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A la une de cette édition, l’élection présidentielle en Roumanie avec le souverainiste George Simion favori, quelques mois après l’annulation du précédent scrutin.

Nous reviendrons ensuite sur la criminalité qui tisse sa toile autour des cryptomonnaies.

Et enfin, une page Royaume-Uni et immigration avec la success story d’un homme d'affaires qui vit de l’immigration.

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Élection présidentielle en Roumanie avec le souverainiste Georges Simion Favori,
00:21quelques mois après l'annulation du précédent scrutin.
00:24Nous reviendrons ensuite sur la criminalité qui tisse sa toile autour des crypto-monnaies.
00:28Et enfin, une page Royaume-Uni et Immigration avec la success story.
00:32C'est de circonstance d'un homme d'affaires qui vit de l'immigration.
00:39Les Roumains votent dimanche pour le second tour de la deuxième édition de l'élection présidentielle de 2024
00:45après l'annulation rocambolesque du précédent scrutin.
00:48Explication Nicolas de Lamberterie et Modeste Schwarz.
00:52Le round final de la saga présidentielle roumaine aura lieu ce dimanche
00:57avec un second tour entre le souverainiste Georges Siméon
01:00et le maire euro-mondialiste de Bucarest, Nico Chordane.
01:04Pour rappel, ce second tour aurait dû avoir lieu en décembre 2024
01:09entre le vainqueur surprise du premier tour, Kalin Georgescu,
01:12et la candidate euro-mondialiste Elena Laskoni.
01:15Mais au tout dernier moment, face au risque de victoire de Georges Scou,
01:18la Cour constitutionnelle roumaine a fait voler en éclat tout l'ordre institutionnel roumain
01:23le 6 décembre 2024 en invalidant le scrutin sur la base d'accusations mensongères
01:29et fantaisistes d'ingérences étrangères,
01:32avant que l'on apprenne à peine deux semaines plus tard
01:35que les fameux comptes TikTok qui avaient soutenu la candidature de Georges Scou
01:39n'avaient pas été financées par la Russie, mais par le PNL,
01:43le parti du président roumain sortant,
01:45en vue de diviser les voix des deux candidats nationalistes.
01:48Mais le putsch contre la démocratie s'est poursuivi,
01:51puisque la même Cour constitutionnelle a, en mars 2025,
01:55interdit la candidature de Kalin Georgescu lors de la présidentielle rejouée.
02:00C'est donc Georges Siméon, député et président du parti nationaliste Aour,
02:05qui a fait office de candidat de remplacement.
02:07Bien qu'ayant une ligne politique plus européiste et atlantiste que Georges Scou,
02:11Siméon a reçu le soutien de Georges Scou
02:14et a fait de sa campagne de premier tour un référendum anti-putsch et pro-G Georges Scou.
02:19Avec succès, puisque Siméon est arrivé très largement en tête du premier tour,
02:23avec plus de 40% des suffrages.
02:26Il affronte au second tour le maire de Bucarest,
02:28l'euro-mondialiste Nico Chourdan,
02:30qui s'est qualifié in extremis pour la finale avec 20% des voix.
02:34Le second tour s'annonce extrêmement serré,
02:36mais Siméon pourrait bien bénéficier des erreurs de campagne de Nico Chourdan.
02:41S'agissant de Nico Chourdan,
02:43qui est un politicien qui manque dramatiquement de charisme,
02:49qui se rêve technocrate,
02:50alors même que le bilan de sa gestion de la ville de Bucarest,
02:54par certains aspects, fait un peu penser à Nidalgo à Paris.
02:57En tout cas, du technocrate, il a au moins le côté incroyablement ennuyeux.
03:05Même si le principal handicap de Nico Chourdan dans cette campagne a plutôt été l'attitude,
03:11disons, fanatisée d'une partie de sa base,
03:14on ne peut pas dire qu'il n'ait pas commis lui aussi des erreurs assez graves,
03:17et que pour ma part j'ai un peu de mal à m'expliquer.
