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Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Place à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:02 Bonjour à vous Jean-Philippe Tanguy.
00:04 Bonjour Adelaine Mabrouk.
00:05 Député Rassemblement National,
00:06 membre du Bureau National du parti de Jordane Bardella.
00:09 La France face à l'explosion des demandes d'asile.
00:12 Dans le Figaro ce matin, Jean-Philippe Tanguy,
00:14 les chiffres indiquent un nouveau record
00:16 puisqu'on se dirige vers 140 000 demandes d'ici à la fin de l'année.
00:21 Est-ce que vous faites confiance au gouvernement
00:22 pour s'attaquer au dévoiement du droit d'asile ?
00:25 Non absolument pas.
00:26 Vos chiffres parlent malheureusement de même.
00:28 On va d'année en record en record.
00:31 Si vous enlevez 2020, l'année du tristocovid,
00:34 en fait ce gouvernement n'a connu qu'une hausse
00:37 des admissions de l'immigration légale ou des demandes d'asile
00:41 qui même quand elles sont déboutées,
00:42 malheureusement les personnes ne sont pas expulsées de notre territoire.
00:46 Donc il n'y a plus aucune différence en France,
00:48 mais c'est malheureusement ancien,
00:49 entre les personnes qui ont le droit d'être chez nous
00:52 et que nous acceptons,
00:53 les personnes qui n'ont pas le droit d'être chez nous
00:55 et qui n'auraient jamais dû être chez nous
00:56 et les gens qui pensaient pouvoir être chez nous
00:58 et qui ne devraient pas l'être et qui devraient être expulsés.
01:00 Donc il n'y a plus de différence entre le légal et l'illégal,
01:03 entre le légitime et l'illégitime
01:04 et que ce soit pour les Françaises ou les Français,
01:06 pour les étrangers en situation irrégulière
01:09 qui ont rempli et respecté nos lois,
01:11 il n'y a plus d'ordre et donc il n'y a pas de justice
01:14 dans le traitement d'immigration.
01:15 Mais depuis la récente fièvre migratoire à Lampedusa,
01:18 Emmanuel Macron et Georgia Meloni
01:20 parlent d'une même voie pour trouver une solution européenne.
01:22 Vous êtes d'accord pour dire que la solution passe par l'Europe ?
01:25 Non, l'Europe aujourd'hui est un problème.
01:27 Pas de coopération, pas d'accord commun.
01:29 Il y a des coopérations entre partenaires européens,
01:31 mais aujourd'hui l'Union européenne, les commissaires européens
01:35 ont théorisé l'immigration comme une solution à leurs yeux,
01:38 évidemment ce n'est pas la vérité, à des problèmes européens.
01:42 Ils veulent faire venir plusieurs millions d'immigrés
01:45 pour soi-disant combler la crise démographique,
01:48 pour occuper soi-disant des métiers que personne ne veut faire,
01:51 non pas parce que personne ne veut le faire,
01:52 mais parce que les personnes ne sont pas formées
01:53 et les salaires ne sont pas suffisants.
01:55 Donc l'Union européenne est une idéologie pro-immigration
01:59 qui souhaite et qui organise de fait la submersion migratoire.
02:03 Donc on ne peut pas faire confiance à une institution
02:05 et les personnes qui l'incarnent qui sont pour l'immigration.
02:07 Il ne faut pas être confiant à ses commissaires,
02:09 il ne faut pas être confiant au gouvernement
02:10 qui prépare ce projet de loi immigration.
02:12 Alors quand il va arriver au Parlement
02:14 avec ce fameux article 3 sur la régularisation des sans-papiers
02:17 dans les métiers dits en tension, Jean-Philippe Languy,
02:19 si cette mesure était retirée du projet de loi
02:22 pour la faire passer plutôt dans une circulaire qu'à travers un vote,
02:25 est-ce que déjà vous dites que c'est un premier pas qui a été fait ?
02:28 Non, alors il y a deux choses importantes dans ce que vous dites.
02:30 La première chose, c'est que si cette loi, il n'y a plus cette mesure,
02:33 c'est une loi quasiment vide.
02:35 Il y aura quelques mesurettes qui, elles,
02:36 pourraient facilement passer en circulaire si le gouvernement le voulait
02:39 pour simplifier les démarches d'expulsion
02:43 et limiter les recours administratifs
02:46 qui sont aujourd'hui permis aux étrangers en situation irrégulière.
