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Comment l’offre d’une équipe mobile permet de répondre aux besoins urgents des exploitants agricoles ? Quelle articulation avec la MSA ?

Pascal Combe, responsable production de l’ESAT de Clairvivre à Salagnac (24) vous présente un dispositif pour répondre aux besoins de ce territoire rural.
Transcription
00:00 Bonjour à tous, bienvenue pour cette deuxième édition des rencontres de la Fédération
00:08 Nationale de l'Offre de Service qu'on reprend à l'automne.
00:11 Pour ceux qui se sont joints, moi je suis Catherine Laffont, je suis chargée de mission
00:17 du réseau Solidel.
00:19 Le réseau Solidel fait partie de la direction de l'Offre de Service avec les autres réseaux
00:25 l'AVMA, MARPA, Laser Emploi.
00:30 C'est la deuxième édition, c'est une action qui est portée par la FNOS et aujourd'hui
00:38 on vous propose une rencontre qui a été travaillée avec plusieurs professionnels
00:45 de la FNOS avec aussi les AT de Clairvivre et l'AMSA d'Ordogne qui n'est pas présente
00:53 aujourd'hui malheureusement mais avec qui on avait quand même travaillé en amont
00:59 cette contribution.
01:00 Aujourd'hui c'est Monsieur Combe qui est responsable de production de l'ESAD de
01:07 Clairvivre qui va venir nous parler de ce sujet, comment l'agriculture peut-être
01:13 être un levier d'inclusion par le travail.
01:15 Dans un premier temps on va vous écouter, après avoir été privé un petit moment
01:22 du son et ensuite on prendra le temps d'avoir des questions et des réponses.
01:29 Si vous avez des commentaires n'hésitez pas à les mettre dans le fil de la discussion,
01:33 si parfois il y a des sigles aussi n'hésitez pas à demander des précisions et on y répondra
01:39 au fur et à mesure.
01:40 Je vais commencer à diffuser le PowerPoint, est-ce que tout le monde le voit sur vos écrans?
01:46 Oui, ok.
01:47 Très bien, dans ce cas-là on va pouvoir commencer, je vais laisser la parole à Monsieur
01:54 Combe.
01:55 Bonjour tout le monde, alors moi je ne le vois pas le PowerPoint donc j'ai un autre
01:59 souci, mais je vais me débrouiller sans.
02:03 D'accord.
02:04 Les autres le voient?
02:05 Moi je ne le vois pas non plus Catherine.
02:08 Alors écoutez je vais le repartager parce qu'entre le moment où les gens sont arrivés,
02:13 je ne sais pas mais on va peut-être essayer de le repartager.
02:15 Tout le monde le voit?
02:20 Oui, c'est bon.
02:23 Ok, super.
02:25 C'est bon, c'est bon.
02:28 Alors, à vous Monsieur Combe si ça vous va.
02:32 Alors un petit peu, on va essayer de vous présenter un petit peu les apps de Clairevive
02:36 pour ceux qui ne connaissent pas, donc les apps de Clairevive, après on va parler un
02:39 petit peu du partenariat avec la MSA, MSA de Dordogne, ensuite on fera une petite parenthèse
02:44 sur les lignes d'intervention de cette activité de la station et ensuite les biens retirés
02:49 pour nous au niveau des aides.
02:51 Donc les aides de Clairevive, alors pour ceux qui ne connaissent pas, on est situé entre
02:56 Perrieux, Limoges et Brive, donc on est un établissement public départemental de la
03:02 Dordogne sur lequel nous accueillons 200 travailleurs en situation de handicap.
03:08 Voilà un petit peu avec 14 métiers différents, donc 14 ateliers.
03:13 Donc vous voyez un petit peu l'étendue de la structure, vous avez une photo aérienne
03:16 de la structure.
03:17 Voilà un petit peu l'établissement départemental de la Dordogne avec d'une partie un ESAP,
03:24 l'autre partie un CRP.
03:27 Ensuite l'atelier, sur les apps, nous avons 200 travailleurs avec 14 métiers différents.
03:37 Donc on a de l'élevage, du maraîchage, de l'architecture, plein d'autres ateliers.
03:43 Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est le pôle agricole, où là on a sur le pôle
03:46 agricole, on a plusieurs activités.
03:48 On a un atelier maraîchage avec une vingtaine de travailleurs en situation de handicap.
03:53 On a un pôle architecture avec une trentaine de personnes, un pôle paysage espace vert,
04:00 un pôle élevage boucherie, une écharpe qui permet de commercer tous les produits
04:05 de la région.
04:06 Et on a, on appelle nous l'équipe mobile, le PAM, prestations agricoles mobiles, qui
04:09 est l'atelier qui nous intéresse aujourd'hui.
04:12 Donc le PAM, c'est une équipe de six travailleurs en situation de handicap, avec un monitor,
04:20 qui sont amenés à effectuer des opérations, des travaux agricoles.
04:25 Ça peut être de la plage de noyés, ça peut être de la plantation de noyés, des choses
04:30 comme ça.
04:31 Alors, sous quelle forme on travaille avec la MSA ?
04:35 On arrive en appui sur la MSA, en appui de main d'oeuvre.
04:40 Sur, par exemple, de la sécuration d'animaux, donc fabrication de clôtures, remise en état
04:44 de clôture, curage de bâtiments, tabulation, porcherie, poulailler, des broussaillages,
04:51 des bois aussi, mais on fait de la taille de verger, de l'applantation de verger,
04:54 de l'allégation de verger.
04:57 Un autre partenariat qu'on a avec la MSA, c'est qu'on est en quelque part sollicité
05:02 par eux pour venir sur des agriculteurs qui sont en difficulté.
05:06 Parce qu'effectivement, en Dordogne, il y a un pôle de MSA qui aide les agriculteurs,
05:11 mais aujourd'hui, ils sont un petit peu en souffrance, en manque d'équipe.
05:15 Donc nous, on est là pour un petit peu les appuyer.
05:17 Alors, on ne fait que de l'appui de main d'oeuvre.
05:23 Voilà un exemple, on est appelé pour clôturer un parc parce que les animaux sont en liberté
05:29 et ils vaguent parce que l'agriculteur a fait un burn-out, un souci de santé ou un accident
05:34 de travail.
05:35 Donc, on intervient dans ces cas-là.
05:37 Après, c'est une activité qu'on fait depuis un an maintenant et on s'aperçut qu'on
05:43 avait quand même quelques limites qu'il ne faut pas vraiment maîtriser.
05:47 Donc, une limite d'intervention, c'est la capacité d'équipe.
05:51 Aujourd'hui, on est avec une équipe en situation de handicap,
05:54 donc on a des capacités limitées sur les interventions.
05:58 Complexité du matériel à disposition.
06:01 Il faut savoir qu'aujourd'hui, on est intervenu plusieurs fois sur des entreprises
06:07 où vraiment, on était sur la pointe de l'agriculture avec des salles de frais
06:10 automatiques, avec du matériel performant, mais j'avais des problèmes avec mon équipe
06:18 pour un petit peu intervenir parce qu'on n'avait pas les compétences pour.
06:21 C'est vraiment là où on était vraiment en difficulté sur la complexité du matériel.
06:25 Et l'autre problématique, c'est aussi les demandes d'intervention rapide.
06:29 Il faut savoir que nous, en Bordogne, on est sur une activité avec l'école
06:33 polyculture, polyculture élevage.
06:35 Donc, c'est souvent une élevage bovins en parallèle avec dans la région,
06:41 du noyer, du pommier, des choses comme ça.
06:44 Donc, l'intervention souvent est demandée rapidement par la MSA parce que l'agriculteur
06:48 a un souci de santé, un accident.
06:50 Donc, on a quand même des difficultés pour répondre parce que moi, l'équipe a une
06:54 activité à côté et je ne peux pas augmenter l'équipe indéfiniment.
