Regardez Les auditeurs ont la parole du 06 septembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Vous remontez, oui, mais pas surpris.
00:00:06 Pas surpris, comme l'ont dit vos intervenants, nous avons affaire à des entreprises.
00:00:10 C'est la rentabilité qui prime.
00:00:12 C'est la rentabilité qui prime dans les crèches désormais.
00:00:15 Nous verrons les exemples que vous avez à nous donner, mesdames, messieurs.
00:00:18 Avez-vous vécu des cas où des enfants étaient maltraités dans des crèches privées ?
00:00:24 On attend vos appels.
00:00:26 Mais tout de suite, voici les infos, le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:00:29 Nous venons de vivre l'été le plus chaud jamais mesuré dans l'histoire, selon l'observatoire européen Copernicus.
00:00:36 L'effondrement climatique a commencé à réagir pour sa part.
00:00:40 Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, vous en parliez à l'instant après les EHPAD,
00:00:46 les crèches privées peut-être au cœur d'un nouveau scandale.
00:00:49 Pas assez de repas, pas assez de personnel.
00:00:52 Le sort de nos bébés est-il sacrifié dans ces établissements privés ?
00:00:56 Au nom de la rentabilité, les questions se posent après la lecture du livre "Le prix du berceau"
00:01:02 en quête de nos confrères Daphné Gastaldi et Mathieu Perris, qui était l'invité de RTL ce matin.
00:01:07 Et puis à deux jours de l'ouverture du Mondial de rugby, on connaît désormais la composition du 15 de France
00:01:13 qui affrontera les All Blacks vendredi soir.
00:01:15 Le centre de Bordeaux-Bègle, Yoram Moefana, sera titulaire pour ce match d'ouverture.
00:01:21 La météo, Peggy Broch, on vous retrouve pour un après-midi encore très chaud sur la quasi-totalité du pays.
00:01:27 C'est clair que les températures ne baissent pas, on est toujours avec des pointes à 36 degrés à Bourges.
00:01:32 On est au-delà des 30 quasiment partout.
00:01:34 35 cet après-midi prévu à Agen, comme à Tours, à Cognac, 34 à Paris, Nantes et Limoges,
00:01:39 33 à Toulouse comme à Rennes, 32 degrés à Lille et Grenoble, 31 à Biarritz et Brest,
00:01:45 30 à Tarbes, Au Havre, à Nantes, 29 à Toulon, c'est finalement près de la Méditerranée qu'on a des températures un peu moins chaudes.
00:01:52 Et également à Nice avec 27 degrés sur le Nord-Ouest avec un 26.
00:01:56 À Cherbourg tout ça sous un soleil de plomb avec un petit vent d'automne sur le Méditerranéen.
00:02:01 Et puis on a toujours ces poussières de sable qui remontent du Sud-Ouest à l'île de France
00:02:05 qui fait que le ciel est parfois un peu voilé, un peu laiteux.
00:02:07 Et en soirée on pourrait avoir quelques ondées très localisées, des ondées orageuses sur la Bretagne.
00:02:13 Et demain Peggy ?
00:02:14 Exactement pareil, même type de temps avec un voile sur l'Ouest du pays,
00:02:18 plein soleil ailleurs et des températures qui ne bougent pas.
00:02:21 Merci beaucoup Peggy.
00:02:22 Merci Peggy Broch, merci Céline Landreau.
00:02:25 Bien évidemment la France vous retrouve dès demain midi.
00:02:28 On s'en tire à temps avec impatience, j'en suis certaine.
00:02:30 La France vous attend tous les jours à midi.
00:02:32 À demain.
00:02:33 À demain.
00:02:34 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:02:38 Mes amis très heureux de vous retrouver, les auditeurs ont vraiment la parole.
00:02:42 Je garde Laurent Hochot là qui veut pousser un coup de gueule quand même sur les crèches.
00:02:48 Il n'avait pas l'air très bienveillant avec les crèches privées Laurent.
00:02:53 Nous écouterons ses arguments parce que quand vous faites le 3-2-1-0, on veut des arguments.
00:02:58 On veut des arguments.
00:03:00 Les auditeurs ont la parole.
00:03:01 Mais quand vous nous appelez, vous devez savoir que ça ne part pas aux oubliettes.
00:03:05 Vos messages, on les écoute et tout le monde les écoute.
00:03:07 Bonjour Lisa Marie.
00:03:08 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:10 Hier, on a parlé ici avec les auditeurs du don de 10 millions d'euros de la famille Arnaud au Resto du Coeur.
00:03:16 Et vous avez continué de réagir et de nous donner votre avis sur notre répondeur des auditeurs.
00:03:21 Je rappelle que vous avez désormais la parole 24 heures sur 24 et vous pouvez nous laisser vos messages sur l'appli RTL.
00:03:28 Alors à propos de ce don de 10 millions d'euros de la famille Arnaud, Majid a souhaité réagir.
00:03:33 C'est bien d'aider le Resto du Coeur.
00:03:35 Je salue ce geste.
00:03:36 Mais est-ce vraiment nécessaire d'en faire un communiqué ?
00:03:39 Je trouve plus classe de faire des dons anonymes.
00:03:42 Enfin, mieux vaut qu'on parle d'eux pour ça que pour des histoires de duet privé.
00:03:47 Pour Fabien, ça soulève une question au niveau de la fiscalité.
00:03:51 Ce qu'il faudrait surtout, c'est rétablir l'ISF comme elle était à l'époque.
00:03:55 Donc au lieu de dire de bravo, vous rétablissez l'ISF.
00:03:59 Une partie rentrera dans les bourses et en plus, en remettant les niches fiscales,
00:04:04 de manière naturelle, les associations retrouveront leur budget, tout simplement.
00:04:08 Sylvain a souhaité réagir avec une proposition qui a été entendue.
00:04:12 Alors moi le foot, je n'aime pas trop ça, mais maintenant, vu que c'est millionnaire de footballeurs,
00:04:17 on attend qu'ils fassent un petit geste aussi.
00:04:19 Bonne journée à tous.
00:04:20 Les joueurs de l'équipe de France de football ont annoncé hier qu'ils allaient faire un don au Resto du Coeur.
00:04:25 Sylvain a été entendu.
00:04:27 Un message de Solène qui a une anecdote à nous partager sur Bernard Arnaud.
00:04:31 Elle s'est retrouvée dans le même restaurant que lui et il a été généreux.
00:04:35 Écoutez.
00:04:36 À la date d'il y a une quinzaine d'années, nous étions sur la route des vacances.
00:04:40 Nous avons été déjeuner dans un restaurant de la famille Darroze.
00:04:43 Nous avons vu passer une belle bouteille à côté de nous qui nous a interpellé en tant que restaurateur.
00:04:49 On a passé un bon moment au restaurant et le maître d'hôtel était venu nous voir en fin de repas.
00:04:55 Il nous proposait un verre de Château-Yquem pour nous faire déguster de la part de M. Bernard Arnaud.
00:05:00 On voulait souligner ce geste de ce monsieur qui, sans aucun intérêt, nous a proposé.
00:05:07 Il n'avait aucune obligation et il a voulu nous faire plaisir.
00:05:11 On a aussi parlé de ce qui vous impacte tous les jours, le prix du carburant qui est en forte hausse.
00:05:16 Catherine, vieille expatriée en Espagne, nous donne le prix de l'autre côté des Pyrénées.
00:05:20 Écoutez.
00:05:21 Le prix du carburant est en moyenne à 1,65 euro le litre.
00:05:26 Par exemple, le samplon 95 est à 1,76 euro.
00:05:32 En Espagne, il y a beaucoup moins de taxes, mais il y a aussi beaucoup moins d'aides sociales.
00:05:38 Voilà.
00:05:39 Enfin, un message de Charles qui a une astuce pour cette hausse du prix du carburant.
00:05:44 On écoute l'astuce de Charles.
00:05:46 Pour ma part, j'ai acheté une Clio en 2003.
00:05:48 A l'époque, je faisais le plein pour 30 euros.
00:05:51 Depuis 20 ans, je mets toujours 30 euros par semaine.
00:05:54 Certes, je fais deux fois moins de kilomètres, mais cela m'a obligé de faire beaucoup plus attention.
00:05:59 Par exemple, je vais chercher à pied ma baguette.
00:06:02 Je fais mes courses à vélo et je fais beaucoup plus de cours de voiture à chaque fois que c'est possible.
00:06:06 Pour moi, la hausse des carburants, c'est monstrueux.
00:06:09 C'est son vieux rituel.
00:06:11 30 euros, toujours à la Propoche.
00:06:13 J'ai un copain, j'ai sympathisé avec le propiste à côté de chez moi.
00:06:16 Il dit qu'il y a des gens bizarres qui viennent tous les jours mettre 10 euros.
00:06:19 C'est une habitude habituelle.
00:06:21 Bon, les crèches privées, qu'est-ce qu'on dit des crèches privées ?
00:06:24 Il y a Laurent qui est en train de s'impatienter pour ceux qui nous écoutent.
00:06:27 C'est un livre-choc qui dénonce le scandale de ces crèches privées.
00:06:31 Après le scandale des EHPAD autour des crèches.
00:06:34 C'est le journaliste Mathieu Pérys qui a enquêté sur ces fameuses crèches.
00:06:39 Il dénonce des repas insuffisants, des équipes réduites et même de la maltraitance sur les bébés.
00:06:44 Laurent voulait réagir.
00:06:47 Laurent me disait tout à l'heure au tout début des auditeurs en la parole, ça ne m'étonne pas.
00:06:52 Il ne faut pas être surpris.
00:06:54 Je pense que les choses n'ont pas changé.
00:06:57 J'avais besoin d'une place en crèche il y a 25 ans pour un de mes fils dans Paris.
00:07:02 On s'y est pris 6 mois à l'avance.
00:07:04 On a eu 6 mois de battement ensuite après la naissance.
00:07:07 Et on a eu une place au bout de 6 mois.
00:07:09 Mais parce que mon bras entre-temps était devenu long.
00:07:12 J'avais eu une opportunité dans une conversation.
00:07:15 Tout bêtement, je ne suis pas M. Arnault.
00:07:19 Donc il n'y a plus de place dans les établissements publics.
00:07:22 La différence entre un établissement public et un établissement privé.
00:07:26 Un établissement public peut être déficitaire, l'État réinjecte.
00:07:29 Et vous avez un service.
00:07:31 À partir du moment où vous avez à faire une entreprise, c'est exactement le même sujet pour les EHPAD.
00:07:36 Vous êtes face à des gestionnaires.
00:07:38 Et on gère une entreprise.
00:07:40 Ce n'est pas ma philosophie, mais c'est la philosophie générale du capitalisme.
00:07:45 Vous reniez sur la masse salariale.
00:07:48 Vous reniez sur les repas que vous servez aux enfants.
00:07:51 Vous reniez sur les couches.
00:07:53 Donc il ne faut pas être surpris du résultat.
00:07:55 Alors moi je pourrais aussi vous ouvrir le débat.
00:07:58 - Je ne suis pas d'accord avec ça Laurent.
00:08:00 Je ne suis pas d'accord avec ça parce que regardez par exemple.
00:08:03 C'est un autre débat.
00:08:05 62% me semble-t-il de mémoire de la chirurgie en France se fait dans le privé.
00:08:12 Et les gens vont dans le privé parce que dans le privé, ils considèrent qu'il y a sans doute un bon accueil.
00:08:18 Alors tout à l'heure on donnait sur notre antenne l'exemple d'une dame dans une crèche privée
00:08:22 qui avait donné de la soude à un bébé.
00:08:26 Mais ça n'a rien à voir avec ça.
00:08:28 - Mais c'est une malade.
00:08:30 - Les gens disaient "oui c'est parce que les conditions de travail..."
00:08:33 - Non, non, non.
00:08:35 - "C'est parce que les conditions de travail sont trop difficiles."
00:08:37 - Exactement, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:08:39 Je suis tombé à l'époque en 98 sur une dame qui s'occupait de mon fils
00:08:44 et qui aurait pu m'avoir puisqu'elle avait commencé en 65.
00:08:47 Est-ce que vous ne trouvez pas...
00:08:50 Moi personnellement je pense que ça peut devenir un métier usant.