03:19Et notamment, l'annonce qui est tombée hier,
03:23puisque jusqu'à son éventuelle accession à la présidence,
03:28il est encore avant tout maire de Bucarest.
03:30Et on a appris hier que la mairie de Bucarest,
03:32donc sous sa responsabilité,
03:33avait donné son accord pour la tenue d'une marche des fiertés homosexuelles dans Bucarest,
03:38le 7 juin, c'est-à-dire le samedi de la Pentecôte.
03:41Alors dans un pays comme la Roumanie,
03:42pour ceux qui connaissent un peu ce pays, sa culture,
03:46on peut difficilement faire pire à 4 jours d'un scrutin électoral.
03:51Quant à Georges Siméon,
03:53contrairement au premier tour où il se contentait de se positionner
03:56comme candidat de remplacement de Georges Scou,
03:58il a fait une vraie campagne de second tour,
04:00même s'il s'est beaucoup investi à l'international,
04:03pour s'afficher avec ses soutiens internationaux,
04:05mais aussi mobiliser l'importante diaspora roumaine de l'étranger,
04:09qui s'est très fortement mobilisée en sa faveur lors du premier tour.
04:12De passage en France,
04:14Georges Siméon a directement accusé Emmanuel Macron et son gouvernement
04:18de tendance dictatoriale et d'ingérence dans la campagne roumaine,
04:23expliquant notamment que l'ambassadeur de France à Bucarest
04:26avait rencontré le président de la Cour constitutionnelle
04:29peu de temps avant que la Cour n'interdise à Kalin Georgescu
04:33de se présenter lors de l'élection présidentielle rejouée.
04:36La campagne de second tour en elle-même a été surréaliste,
04:39avec donc deux candidats qui n'auraient jamais dû y figurer
04:42si l'élection présidentielle précédente n'avait pas été putchée,
04:46et notamment un débat sur une grande chaîne de télévision
04:48où Siméon a refusé de participer.
04:50Donc il y a notamment eu ce débat, entre guillemets,
04:54télévisé à un seul candidat du mardi soir,
04:58où Siméon ayant décliné sa participation à un débat
05:02organisé par une chaîne qui lui est très ouvertement hostile,
05:04la chaîne Antenna 3.
05:07La chaîne a décidé de malgré tout organiser, entre guillemets,
05:11le débat, à savoir que Nico Chordane a accepté
05:16de répondre seul aux questions,
05:19ce qui de sa part déjà me semble assez critiquable,
05:24et il faisait face sur le plateau à un fauteuil vide
05:28qui portait sur une feuille mal imprimée
05:31le nom de Georges Siméon, qui se trouvait à ce moment-là en Pologne.
05:36Et probablement le détail le plus ahurissant de la soirée,
05:40c'était les supporters de Nico Chordane sur le plateau
05:44qui, après chaque réplique de leur idole,
05:46se levaient de leur siège pour scander son nom
05:49et agiter des pancartes.
05:51La campagne roumaine a également beaucoup fait réagir en Hongrie,
05:54en raison de la présence d'une importante minorité hongroise
05:57dans ce pays, environ 7% de la population,
06:00notamment en raison du fait que Georges Siméon
06:02avait par le passé pris des positions très hostiles
06:05envers cette communauté,
06:07dont le vote pourrait s'avérer décisif pour le scrutin.
06:09Les efforts de Siméon pour gommer les différences
06:12semblent avoir eu quelques effets,
06:14puisque le Premier ministre Viktor Orban
06:16a pris une position très dangereuse à Budapest de neutralité,
06:20affirmant qu'il travaillerait avec le prochain président roumain,
06:22quel qu'il soit.
06:23En revanche, le parti de la minorité hongroise de Roumanie,
06:27l'UDMR, fait lui activement campagne contre Siméon.
