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Transcription
00:00Daniel Bilalian est mort et tout notre métier aujourd'hui sera triste.
00:06Il se trouve par le plus grand de hasard, Gérard Holtz est présent parce qu'il est venu nous présenter son livre avec son fils Julien Holtz.
00:15Gueule du Tour de France, exploit, souffrance, gloire, rage.
00:19Mais Daniel Bilalian appartient à cette génération de journalistes, qui est la vôtre d'ailleurs,
00:24et à cette Antenne 2, qui entre 1975 et 1985-1990 a été exceptionnelle.
00:32Il y avait une qualité de rédaction, je pense à des gens comme Bernard Rapp, PPDA à l'époque était sur Antenne 2,
00:41en fait c'est les enfants de Marcel Julien qui avait créé avec Jacques Chancel, il y avait Chappat, etc.
00:46Et il a votre âge Daniel ?
00:4978.
00:50Voilà, il est de votre génération, vous avez commencé ensemble.
00:52Il avait commencé je crois au...
00:55Au service politique, à l'Union de Reims d'abord, et ensuite il est entré à Antenne 2 au service politique,
01:00et puis ensuite il a présenté les journaux, 13h, 20h, le week-end, il a lancé Star à la barre avec Catherine Barman,
01:07et puis ensuite Parbonheur, parce que je suis très touché, parce que je l'ai appris hier soir, très tard,
01:15et je l'avais eu au téléphone, malheureusement déjà il y a trois semaines il ne pouvait plus porter son téléphone tellement il était en stade terminal.
01:23C'était un mec formidable quoi.
01:26C'était un ami et un grand patron.
01:28Il était journaliste viscéral, c'est-à-dire qu'il continuait de lire toute la presse et de suivre la politique et de vous suivre, le matin.
01:37Et en même temps, à un moment de sa vie, en 2005, on lui a dit « tu vas devenir directeur des sports ».
01:43Ce n'était pas son truc.
01:45Il s'est transformé complètement en grand patron négociateur.
01:50Et pendant 11 ans, de 2005 à 2016, il a permis à France Télévisions de continuer à avoir tous les grands événements.
01:57C'est Daniel.
01:58A chaque fois qu'on parlait ensemble le soir, il disait « tu sais Gérard, en fait, je suis moins proche de vous des journalistes sur le terrain, mais au moins je vous donne à manger ».

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