00:08:54 Cette dame était charmante au demeurant mais elle n'en pouvait plus.
00:08:57 Et on était dans le public.
00:08:59 Donc on avait quelqu'un qui pouvait venir faire la soudure.
00:09:04 Quand elle en avait marre, afficher le camp, la fumer une clope et puis revenir.
00:09:07 Mais dans le privé ça ne se gère pas comme ça.
00:09:10 Vous êtes à votre poste, la pose clope, tu l'oublies et tu la feras ce soir chez toi.
00:09:15 Voilà où j'en suis.
00:09:18 Je voudrais ouvrir le débat parce qu'on arrivera un jour aux prisons gérées par le public,
00:09:23 par le privé et on verra ce que ça donne là aussi.
00:09:26 Restez avec nous. Vous voulez bien rester encore dans les auditeurs ?
00:09:30 Je travaille dans un hôpital. Je peux vous en parler.
00:09:34 Restez avec nous.
00:09:36 Je vous en prie.
00:09:37 C'est moi qui vais monter au créneau pour défendre le privé.
00:09:39 Je ne suis pas d'accord avec vous. J'ai deux ou trois arguments.
00:09:41 Mais on va faire le match d'opinion dans la plus grande loyauté.
00:09:44 Et puis on accueillera Anne-Claire, on appellera Franck.
00:09:48 C'est vous qui nous appelez au 3-2-1-0. A tout de suite.
00:09:52 13h14h30
00:09:54 Les auditeurs ont la parole
00:09:56 Avec Eric Brunet sur RTL
00:09:58 Eric Brunet
00:10:01 Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:10:03 Les auditeurs ont la parole. Il est 13h14.
00:10:08 Lisa Marie, vous voulez prendre la parole ? Allez-y.
00:10:11 Mais prenez-la la parole.
00:10:12 On va parler des peines d'ascenseur en Isère, à Echirol.
00:10:16 Ça fait 13 jours que les habitants sont privés d'ascenseur.
00:10:19 À Ajaccio, ça fait deux mois. Et il y a plein d'autres exemples comme ça.
00:10:22 Non, sérieusement, je vais vous raconter l'histoire de ma maman à Perpignan
00:10:26 qui est au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer.
00:10:29 Ça m'a révolté. Et comme ma maman est légaliste,
00:10:32 elle me disait "non, n'écris pas à mon bailleur, ne fais pas de mail,
00:10:36 je veux pas d'ennuis, etc."
00:10:38 Elle a subi pendant six mois, six mois, des personnes de plus de 85 ans.
00:10:43 Et on attend vos témoignages sur ces peines d'ascenseur.
00:10:47 Vous pensez que les politiques doivent se saisir de ce problème
00:10:50 dans les logements sociaux.
00:10:52 Vous nous appelez au 3210, c'est 50 centimes la minute,
00:10:55 et vous nous laissez des messages sur l'application RTL, et là c'est gratuit.
00:10:59 Pourquoi y a-t-il une personne qui vient d'entrer dans le studio, Cyprien ?
00:11:02 Qu'est-ce qu'il fait là ? C'est pas son émission. On est déjà viré ?
00:11:05 Non. Il est déjà 18h, non ? Je crois pas.
00:11:07 Non. Je m'incruste chez vous. Qu'est-ce qui se passe ?
00:11:09 Je lance un appel aux auditeurs, à ceux qui nous écoutent,
00:11:12 à composer le 3210, car tous les soirs...
00:11:14 Prenez peut-être une voix un peu plus gaulliste, après le 18 juin,
00:11:17 un truc qui a un peu de gueule, s'il vous plaît.
00:11:19 Vous êtes dans les auditeurs, on la parle, Cyprien !
00:11:21 Oui, mais j'ai un cadeau à offrir aux auditeurs.
00:11:23 Tous les soirs, dans le 1820 RTL, bonsoir,
00:11:25 on a un grand quiz de l'actualité en fin d'émission à 19h45.
00:11:28 Tous les auditeurs peuvent jouer, mais pour ça,
00:11:30 il faut s'inscrire en appelant le 3210.
00:11:32 Dès maintenant, vous dites que vous voulez participer au grand quiz.
00:11:35 C'est un grand quiz d'actualité.
00:11:37 Toutes les réponses sont dans l'émission, entre 18h et 20h.
00:11:40 Donc, si vous écoutez bien l'émission, vous pourrez répondre aux questions.
00:11:44 Et à gagner ce soir, un séjour pour deux,
00:11:46 en relais château 5 étoiles, au domaine de la Lagune,
00:11:49 à Saint-Cyprien, sur les bords de la Méditerranée.
00:11:52 C'est offert par RTL.
00:11:54 Donc, pour participer à ce grand quiz, avoir une chance d'être sélectionné,
00:11:56 vous appelez le 3210 et vous vous signalez au standardiste.
00:11:59 Très bien, merci beaucoup.
00:12:01 Si c'est pour vous gagner des cadeaux, vous pouvez revenir tous les jours.
00:12:04 Avec plaisir.
00:12:05 Nous parlons donc des crèches privées,
00:12:07 repas insuffisants, équipes réduites, maltraitance.
00:12:10 Nous avons entendu tout à l'heure Laurent qui disait
00:12:12 "c'est normal, c'est le privé".
00:12:14 Je ne suis pas d'accord avec la stigmatisation du privé.
00:12:17 Il y a des tas de domaines où le privé fait très,
00:12:19 mais alors très bien son boulot, voire même bien mieux que le public.
00:12:22 Parfois, pas partout, mais souvent.
00:12:24 Anne-Claire nous appelle. Bonjour Anne-Claire.
00:12:27 - Bonjour.
00:12:28 - Où est-ce que vous êtes Anne-Claire ?
00:12:30 - À Saint-Macquarent-Rouge, à côté de Cholet.
00:12:32 - À côté de Cholet ? La capitale du mouchoir ?
00:12:34 - Exactement.
00:12:35 - Pour mes 5 ans, mon petit cousin Jean-Luc avait eu un camion,
00:12:40 et moi j'avais eu des mouchoirs de Cholet.
00:12:42 J'avais pleuré, pleuré, "maman je veux pas de mouchoirs de Cholet,
00:12:46 je veux un joli camion".
00:12:47 Bon, mouchoirs.
00:12:48 - Ça faisait pas le poids, oui.
00:12:50 - Bon, les crèches, qu'est-ce que vous en savez ?
00:12:53 Vous travaillez dans cet univers, vous ?
00:12:55 - Alors je travaille pas en crèche,
00:12:57 mais j'ai eu l'occasion de les utiliser pour mon petit garçon,
00:13:00 et d'être aussi bénévole au sein de la crèche
00:13:04 au moment où il était lui aussi en garde.
00:13:07 - Vous avez compté l'utilisateur de crèches ?
00:13:09 - Vous pouvez être bénévole comme ça ?
00:13:11 - Alors si vous voulez, parce que c'est vrai que vous parlez beaucoup du privé,
00:13:13 moi je disais, la crèche que j'ai fréquentée,
00:13:15 c'est une crèche associative,
00:13:17 donc du coup, qui a beaucoup de bénévoles,
00:13:19 qui est gérée entre autres par des bénévoles,
00:13:22 donc du coup, moi j'étais bénévole dans cette crèche.
00:13:25 Donc il y a une partie financée par la ville et la CAF,
00:13:29 et quand même une grosse partie financée par aussi les familles.
00:13:33 Donc du coup j'avais le côté utilisateur en tant que parent,
00:13:36 avec qui mettais son enfant en garde,
00:13:38 et le côté bénévole, qui voyait l'autre côté,
00:13:41 avec la gestion du personnel,
00:13:44 tous ces côtés-là, ces aspects-là.
00:13:46 - C'est pas mal, c'est le secteur associatif,
00:13:49 non lucratif,
00:13:51 il y a le secteur mutualiste dans les cliniques aussi,
00:13:55 là c'est les crèches associatives,
00:13:57 on n'est ni dans le privé, ni dans le public.
00:13:59 - Voilà, oui c'est ça, et après,
00:14:02 c'est vrai qu'ils ont quand même la pression malgré tout
00:14:05 de remplir, que les taux soient pleins,
00:14:09 parce que du coup les aides qu'ils ont
00:14:12 sont liées à cette occupation de crèche,
00:14:17 mais malgré tout,
00:14:19 il y a besoin de bénévoles en plus pour maintenir tout ça,
00:14:23 ce qui est parfois quand même difficile à trouver aussi,
00:14:25 ils souffrent un peu du manque de bénévoles,
00:14:27 mais c'est important que ça reste comme ça,
00:14:29 du coup justement, on avait quand même un service qui était super.
00:14:33 - C'est un côté rassurant je trouve,
00:14:34 quand on est dans une petite commune, ou dans une grande,
00:14:36 peu importe, la crèche associative,
00:14:39 avec les bénévoles, avec ce sont d'autres parents
00:14:42 qui sont là au milieu et qui s'occupent de vos enfants,
00:14:45 puis vous ce sera votre tour le mardi de la semaine prochaine,
00:14:48 vous vous dites que c'est assez rassurant,
00:14:50 psychologiquement c'est bien,
00:14:52 on se dit "mon enfant va être bien pris en charge dans cet établissement associatif".
00:14:56 - Oui, on se dit "bon, c'est le bien-être de l'enfant qui passe en priorité",
00:15:01 on sent que c'est des gens, des personnes qui sont vraiment impliquées dans leur métier,
00:15:05 qu'ils sont faits pour ça.
00:15:06 - Anne-Claire, restez là, on a eu Laurent qui dit
00:15:09 "le privé, par essence, par définition, comme c'est le privé,
00:15:12 il cherche le profit, donc il ne peut pas bien prendre en charge les enfants".
00:15:16 On a eu Anne-Claire qui nous parle de son expérience
00:15:19 d'aidante, de bénévole dans une crèche associative.
00:15:22 Et là on a Franck, bonjour Franck,
00:15:25 bonjour Franck.
00:15:27 - Oui, bonjour Eric et bonjour les auditeurs.
00:15:29 - Vous, on me dit au standard, Victor,
00:15:31 on me dit que vous avez travaillé en crèche publique déjà.
00:15:34 - Oui, j'ai fait mes stages parce que je suis infirmier,
00:15:36 donc je les ai faits moi dans un hôpital public.
00:15:38 Et là c'est vrai que j'ai envie de dire que c'est du 100% parfait.
00:15:41 Pourquoi ? Parce qu'on est rattaché à l'hôpital,
00:15:43 donc c'est la cuisine éventuellement de l'hôpital qui gère les repas,
00:15:46 donc c'est équilibré.
00:15:47 Ensuite les parents doivent fournir les couches ou pas les couches,
00:15:50 voir s'il y a des intolérances alimentaires, des choses comme ça.
00:15:53 Mais à un moment aussi, il faut aussi que les parents se responsabilisent.
00:15:56 Ils sont quand même, ils vont dans une crèche privée par exemple,
00:16:00 mais il faut une autorisation de la préfecture.
00:16:02 J'ose espérer pour ouvrir une crèche,
00:16:04 il faut aussi que la directrice soit diplômée pour ça.
00:16:07 Donc elle a des responsabilités.
00:16:09 Elle doit avoir son diplôme de péricultrice,
00:16:11 ou alors un diplôme de cadre.
00:16:12 Et ensuite les parents, pour l'instant on n'en entend pas parler,
00:16:15 mais ils ont aussi leur part de responsabilité
00:16:17 lorsqu'ils mettent leur enfant de 0 à 2 ans dans une crèche.
00:16:20 Ils doivent aussi contrôler derrière si la directrice fait bien son boulot.
00:16:23 Il doit y avoir quand même une cellule qualité,
00:16:25 ou des gens de qualité qui sont responsables de l'hygiène,
00:16:27 de l'entretien des locaux.
00:16:29 Ils sont où les parents ?
00:16:31 Non, ils donnent leurs enfants parce qu'ils vont payer 1500 euros,
00:16:34 admettons, par mois,
00:16:36 s'ils les mettent 30 jours par mois.
00:16:38 Et puis après les parents...
00:16:39 - Moi, Franck, je me méfie quand même d'une chose.
00:16:42 Un jour je vais récupérer ma fille dans une crèche,
00:16:44 il y a bien des années,
00:16:46 jusqu'à la saison maintenant.
