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Regardez Les auditeurs ont la parole du 25 septembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:10 Les auditeurs ont la parole. Tiens, avant le rappel des titres, je dis bonjour à Yann. Bonjour Yann.
00:00:15 Bonjour Éric. Où êtes-vous mon cher Yann ?
00:00:18 À Saint-Malo. À Saint-Malo, très bien. On va parler du chèque
00:00:23 carburant de Macron dans un instant avec vous et je vois beaucoup d'appels là sur le match à Paris hier, le match de foot
00:00:30 PSG - OM avec ses insultes homophobes. Beaucoup d'appels. Je vous dis pas qu'on va pas en parler. Tiens, s'il y a beaucoup d'appels au 3-2-1-0,
00:00:38 on va se brancher là-dessus. Ça s'appelle l'actualité. C'est comme ça et c'est vous qui la faites l'actualité. Bon bref,
00:00:44 trêve de bavardage. Voici le rappel des titres avec Céline Landreau. Mais puisque vous parliez de ces champs homophobes,
00:00:50 Éric, sachez que le gouvernement, lui, a déjà réagi. La ministre des Sports, Amélie Oudea Castera,
00:00:56 appelle le PSG à porter plainte après ces champs entonnés, effectivement, lors du
00:01:02 classique hier soir au Parc des Princes. On rappelle que sur le terrain plus sportif, le PSG s'est imposé 4 buts à 0.
00:01:09 Dans l'actualité, également, le début du procès de Magnan, il s'est attentat qui avait traumatisé la police en
00:01:13 2016. Un homme est jugé depuis ce matin par la Cour d'Assises Spéciales de Paris soupçonné d'être le complice de l'assaillant
00:01:20 qui avait tué Jean-Baptiste Salvin et sa compagne Jessica Schneider. Un couple de policiers chez eux
00:01:26 dans un quartier pavillonnaire de Magnanville, dans les Yvelines, l'assaillant qui avait été tué lors de l'assaut du Raid. Et puis Emmanuel Macron dévoilera,
00:01:33 cet après-midi, les grands axes de la planification écologique. Le chef de l'État qui a déjà dégainé hier un chèque
00:01:40 carburant pour les automobilistes confrontés à des prix très
00:01:44 importants en ce moment dans les stations, un chèque de 100 euros par an et par voiture pour les plus modestes.
00:01:50 La météo, Louis Baudin, pour cet après-midi.
00:01:53 - Et c'est encore très doux pour un 25 septembre. - Ah bah c'est très doux, oui, puisqu'on aura plus de 20 degrés partout cet après-midi.
00:01:59 C'est déjà quasiment le cas à la mi-journée. On ira jusqu'à
00:02:02 20, 24 degrés au moins dans la moitié nord, 24 à 28 degrés dans le sud. Tout ça avec un soleil
00:02:08 quasiment omniprésent. Alors je dis quasiment parce que c'est vrai que dans le nord-ouest, il y a une petite limite nuageuse qui circule actuellement.
00:02:13 Et elle sera cet après-midi entre la vallée de la Loire, l'île de France, la Normandie, la Picardie, vers la frontière belge.
00:02:19 Avec peu d'activité, un peu plus de nuages, mais peu ou pas de précipitations. Puis le soleil reviendra déjà à l'arrière sur la Bretagne ou encore le
00:02:25 Cotentin. - Et demain, Louis ? - Et demain, c'est à peu près la même chose. Il y aura toujours quelques nuages qui traîneront dans le
00:02:30 nord-ouest entre Bretagne et frontière belge, passant par l'île de France et la Normandie, mais ailleurs du soleil.
00:02:34 Et côté température, ce sera comme aujourd'hui, un peu frais le matin, quand le ciel se dégage la nuit quand même.
00:02:39 Parfois moins de 10 degrés, mais l'après-midi, plus de 20 degrés. 20 à 25 dans le nord et 25 à 30 degrés pas loin dans le sud.
00:02:45 - Merci.
00:02:46 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brumet sur RTL.
00:02:49 - Tellement heureux de vous retrouver les amis, tellement heureux.
00:02:54 On va faire le programme ensemble. Tiens, vous savez quoi ? Je voulais qu'on parle un peu du chèque carburant.
00:02:58 Vous nous appellerez, mais beaucoup d'appels sont en train d'arriver autour de ces insultes entendues hier dans l'enceinte du stade
00:03:06 où les supporters parisiens
00:03:10 chantaient des insultes, des propos homophobes.
00:03:15 Vis-à-vis des Marseillais, énormément de réactions.
00:03:18 On va peut-être faire une partie des auditeurs ont la parole sur ce sujet, si vous avez envie d'appeler aux 3210.
00:03:24 Vous êtes les bienvenus. Allez, comme tous les jours, qu'est-ce qu'on fait ? C'est vous qu'on écoute. Bonjour Lisa Marie.
00:03:29 - Bonjour Eric, bonjour à tous. Vous avez réagi aux événements de ce week-end sur le répondeur des auditeurs.
00:03:35 D'abord, la visite du pape François à Marseille et la messe au Vélodrome.
00:03:39 Jeanne a souhaité réagir sur sa prise de position concernant l'accueil des migrants
00:03:43 et a un message à faire passer au Saint-Père.
00:03:45 - Je suis croyante, je prie tous les jours et je voulais dire à notre Saint-Père que sa déclaration sur
00:03:52 l'accueil des migrants, elle est bien entendu généreuse et chaleureuse. Ils n'envahissent pas, ils demandent l'hospitalité.
00:03:59 J'ai bien noté, j'ai travaillé toute ma vie, j'ai une retraite de 700 euros
00:04:05 arrondie et je finis mes mois très difficilement.
00:04:08 Je rappelle à notre Saint-Père que le Vatican est une des premières puissances financières au monde et que dans ce cas-là,
00:04:15 charité bien ordonnée commence par soi-même.
00:04:18 - Autre événement ce week-end, la manifestation contre les violences policières et surtout l'attaque d'un véhicule de police vous a fait bondir.
00:04:25 Eliane à Tourcoing est vraiment très en colère. Écoutez.
00:04:29 - Moi je vous appelle parce que je suis extrêmement choquée par ce que je viens de voir à la télévision.
00:04:35 Comment on peut s'en prendre de telle façon à la police ?
00:04:38 Mais je me dis mais c'est pas possible, le policier il a sorti son arme, non d'une pile.
00:04:42 Il a eu un sacre sans froid. Mais qu'est ce que c'est que ce pays ? Mais c'est pas possible, c'est pas possible.
00:04:47 Moi qui ai vécu en France dans un pays où on était bien tranquille,
00:04:50 lorsque j'étais petite fille, j'étais heureuse de vivre en France. Maintenant je suis dégoûtée, je suis écœurée.
00:04:56 J'ai envie de vomir quand je vois ce pays et s'attaquer comme je l'ai vu hier aux policiers.
00:05:03 - Eliane qui est donc très très en colère. Et puis l'interview d'Emmanuel Macron hier soir, on va en parler avec vous.
00:05:08 Cette interview a réuni plus de 10 millions de téléspectateurs.
00:05:10 Guillaume était l'un d'entre eux et il n'est pas très convaincu.
00:05:14 - Par rapport à l'élocution du président Macron hier soir,
00:05:16 je l'ai trouvé égal à lui-même et toujours autant en déconnexion avec les Français et la réalité de notre quotidien.
00:05:20 Je n'en retiens rien et franchement je suis pas très enthousiaste par rapport à la suite.
00:05:24 - Un message de Sylvain qui n'a pas non plus été très convaincu par les annonces du président,
00:05:28 notamment l'aide de 100 euros aux Français qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler.
00:05:32 - Eh bien encore une fois, c'est encore ceux qui bossent qui vont encore payer pour tout le monde.
00:05:37 Quand on ne travaille pas, on reste à la maison donc on ne sert pas de sa voiture normalement.
00:05:40 Alors au lieu de faire ça, il faudrait peut-être remettre la France au boulot.
00:05:44 Du boulot, il y en a partout.
00:05:46 Partout on voit des étiquettes "cherche-boulanger", "maçon", "plâtrier", "mécanicien".
00:05:51 Je ne comprends pas moi.
00:05:53 - Un dernier message que je voudrais vous faire écouter, celui de Sarah au sujet de l'interview du président.
00:05:58 Ce qui ennuie Sarah, c'est surtout le timing choisi par Emmanuel Macron pour s'exprimer.
00:06:02 En pleine fête du Kippour pour la communauté juive.
00:06:05 - Je veux bien qu'il y ait une messe à titre d'individu privé.
00:06:09 Je veux bien qu'il reçoive le pape, je trouve ça tout à fait normal.
00:06:12 Mais par contre que toute une communauté ne soit pas respectée et soit ignorée,
00:06:17 puisqu'elle ne pourra pas avoir accès aux messages présidentiels et à ses interviews,
00:06:21 je trouve ça totalement anormal.
00:06:23 - Bien, voilà vos réactions les amis.
00:06:27 C'est toujours un bonheur de vous écouter, de vous entendre.
00:06:29 Vous aurez parfois beaucoup de passion, on peut être en accord ou en désaccord,
00:06:34 mais en tout cas beaucoup de pertinence.
00:06:36 J'adore notre répondeur des auditeurs en la parole sur RTL.
00:06:40 Yann, tout va bien ?
00:06:42 - Tout va bien, il fait beau ici à Saint-Malo, tout va bien.
00:06:44 - Bon, c'est chouette Saint-Malo.
00:06:46 C'est vraiment un des beaux jolis coins de la Bretagne.
00:06:50 Vraiment, j'adore cette ville.
00:06:52 - Merci.
00:06:54 - Vous êtes malouin vous ? Vous êtes un vieux malouin ou vous êtes une pièce rapportée ?
00:06:58 - Je suis un vieux malouin, j'ai un peu habité en dehors de Saint-Malo,
00:07:02 je suis revenu à Saint-Malo et je ne regarde pas ce retour.
00:07:06 - Bon, alors Emmanuel Macron, ça y est, a promis un nouveau chèque.
00:07:11 Alors c'est la politique du chèque, 100 euros pour les travailleurs les plus modestes.
00:07:16 Il s'agit de faire face à la flambée des prix à la pompe.
00:07:20 Bon, c'est un nouveau chèque, c'est très français ça, il y a un petit problème.
00:07:24 Allez, un chèque !
00:07:26 Bah voilà, un chèque. La politique du chèque.
00:07:28 Écoutez, je vais vous raconter, Eric, hier soir j'étais avec mon frère à regarder la dévocution de Macron.
00:07:33 Mon frère est ce qu'on appelle, au point de vue catégorie, "travailleur pauvre".
00:07:36 Il est snooker à temps partiel.
00:07:38 Et quand il a vu ça, 100 euros par an aux gens qui utilisent leur voiture pour aller travailler,
00:07:43 ce qui est son cas, ça fait 8 euros par mois.
00:07:45 Il m'a fait éclater de rire, il m'a répondu "la maison ne prend pas les pourboires".
00:07:48 C'est une véritable farce.
00:07:50 C'est une véritable farce parce que le vrai sujet, en fait,
00:07:52 c'est la taxe sur les produits pétroliers qui est de 64%.
00:07:58 Donc si vous me permettez de faire un parallèle, Eric,
00:08:00 les souteneurs avec les prostituées, ils ne prennent pas autant d'argent au travail des prostituées.
00:08:05 - Il faut s'y aller un peu fort là, franchement Yann.
00:08:09 - Économiquement, c'est la réalité.