02:49 Et surtout, vous le dites, en fait, ils vont passer par circulaire.
02:51 Donc en fait, quand quelque chose dérange le Parlement,
02:53 quand il n'y a pas de majorité de représentation
02:56 des Français au Parlement, ils veulent le contourner.
02:59 C'est déjà le cas.
03:00 Mais pour avoir un accord peut-être ?
03:02 C'est de la lucidité, non ?
03:03 Oui, c'est sûr que si on retire toutes les mesures qui posent problème,
03:06 on trouve facilement un accord.
03:07 Mais est-ce qu'il n'y a pas eu une inflexion ?
03:08 Emmanuel Macron, dans son interview la fois dernière,
03:11 semble avoir évolué sur ce sujet,
03:12 affirmant qu'il faudrait davantage rapprocher nos compatriotes
03:15 de ces métiers en tension.
03:17 Oui, alors c'est intéressant, effectivement.
03:18 Marine Le Pen, d'ailleurs, dit elle-même,
03:21 Emmanuel Macron découvre la priorité nationale,
03:22 donc une mesure phare, centrale du programme de Marine Le Pen,
03:26 pour laquelle nous avons été diabolisés, insultés.
03:29 Et donc en fait, c'est juste du bon sens,
03:31 évidemment, avant de faire entrer de nouveaux immigrés,
03:33 il faut former les Françaises qui cherchent un travail.
03:36 Il faut proposer des salaires qui correspondent
03:38 à la difficulté de ces métiers.
03:39 Moi, quand je vois dans la presse que le patronat présente
03:43 le fait de payer entre 1300 et 1500 euros
03:46 pour commencer à travailler à 5-6 heures du matin
03:47 et finir entre 23h et 1h du matin comme des gros salaires,
03:50 on voit bien qu'il y a un problème
03:52 et que c'est une escroquerie.
03:53 Et de la même manière,
03:54 je voudrais revenir sur le mot circulaire.
03:56 C'est intéressant parce que les Français doivent savoir
03:59 que ça fait des années qu'il y a déjà une circulaire
04:01 de régularisation des étrangers en situation irrégulière
04:04 pour les métiers en tension.
04:05 C'est la fameuse circulaire VALS.
04:07 Et M. Larcher, le président du Sénat,
04:08 d'ailleurs, je crois que c'était sur votre antenne
04:10 il y a quelques jours, quelques semaines,
04:12 soutient cette circulaire.
04:13 Donc, on a un double discours du point de vue du gouvernement
04:15 qui fait tout, en fait, pour régulariser
04:17 de toutes les manières les immigrés.
04:19 On l'a vu avec le chiffre des faux demandeurs d'asile
04:23 et les Républicains qui font semblant
04:25 de s'opposer à cette immigration,
04:26 alors qu'ils l'ont organisée aussi.
04:28 Les chiffres sont têtus.
04:29 Par exemple, le nombre de naissances en France
04:30 a reculé de 7% sur les huit premiers mois de l'année.
04:33 C'est le plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
04:36 Hier, lors du grand rendez-vous Europe 1 C News Les Echos,
04:39 notre invitée de la France insoumise,
04:41 Manuel Bompard, a dit que l'immigration viendra combler
04:44 ce déficit, cette atrophie des naissances.
04:47 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
04:48 Je lui réponds que c'est totalement absurde.
04:50 On voit bien d'ailleurs, plus il y a d'immigration,
04:52 moins il y a de naissances.
04:53 Il n'y a aucun lien.
04:54 Ce n'est pas une solution à la solution démographique.
04:57 Ça n'incite pas, on peut dire, au dynamisme démographique
05:00 et ça ne comble pas un écart,
05:01 puisque de toute façon, même les immigrés, à la fin,
05:03 il faut le dire, ont des comportements démographiques
05:05 très proches des natifs sur deux ou trois générations.
05:08 Donc, en fait, c'est un puits sans fond
05:09 si l'on pense que l'immigration peut combler
05:11 ce problème démographique.
05:13 Ce qu'il faut, c'est réencourager les familles françaises
05:16 à faire des enfants, à accompagner...
05:17 Mais il n'y a pas de politique familiale, nataliste du gouvernement ?
05:19 Non, tout ça a été mis en pièce par l'idéologie de la gauche,
05:23 notamment François Hollande,
05:24 qui a mis fin à l'universalité des allocations familiales,
05:27 qui était le modèle français.