00:16:48 Et alors, je me souviens d'un truc,
00:16:50 je vais la récupérer,
00:16:51 et je vois un père à côté de moi,
00:16:53 mais fou de rage, avec les veines gonflées dans le cou,
00:16:56 mais qui était prêt à en découder,
00:16:58 et qui s'approche d'une dame qui travaillait dans la crèche,
00:17:02 et qui montre son petit,
00:17:04 et il lui dit, mais avec une violence,
00:17:07 c'est la deuxième fois que je le récupère
00:17:09 avec des boutons en moins dans sa chemise,
00:17:11 ça c'est plus possible, madame !
00:17:12 Et il la chope, je vous jure que c'est vrai,
00:17:14 comment on dit, par le call-back,
00:17:16 il la chope par le revers de la veste,
00:17:18 et j'étais mais séché,
00:17:20 et le type a été tellement violent,
00:17:22 que j'étais, ça a duré trois secondes,
00:17:24 j'étais médusé, j'ai pas bougé,
00:17:26 et puis il est reparti en claquant la porte, etc.
00:17:28 Donc ce type-là, quand il parle de la crèche,
00:17:30 il doit dire, non mais la crèche c'est pas possible,
00:17:33 qu'elle soit privée au public,
00:17:34 en l'occurrence c'est la réalité publique.
00:17:36 Mais c'est des nuls, c'est des cons,
00:17:38 mon fils a perdu des boutons en sa chemise,
00:17:40 la parole des parents, c'est parfois n'importe quoi !
00:17:44 - Alors Eric, si vous êtes encore là, oui, allô ?
00:17:47 - Oui, oui, oui.
00:17:48 - Moi après, ce qui m'énerve un peu,
00:17:50 c'est qu'il y a quelques mois,
00:17:51 on a eu les maisons de retraite avec hors PA,
00:17:53 là maintenant on a les crèches privées,
00:17:55 est-ce qu'il n'est pas grand temps
00:17:56 de mettre tout le monde autour de la table,
00:17:57 et de revoir ce qui va et ce qui ne va pas en France ?
00:18:00 Il y a sûrement des lois qui ne sont pas respectées,
00:18:02 ou pas très bien respectées,
00:18:04 je ne sais pas, nos parlementaires
00:18:05 pourraient peut-être faire une enquête parlementaire là-dessus,
00:18:08 parce que si nos enfants ne sont pas bien gérés,
00:18:10 maintenant nos aînés ne sont pas bien gérés,
00:18:12 où va la France ?
00:18:13 - Très bien, mais on va en parler dans un instant,
00:18:15 ça a été fait avec les EHPAD,
00:18:17 ce boulot que vous décrivez,
00:18:18 après les lanceurs d'alerte,
00:18:20 ça a été fait sur les EHPAD,
00:18:22 est-ce qu'il faut le faire sur les crèches, pourquoi pas ?
00:18:25 Moi je suis contre, toujours, je le dis, je le redis,
00:18:27 vous savez où je suis,
00:18:28 je suis contre la stigmatisation du privé,
00:18:30 même quand il y a des problèmes,
00:18:31 il faut le dire, dans le privé, il y en a forcément,
00:18:33 mais je pense que ce serait trop simple de dire
00:18:35 "le public c'est génial,
00:18:37 le privé c'est des voyous qui pensent qu'aux frics",
00:18:39 c'est pas aussi simple que ça,
00:18:41 on en reparle dans un instant.
00:18:43 Les auditeurs ont la parole,
00:18:45 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:18:47 Jusqu'à 14h30,
00:18:52 les auditeurs ont la parole,
00:18:53 avec Eric Brunet sur RTL.
00:18:55 - On parle des crèches privées,
00:18:58 des repas insuffisants,
00:19:00 les équipes réduites, la maltraitance,
00:19:02 un livre-choc dénonce le scandale des usines à bébés,
00:19:06 Laurent, lui, je vais le reprendre,
00:19:09 considère que c'est parce que c'est le privé.
00:19:12 Moi je suis pas d'accord avec ça, Laurent,
00:19:14 il y a des tas de domaines où le privé fait bien son boulot,
00:19:17 je pense que c'est l'humain,
00:19:19 quand tu as des gens qui sont salariés,
00:19:21 qui n'aiment pas leur boulot,
00:19:22 qui le vivent mal,
00:19:24 ils font mal leur boulot,
00:19:25 mais c'est pas forcément l'organisation de l'entreprise privée
00:19:29 qui conduit à ces dérapages.
00:19:31 - Je n'ai jamais dit ça,
00:19:33 je n'ai jamais dit ça,
00:19:34 je ne vomis pas sur le privé,
00:19:36 je dis simplement,
00:19:38 la dame que vous avez eue tout à l'heure le disait clairement,
00:19:40 avec la structure associative,
00:19:42 moi j'ai une nièce qui actuellement est dans une structure associative
00:19:45 dans une ville de province,
00:19:47 et tout se passe très bien, magnifiquement.
00:19:49 Je dis simplement que le privé,
00:19:51 à partir du moment où vous êtes en face
00:19:53 d'une grosse infrastructure,
00:19:55 peut-être d'une multinationale
00:19:57 qui a des crèches dans des dizaines de pays,
00:19:59 sera obligé à un moment de faire des économies d'échelle,
00:20:02 et au contraire,
00:20:03 le privé devrait rester à une structure,
00:20:05 à une taille humaine.
00:20:07 Voilà !
00:20:08 Je ne dis pas que le privé est à vomir,
00:20:10 certainement pas !
00:20:12 Je dis simplement que quand il arrive
00:20:14 au-delà d'une certaine taille,
00:20:16 il devient dangereux pour les...
00:20:18 et pour nos...
00:20:19 désolé, je commence à en faire partie...
00:20:21 et pour nos petits vieux,
00:20:23 et pour nos petits jeunes.
00:20:24 C'est tout ce que je dis !
00:20:25 - Pourquoi vous dites que vous êtes un petit vieux, Laurent ?
00:20:27 Quel âge avez-vous ?
00:20:28 - On doit être sensiblement de la même classe,
00:20:30 on y va !
00:20:31 On y va doucement !
00:20:33 - Moi je fais un petit footing toutes les semaines,
00:20:35 ça ne me maintient pas trop longtemps.
00:20:36 - Oui, mais vous disiez que vous avez une fille de 16 ans,
00:20:38 mais de temps en temps,
00:20:39 elle doit être comme mes belles-filles,
00:20:40 elle vous le rappelle un petit peu !
00:20:42 - Oui, oui, oui...
00:20:43 - Oui ! Plus ou moins gentiment !
00:20:44 - Je ne suis pas très bon sur les réseaux sociaux,
00:20:46 elle me fait comprendre que je suis d'un autre siècle, quoi !
00:20:48 - Oui, ben moi ça ne m'intéresse même pas,
00:20:49 les réseaux sociaux, leur jugement, je m'en fous !
00:20:52 Déjà mon propre jugement sur moi-même,
00:20:54 j'ai des fois du mal,
00:20:55 alors le jugement des autres,
00:20:57 me concernant, je me le garde pour moi !
00:20:59 Non, non, mais je ne vomis pas sur le privé,
00:21:01 certainement pas !
00:21:03 - Bon, là, là, chacun fait...
00:21:04 Je vous donne tous libre dans les auditeurs,
00:21:06 on a la parole...
00:21:07 - Mais j'espère bien !
00:21:08 - Bon, c'était chouette de vous entendre, Laurent !
00:21:10 - Je vous en prie !
00:21:11 - Bonne journée à vous !
00:21:12 - Bon courage !
00:21:13 - Bon courage, merci !
00:21:14 - Et bravo pour votre émission !
00:21:15 - Merci Laurent, merci Anne-Claire, merci Franck !
00:21:18 J'aimerais qu'on parle des ascenseurs en panne,
00:21:20 c'est vraiment un sujet qui m'émeut beaucoup,
00:21:22 parce que familialement, je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:21:25 j'ai vécu ça, ma maman, à Perpignan,
00:21:27 citée, Bartissol,
00:21:29 alors là, j'en étais blême,
00:21:31 son ascenseur, elle est au dernier étage,
00:21:33 elle a 84 ans,
00:21:35 elle est mariée depuis 40 ans avec un monsieur qui est mon beau-père,
00:21:38 et ce monsieur avait un Alzheimer,
00:21:41 il était alité à la maison,
00:21:43 et pendant...
00:21:45 un infirmier venait tous les jours,
00:21:47 mais pendant...
00:21:49 allez, 5 mois,
00:21:51 il n'y a pas eu d'ascenseur,
00:21:52 c'est-à-dire que...
00:21:53 c'était terrible,
00:21:54 deux petits vieux, tout là-haut, au dernier étage,
00:21:56 en pleine canicule, sans ascenseur, sans possibilité,
00:21:59 c'était un enfer !
00:22:01 Et... voilà, on disait, mais...
00:22:03 Madame, on va vous...
00:22:05 on attend la pièce, hein, elle vient loin, la pièce,
00:22:07 et ça a duré des mois, elle appelait tous les jours.
00:22:09 Christelle est avec nous, bonjour Christelle !
00:22:11 - Bonjour Eric !
00:22:13 - Quel est votre métier dans la vie, Christelle ?
00:22:16 - Alors, qu'est-ce que je fais ?
00:22:18 Je m'occupe du développement d'une plateforme téléphonique
00:22:22 qui gère en l'occurrence...
00:22:24 qui travaille avec les bailleurs sociaux,
00:22:26 en termes de relations clientèles.
00:22:28 Donc, que ce soit en journée,
00:22:30 ou en dehors des horaires d'ouverture de nos bailleurs.
00:22:34 - Mais c'est pas le bouton dans l'ascenseur,
00:22:36 quand on nous dit "le bouton d'urgence" ?
00:22:38 - C'est pas le bouton.
00:22:39 Néanmoins, quand il y a une panne d'ascenseur,
00:22:42 c'est relié à la platine qui est dans l'ascenseur,
00:22:45 effectivement,
00:22:46 et vous avez un centre de relations clientèles derrière.
00:22:49 - Ah !
00:22:50 - Donc, les...
00:22:51 - Ah !
00:22:52 - Ah !
00:22:53 - Christelle, on va la mettre dans un présentoir en verre,
00:22:57 parce que c'est très précieux d'avoir cet appel,
00:22:59 parce que c'est très important.
00:23:00 Vous allez nous expliquer comment les bailleurs sociaux,
00:23:03 dans le logement social,
00:23:05 on prend en compte et on prend en charge, justement,
00:23:08 les mécontentements,
00:23:09 les réclamations qui sont liées aux ascenseurs.
00:23:11 Parce que je peux vous dire qu'au 32 16,
00:23:13 ça réagit beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:23:15 Il doit y avoir quand même beaucoup de problèmes d'ascenseurs.
00:23:17 Restez avec nous, une petite minute de réclame,
00:23:20 et juste après, on commence avec Christelle.
00:23:21 À tout de suite.
00:23:22 - Les auditeurs ont la parole.
00:23:24 - Avec Eric Brumet sur RT.
00:23:27 - Les auditeurs ont la parole.
00:23:29 Avec Eric Brumet sur RTL.
00:23:31 - Lisa Marie, Lisa Marie,
00:23:33 on va parler des ascenseurs en panne.
00:23:35 C'est insupportable, les ascenseurs en panne, pour les gens,
00:23:38 personnes âgées ou pas d'ailleurs,
00:23:40 qui habitent en plus dans les étages élevés,
00:23:42 ça reste en panne une semaine, 15 jours.
00:23:44 C'est l'enfer.
00:23:45 Ça, c'est le thème qu'on va aborder tout de suite avec Christelle,
00:23:47 mais un peu plus tard, dans "Les auditeurs ont la parole" sur RTL,
00:23:50 on va parler d'inceste.
00:23:52 - Et oui, on va parler du documentaire "Un silence si bruyant",
00:23:55 le documentaire d'Emmanuel Béard,
00:23:57 qui sera diffusé sur M6 le 24 septembre.
00:24:00 Elle évoque dans ce documentaire les actes d'inceste
00:24:03 qu'elle a subis de ses 11 à 15 ans.
