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Transcription
00:00 Ce sont des coups de feu tirés par un policier dans les locaux d'un opérateur économique ivoirien, KDS Transport,
00:06 qui ont porté l'attention du grand public sur cette entreprise.
00:10 Celle-ci opère dans le secteur des VTC, propose de gérer voitures et chauffeurs,
00:16 et de reverser des revenus à des souscripteurs investisseurs.
00:21 Ils sont des milliers à avoir souscrit à cette offre.
00:25 Le problème, l'administration fiscale, soupçonnant une forme de blanchiment d'argent dans tout ce secteur,
00:33 a exigé la suspension des nouvelles souscriptions et le remboursement de ceux qui le souhaitent,
00:39 le temps de son enquête mettant les entreprises de ce secteur en difficulté.
00:43 Les souscripteurs ont peur de perdre leur mise, ils s'agacent et accusent.
00:49 Pour comprendre, c'est un broglio.
00:51 Le PDG de KDS Transport, l'une des entreprises auditées, a accepté de venir dire sa vérité sur le plateau de cette info.
01:00 Monsieur Kofo Doga Séverin est l'invité de Droit dans les yeux.
01:05 Bonjour Monsieur.
01:19 Bonjour Monsieur.
01:20 Merci infiniment d'avoir accepté l'invitation de cette info.
01:23 Alors, je viens de le dire dans l'introduction, les souscripteurs ont peur pour leur argent.
01:29 Est-ce que vous pouvez leur garantir publiquement, aujourd'hui sur ce plateau,
01:33 que vous êtes en mesure de leur rembourser leurs revenus ou leur mise jusqu'aux derniers centimes ?
01:41 Je vous le remercie.
01:42 Je pense qu'effectivement, on a pas obligation de les payer conformément aux contrats qu'on a établis avec eux.
01:49 Dans la mesure où les taxis roulent.
01:52 Seulement, vu le nombre inattendu des résiduataires, il nous faut vraiment,
01:57 il nous faut du temps ou bien établir une planification, ce qu'on a fait,
02:02 et respecter la planification qui a pour objectif de boucler le processus des paiements et du remboursement des capitaux.
02:10 Sur quel délai, sur quel calendrier est-ce que vous vous engagez ?
02:14 Oui, il y a un calendrier, on a dit, selon la planification qu'on a mise en place,
02:19 compte tenu du délai du remboursement des capitaux qui s'étend généralement six mois.
02:26 On a étendu le délai, c'est neuf mois.
02:29 Donc, neuf mois à partir de ?
02:31 Pour estiriper les résiduataires et continuer avec les souscripteurs, les paiements des RSI.
02:40 RSI, c'est le retour sur investissement dans la mesure où le contrat qu'on a établi avec ces personnes coûte,
02:46 généralement, 36 mois ou 25 mois.
02:49 D'accord. Est-ce que vous pouvez nous dire combien avez-vous de souscripteurs dans cette affaire de VTC ?
02:57 Cette affaire de VTC, cela peut envoisiner 4 000 environ, je pense.
03:03 A peu près 4 000 souscripteurs. Et il y en a combien qui les élit ?
03:06 Il y a pratiquement 2 000 qui ont résilié.
03:11 La moitié.
03:12 Il y a 1 000 et quelques. Je n'ai pas véritablement les chiffres, je peux vous envoyer ces chiffres plus tard.
03:19 Dans 4 mois, il y a 1 000 et quelques dont le contrat doit boucler.
03:23 Ce sera un thème. Et donc, on aura affaire aux paiements des résiduations qui seront en masse et que les RSI.
03:33 Et donc, vous dites à ceux qui demandent leur remboursement, on ne peut pas vous rembourser d'un coup, mais tout cela va être étalé sur 9 mois.
03:44 Effectivement, certains souscripteurs dans les entendements, dans la mesure où l'État a demandé dans son communiqué que les remboursements soient faits.
03:53 Pour eux, dans les entendements, ces remboursements doivent être faits immédiatement et intégralement.