05:28 L'accueil des jeunes enfants qui ne suivent pas,
05:31 on l'a vu avec le scandale des crèches,
05:32 qui montre une privatisation du soin des personnes,
05:34 qu'il s'agisse des plus petits ou de nos aînés.
05:37 Une privatisation, une volonté de faire des bénéfices
05:39 sur le soin aux personnes.
05:40 Donc, il faut réaccompagner toutes les familles
05:42 qui veulent avoir des enfants.
05:43 Marine Le Pen avait fait des propositions fortes,
05:45 que ce soit par une réforme fiscale,
05:47 qui privilégie les classes moyennes,
05:49 la capacité d'accéder aussi à un crédit pour avoir une maison,
05:52 pour pouvoir investir dans une nouvelle voiture.
05:54 Quand vous avez une famille, vous savez, c'est tout simple,
05:56 mais c'est tout bête, pardon,
05:57 mais de voir passer une voiture qui contient entre 4 et 5 personnes,
06:00 ça fait beaucoup d'argent
06:01 et il faut que l'État accompagne les familles.
06:03 J'entends que vous ne trouvez rien qui va
06:05 dans les propositions de ce gouvernement.
06:06 Peut-être une mesure aujourd'hui qui peut aller dans votre sens,
06:09 puisque Emmanuel Macron va annoncer des nouvelles brigades
06:12 de gendarmerie dans les campagnes.
06:14 La délinquance explose aussi dans les villages,
06:18 dans les communes de France.
06:19 Est-ce que là, vous dites banco ?
06:20 Très bien, moi je prends ce genre de bonne mesure.
06:23 Mais enfin, par contre, ça fait à peu près 20 fois
06:24 qu'il annonce la même mesure.
06:26 Donc les Français, peut-être, ont l'impression
06:29 qu'il y a 1000 brigades de gendarmerie
06:30 qui ont été ouvertes en deux ans,
06:33 puisque Emmanuel Macron ou M. Darmanin ou Mme Borne,
06:36 bref, les brigades de gendarmerie ont été annoncées,
06:37 je vous le dis, une bonne vingtaine de fois en France.
06:39 C'est comme les usines à batterie.
06:41 Il y en a trois, mais on a l'impression qu'il y en a 30 en France,
06:43 puisqu'elles sont annoncées.
06:44 Donc vous vous attendez de voir ?
06:45 Non, je n'attends pas de voir.
06:46 J'aimerais qu'elles soient mises en place
06:47 et qu'ils arrêtent de présenter 10 fois la même mesure,
06:50 qui n'est pas mise en place.
06:51 Ça fatigue, je crois, beaucoup les Françaises et les Français.
06:54 Mais faisons attention aussi sur le terrain,
06:55 sur le territoire, parce que c'est une chose
06:57 d'avoir des brigades, encore faut-il qu'il y ait ensuite
06:59 les effectifs suffisants et qu'il n'y ait pas, pareil,
07:01 un éparpillement des moyens.
07:03 Et puis aussi, il faut respecter nos forces de l'ordre.
07:06 Vous aviez ce week-end des rassemblements
07:08 pour soutenir la police.
07:09 Évidemment, la gendarmerie, il y a une sorte quand même
07:12 d'une très grave crise d'autorité et de respect
07:15 de la part du gouvernement, de nos policiers,
07:17 de nos gendarmes cet été.
07:18 Autre sujet d'actualité, Jean-Philippe Tanguy,
07:20 on poursuit notre grande interview sur CNews et Europe 1
07:23 après la présentation du budget 2024 par le gouvernement.
07:26 Éric Ciotti a dénoncé, dit-il, un budget de camouflage
07:29 et il veut qu'on aille plus loin sur les économies
07:32 et aller plus loin dans la baisse de l'indemnité chômage.
07:34 Est-ce que pour vous, c'est une bonne piste ?
07:36 Non, mais c'est complètement grotesque.
07:38 Je comprends que Monsieur Ciotti veuille camoufler lui-même
07:40 la responsabilité de ses anciens gouvernements.
07:44 Ça fait combien qu'ils sont plus au pouvoir ?
07:45 Oui, c'est vrai qu'ils ont du mal à l'accepter,
07:47 mais ils ont eu une part de responsabilité très importante.
07:49 Vous savez, on fête un triste anniversaire.
