Être aidant de son parent, une dure réalité et un don de soi très difficile ! - Y'a pas d'âge

Sud Radio

il y a 2 ans

- Devenir le parent de l’un de ses proches. Nous levons le voile sur la vie des aidants. Entre abnégation et devoir, quel est le prix de ce don de soi ?
- Les secrets des bols tibétains qui apaisent notre mental et renforcent notre système immunitaire.
- J’ai plus de 70 ans et alors. Je n’ai jamais été aussi actif et j'ai encore un rôle à jouer dans notre société.
- Comment se débarrasser efficacement des mites vestimentaires et alimentaires.
- Dois-je laisser mon chien dormir sur mon lit ? Et mon chat ?
- Découvrez le livre qui vous donne tous les conseils pour vivre centenaire et surtout en bonne santé.
- Yapasdage pour pousser un coup de gueule, contre la pénurie de médicaments qui touche 40% des français.
- Patrick Chesnais, nous reçoit dans sa loge du Théâtre du Montparnasse où il joue dans la pièce "Le Mystère Sunny". Un face à face haletant, où tous les coups sont permis !

Patrick Chesnais - Comédien
Vincent Valinducq – médecin
Dr Laetitia Barlerin - vétérinaire
Ariane Goldet - rédactrice en chef beauté
Bernard Gerbeau – Retraité qui a traversé l'Atlantique à la rame
Dr Tomasso - Médecin généraliste
Kevin Granada - Exterminateur de nuisibles

Retrouvez Y a pas d'âge présenté par Catherine Bully et David Artur tous les dimanches à 12h !

———————————————————————
Retrouvez les réseaux sociaux de Y a pas d'âge :
▪️Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️Instagram : https://www.instagram.com/yapasdage_o...
▪️Twitter : https://twitter.com/YAPASDAGE_off

Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous les envoyer à yapasdage@outlook.com

———————————————————————

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

Suivre Sud Radio sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##Y_A_PAS_D_AGE-2023-10-01##

Category

🗞

News

Transcription

Afficher la transcription complète de la vidéo

00:00 Prechez-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente

00:05 Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur

00:09 Bonjour à tous, bienvenue dans Yappadage, jusqu'à 13h avec plein de nouvelles rubriques des conseils, des astuces pour vous faciliter la vie

00:17 Et aujourd'hui David ?

00:18 Mais aujourd'hui Yappadage, pour oser en parler, devenir le parent de l'un de ses proches

00:23 Nous levons le voile sur la vie des aidants, ce quotidien aux côtés de leurs malades

00:27 Quand l'abnégation, le devoir ponctue leur journée, quel est le prix de ce don de soi ?

00:32 Et bien on en parle tout de suite avec le docteur Valinduc

00:35 Yappadage, pour être en forme, nous vous parlons ce matin des bols tibétains

00:38 Ces bols qui émettent des vibrations qui nous font du bien, ils nous viennent des régions tibétaines et mongoles pour apaiser notre mental, on vous dit tout

00:46 Yappadage, pour s'informer, j'ai plus de 70 ans, et alors ?

00:49 Mais je n'ai jamais été aussi actif de ma vie, alors à tout âge nous avons un rôle à jouer dans notre société

00:54 Et c'est le cas de Bernard Gerbeau, qui a 75 ans, sera avec nous et qui a traversé l'Atlantique à la rame avec 3 copains

01:01 Absolument, Yappadage, pour comprendre comment fonctionnent les mythes, on en a partout, dans les aliments, dans les cachemires, non mais c'est pas possible, vous allez voir, on a des solutions

01:10 Yappadage, pour avoir un animal de compagnie, et bien écoutez, on vous apporte des réponses concrètes au grand débat qui connaît autant de détracteurs que d'afficionados

01:18 Dois-je laisser mon chien dormir sur mon lit ?

01:21 Yappadage, pour pousser un coup de gueule contre la pénurie de médicaments, près de 40% des français sont concernés par ces pénuries, et les conséquences, vous allez voir, sont parfois dramatiques

01:32 Et l'invité qui ne fait pas son âge est cette semaine l'acteur Patrick Cheney, qui revient au théâtre dans une pièce haletante, mais vraiment resté avec nous

01:40 Et le coup de cœur, on ne dit pas le coup de cœur, vous verrez, un concert

01:44 Sud Radio, Yappadage

01:46 Yappadage, pour en parler de cette tâche très difficile qui est celle des aidants, qui accompagne un être cher dans la maladie, ça concerne près de 11 millions de personnes en France

01:56 Bonjour Vincent Malinduc

01:58 Bonjour, bonjour à tous

01:59 Bonjour

02:00 Vincent, vous êtes médecin à Paris, vous avez écrit un très très bel ouvrage qui s'appelle "Je suis devenu le parent de mes parents", un livre très émouvant d'ailleurs, aux éditions Stock

02:10 Est-ce que vous pouvez tout d'abord nous dire, nous rappeler ce qu'englobe en fait le rôle d'aidant auprès d'un malade à la maison ?

02:18 Alors un aidant, c'est une personne qui va aider au quotidien, dans la vie du quotidien, dans la vie de tous les jours, quelqu'un qui a soit une maladie, effectivement dans le cas de ma maman qui a eu une maladie neurodégénérative

02:27 Mais ça peut être aussi une personne atteinte d'un handicap ou une perte d'autonomie

02:31 En fait vous allez l'aider à remplir le frigo, à prendre le rendez-vous chez le médecin, parfois vous allez être le kinés, vous allez être l'infirmière, l'assistante sociale, vous allez faire toutes ces fonctions

02:42 Tout au long de la journée, 24h/24 vous êtes aidant, aujourd'hui il y a énormément d'aidants et en fait quand vous êtes un aidant, vous êtes 24h/24 l'aidant de la personne qui est proche de vous

02:51 On estime à 11 milliards d'économies chaque année, ce que font les aidants pour la société

02:57 Alors on l'a compris dans ce que vous venez de nous dire Vincent, il y a une charge mentale très très importante qui se greffe à nous dans cette période là

03:05 Est-ce que vous avez le sentiment Vincent que les aidants se sentent démunis aujourd'hui et est-ce que vous avez eu vous-même d'ailleurs ce sentiment alors que vous êtes médecin ?

03:14 C'est une certitude, c'est-à-dire que moi-même effectivement j'avais la chance d'être médecin, je dis la chance parce qu'en fait ça me permettait quand même d'accélérer quelques voies administratives

03:24 et vous faire remplir des certificats, des papiers voilà, mais en réalité oui moi-même je me suis senti totalement seul, dénui, j'ai ressenti de la colère parce qu'en fait il existe des aides

03:35 on va pas se mentir, il y en a quelques, il y en a, il y en a toujours plus ce serait super mais il y en a quand même, néanmoins c'est un parcours du combattant pour pouvoir mettre en place une aide financière, humaine, matérielle

03:45 enfin voilà, il y a beaucoup de choses qui sont assez compliquées et comme je vous dis moi j'avais cette petite avantage de connaître un petit peu, et encore j'en ai découvert mais je connaissais les aides auxquelles on pouvait avoir accès

03:56 donc voilà, ça c'était un gain de temps mais en effet oui beaucoup d'aidants se sentent totalement seuls et isolés quand ils s'occupent d'un proche.

04:03 Puis c'est surtout qu'en plus de ça l'aidant peut être peu craqué parce que parfois c'est une mission qui est très longue aux côtés d'un malade.

04:11 Oui, en fait il y a à la fois les symptômes physiques et puis la charge mentale je vais vous en parler, physiquement moi je crois on était trois autour de ma mère, mon frère, mon père et moi

04:21 mon père avait le dos cassé, littéralement c'est le mot qu'il utilisait parce qu'à force de porter, de soulever, de remettre en place, donc il y a cette charge, cette douleur phénique mais aussi la charge mentale

04:32 qui est considérable parce que vous devez penser à tout en plus bien sûr de votre vie privée, moi j'avais l'impression d'avoir trois ou quatre métiers dans la même journée

04:41 entre mon travail de médecin, mon côté journaliste et collégaire à la télévision, plus le cabinet à Paris, plus gérer mes parents, donc c'était vraiment extrêmement compliqué

04:51 et au niveau des chiffres c'est assez glaçant, les chiffres montrent qu'un tiers des aidants décèdent avant la personne aidée tellement en fait c'est glaçant

05:00 parce qu'en réalité c'est une chose, vous êtes dévoués, c'est à dire que vous vous donnez entièrement et mon père a mis totalement sa santé de côté

05:09 et voilà, vous l'apprendrez dans le livre, j'ai perdu ma maman les derniers mois d'avril et un mois après j'ai perdu mon père à l'âge de 67 ans tellement il a mis sa santé de côté

05:20 et puis tous les deux avaient un amour tellement incroyable que c'était un chagrin inconsolable pour lui.

