Lors du débat entre Jean-Luc MELENCHON et Jérôme CAHUZAC organisé sur France 2 début janvier 2013 ce dernier affirmait doctement "je ne crois pas à la lutte des classes, je n'y ai jamais cru !"
Pourtant, en la matière, il n'est pas question de croyance ou de foi mais de faits. Les chantres du néolibéralisme ne s'en cachent d'ailleurs pas. Ainsi, Waren BUFFET déclarait le 25 mai 2005 sur CNN : « Il y a une guerre des classes, où ma classe gagne de plus en plus, alors qu'elle ne le devrait pas.»
Alors que la bulle financière enfle au détriment de l'économie réelle et de l'amélioration des conditions de vie, les "Nouveaux chiens de garde" répètent à l'envi que :
- " la richesse récompense le talent et la prise de risque",
- "il n'y a pas de causalité entre l'augmentation de la richesse d'une minorité et la paupérisation d'une majorité",
- "la fortune des riches et leur liberté de s'enrichir crée la stimulation, l'investissement et la prospérité de tous."
Dans les faits, la part de capital ponctionné sur l'économie réelle ainsi que sur la socialisation des richesses (salaires, retraites, régimes sociaux, services publics) va croissante au détriment de ces dernières. L'illusion de la bonne marche du système a été entretenue à grand renfort de l'emprunt qui selon les modèles, s'est opéré soit sur les ménages comme avec les subprimes aux États-Unis, soit sur la dette des États comme en France.
Ainsi, pour un temps, le pouvoir financier gagne sur les deux tableaux : à la source par les cadeaux fiscaux et autres exonérations fiscales consenties au nom de la "compétitivité et de la rémunération du risque" et en bout de course par la sollicitation de ces milliards "disponibles" qui sont prêtés aux États ou aux crédits à la consommation au prix d'une rente hypothécaire qui asphyxie les débiteurs.
Les États ne sont pas pauvres, il sont appauvris. Ce système est en bout de course. L'écart entre l'économie réelle qui repose que des biens matériels et l'économie financière, assise sur une montagne de dette et d'argent factice, est tel que la légitimité même de la dette commence à être mise en cause. D'une part car les raisons de son augmentation sont de plus en plus contestées et que des audits citoyens de la dette commencent à poindre partout, d'autre part parce que les montants sont si exorbitants que les conditions même du remboursement sont rendues impossibles.
Dès lors 3 solutions pour sortir de l'étau :
- la restructuration par l'annulation d'une partie de la dette,
- l'inflation qui encourage l'investissement et sanctionne la rente et la spéculation,
- la guerre.
Pour ne pas courir à la catastrophe, il est temps d'arrêter l'économie casino et d'entamer un partage des richesses car la paradoxe est là : il ne manque pas d'argent, il est seulement mal réparti et mal utilisé.
Pourtant, en la matière, il n'est pas question de croyance ou de foi mais de faits. Les chantres du néolibéralisme ne s'en cachent d'ailleurs pas. Ainsi, Waren BUFFET déclarait le 25 mai 2005 sur CNN : « Il y a une guerre des classes, où ma classe gagne de plus en plus, alors qu'elle ne le devrait pas.»
Alors que la bulle financière enfle au détriment de l'économie réelle et de l'amélioration des conditions de vie, les "Nouveaux chiens de garde" répètent à l'envi que :
- " la richesse récompense le talent et la prise de risque",
- "il n'y a pas de causalité entre l'augmentation de la richesse d'une minorité et la paupérisation d'une majorité",
- "la fortune des riches et leur liberté de s'enrichir crée la stimulation, l'investissement et la prospérité de tous."
Dans les faits, la part de capital ponctionné sur l'économie réelle ainsi que sur la socialisation des richesses (salaires, retraites, régimes sociaux, services publics) va croissante au détriment de ces dernières. L'illusion de la bonne marche du système a été entretenue à grand renfort de l'emprunt qui selon les modèles, s'est opéré soit sur les ménages comme avec les subprimes aux États-Unis, soit sur la dette des États comme en France.
Ainsi, pour un temps, le pouvoir financier gagne sur les deux tableaux : à la source par les cadeaux fiscaux et autres exonérations fiscales consenties au nom de la "compétitivité et de la rémunération du risque" et en bout de course par la sollicitation de ces milliards "disponibles" qui sont prêtés aux États ou aux crédits à la consommation au prix d'une rente hypothécaire qui asphyxie les débiteurs.
Les États ne sont pas pauvres, il sont appauvris. Ce système est en bout de course. L'écart entre l'économie réelle qui repose que des biens matériels et l'économie financière, assise sur une montagne de dette et d'argent factice, est tel que la légitimité même de la dette commence à être mise en cause. D'une part car les raisons de son augmentation sont de plus en plus contestées et que des audits citoyens de la dette commencent à poindre partout, d'autre part parce que les montants sont si exorbitants que les conditions même du remboursement sont rendues impossibles.
Dès lors 3 solutions pour sortir de l'étau :
- la restructuration par l'annulation d'une partie de la dette,
- l'inflation qui encourage l'investissement et sanctionne la rente et la spéculation,
- la guerre.
Pour ne pas courir à la catastrophe, il est temps d'arrêter l'économie casino et d'entamer un partage des richesses car la paradoxe est là : il ne manque pas d'argent, il est seulement mal réparti et mal utilisé.
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