07:51 J'essaie un peu en cette rentrée de le faire savoir.
07:53 C'est les 50 ans de déficit budgétaire en France.
07:56 Ça fait 50 budgets qu'on n'a pas eu ni un budget à l'équilibre,
08:00 ni un budget excédentaire.
08:01 Que ce soit les centristes, la gauche et l'ancienne UMP,
08:06 ils ont tous mis nos finances publiques en catastrophe.
08:08 Il faut savoir ce qu'on veut.
08:09 Une partie de la classe politique dénonce un budget de l'austérité.
08:12 La nuppesse, si vous voulez.
08:13 On a plus de 45 % du PIB en impôts,
08:16 plus de 50 % du PIB en dépenses.
08:18 Ce n'est pas l'austérité, ce sont des mauvaises dépenses.
08:20 On ne sait plus tenir les dépenses en France.
08:22 On éparpille les moyens.
08:23 Il y a une bureaucratie d'énormes qui coûte une fortune.
08:25 On donne de l'argent à tout le monde, sauf aux classes moyennes.
08:28 Vous dites que l'État ne fait rien face à l'inflation ?
08:31 Rien.
08:32 C'est pire.
08:33 L'État a nourri l'inflation en dépensant près de 100 milliards.
08:36 Mais ce ne sont que des dépenses qui nourrissent l'inflation.
08:40 La politique des chèques fait croire aux acteurs économiques
08:42 qu'on peut augmenter les prix et donc ça nourrit l'inflation.
08:44 C'est complètement stupide.
08:45 Ce qu'il fallait faire, ça ne coûtait rien.
08:47 Baisser la PVA pour vous.
08:48 C'était casser la dynamique d'inflation en baissant les prix structurellement.
08:51 D'une part avec le marché européen de l'électricité,
08:53 qui n'aurait coûté rien aux Français.
08:54 Ça a coûté des dizaines de milliards d'euros pour payer des marges
08:57 qui n'avaient pas lieu d'être un système de prix complètement stupide.
09:00 On pouvait très bien réguler le prix de l'électricité
09:02 et ensuite baisser structurellement la PVA.
09:04 S'envoyer un signal au marché de baisser les prix.
09:07 Vous proposez une baisse de la PVA sur l'essence.
09:08 Mais le Conseil des Prélèvements Obligatoires,
09:11 qui est un organisme rattaché à la Cour des Comptes...
09:13 Monsieur Moscovici, dont on connaît la neutralité...
09:16 La Cour des Comptes n'est pas sérieux.
09:18 Non mais c'est deux choses différentes.
09:19 Si ça va dans votre sens, ça va le devenir.
09:21 Monsieur Moscovici a un passif lui-même.
09:24 Je rappelle que dans les derniers gouvernements socialistes...
09:27 Oui mais il faut quand même le dire,
09:28 je rappelle que c'était lui qui avait atteint le premier record d'impôt
09:31 sur les Français et les classes moyennes.
09:32 En tous les cas, ce Conseil des Prélèvements Obligatoires,
09:34 qui a fait une étude notamment sur votre proposition de baisse de la TVA,
09:38 affirme qu'elle n'est ni efficace ni équitable.
09:40 Donc ça va coûter cher à l'État.
09:41 Et en fait, cette baisse va être captée par les entreprises.
09:44 À quoi ça va servir ?
09:45 Ça va servir à donner tort à Monsieur Moscovici
09:47 et à toutes ces personnes qui ont fait de la TVA l'impôt central.
09:51 Il faut savoir que la TVA aujourd'hui,
09:53 c'est plus de 200 milliards d'euros qui sont pris sur les Français.
09:56 Donc c'est presque entre 5 et 10 % du PIB,
09:59 plus dans l'impôt qui est plus injuste.
10:00 Mais vous savez que dans le sursaut de la TVA,
10:01 tout nous revient à l'État.
10:02 Il y a la Sécurité sociale, il y a l'écologisté.
10:05 C'est parce qu'ils ont dit que c'était un jackpot pour l'État.
10:08 Et ensuite, ils se sont servis pour combler les trous.
10:10 Par exemple, la fameuse redevance.
10:12 On dit aux Français que la redevance n'a été supprimée pas du tout.
10:14 C'est la TVA et donc la hausse des recettes de TVA
10:17 qui a absorbé la redevance.