05:26 Alors justement dans "Y a pas d'âge" une chose qui nous importe c'est de trouver des solutions.

05:31 Vincent, concrètement comment on peut aider les aidants pour les décharger un peu de cette charge mentale, les soulager et les accompagner ?

05:39 Qu'est-ce qui pourrait être mis en place pour les soulager, voire anticiper le risque que les dents craquent ?

05:47 Pour anticiper je pense qu'il faudrait absolument, je pense que la première des choses si on commence par le début c'est s'identifier comme aidant

05:53 c'est-à-dire que la première difficulté c'est de savoir que vous êtes aidant parce que souvent les personnes pensent que c'est normal et naturel d'aider quelqu'un au quotidien

06:00 mais au fur et à mesure, moi c'est ce qui m'est arrivé, je pensais que c'était normal d'aller prendre des rendez-vous,

06:05 bon une fois de temps en temps mais en réalité c'est de plus en plus souvent, régulièrement et vous êtes aidant

06:10 et moi c'est un jour en regardant la télévision j'ai vu un journaliste qui a utilisé le mot aidant et je me suis dit mais c'est ça mon sacerdoce, c'est un nom, je suis aidant.

06:17 Une fois que vous avez compris que vous êtes aidant, vous comprenez que vous avez accès à des aides, je vous en parlais, il y a des aides humaines, matérielles, financières,

06:24 sauf que c'est un parcours du combattant, c'est compliqué et puis généralement entre le moment où vous recevez la demande et l'analyse de votre dossier,

06:31 il y a parfois six mois avant que vous ayez des aides.

06:33 Même si le sac n'est pas normal.

06:34 Il faut absolument, effectivement c'est pas normal, il faut simplifier la cartographie parce que suffit en plus que vous soyez un peu plus âgé,

06:40 faire les démarches ça prend du temps, si vous n'avez pas d'enfants qui peuvent vous aider, là aussi c'est extrêmement chronophage.

06:45 Donc savoir qu'on est dans ce capital pour mettre les aides en place.

06:49 Quand vous êtes salarié, vous pouvez également demander à votre entreprise si elle a mis des choses en place pour les aider.

06:53 Parce que même si ce n'est pas encore le cas, c'est pas généralisé, certains ont déjà saisi le problème à bras-le-corps et arrivent déjà à mettre des choses en place pour leurs salariés.

07:02 Je trouve aussi que savoir qu'on est aidant, en fait c'est aussi savoir que vous êtes plus fragile, je vous en parlais tout à l'heure avec ce chiffre glaçon,

07:09 la santé, vous êtes plus fragile au niveau de votre santé, donc ça attire aussi un petit coup de projecteur, un petit warning, un petit attention au niveau de votre généraliste pour qu'il prenne soin de vous.

07:18 Et on parlait de la charge mentale, moi-même j'ai eu recours à un psychologue, j'en parle dans le livre, elle s'appelle Eglantine, elle a été formidable avec moi,

07:24 j'ai appris plein de notions, j'ai compris ce que je ressentais, la colère que je pouvais ressentir, et je pense que c'est un bonheur de pouvoir échanger.

07:34 Maintenant ça a un coût, il faut que tout le monde puisse avoir accès à ce genre de soutien parce qu'il faut absolument aider et accompagner les aidants.

07:42 Est-ce qu'on peut attendre une aide de la part de la Sécurité Sociale ou d'un organisme national ?

07:48 Alors les prises en charge psychologiques, très peu, il y a eu des choses qui ont été mises en place, mais c'est souvent des nombres limités, tout le monde ne le fait pas.

07:57 A ne pas confondre avec le psychiatre qui lui est un médecin et la prise en charge peut être différente.

08:02 Mais oui je pense qu'il y a vraiment des choses à développer, tant au niveau des aides, je vous parlais des aides humaines, financières et matérielles.

08:08 Dans les aides humaines, nous on a découvert l'oxygène de vie, souvent quand on est aidant, on ne veut pas faire rentrer dans sa maison des oxygènes de vie,

08:16 parce que mon père ne voulait pas, pour lui c'était normal et naturel de s'occuper de sa femme.

08:19 Mais parce qu'en couple c'est normal, il y a une vocation, c'est quasiment un sacerdoce, mais ce qu'on peut comprendre à la fois.

08:25 Oui et non, mon père a eu beaucoup de mal, parce que pour lui c'était son rôle.

08:29 Je lui disais "mais papa, il y a aussi un peu le côté de la dignité, si un jour tu es malade, tu aimerais qui te fasse ta toilette, moi ou un professionnel de santé ?".

08:39 C'est cet argument, c'est la même chose pour maman, pour une forme de dignité, je pense qu'elle préfère que ce soit un professionnel qui fasse la toilette plutôt que son fils ou son mari,

08:48 même si on l'aime énormément.

08:50 C'est à partir de là qu'il a accepté de faire rentrer dans notre maison l'oxygène de vie qui nous est arrivé.

08:54 C'était Marie Popine, c'est Sandrine, qui était une femme formidable, qui a été bouffée d'oxygène dans cette maison.

08:59 Mais même sur ce point, on se rend compte qu'il peine à recruter, parce qu'en fait c'est un métier qui n'est pas assez revalorisé,

09:06 le salaire c'est compliqué, donc je pense qu'il faut vraiment les aider aussi l'oxygène de vie.

09:09 Merci Vincent pour ce témoignage extrêmement émouvant.

09:13 Je le rappelle, aux éditions Stock, je suis devenue le parent de mes parents.

09:18 Merci et très belle journée à vous, à bientôt.

09:21 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant, restez avec nous.

09:24 Il n'y a pas d'âge pour être en forme, arrive, nous allons vous parler ce matin des bols tibétains,

09:28 ces bols qui émettent des vibrations qui vous font du bien et Catherine vous fera un concert de bols tibétains.

09:33 Il n'y a pas d'âge pour s'informer, j'ai plus de 70 ans et alors ?

09:36 Je n'ai jamais été aussi actif, à tout âge nous avons un rôle à jouer dans cette société.

09:40 C'est le cas de Bernard Gerbeau, 75 ans, qui a traversé l'Atlantique.

09:45 Coche nous, le saucisson au bon goût depuis 1971.

09:49 Je vous présente...

09:50 Sud Radio, il n'y a pas d'âge. Catherine Bulli, David Arthur.

09:54 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre et merci d'être avec nous dans "Il n'y a pas d'âge"

09:58 comme chaque dimanche entre midi et 13h sur Sud Radio.

10:01 Tout de suite, il n'y a pas d'âge pour être en forme, on vous dit tout ce matin sur les bols tibétains,

10:06 ces bols qui émettent des vibrations qui nous font du bien pour apaiser le mental et renforcer notre système immunitaire.

10:13 Il n'y a pas d'âge pour s'informer, j'ai plus de 70 ans et alors ?

10:17 Je n'ai jamais été aussi actif, à tout âge, nous avons un rôle à jouer dans cette société.

10:21 C'est le cas de Bernard Gerbeau, 75 ans, qui a traversé l'Atlantique à la rame avec un avion.

10:26 Et voilà, il n'y a pas d'âge pour être en forme, vous l'attendiez, elle est là, Catherine Bulli est avec nous,

10:31 avec ses bols tibétains, elle va en jouer.

10:33 Alors le bol tibétain, c'est un bol en métal qui émet des vibrations,

10:37 on vous l'a dit, qui nous font du bien, qui apaisent le mental et qui renforcent le système immunitaire.

10:42 Mais tout de suite, pour en parler sérieusement avant le concert, nous avons en ligne...