00:08:11 Donc la question centrale, c'est quand est-ce qu'on arrête cette saignée fiscale
00:08:17 qu'est la taxe sur les produits pétroliers.
00:08:19 - J'adore le débat mis en place par Macron hier
00:08:24 qui a évacué d'un revers de main l'idée de baisser les taxes sur le carburant
00:08:30 qui est quand même le sujet central.
00:08:32 Il annonce "ça finance la transition écologique".
00:08:36 Alors non, il nous prend par les sentiments parce qu'en réalité ça finance tout.
00:08:40 C'est-à-dire que la France étant littéralement sous perfusion,
00:08:46 ça finance tout, pas que l'écologie.
00:08:52 Il a utilisé cet argument pour nous attendrir quelque peu.
00:08:56 Et après le débat s'est focalisé sur les raffineurs, sur le prix coûtant,
00:09:02 mais le prix coûtant ça touche à 1 centime sur 1 litre, c'est absurde.
00:09:06 Vous avez bien raison de dire que là où il y a vraiment du gras,
00:09:10 c'est sur les taxes qui pèsent sur le litre de carburant,
00:09:14 c'est pas sur ce centime de bénéfice que feraient les distributeurs, c'est absurde.
00:09:20 C'est absurde, c'est en fait la mise à l'index aussi bien des compagnies pétrolières,
00:09:24 de la petite station d'essence locale ou de la grande distribution
00:09:28 qui sont pointées du doigt, on se croirait en 1790 avec les AK par heure.
00:09:32 Donc on détourne l'attention sur ces gens supposés faire des profits indignes
00:09:38 alors que la vérité c'est que c'est l'État qui se coiffe pour payer quoi.
00:09:42 Vous avez bien raison Yann, vous avez bien raison,
00:09:44 parce que dans ce discours présidentiel il y a quand même l'idée sous-jacente
00:09:48 que les AK par heure, les voyous, les profiteurs de guerre, entre gros guillemets,
00:09:54 c'est les distributeurs, or les distributeurs se font 1 centime par litre.
00:10:00 C'est pas eux les profiteurs.
00:10:02 Il a raison Yann sur ce plan, franchement la politique fiscale en matière de carburant,
00:10:08 de l'État français est quand même à bien des égards excessive, à tout le moins.
00:10:14 Continuez à appeler Yann, restez avec nous, vous nous appelez au 3-2-1-0, à tout de suite.
00:10:36 Je vois Victor dans le studio, le patron du Standard.
00:10:40 Bonjour Eric, tout va très bien.
00:10:42 Ce que je vous propose Victor, c'est qu'on fasse jusqu'à 30,
00:10:47 qu'on soit sur le carburant et l'intervention de Macron,
00:10:49 hier suivi par 10 millions de téléspectateurs et téléspectatrices.
00:10:53 A partir de 13h30, nous allons parler, si c'est possible,
00:10:58 de ces insultes homophobes qui ont été plus qu'entendues,
00:11:03 parce qu'elles ont été bien réitérées hier dans l'enceinte du Parc des Princes.
00:11:10 Et lors de ce PSGOM, ça rebondit beaucoup, ça appelle beaucoup au 32-10.
00:11:17 Effectivement, et on a déjà Grégory et Daniel qui nous ont contactés déjà,
00:11:20 avec une seule petite annonce de votre part.
00:11:23 Donc je pense que c'est un sujet qui va faire réagir, effectivement.
00:11:25 Très très bien, et nous parlerons de l'inceste,
00:11:29 suite à la diffusion de ce documentaire hier soir sur M6,
00:11:32 en dernière partie d'émission, après 14h.
00:11:34 Voilà les amis le programme.
00:11:36 Beaucoup d'appels.
00:11:37 Donc on va revenir à cette intervention du président Emmanuel Macron,
00:11:41 face à l'afflambée des prix à la pompe.
00:11:44 Il a annoncé hier dimanche une nouvelle aide de 100 euros,
00:11:48 pour les travailleurs les plus modestes.
00:11:50 La dernière aide qu'il y avait eu, proposée,
00:11:53 il y avait 10 millions de Français qui auraient pu la demander.
00:11:57 Il n'y a eu que 4 millions de demandes.
00:12:00 Voilà.
00:12:02 On a eu Yann de Saint-Malo, on va prendre Jacques tout de suite,
00:12:06 qui est à Londres-Saulnier. Bonjour Jacques.
00:12:08 - Salut Eric, super content de vous parler Eric.
00:12:11 - Eh bien, super content de vous entendre mon cher Jacques.
00:12:14 - Oui, alors j'ai bien regardé hier soir notre président.
00:12:18 Moi je vais vous dire, j'ai été scotché.
00:12:20 Comme le dit auravant, j'ai fait un petit calcul,
00:12:23 ça représente 2,50 euros pour les autonomies d'ici.
00:12:27 2,50 euros par semaine.
00:12:30 Ça fait à peine 1,5 litre de gasoil ou d'essence offert.
00:12:36 C'est ridicule.
00:12:37 Les gens attendent mieux et plus parce qu'ils n'en peuvent plus.
00:12:41 J'ai l'impression que notre président ne vit pas dans le même monde que nous tous les jours.
00:12:47 Vous savez, on est des gens normaux, moi je suis quelqu'un de normal.
00:12:51 On a une vie normale, on paie nos impôts, c'est normal.
00:12:55 Et à côté de ça, on a quand même des difficultés aujourd'hui à finir les fins de mois.
00:13:01 Alors moi je ne suis pas le plus malheureux, je suis tout seul.
00:13:04 Mais je vois autour de moi, j'ai des familles qui ne mangent pas tous les jours 3 repas.
00:13:10 On est quand même en 2023 et il y a des gens qui travaillent aujourd'hui
00:13:15 et qui travaillent parfois dur et qui n'y arrivent plus.
00:13:18 Et monsieur le président hier a passé 45 minutes à rien nous dire.
00:13:23 Parce qu'il ne nous a rien dit hier. Rien.
00:13:26 Alors moi je veux bien qu'on...
00:13:28 – Je suis tout à fait d'accord avec vous, il n'y a pas eu de choses essentielles.
00:13:31 Et ce chèque de 100 euros, c'est un pisalet, c'est un sparadrap sur une jambe de bois.
00:13:37 – C'est de la communication.
00:13:39 C'est de la communication parce qu'on dit 100 euros.
00:13:42 On dit "Ouh là là 100 euros", mais après il faut diviser par 12 et diviser par 4 semaines.
00:13:46 Ça fait 2,50 euros par semaine.
00:13:51 On ne demande pas l'aumône, les français ne demandent pas l'aumône.
00:13:55 Alors bien évidemment on est déjà dans un pays hyper endetté.
00:14:00 Les dettes je crois que ça va à plusieurs centaines de milliards.
00:14:04 Et à côté de ça alors peut-être qu'il faut...
00:14:07 – 3 000 milliards, la dette de la France a dépassé les 3 000 milliards.
00:14:09 – Oui, j'ai entendu ce chiffre et vous me le comprenez.
00:14:12 – Mais le président Macron n'a pas compris une chose.
00:14:14 Moi je l'ai compris en parlant avec vous dans les auditeurs en la parole.
00:14:18 Ça j'ai compris, c'est que les gens qui travaillent ne veulent pas d'aide.
00:14:22 Ils ne veulent plus d'aide.
00:14:24 Ils veulent des salaires adaptés et ils veulent surtout que la fiscalité soit moins élevée.
00:14:31 C'est à l'État de mener une réforme de l'État.
00:14:34 Il n'est pas normal que l'État aille puiser dans le prix du carburant
00:14:38 de quoi vivre, survivre quoi.
00:14:41 60% du prix du litre de carburant, c'est des impôts.
00:14:45 Eh bien si on baissait la fiscalité qui pèse sur le litre du carburant,
00:14:49 il n'y aura pas besoin de faire des chèques cadeaux à la terre entière, Jacques.
00:14:52 – Éric, le président, ça fait déjà plusieurs mois,
00:14:57 personne ne comprend les Français, que ce soit lui ou ses ministres.
00:15:01 On nous met des rustines un petit peu partout.
00:15:03 Mais je peux vous dire que ce qui se passe actuellement,
00:15:06 il va le payer très très cher lors des prochaines élections.
00:15:10 – Bonjour.
00:15:11 – Il va le payer très très cher parce que les Français ne sont pas aussi stupides qu'ils le croient.
00:15:16 Ils ont de la mémoire et ils se souviendront de ce qui a été fait et pas fait.
00:15:22 – Et franchement, moi qui suis, Jacques, moi je vais vous dire,
00:15:26 je pensais quand Emmanuel Macron a été élu pour la première fois
00:15:29 qu'il était le président réformateur.
00:15:31 Moi je fais partie des gens qui pensent qu'il faut réformer la France.
00:15:35 Réformer c'est-à-dire la rendre plus efficace, moins lourde, moins bureaucratique,
00:15:40 dès qu'on investit de l'argent quelque part avec l'argent des contribuables,
00:15:44 on essaie d'évaluer si la mesure est gagnante ou perdante.
00:15:48 Bref, une France un peu efficace qui fonctionnerait vraiment comme une entreprise.
00:15:52 Je ne parle pas des services publics bien sûr.
00:15:54 Et bien en fait, Macron nous a vendu cela, Emmanuel Macron,
00:15:58 mais au fond des choses, il n'a pas mené les réformes.
00:16:01 Notre pays n'est pas devenu cette espèce d'organisation efficace.
00:16:06 Il y a toujours cette espèce de pesanteur, lourdeur administrative, bureaucratique
00:16:12 et surtout ces taxes qui font que les Français sur 200 pays dans le monde
00:16:17 sont les gens les plus taxés du monde.
00:16:19 Alors oui, aujourd'hui on parle de l'essence,
00:16:21 mais on a un prix d'essence qui est plus cher que partout ailleurs dans le monde.
00:16:24 - Éric, vous m'entendez Éric ? - Oui, très bien.
00:16:28 - On parlait tout à l'heure du carburant, les taxes sur le carburant.
00:16:33 Moi je travaille dans un univers, l'alcool, la bière et les softs.
00:16:37 Si vous saviez les taxes qu'il y a sur les alcools,
00:16:42 70 à 80% sur une bouteille d'anisée bien connue.
00:16:47 Je ne vais pas dire la marque.
00:16:49 Et ça c'est des centaines de millions qui rentrent aussi dans les caisses de méta.
00:16:53 Il ne faut pas oublier que l'alcool, la bière et les softs sont taxés aussi.
00:16:59 Alors pas beaucoup parfois, 1 ou 2 centimes,
00:17:02 mais c'est sur des millions et des millions de litres.
00:17:04 Il faut le dire ça aussi.
00:17:06 C'est de l'argent qui rentre directement dans les caisses de la TVA.
00:17:10 Et la TVA à 20%.
00:17:12 Ça on n'en parle jamais, mais c'est des centaines de millions qui rentrent.
00:17:15 - Le génie français c'est l'ingénierie qu'il y a à Bercy.
00:17:20 Le génie français il est à Bercy les dames, messieurs.
00:17:23 Il est à Bercy.
00:17:24 A tout de suite, nous serons avec Pamela, avec Brigitte.
00:17:26 On a entendu que des messieurs nous écouteront des dames dans un instant.
00:17:29 A tout de suite.
00:17:31 Jusqu'à 14h30.
00:17:33 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:17:36 Eric Brunet.
00:17:40 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:42 Face à la flambée des prix à la pompe, Emmanuel Macron a donc annoncé hier
00:17:47 une nouvelle aide de 100 euros pour les travailleurs les plus modestes.
