Cet hiver, nous avons appris avec stupeur et inquiétude, que nous pourrions être victimes de coupures électriques si les températures tombaient trop bas. Fière d’avoir construit 58 réacteurs en 20 ans, la France s’est longtemps présentée comme une championne du nucléaire. Mais nous sommes aujourd’hui contraints d’importer massivement l’électricité de nos voisins pour compenser les arrêts en série de nos centrales. De Fessenheim à Flamanville, Ligne rouge est allée à la rencontre des principaux acteurs du nucléaire.
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00:00 Quand on l'interroge sur ses déboires en série,
00:02 le patron d'EDF de l'époque met en cause le fabricant, Areva.
00:06 - Si vous voulez, je faisais confiance aux ingénieristes.
00:09 C'était Areva qui arrivait, qui disait qu'il avait un produit complètement au point.
00:15 Flamanville a été, de ce point de vue, un prototype
00:17 qui a payé tous les coûts de mise au point du design.
00:23 L'ancienne dirigeante d'Areva affirme, elle aussi,
00:26 avoir été flouée par ses propres équipes.
00:28 - Ça m'est présenté comme quelque chose de très, très avancé
00:32 et qui ne pose pas de problème.
00:33 Il y a eu effectivement, comment dirais-je, un peu d'exagération.
00:41 Je pense que toutes les vérités n'ont pas été dites.
00:44 Des explications à peine croyables.
00:47 Les ingénieurs auraient trompé les dirigeants des deux géants de l'énergie.
00:51 Le nouveau projet EPR n'était pas techniquement maîtrisé.