10:46 - Mais moquez-vous, moquez-vous !

10:48 - Mais je me moque ! Nous avons en ligne Ariane Goldey, notre expert beauté-forme.

10:51 Bonjour Ariane !

10:53 - Bonjour à tous les deux et bonjour à tout le monde !

10:55 - Bonjour ! Alors Ariane, si vous voulez le savoir, est en Suisse, dans les Alpages, avec son bol tibétain aussi.

11:00 - Exactement !

11:01 - Bon alors, racontez-nous Ariane, l'histoire de ces bols tibétains. Ils viennent d'où, à part du Tinet ?

11:06 - Ben oui, ce sont des bols ancestraux qui viennent d'Asie et qui datent de plus de 2000 ans avant le Jésus-Christ.

11:11 Donc vous voyez, c'est pas nouveau.

11:13 Mais ça revient à la mode, c'est très tendance en ce moment.

11:16 Alors, au départ, ils étaient utilisés par les chamanes mongols, qui auraient découvert leur vibration bénéfique.

11:22 Et puis par la suite, ces bols ont été emmenés au Tibet et au Népal.

11:26 Alors, ce qui est très intéressant, c'est qu'ils sont constitués de 7 métaux, qui sont associés à 7 astres, parmi le système solaire,

11:33 qui sont reliés aux 7 jours de la semaine et aux 7 chakras.

11:37 Et en fait, chaque métal émet sa propre vibration.

11:40 Donc, ils créent ce qu'on appelle des bains sonores, qui touchent l'âme.

11:45 Et c'est pour ça qu'on les appelle aussi les bols chantants.

11:48 - Alors écoutez, on va écouter la Rostropovich du bol tibétain.

11:51 Catherine va en jouer. Écoutez bien.

11:54 Alors, c'est magnifique.

12:06 - Incroyable !

12:07 - C'est magnifique.

12:08 - Les bols agissent sur le corps à rien. C'est le son ou la vibration qui est importante ?

12:13 - C'est les deux.

12:14 Ces bols, ils ont une véritable action physiologique.

12:17 Et c'est le son qui émet des vibrations.

12:19 Et c'est ça qui est important.

12:21 En fait, le son va se propager dans toute la pièce qui nous entoure et qui va nous faire vibrer pour nous mettre dans un état qui est proche de l'hypnose.

12:29 Cette sonorité, ça a été démontré, nous fait passer des ondes cérébrales bêta, c'est-à-dire quand notre cerveau est en éveil, à des ondes alpha, theta ou delta qui sont caractéristiques de la relaxation et du sommeil.

12:42 Et donc, en fait, ce qui est intéressant, c'est que ces vibrations se répondent dans tout notre organisme grâce à quoi ?

12:48 À l'eau de notre corps.

12:50 Parce que je vous rappelle que nous sommes faits de 90% d'eau.

12:54 Donc, les sons effectuent une sorte de massage sonore, si vous voulez, de toutes nos cellules du corps et les simulent.

13:01 Et comme toutes ces cellules baignent dans l'eau, elles sont toutes touchées.

13:04 Donc, c'est un mécanisme qui demande quand même un petit peu d'entraînement.

13:09 Mais petit à petit, on y arrive à se mettre dans cet état de bien-être et de paix à l'intérieur.

13:14 Puis ça dépend surtout des personnes.

13:16 Il y a des personnes qui sont plus ou moins réceptives.

13:18 Et pour les personnes qui sont réceptives, est-ce que ça agit sur le plan physique ?

13:22 Est-ce que ça peut aider à se soigner ? Pas soigner, mais aider à soulager vos douleurs ?

13:27 Ce n'est pas soigner, mais aider.

13:29 Bien sûr, ça soulage.

13:31 Ces sons et ces vibrations détendent les muscles, elles réduisent les tensions, elles améliorent le sommeil, elles soulagent les douleurs.

13:37 Comme c'est agréable, vous voyez, c'est un peu comme la musique classique, on fabrique des endorphines qui sont des hormones du bien-être.

13:44 Et sur le plan mental, on a remarqué qu'on avait une meilleure concentration, on se met plus vite en état de méditation, on rééquilibre les chakras.

13:54 En fait, on va se débarrasser des mauvaises ondes et on purifie d'une certaine façon l'ambiance qui est autour de nous.

14:01 Écoutez, moi je dis qu'il faut absolument essayer les bols tibétains et pas forcément tout seul parce qu'il y a un coup à prendre.

14:07 Donc il faut peut-être aller dans un centre de formation, Ariane ?

14:10 Oui, parce qu'il y a plusieurs types de bols, il y a plusieurs façons de les prendre.

14:16 Donc on peut suivre des cours, des cours dans des centres, mais on peut les utiliser aussi chez soi au quotidien quand on sait les utiliser,

14:25 dès qu'on sent le besoin, qu'on a une surcharge mentale, un stress, une déprime, une fatigue.

14:31 Et puis aussi, ça peut être quotidiennement utilisé pour nettoyer les mauvaises pensées, pour ne pas laisser la déprime s'installer.

14:39 On va se quitter sur cette belle pensée. Merci beaucoup Ariane Golday.

14:43 Merci pour ce moment de zénithisme, de relaxation.

14:45 Vous l'aurez compris, le bol tibétain c'est très bien pour la santé.

14:49 Mais vous devriez essayer, parce que Ariane et moi nous en faisons régulièrement.

14:53 Je vais essayer et vous tapez "bol tibétain" sur internet et vous trouverez jusqu'à côté de chez vous un cours.

14:57 Il y a tout ce qu'il faut sur internet, tout est expliqué, comment il faut acheter, comment il faut s'en servir.

15:02 Merci Ariane, à la semaine prochaine. Au revoir.

15:06 À très vite. Il n'y a pas d'âge pour s'informer aujourd'hui dimanche.

15:10 Nous aimerions changer le regard de notre société sur les plus de 60 ans.

15:14 Mais oui, c'est une réalité. À tout âge, nous pouvons travailler, transmettre, aider, être actif.

15:20 Et c'est le cas, David, de Bernard Gerbeau. Il a 75 ans.

15:25 Il a déjà traversé l'Atlantique à la rame avec ses compères.

15:29 On sait que l'avion, c'est un sport qui n'est pas facile, mais lui, ça ne lui fait pas peur.

15:33 Et il a plein de projets. Bonjour Bernard.

15:36 Oui, bonjour Catherine, bonjour tout le monde.

15:38 Comment allez-vous Bernard ?

15:40 Apparemment, je vais bien.

15:42 Alors qu'est-ce qui vous motive pour faire de l'avion ? C'est quand même difficile l'avion.

15:47 Non, ce n'est pas aussi difficile qu'on peut l'imaginer, même si ce n'est pas facile.

15:51 C'est un sport qui permet de bien faire travailler son corps et de se sentir bien.

15:58 Donc très bien pour le bien vieillir.

16:01 Justement, vu par vous, est-ce que c'est un sport qui est suffisamment complet et qu'on peut le pratiquer longtemps ?

16:10 Et est-ce que vous ramez tous les jours ?

16:13 Alors je rame 5-6 fois par semaine, 1h30 à 2h.

16:17 Quelquefois, toutes les 3 semaines à peu près, je fais une longueur d'environ 5-6h sur 50 ou 60 km.

16:26 C'est un des sports les plus complets qui existent.

16:30 C'est un sport qui est tout à fait praticable par tout le monde, à partir du moment où on apprend le geste tranquillement.

16:38 Au niveau de la force physique, ça dépend de son propre corps, de son âge.

16:43 Donc on fait avec ce qu'on a.

16:45 On n'essaie pas de battre des records pour se retrouver aux Jeux Olympiques.

16:48 On est loin de là.

16:50 Donc tout le monde peut ramer.

16:52 J'ai appris d'ailleurs à ramer il y a quelques temps à deux dames qui avaient 82 ans.

16:56 Alors il faut quand même un mental assez exceptionnel pour faire une traversée comme ça.

17:02 Vous avez fait la traversée de l'Atlantique avec vos 3 compères.

17:06 Comment, dans une petite embarcation, on organise sa vie à bord ?

17:10 Ce n'est pas facile.

17:12 Oui, vous avez raison. Il faut un mental assez fort et il faut aussi être préparé.