10:18 Alors avant, c'était quelques personnes qui payaient la redevance.
10:20 Maintenant, c'est tout le monde qui paie la TVA.
10:21 Reste sur votre proposition.
10:22 Non mais c'est important parce que quand vous utilisez cette note,
10:24 parce qu'il y a les titres pour faire peur aux Français,
10:27 cette note dit "ah ben non, la TVA, c'est l'impôt le plus injuste".
10:29 Donc vous avez la moitié de la note qui démontre que l'impôt est le plus injuste.
10:32 Et ensuite, vous avez le titre qui dit "ce n'est pas équitable de rendre de la TVA".
10:35 Donc c'est complètement absurde.
10:37 En fait, la TVA, si vous voulez, c'est l'impôt magique d'une caste technocratique
10:41 qui prend l'argent et qui après fait des chèques pour compenser.
10:44 Marine Le Pen demande à l'État de restituer la moitié du surplus de recettes
10:47 engrangées par la TVA à cause de l'inflation. Le tout vient crédit d'impôt.
10:51 D'accord, mais 8 milliards, quand on calcule, ça fait quelques dizaines d'euros en fait
10:56 qui restent dans la poche des Français ensuite.
10:57 Non, 8 milliards divisé par le nombre de Français, ça fait 125 euros par an par Français.
11:01 Et donc c'est pour ça que pour une famille,
11:02 il se trouve que j'ai participé au travail de cette mesure,
11:06 et donc ça fait 125 euros par Français et on aurait pu compter différemment.
11:09 Là, on a compté par an et donc ça ferait un chèque de 500 euros par famille.
11:13 Ce serait par exemple avant Noël, on pourrait le donner avant Noël ou au début de l'année.
11:16 Donc ce n'est pas du tout négligeable.
11:18 Mais vous savez, les économies pour financer tout ça, il y en a beaucoup à faire.
11:21 L'immigration, évidemment, a un coût énorme,
11:24 aussi bien sur les aides que nous voulons réserver aux Françaises et aux Français,
11:27 mais aussi sur le coût structurel de l'immigration.
11:29 Évidemment, plus vous avez d'immigrés, plus ça a un coût sur le système de santé,
11:33 l'école, le logement, tous les services publics assurés par la France.
11:38 Ensuite, la contribution à l'Union européenne.
11:40 Là, on a encore 22 milliards cette année.
11:42 L'année prochaine, ce sera 27 milliards d'euros.
11:43 Donc vous vous rendez compte, il y a 5 milliards d'euros qui vont...
11:45 - Par contre, ça aussi de l'argent de l'Union européenne.
11:48 D'ailleurs, pour la loi de programmation, c'est ce qui a été dit.
11:51 C'est dire si elle n'était pas votée, on n'aurait pas eu quelques monnaies sonnantes et trébuchantes.
11:56 - Absolument. Alors déjà, on ne les a pas encore.
11:57 Mais en plus, c'est quand même assez particulier,
11:59 c'est à dire qu'on menaçait la France de ne pas toucher l'argent qu'elle finance.
12:03 Donc on allait commencer parce qu'on va rembourser 3 milliards d'euros
12:05 de ce fameux, soi-disant, plan de relance européen qui ne devait rien nous coûter.
12:09 Ça va déjà commencer à coûter 3 milliards d'euros.
12:11 Et en plus, on a failli être menacé de payer de l'argent qu'on n'avait pas reçu.
12:15 Donc ça, c'est toute l'absurdité du système européen.
12:18 En tout cas, structurellement, la France, vous le savez,
12:20 donne entre deux tiers et la moitié de plus qu'elle ne reçoit.
12:24 Donc ce système-là, je n'en veux pas.
12:26 Je rappelle que ce système permet de financer les délocalisations en Pologne,
12:29 des autoroutes en Slovaquie pour nos camions,
12:31 pour des camions qui ne sont plus conduits par des Français.
12:33 Donc ça fait maintenant 30 ans que la France finance ses propres délocalisations.
12:38 Avant l'élargissement de l'Union européenne vers l'Est,
12:40 la France avait presque toutes ces régions qui avaient un PIB supérieur à la moyenne européenne.
12:45 Aujourd'hui, il n'y a plus que l'Île-de-France dont le PIB est supérieur à la moyenne européenne.
12:49 C'est un système d'appauvrissement des Français.
12:51 Les impôts des Français financent leurs propres déclins.