04:01 Ce qui n'est pas le cas dans la mesure où, lorsqu'ils sont venus souscrits à nos différentes offres, les fonds n'étaient pas destinés à être déployés sur un compte quelconque ou un banquier.
04:11 Si c'était le cas, on n'aurait pas eu des problèmes de remboursement.
04:14 Ces fonds étaient destinés à acheter des taxis.
04:16 Effectivement, acheter des taxis, les véhicules les équiper, les taxis les mettre en circulation et les recettes que généraient ces véhicules, on se les partage.
04:26 Donc aujourd'hui, on ne peut pas payer immédiatement et intégralement les remboursements de capitaux.
04:34 Donc la méthode que vous proposez, que vous avez déterminée pour assurer ce remboursement, c'est l'étalement.
04:42 Oui, l'étalement. C'est une planification qu'on a mise en place dans la mesure où.
04:47 Et compte tenu du nombre inattendu des résiduataires et vu que même les montants qu'on paye aujourd'hui au remboursement sont différents des montants qu'on payait hier au RSI, c'est-à-dire rétoussis investissement,
05:03 les recettes ne peuvent plus suffire, c'est-à-dire payer simultanément les retoussis investissement et en même temps le RSI.
05:12 Justement, vous avez dans un communiqué...
05:14 Et en même temps les remboursements de capitaux.
05:16 Dans un communiqué du 21 août, justement à ce propos, vous vous êtes engagé à procéder alternativement au paiement des revenus ou au remboursement des capitaux.
05:28 Oui.
05:29 Mais même ça, vous avez du mal à faire face.
05:32 Non. Là, c'est pas... Oui, ça aussi c'est pas faux. On a du mal à faire face dans la mesure où, pendant qu'on paye même le RSI,
05:40 on prévoit payer en même temps pour le mois qui suit le remboursement des capitaux.
05:46 Or, c'est là-bas qu'il y a problème, dans la mesure où le nombre est exagéré.
05:52 D'accord, mais comment vous allez faire parce que la trésorerie ne tombe pas du ciel ?
05:57 Oui, c'est sur la base des recettes des taxis qu'on paye. C'est sur ça d'ailleurs qu'on a effectué les planifications.
06:04 Ce qui nous donne aujourd'hui n'est pas en mesure de payer intégralement et immédiatement...
06:10 Et vous avez combien de taxis qui tournent ?
06:12 On a pratiquement 1 000 taxis qui sont en circulation.
06:17 1 000 taxis ?
06:18 Oui, oui. Et quelques qui sont en circulation. Je peux vous donner le nombre exact. Voilà. Parce qu'il n'y a pas que les taxis, il y a aussi les mini-cars.
06:26 Les mini-cars. D'accord. Alors, vous parlez d'un certain nombre de souscripteurs qui ne sont pas contents.
06:34 Le 7 octobre dernier, une partie d'entre eux vous ont accusé d'acheter des bus neufs pour des investissements colossaux en vue de la canne,
06:47 au détriment du paiement qui leur est dû. Donc, ils vous accusent de mauvaise foi. Qu'est-ce que vous leur répondez ?
06:55 Non, ça n'a rien à voir avec le fait que nous soyons de mauvaise foi. C'est des offres, comme des offres des mini-cars.
07:03 Et ça a été payé depuis belle hurette. Ce n'est pas aujourd'hui. Voilà.
07:08 Ce qui devrait même emmener ces souscripteurs à vraiment croire au fait que nous ne sommes pas dans une mesure de fuir, c'est de voir ces véhicules-là aujourd'hui apparaître alors que ça n'était pas.
07:21 Voilà. Parce que quelqu'un qui est sur le point peut-être, selon ce qu'il prétend, sur le point que nous sommes cadets, c'est sur le point d'effemer.
07:30 Après, juste la canne, nous allons peut-être fuir, déclarer la société faillite. Et ce qu'ils se disent, la plupart des cas, si les différentes plateformes qu'ils ont eux-mêmes constituées,
07:42 ces véhicules-là devraient leur donner de savoir ou de croire que nous ne sommes pas dans une logique de fuir.