06:59 Voilà un petit peu les limites qu'on s'est fixées et on est en train de travailler
07:04 avec la MSA là-dessus sur des conventions de partenariat pour vraiment pousser
07:07 les limites d'intervention.
07:08 Ensuite, le gain pour les actes et les salariés en situation de handicap.
07:12 Aujourd'hui, cette activité-là nous apporte plusieurs gains.
07:17 Une activité inclusive parce que les personnes sont amenées à côtoyer tous
07:24 les jours des agriculteurs, tous les jours des situations différentes,
07:27 tous les jours du matériel différent.
07:28 Donc, c'est vraiment de l'inclusion.
07:30 Ça nous permet aussi de nous faire connaître parce qu'effectivement,
07:33 je pense que beaucoup de gens peuvent se dire, travaillant handicapé,
07:38 est-ce qu'ils vont savoir faire?
07:39 Est-ce qu'ils vont pouvoir faire ça?
07:40 Est-ce que je peux les faire ça?
07:42 Est-ce qu'ils peuvent travailler comme des personnes "ordinaires"?
07:45 Donc, ça permet de nous faire connaître, de faire connaître nos compétences.
07:48 Parfois, ça peut déboucher sur des, ce que j'appelle des MAD,
07:53 donc mises à disposition.
07:54 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, sur mon effectif, j'ai quatre personnes
07:58 qui sont chez un agriculteur à disposition.
08:01 Ils sont toujours salariés des actes, mais ils travaillent chez l'agriculteur
08:04 en tant qu'ouvriers agricoles, en tant que collaborateurs de l'agriculture.
08:09 Après, on va même plus loin, j'ai deux ou trois personnes
08:12 qui sont en contrat chez l'agriculteur, c'est-à-dire qui ont quitté les actes.
08:16 Ça, ça nous permet d'être connus par ces méthodes de travail
08:24 avec partenariat pour montrer qu'on est capable de faire,
08:26 on est capable d'apporter une assistance.
08:28 Voilà un petit peu le fonctionnement de cet atelier-là.
08:34 Donc, l'interceptif que l'on a, c'est vraiment poser les limites
08:39 d'intervention, ce que l'on est capable de faire, ce que l'on peut faire.
08:43 Et après, on commence à acclaimer ça, mais vraiment s'appuyer
08:47 de ce que nous, on peut faire.
08:48 Aujourd'hui, l'objectif que j'ai, c'est de mettre en situation
08:52 de travail les collaborateurs en situation de handicap,
08:55 mais vraiment sans les mettre en danger ou en difficulté.
09:00 Donc, c'est vraiment trouver des activités qui leur permettent
09:02 de s'épanouir et de trouver leur place dans le milieu ordinaire.
09:05 Voilà un petit peu ce que l'on a mis en place.
09:09 Je pense qu'il fonctionne très bien avec la MSA Partenariat.
09:13 Il fonctionne très bien parce que je pense que j'ai un moniteur,
09:16 moi, qui est agriculteur de formation, qui a une double activité.
09:20 Donc, c'est un monde qu'on connaît très bien.
09:21 Il nous permet d'intervenir rapidement et d'avoir un discours
09:27 qui colle vraiment avec la demande d'agriculteurs.
09:31 Je pense que c'est ce qui est très mondial, c'est d'avoir une équipe
09:34 qui colle vraiment au milieu agricole et avec un moniteur
09:38 qui est vraiment du milieu agricole pour pouvoir répondre rapidement aux agriculteurs.
09:41 J'ai peut-être été un peu trop rapide dans la présentation.
09:48 Merci beaucoup, M. Combes.
09:50 De toute façon, le plus important pour nous, c'est quand même
09:54 d'avoir des échanges et de pouvoir prendre un temps de questions-réponses.
09:59 Et puis, si nécessaire, de redévelopper, on va dire,
10:02 certains aspects de votre équipe mobile agricole.
10:06 Donc, n'hésitez pas à lever la main pour qu'on puisse vous passer la parole
10:11 si vous avez des questions sur l'équipe mobile agricole
10:15 ou si vous avez besoin de précisions par rapport au projet de l'ESAD de Clairvive.
10:19 Émilie, je vois que tu lèves la main.
10:22 Oui, j'avais une question sur, comme vous avez plusieurs pôles,
10:28 je voulais savoir quelle était la valeur ajoutée de l'agriculture,
10:33 du domaine agricole pour les salariés en situation de handicap par rapport aux autres domaines.
10:38 Est-ce que c'est plus facile pour eux d'acquérir ces compétences-là ?
10:44 Est-ce qu'il y a un environnement dans lequel c'est plus simple ?
10:47 Ma question est sous-entendue pour les autres ESAD de mettre en place ce type d'équipe mobile.
10:55 Est-ce que ça a été facile ?
10:57 Est-ce que ça serait facilement reproductible ?
11:01 Ma deuxième question, c'est effectivement,
11:04 là j'ai bien compris que c'était un appui dans l'urgence
11:07 et j'ai vu qu'il y avait des personnes mises à disposition.
11:11 Est-ce qu'il y a la volonté d'agir plus au quotidien auprès des agriculteurs
11:17 qui ont besoin de main-d'œuvre aussi et qui ont des difficultés à trouver de la main-d'œuvre ?
11:22 Est-ce qu'il y a cette volonté aussi d'agir plus au fil de l'eau et peut-être en complément de l'urgence ?
11:29 Pour répondre à la question, quand on a fait la prestation de la Cour mobile,
11:34 c'est une équipe qui est mat de la perle.
11:37 Donc là, c'est des gens qui étaient des gens de plus grand âge.
11:40 Il y avait entre 10 ans d'ancienneté dans la perle,
11:46 ils connaissaient déjà le monde de l'école.
11:48 On est parti avec cette équipe-là qui avait demandé à l'origine de sortir des ateliers.
11:53 Donc on était parti sur de la prestation agricole.
11:58 Voilà, c'est l'équipe agricole.
12:00 Depuis un an et demi, on fait ces prestations-là.
12:04 On a des partenariats avec les ARRA Nationaux pour le durable des boxe sur apres concours épiques.
12:09 On a des partenariats avec les agriculteurs sur la taille de noyer annuel.
12:14 Donc souvent, on se retrouve à planter des noyers. L'année d'après, on se retrouve à poser l'irrigation sur les noyers.
12:21 Et l'hiver d'après, on nous appelle pour tailler les noyers.
12:24 Donc voilà, c'est déjà le fonds de commerce de la prestation agricole mobile.
12:28 C'est vraiment l'activité agricole.
12:31 Aujourd'hui, j'ai six personnes. Je sais que si j'en avais le double,
12:37 je n'avais pas de problème pour trouver une activité.
12:40 Effectivement, le monde agricole est en demande constante avec le "Demand Up"
12:45 parce que les activités agricoles sont de plus en plus grandes.
12:51 Souvent, il y a un chef d'exploitation et il n'y a plus de personne.
12:56 Dans la région, problématique pour trouver des nouvelles agricoles aussi.
12:59 Donc effectivement, on travaille dans cette activité-là toute l'année.
13:06 La différence entre la MSA, c'est peut-être deux chantiers par mois,
13:12 mais grand maximum. Le reste du temps, c'est l'activité classique de l'atelier.
13:19 Je pense que je réponds à d'autres questions, peut-être pas dans le même ordre,
13:26 mais je pense que c'est ça.
13:28 Monsieur Reynal, vous avez une question, c'est à vous.
13:33 Oui, bonjour. En fait, ma question, c'était un peu la même que celle qui vient d'être posée.
13:39 Mais peut-être en complément, j'ai peut-être raté l'info,
13:44 mais ça fait combien de temps que vous avez mis en place cette équipe ?
