Au programme de cette édition, nous évoquerons la rencontre sur les négociations en Ukraine prévue en Turquie jeudi. Après le flou et la confusion entretenus par Emmanuel Macron, les rencontres devraient peiner à apporter des perspectives de sortie de crise.
Nous continuerons avec le spectacle télévisuel d’Emmanuel Macron. Le président s’est offert plus de trois longues heures de direct mardi soir. Les téléspectateurs ont plutôt zappé sa prestation lassante.
Et puis nous reviendrons sur une question qui ruine les Français modestes au pire moment. Les droits de succession !
Nous continuerons avec le spectacle télévisuel d’Emmanuel Macron. Le président s’est offert plus de trois longues heures de direct mardi soir. Les téléspectateurs ont plutôt zappé sa prestation lassante.
Et puis nous reviendrons sur une question qui ruine les Français modestes au pire moment. Les droits de succession !
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:19Pensez bien sûr à la relayer et à l'agrémenter d'un petit pouce en l'air pour améliorer le référencement.
00:24Au programme ce soir, nous évoquerons la rencontre sur les négociations en Ukraine prévue en Turquie demain jeudi.
00:31Après le flou et la confusion entretenue par Emmanuel Macron, les rencontres devraient peiner à apporter des perspectives de sortie de crise.
00:39Nous continuerons avec le spectacle télévisuel d'Emmanuel Macron.
00:43Le président s'est offert plus de trois longues heures de direct mardi soir.
00:47Les téléspectateurs ont plutôt zappé sa prestation lassante.
00:51Et puis pour terminer, nous reviendrons sur une question qui ruine les Français modestes au pire moment, les droits de succession.
01:01L'Ukraine aura-t-elle rendez-vous avec Istanbul ?
01:04Trois jours après les gesticulations d'Emmanuel Macron et ses partenaires européens, les pourparlers de paix sont toujours en suspens.
01:11Et les initiatives récentes semblent avant tout avoir rajouté du flou. Le point tout de suite.
01:15La réunion Stambouliot va-t-elle faire un flop ? Demain jeudi, la Turquie devrait accueillir de nouvelles discussions pour organiser la paix en Ukraine.
01:24Une configuration suggérée au gré des échanges entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky,
01:29après les opérations en fumage d'Emmanuel Macron en fin de semaine dernière.
01:34Notons d'ailleurs dans ce cadre que le président français semble désormais surtout soutenu par la caste médiatique,
01:39comme on pouvait le constater lors de la tribune présidentielle mardi soir.
01:43Nos téléspectateurs se sont exprimés sur TF1+, et ils saluent votre action sur la scène internationale.
01:4940% sont satisfaits des initiatives que vous avez prises depuis plusieurs semaines et depuis plusieurs mois.
01:55Un tabac, à en croire Gilles Boulot.
01:57Pourtant, 40% de prétendus satisfaits sortis du chapeau, ça fait surtout 60% d'insatisfaits.
02:03Une majorité défavorable donc.
02:04Mais il faut se rappeler que la France dégringole au classement Pisa, le calcul n'était donc peut-être pas si simple pour tout le monde.
02:10Pour vanter les mérites du président Macron sur le dossier ukrainien,
02:13il a aussi fallu compter sur l'excellent Darius Rochbin, venu pour l'occasion sans son acolyte Yakovlev.
02:20Dommage.
02:20Sans surprise, le chapitre sur la guerre en Ukraine a donc permis au président français de redire combien son homologue russe était méchant.
02:29Et à la question Vladimir Poutine sera-t-il présent en Turquie, voilà la réponse d'Emmanuel Macron.
02:33« Je n'ai pas d'informations privilégiées. »
02:36On s'en doute.
02:37La dernière fois qu'un échange a eu lieu avec Vladimir Poutine,
02:39peu de temps après l'entrée des troupes russes en Ukraine,
02:42Emmanuel Macron avait convié les caméras pour révéler les conversations.
02:45Pas étonnant que la diplomatie élyséenne ne permette que de voguer de diversion.
02:49En diversion, avec d'autres compères à la dérive, comme Kerstarmer le britannique
02:54ou le nouveau chancelier allemand mal élu, Friedrich Merz.
02:58Toujours est-il que, si tant est que l'affaire ukrainienne avance,
03:01elle avance sans le trio néoconservateur.
03:02C'est d'ailleurs ce que nous rappelle le spécialiste de la gestion de crise
03:05diplômée de l'école de guerre, Hervé Caress.
03:07« On remarque que c'est une réunion tripartite, Russie-Ukraine-USA,
03:13et que les Européens ne sont pas présents.