07:49 Justement. Donc vous êtes dans une logique d'assumer ou d'être présent.
07:53 Présent, d'assumer, d'être présent et d'accroître même la capacité des remboursements et des paiements.
08:00 Mais d'après ce qu'on a compris, on va y revenir tout à l'heure dans la seconde partie, mais les rumeurs qui disent que KDS va déposer son bilan,
08:12 elles sont peut-être infondées de votre point de vue parce que vous avez une activité qui va continuer à tourner, vous nous direz laquelle,
08:19 mais il y a aussi une activité qui va s'arrêter. Donc qu'est-ce qui s'arrête ? Qu'est-ce qui continue ?
08:25 Ici, ce qui s'arrête, l'État, dans son communiqué, a demandé qu'on ne prenne plus de nouvelles subscriptions,
08:31 dans la mesure où l'État estimait que cela relévait d'un appel à l'épargne publique.
08:36 On y revient.
08:37 Donc l'activité des prises des souscripteurs, c'est ça qui arrête.
08:42 Mais ceux qui sont déjà là et qui ne partent pas ?
08:44 Ceux qui sont déjà là qu'on avait dit à récruter, c'est ceux-là qu'on se doit ou que nous sommes en train de rembourser et continuer de payer,
08:52 par exemple dans le communiqué.
08:54 Ça veut dire que vous pourrez continuer votre activité avec ceux qui n'ont pas repris leurs billes, on va dire.
09:01 Bien sûr, nous-mêmes, nous sommes d'abord transporteurs. Nous avons l'agrément des transporteurs.
09:07 Donc que cela soit ou pas, nous pouvons exercer l'activité des transporteurs.
09:11 Donc ADS Transport ne va pas mettre la clé sous la porte ?
09:13 Non.
09:14 Est-ce que vous pouvez, pour qu'on ait une visibilité précise, quels étaient les types d'offres que vous faisiez à l'époque et que vous ne pouvez plus faire aujourd'hui ?
09:27 Aujourd'hui, il y avait deux types d'offres. Il y avait les offres qu'on avait mises en place.
09:34 L'une des offres, par exemple, la première offre, c'est l'offre non-intermédiaire.
09:39 L'offre non-intermédiaire est l'offre au terme duquel le véhicule revient au souscripteur.
09:44 À ce niveau, il y a deux cas. Il y a le cas, par exemple, où vous, vous achetez le véhicule, vous nous confiez la gestion.
09:52 C'est votre propriété. Et nous, on gère, comme nous sommes une société, la gestion n'est pas sans contrepartie.
09:58 On vous reverse un montant qu'on est convenu d'accord commun.
10:02 Ça, c'était à 350 000 francs qu'on vous reversait par mois. C'est parce que c'est votre véhicule.
10:08 Et l'autre offre consiste à payer 5 millions pour que, au terme de l'exploitation du véhicule, le véhicule vous revienne.
10:19 Ça, il s'agit du véhicule Suzuki Diesel. Et là, on reverse 250 000 à la personne qui paye les 5 millions.
10:27 Et l'autre offre, c'est l'offre intermédiaire, qui est l'offre au terme duquel le véhicule ne revient pas au souscripteur.
10:34 Voilà les deux offres que nous avons mises en place.
10:36 – Et que ce soit l'une ou l'autre, celle-ci, vous ne pouvez plus prendre de souscripteur.
10:39 – On ne peut plus prendre de souscripteur.
10:41 – Mais ceux qui resteront et qui ne veulent pas partir, vous pourrez continuer à travailler avec eux ?
10:45 – Non, on ne peut plus continuer parce que l'État a demandé qu'on arrête.
10:49 C'est qu'on doit continuer actuellement, conformément au contrat qu'on a établi selon le comité,
10:54 qu'on continue de payer les rétours sur investissement des souscripteurs avec qui on a établi ce contrat.
11:00 – Pour la bonne compréhension des choses, la mienne et j'espère pour celle des téléspectateurs,
11:05 vous allez continuer l'activité tant que vous n'aurez pas soit remboursé les investissements,
11:10 soit payer les revenus, les retours sur investissement de tout le monde.