06:31On notera également quelques soutiens
06:32venant de Hongrois de Roumanie à la candidature de Siméon,
06:35notamment le journaliste Arpad Sokacz,
06:37bien connu en Hongrie et chez les Hongrois de Roumanie.
06:40De toute façon, ce qu'on peut très certainement dire maintenant,
06:43donc à 48 heures du scrutin,
06:45c'est que, quelle que soit l'issue des élections,
06:49il est fort probable que le résultat sera chaotique,
06:54que la Roumanie va probablement rester ingouvernable,
06:58étant donné que les caisses sont vides,
06:59étant donné que ça fait six mois
07:01que toutes les institutions se décrédibilisent
07:05plus gravement de semaine en semaine,
07:08si bien que, finalement, le seul scénario
07:10dans lequel la Roumanie pourrait redevenir gouvernable,
07:14c'est non seulement l'élection de Georges Siméon à la présidence,
07:19mais une élection qui serait suivie,
07:21par exemple, après une double nomination
07:24à deux reprises refusées par le Parlement
07:27de Colin Georgescu comme Premier ministre.
07:30À ce moment-là, Georges Siméon pourrait ordonner la dissolution,
07:33elle serait même automatique au terme de la Constitution roumaine,
07:36et ces nouvelles législatives,
07:38donc six mois après les dernières,
07:41auraient à ce moment-là peut-être une chance
07:43d'accoucher d'un système politique à peu près viable.
07:46Mais c'est le seul scénario dans lequel la Roumanie
07:50pourrait redevenir institutionnellement à peu près fonctionnelle
07:53d'ici à cet été.
07:54Les bureaux de vote des Roumains de l'étranger ont ouvert ce vendredi,
07:57tandis qu'en Roumanie, ils ouvriront dimanche matin.
08:00Verdict final du scrutin dimanche soir,
08:02à moins évidemment que d'autres surprises
08:04ne viennent prolonger la saga roumaine.
08:09Le bitcoin, nouvelle cible du crime organisé.
08:12Plusieurs affaires d'enlèvements avec rançon ont défrayé la chronique
08:16dans les secteurs des crypto-monnaies.
08:18Renaud de Bourleuf.
08:19Mais les commanditaires, Seigneur Mabrut,
08:21où qu'ils soient, peut-être même à l'étranger,
08:24on les retrouvera.
08:25Bruno Retailleau face au phénomène des enlèvements avec rançon.
08:29Ce vendredi, le ministre de l'Intérieur a réuni
08:31plusieurs acteurs économiques du secteur des crypto-monnaies
08:33avec le préfet de police de Paris
08:35et des représentants de la police et de la gendarmerie.
08:37Le secteur des crypto-monnaies a été malmené au cours des derniers mois
08:40par des enlèvements, parfois spectaculaires,
08:42avec à la clé des demandes de rançon.
08:44Ainsi, en janvier, David Balland, fondateur de l'entreprise Ledger,
08:47et son épouse ont été séquestrés à leur domicile de Méro, dans Le Cher.
08:50Son associé a reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland
08:54accompagné d'une importante demande de rançon en crypto-monnaie.
08:57Séquestré à Châteauroux, dans l'Indre,
08:59David Balland a été libéré le lendemain.
09:01Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule
09:04dans l'Essonne le surlendemain.
09:06Six hommes et une femme, âgés de 20 à 40 ans,
09:09ont été mis en examen.
09:10Plus récemment, au début du mois,
09:12le père d'un gérant de société de crypto-monnaies
09:14était enlevé à Paris, en pleine rue.
09:16Un matin, sur une avenue du 14e arrondissement,
09:18devant de nombreux témoins,
09:20l'homme âgé de 60 ans a été arrêté par quatre individus encagoulés
09:23qui l'ont forcé à monter dans une camionnette.
09:25Une demande de rançon de plusieurs millions d'euros en crypto-monnaies
09:27a été envoyée à son fils,
09:28avec en moyen de pression une vidéo de la victime mutilée.