00:24:05 - J'ai 11 ans.
00:24:06 Tu déchires mon sommeil comme tu déchires sans bruit aucun ma chemise de nuit.
00:24:10 J'ai très froid.
00:24:11 Aucun cri ne sort de ma bouche.
00:24:13 Ma bouche est cousue.
00:24:14 Quand il fait jour à nouveau, tout semble intact,
00:24:16 comme si de rien n'était.
00:24:18 Aujourd'hui, les séquelles restent plantées là, dans mon ADN.
00:24:21 Mes nuits sont blanches, les unes après les autres.
00:24:23 - Voilà, on en parle dans quelques instants.
00:24:25 On attend vos appels au 3210 et vos messages sur l'application RTL.
00:24:30 - Bon, rappelez, si vous voulez rebondir, réagir sur l'inceste,
00:24:34 il paraît qu'un Français sur 10, une Française sur 10,
00:24:37 a été touchée par cette tragédie qui se déroule au cœur des familles, bien sûr.
00:24:42 Quelle histoire !
00:24:43 Mais tout de suite, je voudrais qu'on parle d'ascenseur Christelle.
00:24:46 Rebonjour.
00:24:47 Vous êtes responsable d'une plateforme téléphonique
00:24:50 qui travaille avec le mouvement HLM,
00:24:52 les bailleurs sociaux, relations clientèles.
00:24:55 Vous avez beaucoup d'appels pour les ascenseurs qui dysfonctionnent, Christelle ?
00:25:00 - Bien sûr qu'on a beaucoup d'appels.
00:25:02 On traite différents bailleurs sociaux sur toute la France.
00:25:06 La panne d'ascenseurs va venir en troisième position, effectivement.
00:25:11 Donc ça pollue un petit peu le centre d'appel.
00:25:15 Je ne parle pas dans le mauvais terme.
00:25:17 Parce qu'à partir du moment où on remonte l'information à l'ascenseuriste,
00:25:22 qui est censé intervenir, on devrait ne plus avoir d'appels pour ça.
00:25:27 Malheureusement, les gens appellent et réappellent et réappellent.
00:25:31 Et on comprend très bien leurs désarrois.
00:25:33 Comme vous le disiez à juste titre, que ce soit personnes âgées,
00:25:36 vous avez des personnes en situation de handicap,
00:25:39 vous avez des familles nombreuses avec des enfants.
00:25:42 Donc quand il faut amener les enfants à l'école
00:25:44 et se descendre cinq étages à pied et revenir et retourner le midi et retourner le soir,
00:25:49 c'est insupportable.
00:25:51 - Qu'est-ce que j'aurais pu faire, Christelle, pour ma maman ?
00:25:54 Encore une fois, plus de 80 ans, son mari, mon beau-père, plus de 80 ans,
00:25:58 lui dans un lit médicalisé dans l'appartement en question
00:26:01 parce qu'il a un Alzheimer.
00:26:04 Voilà, il est totalement impotent.
00:26:08 Il n'est pas autonome.
00:26:10 Bref, ils habitent tous les deux au dernier étage.
00:26:13 Et pendant six mois à Perpignan,
00:26:16 pas six mois, un petit peu moins, on va dire cinq mois,
00:26:19 il n'y a pas eu d'ascenseur.
00:26:20 Elle appelait le bailleur qui disait "Mais écoutez, madame, il n'y a aucun problème.
00:26:23 On attend une pièce, dès qu'on l'aura."
00:26:25 Et ça a duré cinq mois.
00:26:27 J'ai dit "Maman, on ne paie pas ton loyer ou demande un dégrèvement."
00:26:32 Et j'ai fait un mail.
00:26:33 Ils n'ont rien voulu savoir.
00:26:35 Et ma mère n'aime pas les histoires.
00:26:36 Elle m'a dit "Écoute, Eric, arrête, c'est pas grave, je veux pas."
00:26:39 Et bon, finalement, au bout de cinq mois, ils l'ont réparé.
00:26:42 Puis voilà, c'est passé tranquillou pour eux.
00:26:44 Et ça a été un préjudice immense.
00:26:47 Qu'est-ce que j'aurais dû faire, Christelle ?
00:26:49 - Eh bien, vous ne pouvez pas faire grand-chose dans ces cas-là,
00:26:52 à part bloquer le loyer.
00:26:53 Vous ne pouvez pas ne pas payer le loyer,
00:26:55 mais le faire bloquer le temps de la réparation,
00:26:58 faire un courrier, faire un courrier directement au bailleur.
00:27:02 On est de plus en plus dans le maintien des seniors à domicile
00:27:06 pour éviter, on ne va pas rebondir sur le sujet des EHPAD,
00:27:09 mais pour éviter tout un tas de choses,
00:27:12 donc on privilégie le maintien des seniors à domicile
00:27:15 avec des appartements en rez-de-chaussée.
00:27:17 Donc à partir du moment où le compagnon de votre maman,
00:27:22 votre beau-père est alluté,
00:27:24 il faut faire une demande d'appartements en rez-de-chaussée.
00:27:27 - Bien sûr.
00:27:29 - Après, ce que je voulais dire dessus,
00:27:32 parce que moi, je ne suis pas le bailleur social,
00:27:35 mais je suis un prestataire,
00:27:37 au même titre que le plombier, que l'ascensoriste, que la sénisseur,
00:27:42 pour entrer chez un bailleur social,
00:27:45 vous devez répondre à un appel d'offre.
00:27:47 À l'heure d'aujourd'hui, tant que...
00:27:49 - Quand vous êtes prestataire comme vous, oui, d'accord.
00:27:52 - Tout à fait.
00:27:53 À l'heure d'aujourd'hui, tant que sur les appels d'offre,
00:27:56 le prix primera sur la technique,
00:28:00 on aura malheureusement tous ces phénomènes.
00:28:03 Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, j'ai déjà vu des bailleurs sociaux
00:28:06 qui montaient des appels d'offre
00:28:08 où 90% du marché,
00:28:13 on prend en compte le prix,
00:28:16 et pour 10% la technique,
00:28:19 il y a un moment où, effectivement,
00:28:22 en termes de rentabilité,
00:28:24 les entreprises ont des problèmes de pièces,
00:28:28 ont des problèmes d'approvisionnement, certes, mais...
00:28:32 - Non mais ce n'est pas possible qu'il n'y ait pas le stock de pièces,
00:28:35 ce n'est pas chez un ascensoriste qui distribue une marque d'ascenseur en France,
00:28:38 quand on vous dit il y a 6 mois pour réparer votre ascenseur
00:28:41 parce que nous n'avons pas la pièce,
00:28:43 c'est vraiment du délire.
00:28:45 Attendez une seconde Christelle, parce qu'on a beaucoup,
00:28:47 j'aurais jamais imaginé qu'il y ait autant d'appels
00:28:49 sur un sujet consacré aux pannes d'ascenseur,
00:28:51 mais il y en a.
00:28:52 On va prendre Marilène, si vous voulez bien,
00:28:54 au 3-2-1-0 sur RTL, les auditeurs ont la parole.
00:28:57 Bonjour Marilène.
00:28:58 - Bonjour Eric, bonjour.
00:28:59 Oui, en effet, ça va faire 2 mois que je n'ai pas d'ascenseur,
00:29:03 j'habite au 6e, on a fait pétition,
00:29:07 on a fait venir le journal Le Républicain Lorrain,
00:29:10 parce que j'habite près de la frontière luxembourgeoise-belge,
00:29:13 mais on n'a toujours pas d'ascenseur.
00:29:15 Ils ont proposé une ambulance à une dame qui a eu un AVC
00:29:19 pour aller faire ses courses.
00:29:22 - Mais qu'est-ce qu'ils vous disent sur l'ascenseur ?
00:29:25 Ils vous disent quoi pour l'ascenseur ?
00:29:26 - Ils viennent, alors ils viennent,
00:29:28 l'autre jour ils sont venus à 11h le soir,
00:29:30 ils ont dormi 11h30, ils vont taper avec le marteau,
00:29:33 ah ben on n'a pas la pièce.
00:29:35 On va près du bailleur, on n'a pas de nouvelles,
00:29:38 ils sont en vacances.
00:29:39 Ils sont en vacances, donc on n'a pas de nouvelles,
00:29:41 on n'a rien, et ils vous disent,
00:29:43 écoutez, il faut attendre.
00:29:46 Maintenant on attend, vendredi ils doivent venir,
00:29:48 mais on n'a plus beaucoup d'espoir, on en a marre.
00:29:51 - Je reviens sur ce qu'on disait tout à l'heure
00:29:53 sur les crèches et les secteurs privés,
00:29:54 là c'est vraiment des bailleurs sociaux,
00:29:57 j'ai presque envie de dire les pauvres,
00:29:58 qui sont les otages d'ascenseurisme,
00:30:01 qui ne sont pas sérieux,
00:30:02 qui n'ont pas de services à prévent,
00:30:04 qui n'ont pas de pièces, de stock de pièces,
00:30:05 ce n'est pas sérieux.
00:30:06 - Oui, c'est ce que j'ai dit,
00:30:07 voilà, parce qu'on est dans un logement social,
00:30:09 c'est ce que j'ai dit,
00:30:11 j'ai envoyé le double, la pétition,
00:30:14 au président à Nancy de Batiger,
00:30:17 j'ai envoyé des...
00:30:19 mais vous savez, ça sert à quoi ?
00:30:21 On est députés, moi j'en ai marre de descendre ma poubelle,
00:30:24 de grouper ma poubelle, de la descendre,
00:30:26 de la descendre les courses, j'avais un sac à dos,
00:30:28 je le mettais sur mon dos...
00:30:29 - Marie-Hélène, vous êtes au sixième étage,
00:30:31 - Oui, j'ai 75 ans, ben oui !
00:30:34 Alors j'avais un sac à dos,
00:30:36 je mettais mes courses, ma voiture,
00:30:38 je mettais les courses en sac à dos,
00:30:39 je montais mes courses dans le sac à dos,
00:30:42 les six étages, mais j'en pouvais plus !
00:30:45 - Je vais vous dire une chose, Marie-Hélène,
00:30:46 ça pourrait me faire pleurer,
00:30:47 parce que ça, ça s'appelle de la violence du quotidien,
00:30:50 la sale petite violence du quotidien,
00:30:53 qui vous détruit la vie, bien évidemment,
00:30:55 - Ah ben ça m'a détruit ?
00:30:57 Mes enfants n'ont pas pu venir,
00:30:58 parce que bon, il y a des valises à porter,
00:31:00 j'ai une... mais... mais...
00:31:02 En fait, je vis en antarctie,
00:31:05 j'ai passé mon été enfermée,
00:31:07 alors on est enfermés, voilà !
00:31:09 - Vous êtes où, Marie-Hélène ?
00:31:10 - Je suis à Longueuil !
00:31:11 - À Longueuil, dites-le, pour faire honte...
00:31:13 - Et mon bailleur, c'est Batigère !
00:31:14 - Pour faire honte aux bailleurs sociaux...
00:31:16 - Oui, oui, moi, écoutez, c'est Batigère, mon bailleur !
00:31:20 Oui, oui, et c'est...
00:31:22 Oui, oui, et c'est...
00:31:23 - Mesdames, messieurs, mesdames, messieurs les bailleurs,
00:31:25 je vous en supplie,
00:31:26 quand vous passez un contrat avec un installateur d'ascenseur
00:31:29 pour les logements sociaux,
00:31:30 prenez quelqu'un qui a de la surface,
00:31:32 ne prenez pas le mieux-disant,
00:31:34 prenez un ascensoriste qui a de la surface,
00:31:37 un service après-vente,
00:31:39 du stock de pièces, du stock de pièces !
00:31:41 On ne peut pas laisser Marie-Hélène,
00:31:43 75 ans, au 6ème étage, comme ça,
00:31:45 pendant des mois, un été entier,
00:31:47 où elle vit en autarcie,
00:31:49 en s'organisant pour ne pas descendre de chez elle,
00:31:51 c'est débilissime !
00:31:52 C'est même scandaleux,
00:31:54 mesdames, messieurs les bailleurs sociaux !
00:31:56 Prenez des ascensoristes sérieux !