13:47 L'équipe Prestation Agricole, l'atelier a été créé il y a deux ans maintenant.
13:52 Mais vraiment, on intervient avec la MSA depuis toute l'année.
13:58 D'accord. Au niveau du profil des personnes, vous l'avez déjà un petit peu donné,
14:04 ils étaient tous sur l'activité agricole.
14:06 Au niveau de l'encadrement, comment ça se passe très concrètement ?
14:10 Il y a une personne qui est en permanence avec eux, c'est toujours l'équipe complète
14:14 ou vous faites des petites équipes sur différents chantiers ?
14:16 Ça dépend des chantiers, mais le standard, c'est vraiment l'équipe complète de six personnes
14:21 avec le moniteur qui intervient avec eux, qui est constamment avec eux.
14:25 Par exemple, cette semaine, le moniteur est en congé, donc l'équipe est autonome.
14:29 J'ai déjà quand même une équipe qui est autonome.
14:31 Donc, c'est des gens qui ont déjà un certain niveau de compétence ?
14:34 Oui, tout à fait. Mais le fait aussi de les amener vers l'extérieur,
14:38 de les amener sur des chantiers différents tous les jours,
14:41 on a vu que la montée en compétence était beaucoup plus rapide
14:44 que ce qui reste constamment sur l'atelier.
14:46 Ce qu'on fait aussi, c'est qu'on a six personnes qui sont fixes à l'atelier.
14:52 J'ai deux postes qui sont tournants, où là, c'est des volontaires d'autres ateliers
14:58 qui peuvent venir découvrir le PAM.
15:00 Et là, c'est vraiment tous les pôles de l'ESA qui peuvent prétendre à cet atelier-là.
15:08 Mais effectivement, souvent, c'est des gens de l'espace vert qui demandent d'aller travailler au PAM.
15:13 C'est souvent de l'horticulture, souvent du maraîchage.
15:15 C'est très peu de la blanchisserie, par exemple.
15:18 Mais bon, ils ont tous une fibre extérieure.
15:22 Ils veulent travailler dehors, ils veulent voir autre chose que les quatre murs de leur atelier.
15:28 Je comprends bien.
15:30 Et vous disiez que vous aviez de nombreuses MAD aussi en milieu agricole.
15:36 Nous, on est un peu dans le même cas, puis ça se développe de plus en plus.
15:39 On a de plus en plus de travailleurs qui souhaitent en faire et de demandes.
15:44 Par contre, c'est peut-être pas l'endroit pour parler de ça,
15:49 mais moi, j'ai la problématique des mises à disposition avec normalement une limite temporelle.
15:55 En tout cas, dans le Morbihan, elles sont censées durer deux ans maximum.
16:02 Alors nous, on est en train de se poser la question de basculer plutôt vers de la prestation de service.
16:08 Parce qu'on a des engagements avec des agriculteurs maintenant.
16:13 On travaille avec une lapinière, on travaille avec un éleveur de porcs,
16:17 on travaille avec deux éleveurs de pondeuses.
16:21 On a des gens qui font des mises à disposition à temps partiel sur la semaine.
16:25 C'est-à-dire qu'ils sont un peu chez eux, un peu chez nous.
16:28 Et en fait, on va arriver en bout de ce qui est possible dans le cadre d'une MAD.
16:34 Alors nous, ce qu'on a mis en place, je ne sais pas trop vos réponses,
16:38 parce que moi je suis plutôt production, pas trop accompagnement.
16:40 Mais aujourd'hui, on a mis en place chez nous à l'ESAT de Clairlivre, il y a un SAT hors les murs.
16:44 Alors, attendez-moi si je vous trompe, parce que je ne sais pas trop ce qu'il y a là-dessus.
16:48 Aujourd'hui, la personne, si elle met un CDI au SAT hors les murs,
16:51 il a un CDI et il peut travailler à l'extérieur.
16:53 C'est ce qu'on a aujourd'hui.
16:54 C'est la "farade" qu'on a trouvée au bout de la MAD.
16:59 Parce qu'il ne faut pas se le cacher, moi, les travailleurs que j'ai qui sont à l'ESAT
17:05 ne veulent pas trop sortir de ce système-là.
17:08 Donc là, en mettant le SAT hors les murs, ils ont un CDI, on va dire ESAT,
17:13 donc ils sont toujours dans un ESAT, mais ils travaillent à l'extérieur.
17:17 D'accord, ok.
17:19 Donc, c'est la "farade" que vous avez trouvée.
17:22 On se pose la question de changer de type de contrat aussi pour ça.
17:26 Effectivement, la MAD, c'est vraiment la chose qui, au bout de deux ans,
17:30 la personne, enfin le travailleur handicapé fait l'affaire,
17:33 il faut trouver une solution pour pérenniser.
17:36 C'est ça.
17:38 Après, le souci qu'on peut avoir avec la MAD, c'est un petit peu le monde agricole
17:41 qui est parfois compliqué, où on a des travailleurs en situation de handicap,
17:46 donc 35 heures par semaine maximale, et on a un agriculteur qui se lève au jour
17:50 et qui se couche à la nuit.
17:52 Parfois, le dialogue est compliqué.
17:55 Oui, après, nous, on leur explique que c'est une obligation légale, de toute façon.
18:01 Après, nous, on s'autorise, je dois le dire, et notamment en interne,
18:09 plutôt sur nos activités, on a de l'élevage de pondeuses.
18:12 Quand on est en vide sanitaire, par exemple, là, les personnes,
18:16 on n'est pas dans les clous, je le dis, parce que je pense qu'on n'est pas les seuls.
18:20 On dépasse un petit peu, on est à 37, 38 heures,
18:22 et ensuite, on donne des récupérations bonifiées aux personnes
18:25 pour qu'elles ne soient pas du tout lésées par rapport à ça.
18:28 Mais c'est compliqué, des fois, de mener des activités agricoles d'élevage
18:32 avec une obligation de ne jamais dépasser les 35 heures,
18:36 que ce soit pour les travailleurs ou pour les encadrants.
18:39 C'est pour ça que nous, sur les terres de terre libre, on avait,
18:42 aujourd'hui, on a une ferme avec du canard fait à gaver,
18:46 qu'on appelle du pâgue, on a du poulet fermier,
18:48 on a du cochon rose et du cochon de cul noir,
18:50 mais il y a quatre ans de ça, on avait une ferme laitière.
18:53 On a arrêté la ferme laitière pour ces raisons-là.
18:55 On a arrêté la ferme laitière aussi.
18:58 Parce que là, c'était vraiment jour et nuit.
19:01 On a arrêté pour ces raisons-là.
19:03 Mais effectivement, la discussion qu'on a déjà, la première, avec les agriculteurs,
19:06 c'est de leur expliquer que le personnel de l'agriculture a une réglementation
19:12 qui est un peu spécifique.
19:13 Effectivement, il ne faut pas se le cacher, on dérange aussi,
19:15 on fait comme vous, mais officiellement, on est sur 35 heures.
19:19 Voilà, mais c'est vrai que c'est compliqué.
19:22 Merci.
19:25 Souheila, tu avais une question ?
19:36 Oui, j'avais une question.
19:37 Je ne sais pas s'il y avait d'autres personnes.
19:39 Bonjour, c'est passionnant, j'espère ne pas me répéter,
19:42 vous me faire répéter en tout cas, parce que j'ai loupé le début et je m'en excuse.
19:46 Je voulais savoir, parce qu'en fait, nous, on est ETTI,
19:51 entreprise de travail temporaire d'insertion,
19:54 et comment articuler une activité avec des personnes handicapées,
19:58 l'ETTI, puisqu'on a un critère d'éligibilité qui est le handicap.
20:02 Donc, on a des agriculteurs qui souhaitent justement développer
20:06 et avoir recours à notre structure pour des personnes ayant un certain handicap.