11:15 – Je ne sais pas. En fait, l'activité c'est quoi ? C'est les taxis, vous vous l'avez dit.
11:19 Oui, c'est les taxis, on ne peut pas arrêter dans la mesure où c'est les taxis qui génèrent des revenus
11:25 qu'on utilise aujourd'hui pour faire les remboursements.
11:27 – Et quand vous aurez terminé de rembourser tout le monde, qu'est-ce qui va se passer ?
11:30 – Bon, si on finit de rembourser tout le monde, on ne peut pas à nous seuls gérer une grande flotte comme ça.
11:37 On sera obligé de vendre une partie, parce que la gestion a un coût, nécessite un bon nombre de personnes.
11:47 – Et vous continuerez à gérer vos taxis comme une société de taxis.
11:51 – Oui, effectivement, oui.
11:54 – Vous êtes à la tête d'une holding qui a plusieurs autres activités, le transport n'est pas la seule,
12:00 il y a de l'immobilier, du commerce et du négoce, de la finance des transports et de l'agro-pastoral.
12:06 Est-ce que d'une certaine manière, vous comptez sur les autres activités pour maintenir à flot KDS Transport,
12:13 ou bien cette filiale va pouvoir tenir sur sa seule activité ?
12:19 – Bon, la filiale et les transports, c'est-à-dire le démembrement des transports,
12:25 la société, puisqu'il y a une holding de six sociétés, dont la société de transport KDS Transport,
12:31 va continuer d'exercer et puis faire en sorte de rélever vraiment le défi du paiement,
12:38 et de rétourcer l'investissement et le remplacement de capitaux.
12:43 – Votre groupe, aujourd'hui, il engage, il a combien de salariés qui sont employés ?
12:51 – Si on veut bien voir, et il y a vraiment, je ne peux pas compter sur le nombre de chauffeurs,
12:58 parce qu'il y a toujours un reprend, on ne le prend plus de compte.
13:02 La masse peut envisager environ 3 000 à 4 000, je pense.
13:07 – 3 000 à 4 000 employés dans tout le groupe, pour le taxi ?
13:11 – Les chauffeurs. – Pour les chauffeurs, mais dans l'ensemble du groupe ?
13:14 – Dans l'ensemble, les taxis peuvent envisager, je peux vous donner les chiffres exacts.
13:22 – Autour de 3 000 ? – Voilà, autour de 3 000.
13:24 – À l'issue de ce processus, vous pensez que vous aurez combien de salariés ?
13:30 – Bon, à l'issue de ce processus, vu qu'il y a certains véhicules qu'on va,
13:35 on sera obligé de les vendre, ça va diminuer le nombre de salariés.
13:39 Voilà, donc voilà un peu quoi.
13:42 – Monsieur le Président-Directeur Général, je voudrais revenir une minute
13:47 sur l'incident de la nuit du 12 au 13 octobre,
13:51 qui a mis un peu la lumière sur vous, d'une manière un peu triste,
13:57 mais qu'est-ce qui s'est réellement passé à ce moment-là ?
14:00 – Bon, il y a des souscripteurs qui sont venus parce que la veille,
14:05 nous avons vu que la planification que j'avais dite tout à l'heure,
14:11 on avait commencé à la mettre en vigueur,
14:14 donc le mois de septembre était destiné exclusivement à payer les RSI.
14:20 Donc on a pris dans la planification 40 jours pour faire un mois,
14:24 donc ça devait finir le 10, et on avait dit à 3 jours pour boucler
14:29 le processus de paiement des RSI, ce qui nous a donné des payants en espèces
14:34 à partir de mercredi, pour aller plus vite.
14:37 Donc les souscripteurs qui sont venus, à partir de mercredi,
14:40 on les a payés en espèces, mais là, on avait reçu,
14:43 on a reçu comme interpellation de la part du comité d'éveil de ne plus continuer…
14:50 – Le comité d'éveil c'est l'État, c'est le ministère du Budget.
14:55 – Voilà, le comité d'éveil de ne pas payer en espèces,
14:59 de payer par moyens bancaires.