09:31Deux jours plus tard,
09:32il était retrouvé dans un pavillon de l'Essonne.
09:34Enfin, mardi matin,
09:35la fille d'un patron du secteur a échappé de peu
09:38à un enlèvement en pleine rue dans le 11e arrondissement de Paris.
09:41Trois hommes cagoulés ont tenté de faire grimper de force
09:43la jeune femme de 34 ans dans une camionnette chronoposte.
09:47Notons qu'elle était accompagnée de son enfant, âgée de 2 ans.
09:49L'intervention de son mari, suivie de celle de son voisin,
09:52a finalement fait fuir les ravisseurs.
09:54Plusieurs affaires qui semblent avoir un lien
09:55de quoi se poser la question de l'attirance du crime organisé vers cette nouvelle économie.
09:59Rappelons qu'une crypto-monnaie, c'est une monnaie 100% virtuelle.
10:03Elle n'existe pas sous forme de pièces ou de billets,
10:05mais sous forme de jetons numériques protégés par un système de cryptographie.
10:09Pour y accéder, il faut un portefeuille numérique sécurisé par une clé privée,
10:12une sorte de mot de passe unique connue de son seul propriétaire.
10:15Le secteur a très vite séduit la France.
10:16En janvier 2022, le secteur emploie près de 1200 salariés,
10:20dont 85% sur le territoire.
10:22Face à un marché en très forte croissance, les recrutements devraient s'intensifier.
10:25Une étude réalisée en 2022 par le cabinet KPMG
10:28et l'Association pour le développement des actifs numériques, l'ADAN,
10:31estimait la création d'emplois directs à environ 100 000 d'ici 2030.
10:35Aujourd'hui, selon l'étude la plus récente,
10:3710% des Français, soit environ 5,5 millions de personnes,
10:40ont déclaré posséder des crypto-monnaies en 2024.
10:43Ces plus de 5 millions de personnes détiendraient au total
10:45entre 21 et 26 milliards d'euros de monnaie virtuelle.
10:48Pourquoi ce secteur s'éduit le grand banditisme ?
10:51Outre la quantité d'argent qui y circule, il y a un aspect pratique.
10:55En effet, exiger un virement bancaire en guise de rançon n'a aucun sens pour des ravisseurs.
10:59Cela révélerait leurs coordonnées et l'argent serait bloqué.
11:02Des biens matériels, comme des objets précieux ou des lingots d'or,
11:05nécessitent d'être transportés, présentant ainsi des difficultés,
11:09notamment pour le passage des frontières.
11:10Le vol des crypto-monnaies évite tous ces accueils.
11:14Avec une digitalisation extrême, effaçant toute traçabilité, tous les coûts sont permis.
11:18A quelques nuances près, la blockchain, un mode de stockage et de transmission de données
11:22sous forme de blocs liés les uns aux autres et protégés contre toute modification,
11:26est en réalité un registre numérique ouvert, retraçant l'ensemble des transactions.
11:30Même là, les actions peuvent être retracées.
11:33Ce vendredi, le ministère de l'Intérieur a annoncé des mesures pour la protection des principaux entrepreneurs du secteur.
11:37D'abord, la mise en place d'une collaboration renforcée avec les forces de sécurité intérieure
11:41pour mieux protéger les professionnels et leurs proches.
11:44Lors ont proposé aussi un accès prioritaire au numéro d'appel d'urgence 17,
11:48ainsi qu'une consultation de sûreté à leur domicile par les références sûreté de la police et de la gendarmerie.
11:53Mise en place aussi d'un briefing sécurisé,
11:55il sera assuré par le groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, le GIGN, le RED,
12:00la brigade de recherche et d'intervention de la préfecture de police de Paris
12:03au profit des acteurs les plus concernés et leurs familles.
12:05Une formation à la lutte contre le blanchiment des crypto-actifs sera délivrée aux policiers et gendarmes
12:10par le centre de formation cyber du ministère de l'Intérieur et de l'Académie de police.