17:17 On ne fait pas ce genre d'exercice si on n'a pas déjà une forte personnalité.

17:23 Donc des fortes personnalités qui se retrouvent à bord, surtout lorsqu'ils ne se connaissent pas,

17:27 ça peut effectivement être difficile.

17:29 On avait bien parlé et on avait décidé que s'il y avait des choses qui venaient,

17:34 qui n'étaient pas sympathiques, il fallait qu'on en parle tout de suite.

17:37 Voilà ce qui est arrivé à trois reprises d'ailleurs.

17:39 J'ai juste une question Bernard par rapport à ce que vous venez de dire précédemment.

17:43 Est-ce que lavirons sur eau et lavirons avec un rameur d'appartement ?

17:49 Est-ce que c'est la même chose ? Est-ce qu'on peut se faire du bien et maintenir sa santé

17:53 avec un rameur à eau d'appartement ?

17:55 Oui, tout à fait. Même si ce n'est pas tout à fait la même chose.

17:58 Parce qu'il n'y a pas la notion d'équilibre sur un rameur à eau.

18:02 Alors que le bateau, ça oblige à avoir un certain équilibre.

18:06 Et c'est très bien pour le vieillissement d'avoir de l'équilibre.

18:09 Oui, très bien, merci.

18:10 Alors vous avez un projet à court terme, l'Odyssée Climat. Qu'est-ce que c'est ça ?

18:15 Alors l'Odyssée Climat est un projet qui est venu suite à la lecture que j'ai faite du rapport du GIEC sur le climat il y a deux ans.

18:23 Qui m'a vraiment chamboulé.

18:25 Parce que j'avais l'impression de ne pas avoir compris et vu tout ce qui est arrivé aujourd'hui.

18:31 Et puis j'ai des enfants et des petits-enfants.

18:34 Je n'avais pas envie qu'un jour un petit enfant me dise "Papi, qu'est-ce que tu as fait pour nous en nous laissant cette terre qui est de la vérité plus belle ?"

18:40 Donc je suis allé voir un de mes compères qui avait traversé l'Atlantique avec moi.

18:45 Et puis nous avons décidé de faire quelque chose, toujours par le côté sportif.

18:52 Parce que c'est tout ce que je sais faire aujourd'hui.

18:56 Donc nous avons décidé d'aller de Martinique, où nous étions arrivés dans l'Atlantique.

19:04 Et d'aller jusqu'en Nouvelle-Calédonie en passant par le canal de Panama.

19:07 Vous le faites quand ?

19:10 Nous allons le faire fin 2024, début 2025.

19:13 On vous donne rendez-vous et on vous suit pendant toute la traversée.

19:16 On va beaucoup ouvrir.

19:17 C'est ce que j'espère. Ça va durer huit mois cette traversée.

19:20 Et là on ne se quitte plus.

19:22 Huit mois ?

19:23 Oui. Pour 16 000 à 19 000 kilomètres.

19:27 Je vais marquer 16 000 kilomètres parce que c'est un trait tout droit.

19:30 Et on sait très bien qu'en mer, on n'est jamais tout droit.

19:32 Merci beaucoup Bernard.

19:34 Parce que pour ce témoignage, j'ai quand même de l'espoir.

19:38 Ramez, faites de l'aviron et essayez chez vous.

19:42 Et sur l'eau pour l'équilibre.

19:44 A très vite Bernard.

19:45 A très vite, merci.

19:46 Au revoir et merci.

19:47 Et vous, vous restez avec nous parce que nous sommes ensemble jusqu'à 13h.

19:50 Et dans un instant, il n'y a pas d'âge pour comprendre comment fonctionnent les mythes.

19:54 Vous savez, ces petits trucs qui volent dans l'appartement.

19:56 Alors si vous avez des trous dans vos vêtements, dans les paquets de riz,

19:59 quand vous en ouvrez un, ça s'envole.

20:01 Eh bien, restez avec nous, on va tout vous dire pour s'en débarrasser.

20:03 Et il n'y a pas d'âge pour avoir un animal de compagnie.

20:06 On apporte des réponses concrètes aux grands débats qui connaît.

20:09 Ah, il paraît, des détracteurs et des aficionados.

20:12 Quand même, heureusement, dois-je laisser mon chien dormir sur mon lit.

20:15 Qu'est-ce que vous faites avec votre chat, vous ?

20:17 Moi, avec mon chat, je le laisse dormir sur mon lit.

20:19 Puis je vous retrouverai aussi pour vous donner mon coup de cœur de la semaine à 12.

20:21 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971.

20:25 Vous présente...

20:26 Sud Radio, il n'y a pas d'âge.

20:28 Catherine Bulli, David Arthur.

20:30 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre et merci d'être avec nous dans "Il n'y a pas d'âge"

20:34 comme chaque dimanche entre 12 et 13 heures sur Sud Radio.

20:37 Alors dans un instant, Catherine va vous parler, donner le secret.

20:40 Il n'y a pas d'âge pour avoir un animal de compagnie.

20:42 Dois-je laisser mon chien dormir sur mon lit ?

20:45 Et tout de suite, vous allez nous dire, Catherine,

20:47 comment on se débarrasse de toutes ces mythes qui nous mènent la vie dure ?

20:51 Il n'y a pas d'âge pour comprendre.

20:53 Comment fonctionnent les mythes ? Vous avez raison.

20:55 Des trous dans les vêtements, dans les cachemires.

20:57 Il n'y a rien de pire.

20:58 Le beau pull qui est fichu.

21:00 Dans la cuisine, vous ouvrez un paquet de riz et hop,

21:02 vous voyez des petites larves de mythes.

21:04 Mais c'est affolant.

21:05 Mais d'où viennent-elles ?

21:06 Pourquoi tout à coup sommes-nous envahis ?

21:08 C'est le climat, c'est la chaleur.

21:10 Bonjour, Kevin Granada.

21:12 Bonjour.

21:13 Vous êtes gérant de Cosmos spécialisé dans la lutte contre les nuisibles.

21:17 D'abord, est-ce que ce sont les mêmes mythes qui s'attaquent

21:20 à nos cachemires et aux paquets de riz ?

21:24 Non, on a deux types de mythes qui sont considérés.

21:28 Les mythes alimentaires et les mythes textiles, aussi.

21:32 Il y a vraiment deux catégories bien différentes.

21:36 À des périodes différentes dans l'année ou à peu près en même temps ?

21:40 On va peut-être retrouver un peu plus d'activité sur un climat favorable,

21:46 peut-être sur l'estival ou quand il ne fait pas tellement froid.

21:51 Mais d'une manière régulière, avec les hivers assez doux,

21:54 on les retrouve quasiment toute l'année.

21:57 Concrètement, comment on peut faire pour s'en débarrasser de ces mythes ?

22:01 Un, dans les armoires et puis après, dans la cuisine.

22:04 Dites-nous tout.

22:06 Concrètement, le meilleur conseil que je peux donner,

22:10 c'est de nettoyer et d'inspecter régulièrement ces espaces de rangement.

22:14 Là où on a tous, vous comme moi, des endroits où on range,

22:18 on va commencer par les mythes alimentaires,

22:20 nos paquets de riz, pâtes, farine, etc.

22:24 Ce sont des endroits souvent où on n'y va pas trop

22:27 parce que c'est du stockage, on le laisse, on le stocke, on l'utilise,

22:30 on le remet, on n'y va pas trop.

22:32 Mais quand on a la surprise et qu'on fouille un petit peu,

22:35 c'est là où on les trouve.

22:37 Donc il faut essayer régulièrement, ce n'est pas toujours très évident,

22:40 de tout retirer, de passer un petit coup de vinaigre,

22:45 du détergent, de la poudre, quelle qu'elle soit,

22:48 et de nettoyer.

22:50 C'est là où on va voir tout de suite s'il y a quelque chose ou pas.

22:52 Autre petit conseil, ça peut être aussi de stocker

22:55 dans des contenants hermétiques, dans la mesure du possible,

22:58 bien évidemment, boîte en plastique, boîte en verre, forcément.

23:01 On a tout de suite une protection de l'extérieur.

23:05 - Alors, on n'a pas forcément la même action

23:09 dans la cuisine ou dans les placards de rangement de vêtements.

