
04:11 La gauche a connu une sorte de recul mais le Front Populairo-Ivoirien qui est le porteur
04:15 donc de cette gauche là a continué de résister au nom de la résilience.
04:19 Donc il y avait certainement des aspects financiers mais aussi d'autres éléments je dirais
04:23 structurels sur lesquels il faudra forcément mener des réflexions.
04:27 Nous avons commencé au sein donc des instances du parti.
04:30 D'accord, il y a beaucoup d'ivoiriens qui disent par exemple que cette alliance entre
04:35 le FPI et le RHDP a plutôt desservi votre parti politique.
04:40 Qu'est-ce que vous répondez à cela ? C'est vrai que vous citez des conseillers régionaux,
04:45 vous citez des présidents mais est-ce que votre défaite n'est pas liée justement
04:51 à ce partenariat avec le parti au pouvoir ?
04:53 Je crois qu'il ne faut pas aborder la question sous cet angle parce qu'il y a un contexte
04:58 qui nous a fait signer ce partenariat.
05:01 Il y a un contexte, la volonté donc d'aller à la réconciliation, à la cohésion nationale,
05:05 de renforcer la démocratie.
05:07 Mais il faut reconnaître aussi que la gauche en elle-même a été fortement imitée à
05:11 un moment donné.
05:12 La volonté du président Pascal Lafigne et ça de mener des actions d'unité s'est
05:19 fracassée à la volonté de certains acteurs, notamment l'ancien président Gouabou, de
05:23 rester dans une approche où il s'isolerait du Front populaire.
05:27 Vous êtes sûr qu'ici on ne parlera pas de la réunification du parti ?
05:29 Non, non, c'est sûr, c'est pas ça.
05:30 C'est le plus forcément…
05:31 Je suis obligé de vous donner des pistes de réflexion.
05:35 Donc il y a cette question.
05:36 Nous sommes allés à ce partenariat, c'est vrai, dans le partenariat, ce que nous espérions
05:41 c'était que les différentes parties soient traitées je dirais au même niveau.
05:46 Il est bien évident qu'à un certain moment on a été opposé à des situations je dirais
05:51 de mépris de la part de certains partenaires, notamment du parti au pouvoir.
05:57 Il faut saluer ceux qui ont été dans une approche je dirais plus dynamique et qui ont
06:01 permis donc que ce partenariat connaisse une sorte d'avancée.
06:06 Je crois que c'était une première épreuve, après donc la signature du partenariat en
06:11 mai, c'était une première épreuve.
06:13 Nous avons vu que les enjeux ne sont pas perçus de la même façon.
06:16 Nous nous sommes dans une vocation d'enjeux au niveau national.
06:19 Certains sont dans des démarches personnelles et cela a fortement impacté ce partenariat.
06:26 Mais nous ne dirons pas que les populations nous tournent le dos au nom du partenariat
06:31 parce que la finalité du partenariat, je dirais que c'est une bonne initiative.
06:35 Maintenant la perception que certains s'en font et les enjeux par rapport auxquels certains
06:40 n'arrivent pas peut-être à déployer une activité ou une attitude qui renforceraient
06:45 la finalité du partenariat, effectivement peut laisser à désirer.
06:49 C'est le cas, pas tant, tel qu'il s'est présenté dans le Morneau avec la défaite
06:54 du président Pascal Afin Guessan qui n'avait aucun sens logique.
06:58 Il a gagné à l'élection présidentielle en 2015 dans le Morneau.
07:02 En 2018, tout seul, il a encore gagné.
07:05 Et puis on s'est retrouvé dans le partenariat parce que certains n'en voulaient pas, notamment
07:10 le candidat du RHDP dans le Morneau.
07:13 Il y a eu donc une action qui a été menée et qui allait à l'encontre.
07:18 Donc il y a eu des dysfonctionnements au niveau de ce partenariat entre RHDP et FPI ?