00:31:58 Bon, voilà, c'était bien, ce petit coup de gueule,
00:32:00 ça m'a fait du bien,
00:32:01 et en même temps, j'ai conjuré une histoire personnelle
00:32:03 avec ma maman,
00:32:04 qui, de la même façon, a passé 5 mois sans ascenseur.
00:32:07 - Et vous êtes soulagé, Éric ?
00:32:08 - Oui, ben oui, je me suis soulagé, voilà.
00:32:11 Dans un instant, on va parler, sans doute,
00:32:13 d'un sujet encore beaucoup plus grave,
00:32:15 qui est l'inceste.
00:32:17 Un Français, une Française sur 10,
00:32:19 victime d'inceste, paraît-il,
00:32:21 et on en parlera, effectivement, du documentaire
00:32:23 diffusé le 24 septembre sur M6,
00:32:26 dans lequel Emmanuel Béard parle de l'inceste,
00:32:30 dont elle est la victime.
00:32:31 A tout de suite.
00:32:32 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
00:32:35 ou appelez-nous au 3210.
00:32:37 50 centimes la minute.
00:32:38 Éric Brunet,
00:32:40 les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:32:42 Et vous avez vraiment la parole,
00:32:45 je me tourne vers vous, Lisa Marie,
00:32:47 on parle d'inceste, maintenant.
00:32:48 Oui, un sujet difficile, Éric,
00:32:50 dans son documentaire "Un silence si bruyant",
00:32:52 l'actrice Emmanuelle Béard sort du silence,
00:32:55 elle évoque les actes d'inceste
00:32:57 qu'elle a subis de ses 11 à 15 ans.
00:33:00 C'est un documentaire qu'elle co-réalise
00:33:02 avec Anastasia Mikhova,
00:33:03 il sortira le 24 septembre sur M6.
00:33:06 Il n'y a pas qu'Emmanuel Béard
00:33:08 qui témoigne dans ce documentaire,
00:33:10 il y a aussi quatre autres victimes.
00:33:12 Et la secrétaire d'État chargée de l'enfance,
00:33:15 Charlotte Cobell, a réagi sur X,
00:33:17 elle salue d'abord le courage d'Emmanuelle Béard
00:33:20 de parler, puis elle écrit,
00:33:22 elle donne un chiffre,
00:33:23 "toutes les trois minutes,
00:33:24 un enfant est victime de violences sexuelles",
00:33:27 elle ajoute "brisons le silence".
00:33:29 Beaucoup d'appels au 3210,
00:33:31 depuis que vous en avez parlé une première fois,
00:33:33 il y a quelques minutes, Lisa Marie,
00:33:35 nous sommes avec François,
00:33:37 bonjour François.
00:33:38 Oui, bonjour à tout le monde.
00:33:40 Vous avez été aussi victime de cela,
00:33:42 à titre personnel ?
00:33:44 Alors, moi ce n'est pas de l'inceste,
00:33:46 mais c'est tout comme,
00:33:48 c'était des très proches amis de la famille,
00:33:50 ça s'est passé en deux fois,
00:33:52 une première fois dans la Drôme,
00:33:54 où j'habitais dans les mêmes bâtiments
00:33:56 que ces gens-là,
00:33:58 qui ensuite nous ont, entre guillemets,
00:34:00 suivis sur les bouches du Rhône.
00:34:02 Voilà, et donc moi, tout simplement,
00:34:05 Donc là, il s'agissait d'amis proches
00:34:07 de vos parents,
00:34:08 qui étaient en plus des voisins,
00:34:10 et en plus, j'ai envie de dire,
00:34:13 manque de chance,
00:34:14 quand on change de département,
00:34:15 et qu'on déménage dans votre famille,
00:34:17 ils suivent également ?
00:34:19 Alors, en fait, ils nous ont suivis
00:34:20 quelques mois après,
00:34:22 et comme ils n'avaient pas d'endroit
00:34:24 où se loger, tout simplement,
00:34:27 donc mes parents les ont accueillis à la maison,
00:34:30 et en fait, ce que je subissais,
00:34:31 donc dans la Drôme,
00:34:32 s'est poursuivi ensuite,
00:34:34 donc dans les bouches du Rhône.
00:34:35 Bien sûr, ce qui est désolant dans tout ça,
00:34:38 c'est qu'il faut avoir un nom dans ce pays
00:34:40 pour que ça fasse grand bruit,
00:34:42 quand on fait partie de la France d'en bas,
00:34:44 on se démerde comme on peut, j'allais dire,
00:34:47 et voilà, donc j'ai parlé en 2018,
00:34:52 et j'ai tout...
00:34:55 Il faut savoir que je n'ai jamais oublié,
00:34:56 contrairement à ce que j'entendais tout à l'heure,
00:34:58 en effet, il y a des gens et des personnes,
00:35:00 des victimes, qui oublient ça,
00:35:02 et moi, pour ma part,
00:35:04 parce que c'est le cas aussi pour beaucoup de personnes,
00:35:06 on n'oublie rien,
00:35:07 et pour moi, ça a été le cas,
00:35:09 donc quand j'ai décidé d'en parler en 2018,
00:35:12 donc à mon entourage,
00:35:15 tout semblait pas normal,
00:35:20 mais bon, je ne vais pas dire qu'ils étaient plus choqués que ça,
00:35:23 voilà, et donc on peut se poser des questions.
00:35:26 - Est-ce que vous l'avez dit à vos parents,
00:35:28 qui ont "abrité" ces choses ?
00:35:31 - Je n'en ai jamais parlé à mes parents,
00:35:32 il faut savoir que j'avais un père qui était souvent absent,
00:35:34 de par ses activités professionnelles,
00:35:36 et une maman qui était souvent à la maison,
00:35:39 et qui était tout le temps là,
00:35:41 et c'est vrai que...
00:35:43 - Ils n'ont rien vu, elle n'a rien vu, votre maman ?
00:35:45 - Alors, est-ce qu'elle n'a rien vu,
00:35:47 est-ce qu'elle n'a rien voulu voir,
00:35:49 et rien ne voulu entendre aussi,
00:35:51 c'est probable aussi,
00:35:52 il faut savoir aussi que c'était une maman
00:35:54 qui était souvent sous somnifère,
00:35:56 donc qui était souvent, je veux dire présente,
00:35:58 mais absente, voilà,
00:35:59 et donc tous ces faits se passaient chez moi.
00:36:02 - Sans entrer dans les détails,
00:36:05 qu'est-ce que vous avez subi ?
00:36:06 C'était un homme déjà,
00:36:08 c'était un homme de l'âge de votre père ?
00:36:09 - C'était une fratrie,
00:36:10 c'était quatre frères,
00:36:12 plus une, la cinquième qui est arrivée un peu plus tard,
00:36:14 mais la plupart c'était une fratrie,
00:36:16 et voilà, donc j'ai eu l'apprentissage,
00:36:18 on va dire,
00:36:19 tout ça a commencé par un apprentissage,
00:36:21 et ensuite on me disait ce qu'il fallait faire,
00:36:24 et par la suite,
00:36:26 bon, c'était tous les jours,
00:36:29 parce que moi j'ai subi ça,
00:36:31 du plus loin que je m'en souvienne,
00:36:32 j'avais quatre ans,
00:36:33 je me souviens vraiment de tous les détails,
00:36:35 d'ailleurs quand j'ai déposé ma plainte, etc.,
00:36:38 j'ai donné énormément de détails,
00:36:41 que ce soit des tatouages, des scies, des lances, et voilà.
00:36:44 - Et donc c'était quelque chose de très organisé,
00:36:46 si c'était une fratrie,
00:36:47 c'était des gens qui vous indiquaient la méthode à suivre ?
00:36:50 - Exactement.
00:36:51 - Comment procéder aux attouchements ?
00:36:54 - Exactement, chaque frère, j'allais dire,
00:36:57 avait sa façon d'opérer, voilà,
00:36:58 donc c'était un coup d'exhalation,
00:37:01 ensuite des pénétrations,
00:37:03 voilà, jusqu'à, après des éjaculations,
00:37:09 enfin vraiment...
00:37:10 - C'était il y a combien de temps ça ?
00:37:12 - Alors moi c'était dans les années 80,
00:37:14 alors comme je vous dis, moi je suis de 77,
00:37:17 du plus loin que je m'en souvienne,
00:37:18 donc je me souviens quand j'étais à la Drôme,
00:37:20 je suis arrivé dans les Bouches du Rhin en 83,
00:37:22 et voilà, donc en fait,
00:37:24 pour moi ça s'est passé entre 0 et 10 ans.
00:37:27 - Ils ont été inquiétés ?
00:37:28 Vous avez déposé plainte,
00:37:30 vous m'avez dit l'année dernière ?
00:37:31 - Voilà, il faut savoir que sur ces 4 frères,
00:37:34 aujourd'hui il y en a 2 qui sont décédés,
00:37:36 aujourd'hui il en reste 2 encore vivants,
00:37:38 qui sont encore actuellement en relation avec des enfants,
00:37:41 ça tout le monde le sait,
00:37:43 quand je dis tout le monde, c'est la justice,
00:37:44 tout le monde le sait,
00:37:46 voilà, sauf que, bien sûr,
00:37:48 ils sont protégés par cette fameuse prescription,
00:37:50 et qui font, entre autres,
00:37:53 que nous, nous sommes victimes en fait,
00:37:54 toute notre vie quoi,
00:37:55 parce qu'il est prouvé aussi que
00:37:58 les victimes parlent toujours quand c'est trop tard,
00:38:01 ce qui est le cas pour Mme Béatrice Béart,
00:38:05 voilà, et voilà,
00:38:07 je pense que du coup, comme elle est connue,
00:38:09 ça fera peut-être plus de bruit que nous les Français d'en bas,
00:38:13 mais voilà, je pense qu'il y aurait encore un gros travail à faire là-dessus.
00:38:17 Si je peux dire quelque chose, encore une fois,
00:38:19 c'est qu'il faut parler,
00:38:21 voilà, moi je n'ai jamais voulu parler,
00:38:22 parce qu'il faut savoir que ces personnes-là,
00:38:24 ensuite je les ai côtoyées de par ma belle famille, etc,
00:38:27 c'était des histoires de quartier, vous savez,
00:38:29 voilà, donc tout le monde parlait avec tout le monde,
00:38:31 vivait avec tout le monde, etc,
00:38:32 et donc je les ai côtoyées très longtemps après,
00:38:35 et je ne voulais pas parler de ce sujet-là,
00:38:41 parce que j'avais peur justement de casser ce cocon familial,
00:38:44 et au final, je me rends compte que quand j'y ai parlé,
00:38:46 donc en 2018,
00:38:48 tout ça a fait que je...
00:38:52 m'a ouvert les yeux,
00:38:54 et je me suis dit "ben merde, j'aurais dû en parler bien avant",
00:38:56 parce qu'au final, quand je vois comment les gens aujourd'hui
00:38:58 se comportent par rapport à cette histoire,
00:39:01 je ne peux penser qu'à autre chose,
00:39:05 qu'ils sont tous coupables,
00:39:06 ils savent tous, mais ils se taisent tous, voilà.
00:39:08 Beaucoup de gens savent, mais ils se taisent,
00:39:10 parce qu'ils se protègent eux-mêmes,
00:39:12 et puis aussi, ils veulent protéger aussi ces personnes
00:39:15 qui font du mal, et qui gâchent la vie
00:39:18 à beaucoup d'adolescents, voire de bébés, quoi.
00:39:22 Et voilà.
00:39:24 - Quel témoignage de François abusé,
00:39:28 violé même, par une fratrie,
00:39:31 quatre frères, à partir de l'âge de 4 ans,
00:39:34 c'était quotidien, c'est un truc tout à fait effarant,
00:39:37 alors on n'est pas dans l'inceste,
00:39:38 quoique, on est sur une fratrie qui est accueillie,
00:39:42 voisine, amie des parents,
00:39:44 à la maison tout le temps,
00:39:46 ils ont vécu dans l'appartement familial
00:39:49 ou dans la maison familiale, effectivement,
00:39:51 on est quand même dans une forme d'inceste intéressante.
00:39:54 Beaucoup d'autres appellent au 3 2 1 0,
00:39:57 dans un instant, on ira écouter Olivier et Alexandre.
00:40:00 A tout de suite.