15:02 Donc on a été obligé de tenir informé ce qui avait été à la veille appelé.
15:08 Malgré cela, certains souscripteurs sont venus.
15:11 Ils sont venus, on les a encore réitérés l'information,
15:18 mais ils ne voulaient pas comprendre.
15:20 Donc certains sont restés là jusqu'à 22h.
15:24 Lorsque nous avons fini, on avait une séance de travail qu'on a finie,
15:28 pendant qu'ils nous étaient en train de rentrer,
15:31 il y a des individus non identifiés,
15:35 dont on ne maîtrise pas l'identité jusqu'à présent,
15:39 qui sont venus et quand le portail a été ouvert,
15:43 ils sont allés chanter, c'est la police qui avait été appelée,
15:46 pour maintenir l'ordre public, à cause d'une ombre de souscripteurs qui était là.
15:51 – Et donc un policier probablement se sentant un peu acculé
15:56 a tiré un tir de sommation, c'est ça ?
15:58 – Non, bien avant qu'on arrive au dit même.
16:01 Le policier il a été pris d'assaut, il a été sorti molesté.
16:06 C'est parce qu'il a été vraiment formé,
16:10 qu'il s'est débattu pour reculer dans le garage.
16:15 Et malgré cela, il y a un homme qui l'a suivi,
16:18 ça c'est voici dans la vidéo,
16:20 qui voulait coup de coute en coup de coute avec lui,
16:22 si bien que le policier était obligé d'enlever son arme pour tirer par terre.
16:26 Il a fait trois tirs de sommation par terre,
16:29 et c'est les éclats des carreaux, parce qu'il y avait une proximité.
16:33 – Éclaté par un éclat de carreaux.
16:34 – Voilà, il y avait une proximité avec ce monsieur qui l'a suivi,
16:38 quand lui reculait, le monsieur l'a suivi pour forcement en deux coups avec lui.
16:43 Donc comme il y avait la proximité, celui qui a reçu l'éclat des carreaux.
16:47 Et il a prétendu que le policier a tiré sur lui,
16:50 ce qui n'avait rien à voir avec cela.
16:54 Bon, nous société, on a pris cette responsabilité
16:58 de le prendre pour l'envoyer à l'hôpital.
17:01 – Vous vous êtes chargé de ces soins.
17:03 – Envoyer des soins, voilà.
17:04 C'est après le diagnostic que le médecin a révélé que ce n'est pas une balle,
17:08 c'est un éclat, ça fait une égratignure.
17:11 Voilà, c'est vrai que le sein a coulé, c'est une égratignure.
17:14 Donc ça n'avait rien à voir avec une balle.
17:16 Mais comme ce qu'ils étaient venus faire était un dessin,
17:19 l'intention, ils l'avouaient, c'était de faire en sorte que ça soit partagé,
17:24 relayé, mettre sur les réseaux sociaux, pour tenir notre image.
17:30 Et c'est ce qu'ils ont fait.
17:32 Donc ici, nous, on a été suppliquer ces mêmes informations,
17:36 sans même que cela ne soit vérifié.
17:38 On a été relayé par certains médias, sans même équilibrer l'information.
17:44 – Pourquoi est-ce que la présence de la police était nécessaire ?
17:47 Est-ce que c'est parce que vous les aviez appelés,
17:49 ou bien ils étaient là déjà pour assurer une certaine protection ?
17:53 – On les a appelés pour assurer l'ordre public.
17:59 Parce que quand généralement les gens viennent,
18:01 ils viennent envahir même la voie principale.
18:04 Ce qui n'est pas normal.
18:06 Et parmi ces gens-là, il y a un certain nombre de souscripteurs,
18:11 qui avoisinent environ 40 personnes,
18:14 qui eux, dans l'entendement communiqué du comité,
18:21 dans l'entendement, ils exigent que,
18:26 ils comprennent que le remboursement des fonds-là,
18:30 ils comprennent que ce soit immédiat,
18:33 c'est-à-dire l'État dans ses propos,
18:35 à travers le communiqué, qui demande qu'on rembourse le capitaux des gens.
