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Elle présente à Cannes son dernier film “La Petite Dernière”, Hafsia Herzi nous explique pourquoi elle a choisi d'adapter le livre de Fatima Daas, les difficultés rencontrées.
Transcription
00:00On rêve de la palme d'or, on veut la palme d'or, on verra, il y a trop de concurrence, mais bon.
00:08Je ne connaissais pas du tout le livre de Fatima Das.
00:12En fait, on me l'a envoyé pour une adaptation.
00:17Donc, une production m'a contactée après que mon premier long métrage soit sorti.
00:24Et du coup, j'ai lu et j'ai adoré.
00:28Le personnage m'a bouleversée et je me suis dit, tiens, je n'ai jamais vu un personnage comme ça au cinéma.
00:35Je le connais dans la vie, je l'ai connu, mais je ne l'ai jamais vu.
00:40Et j'ai envie de le filmer.
00:41Je me suis dit, voilà, si les gens peuvent s'identifier.
00:44Ça a été un projet très compliqué à financer de par son sujet, homosexualité, religion.
00:50Enfin, on a eu beaucoup de portes qui se sont fermées.
00:51Je me doutais que ça allait être compliqué, mais pas à ce point.
00:54Mais ça m'a donné encore plus envie de le faire.
00:55Dès le début, ma condition, c'était d'être libre, de l'adapter à ma manière.
01:01C'est vraiment une adaptation libre et en même temps, c'est un livre assez pudique.
01:06Donc, il a fallu un petit peu lire entre les lignes.
01:09J'avais envie de, en tout cas dans la mise en scène, de prendre mon temps et de faire des vrais moments de silence.
01:16C'était important.
01:17De toute façon, il y a beaucoup de choses qui passent par le silence.
01:19Après, même si ce n'était pas évident aussi à mettre en scène et à expliquer,
01:24mais j'aime les moments de silence.
01:27J'aimerais bien même un jour faire un film silencieux,
01:30sans forcément mettre des mots sur des émotions.
01:35Il y a beaucoup de choses là.

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