00:40:01 - Voilà, dans son documentaire "Un silence si bruyant"
00:40:19 diffusé sur M6 le 24 septembre,
00:40:21 l'actrice Emmanuelle Béart sort du silence,
00:40:23 elle évoque les actes d'inceste
00:40:25 qu'elle a subis entre ses 11 ans et ses 15 ans,
00:40:29 et justement, on parle de l'inceste,
00:40:31 il paraît que c'est très fréquent,
00:40:33 beaucoup plus fréquent qu'on ne l'imagine.
00:40:35 Nous sommes avec Alexandre.
00:40:37 Bonjour Alexandre.
00:40:38 - Bonjour monsieur René.
00:40:39 - Vous avez été confronté à l'inceste, vous Alexandre ?
00:40:42 - Oui, par mon cousin.
00:40:43 J'avais 10 ans, c'est passé en 81,
00:40:46 j'ai 51 ans,
00:40:47 et la première personne qui l'a su,
00:40:50 c'est ma femme que j'ai actuellement,
00:40:52 je l'embrasse, je l'aime,
00:40:54 car elle a renoncé ma vie,
00:40:55 j'ai gardé ce secret pendant 16 ans.
00:40:57 - Pendant 16 ans ?
00:40:58 - 16 ans, ça a duré 10 jours,
00:41:00 et j'ai jamais pu en parler,
00:41:02 ni à ma soeur, ni à mes parents,
00:41:04 ça m'a gâché ma scolarité,
00:41:07 j'ai subi derrière beaucoup d'agressions
00:41:12 au niveau de l'école,
00:41:14 enfin, ils m'ont mis là en honte,
00:41:16 parce que j'étais renfermé.
00:41:18 - Ah oui, parce que ces agressions sexuelles
00:41:22 d'un cousin, ou ces viols,
00:41:24 ont changé votre fonctionnement personnel,
00:41:27 votre psychologie,
00:41:28 et ça vous a même détruit la scolarité,
00:41:31 et vous êtes devenu l'objet de moqueries à l'école, c'est ça ?
00:41:34 - Exactement, c'est exactement ça.
00:41:37 A 14 ans, j'étais encore en 6ème,
00:41:40 donc j'avais beaucoup de retard,
00:41:43 je n'arrivais pas à expliquer pourquoi,
00:41:45 et moi-même, je ne comprenais pas ce qui se passait.
00:41:48 Au retour de l'armée,
00:41:50 il n'y avait pas encore les réseaux sociaux,
00:41:52 donc les choses qu'on ne découvre que beaucoup plus tard,
00:41:56 et surtout au niveau de la sexualité,
00:41:59 et je me dis, mais il y a eu un problème,
00:42:03 il s'est passé quelque chose.
00:42:05 Et ma femme l'a découvert,
00:42:07 car on s'est connu, j'avais 26 ans,
00:42:10 et j'avais une mentalité d'un gamin de 16 ans.
00:42:12 Et j'étais quelqu'un de fort,
00:42:15 mais très timide à la fois,
00:42:17 donc très renfermé.
00:42:19 Et elle s'est dit, il y a quelque chose,
00:42:22 quand je te vois, et quand tu es avec moi,
00:42:25 ce n'est pas possible, tu n'es pas la même personne.
00:42:28 Donc si tu veux en parler, on en parle.
00:42:31 Et elle a tout de suite compris ce que c'était,
00:42:34 et elle m'a laissé dire les mots.
00:42:37 - Vous avez parlé, reparlé à ce cousin qui vous a violé ?
00:42:41 - Oui, parce que quand je me suis marié en 98,
00:42:44 j'ai pu, grâce à un cousin en commun,
00:42:47 le rencontrer, car mon souhait c'était de le rencontrer,
00:42:51 et lui dire le mal-être qu'il m'avait fait.
00:42:54 Parce que physiquement, il m'a violé,
00:42:57 j'avais certains souvenirs, pas tous,
00:43:00 mon cousin en commun,
00:43:02 lui c'est un ancien professeur, avait un dialogue facile,
00:43:05 donc il m'a carrément demandé,
00:43:07 qu'est-ce que tu te souviens, si tu veux bien m'en parler ?
00:43:10 Il m'a demandé à mon cousin, qu'est-ce qu'il m'avait fait.
00:43:13 Il y avait beaucoup de similitudes,
00:43:15 et il y avait des choses que je ne me rappelais pas.
00:43:18 - Et le cousin a avoué ?
00:43:20 - Oui, oui, quand j'ai eu un phase de moi...
00:43:23 - Mais vous vous êtes parlé l'un et l'autre, le cousin qui vous a violé ?
00:43:26 - Oui, je l'ai rencontré.
00:43:28 - Et quelle était son attitude, a-t-il regretté ?
00:43:31 - Il m'a dit "je suis désolé, mais pour moi,
00:43:34 ça a été la découverte de mon homosexualité".
00:43:37 Il m'a dit "arrêtez-là".
00:43:39 Après, désolé à ses parents, qui sont toujours là,
00:43:42 lui il n'est plus là, il n'est plus de ce monde,
00:43:45 pour d'autres raisons.
00:43:47 Désolé à mon oncle et à ma tante,
00:43:50 je n'en veux pas à mon oncle et à ma tante, loin de là,
00:43:53 ce qu'il m'a fait.
00:43:55 Je suis même heureux d'entendre qu'il n'y a pas que des...
00:43:59 enfin malheureusement, mais il n'y a pas que des femmes
00:44:02 qui ont subi ça, souvent on parle de viol ou quoi que ce soit,
00:44:05 on pense souvent à des femmes ou des petites filles,
00:44:07 et là je suis heureux d'entendre à l'antenne
00:44:10 qu'il y a trois hommes qui sont passés.
00:44:13 Moi j'ai deux enfants, mes enfants le savent,
00:44:16 il y en a un qui a 19 ans, 24 ans,
00:44:18 ça fait longtemps qu'ils le savent ce que j'ai subi,
00:44:21 parce que justement, on a le dialogue.
00:44:23 Et c'est très très important vis-à-vis des enfants,
00:44:26 c'est le dialogue.
00:44:28 - La jeunesse foudroyée, il avait 10 ans, Alexandre.
00:44:32 10 ans, merci de ce témoignage Alexandre,
00:44:35 il y a beaucoup d'autres appels au 3, 2, 1, 0 sur RTL,
00:44:39 les auditeurs ont la parole sur l'inceste,
00:44:41 alors vous savez ce qu'on va faire,
00:44:42 on va un petit peu bouleverser le programme,
00:44:44 et on va continuer juste après le flash de 14h,
00:44:47 Elisa Marie a écouté des témoignages sur ce sujet.
00:44:50 On accueille à l'instant dans le studio,
00:44:53 Jean-Alphonse Richard, homme de crime.
00:44:56 - Merci, bien rigouri, bonjour.
00:44:58 Ecoutez, aujourd'hui je vais vous raconter dans l'ordre du crime
00:45:00 une histoire surprenante et singulière,
00:45:02 c'est l'affaire Henri Pacchioni,
00:45:04 accusé d'avoir tué sa compagne,
00:45:06 un crime sans cadavre, on n'a jamais retrouvé le corps,
00:45:09 l'enquête a pourtant été vite bouclée,
00:45:11 sauf que le mobile qui a mené, peut-être Henri Pacchioni
00:45:15 à tuer cette femme, il est pour le moins étonnant,
00:45:18 il va dire qu'il l'a tuée pour protéger sa fille de 5 ans,
00:45:21 Émilie, une petite handicapée,
00:45:24 tout simplement parce que sa compagne l'a maltraitée,
00:45:27 c'est l'amour de sa vie pour Pacchioni,
00:45:30 il va donc essayer de l'emmener avec lui,
00:45:34 ils vont même partir au Brésil avant le procès,
00:45:37 c'est une histoire tout à fait rocambolesque,
00:45:39 histoire de meurtre, mais aussi histoire d'amour,
00:45:42 comment juger cet homme, a-t-il tué pour les yeux d'Émilie ?
00:45:46 C'est la question qui se pose dans l'heure du crime,
00:45:49 à 14h30, c'est dans une petite demi-heure maintenant,
00:45:52 à tout à l'heure.
00:45:53 - À tout à l'heure, dans un instant,
00:45:55 le rappel des titres sur RTL,
00:45:57 et juste après, on continue à parler de l'inceste
00:46:00 dans les auditeurs, on la parole avec des témoignages
00:46:02 assez bouleversants, à tout de suite.
00:46:04 - RTL, il est 14h01.
00:46:12 Le rappel des titres avec Lisa-Marie Marques.
00:46:19 - L'effondrement climatique a commencé,
00:46:21 c'est ce qu'a déclaré Antonio Guterres,
00:46:23 secrétaire général de l'ONU, suite aux conclusions
00:46:26 de l'observatoire européen Copernicus,
00:46:29 sur les températures records de cet été 2023,
00:46:32 les plus élevées jamais mesurées.
00:46:34 Nourriture, violence, manque de moyens,
00:46:36 après le scandale autour des EHPAD,
00:46:38 autour des crèches d'être épinglées.
00:46:41 Dans son livre "Le prix du berceau",
00:46:43 le journaliste Mathieu Péris a enquêté
00:46:45 sur les crèches privées qui accueillent aujourd'hui
00:46:47 près d'un bébé sur cinq en France.
00:46:50 Sport, à présent, le sélectionneur Fabien Galtier
00:46:53 a dévoilé ce midi sa première composition d'équipe
00:46:56 pour la rencontre d'ouverture du Mondial face au All Black.
00:46:59 Ça sera vendredi au Stade de France.
00:47:01 Yoram Ouefana est bien titularisé au centre,
00:47:04 à la place de Jonathan Danty qui est blessé.
00:47:07 Et comme attendu, c'est Reda Wardi
00:47:09 qui occupera le poste de pilier gauche.
00:47:11 Allez les bleus !
00:47:13 Et puisqu'on parle sport, Emmanuel Macron
00:47:15 veut donner plus de place au sport dans le cadre scolaire.
00:47:18 C'est notre question RTL du jour.
00:47:20 Faut-il imposer plus d'heures de sport à l'école ?
00:47:23 Et bien vous êtes 57% à dire oui.
00:47:26 La météo, à présent, demain jeudi,
00:47:28 un temps sec et ensoleillé sur toute la France.
00:47:31 Toujours un léger voile nuageux sur la façade atlantique.
00:47:34 Et du vent, le vent d'Otan en région toulousaine
00:47:37 avec des rafales jusqu'à 60 km/h.
00:47:40 Les températures seront toujours très élevées.
00:47:43 On va continuer d'avoir chaud.
00:47:45 Le matin, 14 à 19 degrés.
00:47:47 L'après-midi, 20 à 30 degrés sur le littoral méditerranéen.
00:47:51 30 à 34 degrés ailleurs.
00:47:54 Et les maximales, 36 à Montauban et Cognac.
00:47:57 Dans son documentaire "Un silence si bruyant"
00:48:08 qui sera diffusé sur M6 le 24 septembre,
00:48:11 vous l'avez entendu, l'actrice Emmanuelle Béard
00:48:13 sort du silence et évoque les actes d'inceste
00:48:15 qu'elle a subi entre 11 et 15 ans.
00:48:18 On vous a parlé de ce sujet.
00:48:20 On s'est dit, dans les auditeurs ont la parole,
00:48:23 on va prendre un ou deux témoignages.
00:48:25 Et en fait, vous êtes très nombreux à nous appeler au 3210.
00:48:30 Alors, écoutez, on a un peu poussé les murs.
00:48:33 On écoutera l'auditeur du bout du monde qui sera à Lisbonne,
00:48:36 je crois, un peu plus tard.
00:48:38 Et pour l'instant, on continue à écouter vos témoignages.
00:48:40 C'est Olivier qui nous appelle de Calais.
00:48:42 Mon cher Olivier, bonjour.
00:48:44 - Oui, bonjour Eric, bonjour à tous.
00:48:46 - Vous avez été victime, vous aussi, d'inceste ?
00:48:49 - Non, pas moi, pas moi, pas moi.
00:48:51 Mais dans ma jeunesse, en fait,
00:48:54 je suis sorti avec une jeune fille qui était victime d'inceste.