12:15Dans les prochains mois,
12:16Bruno Retailleau devrait tenir une conférence de presse pour se féliciter de résultats et de quelques chiffres.
12:21Reste à savoir s'il restera la confiance.
12:23Le père de la jeune femme ayant subi la tentative d'enlèvement s'est exprimé dans la presse.
12:2727, les Français doivent réfléchir pour qui ils vont voter.
12:29Parce que si c'est pour quelqu'un du genre, je dirais, du président que nous avons actuellement,
12:34rien ne se passera et donc ce processus va se poursuivre.
12:37L'immigration, business lucratif pour hommes d'affaires,
12:44s'en scrupule alors que le rôle des associations d'extrême-gauche est souvent dénoncé,
12:48tout comme un certain patronat, notamment dans la restauration.
12:51D'autres parviennent à tirer profit du drame migratoire.
12:54C'est le cas notamment du milliardaire Graham King.
12:57Explication.
12:58Les fleuves de sang et les rivières migratoires au pays des Nugpowels,
13:02l'immigration a un coût, comme le scandale des viols massifs d'enfants britanniques
13:06par des individus d'origine pakistanaises à Telford et Rotterdam, a pu le montrer.
13:12Mais l'immigration est aussi un business pour certains.
13:15Un homme est parvenu à tirer profit de manière spectaculaire en la matière,
13:19Graham King, surnommé avec amertume le roi de l'asile.
13:23Cet entrepreneur originaire de l'Essex a bâti un empire avec sa société Clear Springs Ready Homes,
13:29spécialisée dans l'hébergement des demandeurs d'asile,
13:32réalisant ainsi une ascension fulgurante dans les rangs des milliardaires britanniques.
13:36Parvenant à transformer une crise humanitaire en une manne financière colossale,
13:40l'homme de 58 ans, fils d'un vendeur de caravane,
13:43a grandi dans un milieu modeste à Canvey Island,
13:46où son père gérait un parc de mobilhomes.
13:49Dans les années 1990, alors que le gouvernement britannique
13:52commence à externaliser la gestion des demandeurs d'asile,
13:55Graham King flaire une opportunité.
13:58Il fonde donc sa société, Clear Springs Ready Homes,
14:02en 1999, une entreprise qui se positionne rapidement
14:04comme un acteur clé dans la fourniture de logements temporaires pour les migrants.
14:09Ce qui commence comme une activité opportuniste,
14:11devient vite une machine à profit portée par une vague migratoire sans précédent.
14:15En 2024, le solde migratoire britannique atteint 728 000 personnes
14:20et les demandes d'asile culminent à 108 138, un record.
14:25Cette hausse conjuguée à un système d'asile engorgé garantit une demande constante
14:30pour les services de Clear Springs.
14:32Les chiffres sont vertigineux.
14:33Le contrat actuel de l'entreprise avec le Home Office,
14:36sorte de ministère de l'Intérieur britannique,
14:38qui court jusqu'en 2029, est estimé à 7,3 milliards de livres
14:43contre une valeur initiale d'un milliard.
14:46Les coûts de l'hébergement des demandeurs d'asile
14:48devraient même atteindre 15,3 milliards de livres sur 10 ans.
14:52La société de Graham King fournit logements, nourriture et transports
14:56et engrange des bénéfices sur ces services.
14:59Ces bénéfices ont atteint près de 120 millions de livres en 2024
15:02contre un peu moins de 75 millions l'année précédente.
15:05Le néo-milliardaire dispose désormais d'une fortune personnelle
15:09de 1,015 milliard de livres,
15:12le hissant à la 154ème place du Sunday Times Rich List.
15:16Une ascension de 35% en un an qui contraste cruellement
15:20avec les conditions de vie des personnes qu'il héberge,
15:22mais aussi avec celles des Britanniques
15:24qui vivent ce bouleversement ethno-culturel,
15:27sans même parler directement des victimes des viols de Pakistanais
15:30sur des enfants.