12:55 Sur le plan politique, Jean-Philippe Tanguy, à droite, les ambitions séguient.
12:59 Ça ne vous a pas échappé.
13:00 Laurent Wauquiez, qui était jusque-là en diète médiatique, s'est dit prêt.
13:05 Ça vous inquiète ?
13:06 Mais prêt à quoi ?
13:06 Prêt pour 2027.
13:08 Écoutez, il est tout seul.
13:09 C'est bien, ça fait...
13:10 Tout seul.
13:10 Il peut commencer.
13:11 C'est bien de commencer par sa propre motivation.
13:12 C'est un adversaire de taille ?
13:14 Non.
13:14 Moi, j'ai entendu M. Wauquiez faire un discours ringardissime des années 80,
13:21 expliquant qu'il allait renverser la table, qu'il allait tout changer.
13:22 Vous avez le monopole de la même modernité.
13:24 Je ne sais pas, ça c'est aux Français de dire.
13:27 Moi, quand je vois M. Wauquiez, je vois toutes les vieilles ficelles
13:30 qui ont conduit à la ruine du pays, à l'abandon.
13:32 C'est des formules faites avec des cabinets de conseil qui n'ont aucun intérêt
13:37 pour palabrer, pour bavarder.
13:38 Dites-moi, heureusement qu'il ne vous inquiète pas.
13:40 Parce qu'il vous inspire quand même beaucoup de commentaires.
13:42 Non, mais moi, ça m'exaspère, s'il vous plaît, Mme Mabrouk,
13:43 parce que moi, j'ai 36 ans.
13:46 Ça fait 20 ans qu'on entend les mêmes choses que des gens qui pensent avoir
13:49 le pouvoir de droit divin, comme E.L.R. et qui n'en ont rien fait.
13:53 Marine Le Pen est là depuis un certain temps,
13:56 mais pour vous, elle incarne la candidate naturelle.
13:57 Oui, mais c'est une candidate du changement, c'est-à-dire de rupture,
14:00 de rupture avec toutes ces formules clauses.
14:02 Marine Le Pen, candidate de la rupture.
14:03 Mais bien sûr, c'est une rupture avec toutes ces pratiques.
14:05 Une fois plus, avec 50 ans de déficit, avec une immigration qui ne cesse
14:09 de progresser depuis 50 ans.
14:10 On a eu les chiffres de l'insécurité la semaine dernière.
14:13 C'est une débâcle.
14:13 Donc tous ces gens qui se succèdent au pouvoir,
14:16 que ce soit avant l'UMPS, Macron, qui est le pire de l'UMP, le pire d'UPS,
14:21 on n'en peut plus.
14:21 Voilà, c'est notre pays.
14:22 Vous êtes très en vert.
14:23 Je m'attends que vous vous interrogiez sur la gauche, la nuplesse pour terminer.
14:26 Pour conclure, Jean-Philippe Tanguy, qui était en voie d'éclatement
14:29 ou déjà acté, comme nous l'a dit Emmanuel Bompard hier,
14:32 avec le divorce d'Avec Fabien Roussel.
14:34 Quelle leçon vous en tirez ?
14:35 En quelques mots pour conclure.
14:37 J'en tire que quand on donne le pouvoir à l'extrême gauche,
14:40 il ne faut pas un an pour que tout explose, tout soit ruiné
14:42 et que les plus grands espoirs, parce que moi je respecte les électeurs de gauche
14:45 qui aient pu mettre dans cette alliance, soient ridiculisés.
14:47 Quand on en est à traiter un adversaire de Dorio, de Colabonazi,
14:50 mort sur les champs de bataille pour Adolf Hitler.
14:54 Écoutez, on en a un niveau d'argumentation, si je puis dire,
14:56 qui est absolument déplorable.
14:57 Donc la gauche se dévore entre elles.
14:59 Écoutez, bon débarras.
15:00 Ça nous permet de faire valoir nos vraies propositions,
15:02 parce que nous, s'il y a bien une force qu'on a au Rassemble national
15:05 avec Jordan Bardella, vous l'avez dit et Marine Le Pen,
15:07 c'est l'unité et nous, on travaille ensemble en équipe pour la France.
15:10 Jean-Philippe Tardy, merci.
15:11 C'était votre grande interview sur CNews Europe 1.
15:13 À bientôt et bonne journée.
15:15 [Musique]
15:18 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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