20:11 Et après, du coup, la question, c'est savoir comment articuler ça avec un ISAT,
20:15 quel partenariat mettre en place, et contrat pour pouvoir mettre à disposition du personnel.
20:21 C'est une bonne question, je n'ai pas la réponse.
20:26 Techniquement, je n'ai pas la réponse, je ne peux pas s'écaler sur cette partie-là.
20:29 Je ne sais pas quelle relation ou quel partenariat pour mettre en place,
20:34 mais j'ai bien compris, vous avez du personnel en situation de handicap
20:39 que vous voulez, entre guillemets, à genre intérimaire, placer dans l'entreprise.
20:43 Pour l'instant, on n'a pas recruté, on avait éventuellement une personne qui était sourde et muette,
20:49 c'était plus simple, mais un vrai handicap, un vrai suivi, accompagnement et en lien avec un ISAT,
20:54 pour l'instant, ce serait intéressant, mais on ne sait pas faire.
20:56 C'est à réfléchir.
20:58 Je peux peut-être vous renseigner, moi, au niveau contractuel que vous souhaitez désormais.
21:04 Au niveau contractuel, on va voir comment contractualiser,
21:07 enfin, une prestation, comment mettre à disposition du personnel,
21:11 sachant qu'il faut qu'ils aient le pass IAE.
21:13 Il faut que tout soit déclaré en bonne et due forme sur la plateforme d'inclusion,
21:17 mais aussi son intérimaire, donc si on peut, si on rajoute la complexité,
21:23 c'est sûrement faisable, mais c'est surtout comment articuler tous ces critères
21:27 pour être dans les clous et pouvoir développer l'activité.
21:30 J'ai l'aspect ISAT, donc je ne sais pas si ça va correspondre à votre réalité à vous,
21:35 si vous êtes sûr de l'IAE.
21:36 Ça va être encore autre chose, parce que les statuts ne sont pas les mêmes,
21:40 on est sur le code de l'action sociale et de la famille,
21:42 vous êtes sur le code du travail, donc je pense que c'est différent.
21:46 En tout cas, en ISAT, il y a trois solutions maintenant,
21:51 c'est soit de la mise à disposition, sachant que sur une mise à disposition,
21:55 pour être très clair, on n'est pas censé faire de marge commerciale,
21:58 c'est-à-dire qu'on travaille à « perte »,
22:05 ça peut être mal considéré aussi par d'autres opérateurs style intérim et tout ça.
22:10 Donc moi, je suis gêné avec ça des fois.
22:13 On peut faire de la prestation de service,
22:16 donc là, il y a une possibilité de faire une marge commerciale
22:20 sur l'activité que vont faire les travailleurs,
22:23 sur le prestataire avec lequel ils vont travailler.
22:29 Et enfin, maintenant, on a la possibilité en ISAT
22:33 d'avoir un contrat de type milieu ordinaire,
22:36 donc un CDD-CDI dans une entreprise à temps partiel
22:40 et d'être embauché dans un ISAT aussi à temps partiel,
22:43 et ça depuis le 1er janvier avec le plan de transformation des ISAT.
22:47 Donc ça, c'est vachement intéressant.
22:49 Nous, on pense notamment à une personne qui est en élevage porcin chez nous,
22:53 on espère un jour arriver à convaincre, parce qu'il est quand même depuis un moment,
22:57 arriver à convaincre l'éleveur chez qui il est
22:59 de l'embaucher de manière soit en CDD, soit en CDI,
23:04 mais de manière un peu plus pérenne,
23:06 et que nous, il soit à mi-temps chez nous et à mi-temps chez lui.
23:10 Donc ça, c'est possible en ISAT.
23:11 Après, dans le champ de l'IAE, je ne suis pas spécialiste.
23:14 Parce qu'avec la finalité, l'objectif final, c'est une sortie positive.
23:18 Donc c'est sûr que si on pouvait faire recruter,
23:20 ou en tout cas rendre employable la personne, c'est top.
23:23 Après, vous ne faites pas de marge, rien du tout,
23:26 parce que vous êtes 100% subventionnés ?
23:28 Non, ce n'est pas ça.
23:30 C'est que nous, aujourd'hui, on a vraiment une logique de parcours
23:35 qui s'installe sur les ISAT, et c'est pour ça que je suis là aujourd'hui,
23:37 parce que tout ce qui est équipe extérieure, mise à disposition,
23:40 tout ça, c'est un super outil d'inclusion milieu ordinaire,
23:44 puis c'est de l'inclusion concrète, ce n'est pas du blabla, excusez-moi,
23:48 c'est du terrain.
23:50 Voilà, et je ne sais plus pourquoi je disais ça.
23:54 Mais oui, en fait, on peut faire des sorties grâce à tous ces dispositifs-là,
23:59 et c'est très positif pour les personnes.
24:02 C'est-à-dire qu'il y a forcément, en général, nous on a trois personnes
24:07 qui sont sorties en milieu ordinaire,
24:09 ils sont tous passés par de la mise à disposition ou par du hors-les-murs.
24:13 Tous. Ils ne sont pas les directs ISAT, pouf, milieu ordinaire.
24:16 Oui, il y a une transition.
24:19 Ce n'est pas vrai.
24:20 Et puis il y a les ressentis des personnes,
24:22 et puis il y a les préjugés des entreprises aussi.
24:24 La marge est haute quand même.
24:26 La marge est parfois haute.
24:28 Et puis, nous les gens qu'on a sortis en milieu ordinaire,
24:30 là ce sont des gens qui avaient quand même, ils étaient prêts.
24:33 Nous on savait qu'ils étaient prêts, eux des fois ils ne savaient pas.
24:36 Mais nous on savait, et ils sont allés petit à petit.
24:40 Puis il faut aussi apprivoiser le futur employeur,
24:43 parce que lui, il ne connaît pas le handicap,
24:45 il se dit "oh là là, je vais me retrouver avec quelqu'un
24:48 qui va falloir gérer toute la journée", alors que ce n'est pas du tout le cas.
24:52 C'est un super outil en tout cas, les MAD ou les équipes hors-les-murs.
25:00 Je dois m'admettre, même les chantiers extérieurs,
25:05 je trouve que c'est un super outil,
25:07 parce que moi je vois tous les jours,
25:09 je dois voir une cinquantaine de personnes qui sont à l'extérieur,
25:12 entre la menuiserie qui fait les chantiers extérieurs,
25:15 entre la ferme qui fait les prestations,
25:17 le maraîchage qui fait les prestations,
25:19 l'espace vert je ne compte pas, qui est constamment en dehors.
25:22 C'est un super outil, ça permet de les monter très vite en compétence.
25:25 Et effectivement, le client se dit "si je travaille au handicap,
25:29 ça va être compliqué", et quand ils voient débarquer l'équipe,
25:32 par exemple l'espace vert pour la tonte ou la taille,
25:34 quand ils voient le boulot qu'ils font dans la journée,
25:36 ils se disent "oui, c'est handicapé",
25:38 mais ils sont aussi performants que des jardiniers classiques.
25:42 En mobilité, vous vous organisez comment ?
25:45 Vous dites que votre chef d'équipe n'est pas là aujourd'hui,
25:47 ils peuvent y aller, il n'y a pas de souci de mobilité,
25:49 les gens se déplacent ?
25:51 Moi, dans les équipes, j'ai des gens qui ont le permis,
25:54 alors nous, les actes, on leur fait passer le permis quand on peut,
25:57 on les accompagne dans le permis, on leur paye la moitié du permis s'il le faut.
26:00 D'accord.
26:01 Donc on a un partenariat avec une auto-école sur la cité,
26:05 on leur fait passer le permis sur la voiturette,
26:07 et là par exemple, notre service, Empotènez Locaux,
26:10 j'ai une voiturette, un petit média qui tourne dans la cité,
26:13 qui tourne autour de 10 km autour,
26:15 donc le travailleur handicapé a le permis voiturette,
26:18 il prend sa collègue, il va faire l'entretien d'un pavillon chez les clients.