07:23 Ah oui, je crois qu'il y a une question d'interprétation, une question de compréhension de l'enjeu
07:28 du partenariat et puis une question, je dirais, pour certains, de gérer les programmes qui
07:34 leur sont personnels.
07:35 Pendant que nous cherchons une vocation générale, je dirais que ce partenariat a permis notamment
07:41 que des élections se déroulaient.
07:42 De quelles armes disposez-vous, pour dire, après un tel revers à des élections ?
07:47 Est-ce que le FPI a de la ressource aujourd'hui ?
07:51 On se pose la question, surtout que, d'autant que le président a été battu dans son FIEF.
07:56 Vous savez, on a compris aisément la défaite de Pascal Lafigne et ça.
08:02 Voilà, on l'a compris aisément.
08:04 Vous ne pouvez pas comprendre, comme je le disais tout à l'heure, que tout seul il est
08:08 gagné en 2018 et en 2015, pendant que nous étions fortement dans un environnement, je
08:14 dirais, avec beaucoup de blocages, au sein même de notre parti, il est encore gagné,
08:19 même à la présidentielle, dans le Moronou, et que subitement on se retrouve avec un allié
08:24 qui est quand même le parti au pouvoir, et qui reprend quelque chose dans le Moronou,
08:28 et qu'ensemble nous perdions.
08:29 Il faut en tirer la conclusion de ce que, à un moment donné, il y a un As qui a préféré
08:34 se retrouver avec le Pdci, contre la démarche du partenariat.
08:39 Parce que je tiens à réitérer le fait qu'il y avait quand même deux postes de vice-président
08:45 pour le RHDP.
08:47 Malgré tous ces éléments, on a vu donc des initiatives…
08:50 Ce partenariat sera-t-il remis en cause, désormais, pour la nouvelle marche du FPI ?
08:57 Mais pourquoi remettre en cause le partenariat ? La finalité du partenariat, je l'ai dit
09:01 toujours, c'est une bonne approche, la réconciliation, la cohésion, le renforcement de la démocratie.
09:07 Maintenant, nous faisons le constat que nous ne sommes pas au même niveau.
09:11 Mais on constate que il y a deux idéologies différentes.
09:12 Non, non, nous ne sommes pas au même niveau par rapport aux enjeux du partenariat.
09:17 C'est ce que vous allez travailler.
09:18 On va travailler sur ces aspects.
09:20 Nous avons compris que l'interprétation du partenariat vis-à-vis du partenaire n'est
09:26 pas la même.
09:27 Le partenaire a peut-être compris qu'il faut aller à des élections là où il y a
09:30 des intérêts pour lui d'avancer avec nous, comme on a dit, si nécessaire, là où il
09:36 ne trouve pas cela utile de ne pas le faire.
09:38 C'est une compréhension certainement, mais il faut dire que notre vocation aujourd'hui,
09:43 c'est de nous repositionner.
09:44 Parce que la réalité, le partenariat n'avait qu'un petit volet électoral.
09:50 Et même là encore, on disait si nécessaire.
09:52 Mais il est clairement indiqué que le Front Peupleuis Évoirien aura un candidat à l'élection
09:57 présidentielle de 2025.
09:59 Nous avons été très constants et très clairs sur cette question.
10:02 L'élection présidentielle 2025, vous venez de mettre les pieds dans le plat.
10:07 On va en parler.
10:09 Justement, le FPU aura son candidat en 2025.
10:13 Est-ce que cette annonce que vous venez de faire aujourd'hui ne mettra pas justement
10:18 en mal ce partenariat dont on parle ?
10:20 Oui, mais…
10:21 Est-ce qu'on peut présenter un candidat ?
10:24 Non, nous n'avons jamais décidé…
10:26 Face à son partenaire ?
10:27 Évidemment, le partenariat est ciblé pour des activités bien précises.
10:32 Je crois que je vous ai donné la liste des activités pour lesquelles nous sommes engagés
10:37 dans le partenariat.