00:17:51 Mais vous nous dites, c'est pas ça le sujet.
00:17:53 C'est pas ça le sujet.
00:17:54 Dans une seconde, nous prendrons Pamela.
00:17:57 Mais Cyprien Signy vient d'entrer dans le studio.
00:17:59 Il a encore des cadeaux à nous faire.
00:18:01 Si tant que c'est des cadeaux, vous venez tant.
00:18:03 Oui, moi c'est le sujet justement.
00:18:05 Je fais des cadeaux.
00:18:06 Le génie français travaille RTL puisqu'on vous offre des cadeaux.
00:18:08 18h, 20h, RTL, bonsoir.
00:18:10 On recevra ce soir le coprésident du GIEC, Robert Wotar.
00:18:13 On recevra Marine Lorphelin, vous savez l'ex-miss France devenue médecin
00:18:16 qui a sorti un livre pour des conseils pour garder la pêche.
00:18:19 Et puis donc le jeu au 3210 ou avec l'appli RTL.
00:18:22 Vous vous inscrivez dès maintenant à gagner un iPad
00:18:25 avec lequel vous pourrez faire plein de choses
00:18:27 et notamment télécharger la fameuse appli RTL que le monde entier nous envie.
00:18:30 Un iPad à gagner dans le jeu pour ce soir.
00:18:33 Vous vous inscrivez auprès du standardiste.
00:18:35 Vous dites que vous voulez participer au jeu d'RTL.
00:18:37 Bonsoir à 18h ce soir.
00:18:39 On a noté. Merci pour ce petit cadeau.
00:18:41 Un iPad, on prend.
00:18:43 Pamela, bonjour.
00:18:45 Oui, bonjour.
00:18:47 Vous avez regardé hier le président de la République ?
00:18:49 Non, je ne l'ai pas regardé.
00:18:51 Mais j'en ai entendu assez à la radio.
00:18:54 Vous avez entendu cette nouvelle aide de 100 euros
00:18:57 pour les travailleurs les plus modestes
00:18:59 pour faire face à la flambée des prix.
00:19:01 Vous êtes contente ? Vous applaudissez ?
00:19:03 Vous dites merci monsieur le président de la République ?
00:19:05 Non, pas du tout.
00:19:07 Après 100 euros de primes en sachant que déjà il y a 60% de taxes.
00:19:12 Ça fait 4,40 euros pour un an divisé par 12.
00:19:17 On est bien d'accord.
00:19:19 Ce pays est devenu totalement fou.
00:19:21 C'est-à-dire qu'on va vous piquer dans la poche gauche de l'argent.
00:19:25 Qu'on va vous remettre un peu dans la poche droite.
00:19:27 Un petit peu dans la poche arrière du jean.
00:19:29 Mais on vous en reprend un peu au passage.
00:19:31 Puis on vous en remet.
00:19:33 C'est du délire Pamela.
00:19:35 C'est du délire. Moi je suis à la démission.
00:19:37 J'achèterais bien un véhicule électrique.
00:19:39 Mais même avec leurs primes, on est incapable d'acheter des véhicules électriques.
00:19:42 C'est-à-dire que payer le véhicule électrique c'est la même chose.
00:19:45 Donc c'est plus cher mais on vous met un peu d'argent.
00:19:47 Mais c'est plus cher mais c'est moins cher.
00:19:49 On vous en rend mais on vous fait payer plus cher quand même.
00:19:51 C'est n'importe quoi ce jeu de chaises musicales.
00:19:55 On paie des impôts mais on se demande pourquoi.
00:19:57 Ils ont beau dire qu'on vous redonne 100 euros.
00:20:01 Mais non en fait ils ne nous redonnent pas 100 euros.
00:20:03 Avec tout ce qu'ils nous prennent entre les taxes foncières, les impôts et tout ça.
00:20:07 Vous êtes donc aide à domicile.
00:20:10 Où est-ce que vous êtes Pamela ?
00:20:12 Moi je suis à Morlaix.
00:20:14 À Morlaix. Super. Morlaix.
00:20:16 Nord-Philistère.
00:20:17 Il n'y a pas de transport en commun.
00:20:19 Donc on n'a pas le choix d'avoir un véhicule.
00:20:21 Et donc sous le pont de Morlaix où vous habitez, vous êtes aide à domicile disiez-vous.
00:20:27 Donc vous faites des kilomètres, beaucoup de kilomètres vous non ?
00:20:30 Oui. Bah oui.
00:20:32 On n'a pas le choix et même on emmène les clients faire leurs courses et tout ça.
00:20:35 Donc les kilomètres ne sont pas payés comme il faudrait non plus.
00:20:39 Donc quand le carburant est plus cher, vous le voyez quand même,
00:20:43 ce n'est pas tout de suite perceptible et puis au bout d'un moment, à la fin du mois,
00:20:47 vous vous rendez compte qu'il y a un petit différentiel entre un mois où l'essence n'est pas chère
00:20:52 et un mois où elle est très chère. Vous voyez la différence ?
00:20:54 Bah oui tout à fait.
00:20:57 Vous allez postuler sur internet pour être bénéficiaire de cette aide de 100 euros ?
00:21:04 Je vais essayer mais à mon avis on touche le trop.
00:21:07 C'est comme beaucoup de français, on est dans les salaires où on touche le trop,
00:21:10 on n'a le droit à rien mais on paie tout.
00:21:13 Vous savez, ça Pamela, c'est vraiment, d'ailleurs Lisa Marie, il va falloir qu'on fasse une émission entière.
00:21:19 Je vous écoute Eric.
00:21:20 C'est vraiment un enseignement depuis cette rentrée que je découvre en écoutant les auditeurs et les auditrices,
00:21:26 c'est que les gens qui travaillent n'en peuvent plus de ne plus rien percevoir en aide diverse
00:21:32 et de porter sur leurs épaules tout le poids de l'aide sociale finalement
00:21:37 parce qu'on n'a plus le droit à rien quand on travaille ou en tout cas à pas grand chose.
00:21:42 Et surtout on est un peu étonné, voire même pour certains scandalisé,
00:21:46 de voir le voisin qui gagne à peu près la même chose en ne travaillant pas.
00:21:50 Ah bah c'est ça.
00:21:51 C'est indiscret Pamela de vous demander combien à peu près un mois normal vous gagnez,
00:21:56 vous aidez à domicile dans le Nord Finistère ?
00:21:58 C'est à peu près le SMIC.
00:22:00 A peu près le SMIC.
00:22:01 Mais quand vous enlevez l'essence en fait, il n'y a pas le SMIC.
00:22:06 Donc déjà avec le SMIC on n'y arrive pas, donc quand vous enlevez le frais d'essence, bah voilà.
00:22:11 Brigitte est avec nous, ne bougez pas Pamela, Brigitte est avec nous, on quitte le Finistère,
00:22:17 on va en région parisienne dans l'Essonne. Bonjour Brigitte.
00:22:19 Bonjour, alors moi je suis, ce que vient de dire l'auditrice et les auditeurs précédents,
00:22:24 voilà on est tous là en train de pleurer et on le constate tous.
00:22:27 Alors moi je dis juste une chose parce que je sais que je n'ai plus beaucoup de temps,
00:22:30 je suis infirmière libérale et là où vous allez être encore plus outré parce que ça personne ne le sait,
00:22:35 nous les infirmières libérales on nous a offert 4 centimes, monsieur vous avez entendu, monsieur Brunet,
00:22:41 4 centimes du mois d'avril au mois de décembre, c'est-à-dire on a eu 4 centimes en plus sur notre déplacement
00:22:48 qui est déjà à 2,50€, on est passé à 2,54€, c'est une aide pour l'essence, d'accord ?
00:22:54 Alors Brigitte, page de pub et après vous restez avec nous.
00:22:57 J'ai été outré moi, lorsque une infirmière que j'avais fait venir à la maison pour moi,
00:23:04 parce que j'en ai eu besoin pendant 3-4 jours il y a quelques mois,
00:23:07 quand elle m'a présenté la note à la fin, outré tellement j'ai trouvé ça ridiculement bas,
00:23:12 au regard de ce qu'elle avait fait, traverser la ville, venir chez moi, elle avait perdu 2 heures,
00:23:18 j'ai trouvé que... et elle m'a bien expliqué les tarifs, et bien c'est faible.
00:23:23 A tout de suite Brigitte, on continue à parler de ce chèque de 100€ que nous octroie généreusement la République.
00:23:30 A tout de suite.
00:23:32 Les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:23:35 Dans un instant on va reprendre Brigitte au téléphone, on parle de ce chèque de 100€,
00:23:48 généreusement octroyé par Emmanuel Macron, face à la flambée des prix à la pompe.
00:23:53 Mais je voudrais qu'on parle juste après ça, Lisa Marie,
00:23:58 de cette histoire qui s'est déroulée hier au Parc des Princes, dans l'enceinte du PSG.
00:24:03 On va pas parler de foot, on va pas parler de la blessure d'Mbappé, non non,
00:24:07 on va parler de ce que les supporters ont chanté et qui a un peu choqué.
00:24:13 Bah oui, les supporters parisiens ont entonné des chants homophobes dans la tribune boulogne,
00:24:18 je vous propose d'écouter un extrait.
00:24:26 C'était donc pendant le classico PSG.
00:24:28 Pardon, mais je dois être un peu sourdingue, j'ai pas compris.
00:24:30 Les Marseillais c'est des pédés, c'est ça ?
00:24:33 C'est à peu près ça.
00:24:35 Non mais pardon, puisqu'on parle des insultes,
00:24:39 il faut que nos auditrices et nos auditeurs puissent les entendre et les comprendre.
00:24:43 Il y a des insultes homophobes assez classiques.
00:24:46 Des pédés, des enculés, c'est ça.
00:24:47 Voilà, c'est ça.
00:24:48 Non mais il faut qualifier les choses pour pouvoir les juger.
00:24:50 C'était durant le PSG OM hier soir.
00:24:52 Pardon si j'ai choqué les chasses des oreilles.
00:24:54 Donc le sujet c'est insultes homophobes.
00:24:58 Insultes homophobes répétées.
00:25:00 Par les supporters parisiens.
00:25:03 J'ai vu ça.
00:25:05 On en parlera dans un instant.
00:25:06 Que peut-on faire contre une foule, contre une masse, contre des supporters ?
00:25:10 Faut-il agir ? Si oui, comment ?
00:25:13 Moi je pense qu'il faut agir, c'est pas "faut-il agir", il faut agir.
00:25:17 Mais comment fait-on face à des foules comme ça ?
00:25:20 On en parlera dans un instant.
00:25:21 Bref, on va revenir quand même à cette aide de 100 euros.
00:25:25 J'ai eu Pamela tout à l'heure qui est infirmière libérale.
00:25:30 Aide à domicile, pardon, dans le Finistère.
00:25:32 Nous sommes avec Brigitte, infirmière libérale dans les Saudes.
00:25:36 Les petits cadeaux comme ça, ça ne compense pas au fond.
00:25:41 Mais ça ne veut rien dire, monsieur Brunet.
00:25:43 Vous parlez d'insultes là dans les stades.
00:25:45 Mais moi je parle d'insultes du président sur les Français.
00:25:49 Le président insulte les Français.
00:25:51 Le président insulte les infirmières.
00:25:54 Il nous insulte.
00:25:55 Il ne prend pas connaissance de la difficulté.
00:25:58 Moi je côtoie tous les milieux sociaux ici, dans les zones.
00:26:02 En tant qu'infirmière, les gens malades et les gens pas malades.
00:26:05 Je connais beaucoup de monde.