26:24 Après, Espace Vert, j'ai des chauffeurs,
26:28 travailleurs handicapés qui ont le permis,
26:31 avec le permis Euromark pour transporter une protracteur et tout ce qui s'inscrit.
26:37 On essaye d'avoir des équipes autonomes.
26:40 Voilà, ok. Très bien, merci beaucoup.
26:44 Juste moi, je voulais ajouter quelques éléments,
26:52 parce qu'en fait je m'étais entretenue avec la MSA d'Ordogne,
26:55 qui n'a malheureusement pas pu être là,
26:58 avec lequel les aides de Clairvive travaillent,
27:01 et donc effectivement, de la perspective de la MSA d'Ordogne,
27:08 ça s'est opéré dans le cadre de l'aide au répit,
27:13 qui permet de faire appel aux services de remplacement,
27:16 que ce soit la chambre d'agriculture ou l'ESAT,
27:19 mais le constat est qu'en Dordogne,
27:22 il y a une pénurie de main d'œuvre pour les services de remplacement,
27:27 et à partir de 2022, il y a eu la prise de connaissance de l'ESAT
27:33 qui faisait des travaux agricoles,
27:35 et ensuite l'assistante sociale de la MSA a rencontré,
27:38 il me semble, le moniteur d'atelier, monsieur Latour,
27:42 qui n'est pas présent aujourd'hui,
27:44 et donc il y a un travail de collaboration qui se sont fait entre eux,
27:49 et puis ils ont été voir l'exploitant en question,
27:53 donc MSA, ESAT, exploitant, pour voir ce qui était possible,
27:56 et au fur et à mesure, ça s'est tissé,
27:58 mais voilà, je voulais juste repréciser le contexte,
28:01 que c'était dans le cadre de l'aide au répit,
28:04 qui pouvait être donné, on va dire, par enveloppe,
28:11 par la MSA Dordogne, que ce travail s'était tissé,
28:14 et donc que c'était intéressant,
28:17 et que c'est pour ça qu'il y avait la perspective d'une convention,
28:20 mais bien évidemment, comme le disait monsieur Combes,
28:22 il faut bien poser les limites des interventions qui sont possibles
28:25 pour mettre personne en danger ou en difficulté, tout simplement,
28:32 mais que voilà, c'est intéressant aussi d'avoir cette option,
28:35 et puis ça facilite les rencontres entre les AT, entre les caisses,
28:40 entre les exploitants agricoles surtout, et de paire à paire,
28:43 et moi la question que je voulais poser à monsieur Combes,
28:47 c'était justement comment s'était vécu par les salariés de l'équipe mobile,
28:51 comment ils ont accueilli cette nouvelle équipe,
28:56 et puis est-ce que, ben voilà, justement,
28:58 ils sont vraiment satisfaits de pouvoir aller un peu plus à l'extérieur peut-être,
29:03 que ce qui était…
29:05 Bon, déjà l'équipe va à l'extérieur,
29:08 mais je pense qu'ils se sont encore plus impliqués dans cette situation,
29:12 parce que c'est vraiment une personne en situation de handicap
29:16 apporte de l'aide à une personne qui est quelque part normale pour eux,
29:21 et là c'est vraiment, ils sont montés sur un pédestal.
29:24 Là ils vont aider un agriculteur qui est en difficulté.
29:27 Comme ils disent, pour une fois, c'est pas nous qu'on aide,
29:29 c'est nous, on sort de chez nous, on va aller essayer.
29:31 C'est vraiment pris comme ça, effectivement, c'est très bien.
29:34 Après, effectivement, ça ouvre des possibles dans tous les sens,
29:39 puisque l'agriculteur refait appel à nous, mais en privé,
29:42 sans passer par l'MSA, pour des prestations agricoles,
29:44 et s'aperçoit qu'on est capable de faire plein de choses.
29:46 Donc là, cette semaine, ils sont en train de refaire des clôtures chez l'agriculteur,
29:50 surtout lequel on avait déjà intervenu, mais en mode d'urgence.
29:53 Donc là, on a très rapidement rectifié les clôtures pour que les vaches ne sortent pas,
29:59 l'agriculteur était complètement en burn-out,
30:02 et là, on lui fait refaire appel à nous pour refaire des clôtures,
30:05 mais voilà, dans un cycle de travail normal d'agriculture.
30:08 Après, voilà, c'est aussi le brouhaha,
30:10 les voisins s'aperçoivent qu'on peut intervenir,
30:12 ils sont les correcteurs, ils viennent nous voir,
30:14 si ça vous intéresse pas, venez chez moi.
30:16 C'est pour ça que je vous le dis aujourd'hui, j'ai 6 personnes,
30:18 j'en aurai 12, j'ai du boulot pour les 12.
30:20 Vous n'avez pas plus de places des attes ?
30:26 Je ne sais pas, je suis mortier à 200 places des attes aujourd'hui.
30:30 C'est une activité qui est très intéressante, il ne faut pas se le cacher,
30:34 ça permet aux gens de sortir.
30:36 Comme disait M. Martenal tout à l'heure, effectivement,
30:39 on crée aussi de la plus-value là-dessus,
30:42 on marge un petit peu sur l'activité-là de prestation agricole.
30:46 Il faut quand même dire que quand les gens,
30:49 parce que moi j'ai pu avoir la réflexion,
30:51 je dis quand ils sont en atelier sur les attes et qu'on vend une production
30:55 qui est issue de les attes, évidemment, on est dans la réalité économique,
30:58 les attes aussi, il faut être clair,
31:00 on a besoin d'être au moins à l'équilibre sur notre budget de prod à la fin de l'année.
31:04 Quand une personne n'est pas en mise à disposition à l'extérieur,
31:08 elle n'est plus en train de produire à les attes,
31:10 donc on a aussi besoin que le chiffre d'affaires qu'elle générait à les attes,
31:14 je suis désolé, c'est très concret, mais elle le génère à l'extérieur.
31:18 Et moi, je pense qu'il ne faut pas opposer les parcours
31:22 avec cette notion d'équilibre économique pour les attes, c'est hyper important.
31:28 En plus, moi, c'est valorisé d'une autre façon,
31:30 c'est-à-dire que les ateliers qui ont du personnel en mise à disposition à l'extérieur,
31:35 le chiffre d'affaires rentre sur l'atelier des attes,
31:37 rentre sur le propre atelier.
31:38 Donc quelque part, c'est aussi à eux de pousser leurs travailleurs,
31:41 leur équipe d'aller vers l'extérieur.
31:44 Parce qu'effectivement, on ne va pas se cacher non plus.
31:46 Quand on fait une prestation agricole où on fait 5-6 cartons dehors,
31:50 on va avoir un chiffre d'affaires de 450 euros.
31:53 450 euros sont à l'atelier des attes, c'est compliqué à avoir.
31:57 Quand c'est une prestation extérieure, c'est beaucoup plus facile.
32:01 Et à côté de ça, on a l'équipe qui est contente de sortir.
32:04 Mais à côté de ça, il faut aussi une faute de véhicule,
32:07 il faut aussi une structure, il faut aussi du matériel,
32:10 il faut aussi renouveler régulièrement.
32:13 Parce que les débroussailleuses manipulées par les travailleurs handicapés,
32:16 ce n'est pas la débroussailleuse que vous avez chez vous.
32:19 Un mort qui sort 3 ans, parce qu'au bout de 3 ans, elle est morte.
32:22 Il y a un coût financé.
32:23 Mais le gain gagné sur les ateliers de sortie,
32:26 le moins fermé, à la fin de l'année, comme le disait le monsieur,
32:28 d'être équilibré.