03:15Ils sont donc hors jeu de la négociation, ce qui n'est pas étonnant.
03:18Ils n'ont pas vraiment de moyens de s'immiscer dans la négociation.
03:21Le seul moment où ils pourront s'immiscer dans la négociation,
03:24c'est lorsqu'on pourrait aborder le sujet des sanctions.
03:27Pour l'instant, la difficulté, c'est que dans cette négociation,
03:31il y a deux parties importantes qui, en fait, jouent un jeu de poker menteur.
03:36Les dirigeants ukrainiens et les dirigeants russes,
03:39puisque pour différentes raisons, les deux n'ont pas intérêt
03:42à ce que les combats s'arrêtent rapidement.
03:46Les Russes, parce qu'ils sont dans un élan militaire,
03:49et il semblerait que, de fait, leur offensive d'été ait débuté,
03:53quand on observe ce qui se passe sur le terrain.
03:55Et ensuite, le gouvernement ukrainien,
03:58parce qu'en l'État, les Russes n'ont pas conquis
04:02tous les territoires qu'ils revendiquent.
04:04Donc, ça serait très difficile pour eux d'acquiescer
04:07aux revendications des Russes en l'État actuel.
04:10Les seuls qui sont vraiment partie prenante
04:13et très volontariste dans la résolution de ces négociations,
04:17et au moins le début d'une solution à cette guerre,
04:22ce sont, bien sûr, les Américains.
04:24Des Américains pressés d'en finir,
04:26contrairement aux belligérants directs, donc.
04:29Une situation complexe qui ne facilite donc pas les pourparlers.
04:32Dans ce cadre, tout porte à croire que les rencontres en Turquie
04:35seront un rendez-vous de discussion,
04:37sans plus ni moins d'importance que les précédents.
04:40Ce que l'on peut remarquer dans cette forme d'enfantillage diplomatique,
04:44c'est que, d'abord, le président Trump ne se déplace pas,
04:47ce qu'il envoie à Marc Rubio,
04:49ce qui laisserait entendre que le président Trump
04:51a eu des informations de la part des Russes
04:54selon lesquelles le président Poutine ne se déplacerait pas.
04:59Donc, je pense que le président Zelensky ne se déplacera pas
05:02pour, d'abord, ne pas être le seul chef d'État
05:06à être présent à cette négociation.
05:08Et ensuite, ne l'oublions pas,
05:09parce qu'il a signé un décret qui est toujours en vigueur,
05:13interdisant de négocier directement avec le président Poutine.
05:16Un point qui complique donc particulièrement la donne
05:18et nuance considérablement les déclarations d'intention du président ukrainien.
05:23Quoi qu'il en soit, malgré le déni de réalité des Européens,
05:26Emmanuel Macron en tête, la situation sur le terrain militaire
05:29est la seule à véritablement pouvoir orienter les négociations de paix.
05:33Faute de cette vision pragmatique et réaliste,
05:36tout porte à croire qu'aucune discussion
05:38ne pourra aboutir sérieusement vers la paix.
05:41Si vous voulez, c'est très difficile d'arriver à des premiers échanges,
05:45puisque les prérequis de chacun des belligères en direct
05:49ne sont pas reconnus par l'autre.
05:53Les Ukrainiens se comportent comme s'ils avaient
05:55l'avantage militaire sur le terrain,
05:57qu'ils ne reconnaissent aucun des gages territoriaux
06:00conquis par les Russes.
06:01Et les Russes, eux, réclament l'intégralité des territoires
06:04qu'ils ont accès, mais qu'ils n'ont pas encore intégralement conquis.
06:07C'est impossible.
06:08Et pourquoi les Ukrainiens demandent à 30 jours
06:13de cesser le feu sans condition,
06:15qu'aucun délégérant en situation de suprématie
06:18ne l'accepterait, notamment les Russes,
06:20tout simplement pour permettre à leur armée de souffler
06:22et de se réorganiser.
06:24Donc, militairement, ce serait absurde que les Russes acceptent.
06:27Pour l'instant, c'est le sort des armes
06:29qui risque de solutionner ce conflit,
06:31alors peut-être avec une négociation finale,
06:34mais si le sort des armes décide de l'insu de ce conflit,
06:38sera très défavorable à l'Ukraine,
06:40puisque potentiellement, les Russes pourraient,
06:43par les armes, conquérir plus de territoires
06:45que ceux qui lui revendiquent actuellement.
06:48Les avancées vers la paix semblent donc toujours
06:49dans une forme d'impasse.
06:51Une impasse qui engendre toujours plus de morts
06:53aux portes de l'Europe.