00:26:07 Je circule.
00:26:08 Tout le monde est mort de trouille sur l'avenir.
00:26:11 Et ce chèque de 100 euros, vous disiez tout à l'heure que sur le nombre proposé,
00:26:15 il n'y en a que 400 qui ont été réclamés.
00:26:17 Mais parce qu'on a droit, il faut toucher quoi ?
00:26:21 Le chèque précédent, vous avez raison, le chèque précédent,
00:26:25 c'était pour 10 millions d'ayant droit.
00:26:27 Et il n'y a que 4 millions d'ayant droit qui l'ont...
00:26:30 Voilà, mais c'est parce que très vite, on n'y a pas droit de toute façon.
00:26:34 On ne sait pas combien il faut toucher.
00:26:35 Il faut être au RSA, je pense, sans aucune insulte, encore une fois,
00:26:38 aucune auprès des gens qui ont heureusement ce RSA pour subsister.
00:26:42 Mais aujourd'hui, mais hier soir, je ne voulais pas le regarder
00:26:45 parce que je ne peux plus le voir en peinture.
00:26:47 C'est un bouffon, monsieur, pardonnez-moi, je reste poli.
00:26:49 Mais on se moque du monde, on se moque des gens, on se moque...
00:26:53 Alors qu'est-ce qu'on attend ? Il y a un problème démographique, on le sait.
00:26:56 On est trop nombreux sur la Terre, c'est ça qu'il veut ?
00:26:58 Il veut qu'on meure ? Les vieux, aujourd'hui, meurent chez eux déjà.
00:27:01 Les vieux meurent à l'hôpital.
00:27:03 Et je n'aime pas dire vieux parce que c'est un peu péjoratif,
00:27:06 je ne suis plus très jeune non plus, mais on va dire les personnes âgées.
00:27:09 Et on va dire aussi les gens malades.
00:27:11 Alors on ne va pas dévier sur le sujet de la santé,
00:27:13 parce que là, vous allez devoir me raccrocher au nez.
00:27:16 Mais par rapport à ces 100 euros,
00:27:19 nous on a fait le monde, vous voyez, je vous parlais des 4 centimes tout à l'heure.
00:27:23 Monsieur, croyez-moi, parce que personne ne l'a su,
00:27:26 on a eu 4 centimes du mois d'avril au mois de décembre.
00:27:29 Et le premier jour, nous, on y est repris.
00:27:32 - Ça c'est une augmentation, les 4 centimes que vous évoquez, Brigitte,
00:27:34 c'est une augmentation de l'intervention, du prix, du coût,
00:27:38 du déplacement d'une infirmière à domicile.
00:27:42 - Qui est à 2,50 euros, on est donc passé à 2,54 euros.
00:27:46 Et le 1er janvier, on est redescendu à 2,50 euros.
00:27:49 - La dame qui est venue me faire des piqûres, l'infirmière libérale,
00:27:52 qui est de quelques mois chez moi,
00:27:54 elle est venue, je ne sais pas, 3-4 fois en 10 jours.
00:27:57 Je m'étais blessé, elle changeait un pansement, etc.
00:28:01 Mais elle m'a présenté à la fin la note, je vous assure.
00:28:05 J'étais choqué, choqué, choqué.
00:28:08 Vous êtes venue de tel endroit, vous avez traversé la ville,
00:28:11 vous êtes arrivé, vous êtes garé, vous avez trouvé une place,
00:28:14 c'est un enfer, vous avez tourné en bas de chez moi, vous êtes venue,
00:28:17 vous avez été patiente, 3-4 fois, j'étais meurtri.
00:28:22 Et vous savez ce que j'ai eu envie de faire,
00:28:25 mais ça ne se fait pas avec les professions de santé,
00:28:27 j'ai eu envie de lui donner un pourboire,
00:28:29 je me suis dit, ce n'est pas un garçon de café.
00:28:33 - Bien sûr, mais dans la mesure où déjà on est très bien accueilli par les gens,
00:28:37 ça c'est la récompense.
00:28:39 Nous on fait ce métier parce qu'on aime les gens,
00:28:41 et qu'on a envie de les aider,
00:28:43 mais là aujourd'hui on est en train de mourir comme nous tous,
00:28:46 parce que je ne sais pas ce qu'ils cherchent.
00:28:48 Mais il n'entend pas, vous avez vu cette allocution hier soir,
00:28:51 même Anne Coudray ne pouvait pas en placer une.
00:28:53 Alors on peut aussi dire, mon garçon il faut écouter un petit peu.
00:28:56 Il n'entend pas, il entend mais il n'écoute pas.
00:28:59 Il est persuadé d'avoir tout fait bien.
00:29:01 Les ministères de la santé, on ne va pas revenir là-dessus,
00:29:04 mais bon, l'histoire du Covid et compagnie,
00:29:06 enfin appelez-moi, je vais vous dire des trucs incroyables.
00:29:09 - Regardez son téléphone à Brigitte.
00:29:11 Regardez le numéro de téléphone de Brigitte.
00:29:13 - S'il vous plaît, maintenant, il y a longtemps,
00:29:16 je ne vous ai pas appelé parce que je suis intervenue souvent,
00:29:18 mais j'ai eu cette sensation dernièrement qu'on ne pouvait pas tout dire,
00:29:21 et on le voit bien, quand on s'exprime parfois sur les réseaux sociaux,
00:29:24 on est banni, on est agressif, on est ceci, on est cela.
00:29:27 Mais je me dis, ce monsieur, ce président,
00:29:30 ne vit pas dans le monde actuel.
00:29:32 - Ça vous avez le droit de le dire encore.
00:29:34 - Il a le trône, il a le trône, là, il était content,
00:29:36 il a reçu le roi, ben c'était deux beaux rois ensemble.
00:29:39 Comme on dit, ce n'est pas Versailles ici, et bien si, c'était Versailles.
00:29:42 Et on demande aux gens des pompes d'essence de renier leur marge,
00:29:48 et pourquoi ils ne demandent pas au boulanger de faire payer sa baguette 50 centimes ?
00:29:52 Et puis en fin de compte, il aura été dénoncé.
00:29:54 - Vous le dites avec une certaine véhémence,
00:29:56 mais philosophiquement, je suis d'accord avec vous, il est indécent.
00:29:59 - Je sais, j'ai compris.
00:30:01 - Sur un litre de carburant, l'État prend 60% de taxes.
00:30:05 Il est indécent de demander aux commerçants de renier leur...
00:30:10 - Il a expliqué ses taxes, il a dit que c'était pour la santé,
00:30:13 pour l'enseignement, pour ceci, pour cela.
00:30:15 - En réalité, c'est pour le budget de l'État, pour tout, pour les services publics.
00:30:19 Il n'a pas tort, sauf que c'est pour tout, c'est pour tout.
00:30:22 Le principe, c'est que ça rentre...
00:30:24 - Merci en tout cas de m'avoir donné la parole.
00:30:26 Bonne après-midi.
00:30:27 - Je vous souhaite une très belle après-midi à vous aussi.
00:30:29 - Merci, c'est beau.
00:30:30 - Et on vous entendrait reparler de nous très bientôt.
00:30:34 Victor, est-ce qu'il y a beaucoup de messages écrits au Standard ?
00:30:38 - Beaucoup de messages écrits sur notre application RTL.
00:30:40 Allez, on en prend deux.
00:30:41 Jean-Michel Arenne, j'en ai marre qu'on me propose une aide de 100 euros.
00:30:44 Baisser les taxes, ce sera plus efficace et plus juste.
00:30:47 Et Damien nous écoute depuis Dubaï.
00:30:49 Trop d'impôts tue l'impôt et trop de social tue le social.
00:30:52 Ce n'est pas des chèques qui résoudront le problème,
00:30:54 mais une baisse massive des prélèvements de l'État.
00:30:56 - Je souscris à 100% les amis, tant pis.
00:30:58 Je vais peut-être être viré d'RTL.
00:31:00 Je donne beaucoup mon avis, il va falloir que je me calme.
00:31:02 Mais je souscris à 100% à ce qui a été dit.
00:31:04 Allez, il est 13h39.
00:31:06 Juste après, que s'est-il passé hier soir au PSG ?
00:31:10 - Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:31:14 ou appelez-nous au 3210.
00:31:16 - 50 centimes la minute.
00:31:17 - Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:31:22 - 13h41, bonjour Philippe Sanfourche.
00:31:25 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:31:26 - Chef du foot à RTL, merci d'être avec nous.
00:31:30 Que s'est-il passé hier soir ?
00:31:32 Vous avez des éléments, vous Elisa Marie, sur ce qui s'est passé hier soir au Parc des Princes à Paris ?
00:31:37 - Bien oui, je peux vous faire écouter un extrait des chants de supporters parisiens
00:31:42 entonnés dans la tribune boulogne.
00:31:44 On va écouter ce que ça donne.
00:31:45 - Je suis désolé, je suis sourdingue.
00:31:53 Je vais vous faire répéter des gros mots,
00:31:55 Philippe Sanfourche, ils disent quoi les supporters ?
00:31:57 - Ah, c'est moi qui dois porter la charge ?
00:31:58 - Non, non, mais je veux bien le dire moi.
00:32:00 Pour juger que tous ceux qui nous écoutent comprennent,
00:32:04 il est important de mettre des mots sur les choses.
00:32:07 - Factuellement, ils disent des Marseillais, c'est des pédés, des fils de putes, des enculés.
00:32:11 - Voilà, très bien.
00:32:12 - C'est pas beau ?
00:32:13 - Fin de la citation.
00:32:14 - Bon, c'est tout ?
00:32:17 Alors, quand je dis c'est tout, vous avez d'autres choses à nous faire écouter Elisa Marie ?
00:32:21 - Non, non, non, je peux vous parler de la réaction de la ministre des Sports,
00:32:24 Amélie Koudéa Castera, qui a appelé le PSG à porter plainte.
00:32:27 - D'accord.
00:32:28 Philippe Sanfourche, d'abord, j'imagine que dans votre vie de spécialiste du football,
00:32:36 ce genre de choses, vous l'avez entendu des dizaines et des dizaines de fois.
00:32:39 - Oui, alors on peut s'en offusquer, on peut trouver que c'est inadmissible,
00:32:43 pour d'autres, trouver que ça fait partie du folklore.
00:32:45 Factuellement, ce qui est certain, c'est que les fameux classiques,
00:32:48 entre le PSG et l'Olympique de Marseille,
00:32:50 moi, ça fait 30 ans que je l'ai fait, que ce soit à Paris ou à Marseille,
00:32:54 avant même d'être journaliste, j'étais dans ces stades,
00:32:58 on a toujours entendu ces chants, plus ou moins longuement, plus ou moins fort.
00:33:02 Il y a l'accent un peu plus chantant à Marseille, mais les termes sont les mêmes.
00:33:06 C'est vrai que c'est un sujet qui est sur la table, de manière récurrente.
00:33:10 Alors là, évidemment, quand la ministre fait un communiqué, ça remonte automatiquement.
00:33:14 Il y avait eu un cas précédent, il faut remonter à 2011, où c'était tout l'inverse.
00:33:19 Marseille avait battu le PSG, et un joueur marseillais, Taï Taïwô,
00:33:23 était venu chanter avec les supporters, et avait repris typiquement ce genre de chant,
00:33:27 avec les mêmes termes, s'en était suivi le même type de polémique,
00:33:30 ça s'était terminé par une suspension d'un match pour le joueur.
00:33:33 - Là, des joueurs ont repris ? - Oui.