32:29 Et le plus, permet de repartir avec du matériel neuf.
32:32 Moi, je voulais ajouter par rapport à ce que vous disiez
32:35 sur l'adhésion des personnes.
32:37 Nous, sur toutes les prestations qu'on nous demande
32:40 ou qu'on va chercher, parce que des fois,
32:42 on a des prestations chez des agriculteurs
32:45 qui viennent nous demander une prestation.
32:47 Et on a aussi des fois, nous, qui avons un travailleur qui a un projet.
32:50 Et on va chercher l'agriculteur à mettre en face
32:54 pour une prestation.
32:57 Là, on a une personne qui est partie en milieu ordinaire.
32:59 Maintenant, elle travaille dans un magasin de producteurs.
33:01 Donc, c'est plusieurs producteurs dans divers domaines d'élevage
33:06 qui se sont regroupés, qui ont ouvert un magasin.
33:08 Et la personne qui tient ce magasin, c'est un ancien travailleur des ATCH.
33:13 Alors moi, effectivement, pour impliquer aussi le travailleur,
33:16 souvent, le travailleur va avec le moniteur faire les données.
33:20 C'est-à-dire, c'est le travailleur qui donne son avis en disant
33:22 "Bah là, il faut deux jours, il faut ça, il faut..."
33:24 C'est les travailleurs qui font aussi leurs données.
33:26 Qui sont impliqués, oui.
33:28 Et nous aussi, on a aussi des fois des mises à disposition.
33:31 [BIP]
33:38 Ah, ça a coupé là. Je ne sais pas si vous avez vu.
33:40 [BIP]
33:46 Marc, on ne vous entend plus.
33:48 [BIP]
33:53 Vous m'entendez ?
33:54 Oui, ça y est, c'est bon. Il y a eu une petite...
33:56 Je disais, la personne, quand on a eu la demande en élevage porcins,
33:59 on se disait "Ça ne va intéresser aucun travailleur".
34:02 On a été très surpris, parce qu'on a trouvé tout de suite
34:05 quelqu'un qui était très intéressé.
34:07 Et ça va faire un an, un an et demi qu'il y est,
34:09 et qu'il s'y plaît, et qu'on espère que...
34:11 Des fois, on peut aussi avoir nos représentations à nous sur
34:15 "Ça, ça ne va intéresser personne", mais en fait, si, ça peut intéresser.
34:20 Il y a des gens, pareil, en lapinière, au début, on n'était pas sûrs,
34:23 parce que c'est un univers un peu particulier de production, la lapinière.
34:26 On n'était pas sûrs d'avoir des gens volontaires.
34:28 Et on se rend compte qu'à chaque fois, on en a.
34:30 Sachant que, pour l'instant, notre politique au niveau des travailleurs,
34:33 c'est si on n'a personne à mettre en face, si personne ne veut y aller,
34:36 on ne prend pas la prestation.
34:39 Voilà, pour l'instant, on est comme ça.
34:41 Mais en général, jusqu'à présent, je touche du bois,
34:43 on a toujours eu des gens qui étaient intéressés pour aller les faire.
34:46 Donc, je pense, comme disait M. Combes, il y a un vrai...
34:50 C'est très valorisant d'aller en milieu ordinaire.
34:53 C'est-à-dire, on va chez quelqu'un, on lui rend un service,
34:57 et en plus, ce n'est pas l'éducateur ou le moniteur
34:59 qui est bienveillant avec moi tous les jours, parce que c'est son métier.
35:03 C'est quelqu'un qui a une entreprise et qui me dit « tu travailles bien ».
35:06 Et ça, ça change tout.
35:08 Oui, c'est ça. Moi, je le vois.
35:10 J'ai un atelier qui se déplace en entreprise.
35:15 On travaille dans une entreprise d'agroalimentaire.
35:17 Donc, tous les matins, j'ai 8 travailleurs avec le chauffeur,
35:20 8 personnes, qui vont travailler sur une production.
35:23 Là, c'est aussi une inclusion d'outerrampes.
35:27 Mais aujourd'hui, j'ai des bons relations avec la DRH de l'entreprise
35:30 qui me dit « je ne fais jamais machine arrière ».
35:32 Aujourd'hui, ça remet les « pédicules » au milieu du village.
35:35 Mes salariés se disent bonjour alors qu'ils ne le faisaient plus.
35:38 Ça se trouve que c'est de l'inclusion dans les 200 procès.
35:42 C'est-à-dire que moi, j'étais content d'y aller travailler.
35:44 Ils sont sur une production, ils font des montages de cartons.
35:48 Les travailleurs, les employés d'entreprise sont contents de les voir venir.
35:52 La DRH, ça met du jeu de vidage.
35:56 Ça permet de voir qu'il y en a qui n'ont pas la même problématique,
35:58 mais j'aperçois que les travailleurs ont leurs soucis et qu'ils font avec.
36:02 Donc, c'est pas mal.
36:03 C'est vraiment une insertion dans les 200 procès.
36:05 Merci.
36:11 Merci pour toutes ces précisions.
36:13 Effectivement, c'est un beau projet.
36:15 Ça répond à la fois aux besoins des personnes que vous accompagnez
36:20 et personnes en situation de handicap,
36:22 et puis aussi tout simplement aux besoins du territoire.
36:25 Donc, un projet utile.
36:28 Je ne sais pas s'il y a d'autres questions.
36:31 Alors si, Monsieur Puot, allez-y.
36:35 Si vous pouvez vous représenter.
36:40 Bonne après-midi à tous.
36:42 Oui, Bruno Puot, je suis directeur adjoint à l'ESAT du Puch,
36:44 à Saufeterre de Guyenne en Gironde,
36:46 donc un ESAT agricole et viticole.
36:48 Donc, j'écoutais avec attention le témoignage de mes collègues.
36:52 Et puis, l'ESAT de Clairville est un voisin.
36:55 On a des usagers qui ont fait des parcours communs.
37:00 Moi, je voulais juste en réaction rappeler que la mise à disposition
37:05 avait d'une part été limitée dans le temps.
37:09 Je pense qu'on va être amené, je crois qu'il y a un projet
37:12 d'avoir quelques décrets qui, comment dire,
37:16 qui réglementent un peu ce qui se pratique.
37:18 Je vous dis ça parce qu'on met à disposition.
37:22 Actuellement, on a un usager qui est mis à disposition d'une entreprise.
37:26 On a un autre ESAT voisin qui a mis aussi à disposition
37:29 dans le même établissement.
37:31 Et on se retrouve maintenant avec, on est mis en concurrence
37:34 ouvertement au niveau de nos tarifications.
37:37 Donc, c'est gênant.
37:41 Je sais qu'il y a des ESAT, mais je crois qu'on l'avait évoqué
37:44 dans le cadre de Solidèle, où il y a eu des appels d'offres
37:47 de grands groupes qui, du coup, jouent là-dessus.
37:50 Et on se retrouve du coup à mettre des personnes en situation
37:54 d'handicap, dans des situations de marché que je trouve éloignées
37:59 de la vocation de la mise à disposition, qui est de préparer
38:02 quelqu'un, accompagner un usager dans le cadre d'une embauche
38:05 en entreprise.
38:06 On est censé évaluer aussi la personne au-delà du travail.
38:09 Je sais que nous, là, on est en train d'évaluer toute la dimension
38:13 sociale et médico-sociale pour pérenniser l'emploi, puisqu'elle a
38:17 théoriquement une mise à disposition, c'est mis en place
38:20 pour une durée d'un an, renouvelable avec l'accord de la MDPH
38:24 quand elle répond.
38:25 Mais il y a cette réglementation-là.
38:28 Enfin, je sais que le sujet, entre autres, de la mise à disposition,
38:33 la facturation des mises à disposition.
