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Rémi Aufrère-Privel, représentant national du syndicat UNSA Ferroviaire, explique pourquoi son syndicat participera à la une grève reconductible annoncée à la SNCF à partir du 7 mars contre la réforme des retraites.

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Transcription
00:00 Didier Matisse, secrétaire général de l'UNSA Ferroviaire, qui nous dit
00:03 "il faut que nous menions la grève reconductible au moins pendant 10 jours
00:05 et que nous bloquions Paris au moins deux week-ends".
00:08 L'objectif est donc clair, 10 jours d'affilée de grève.
00:11 Oui, l'objectif est clair, parce que nous sentons que
00:14 le gouvernement reste droit dans ses bottes, comme disait Alain Juppé en 1995,
00:20 et que ce qui a fait reculer Alain Juppé pourrait faire reculer le gouvernement d'aujourd'hui.
00:24 10 jours de grève à la suite, c'est le pari que vous faites.
00:28 L'unité syndicale est parfaite, il n'y a aucune différence, il n'y a que des convergences.
00:33 C'est ce qui semble nécessaire quand on regarde l'histoire sociale de notre pays,
00:37 que soit en 1986 ou en 1995, seuls des mouvements assez longs
00:42 ont permis de faire reculer ce type de contre-réforme.
00:45 Quand il dit "bloquer Paris au moins deux week-ends",
00:49 il est important, il est symboliquement, de frapper la capitale ?
00:53 Il est important parce qu'en France, lorsque vous ne paralysez pas la capitale,
00:57 vous êtes beaucoup moins entendu.
00:59 Et comme les manifestants, comme les grévistes ne feront pas d'exaction
01:05 comme ont pu le faire certains Gilets jaunes,
01:08 eh bien nous entendons protester de cette façon.
01:11 Vous agissez de deux conserves, SNCF et RATP ont la même stratégie.
01:15 Bien sûr, tous les services publics, nous sommes tous unis et tous déterminés.

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