00:33:36 Et je pense qu'ils risquent d'être les victimes, pas collatérales,
00:33:40 parce qu'ils sont impliqués, mais dans la mesure où il va être impossible
00:33:45 de condamner, que ce soit pénalement ou même moralement, 45 000 personnes,
00:33:49 et de mettre un nom devant chaque personne qui a entonné ces chants,
00:33:52 le fait que les joueurs, à la fin du match, viennent partager un moment avec les supporters,
00:33:56 et aient repris une partie de ces chants, à priori, il y en a trois déjà qui ont été identifiés,
00:34:00 notamment Ousmane Dembele, Randall Kolomoini et Achraf Hakimi, je crois.
00:34:04 Je pense qu'ils vont être sanctionnés, à mon avis, parce que dans ces cas-là, il faut un exemple.
00:34:12 - On est avec qui ? On va prendre Olivier et Daniel. Messieurs, bonjour.
00:34:16 Olivier, Daniel, très heureux d'être avec vous. - Bonjour.
00:34:20 - Allez, on commence. - Déjà, Eric, déjà...
00:34:23 - Qui parle ? Olivier. - Olivier. Moi, je suis énervé déjà,
00:34:26 parce que j'entends, quand vous me dites "c'est de l'homophobie",
00:34:29 non, Marseille, Marseille ou Paris, Paris, on t'encule, c'est pas de l'homophobie.
00:34:32 La sodomie, c'est pas réservé qu'aux homosexuels.
00:34:35 - Tout à fait. - Voilà, on est d'accord là-dessus.
00:34:38 - Très bien, poursuivez. - Déjà, la ministre des Sports,
00:34:40 déjà, qu'elle s'occupe que le sport soit un peu plus valorisé à l'école.
00:34:45 Elle s'occupe plus de ce qui se passe dans les tribunes que sur le terrain.
00:34:49 Voilà, donc déjà, ça, c'est quand même insupportable.
00:34:53 - Est-ce que, Olivier, vous seriez ministre des Sports,
00:34:56 il y aurait eu, comme hier soir, dans l'enceinte du Parc de Prince,
00:35:00 45 000 personnes qui disent ça, vous n'auriez pas bougé, vous ?
00:35:05 Vous n'auriez rien fait ? - Mais, mais, mais, alors, je vais vous dire un truc.
00:35:09 Moi, je suis humoriste, je joue dans les cabarets parisiens.
00:35:12 Des fois, on est dans la salle, comme ça.
00:35:15 Ça va, les petits pédés, là ? Deux mecs ensemble, ils rigolent.
00:35:18 Ça, c'est des trucs de génération, c'est ce que je disais au standard.
00:35:21 Les gens de plus de 50 ans, quand vous leur dites dans la salle
00:35:23 "Ça va, les petits pédés ?" Ils rigolent.
00:35:25 Ne me dites pas, Eric, qu'avec vos amis, des fois, vous ne traitez pas un copain de petit pédé.
00:35:28 Ça dépend comment c'est dit. Le problème, c'est les nouvelles générations.
00:35:31 C'est vrai que des gens de 25 ans, et on revient sur le débat du Wauquiez
00:35:36 avec des gens comme Sandrine Rousseau.
00:35:38 Et Sandrine Rousseau a dit, et c'est grave de dire ça,
00:35:41 parce qu'on est quand même un pays de liberté d'expression,
00:35:43 elle a dit à la télé, l'humour des années 70, on ne peut plus dire aujourd'hui ça.
00:35:49 Et c'est le même problème. On revient à ces problèmes-là.
00:35:52 C'est-à-dire qu'il y a des mecs comme Coluche, elle dit globalement
00:35:55 "Coluche, Harakiri, le professeur Choron, toutes ces générations..."
00:35:59 - Oui, mais alors, Olivier, j'entends une chose, je vais être ouvert et tolérant
00:36:03 par rapport au vieil humour des années 70.
00:36:07 - Ce n'est pas un vieil humour, c'est l'humour français.
00:36:09 - A partir de quel moment on considère que,
00:36:14 utilisez les termes que vous avez utilisés, c'est-à-dire "ça va les petits pédés",
00:36:18 ou bien ce que l'on a entendu hier soir dans l'enceinte du Parc des Princes,
00:36:22 à partir de quel moment on considère qu'il y a un glissement
00:36:26 et que ce sont des propos homophobes qui incitent à la violence ou à la haine de l'autre ?
00:36:32 Il y a bien un moment où on n'a plus le droit de tout dire.
00:36:35 - Je reviens sur les propos. Alors, je reviens sur ce qu'a dit Philippe Champfourche.
00:36:38 Je trouve que c'est différent si c'est un joueur de l'équipe de France,
00:36:42 qui porte le maillot de l'équipe de France, comme hier soir où ils ont dit
00:36:45 "on va niquer les Marseillais" à la fin, ou le mec de Taribo Ouest en 2001,
00:36:51 c'est différent que des gens de 50 ans qui sont dans une tribune...
00:36:54 - C'est un petit tailleau. - Ils sont là, c'est Éric Brunel,
00:36:56 il est dans la tribune, il a eu une mauvaise semaine, sa nana l'a quitté,
00:37:02 il fait un boulot de merde, il arrive dans les tribunes, il va se détendre pendant 2 heures,
00:37:06 et pendant 2 heures il va faire "Marseille, Marseille, on t'encule", c'est nain, c'est nain,
00:37:10 il aurait pu dire "Marseille c'est des connards", c'est pareil, mais il s'est détendu,
00:37:14 ce mec là, on va lui faire... alors c'est quoi la sanction ?
00:37:17 Il va quoi ? On va le fouetter ? Il va prendre des petites...
00:37:20 - La loi française votée par le Parlement que nous avons tous élus,
00:37:28 stipule que les insultes homophobes dans ce pays sont interdites,
00:37:32 c'est pas moi qui l'ai fait la loi, c'est vous !
00:37:35 - C'est quoi des insultes homophobes ? - Attendez Olivier, cela dit,
00:37:37 j'entends ce que vous dites, mais en 2023 malheureusement...
00:37:41 Daniel est avec nous, vous êtes supporter de foot ?
00:37:47 - Tout à fait, du Paris Saint-Germain. - Vous étiez pas au Parc quand même hier soir ?
00:37:51 - Bien sûr que si. - Ah ! Bon, intéressant.
00:37:54 - Est-ce que vous avez entonné ses chants et ses cris ? - Oui, et je suis marié avec un homme.
00:38:01 - Attendez, vous êtes donc marié avec un homme gay, et vous avez crié...
00:38:08 - Tous les deux, on a chanté ça, et d'autres personnes aussi,
00:38:12 même des personnes connues je vous dirai pas les noms, il n'y a aucun souci,
00:38:16 mais c'est pas homophobe, pas du tout.
00:38:20 - Pas du tout, pas du tout. Ça c'est vous les journalistes, la ministre des Sports qui pensent ça.
00:38:26 - Non, non, moi je soulève le débat simplement, parce que j'ai vu la réaction de la ministre des Sports,
00:38:30 donc je me suis dit il y a un débat intéressant.
00:38:33 - Comme vous disait l'auditeur avant, il faut mieux s'occuper du sport, du vrai sport,
00:38:36 pas d'embêter le monde avec des... - Daniel, est-ce que vous auriez dit la même chose ?
00:38:41 Pardon, je creuse un peu, parce que moi j'aime les enceintes sportives,
00:38:45 et je sais et je comprends que ce sont des endroits où, quand on parle, quand on chante,
00:38:51 il doit y avoir de la caricature et de l'excès verbal, ça je l'entends.
00:38:55 Mais est-ce que vous auriez dit la même chose si des gens avaient crié des chansons
00:38:59 pour se moquer d'un joueur noir en le comparant par exemple à un singe ?
00:39:03 - Pas du tout, pas du tout, ça n'a rien à voir. - Vous n'auriez pas dit là sur RTL,
00:39:06 c'est normal, c'est sympa, c'est bon enfant. - Pas du tout, pas du tout, ça n'a rien à voir.
00:39:10 Il ne faut pas mélanger ça avec le racisme, avec l'homophobie, ça n'a rien à voir.
00:39:14 C'est deux choses, là, c'est deux heures de détente, on a dit ça,
00:39:18 comme au lieu de dire les pédés on aurait pu dire les connards ou les enfoirés,
00:39:22 ou je ne sais pas quoi, voilà. Mais non, non, ça n'a rien à voir avec le racisme,
00:39:26 avec l'homophobie, rien du tout. - Philippe Sanfourche ?
00:39:29 - C'est une polémique d'ailleurs qui peut surgir assez rapidement,
00:39:32 puisqu'il y a d'autres chants entonnés par les supporters parisiens qui font référence aux rats.
00:39:37 Ils comparent les Marseillais à des rats, ils disent qu'ils sont dans les égouts,
00:39:40 il y a les rats, dans la boue il y a les rats, les Marseillais, tout ça.
00:39:43 Et il y a beaucoup d'associations de lutte contre le racisme qui estiment,
00:39:47 qui font le corollaire, le lien sur le fait que les rats,
00:39:52 il y a une connotation raciste. Raciste.
00:39:55 On peut attribuer ces termes à des chants racistes,
00:40:01 notamment insultant les populations maghrébines.
00:40:04 - Oui, oui, tout à fait. - Après c'est la manière dont sont ressentis ces chants, en fait.
00:40:08 On entend bien avec cet auditeur. - Il ne faut pas tout prendre au premier degré.
00:40:11 Quand on dit les Marseillais c'est des pédés, il y a la volonté de dégrader et de l'associer au fait d'être pédérat.
00:40:19 Quelque part c'est homophobe, factuellement.
00:40:21 - Ce qui est humiliant pour les associations d'homosexuels, c'est qu'on associe toujours dans le sport,
00:40:27 finalement la sous-performance, le gars qui n'est pas brillant, qui joue mal, etc.
00:40:32 - À la soumission, et quelque part... - Il est par essence homosexuel.
00:40:36 Ce qui est absolument absurde, puisqu'on a connu des gros joueurs de rugby,
00:40:39 notamment qui avaient une certaine puissance d'impact, qui étaient gays.
00:40:44 Mais c'est vrai que...
00:40:46 - Et l'incidence est qu'il y a très peu de coming-out dans le sport,
00:40:49 et très peu de grands sportifs qui acceptent de faire justement de la transparence sur ce sujet.
00:40:56 - Beaucoup d'appels, je le savais que vous seriez nombreux à appeler au 3210 à tout de suite.
00:41:01 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:41:05 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:41:09 - Je vais prendre Alexandre qui nous a appelé au 3210.
00:41:12 Nous réagissons à ce qui s'est passé hier au Parc des Princes.
00:41:16 Des chants homophobes ont été chantés par les joueurs, repris d'ailleurs pour certains par quelques joueurs.
00:41:24 Et la ministre des Sports est intervenue en demandant que le PSG agisse.
00:41:29 - Vous êtes supporter de foot, vous Alexandre ?
00:41:32 - Oui, bonjour. Oui, effectivement, je suis supporter de foot.
00:41:35 Alors, localement du FCMS, et puis hier soir de Paris.
00:41:40 Alors, moi au niveau de mon intervention, un exemple, il y a trois journées de ça,
00:41:44 un joueur du FCMS, à l'inmitant, quand il était interviewé, il a dit "on a joué comme des tapettes".
00:41:50 Kevin Nengdoram. Tout de suite, scandale, convoqué à la commission de discipline, et ainsi de suite.
00:41:56 Juste après le match, il s'est excusé en disant "écoutez, dans l'euphorie, j'aurais pu durer, on a joué comme des cons, on a été peu importe".