38:35 Enfin, je sais que nous, en Gironde, le collectif, c'est la foire
38:38 d'empoigne parce qu'il se fait de tout.
38:40 Il y en a qui facturent au prix de revient et d'autres qui facturent
38:43 à des prix, on va dire de l'ordre de 10, entre 10 à 20 euros de l'heure.
38:49 Leur idée, c'est que c'est pour obliger l'entreprise à rester sur un
38:55 contrat de courte durée et finaliser le projet de la mise à disposition
38:59 qui est une embauche.
39:00 Donc, il y avait ça.
39:03 Après, nous, on est en train de travailler et donc, je trouve très
39:06 intéressant le témoignage qui m'a été donné.
39:08 On s'inscrit dans les mêmes projets et nous, on est en train de réfléchir
39:12 au niveau de la responsabilité, c'est-à-dire qu'un usager, alors,
39:17 il y a le projet, donc, du coup, de ce qu'on fait en classique,
39:21 à savoir des usagers qui sont accompagnés d'un moniteur.
39:24 Et là, du coup, on est dans le cadre d'une prestation accompagnée.
39:27 La responsabilité, c'est le moniteur et les aides.
39:31 Une mise à disposition, il y a vraiment un transfert de la responsabilité
39:34 puisque l'usager se retrouve dans le cadre du fonctionnement de l'entreprise
39:39 et de la responsabilité de la personne qui l'accueille.
39:43 Et c'est vraiment, enfin, on est en train d'essayer de bien,
39:47 comment dire, bien se blinder de ce côté-là, parce que c'est vraiment
39:50 ce qu'on veut, c'est ce qu'on voudrait développer au niveau de notre
39:54 ESAT et nos activités viticole.
39:57 Il y a une demande, le secteur, du coup, les entreprises viticole ont
40:02 moins de salariés, donc il y a des demandes même ponctuelles.
40:05 Et puis après, je rejoins les dispositifs qui ont été évoqués.
40:08 Mais c'était un complément.
40:10 C'est à la fois une question sur la tarification, la vocation de la
40:15 mise à disposition.
40:17 Et nous, pour l'instant, on n'irait pas vers la mise à disposition,
40:20 l'envoi d'un usager seul chez un agriculteur pour répondre à un besoin.
40:25 Il faut que ce soit abordé un projet.
40:28 On va se retrouver en concurrence avec soit des entreprises d'intérim ou
40:33 de l'emploi falsifié.
40:36 On a déjà été accusé de ça.
40:38 Voilà notre point de vigilance.
40:40 Merci.
40:41 Pour compléter ce que vous dites, on a le même point de vigilance
40:46 aujourd'hui, ce qu'on est en train de revoir justement, vu que ça prend
40:51 de l'ampleur aussi chez nous, avant on avait moins.
40:53 On est en train de revoir aussi sur quelle base contractuelle on va
40:56 pouvoir continuer à faire de la mise à disposition.
41:00 Justement parce que pour moi, dans une logique de parcours, c'est
41:05 indispensable de passer par cette étape-là pour intégrer le milieu
41:09 ordinaire.
41:10 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on est même entre ESAT, je crois qu'on n'a
41:15 pas tous les mêmes tarifs.
41:16 Et il était question dans le plan de transpo des ESAT, qu'il y ait un
41:20 tarif commun obligatoire pour les mises à disposition qui incluraient
41:24 les coûts d'accompagnement.
41:26 Voilà, donc on est en attente aussi un peu là-dessus pour essayer
41:31 d'avoir des contrats clairs et qu'on ne soit pas accusés de faire du
41:39 travail dissimulé.
41:41 Tout à fait d'accord.
41:44 Je pense qu'on a tous la même problématique.
41:46 Après aujourd'hui, effectivement, nous en Bordogne, je communique
41:52 souvent avec les ESAT autour de chez moi au niveau des tarifications
41:55 pour les appels d'offres.
41:56 On s'aperçoit que souvent, en Bordogne, ils sont autour des ESAT.
41:59 Donc, j'ai le cas il n'y a pas longtemps, j'ai appelé les ESAT,
42:04 je leur ai dit écoute, donnez-moi tes tarifs et j'applique les mêmes.
42:07 Tout le monde en Bordogne arrive à s'arranger comme ça.
42:10 Mais effectivement, il y a pas mal de forts d'emprunt sur leur pré-abonnement
42:14 avec les ESAT.
42:17 Et il y a des dispositions après, effectivement, mais ça aussi,
42:20 je réponds au dessus de M. Reynalds, c'est-à-dire que nous,
42:24 c'est le travailleur, ça ne l'intéresse pas d'y aller,
42:26 on n'y va pas non plus.
42:27 Donc, effectivement, on regarde aussi, moi je regarde aussi,
42:29 en gros, l'éthique de la personne en place.
42:31 Est-ce que c'est un travailleur handicapé qui veut, parce qu'il veut
42:34 faire l'insertion où il veut, ou alors est-ce que c'est quelqu'un
42:37 qui veut avec un coût de manœuvre moins cher ?
42:39 On a pas la possibilité de choisir.
42:44 Après, en complément de ce que vous dites, c'est que là,
42:47 nous, on vient de s'engager dans la conversion bio-vigne.
42:50 Et l'idée, c'est un exemple, c'est un projet, mais l'idée,
42:56 c'est que si on a des usagers qui maîtrisent une tâche,
42:59 l'idée, c'était de la faire en prestation, mais avec notre matériel
43:04 et sous notre responsabilité.
43:06 Et là, du coup, on se retrouve en concurrence avec des entreprises
43:11 qui font déjà ça.
43:12 Donc, on a la demande, mais on ne va pas y aller pour ne pas aller
43:17 dans ce biais-là.
43:18 Aujourd'hui, si vous avez une solution, je prends.
43:22 Aujourd'hui, moi, je suis en concurrence avec des entreprises
43:24 d'Espace Vert, par exemple.
43:27 Il y a plein d'entreprises d'Espace Vert où je suis en concurrence
43:31 directe avec eux.
43:32 Après, vous avez l'avantage qu'on a, c'est qu'on est, on va dire,
43:37 on est moins, on a moins de charges.
43:39 Donc, ça veut dire qu'on peut, moi, je me gare pratiquement sur le,
43:42 aller à 10% en dessous du marché.
43:44 Mais je ne vais pas plus bas.
43:46 Et en dehors de l'avantage, oui, pardon, je n'ai pas levé la main,
43:52 en dehors de l'avantage financier, par rapport à ce que vous disiez,
43:57 Monsieur Combes, sur l'éthique du client potentiel,
44:05 est-ce que ça, vous avez travaillé un argumentaire aussi de pourquoi
44:11 travailler avec un ESAT et avec des équipes de travailleurs
44:16 en situation de handicap, est-ce que vous avez pu mettre
44:20 en avant certains éléments et sur le ressenti, justement,
44:23 des personnes aussi en situation de handicap,
44:26 est-ce que c'est quelque chose que vous mettez beaucoup en avant
44:29 quand vous faites des appels d'offres ou est-ce que la partie
44:32 financière qui prie ?
44:33 Non, la partie financière, non, c'est surtout, par exemple,
44:36 les chantiers que l'on prend des équipes extérieures,
44:38 c'est le moniteur qui va voir le chantier, qui fait le devis,
44:42 qui permet une certaine partie du handicap et avec l'expérience,
44:44 ils savent, ils ont l'enfer en force, si vraiment le gars est là
44:47 pour négocier le prix, il ne cherche même pas à négocier le prix.
44:49 C'est-à-dire qu'il n'est pas là pour faire travailler une personne handicapée,
44:53 il est là pour gagner le maximum.
44:55 Quelque part, moi, ça ne m'intéresse même pas.
44:57 Et voilà, c'est un peu offusqué, ça passe.