18:39 – C'est ce que vous expliquiez tout à l'heure,
18:40 ce n'est pas parce que l'État a dit que vous devez les rembourser,
18:43 que vous devez les rembourser d'un coup.
18:45 – Voilà, et pour eux, ces remboursements-là doivent se faire d'un coup, immédiatement.
18:52 Donc comme nous, on a signifié que ce n'est pas possible.
18:55 Mais vu le nombre, c'est ceux-là qui ont créé des plateformes
18:59 pour récruter des souscripteurs, afin d'avoir un nombre consistant
19:05 et imposer cette volonté-là.
19:07 Donc c'est ces derniers-là qui sont venus dans la même intention-là.
19:12 – Alors, je voudrais maintenant essayer de comprendre
19:16 ce qui a déclenché toute cette crise.
19:18 Est-ce que vous l'attribuez à la décision de l'administration fiscale
19:25 ou bien est-ce qu'il y a eu un problème de gestion au sein de votre entreprise ?
19:29 – Non, la crise n'est pas venue parce que l'État est sorti.
19:34 C'est vrai que l'État est sorti, mais à la première sortie de l'État.
19:38 Les gens, les souscripteurs appurés, sont venus immédiatement résilier leurs contrats.
19:43 Parce que pour eux, l'État se saisirait de l'activité
19:46 et bloquerait cette activité-là-même.
19:49 Donc, ils sont venus massivement pour résilier,
19:51 afin que l'investissement ne soit restitué immédiatement.
19:55 – Donc, ce qui a déclenché la crise, c'est le flux des résiliations.
19:58 – Voilà, ça c'est le premier cas de résiliation.
20:01 Et le deuxième cas, l'État a produit un communiqué.
20:03 Dans le communiqué de l'État, l'État a demandé qu'on ne prenne plus de nouvelles personnes.
20:08 D'abord, il a dit que c'était un appel à l'épargne publique, c'est une infraction.
20:13 Dans la mesure où on a utilisé des moyens de communication pour atteindre des objectifs financiers.
20:17 Donc, à partir de ce moment, il a demandé qu'on ne prenne plus de nouvelles souscriptions.
20:21 Ça c'est un.
20:22 Deuxièmement, qu'on rembourse le capitaux des personnes qui ont souscrit,
20:26 qui n'ont pas encore reçu le premier paiement.
20:29 Et troisièmement, qu'on paie les RSI des personnes avec qui on a contraté des contrats,
20:38 conformément aux contrats qu'on a établis avec elles.
20:41 Quatrièmement, qu'on lui fasse un bilan trimestriel.
20:45 Voilà le résumé du communiqué.
20:48 Donc, le mot remboursement faisait office aux souscripteurs qui ont investi et qui n'ont pas encore reçu les paiements.
21:02 On a entendu parler de la part de l'administration fiscale de soupçons de blanchiment d'argent.
21:07 Pourquoi est-ce qu'ils soupçonnent ça et est-ce que vous pouvez démentir cette allégation qu'il n'y a pas de pratique de blanchiment fiscal ?
21:16 Oui, l'État a estimé qu'il y a un risque de blanchiment d'argent,
21:19 dans la mesure où, même pendant la période des souscriptions,
21:24 les souscriptions se sont faites en espèces généralement.
21:27 Mais nous on ignore la provenance de ces fonds-là.
21:30 Que ça provienne des activités licites ou illicites, nous on ignore.
21:33 Donc voilà le risque de blanchiment d'argent.
21:35 C'est pourquoi l'État a décidé, a dit qu'il y a un risque.
21:39 Parce que généralement ça se fait en espèces.
21:42 Mais ce n'est pas vous qui êtes impliqué ou incriminé dans ce cas-là ?
21:46 Non, ce n'est pas nous l'État incriminé.
21:49 L'État a estimé qu'il y a un risque à travers cette activité du blanchiment des capitaux.
21:55 Donc il ne vaut mieux pas laisser la place ouverte à ce risque.
21:58 Voilà.