00:42:04 Mais il s'est excusé tout de suite dans la foulée, il n'a pas été sanctionné.
00:42:08 Hier, ce qui se dit dans le stade de Paris, ça se dit dans tous les stades.
00:42:13 Dimanche, il y avait le derby de Nestrasbourg, donc c'est chaud.
00:42:16 Donc, bien sûr, je vais, excusez-moi l'expression, mais tout le monde s'encule à ce moment-là,
00:42:21 parce que c'est un chant classique dans les stades.
00:42:23 La seule chose, c'est qu'hier, dans les phrases du PSG, ils commençaient leurs phrases par "vous êtes des pédés".
00:42:30 Mais s'ils n'avaient pas mis "vous êtes des pédés", ils auraient dit "Marseille, on t'encule".
00:42:33 Ça s'arrête là, et on n'en parle pas.
00:42:35 Le problème, c'est que ces phrases-là...
00:42:38 Le problème, c'est où on met la ligne rouge ?
00:42:40 Là, vous nous dites "Marseille, ça, ça passe", mais si on commence par "vous êtes des pédés", ça, ça passe plus.
00:42:49 C'est compliqué, là, la ligne rouge.
00:42:52 C'est très compliqué, et on ne pourra rien y faire.
00:42:56 Effectivement, quand des joueurs reprennent des phrases comme ça, eux peuvent être sanctionnés,
00:43:00 parce qu'ils sont identifiés, parce qu'ils sont nommés.
00:43:03 On peut sanctionner en disant "tu es un exemple, ne parle pas comme ça".
00:43:07 Moi, j'ai des enfants. Mes enfants, jusqu'à l'âge de 10 ans, je ne les emmène pas au stade,
00:43:10 parce que je n'ai pas envie de me justifier.
00:43:12 En plus, ma petite fille, elle a 3 ans, dès qu'elle entend un gros mot, elle le répète,
00:43:15 donc je n'ai pas envie qu'elle entende ça.
00:43:18 Mais après, quand elle ira au stade avec moi, elle l'entendra.
00:43:22 Mais comme c'est dans le discours de la rue, dans le discours de l'école,
00:43:26 on parlait aussi de racisme, le racisme, là, c'est grave, on peut faire quelque chose.
00:43:31 Malheureusement, des propos "homophobes", on ne peut rien y faire.
00:43:35 - Philippe Sanfourge, responsable du foot chez nous, sur RTL,
00:43:41 elle n'est pas sortie des ronces.
00:43:43 La ministre, comment vous voulez qu'elle gère ça ?
00:43:46 On ne va pas mettre en taux les 45 000 supporters du PSG
00:43:52 qui reprenaient ce chant hier soir ?
00:43:54 - Non, mais la ministre, elle est interpellée,
00:43:56 parce que ça a commencé à monter sur les réseaux sociaux hier soir,
00:43:59 et c'est vrai qu'elle a une qualité, en tout cas une capacité à rebondir,
00:44:03 et à sentir les... c'est vrai qu'elle marche sur du velours, là.
00:44:07 Parce que, évidemment, tout le monde va abonder en son sens,
00:44:11 et que personne ne va pouvoir justifier.
00:44:13 Donc, c'est aussi une très bonne communicante,
00:44:16 et elle trouve le moyen de s'exposer positivement.
00:44:20 Après, je ne doute pas non plus du fait qu'elle veuille aller au bout du problème,
00:44:26 et essayer d'éradiquer tant que possible ce genre de débordements dans les stades.
00:44:30 Mais encore une fois, pour en revenir aux joueurs,
00:44:32 ils sont un peu victimes de la situation, parce que l'an passé,
00:44:35 on leur reprochait de ne pas aller suffisamment vers les supporters,
00:44:38 il y avait eu des frictions, la direction leur a imposé, quelque part,
00:44:41 d'aller voir les supporters après les matchs.
00:44:43 Ils y vont, ils partagent des moments,
00:44:44 ils se laissent aller à entonner les chants des supporters,
00:44:47 et c'est eux qui vont être, à l'arrivée, sanctionnés.
00:44:50 - Merci Philippe Sanfourche, merci Alexandre, merci Olivier,
00:44:53 merci à tous ceux qui nous ont appelés, les missions continuent bien sûr,
00:44:56 mais, oh là là, Jean-Alphonse Richer est là,
00:44:58 et il va nous parler de 14h30, l'heure du crime.
00:45:01 - Mais oui, 14h30, l'heure du crime, avec aujourd'hui,
00:45:03 quand la justice fait appel à l'hypnose pour résoudre un crime,
00:45:06 et oui, un terrible crime, celui de Catherine Fournier,
00:45:08 c'était à l'hiver 1999, près de Nîmes,
00:45:11 le mari est suspecté, mais le mari, il a un trait solide à Libye,
00:45:14 alors le juge d'instruction, il va avoir une idée,
00:45:16 ça ne s'est jamais fait en France, il va dire qu'il va faire subir
00:45:19 une séance d'hypnose aux "suspects", entre guillemets.
00:45:22 Le mari va accepter, un gendarme va assister à cette séance,
00:45:25 qui n'est pas une garde à vue, c'est un peu bizarre, c'est à côté.
00:45:28 Il va y avoir une longue confession, 5h, qui va changer tout le dossier.
00:45:32 Alors, qu'est-ce qu'il a raconté le mari ?
00:45:34 Est-ce que cette méthode est bien légale ?
00:45:37 Et que valent les paroles qui ont été prononcées sous hypnose ?
00:45:40 Est-ce qu'il n'y a pas eu une influence quelque part ?
00:45:42 Et bien sûr, il ne s'est pas reconnu en France.
00:45:45 Mais je vous dis tout, dans l'enquête de l'heure du crime,
00:45:47 c'est à 14h30, c'est tout à l'heure,
00:45:49 vous aurez les réponses à toutes ces questions, surprenantes d'ailleurs.
00:45:52 Merci Jean-Alphonse, on se retrouve dans une seconde,
00:45:56 pour l'auditeur du bout du monde.
00:45:59 On peut donner quelques indices peut-être ?
00:46:01 - Vas-y, lise un marque. - Alors, moi je me suis noté soleil,
00:46:04 côte ouest et baseball.
00:46:06 - A tout de suite.
00:46:08 Politique, sport, culture, l'actualité complète, en un clic sur rtl.fr
00:46:14 RTL
00:46:18 Les auditeurs ont la parole dans un instant, l'auditrice du bout du monde,
00:46:22 elle s'appelle Rachel, vous avez donné des indices, côte ouest,
00:46:25 moi je rajouterais, jolie, une baie, une baie incroyable.
00:46:30 Et voilà, vous avez peut-être deviné, en attendant,
00:46:35 voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:46:37 *Générique*
00:46:42 Rebonjour Lisa Marie.
00:46:43 - Rebonjour Eric, après l'annonce d'Emmanuel Macron
00:46:46 de vendre le carburant à prix coûtant,
00:46:48 Elisabeth Borne convie raffineur, distributeur et professionnel à Matignon,
00:46:53 selon l'AFP qui cite l'entourage de la Première Ministre,
00:46:56 ce rendez-vous aura lieu demain à 17h30.
00:46:59 Mais avant, aujourd'hui, à 15h, Emmanuel Macron réunit
00:47:02 le Conseil de planification écologique créé après sa réélection,
00:47:06 avec la Première Ministre, ainsi que les ministres concernés,
00:47:10 face au changement climatique qui s'accélère,
00:47:13 le Président de la République présentera ensuite les grands axes.
00:47:16 Accélérer sur la voiture électrique, rénover plus de logements,
00:47:19 freiner sur les chaudières au gaz,
00:47:22 et peut-être réduire la consommation de viande,
00:47:24 puisque sa production a un impact sur le réchauffement du climat,
00:47:27 c'est d'ailleurs la question RTL du jour.
00:47:30 Êtes-vous prêt à manger moins de viande pour lutter
00:47:33 contre le réchauffement climatique ?
00:47:35 Eh bien, vous êtes 69% à répondre non.
00:47:38 Un point sur la météo.
00:47:40 Demain, mardi, des nuages dans le nord et un ciel toujours très ensoleillé,
00:47:44 des Pyrénées aux frontières de l'Est et à la Méditerranée.
00:47:47 Du côté des températures, le matin 6 à 18 sur toute la France,
00:47:51 l'après-midi 20 à 25 dans la moitié nord,
00:47:54 26 à 29 dans la moitié sud.
00:47:57 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:48:01 C'est donc une auditrice qui est en ligne avec nous,
00:48:06 qui s'appelle Rachel, mesdames, messieurs.
00:48:09 Je vous présente dans une seconde Rachel.
00:48:11 Bonjour Rachel.
00:48:17 Bonjour.
00:48:18 Donc j'ai donné des indices à ceux qui nous écoutent sur RTL,
00:48:21 une baie, Californie, côte ouest.
00:48:25 On n'a pas dit Californie mais on a dit côte ouest.
00:48:27 On a dit côte ouest, on a dit baseball, on a dit soleil.
00:48:29 Et vous êtes donc à ?
00:48:31 San Diego.
00:48:32 San Diego, Californie.
00:48:35 On est au sud-sud de la Californie.
00:48:37 C'est bien ça.
00:48:39 Il fait très chaud à San Diego l'été.
00:48:41 C'est un climat qui se rapproche vraiment au climat méditerranéen,
00:48:45 donc très similaire à ce qu'on a en Occitanie au final,
00:48:48 mais oui, il fait bon.
00:48:51 C'est bon, plus ou moins tout au long de l'année, on va dire.
00:48:53 Il doit être très tôt là.
00:48:55 Vous avez mis votre réveil pour être avec nous ?
00:48:57 Absolument.
00:48:59 Je me suis mis mon réveil à 4h30 pour pouvoir me joindre à vous aujourd'hui.
00:49:03 Donc là, il est 5h du mat.
00:49:06 C'est bien ça.
00:49:08 Qu'est-ce que vous faites à San Diego ?
00:49:11 Je suis directrice d'une école de français.
00:49:14 Il faut savoir qu'à San Diego même, il y a 20 000 Français,
00:49:17 donc je suis directrice d'une école qui s'appelle Flamme San Diego.
00:49:20 Donc une école de français où on a un grand nombre d'enfants expatriés
00:49:25 qui suivent des cours de français pour pouvoir améliorer
00:49:28 et continuer d'améliorer leurs compétences en français.
00:49:30 Mais qui sont ces 20 000 expatriés français à San Diego ?
00:49:35 Que font-ils là ?
00:49:37 Eh bien, il y a un grand nombre qui sont mutés suite à leur travail
00:49:41 pour différentes raisons,
00:49:44 mais généralement c'est lié à leur travail des rechercheurs,
00:49:48 des personnes qui travaillent dans les sciences ou chez Medical.
00:49:52 Parce que pour les français qui vous écoutent,
00:49:55 les deux grandes villes de la Californie, c'est San Francisco et Los Angeles,
00:49:59 San Diego, les gens se disent que c'est un village, une petite ville.
00:50:04 Et pourtant non, c'est quand même une grande ville là-bas
00:50:08 qui a accru justement beaucoup de français.
00:50:12 Vous êtes aux Etats-Unis en Californie depuis combien de temps ?
00:50:16 Vous avez quitté la France depuis combien de temps ? Est-ce qu'elle vous manque ?
00:50:20 La France me manque absolument.