10:38 Le partenariat n'est pas une alliance, le partenariat n'est pas une sorte de rénonciation
10:44 du Front Peupleuis Évoirien par rapport à ses objectifs, par rapport à ses ambitions
10:48 de conquête de pouvoir politique pour exercer et appliquer son programme de gouvernement.
10:54 Donc, il ne faut pas faire de confusion sur ces deux aspects.
10:57 Nous avons dit clairement, il y a un volet électoral, le volet électoral va se maintenir
11:02 si nécessaire.
11:03 Nous avons les ressources, nous sommes présents avec des vice-présidents de région, qui
11:08 est une sorte d'organisation interne au nom de la décentralisation.
11:11 Nous avons les personnes au nom d'une politique qui a été mise en œuvre.
11:16 Évidemment, il va falloir réfléchir sur comment mettre en œuvre des moyens, comment
11:21 s'organiser, comment porter la communication, comment déployer notre programme et notre
11:26 projet pour être prêts à cette période-là.
11:28 Nous avons déjà commencé avec la programmation du renouvellement des instances qu'on appelle
11:35 des structures spécialisées, les instances de jeunes et les instances de femmes.
11:38 Et en avril prochain, le Front Peupleuis Évoirien ira à un congrès.
11:43 Une autre information, avril, précisément la date.
11:46 En avril, du côté du 30 avril, voilà, avril 2024, le Front Peupleuis Évoirien ira à
11:53 un congrès pour renouveler ses instances et se repositionner par rapport à l'élection
12:01 à venir.
12:02 Et comment il se porte le président Finguessant ?
12:03 Il se porte très bien.
12:04 Le président Finguessant est une personnalité résiliente, une personnalité qui sait surmonter
12:11 les égouts personnels pour être au service de notre pays.
12:14 Je crois que le moment venu, ses éléments l'avont joué.
12:17 Voilà, il a été dans un cycle d'activité dans le Murunou depuis, je dirais, 30 ans.
12:22 Donc c'est un cycle.
12:24 Aujourd'hui, il est prêt à prétendre à des niveaux de responsabilité importants,
12:30 je dirais essentiels, au niveau de notre pays.
12:32 Monsieur Issa Kassangare, vous avez annoncé ici sur le plateau de cette info que le FPI,
12:38 le Front Peupleuis Évoirien, aura son candidat en 2025.
12:40 Moi, j'ai une dernière question à vous poser avant qu'on se sépare.
12:45 Est-ce Pascal Afinguessant qui sera publicité à la tête du FPI pour… ?
12:51 Alors, nous sommes un parti de gauche très arrimé à la démocratie.
12:58 Nous sommes même, je dirais, les précurseurs de l'approche démocratique en Côte d'Ivoire.
13:02 Il faut s'en souvenir, le vote à 18 ans, le bulletin unique, la couverture maladie,
13:09 tout cela, ce sont des aspirations du Front Peupleuis Évoirien.
13:12 Nous avons des instances qui vont se réunir et ces instances vont mettre en œuvre la procédure.
13:17 Il est bien évident que nous avons une personnalité, je dirais,
13:22 de la carrière de Pascal Afinguessant qui représente nos inspirations.
13:27 Le moment venu, évidemment, il va compter dans cette décision-là.
13:31 Mais attendons de mettre en œuvre les instances à partir de la période
13:35 qui sera indiquée pour le choix du candidat.
13:38 Nous avons le congrès et ensuite nous aurons une convention
13:40 qui va choisir et désigner le candidat du Front Peupleuis Évoirien.
13:44 Congrès du FPI, Front Peupleuis Évoirien, prévu en avril 2024.
13:48 Une date a été née, merci M. Issa Kassangary.
13:51 Je rappelle que vous êtes le secrétaire général et porte-parole du Front Peupleuis Évoirien.
13:57 Merci d'être passé sur le plateau de cette info.
14:00 Bonne suite de programme à tous. Au revoir.
14:03 [Musique]