23:13 Parce que c'est vrai qu'on trouve même des moyens assez naturels

23:17 dans le commerce, les boules de seine, les huiles essentielles.

23:20 Mais dans la cuisine, il faut faire attention parce qu'il y a les aliments.

23:23 Donc qu'est-ce qu'on peut faire une fois que la mite est là,

23:26 qu'elle est installée ?

23:28 - Alors, une fois qu'elle est installée,

23:31 ce qu'il faut, c'est d'essayer d'identifier le point source.

23:35 On va toujours retrouver soit des larves ou un paquet de farine,

23:38 pas un paquet.

23:40 Il faut supprimer. Il ne faut pas réfléchir deux fois

23:43 à ce que j'en garde la moitié du tout, etc.

23:46 Le plus simple, c'est de supprimer, tout nettoyer et inspecter le reste.

23:50 - Donc on jette le paquet ?

23:52 - Oui, il faut le jeter.

23:54 Si c'est juste un paquet de farine, si c'est possible,

23:57 il doit être contaminé, attaqué en partie,

24:00 il vaut mieux s'en débarrasser. C'est beaucoup plus simple.

24:03 - Alors moi, je voudrais savoir quels sont les produits qui tuent les mites

24:06 et est-ce qu'on tue les mites ou est-ce qu'on s'en débarrasse

24:09 avec une odeur qu'elle n'aime pas et elle part ailleurs ?

24:12 C'est ça que je voudrais comprendre.

24:14 - Alors, sur certains tests labo, je vous parle,

24:17 entre les recettes qu'on peut utiliser

24:20 sur les huiles essentielles, etc.

24:23 On n'a vraiment pas du tout le même impact.

24:26 Ça reste quand même un insecte

24:29 qui a un cycle de reproduction, un cycle d'alimentation,

24:32 qui pond des oeufs de lave, etc.

24:35 Donc, toutes ces huiles essentielles, c'est pas suffisant.

24:38 Ça peut être bien, peut-être dans la prédention,

24:41 mais ça va pas être suffisant, il y aura toujours besoin

24:44 d'un produit biocide, donc un insecticide.

24:47 - Donc un insecticide. Vous en avez à nous conseiller ?

24:50 Parce qu'on est tous néophytes, finalement, face au mythe.

24:53 - Oui, absolument.

24:56 Après, sur les insecticides, la mythe,

24:59 fort heureusement, n'est pas très résistante.

25:02 C'est pas un insecte qui est plus compliqué à éradiquer.

25:05 Comme on parle beaucoup de Pinézolie en ce moment,

25:08 par exemple, c'est beaucoup plus compliqué.

25:11 Elles peuvent avoir des mutations génétiques,

25:14 de résistance, etc. On n'est pas là en fonction du mythe.

25:17 On peut aller, soit auprès d'un professionnel,

25:20 soit auprès de boutiques spécialisées,

25:23 demander des insecticides large spectre.

25:26 - Dans les armoires de grand-mère, on trouvait souvent du camphre.

25:29 Vous trouvez que c'est pas efficace non plus, le camphre ?

25:32 - Personnellement, et ça ne me regarde que moi,

25:37 pour en avoir vu des dizaines et des dizaines de situations

25:41 où on nous faisait déjà intervenir parce que les personnes

25:44 essayaient d'abord par elles-mêmes, etc.

25:47 Mais une fois que ça prend, ça va peut-être protéger une partie,

25:50 un endroit, 30-40 cm² par exemple,

25:55 et quand on a une armoire ou un récif, on ne peut pas tout traiter,

25:58 tout en mettre partout, ça devient compliqué à gérer tous les deux.

26:01 Donc il y a besoin tout de suite d'une action curative un peu plus forte

26:04 ou l'intervention d'un professionnel quand ça prend des mesures

26:07 où il y a tout de suite trop d'ampleur.

26:10 - D'accord. Merci beaucoup, Kevin Granada.

26:13 Pour tous ces conseils, j'espère qu'on aura pu aider quelques-uns

26:16 de nos auditeurs parce que c'est vrai que, franchement,

26:18 ce ne sont pas les punaises de ligne, mais quand même,

26:20 les mythes, c'est vraiment très désagréable.

26:22 - Les mythes, c'est galère, disons-le franchement.

26:24 Merci beaucoup, Kevin. - Merci à vous.

26:26 - Merci, à très vite. - Bonne journée.

26:28 - Alors aujourd'hui, Catherine, à cet instant précis...

26:31 - Vous allez nous parler de votre chat, c'est ça ?

26:33 - Non, je ne vais pas vous parler de mon chat.

26:35 - Vous dormez avec lui ? - Non, je dors avec mon chat.

26:37 Enfin, c'est lui qui dort avec moi plutôt.

26:39 Mais non, on va attaquer le grand débat qui connaît

26:42 autant de détracteurs que d'afficionados.

26:44 Dois-je laisser mon chien dormir sur mon lit ?

26:47 Voilà, une question que se posent rarement

26:49 les propriétaires d'un chat, comme vous venez de le dire.

26:52 - Ah oui ? - Oui, parce que le chat

26:54 ne sort pas dans la rue. Ce qui pose un problème

26:56 pour beaucoup de gens, c'est "Ah, mais c'est pas propre,

26:58 c'est sale, parce que dans la rue, c'est blabla".

27:01 Donc on va apporter une réponse franche et claire

27:04 grâce à la maman d'un chihuahua.

27:07 - Bonjour Laetitia Barlerin ! - Bonjour David, bonjour Catherine.

27:11 - Bonjour Laetitia. Alors Laetitia, on le rappelle,

27:13 vous êtes vétérinaire à Paris.

27:15 Le public télévisuel vous connaît parfaitement.

27:18 Alors, Laetitia, pourquoi le chien ne peut pas dormir sur le...

27:23 Pourquoi il veut dormir d'ailleurs ? On va commencer par ça.

27:25 Pourquoi il veut dormir sur le lit ?

27:27 - Il est comme nous. Il aime bien le lit,

27:29 parce que le lit, c'est moelleux, c'est chaud,

27:32 c'est dans une pièce au calme.

27:34 Alors pourquoi ne pas venir sur un lit ?

27:36 Parce que c'est un gros couffin pour lui.

27:38 Et puis en plus, c'est un endroit où il y a son maître.

27:41 Donc vous savez que le chien est un animal social

27:44 qui aime vivre en société, c'est-à-dire avec d'autres membres

27:48 de son espèce ou avec l'homme.

27:50 Et il aime ce rapprochement avec l'homme.

27:52 Donc c'est vrai que la nuit, pour être le plus près possible

27:56 de son maître, il faut être au pied du lit ou dans le lit.

27:59 Ça c'est vrai. Mais vous savez qu'il y a près d'un propriétaire

28:03 de chien sur trois qui avoue partager sa chambre avec son chien.

28:08 Alors moi je dis bien "avoue" parce que bien souvent,

28:10 on ne l'avoue pas, justement.

28:12 On ne veut pas le dire qu'on dort avec son chien.

28:15 - Moi j'ai même connu un propriétaire de chien

28:18 qui a fait chambre à part avec sa femme

28:20 pour que le chien puisse dormir sur le lit.

28:22 - Alors là c'est poussé quand même, non ?

28:24 - Oui alors là... - J'en avais pas jusque là.

28:26 - Je pense que voilà, le chien a bon dos, comme on dit.

28:30 Alors il y a quand même d'autres raisons.

28:35 - Alors avec le chat, c'est quand même un peu différent

28:38 parce que même si le maître le souhaite,

28:40 le chat c'est quand même beaucoup plus indépendant, non ?

28:43 - Oui, alors le chat, pourquoi il vient sur le lit ?

28:45 Il y a des chats qui n'aiment pas dormir sur le lit

28:47 parce qu'ils aiment bien être au calme

28:49 et puis dans la nuit on bouge quand même.

28:51 Donc ça, ça l'embête un peu.

28:53 Mais la plupart des chats aiment le lit.

28:55 Comme pour le chien, c'est confortable, c'est très chaud.

28:58 Beaucoup de chats vont sous la couette la nuit,

29:00 ils adorent la chaleur, les chats.