00:50:23 Moi ce que j'ai remarqué dans les 20 ans que je suis partie,
00:50:27 même plus de 20 ans, 21 ans exactement,
00:50:29 c'est qu'un grand nombre de français qui partent,
00:50:32 pendant les premières années on est content de découvrir les Etats-Unis,
00:50:35 les opportunités, la vie, tout ce qui est nouveau on va dire.
00:50:39 Et après à peu près 4 ans, c'est ce que j'ai remarqué,
00:50:43 c'est 4 ans, le point déclencheur on va dire,
00:50:46 à peu près après 4 ans, des éléments de la France nous manquent,
00:50:51 des choses en fait qui sont vraiment peut-être débiles,
00:50:54 mais qui vraiment nous manquent.
00:50:56 Qu'est-ce qui vous manque ?
00:50:58 Moi ce qui me manque énormément, la nourriture,
00:51:01 les gens sont plus authentiques selon mon expérience personnelle,
00:51:06 la culture, ça c'est certain, des trucs comme des festivals,
00:51:10 la vie, aux Etats-Unis on est très très très travailleur,
00:51:14 ce qui est bien, mais du coup des fois on profite un tout petit peu moins de la vie
00:51:18 que quand on est en France.
00:51:19 Les américains, l'américain moyen on va dire,
00:51:23 travaille plus, il est plus centré sur son travail qu'un français ?
00:51:27 Oui, ah oui.
00:51:29 Je travaille avec des français, je travaille avec des québécois,
00:51:33 étant directrice d'une école de français, mais aussi également,
00:51:36 je suis dans l'éducation, je suis éducatrice,
00:51:38 donc je fais des formations, des présentations pour des écoles,
00:51:41 des universités différentes, je suis également youtubeuse,
00:51:44 et j'écris des petits bouquins, donc je suis également auteur,
00:51:48 et donc je travaille avec des francophones,
00:51:52 mais également avec des américains,
00:51:54 et j'avoue que je trouve que les américains sont un peu plus travailleurs que les français.
00:51:58 Oui, c'est étonnant ce que vous dites,
00:52:01 c'est vrai, on le pressentait,
00:52:03 mais c'est marrant quand c'est dit de façon très terrain,
00:52:09 elle nous dit "bon bah moi dans mon quotidien,
00:52:11 je me rends compte que les américains ont davantage la culture du travail".
00:52:15 Et oui, alors ce qui vous manque, c'est quoi ?
00:52:17 C'est ces petits festivals, c'est cette ambiance française qu'on aime tant,
00:52:21 la nourriture, la gastronomie, vous allez rentrer en France ?
00:52:26 Oui, je passe plusieurs mois en France chaque année,
00:52:29 grâce à San San Diego que j'ai fondé il y a 4 ans,
00:52:33 chaque année je rentre avec ma famille,
00:52:36 j'ai deux enfants qui ont 12 ans et demi, 11 ans, bientôt 13,
00:52:40 et chaque année on est en France,
00:52:43 et les enfants ils continuent, quand on est en France,
00:52:46 ils vont dans une école française,
00:52:48 et pareil, mes propres enfants, c'est ce qu'ils disent,
00:52:52 ce qu'ils aiment beaucoup, c'est la culture, c'est tout autre chose.
00:52:57 Qu'est-ce qui est formidable ?
00:52:59 Quand même vous vous rendez pas compte, vous êtes en Californie, à San Diego,
00:53:04 il y a les auditrices et auditeurs d'Airtel qui vous écoutent,
00:53:08 je ferais couper un doigt, une main pour être à votre place quand même !
00:53:12 Qu'est-ce que vous aimez dans cette ville-là ?
00:53:15 Déjà parlez-moi des paysages, c'est genre Vallée de la Mort,
00:53:19 ou au contraire c'est très verdoyant parce qu'on est sur le littoral,
00:53:23 c'est comment autour de San Diego ?
00:53:26 Ce qui est chouette dans la Californie du Sud,
00:53:29 c'est que le paysage peut vraiment changer en l'espace de 30 minutes,
00:53:35 c'est-à-dire qu'on peut vraiment avoir l'ambiance plage,
00:53:38 on peut avoir également plutôt ce qui est ranch, un peu côté western,
00:53:42 d'un autre côté on peut avoir plutôt une ambiance où il y a des vignobles,
00:53:47 et après il y a tout un côté où c'est plutôt le désert,
00:53:51 et même à 2h de route, c'est la montagne,
00:53:56 c'est-à-dire qu'en une journée, pour ceux qui aiment un peu les sports extrêmes,
00:54:01 on peut surfer et faire du snowboard ou du ski,
00:54:05 parce qu'en 2h on peut passer de la montagne jusqu'à la mer.
00:54:09 C'est vraiment vraiment chouette.
00:54:11 Et moi j'ai une question pour vous Rachel,
00:54:13 on va parler dans quelques instants de la SNCF.
00:54:16 En France, vous connaissez, il y a encore eu une énorme panne hier
00:54:20 qui a mis les voyageurs dans la galère.
00:54:23 Comment ça se passe aux Etats-Unis ?
00:54:25 On sait qu'ils prennent beaucoup l'avion, mais est-ce que vous prenez aussi le train ?
00:54:29 C'est lent non ? Ils sont lents les trains ?
00:54:33 Malheureusement on a moins de services communs,
00:54:36 c'est-à-dire que les gens ils conduisent tout simplement, ils prennent la voiture.
00:54:42 On a des trains, d'ailleurs même je sais que nous par exemple à Los Angeles,
00:54:47 on en est à peu près, j'étais à Los Angeles il y a 2 jours pour un événement
00:54:51 avec la résidence de France pour un événement pour la rentrée.
00:54:55 Et a priori en conduisant ça devrait prendre 1h30, peut-être 2h de San Diego,
00:55:01 mais là avec les embouteillages ça a pris plus de 3h.
00:55:04 Et pourtant on a également des trains, mais on a très peu de trains.
00:55:07 Et pareil avec les bus, c'est juste qu'on en a vraiment très peu.
00:55:11 Comme les gens peuvent obtenir leur permis de conduire à 16 ans,
00:55:15 forcément tout le monde conduit.
00:55:19 Il y a moins de transport.
00:55:21 Il y a une culture de la voiture, tout est fait pour la voiture.
00:55:24 Bon Rachel vous n'allez pas vous recoucher, il est 5h10 du matin à San Diego,
00:55:28 vous n'allez pas vous coucher là.
00:55:30 Non, je vais continuer de travailler sur un bouquin,
00:55:33 je vais continuer de travailler un petit peu et puis après je réveille mes enfants pour l'école.
00:55:36 Pour les amener à l'école.
00:55:37 Pour le breakfast, pour le petit déjeuner.
00:55:39 Qu'est-ce que vous allez leur servir au petit déjeuner à ces petits franco-américains ?
00:55:43 Eux ils aiment des crêpes, mais bon, des fois c'est des œufs, des fois c'est des trucs salés aussi.
00:55:48 Très bien, merci Rachel d'avoir mis votre réveil pour être avec les auditrices et les auditeurs d'RTL dans les auditoires en la parole.
00:55:56 Très belle journée à San Diego en Californie, à vous !
00:56:00 Dans un instant nous allons parler du train.
00:56:04 De la galère de la SNCF, on attend vos appels.
00:56:08 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:56:12 50 centimes la minute.
00:56:13 13h-14h30, les auditeurs en la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:56:20 Voie 1, le TGV numéro 3635 à destination de Paris-Montparnasse va partir.
00:56:34 Prenez garde à la fermeture automatique des portes.
00:56:37 Attention au départ.
00:56:39 Ça, ils l'ont pas trop entendu hier les voyageurs, ils avaient plutôt des annonces de retard.
00:56:43 Qu'est-ce qui s'est passé hier ?
00:56:45 Vous avez peut-être vu les images impressionnantes de la gare Montparnasse bonder, des voyageurs dans la galère encore une fois.
00:56:50 Et la raison, c'est un défaut d'alimentation électrique survenu à proximité de Massy-Palaiseau.
00:56:55 C'est ce qu'a expliqué la SNCF dans les messages envoyés à ses clients.
00:56:58 Le même incident s'était déjà produit le 28 juillet dernier au même endroit.
00:57:03 Et pour couronner le tout, une grève est annoncée pour demain, mardi.
00:57:07 Un mouvement social à l'origine duquel se trouvent la CGT, Sud Rail et la CFDT mobilisés contre, je cite,
00:57:14 "la remise en cause de leurs droits et garanties sociales".
00:57:17 Alors on vous pose la question, est-ce que vous faites encore confiance aux trains pour vous déplacer ?
00:57:21 Ou est-ce que vous en avez ras-le-bol des pannes, des grèves ?
00:57:24 Voilà, on attend vos messages et vos appels au 3210.
00:57:28 On va prendre Didier, tiens. Bonjour Didier !
00:57:31 Bonjour Eric !
00:57:32 Didier est à Chartres, salut Didier !
00:57:34 Bonjour Eric, bonjour à vous deux !
00:57:36 Bon, Eric, moi je vais vous dire une chose, moi j'ai honte d'être français.
00:57:40 Je vais vous dire, la ligne de chemin de fer, c'est devenu vraiment un scandale.
00:57:45 C'est des gens qui font soi-disant, l'année dernière, l'enculé du bénéfice.
00:57:49 Quand vous voyez toutes les lignes qui sont pourries dans tous les sens,
00:57:52 le problème électrique maintenant, c'est un problème électrique, que ce soit l'été ou l'hiver.
00:57:56 Alors ça ne supporte pas la chaleur, ça ne supporte pas la neige, ça ne supporte pas le froid.
00:58:00 Non, et moi je me mets à la place des voyageurs.
00:58:03 Parce que quand vous prenez un simple billet, c'est quand même où vous voulez aller assez loin,
00:58:07 c'est tout de suite 100 euros, plus de 100 euros.
00:58:09 Il faut quand même que les choses soient claires.
00:58:11 Et moi je pense qu'aujourd'hui, si on ne fait rien dans les années qui arrivent,
00:58:15 dans le transport, ça va être une catastrophe énorme.
00:58:20 Parce que quand vous voyez ces trains, c'est jamais rénové, c'est jamais rien.
00:58:26 Moi je ne sais pas, alors on va savoir mettre une amende à celui qui n'a pas payé,
00:58:30 mais en tout cas, pour rénover le train avec l'amende qu'il va payer, on ne sait pas le faire.
00:58:34 - C'est sûr que les amendes, ça marche, je ne sais même pas s'ils arrivent à retrouver tout l'argent.
00:58:43 - Oh oui, détrompez-vous, détrompez-vous, Didier, Eric,
00:58:47 quand aussi vous pouvez, je vous le dis tout de suite.
00:58:49 Non, non, non, moi je ne prends jamais le train.
00:58:51 Je vous le dis tout de suite, je ne prends jamais le train.
00:58:53 Je l'ai pris pendant l'époque quand j'étais à l'armée et tout ça,
00:58:55 et encore on avait des Michelin à l'époque, donc vous voyez c'était un peu différent.
00:58:58 - C'est vieux la Michelin, rouge et blanche, rouge et jaune.
00:59:03 - C'est ça, c'est ça, c'était génial à l'époque,
00:59:07 on marchait au fioul et puis voilà, si vous voulez, on avait des renvois d'un peu de gaz de fioul,
00:59:12 mais bon c'était comme ça.
00:59:13 - Alors maintenant il y a les TER, alors les TER c'est formidable,
00:59:17 les TER, bon ils sont souvent complètement tagués, etc.
00:59:20 Mais alors les TER, vous dites ça coûte cher,
00:59:24 mais une partie très importante du billet est prise en charge,
00:59:29 encore une fois par l'État ou plutôt par les régions,
00:59:31 on ne se rend pas compte, tout est financé, on vit sur perversion.