15:31Des violeurs qui ont pu transiter par les hébergements proposés
15:35par Graham King.
15:36Très concrètement, le contribuable britannique
15:38a pu ici payer le logement de populations
15:41qui viennent violer ses propres enfants.
15:44Et même côté migrants, le tableau n'est pas reluisant.
15:46Les conditions dans certains centres gérés par Claire Springs,
15:49comme Napier Barracks dans le Kent,
15:52ou Penally Camp au Pays de Galles,
15:53ont été qualifiées de délabrées et insalubres
15:56par des inspecteurs en 2021.
15:57En 2023, des demandeurs d'asile, dont des enfants,
16:00ont même protesté en dormant dans la rue face à l'exiguïté des chambres
16:04dans deux hôtels gérés par Claire Springs à Londres.
16:07Graham King, lui, se porte bien.
16:10Ce véritable marchand de sommeil de l'immigration britannique
16:12mène une vie de luxe entre son appartement à Mayfair,
16:15ses escapades à Monaco et ses vacances exotiques
16:18avec sa compagne Letton.
16:20Bien loin des réalités migratoires,
16:22qu'elles soient envisagées côté britannique ou étrangère.
16:24Alors qu'outre-manche, le gouvernement, sous pression,
16:27promet de réduire les arrivées de migrants
16:29et de réformer le système d'asile.
16:31Le cas de Graham King symbolise la trahison
16:33d'une élite blanche et autochtone
16:35dans le drame migratoire.
16:41Passons à présent à l'actualité en bref en France.
16:46De Logu, rattrapé par la patrouille jeudi,
16:48le domicile et la permanence parlementaire
16:50du député LFI Sébastien de Logu à Marseille
16:53ont été perquisitionnés.
16:54Ces perquisitions font suite à un signalement
16:56effectué par le député lui-même en septembre
16:59dénonçant des abus de biens sociaux présumés
17:01au sein de l'entreprise Laser Propreté
17:03impliquée dans un conflit social
17:05lié au nettoyage du métro
17:07et de la gare Saint-Charles.
17:09Une plainte pour recel de vol de documents
17:11a été déposée contre lui.
17:13Les enquêteurs cherchant à récupérer
17:15ces documents.
17:16Les élus LFI et leur chef Jean-Luc Mélenchon
17:18se sont indignés versant une nouvelle fois
17:20dans la victimisation et ont même invoqué
17:22la protection des lanceurs d'alerte.
17:25Crépage de chignon au centre.
17:27Les macronistes fustigent les propos
17:29du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
17:31qui a récemment affirmé se poser
17:33en adversaire du en même temps,
17:36se revendiquant gaulliste mais pas macroniste.
17:38Résultat, les petits soldats d'Emmanuel Macron
17:40ont pesté sur le groupe WhatsApp
17:42des députés de Gabriel Attal.
17:44Prisca Thévenot, ex-porte-parole du gouvernement,
17:46a ouvert les hostilités ironisant
17:48sur l'incohérence de Bruno Retailleau.
17:50D'autres comme Ludovic Mandès
17:51et Stéphane Travers exigent son départ
17:54proposant même une obligation
17:55de quitter le gouvernement.
17:57Si certains macronistes défendent l'alliance
17:59avec LR pour des raisons électorales,
18:01la fronde domine, révélant des tensions profondes.
18:04Un cadre Renaissance tente de minuiser
18:06voyant dans ces échanges un débat sain.
18:08Mais l'unité semble fragile
18:09à l'approche du concret LR et surtout
18:11alors que ce bloc central semble condamné
18:13à s'unir en 2027.
18:15La France orange mécanique toujours plus sanguine.
18:18Selon une note de la police nationale,
18:20les assassinats et tentatives d'assassinats
18:22entre délinquants en France
18:23ont bondi de 33% entre 2021 et 2024
18:26avec 367 faits recensés en 2024
18:29et 525 victimes, dont 110 morts.