29:02 Et puis beaucoup de chats sont très très liés

29:05 avec ce lien un petit peu maternel qu'ils ont

29:08 avec leur maître ou leur maîtresse.

29:10 Et ce contact, il y a des chats qui dorment...

29:13 Moi, mon chat dormait dans mon cou,

29:15 il ronronnait aussi dans mon cou et ça m'endormait.

29:17 Mais c'est vrai qu'il aimait ce contact charnel

29:20 avec sa maîtresse parce que les chats aiment ça,

29:24 parce qu'eux aussi peuvent avoir un lien très très fort avec l'homme.

29:29 - Alors sur un rapport maître-animal,

29:32 est-ce que c'est bien de laisser dormir son chien sur le lit ?

29:35 - Sur l'animal tout simplement ?

29:37 - Oui, ça c'est la grande question parce que

29:39 on a dit pendant longtemps que si le chien dormait dans le lit,

29:43 il se sentait dominant dans la maison.

29:45 Alors, moi je dis toujours aux personnes...

29:48 Vous savez, j'ai beaucoup de propriétaires de chiens

29:51 qui avouent à demi-mot accepter le chien sur le lit

29:56 et ils pensent que c'est faux, qu'il ne faut pas, etc.

29:59 et que je veux leur dire "Oh là là, attention !"

30:01 Moi je dis, à partir du moment où vous n'avez pas de problème

30:04 de relation, de comportement avec votre chien,

30:07 vous faites comme vous voulez.

30:09 Moi, ce qui m'importe, c'est de savoir qui décide

30:12 que le chien peut ou pas venir sur le lit.

30:15 C'est-à-dire que si vous, vous autorisez le chien de venir sur le lit,

30:19 il n'y a pas de problème, il y a de bonnes relations.

30:21 Si au contraire, le chien s'impose sur le lit

30:25 et des fois s'il défend le lit pour qu'une autre personne

30:28 ne vienne pas dans le lit, je dis là il y a un problème

30:30 et là on ferme la porte et le chien ne reste pas sur le lit.

30:33 - Sur un plan purement hygiénique quand même,

30:36 le chien, il y a des parasites, il y a des petites...

30:40 - Il sort dehors, et oui.

30:41 - Non, non, mais donc est-ce que c'est ça d'avoir son animal ?

30:45 - C'est-à-dire que moi je dis, si votre chien est malade,

30:48 s'il n'est pas vacciné, s'il n'est pas vermifugé,

30:51 traité contre les vers internes, ne l'acceptez pas sur votre lit.

30:55 Tout comme s'il n'est pas traité contre les puces et les tiques,

30:58 parce qu'il peut aussi vous transmettre des puces, voire des tiques.

31:01 Donc bien entendu, il faut que le chien soit bien protégé

31:06 contre tous ces parasites, protégé contre certaines maladies,

31:10 qu'il ne soit pas malade lui-même, qu'il n'ait pas de garé par exemple.

31:13 Et puis aussi, moi je trouve que quand même,

31:16 les pattes des chiens, c'est quand même très sale,

31:18 ça sort dehors et ça ne séchue pas les pattes sur le paillasson.

31:21 Donc là aussi, ce que vous pouvez faire, c'est nettoyer les pattes aussi,

31:25 les coussiner du chien avant de l'accepter dans la chambre, dans la maison.

31:29 Vous prenez un gant de toilette avec du savon de Marseille, ça suffit,

31:33 à Biarré, puis sinon il existe des lingettes spécifiques pour chiens.

31:37 Alors pourquoi il existe des lingettes spécifiques pour chiens ?

31:40 Parce qu'ils n'ont pas la même peau que nous,

31:42 et pas le même pH de peau que nous.

31:44 Nos lingettes qu'on utilise peuvent être irritantes pour la peau du chien.

31:49 Donc vraiment, prenez des lingettes spéciales chien,

31:51 vous nettoyez bien les pattes et vous l'acceptez ou pas dans le lit,

31:55 sinon faites-lui un shampoing régulièrement.

31:57 Merci beaucoup Laetitia.

32:00 Nous venons de découvrir que vous n'étiez pas une vétérinaire mère fouettard.

32:04 Merci pour tous ces conseils.

32:06 Elle va continuer à dormir avec son chat.

32:08 Voilà, et on se retrouve la semaine prochaine Laetitia.

32:10 A très vite, bonne semaine.

32:12 Bonne journée.

32:14 Au revoir.

32:16 David, vous avez aujourd'hui un coup de cœur il me semble.

32:19 Mais j'ai un coup de cœur Catherine.

32:21 Alors cette semaine j'ai lu un livre passionnant

32:23 qui s'appelle "Centenaire et en pleine forme"

32:25 qui a été écrit par le professeur Henri Joyeux et son fils Jean Joyeux,

32:28 avec une préface d'Edgar Morin qui a quand même 102 ans,

32:32 peut nous donner des conseils.

32:34 En fait ce livre est génial parce qu'il montre qu'avec l'âge,

32:38 notre organisme se transforme, plus qu'il ne se dégrade en fait.

32:41 Et si on respire moins bien, si notre force musculaire se réduit,

32:45 c'est un signal, notre corps demande à notre tête de réagir.

32:49 Alors vous allez nous dire comment on fait pour bien vieillir,

32:52 en conservant son tonus, son agilité, sa vivacité ?

32:55 Et bien voilà, et bien en fait dans ce livre,

32:57 vous allez tout apprendre pour pouvoir être de beaux centenaires en forme,

33:01 parce que c'est important d'être en forme.

33:03 L'important c'est pas de vieillir pour, voilà, pour vieillir.

33:06 Donc le livre apporte beaucoup de réponses concrètes.

33:08 Ça va vous montrer effectivement quoi faire pour éviter que la vue,

33:12 les oreilles ne vous, finalement, ne vous éloignent d'une vie sociale

33:17 et sensorielle parce que tout ça baisse.

33:19 Et puis surtout, ce livre va vous montrer que l'une des choses

33:22 les plus importantes c'est de respirer.

33:24 Et respirer c'est la base de tout.

33:26 Donc l'important, vos poumons sont négligés,

33:28 vous avez négligé tout au long de votre vie vos poumons,

33:31 et bien nous allons y remédier.

33:32 Donc vous vous plongez dans ce livre, je rappelle le titre,

33:35 "Centenaire et en pleine forme, bien respirer, bien voir, bien entendre",

33:38 c'est aux éditions du Rocher.

33:40 C'est écrit par le professeur Henri Joyeux et Jean Joyeux,

33:43 qui est nutritionniste.

33:45 C'est un livre passionnant.

33:46 Et vous allez me le donner.

33:47 Et je vais vous l'offrir Catherine.

33:48 Et vous allez me l'offrir.

33:49 Et je vous l'offre parce que vous arrivez à être centenaire

33:51 dans pas très longtemps.

33:52 Voilà, donc il va falloir l'être en bonne santé.

33:54 Ne l'écoutez pas, nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant,

33:58 nous vous ferons entendre le coup de gueule que nous avons poussé ce matin

34:02 dans la matinale contre la pénurie de médicaments.

34:06 Près de 40% des Français sont concernés par ces pénuries

34:09 et les conséquences sont parfois dramatiques à divers égards.

34:12 Et l'acteur Patrick Chenet, qui ne cesse de nous régaler,

34:15 de rôle en rôle, sera avec nous depuis sa loge au théâtre.

34:18 Pour notre plus grand plaisir.

34:19 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente...

34:24 Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur.

34:28 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre

34:29 et merci d'être avec nous dans Yappadage

34:31 comme chaque dimanche jusqu'à 13h sur Sud Radio.

34:34 Alors avant de retrouver depuis sa loge du théâtre du Montparnasse

34:37 l'acteur Patrick Chenet, je vous propose d'écouter le coup de gueule

34:40 que Yappadage a poussé ce matin dans la matinale

34:43 contre la pénurie de médicaments qui dans certains cas

34:46 peut s'avérer très très problématique.

34:49 Près de 40% des Français sont concernés par ces pénuries

34:53 et ses conséquences qui sont parfois dramatiques à divers égards.