21:59 Et est-ce que vous savez où en est l'enquête qui est menée par le Trésor par rapport à ça ?
22:06 Non, l'enquête, l'État a donné son verdict.
22:09 C'est ce qu'il a donné tout à l'heure, le résumé du communiqué.
22:12 L'État où Audu habite, il demande qu'on lui fasse les rapports climaticiens.
22:16 Il fait le suivi.
22:17 Donc nous, à travers ça, nous on fait en sorte, on travaille nos quotidiens,
22:23 de sorte à ce qu'on parvienne à boucler le processus du remplacement des capitaux
22:29 et des paiements des RSI jusqu'au terme conformément au contrat qu'on a établi.
22:34 D'accord.
22:35 Alors, autre chose qui est dite et qu'on entend,
22:38 puisque vous recevez de l'argent des souscripteurs pour acheter des véhicules
22:44 et que vous appuyez sur les revenus qui sont générés pour rémunérer ces souscripteurs,
22:48 on a dit c'est une pyramide de Ponzi.
22:52 Mais dans le communiqué, l'État n'a pas dit qu'on en fait du Ponzi.
22:57 Le Ponzi, l'activité n'existe pas.
22:59 On prend de l'argent des premiers pour payer les derniers.
23:01 Donc l'État nulle part ne nous a accusé des faits du Ponzi.
23:05 Ça, ce sont plutôt les rumeurs publiques, alors.
23:08 L'État ne nous a pas accusé des faits même du blanchiment d'argent.
23:12 Il a estimé qu'il y a un risque du blanchiment d'argent.
23:16 Enfin, dernier volet, vous l'avez abordé,
23:19 c'est l'administration fiscale qui assimile finalement votre activité
23:24 à un organisme financier qui ferait une vente de véhicules à crédit
23:29 ou bien qui fait un appel à l'épargne publique.
23:32 Ce pourquoi vous n'avez pas été autorisé.
23:34 Oui.
23:35 Et c'est pour ça qu'il dit il ne faut pas continuer.
23:39 Mais pourtant, quand vous avez démarré cette activité,
23:43 vous avez obtenu des autorisations pour lancer cette activité en 2022.
23:48 Mais des autorisations de notre ministère, celui des transports.
23:51 Oui, mais ces autorisations-là, l'État peut-être pour moi,
23:56 dans sa compréhension, n'avait pas pour objectif de nous emmener à là.
24:01 Les subscriptions, etc.
24:04 Peut-être c'est la raison pour laquelle il a demandé que cette activité soit arrêtée.
24:10 Oui, mais donc vous voulez dire que ni au sein de l'État, ni chez vous,
24:15 les entreprises qui se sont lancées dans cette activité,
24:18 vous n'avez perçu en amont la possible difficulté qui allait arriver.
24:26 Est-ce que vous pensez qu'il y a eu, peut-être de la part de l'État,
24:31 soit une mauvaise communication entre différents ministères
24:34 ou bien une faute de l'administration qui vous a laissé partir sur un sujet
24:40 qui n'était pas le bon ?
24:41 Bon, là, je pense que dans les agréments que l'État nous a donné,
24:45 l'État n'avait pas prévu qu'on fasse ça, c'est-à-dire des subscriptions,
24:51 des ventes à travers des offres.
24:54 Parce que lui, il a simulé ça comme un appel à l'épargne publique.
24:58 En donnant les agréments, comme toutes les autres sociétés, il n'avait pas prévu ça.
25:05 Il n'avait pas prévu ça, c'est-à-dire qu'il n'avait pas anticipé cette question.
25:08 Oui.
25:09 Mais aujourd'hui, le ministère des Transports, lui, il a fait ça dans l'optique de libéraliser le secteur.
25:16 Oui.
25:17 Au total, on est obligé d'arrêter.
25:19 Donc, qu'est-ce qu'il dit aujourd'hui le ministère des Transports ?
25:22 Est-ce qu'il va y avoir autre chose à la place, comme système, comme modalité d'organisation ?
25:28 Parce que finalement, c'est un pan de sa politique là qui est coupé net.