00:48:58 - Ah oui. Et ça venait de sa famille, de ses parents, de qui ?
00:49:03 - De son père, de son père.
00:49:06 - J'imagine qu'elle était sacrément abîmée
00:49:11 mentalement, psychologiquement.
00:49:13 C'est un smear mort qui vous passe dessus,
00:49:16 si je puis dire, quand vous êtes victime d'un acte d'inceste
00:49:19 provoqué par son propre père, c'est épouvantable.
00:49:24 - Oui, au début, j'avais pas tout compris.
00:49:29 J'étais jeune, j'avais 16-17 ans,
00:49:31 on sortait ensemble des amourettes, de jeunesse,
00:49:34 et j'avais vu qu'il y avait un problème.
00:49:36 Et c'est au fur et à mesure que, bon, elle s'est...
00:49:40 elle m'a dit la vérité, quoi, voilà.
00:49:43 Tout simplement.
00:49:44 - À l'époque où vous étiez avec elle, son père avait cessé, quand même ?
00:49:48 - Non, non, il continuait.
00:49:51 - Ah oui, mais alors là, c'est...
00:49:54 Qu'est-ce qu'elle vous a dit ? Comment est-ce qu'elle a verbalisé les choses ?
00:49:58 - Bah, c'était infernal, hein.
00:50:00 On sortait de l'école, qu'elle craignait à chaque fois
00:50:04 de rentrer chez elle le soir, parce que, bon, c'était...
00:50:08 c'était à chaque fois infernal, quoi, donc...
00:50:11 - C'était quel milieu ? C'était le père, qu'est-ce qu'il faisait ?
00:50:14 Il était là, il attendait, il était chômeur, il était alcoolique ?
00:50:17 - Non, non, non, non, non, non, non, du tout, du tout, du tout.
00:50:19 C'était quelqu'un qui avait une bonne position sociale,
00:50:24 une belle maison, c'était...
00:50:26 À l'époque, j'y vivais en Seine-Saint-Denis,
00:50:31 c'était... Non, non, non, non, quelqu'un...
00:50:34 Quelqu'un qui avait une bonne position, ni alcoolique, ni chômeur, ni quoi que ce soit...
00:50:39 - Et quel âge avait-elle à cette époque, quand vous la rencontrez,
00:50:43 quand elle vous avoue cela ?
00:50:45 - Elle avait 15 ans, 15 ans, 15-16 ans.
00:50:48 - Ouais, et j'imagine que pour vous, c'était dur,
00:50:51 parce que vous la laissiez l'après-midi, vous la laissiez rentrer chez elle,
00:50:55 et vous saviez qu'il y avait des chances que son père soit là,
00:51:00 l'attende et la viole à nouveau, quoi.
00:51:03 - Voilà, voilà. C'était assez dur, et à l'époque...
00:51:08 Donc j'ai 53 ans, je vous parle de ça il y a plus de 35 ans,
00:51:13 donc il n'y avait ni réseaux sociaux, ni rien, c'était très, très, très tabou,
00:51:18 même on n'en parlait pas du tout, voire même pas du tout.
00:51:22 Et c'était très dur, enfin pour moi, c'était très dur de...
00:51:28 Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas quoi faire.
00:51:32 - Et du coup, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:51:34 Qu'est-il être venu de cette histoire d'inceste entre votre petite amie et son père ?
00:51:42 - Eh bien, après, dès qu'elle a eu sa majorité, elle est partie.
00:51:46 Elle est partie de chez elle.
00:51:49 Enfin, oui, de chez elle, oui, bien sûr.
00:51:53 Et après, bon, après, la vie a fait qu'on s'est séparés,
00:51:57 c'était des amourettes, des amours de jeunesse.
00:52:01 Je n'ai pas eu de suite, je sais juste qu'elle a fait sa vie,
00:52:06 elle a des enfants, tout ça, etc.
00:52:08 Mais à l'époque, moi, à 16-17 ans, j'étais peut-être relâche,
00:52:14 peut-être que j'aurais dû faire quelque chose,
00:52:16 mais c'était dans les années 80, ce n'était pas comme aujourd'hui en 2023.
00:52:22 - On n'en parlait moins, oui.
00:52:24 Peut-être que cet homme est passé à travers des gouttes ?
00:52:28 - Certainement, même.
00:52:32 - Et donc, c'était des viols avec pénétration, etc.
00:52:36 entre un père et sa fille, à votre connaissance, c'était de cette nature-là ?
00:52:41 - Oui, oui, c'était ça, oui.
00:52:44 - Bon, merci.
00:52:47 - Oui, à Pernan.
00:52:49 - Quelle histoire, c'est terrible.
00:52:52 Vous avez vu les statistiques, Lisa Marie, vous disiez,
00:52:54 qu'a dit la ministre, les cas d'inceste ?
00:52:56 - Secrétaire d'Etat chargée de l'enfance, Charlotte Cobell,
00:52:58 elle a écrit sur Twitter, toutes les 3 minutes,
00:53:00 "un enfant est victime de violences sexuelles".
00:53:03 - Bon, Victor est dans la régie.
00:53:07 Victor, on reçoit des courriers écrits, des mails, des lettres ?
00:53:10 - Des messages.
00:53:11 - On reçoit beaucoup de messages écrits et aussi beaucoup d'appels,
00:53:14 comme quoi c'est un sujet qui concerne énormément de monde.
00:53:16 Par message écrit, Dominique nous dit,
00:53:18 "j'ai une liste de 12 personnes dans mon entourage,
00:53:21 8 ont été victimes d'agressions sexuelles dans leur enfance.
00:53:24 Pour Gwénola, lorsqu'on parle d'inceste,
00:53:26 elle pense qu'elle parle de la pire chose qui existe sur Terre.
00:53:29 Elle ne comprendra jamais, et on termine avec Jean-Luc,
00:53:32 pourquoi ne lutte-t-on pas efficacement contre ce fléau ?
00:53:35 - Merci Victor, je salue et j'embrasse
00:53:38 celles et ceux qui réceptionnent vos appels sur RTL au 3210,
00:53:42 qui sont sur des sujets comme ça délicats et psychologues.
00:53:45 Valentin, Margot et Cerise,
00:53:47 qui sont là au standard des auditeurs en la parole sur RTL.
00:53:50 Allez, dans un instant, un peu de sourire, un peu de légèreté,
00:53:53 on a besoin, on va aller voir l'auditeur du bout du monde,
00:53:57 il est où ? - Il est au Portugal, il est à Lisbonne.
00:54:01 - On ira à Lisbonne, à tout de suite.
00:54:03 - Donc on part dans quelques instants voir notre auditeur du bout du monde,
00:54:19 mais on va parler des Rolling Stones aujourd'hui, pourquoi après ?
00:54:22 - Parce que les Rolling Stones sont de retour,
00:54:24 ils vont dévoiler, Eric, cet après-midi,
00:54:26 des détails sur leur premier album studio,
00:54:28 avec des chansons originales depuis 2005.
00:54:31 Et pour l'occasion, Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie Wood
00:54:35 vont être interviewés par l'animateur de télévision
00:54:38 et humoriste américain Jimmy Fallon.
00:54:40 Le suspense est à son comble,
00:54:42 on va tout découvrir dans quelques heures.
00:54:45 - Très bien, allez les amis, les auditeurs en la parole,
00:54:48 c'est parti, enfin non, l'auditeur du bout du monde,
00:54:51 le voici je crois qui s'appelle Arnaud.
00:54:53 - Bonjour Arnaud !
00:54:59 - Oui bonjour Eric, vous ne m'avez pas gâté de passer après un sujet terrible
00:55:02 comme celui précédemment.
00:55:05 - Oui, c'était dur d'entendre tous ces témoignages sur l'inceste.
00:55:09 Mais c'est la vie, écoutez, il y a des sujets de débat,
00:55:12 de réflexion dans les auditeurs qui sont parfois un peu tragiques,
00:55:16 mais c'est la vie, qu'est-ce que vous voulez, il ne faut pas se voiler la face.
00:55:19 Alors vous, vous êtes dans la ville la plus populaire d'Europe,
00:55:24 tout le monde depuis quelques années ne parle que de Lisbonne,
00:55:27 il paraît qu'il y a beaucoup de français qui vivent désormais à Lisbonne,
00:55:31 des retraités, des jeunes, ça agace même, il paraît, un peu les portugais
00:55:35 qui disent "oh là là, le prix de l'immobilier monte à cause du retour des français".
00:55:39 - C'est exact, il y a beaucoup d'étrangers, il n'y a pas que des français,
00:55:44 il y a beaucoup d'américains, il y a beaucoup d'autant plus de saxons,
00:55:48 il y a des allemands, des suédois, c'est vraiment une ville très cosmopolite,
00:55:52 avec des gens qui viennent de loin, puisqu'ils ont mis en place un Golden Visa
00:55:56 il y a quelques années au Portugal, donc il y a une communauté internationale
00:56:00 qui s'est énormément développée.
00:56:02 - C'est quoi un Golden Visa, un visa en or, pourquoi, c'est quoi ?
00:56:06 - Ils appellent, les Golden Visa, ce sont pour les non-européens,
00:56:11 pour les américains par exemple, ou les asiatiques qui veulent rentrer au Portugal
00:56:15 et moyennant un investissement, souvent dans l'immobilier d'ailleurs,
00:56:19 de 250 ou 300 000 euros, ils ont accès à un visa qui leur permet de rentrer en Europe.
00:56:24 - D'accord. Question, pourquoi, mon cher Arnaud, avez-vous quitté la France ?
00:56:30 - On a quitté la France d'abord pour une envie d'ailleurs,
00:56:36 le goût des voyages, la découverte, apporter à nos enfants autre chose,
00:56:40 une ouverture d'esprit, visiter, ça a été le premier moteur de notre envie de voyage.
00:56:49 Et puis après, le fait qu'effectivement, là où on était, là où on vivait,
00:56:54 on se sentait un peu moins bien que quelques années auparavant,
00:56:57 tout le monde en parle, les insécurités, les incivilités, l'agressivité, etc.
00:57:05 On sait qu'à un moment donné, on n'a plus trop envie de rester là.
00:57:09 - Alors vous étiez dans quel coin de France ?
00:57:12 - À Nantes. On vivait à Nantes.
00:57:14 - Moi j'ai grandi une partie de ma vie, ma jeunesse à Nantes,
00:57:17 il paraît que Nantes a beaucoup baissé, vous parlez d'insécurité, de violences urbaines,
00:57:21 d'incivilité permanente, il paraît que Nantes, c'est pas top sur ce registre.
00:57:28 - Si vous écoutez le discours officiel de Johanna Roland,
00:57:33 "Tout va bien dans le meilleur des mondes",
00:57:35 quand vous y viviez, ça s'est beaucoup dégradé en quelques années, et très rapidement.
00:57:41 Moi j'ai discuté avec des commandants de police qui étaient des amis,
00:57:47 qui m'ont dit il y a quelques années "Nantes est une ville perdue,
00:57:50 on a perdu le contrôle de Nantes".
00:57:52 Donc voilà ce que dit la police, c'est pas ce que disent les politiques locaux.
00:57:57 - Mais alors, quand on va dans une ville très grande, c'est une capitale, Lisbonne,
00:58:03 quand on va dans une ville aussi grande que Lisbonne,
00:58:06 ne me dites pas que c'est pas comparable en termes d'insécurité, d'incivilité ?
00:58:11 - Ah ça n'a rien à voir, vous avez une qualité de vie qui est absolument exceptionnelle ici,
00:58:17 et avec une sécurité complète, vous pouvez vous promener,
00:58:23 les jeunes femmes peuvent se promener à 2h du matin dans les rues de Lisbonne,
00:58:27 dans les quartiers étudiants, sans prendre aucun risque, il n'y a pas de sujet.
00:58:31 Mon fils aîné qui était au lycée en terminale, il sortait très tard avec des amis,
00:58:36 il n'y a jamais eu aucun sujet.
00:58:38 Non, non, on compare des choses, on a du mal même à l'imaginer quand on vit en France,
00:58:43 qu'à 2h d'avion de Paris, on puisse avoir une capitale à taille humaine,
00:58:48 tout peut se faire à pied, où il y a vraiment des gens ouverts, sympathiques,
00:58:53 où il n'y a pas de violence, la police est présente, la justice fait son boulot,
00:58:57 du coup, non, c'est très harmonieux.