45:01 Mais après, c'est compliqué de définir, est-ce que le client en bout
45:04 est là pour une purement raison financière ou est-ce qu'il y a un peu les deux ?
45:08 Moi, aujourd'hui, dans un chantier que j'ai en extérieur,
45:12 je vais me permettre de choisir.
45:14 Par exemple, la semaine dernière, le moniteur à Spadère m'a dit
45:19 « je fais un chantier, je le finis, l'année prochaine, je n'y vais pas »
45:21 parce que je n'apprécie pas que la cliente parle à un autre travailleur.
45:25 Moi, je le suis, on y va.
45:30 Il n'y a pas le resentiment, il n'est pas bien chez cette cliente-là, on y va pas.
45:33 De toute façon, c'est vrai que quand ça se passe mal,
45:39 nous, ça est arrivé une ou deux fois.
45:41 On a une chargée d'insertion qui fait le suivi de toutes les mises à disposition
45:45 et toutes les prestations chez des clients agriculteurs ou autres d'ailleurs.
45:50 Donc, il y a des points réguliers qui sont faits avec les travailleurs
45:53 et avec le client.
45:56 Nous, on est sur du handicap psychique à quasiment 100%.
46:00 Je peux vous assurer que si ça se passe mal pendant une mise à disposition,
46:03 ça va très vite capoter.
46:06 Donc, c'est très important que le client qui va recevoir la personne en mise à disposition
46:14 ait quand même un minimum d'aptitude humaine et sociale pour que ça se passe bien.
46:21 En général, j'ai un exemple, je ne dirai pas où,
46:25 j'ai un exemple d'une personne qui n'avait pas compris ça,
46:27 la mise à disposition, elle a duré deux jours.
46:29 On l'a arrêtée et c'était fini.
46:31 Donc, je pense qu'il faut éviter…
46:34 Malheureusement, on a plus de sang.
46:44 Ça a coupé.
46:46 On peut reprendre avec Swayla peut-être et puis si Marc revient.
46:51 Swayla ?
46:53 Oui, ma question était au niveau…
46:55 On va aller voir ce qui se passe.
46:57 Excusez-nous, ça a coupé Marc.
46:59 C'est pour ça que…
47:00 Vous m'entendez là ?
47:03 Oui.
47:04 Non, je disais en fait,
47:06 quand ça se passe mal, on le sait assez vite
47:10 et les personnes avec handicap psychique…
47:12 Décidément.
47:18 La connexion n'est pas avec nous.
47:21 C'est la technologie aujourd'hui.
47:23 Bon, Swayla, on va peut-être prendre votre question
47:26 et ce sera peut-être la dernière.
47:28 Allez-y.
47:29 Juste en fait, au niveau du coût et l'intérêt de l'entreprise,
47:32 du coup, c'est plutôt vous, l'employeur,
47:35 qui bénéficiez de la contribution financière
47:38 sur le taux d'emploi de personnes handicapées
47:40 ou est-ce que l'employeur, le client, peut en bénéficier
47:43 et dans ce cas, ils ont un intérêt à recruter des personnes
47:46 avec le statut RQTH ?
47:50 C'est l'employeur qui en fait.
47:51 C'est l'employeur qui…
47:56 Dans quel cadre, peut-être, Swayla ?
47:57 Est-ce que c'est dans le cadre d'une mise à disposition ou… ?
48:00 C'est la question un peu que je pose,
48:02 c'est quel contrat il faut mettre en place
48:04 pour que l'employeur qui souhaite atteindre,
48:07 je ne sais pas, je crois que c'est 6 % de personnel handicapé
48:11 pour avoir une contribution financière,
48:14 en tout cas pour ne pas payer les amendes,
48:16 va rentrer dans les clous et se dire
48:18 du coup j'ai un réel intérêt à faire appel à les aides
48:22 plutôt qu'à un paysagiste lambda
48:24 qui ne m'apporterait pas justement cette possibilité
48:27 de réduire mes coûts.
48:29 C'est le client qui fait les démarches après par la suite,
48:32 je ne connais pas officiellement le cheminement,
48:35 mais c'est le client qui fait les démarches.
48:38 Nous on fait une facturation classique
48:40 et c'est lui qui débrouille après.
48:42 Mais du coup, ce n'est pas un argument que vous utilisez
48:47 pour qu'il puisse retenir les aides
48:49 plus qu'une autre entreprise ?
48:51 Non, parce que souvent quand ils viennent vers nous,
48:54 ils savent déjà qu'il y a des avantages.
48:56 D'accord.
48:57 Aujourd'hui, on peut parler un peu financier,
49:01 mais ce qui commence à nous poser un peu de problèmes,
49:05 c'est aujourd'hui le crédit d'impôt.
49:08 Aujourd'hui, il y a un fonctionnement
49:11 qui permet de déduire le crédit d'impôt à la facturation.
49:15 Alors que nous, entreprise publique, on ne peut pas faire.
49:18 On n'est pas dans la démarche.
49:20 Effectivement, là, on perd quelques clients
49:22 parce que la déduction d'impôt se fait sur la facture.
49:25 Alors que la déduction d'impôt se fait…
49:27 La déduction d'impôt, c'est à la personne ?
49:28 Oui, mais c'est pareil.
49:29 Oui.
49:30 Pour les aides, c'est pareil.
49:31 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, j'ai des clients qui travaillent plus avec nous
49:34 parce qu'on ne peut pas déduire sur la facture la remise d'impôt.
49:37 Ok.
49:41 Très bien.
49:44 Merci à tous.
49:47 Pour rester dans les clous de l'horaire indiqué, on va clôturer.
49:52 Merci encore à les aides de Clairevivre, à M. Combes pour cette présentation
49:57 et à vous tous d'avoir participé.
50:00 Juste deux, trois petites informations.
50:03 Il y a un questionnaire, un sondage d'évaluation
50:05 qui est lancé pour nous permettre, on va dire,
50:08 de nous améliorer dans l'élaboration de ces rencontres.
50:12 Donc, merci à tous de bien vouloir y répondre.
50:15 Ça ne prend que quelques minutes.
50:18 Et juste pour vous indiquer que nous avons deux prochaines rencontres
50:24 dans le cadre des rencontres nationales de la FNOS.
50:29 La prochaine, c'est vendredi à 10h30.
50:31 Et le thème, ce sera comment se saisir de la dynamique tiers-lieu
50:36 pour impulser le développement de nos projets.
50:39 Et la prochaine rencontre aussi qui aura lieu,
50:43 ce sera le 19 octobre à 10h.
50:45 Là aussi, on sera avec un ESAT,
50:49 l'ESAT des quatre vents à Noirmoutier.
50:52 Et le thème, ce sera mieux répondre aux besoins de son territoire,
50:56 un levier du développement, une démarche entreprenariale.
50:59 Donc voilà, n'hésitez pas à participer aux ateliers.
51:03 Et merci encore pour votre présence et participation à tous.
51:07 Émilie, je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose.
51:10 C'est parfait, tu as tout dit.
51:12 Et rendez-vous vendredi et mercredi prochain.
51:16 On veut tous vous voir.
51:18 Merci.
51:20 Merci, au revoir.
51:22 Merci.
51:23 Oui, bien sûr.
51:24 Et l'enregistrement ?
51:26 Oui, tout à fait.
51:27 Le support va être mis d'ici cette semaine sur le Drive FNOS.
51:33 Et le replay d'ici quelques jours,
51:37 dans les newsletters qu'on vous envoie,
51:40 on mettra le lien, donc allez voir.
51:42 Et s'il y a besoin en urgence,
51:44 Catherine peut évidemment vous les transmettre sans aucun souci.
51:47 Super, merci beaucoup.
51:49 Merci beaucoup.
51:50 Merci, merci.
51:51 Je crois qu'on va encore.
51:52 Au revoir.
51:53 Au revoir.
51:54 Au revoir.

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