18:32Le trafic de stupéfiants,
18:33principal moteur de cette violence,
18:35alimente une concurrence féroce
18:36pour le contrôle des territoires.
18:38La criminalité organisée
18:39s'étend désormais à 173 villes
18:42contre 144 en 2021,
18:44touchant des zones autrefois épargnées
18:45comme Grenoble ou Toulouse.
18:47Les auteurs de plus en plus jeunes
18:49incluent des mineurs recrutés
18:50via les réseaux sociaux.
18:52Les modes opératoires se diversifient,
18:53enlèvements, tortures, incendies
18:55et les cibles s'élargissent aux familles,
18:57commerces et institutions.
18:59Scandale dans les EHPAD,
19:01nouvel épisode selon des informations
19:02dévoilées mercredi par le quotidien
19:04Lyonnais Le Progrès.
19:05Une infirmière a été licenciée
19:06de l'EHPAD Les Astres à Saint-Etienne
19:08fin 2024 après avoir diffusé
19:10sur les réseaux sociaux
19:11des vidéos de ses patients.
19:12Un titre d'exemple,
19:13une vidéo montrait une mise en scène
19:14d'une patiente décédée
19:15à laquelle on a glissé
19:17un paquet de cigarettes entre les mains,
19:19le tout avec un commentaire
19:20qui se veut humoristique.
19:21Une autre montre une femme
19:22apparaissant le haut du corps
19:24dénudée pendant sa toilette.
19:25Le groupe Corian,
19:26déjà sous les projecteurs
19:27dans le cadre du scandale
19:28de maltraitance
19:29dans ses nombreux établissements,
19:31se serait empressée
19:32de licencier l'infirmière.
19:34En plein débat sur l'euthanasie,
19:35l'anecdote en dit long
19:36sur le respect de certains soignants
19:37vis-à-vis des personnes
19:38les plus vulnérables.
19:43L'actualité internationale en bref.
19:49Fin de réunion russe-ukrainienne
19:50à Istanbul,
19:51sans issue concrète.
19:52Vendredi en Turquie,
19:53la première réunion depuis mars 2022
19:55entre les délégations russes
19:56et ukrainiennes
19:57s'est achevée au bout d'une heure
19:58et quarante minutes de discussion.
20:00Dès le début des pourparlers,
20:01le ministre des Affaires étrangères turc
20:02a réclamé un cessez-le-feu
20:04dès que possible.
20:05La question des territoires
20:06aurait été au cœur des discussions,
20:07mais sans qu'aucune décision concrète
20:09ne soit prise,
20:09ce qui était prévisible
20:10en l'absence des deux chefs d'État.
20:12Pendant ce temps,
20:12Volodymyr Zelensky
20:13était à Tirana en Albanie
20:14pour un sommet
20:15de la communauté politique européenne
20:17auquel se trouvait Emmanuel Macron.
20:18Ce dernier ne change pas
20:19et a une nouvelle fois déclaré
20:21qu'il fallait
20:21et une pression accrue sur la Russie,
20:23faisant référence à un nouveau paquet
20:25de sanctions.
20:26Un nouvel hôpital attaqué à Gaza.
20:29Jeudi, l'Organisation mondiale de la santé,
20:31l'OMS, a fustigé l'attaque
20:32menée par Israël
20:33contre l'hôpital européen de Ragnounès,
20:35désormais gravement endommagé
20:37et inaccessible.
20:38De nombreux soins sont ainsi coupés
20:39sur le territoire palestinien,
20:41en plus de l'aide alimentaire.
20:42D'autre part,
20:43dans la nuit de jeudi à vendredi,
20:44de nouveaux bombardements israéliens
20:46ont fait plus de 50 morts,
20:48selon le bilan
20:48de la Défense civile palestinienne
20:50qui accuse Tzahal
20:51de viser des maisons résidentielles.
