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00:00 Nous y sommes, nous y sommes à nouveau, si je puis dire, et nous y sommes enfin.
00:03 Nous y sommes !
00:04 (Rires)
00:06 Nous y sommes !
00:07 S'il vous plaît !
00:07 (Musique)
00:20 Merci monsieur le Président.
00:22 Madame la Présidente de la Commission des Affaires Sociales,
00:24 Madame la Rapporteur Générale.
00:26 (Applaudissements)
00:27 Madame la Présidente de la Commission des Affaires Sociales,
00:30 (Applaudissements)
00:32 Madame la Rapporteur Générale.
00:34 Je disais Madame la Présidente.
00:36 (Applaudissements)
00:37 Non, s'il vous plaît !
00:38 Nous y sommes, nous y sommes à nouveau, si je puis dire, et nous y sommes enfin.
00:43 Je suis particulièrement heureux de vous présenter cette réforme
00:46 et de soumettre ce texte à votre discussion.
00:49 Nous y sommes !
00:49 Nous y sommes !
00:50 Et quand bien même vous ne le voudriez pas, nous y sommes !
00:53 Nous y sommes !
00:54 Cette réforme des retraites, j'y crois profondément.
00:56 J'y crois parce qu'elle sort d'abord notre système par répartition
00:59 d'un état structurellement déficitaire.
01:01 Notre système est structurellement déficitaire.
01:04 Et nous n'avons plus le luxe de pouvoir nous voiler la face.
01:07 L'immobilisme n'est pas permis.
01:10 Je vous invite, au lieu d'essayer de couvrir ma voix,
01:13 à relire encore et encore le rapport du corps.
01:16 Et avec cette réforme, nous permettons de ne pas faire peser
01:19 cette responsabilité sur les générations futures,
01:21 alors que nous savons tous à la lecture des rapports
01:23 du Conseil d'orientation des retraites que dès 2027,
01:27 le déficit annuel du système de retraite sera de 12,5 milliards d'euros par an,
01:31 pour atteindre 20 milliards d'euros par an en 2035
01:33 et 25 milliards d'euros par an en 2040.
01:36 En 2030, le déficit sera déjà de 13,5 milliards.
01:39 Et la passivité en réalité ne nous laisse que trois options.
01:45 Dans un peu plus de dix ans, si nous ne faisons rien,
01:47 le déficit cumulé et donc la dette sera alourdi de 150 milliards d'euros.
01:52 Cela nous oblige, et notamment tout au long des débats que nous ouvrons,
01:55 de rester extrêmement attentifs à cet objectif d'équilibre
01:58 et de retour à l'équilibre du système des retraites.
02:00 Je sais qu'ici, par-delà les divergences politiques, on s'écoute.
02:11 Je sais qu'ici, par-delà les oppositions de fond, on débat.
02:17 Je sais qu'ici, par-delà les parcours de chacun, on se respecte.
02:21 Je sais qu'ici, il n'y a pas de ZAD, il n'y a que la République.
02:26 Et donc je serais tenté d'espérer qu'après le vacarme et l'obstruction des extrêmes,
02:31 s'ouvre à cet instant le temps de la sagesse et de la raison.
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