00:59:34 Même le fait de dire tiens je vais partir en week-end avec ma cousine,
00:59:39 je ne sais plus quoi, à Saint-Malo, ça l'État finance,
00:59:44 enfin la partie TGV et c'est à votre charge,
00:59:48 mais la partie TER est prise en charge par les régions.
00:59:53 - Oui, par le département, la région, tout ça, oui.
00:59:57 Mais vous savez, je vais vous dire une chose,
01:00:00 - Mais c'est vrai qu'avec les dysfonctionnements sur le réseau,
01:00:03 les dysfonctionnements sur le matériel, les grèves, etc.,
01:00:07 prendre le train relève d'une aventure.
01:00:10 Moi quand j'arrive à la gare, à l'heure,
01:00:13 même avec 20 minutes de retard maintenant, j'ai baissé mes prétentions,
01:00:17 même si j'ai une heure, une heure et vingt minutes, c'est pas grave,
01:00:20 au moins je suis arrivé, je fais youpi, je fais oura, je fais c'est génial,
01:00:24 je suis arrivé à la gare, je ne vais pas être bloqué pendant une heure sur la voie ferrée.
01:00:29 - Ah oui, mais vous savez, je vais vous dire une chose,
01:00:33 c'est quand même incroyable de voir des choses pareilles.
01:00:36 Moi je suis choqué dans tous les sens,
01:00:39 parce que c'est des gens qui soi-disant ont fait du bénéfice l'année dernière,
01:00:43 et là aujourd'hui, on a des trains qui marchent moins bien
01:00:47 que les machines qu'on avait dans notre camp, c'est la vérité.
01:00:50 - Et je vais vous dire, moi, Didier, je ne vais pas vous raconter ma vie,
01:00:53 mais souvent je vais chez moi dans ma gascogne d'origine dans le Gers, le week-end.
01:00:58 Je pourrais de temps en temps, je téléphone à l'Isa Marie,
01:01:01 j'ai dit je prends un TGV à 8h, j'arrive à 10h, etc.,
01:01:07 je serai au bureau à 11h, exceptionnellement le lundi matin,
01:01:10 quand j'ai une fête familiale ou une chose comme ça,
01:01:12 mais je ne joue jamais à ça, parce que si le train est en retard,
01:01:16 et comme il a une chance sur deux d'être en retard, je rate l'émission.
01:01:20 Donc c'est la cata pour moi professionnellement, donc je ne le fais pas.
01:01:24 Mais normalement je pourrais, mais je n'arrive plus à avoir confiance dans l'outil train.
01:01:31 - C'est pour ça que je dis quand même aujourd'hui, c'est quand même incroyable,
01:01:35 en France qu'on n'est pas capable de mettre des disjoncteurs
01:01:40 qui ne prennent pas la flotte, qui ne prennent pas la chaleur,
01:01:43 qui ne prennent pas l'humidité, qui ne prennent pas le froid,
01:01:46 qui ne prennent rien, je n'arrive pas à comprendre.
01:01:48 - Anthony est avec nous, bon sang, il est à la SNCF lui,
01:01:52 enfin quelqu'un qui va défendre la SNCF, Anthony qui est en Dordogne.
01:01:56 Bonjour Anthony. - Oui bonjour à toute l'équipe.
01:01:59 - Bon alors, qu'est-ce qui se passe, est-ce que c'est un problème de moyens ?
01:02:03 - Alors déjà tout d'abord, je voudrais juste réagir à l'intervention de Didier,
01:02:09 je comprends son décontentement, cependant c'est le premier à dire
01:02:12 qu'il ne prend pas le train, donc il y a également aussi la réalité du terrain,
01:02:17 où je tiens, moi je suis sur la partie régionale, donc la partie TER,
01:02:22 je tiens à dire qu'il y a des choses superbes qui sont mises en place,
01:02:25 des tarifications avantageuses pour beaucoup d'usagers du train,
01:02:30 et que malgré tout l'augmentation du trafic et la fréquentation ferroviaire
01:02:36 n'est plus du tout la même qu'à l'époque des Michelin.
01:02:38 - Anthony, restez avec nous, je suis assez d'accord avec vous sur ce point-là,
01:02:41 vous avez eu raison de tacler un peu Didier, parce que les choses bougent,
01:02:46 c'est vrai que les choses bougent.
01:02:47 Une page de réclame et je reviens vers vous Anthony, à tout de suite.
01:02:50 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
01:02:57 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
01:03:05 - Anthony, vous qui travaillez à la SNCF, c'est vrai que depuis la création de la SNCF
01:03:10 après-guerre, il y a des décennies et des décennies, il n'y a pas eu une année
01:03:14 sans qu'il y ait une grosse grève à la SNCF.
01:03:17 Mais une grosse grève, je ne parle pas des grèves, parce qu'il y en a eu des centaines autrement.
01:03:21 C'est vrai que, c'est pas drôle, mais il y a toujours une grève,
01:03:25 on vient de découvrir qu'il y en a une demain en plus, une nouvelle,
01:03:28 avec trois syndicats, SUD, CGT, CFDT, qui se mettent en grève.
01:03:33 Anthony, c'est vraiment devenu une mauvaise habitude ?
01:03:36 - Alors, déjà, pour mettre tout le monde d'accord, moi je suis effectivement pour ce mouvement,
01:03:42 ça ne fait partie d'aucune association syndicale.
01:03:47 En revanche, effectivement, là, depuis des années, on constate une dégradation
01:03:52 de la SNCF, du service public en général.
01:03:55 On a essayé de se battre pendant des années pour essayer de lutter contre la privatisation,
01:04:01 enfin, de lutter contre l'ouverture à la concurrence, pardon.
01:04:04 Il faut savoir que maintenant, les usagers commencent à subir toutes ces conséquences,
01:04:09 notamment la restructuration.
01:04:11 - Mais nous, on la voudrait la concurrence, arrêtez de vous battre contre ça,
01:04:14 nous on voudrait qu'il y ait de la concurrence, on serait très heureux, nous les usagers.
01:04:18 - Je vous pose une question simple, je voudrais savoir, du coup,
01:04:22 que ce soit un train SNCF ou un train concurrent, en quoi un problème électrique,
01:04:27 un accident de personne, un heurt de bris de barrière, un accident...
01:04:32 - Oui, mais nous, on est des simples usagers, et un simple usager,
01:04:36 quand il utilise des smartphones, quand il prend un avion, par exemple,
01:04:40 dans le trafic européen, la concurrence a été incroyable.
01:04:43 Pour nous, on est passé, moi quand j'avais 30 ans, je ne pouvais pas aller à Rome, par exemple,
01:04:48 c'était impossible budgétairement.
01:04:49 Maintenant, on peut aller à Rome pour 49 euros, 39 euros, il y a des billets comme ça.
01:04:53 C'est-à-dire que là, on sait à quel point la concurrence est vertueuse.
01:04:56 Donc nous, on aimerait qu'il y ait de la concurrence, y compris sur un Paris-Rennes, par exemple.
01:05:03 On aimerait bien voir ça, le confort des trains, les voitures,
01:05:06 ils seraient comment les concurrents ?
01:05:08 - Alors, je suis d'accord avec vous, par contre, on va sauter l'aérien,
01:05:11 on parle de la concurrence avec notamment Ryanair qui fait des billets pour 9 ou 15 euros.
01:05:15 Par contre, on a un service client qui est inexistant.
01:05:18 - Oui, mais laissez-nous, Anthony, laissez-nous, nous les consommateurs, en juger.
01:05:22 Vous avez peut-être raison, mais dans ce cas, si c'est nul, on les sanctionnera,
01:05:25 et on n'achètera pas de billets à la concurrence.
01:05:28 - D'accord, alors moi, ce que j'entends régulièrement à bord des trains,
01:05:31 c'est "vivement la concurrence, on aura des trains à l'heure".
01:05:34 Mais la question que je vous propose, c'est est-ce qu'un train concurrent
01:05:38 empêchera un accident de personne à l'heure de ce tarif ?
01:05:41 - Non, mais c'est des sujets différents.
01:05:44 - Il faut s'aborder sur une chose, pour contextualiser,
01:05:46 c'est qu'en fait, les trois quarts des retards qu'on a régulièrement,
01:05:49 je suis à bord des trains, donc je le sais très bien,
01:05:52 c'est dû à l'humain, c'est dû aux actes de malveillance,
01:05:55 c'est dû, comme je disais, à l'envers de l'envers.
01:05:58 - Ah oui, mais ça, je veux bien vous croire.
01:05:59 - Et ça, par exemple, un accident de personne, il faut savoir que c'est trois heures de retard,
01:06:02 mais en fait, c'est les effets dominants, parce que tous les trains derrière sont décalés.
01:06:06 Voilà, il faut savoir que tous ces problèmes-là, en fait, c'est induit de la SNCF.
01:06:11 Donc moi, la concurrence, admettons, pourquoi pas,
01:06:15 mais en quoi ça va changer les retards ? En quoi ça va changer tout le fonctionnement ?
01:06:20 - Il faut dire qu'il défend bien la boutique.
01:06:22 Il mérite la médaille d'honneur de la SNCF.
01:06:25 Il défend bien la boutique. Merci, Anthony.
01:06:27 Merci beaucoup. Il est 14h27 dans les auditeurs en la parole. Lisa Marie.
01:06:31 - J'attends vos messages sur le répondeur, puisque le débat continue 24h/24
01:06:36 avec le répondeur des auditeurs au 3210 et sur l'application RTL.
01:06:41 Et vous savez, parfois, on a des messages, pas forcément que pour notre émission.
01:06:45 La Jean-Alphonse Richard, juste à côté de moi, la semaine dernière,
01:06:47 on a eu un message d'une auditrice qui écoutait l'heure du crime.
01:06:50 Jean-Alphonse ? - Oui, tout à fait. C'était après l'émission sur Patrick Tissier,
01:06:53 cet homme qui a tué trois femmes et qui peut aujourd'hui sortir de prison.
01:06:57 Il va faire la demande. On va voir ce qui va se passer.
01:07:00 Et donc, elle a réagi effectivement à cette nouvelle.
01:07:04 - Bonjour. Je viens d'entendre votre émission sur Patrick Tissier.
01:07:10 Mon mari était à la centrale de Muray avec lui.
01:07:15 Donc, j'ai été agressée par lui à Toulouse. Je n'ai jamais rien dit.
01:07:21 Et cela est toujours très, très présent dans ma tête.
01:07:25 - Effectivement, c'est un souvenir qui lui est remonté en écoutant l'heure du crime.
01:07:29 N'hésitez pas à nous appeler sur tous les sujets. Mais évidemment, pour l'heure du crime, on est là.
01:07:33 On a encouragé cette dame d'ailleurs à aller voir les autorités, à se manifester, parce que c'était important.
01:07:37 - On vous retrouve dans un tout petit instant. - Oui, sur l'hypnose. Un tout autre sujet.
01:07:41 - Une histoire incroyable. - Quelle est le statut de l'hypnose ?
01:07:44 - Est-ce que les aveux sous hypnose sont recevables en France ? Pas sûr.
01:07:48 - Dans un instant, c'est l'heure du crime avec Jean-Alphonse Richard. Merci, Lisa Marie. Merci beaucoup.
01:07:53 - Merci à tous. A demain. - A demain, 13 mai.
01:07:56 RTL
01:07:57 Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:59 Le journal inattendu sur RTL.
01:08:01 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:08:06 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:08:13 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
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