00:59:00 Vous allez rentrer en France un jour ?
00:59:03 Non, moi jamais, ça c'est sûr.
00:59:06 Moi jamais, parce que je suis bien ici, parce que je suis heureux,
00:59:10 et vous voyez mon fils qui a passé son bac au lycée français de Lisbonne l'année dernière,
00:59:15 il a dit "moi papa, je ne veux pas aller faire mes études en France, je veux les faire ailleurs",
00:59:19 donc il est parti faire ses études à Montréal,
00:59:21 parce que même lui qui a 17 ou 18 ans, il n'a pas envie en fait.
00:59:25 Mais alors vous restez français de cœur,
00:59:27 je ne sais pas, par exemple, il y a la Coupe du monde de rugby qui débute vendredi soir,
00:59:31 vous restez français de cœur ?
00:59:33 Alors surtout rugby, moi j'ai joué au rugby pendant plus de 25 ans si vous voulez,
00:59:37 donc c'est sûr que je ne vais pas rater ça.
00:59:40 C'est terrible, quelqu'un comme vous, au fond, vous êtes schématiquement et en résumé,
00:59:46 le symbole de la petite tragédie que vit la France, quand je vous écoute,
00:59:51 parce que vous êtes dans quel domaine professionnel ?
00:59:55 Moi je travaille dans une société d'investissement,
00:59:58 donc tout ce qui est investissement, immobilier, prise de participation dans les entreprises, etc.
01:00:04 C'est une petite société financière.
01:00:06 Et donc vous êtes en train de me dire "ben voilà, je ne suis plus français de cœur,
01:00:13 enfin je suis français de cœur, mais je ne peux plus vivre dans ce pays,
01:00:16 et c'est pour ça que je suis parti avec ma famille".
01:00:19 C'est dur d'entendre un truc pareil.
01:00:22 Ce n'est pas très facile et ce qui est encore plus dur, c'est que je ne suis pas tout seul.
01:00:26 Quand vous interrogez les Français qui sont ici,
01:00:30 pour la grande majorité, c'est pour les mêmes raisons qu'ils sont partis.
01:00:33 C'est parce qu'ils ne retrouvent plus leur pays,
01:00:36 ils n'ont plus envie de voir ce qu'ils voient tous les jours,
01:00:39 en plus dans un déni complet des autorités,
01:00:42 où on parle toujours que c'est imaginaire, qu'on fantasme des problèmes,
01:00:49 mais ils sont là, on ne peut pas les régler.
01:00:52 Et à un moment donné, on ne va pas se mettre là, on s'en va,
01:00:55 faire notre vie ailleurs et donner à nos enfants les moyens d'être beaucoup plus heureux et plus épanouis.
01:01:03 Mesdames, Messieurs, c'est Arnaud,
01:01:06 et on se prend son témoignage en pleine face, en plein visage.
01:01:10 C'est à la fois passionnant, inquiétant.
01:01:14 On peut être en accord ou en désaccord avec ce que dit Arnaud,
01:01:17 mais cette carte postale des auditeurs du bout du monde sur RTL,
01:01:23 dans les auditeurs, elle est importante.
01:01:26 On entend des choses qu'on dit sur ce que nous sommes collectivement,
01:01:29 nous les Français, qui sont intéressants et qui méritent débat.
01:01:32 Très intéressant en tout cas d'avoir entendu Arnaud qui nous a appelés au 3210.
01:01:37 Et dans un instant, on va enfin se marrer dans cette émission.
01:01:41 Le retour des Stones, on va écouter de la musique.
01:01:43 Un nouvel album, à tout de suite.
01:01:45 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
01:01:49 13h, 14h30, les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
01:01:56 Rolling Stones, Painted Black.
01:02:04 Pourquoi est-ce qu'on parle des Rolling Stones aujourd'hui ?
01:02:06 On parle des Stones parce qu'ils sont de retour, Eric.
01:02:09 Ils vont dévoiler cet après-midi des détails sur leur premier album studio
01:02:13 avec des chansons originales depuis 2005.
01:02:15 Des chansons qui ont été écrites depuis 2005.
01:02:19 C'est ça, exactement, des chansons originales.
01:02:21 L'album s'appelle Acne Diamonds.
01:02:24 Acne, c'est un quartier, un district à l'est de Londres.
01:02:28 Ils vont dévoiler cet après-midi les détails de cet album.
01:02:31 Ils avaient déjà "teased", comme on dit,
01:02:33 ils avaient fait une mystérieuse publicité au mois d'août
01:02:35 pour annoncer leur retour.
01:02:37 Je rappelle que Mick Jagger a fêté ses 80 ans au mois de juillet.
01:02:41 Icône de rock à 80 ans, mon !
01:02:44 C'est pas mal, hein ?
01:02:45 Quelle longévité magnifique, Mick Jagger.
01:02:47 Allez, on va à 32.10, c'est Thierry qui nous appelle.
01:02:50 Bonjour Thierry !
01:02:51 Bonjour Eric !
01:02:52 Quelle est votre chanson préférée ?
01:02:54 Bonjour Artel et bonjour tous les auditeurs.
01:02:56 Ma chanson préférée, c'est Painted Black,
01:02:59 For The Beat, bien sûr, forcément,
01:03:01 Andy, Under My Thumb,
01:03:03 enfin, il y en a un paquet des Rolling Stones.
01:03:05 C'est un groupe mythique, et encore, je ne sais pas si on peut dire mystique
01:03:08 parce qu'ils ne sont pas morts, mais toujours vivants.
01:03:10 Donc c'est exceptionnel ce qu'ont fait les Rolling Stones.
01:03:12 Leur carrière est exceptionnelle, c'est unique.
01:03:14 Et alors, moi je me souviens d'une engueulade
01:03:17 avec une personne avec laquelle j'ai travaillé dans la télévision
01:03:20 il y a quelques années, c'était Ardisson,
01:03:22 que je salue parce que je sais qu'il nous écoute souvent,
01:03:25 Thierry Ardisson.
01:03:26 Et lui, c'était toujours son éternel débat,
01:03:29 Rolling Stones contre Beatles.
01:03:31 Et lui, il était Beatles, il était Beatles à fond.
01:03:34 Moi je suis Rolling Stones.
01:03:35 Oui, vous êtes Rolling Stones.
01:03:36 Il n'y a jamais eu d'albums ratés, de trucs foirés
01:03:40 dans la trajectoire de ce groupe ?
01:03:43 Ah bah si, il y a des albums moins bons, forcément.
01:03:45 Par exemple, mon préféré était Sticky Finger.
01:03:47 Oui, Sticky Finger.
01:03:48 Oui, il y a des albums moins bons, forcément.
01:03:50 Comme tous les groupes, même U2, que j'adore,
01:03:52 ça fait des albums moins bons.
01:03:54 Globalement, quand on regarde la carrière des Rolling Stones,
01:03:57 elle est quand même assez exceptionnelle.
01:03:59 Elle dure depuis combien de temps ?
01:04:01 Je n'ai pas regardé, mais ça commence dans les 60.
01:04:03 Ça fait 60 ans à peu près.
01:04:05 60 ans !
01:04:06 Qu'est-ce que vous attendez de ce nouvel album
01:04:08 qu'ils vont sortir ?
01:04:10 Honnêtement, si je vais être honnête,
01:04:12 si je ne veux pas jouer l'hypocrite,
01:04:14 je ne m'attends pas à grand-chose de nouveau
01:04:16 de la part des Rolling Stones.
01:04:18 Mais on ne sait jamais, ça peut être un bon album quand même.
01:04:21 Ça peut être un album quand même.
01:04:23 Et puis nous, on vit sur scène Mick Jagger avec son déhanché.
01:04:26 Je me souviens d'une anecdote aussi,
01:04:28 que j'ai lue dans un journal par là,
01:04:30 qui est "The Reach Of The Guitarist",
01:04:32 qui a fait beaucoup d'excès,
01:04:33 qui a dit qu'il aimerait que son froid soit exposé un jour.
01:04:36 Merci Thierry !
01:04:40 De rien Eric !
01:04:41 A bientôt !
01:04:42 A bientôt !
01:04:43 Au revoir Carl !
01:04:45 Moi, mes filles qui sont ados,
01:04:47 sont des dingues des Rolling Stones !
01:04:49 C'est vrai ?
01:04:50 Ce n'est pas un groupe qui est suivi par sa génération,
01:04:52 que les gens de 80 ans !
01:04:54 Mes filles, j'ai une ado,
01:04:56 et ses copines, elles sont dingues de Mick Jagger et des Stones.
01:04:59 Carl est parisien !
01:05:01 Bonjour Carl !
01:05:02 Bonjour Eric !
01:05:03 Bonjour à tous les auditeurs !
01:05:04 Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
01:05:06 Je suis disquaire !
01:05:08 J'ai acheté tellement de disques,
01:05:10 que je suis devenu disquaire !
01:05:12 C'est quoi disquaire ?
01:05:13 Vous vendez des 33 tours, comme autrefois ?
01:05:15 Exactement !
01:05:16 Des 33 tours d'occasion en plus !
01:05:18 Qui ont une histoire, et qui ont une vie !
01:05:20 Moi, j'ai racheté une platine,
01:05:22 il y a un ou deux ans,
01:05:24 j'ai mes vieux disques,
01:05:26 et j'ai racheté quelques 33 tours,
01:05:28 Vous les avez gardés, vous avez bien fait !
01:05:30 Oui, ça se vend toujours !
01:05:32 Dites-moi, alors,
01:05:34 sentiments, sensations,
01:05:36 de savoir qu'un nouvel album des Stones va être révélé ?
01:05:39 Ce qui est formidable avec ce groupe,
01:05:41 c'est qu'il y a un événement à chaque fois !
01:05:44 Ils arrivent à maintenir une sorte de mystère autour d'eux,
01:05:48 c'est un groupe qui ne tient pas en place !
01:05:50 Ce qui est drôle, c'est que malgré les modes,
01:05:54 le groupe, à chaque fois, continue de créer un événement,
01:05:59 par exemple, on ne sait encore rien,
01:06:01 très peu de choses, on saura tout dans une heure,
01:06:03 parce que c'est dévoilé dans une heure l'album !
01:06:05 C'est dévoilé dans une heure, oui !
01:06:07 C'est dingue, vous avez raison,
01:06:09 mais quand je pense, et je reviens sur ce que je disais,
01:06:11 mes ados sont dingues des Stones !
01:06:13 C'est une énigme !
01:06:15 En fait, c'est une liesse à chaque fois, les concerts aussi !
01:06:18 Vous êtes Carl, et je suis obligé de vous couper le sifflet,
01:06:21 parce que c'est l'heure, mais vous êtes dans quel quartier ?
01:06:23 On va faire une publicité gratuite,
01:06:25 votre magasin de disques en 3 tours, si vous avez envie de le dire !
01:06:27 Nous sommes à deux endroits,
01:06:29 dans le deuxième arrondissement de Paris,
01:06:31 et au Bon Marché !
01:06:33 Carl disquaire comme autrefois, j'adore !
01:06:35 Jean-Alphonse Richard, dans un instant,
01:06:37 dans quelques secondes, c'est l'heure du crime !
01:06:40 L'heure du crime, une histoire de meurtre,
01:06:42 et une histoire d'amour aujourd'hui !
01:06:44 Un homme qui aurait tué pour sa fille,
01:06:46 pour protéger sa fille, c'est l'affaire Henri Pacchioni,
01:06:48 dans l'heure du crime, tout de suite !
01:06:50 Merci Jean-Alphonse, l'heure du crime, tout de suite,
01:06:52 et nous, nous nous retrouvons, pour les auditeurs,
01:06:54 on a la parole, Lisa Marie, demain !
01:06:56 On se retrouve demain, et n'oubliez pas de nous laisser des messages
01:06:58 sur l'application RTL, c'est gratuit,
01:07:00 et vous pouvez nous laisser des messages
01:07:02 vocaux ou des messages écrits, on les lit tous,
01:07:04 et on les écoute tous !
01:07:06 On les écoute demain, à partir de 13h, dans les auditeurs.
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