34:56 C'est le cas notamment dans la famille de Géry et Suzy Chaudet

35:00 qui sont les parents d'un jeune adolescent de 13 ans

35:03 qui s'appelle Lénie et qui est atteint du syndrome de Noonan.

35:07 C'est un syndrome qui engendre des retards de croissance

35:10 qui peut occasionner des malformations et des difficultés pour apprendre.

35:14 Bonjour Géry.

35:16 Oui bonjour Catherine, bonjour à tous.

35:19 Comment allez-vous ?

35:20 Bien et vous ?

35:21 Très bien merci, on est ravis de vous avoir avec nous.

35:24 Géry, est-ce que vous pouvez nous rappeler

35:26 depuis quand Lénie ne peut plus prendre son traitement ?

35:30 Oui, donc Lénie est tombée en rupture du traitement à la fin août.

35:37 Oui.

35:38 Voilà, et puis par contre grâce aux médias qui ont relayé l'information depuis,

35:43 on a pu avoir un stylo permettant 10 jours d'injection

35:48 dans une pharmacie à environ 2 heures de chez nous.

35:51 Mais ça c'est une pharmacie qui vous a cédé ce stylo

35:55 parce qu'en fait il y a un patient qui ne prenait plus son traitement.

35:58 Oui tout à fait, c'est ça.

36:00 Mais malheureusement il n'y a pas de ravitaillement de la part du laboratoire.

36:04 Non, non, non, pas du tout, c'est pas encore revenu à jour.

36:08 D'accord, alors est-ce que vous avez eu un courrier du labo ou des laboratoires ?

36:12 Non, non, pas du tout.

36:14 Rien du tout ?

36:15 Rien du tout, pas de contact à part les appels qu'on a passés.

36:18 Et comment son médecin part-il l'absence de ce traitement aujourd'hui ?

36:22 Donc son médecin pédiatre qui le suit a suspendu le traitement

36:29 car il n'existe pas de substitut qui soit compatible avec les maladies de notre fils.

36:35 D'accord, alors on va poser la question, on a le docteur Tomasso.

36:39 Bonjour docteur.

36:40 Bonjour.

36:41 Bonjour docteur.

36:42 Bonjour.

36:43 Alors je rappelle que vous êtes médecin généraliste à Paris.

36:46 J'imagine docteur Tomasso, puisque vous êtes médecin à Paris,

36:50 vous recevez des patients tous les jours.

36:52 Est-ce qu'il vous arrive à vous aussi de manquer de médicaments ?

36:56 Il y a des médicaments que vous ne pouvez pas prescrire parce qu'ils sont manquants ?

37:00 Oui, effectivement.

37:01 Tous les jours, on a des appels des pharmacies ou des patients

37:05 qui nous disent que les traitements qu'on a prescrits

37:07 ne peuvent pas être délivrés faute d'approvisionnement

37:10 ou de rupture de stock en pharmacie.

37:12 Donc tous les jours, soit on peut substituer,

37:14 on a la chance d'avoir des médicaments qui peuvent substituer,

37:16 soit effectivement comme c'est le cas,

37:18 dans certains cas, on ne peut pas traiter

37:20 ou alors on recule le traitement en attendant d'avoir.

37:23 Est-ce que la substitution n'est pas parfois dangereuse ?

37:26 Moi, j'ai un cas dans ma famille d'une personne qui avait une bactérie,

37:30 l'hélicobactère, qui devait être traité par un antibiotique

37:36 qui est bien connu pour cette pathologie et qui était manquant.

37:41 Et donc de ce fait, on lui a donné un traitement à la place de cet antibiotique

37:45 et trois antibiotiques pour compenser le manque du principal.

37:51 Et pour autant, elle a fait une allergie énorme qui a failli être vitale.

37:55 Donc la substitution, est-ce que parfois, elle risque pas d'être dangereuse ?

38:00 Si, la substitution en tant que telle, elle peut être dangereuse

38:04 parce que des fois, on peut ne pas avoir exactement le bon médicament

38:07 quand on substitue et surtout, et entre autres, c'est l'exemple que vous citez,

38:12 le fait d'avoir des médicaments combinés, ça aide à ce qu'on appelle l'observance,

38:17 le fait de mieux respecter les traitements.

38:19 Et dans certaines maladies chroniques, telles l'hypertension ou le diabète,

38:22 on aime bien associer deux médicaments dans le même médicament,

38:25 enfin deux principes actifs dans le même médicament,

38:27 pour que justement, le patient le prenne.

38:30 Et quand des fois, il est obligé de le prendre en plusieurs médicaments séparés,

38:33 il ne prend pas tous les médicaments et donc on voit une augmentation,

38:37 des glycémies chez les diabétiques qui sont moins bien contrôlés,

38:40 de la tension qui est moins bien contrôlée chez l'hypertendu,

38:43 parce qu'au lieu d'avoir un médicament, il est obligé d'en prendre deux ou trois

38:46 et donc on sait bien que plus on a de médicaments,

38:49 moins les ordonnances sont respectées par les patients,

38:52 donc on a des moins bons contrôles des maladies chroniques.

38:55 - Alors qu'est-ce que Géry et Suzy Chaudet peuvent faire aujourd'hui ?

38:58 Ils ont écrit au laboratoire, ils n'ont aucune réponse.

39:01 Quelle est la solution pour eux ?

39:03 - C'est sûr que c'est des situations compliquées

39:06 parce que les laboratoires sur des cas comme ça, individuels,

39:09 même si bien sûr ça peut nous toucher,

39:12 les laboratoires ne vont pas répondre.

39:15 Après c'est plutôt une question politique du prix du médicament

39:18 qui en Europe n'est pas régulé.

39:21 On a des pays où le même médicament est vendu plus cher

39:25 par le laboratoire pharmaceutique par rapport à la France

39:28 et donc effectivement il y a une tendance de ces laboratoires

39:31 à aller fournir des pays qui sont plus offrants au niveau financier.

39:35 - Donc ce que vous nous dites, c'est qu'en fait,

39:37 on ne peut pas payer nos médicaments plus chers ?

39:39 - Le risque c'est ça, c'est qu'effectivement nous en France,

39:42 on a la chance d'avoir la Sécurité Sociale

39:44 qui rembourse une grande partie des médicaments.

39:46 Plus le prix du médicament va être élevé,

39:49 plus la Sécurité Sociale devrait rembourser.

39:53 Et donc avec un risque à terme, c'est que le reste à charge,

39:57 ce qu'on appelle le reste à charge pour les patients,

39:59 soit plus important et donc qu'on se traite avec des médicaments plus chers.

40:03 - Alors même si la pharmacie a pu apporter un soutien à l'Aini,

40:06 on comprend bien que ce n'est pas une solution en soi.

40:09 Il est donc évident que seuls les laboratoires

40:11 peuvent venir à bout de cette pénurie.

40:13 Donc à bon entendeur.

40:14 - A bon entendeur !

40:15 Alors aujourd'hui Catherine, comme invitée dans "L'invité qui ne fait pas son âge",

40:19 qui recevons-nous ?

40:20 - Eh bien Patrick Chesney, qui est actuellement sur scène

40:22 au théâtre du Montparnasse dans la pièce "Le mystère Sunny"

40:26 qui nous plonge dans un face-à-face incroyable

40:29 où tous les coups sont permis entre Klaus von Bulow

40:32 qui avait été accusé de tentative de meurtre sur sa femme Sunny

40:36 et Alain Dershowitz, l'avocat qui l'a fait acquitter 10 ans auparavant.

40:40 - Bonjour Patrick Chesney !

40:42 - Bonjour !

40:43 - Alors Patrick, qu'est-ce qui vous a titillé au point de vouloir

40:46 après un acteur comme Jeremy Irons par exemple,

40:49 incarner Klaus von Bulow

40:51 qui est quand même un personnage sulfureux de la Jet Set américaine

40:54 qui en son temps a été donc accusé du meurtre de sa femme ?

40:57 - Oui, justement parce qu'il était sulfureux,

41:01 qu'il s'est accusé de meurtre, qu'il a été acquitté

41:04 alors que tout le monde le pensait coupable,

41:06 qu'il y a eu un film culte effectivement,

41:09 comme vous le disiez avec Jeremy Irons,

41:11 qui a été oscarisé dans tous les sens

41:13 et qui a divisé la planète,

41:15 où à la moitié la planète pensait qu'il était coupable,

41:17 l'autre moitié plaidait pour son innocence.