20:53Pendant ce temps,
20:54en Israël,
20:55une partie de la population
20:56appelle le Premier ministre
20:57Benjamin Netanyahou
20:58à ne pas manquer,
20:59je cite,
21:00« une occasion historique
21:01pour la libération des otages ».
21:03Nicolas Sarkozy
21:04n'a plus de bracelet électronique,
21:06mais le spectre
21:06de sa politique étrangère
21:08roule toujours au nord de l'Afrique.
21:09À Tripoli,
21:10capitale de la Libye,
21:11une trêve précaire
21:12a été décrétée jeudi,
21:13après trois jours
21:14de combats particulièrement violents
21:16entre milices lourdement armées
21:17et forces loyalistes
21:18au gouvernement
21:19d'Abdelhamid Djeba.
21:20Les affrontements,
21:21déclenchés par l'assassinat
21:22d'Abdel Ghani Al-Khili,
21:23chef de l'appareil
21:24de soutien à la stabilité,
21:25ont fait au moins six morts.
21:27Les écoles,
21:27les universités
21:28et l'aéroport de Mitiga
21:29restent fermés,
21:30tandis que commerce
21:31et interprincipales
21:31sont déserts.
21:32L'ONU alerte
21:33sur le risque
21:34de déplacement massif
21:35de civils
21:35et appelle à un cessez-le-feu
21:36immédiat.
21:37Six ambassades,
21:38dont celles des États-Unis
21:39et de l'Union Européenne,
21:41expriment leur inquiétude
21:42et la Turquie planifie
21:43l'évacuation
21:44de ses ressortissants.
21:45Malgré la dissolution
21:45annoncée du groupe armé Radha,
21:47des manifestations à Tripoli
21:48exigent le départ de Djeba.
21:50La Libye,
21:50divisée entre deux exécutifs
21:52rivaux depuis 2011,
21:53reste minée
21:53par des tensions persistantes,
21:54rendant l'avenir
21:55de l'autorité de Djeba
21:56incertain.
21:57En Australie,
21:58les autorités
21:59s'aplatissent
21:59devant les activistes
22:00de la réécriture
22:01de l'histoire.
22:02Mercredi,
22:03la ville de Melbourne
22:03a annoncé
22:04que la statue
22:04de l'explorateur
22:05britannique James Cook,
22:06retirée en janvier dernier
22:07pour réparation,
22:08ne serait pas replacée.
22:09Le motif ?
22:10Les autorités municipales
22:11veulent éviter
22:12de nouvelles dégradations.
22:13Depuis 2020,
22:13la statue de l'explorateur
22:14a fréquemment été recouverte
22:15de peintures et d'inscriptions
22:16telles que
22:17détruire la suprématie blanche.
22:19La méthode
22:19des autorités municipales
22:20est donc
22:21de se plier.
22:25Au programme
22:26de votre soirée
22:27un Zoom
22:27avec le journaliste
22:28Marc Menand.
22:29Demain,
22:30pour le samedi politique,
22:31Élise Blaise reçoit
22:31l'ingénieur
22:32de l'école navale
22:33et directeur général
22:34de Renaissance catholique
22:35Jean-Pierre Maugendre
22:36pour évoquer
22:36les provocations
22:37d'Emmanuel Macron
22:38et la défiance
22:39des peuples
22:40à l'égard
22:40des institutions.
22:42Dimanche,
22:42vous pourrez retrouver
22:43un Zoom
22:44et Terre de Mission.
22:45Lundi,
22:46dès 7h,
22:46un Zoom
22:47avec le journaliste
22:48François Bousquet
22:48sur son dernier ouvrage.
22:51C'est la fin
22:51de cette édition.
22:52Merci de votre fidélité.
22:53Bonne fin de semaine.
22:54À lundi.
22:55Bonsoir.
22:55Sous-titrage Société Radio-Canada
23:09Sous-titrage Société Radio-Canada
23:11Sous-titrage Société Radio-Canada
23:12...

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