25:32 Non, ici, l'État est en train de nous encadrer même.
25:35 L'objectif, je pense, pour l'État, n'est pas de faire en sorte que cette société l'infême.
25:40 C'est de nous encadrer pour ne pas que nous soyons en porte-à-faux vis-à-vis de la loi.
25:47 Donc, quand on nous dit voilà l'infraction, c'est de nous encadrer aussi.
25:51 Voilà, pour que nous soyons en règle vis-à-vis de la loi.
25:55 Mais pour autant, il n'y a pas de sanctions qui sont prévues.
25:58 C'est qu'il y a eu une espèce de tolérance ou de compréhension du fait que justement,
26:03 tout le monde n'a pas bien compris ce qui se passait au départ.
26:06 Voilà, sûrement, peut-être.
26:09 Mais pour autant, cette intervention de l'administration fiscale,
26:13 elle a mis un peu en difficulté les entreprises qui travaillent dans ce secteur, n'est-ce pas ?
26:18 Non, moi, je ne dirais pas forcément du tout.
26:22 Le problème est advenu, pas parce que forcément l'État est sorti.
26:26 Le problème est advenu à cause de la masse des résiliations.
26:32 Sinon l'État n'a rien fait. L'État n'a pas bloqué une activité.
26:36 L'État n'a pas arrêté les taxis, il n'a pas bloqué un compte quelconque.
26:41 L'État a dit simplement qu'on rembourse les capitaux.
26:45 Donc c'était, c'est les gens-mêmes.
26:47 Premièrement, avant que, quand ils ont vu l'État à la télévision,
26:52 l'État se prononcer sur l'activité des VTC, ils ont été apeurés.
26:58 Donc ils sont venus pour être massivement résiliés.
27:01 Et ça, personne n'a vu venir le coup.
27:03 Voilà. Ils n'ont pas apprécié ça à long terme.
27:05 Il y avait une absence de vision à long terme en faisant ça.
27:08 Maintenant, après ça, le communiqué est là-même, là,
27:11 qui demande de faire les remboursements.
27:13 Les remboursements font office des résiliations aussi.
27:16 Ajoutons au premier cas, voilà le problème.
27:18 Voilà où la crise est partie.
27:20 La crise est partie à partir du moment où il y a eu des résiliations en masse.
27:25 Ça n'a rien à voir avec l'État.
27:27 Moi, à mon avis.
27:29 Une dernière question pour vous, mais un peu plus personnelle, monsieur.
27:33 Vous êtes un chef d'entreprise qui est dans une activité économique,
27:36 qui développez un groupe un peu multidimensionnel,
27:39 qui avait des milliers de salariés, j'allais dire, sur les bras,
27:43 à faire vivre et il faut faire tourner vos entreprises.
27:46 Comment est-ce que vous vivez en tant que chef d'entreprise,
27:49 en tant qu'entrepreneur, une crise comme ça,
27:53 qui vous tombe dessus et pour laquelle vous n'êtes pas forcément préparé ?
27:58 Oui, bon, quand on fait les affaires, il faut se préparer à tout ça.
28:02 Voilà, il faut aussi avoir le dommage.
28:05 Il faut se préparer à toutes ces éventualités-là,
28:08 parce que ça peut advenir dans le domaine des affaires.
28:11 Donc, il faut, le plus important, les assumer
28:14 et puis faire face à ça et puis vraiment les transcender.
28:18 Oui, surtout garder le calme.
28:21 Ce qui est le plus important, il faut essayer,
28:24 ou pas, venir les transcender en prenant un esprit d'auteur.
28:28 Très bien. Merci infiniment d'avoir accepté
28:33 de répondre à toutes les questions qui se posent sur ce sujet
28:36 et qui s'imposent dans la circonstance.
28:39 Je précise que cette info donnera aussi la parole aux administrations
28:43 pour une bonne compréhension des choses
28:45 et à certains souscripteurs des entreprises concernées.
28:49 Merci de votre attention. À la prochaine fois.
28:52 (Générique)
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29:03 [Générique de fin]
29:05 [SILENCE]

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