41:20 Voilà, donc il y avait aussi et surtout la pièce,

41:25 le texte proprement dit,

41:27 qui est que von Bulow revient dix ans après son acquittement,

41:31 il est patriarcat à Londres, il habite Londres maintenant,

41:35 il revient à New York où il habitait,

41:37 revoir son avocat qui entre-temps est devenu une star du barreau,

41:41 puisque après avoir fait acquitter von Bulow,

41:45 il a fait acquitter O.J. Simpson, Mike Tyson, Trump même, etc.

41:50 C'est l'avocat le plus célèbre des Etats-Unis

41:56 qui a fait fortune évidemment.

41:58 Donc le soir de Noël, à grand fort de whisky,

42:02 ils vont s'expliquer,

42:04 ils vont parler de Sony,

42:06 de sexe, d'amour, de justice,

42:12 et puis aussi l'autre va essayer de savoir,

42:14 l'avocat va essayer de savoir si je l'ai tué ou pas,

42:17 ça reste entre eux, c'est fini, tout ça,

42:19 mais il a envie de savoir évidemment.

42:22 Ce qui est intéressant dans le personnage,

42:25 c'est qu'il est un peu un psychopathe,

42:31 peut-être que le mot est trop fort,

42:33 mais il passe par tous les états et les humeurs.

42:37 J'ai pensé un peu, je ne sais pas si vous avez vu le film Joker,

42:40 - Oui, très bien fait !

42:42 - J'ai pensé un peu à ce personnage-là,

42:44 enfin avec la pédale douce quand même,

42:47 où il passe de la menace à l'orniferie,

42:51 de l'abandon à l'amitié,

42:55 il pleure, il dure, il passe par tous les états,

42:59 est-ce qu'il va avouer ?

43:02 Oui, il va avouer, non, il se rétracte.

43:05 Donc il y a une espèce de suspens pendant 1h30

43:08 où ce type joue avec les nerfs de tout le monde,

43:11 y compris de son avocat,

43:13 et ce qu'il fait, c'est le spectacle.

43:15 - Et justement, vous vous êtes très très juste

43:18 dans tous les rôles que vous incarnez.

43:21 Comment on se prépare pour donner corps à un personnage

43:24 qui est aussi complexe et aussi ambigu que Clause Van Bullo ?

43:28 - Vous savez, il y a une règle,

43:33 c'est le texte rien que le texte, toujours le texte.

43:37 Ce qui est écrit, qui est un peu l'ADN,

43:42 pour en parler à la mode,

43:45 qui va nous aider, nous éclairer,

43:50 et nous indiquer le chemin, si vous voulez,

43:57 nous indiquer vers quoi il faudrait aller.

44:01 Et puis je vous dis, j'ai pensé à ce film "Joker",

44:06 au bout d'un moment m'est apparu ce type qui est joueur,

44:09 j'avais pensé à une phrase d'accroche,

44:12 malheureusement ils n'ont pas pu la mettre,

44:15 c'est trop tard avec les imprimeries,

44:18 qui était, vous savez les phrases d'accroche qu'on m'écoute,

44:22 qui était "il est cabot, menteur, infantile,

44:32 manipulateur, vous allez l'adorer".

44:37 Il y a un peu quelque chose comme ça,

44:40 mais c'est la succession de tous ces travers,

44:43 mélangés en même temps, qui font un spectacle,

44:47 font que les gens sont intéressés par le personnage,

44:52 ils sont plus que ça, ils sont subjugués,

44:55 c'est toujours très plaisant à travailler.

44:59 - Alors on va revenir à vous,

45:01 parce qu'on vous connaît à l'écran souvent bougon,

45:03 grande gueule, un peu veule parfois d'ailleurs,

45:06 qu'est-ce qui vous rend heureux au quotidien,

45:08 et quelle passion vous nourrissez dans la vie ?

45:11 - C'est une grande question, il faudra que j'y réponde,

45:15 sans problème.

45:17 - Allez-y !

45:19 - C'est une grande passion, je ne suis pas que le monde passion,

45:22 je peux être passionné, je peux être passionné pour un film,

45:25 pour un match, pour quelqu'un,

45:28 j'ai pu me passionner pour une petite blonde,

45:31 il y a une époque, etc.

45:34 Maintenant, non, je n'ai pas de...

45:38 - Vous n'avez pas de passion,

45:40 vous êtes collectionneur de quelque chose ou pas ?

45:42 - De quoi, le ?

45:43 - Vous collectionnez quelque chose ?

45:45 - Non, non, non, au secours, je ne suis pas collectionneur.

45:48 - D'accord.

45:49 - C'est la pire honte pour moi,

45:52 si à un moment, je ne sais pas pourquoi,

45:54 j'avais une lubie qui était de collectionner

45:56 les vieux postes de radio, je ne sais pas pourquoi,

45:58 - Ben pourquoi pas ?

46:00 - Pourquoi pas, je ne suis pas collectionneur,

46:02 et bon, comment je vais me collectionner ?

46:04 Donc, il n'y a rien, il n'y a pas de souci.

46:06 Et ça n'a pas duré, évidemment,

46:08 puisque après trois postes de radio,

46:10 1923, 1951, radio là,

46:13 Thomson, tout ça,

46:15 c'était là, devant moi, dans le salon,

46:18 puis ça s'est arrêté là.

46:20 - D'accord.

46:21 - Le collection s'est arrêté à trois.

46:23 - En tout cas, ce qui est sûr, c'est que,

46:25 enfin, en tout cas, c'est comme ça que je vous vois,

46:27 vous êtes discret, vous êtes très humble,

46:29 et vous voyez toujours le verre à moitié plein,

46:31 et d'ailleurs, vous avez écrit un livre qui est "La vie est belle,

46:33 je me tue à vous le dire",

46:35 et je trouve que c'est formidable d'avoir ce regard,

46:37 de toujours essayer de trouver le positif.

46:39 - Oui, ben c'est du boulot, hein.

46:43 - J'imagine.

46:45 - C'est du boulot,

46:47 oui, c'est une tendance.

46:50 C'est une tendance où j'essaye de voir,

46:53 même dans une situation compliquée,

46:55 ou une situation,

46:57 je me rappelle, oui, difficile,

46:59 voir ce qu'on peut en tirer,

47:01 ce qui peut aider,

47:03 comment on peut en tirer le meilleur,

47:09 ou ce qui peut être intéressant comme expérience

47:13 dans quelque chose de difficile qu'on a vécu,

47:15 ou les rencontres.

47:17 - Ça, c'est une grande force.

47:19 - Bien sûr.

47:21 Je ne sais pas si c'est une grande force,

47:23 oui, peut-être, j'en sais rien,

47:25 je n'ai pas d'avis là-dessus, c'est comme ça.

47:27 Vous savez, c'est ce fameux truc,

47:29 ce qui peut avoir un plus fort.

47:31 Oui, cette fameuse phrase,

47:33 j'ai un petit peu cette notion-là.

47:37 - On va se quitter sur ce positivisme.

47:39 - Absolument.

47:41 - Merci énormément.

47:43 Nous rappelons que vous êtes sur scène

47:45 du mercredi au dimanche au théâtre du Montparnasse

47:47 dans l'intense et passionnante pièce

47:49 "Le mystère sonide" d'Alain Thelier.

47:51 - Avec Nicolas Brianson.

47:53 - Si vous allez voir Patrick,

47:55 c'est pas un poste de radio,

47:57 il ne les collectionne plus.

47:59 - C'est pas la peine.

48:01 - Merci énormément Patrick, à bientôt.

48:03 - Merci à vous.

48:05 - Merci à vous tous de nous avoir suivis.

48:07 Avec David, nous vous souhaitons de passer

48:09 un bon dimanche et une bonne semaine

48:11 à l'écoute de Sud Radio.

48:13 - À la semaine prochaine, au revoir.

48:15 - Le saucisson au bon goût depuis 1971.

48:19 ♪ Toi, je suis au-dessus de chez nous ♪

Recommandations

4:21

À suivre

La chronique du Dr Milhau du 17/01/2025

CNEWS