06:55Une situation qui ne pourra cesser sans un retour.
06:58Au réel qu'Emmanuel Macron et ses amis contribuent
07:00à écarter de Volodymyr Zelensky,
07:03comme Boris Johnson, au moment où la paix était en passe
07:05d'être signée en Turquie en 2022.
07:08Très long et très pénible.
07:14Nous avons suivi pour vous l'intervention télévisée
07:16d'Emmanuel Macron.
07:18Le président de la République a une nouvelle fois
07:19parlé pendant des heures dans un exercice éculé
07:22et finalement peu suivi.
07:24Olivier Frère-Jacques.
07:25La chute pour son intervention télévisée de mardi.
07:27Le président de la République a fait son pire score
07:30en la matière depuis le début de l'année.
07:32Avec moins de 5 millions de téléspectateurs,
07:34il se trouve très loin de ses scores précédents.
07:3617,5 millions en décembre,
07:38près de 10 millions pour ses voeux,
07:398,7 millions pour ses annonces de référendum
07:42de la mi-janvier ou encore plus de 15 millions
07:44de téléspectateurs début mars.
07:46Les Français se lassent.
07:48Pas le président.
07:49Pendant près de trois heures,
07:50Emmanuel Macron a fait le spectacle
07:51en assénant ses éléments de langage.
07:54Sur l'immigration,
07:55confronté à Robert Ménard,
07:56maire de Béziers,
07:56au positionnement changeant,
07:58il a ainsi affirmé que la France a besoin d'immigration
08:01et défendu le regroupement familial.
08:03Une position de plus en plus à rebours
08:04de l'opinion publique.
08:06On maîtrise notre politique de visa.
08:08Et moi, là-dessus, pour moi, il n'y a pas de tabou.
08:11Mais nous sommes un pays aussi,
08:14merci d'avoir nuancé le propos,
08:16qui a besoin d'immigration,
08:17qui a une histoire d'immigration,
08:18mais on veut la contrôler.
08:19Le cœur, pour moi, du problème,
08:21c'est qu'on met toujours les gens
08:22qui arrivent au même endroit.
08:24C'est-à-dire que...
08:24C'est vrai, à un moment donné,
08:25vous vouliez les mettre à la campagne, honnêtement.
08:26Non, pardon, mais vous pouvez tout caricaturer.
08:28Deux caricatures face à face
08:30et un président qui entend bel et bien
08:31poursuivre l'ouverture migratoire.
08:33Une autre caricature, Sophie Binet de la CGT
08:36est venue sur le plateau de TF1.
08:38Le président a écarté la mise en place
08:40d'un référendum sur la réforme des retraites.
08:4268% des Français sont favorables
08:45à l'organisation d'un tel référendum.
08:48Allez-vous l'organiser ?
08:49Alors, la réponse est non sur les retraites.
08:53J'ai expliqué pourquoi.
08:54Sur la question des impôts,
08:54le président se félicite
08:56concernant le salaire des travailleurs en France
08:58qui serait, selon lui, en progression.
09:00On a amélioré les revenus des travailleurs
09:03par plusieurs réformes,
09:05indépendamment du fait que...
09:06Après, ça dépend de la négociation sociale.
09:08Mais quand on a baissé
09:10les cotisations sociales salariales
09:12pour les remplacer par la CSG,
09:14on a, de fait, amélioré
09:18ce que le travail rapporte
09:20et fait davantage contribuer
09:21les retraités au-dessus de 2 000 euros
09:24et les rentrées de Cécile Duflo.
09:25Tout va très bien, Madame la Marquise.
09:27Emmanuel Macron aura évoqué
09:28un panel de dossiers durant la soirée
09:30de quoi effleurer chaque sujet
09:32pour cet homme de synthèse rompu à cet exercice.
09:35Alternant en sujets graves et moins graves,
09:37politiques intérieures et internationales,
09:39il aura surtout envoyé des messages
09:41à ses cibles électorales.
09:42Ainsi, conscient de sa hausse de popularité,
09:44depuis la condamnation des crimes de guerre à Gaza,
09:47le président a évidemment évoqué
09:49le sujet en se mettant en avant, évidemment.
09:52J'ai été l'un des seuls dirigeants
09:53à aller à la frontière,
09:55à Alariche, en Égypte.
09:57Ce que fait aujourd'hui
09:57le gouvernement de Benjamin Netanyahou
09:59est inacceptable.
10:01Et aujourd'hui, la crise humanitaire
10:02est la plus grave
10:03que nous ayons connue depuis octobre dernier.
10:06Le président a cependant confirmé
10:07que la France vend toujours des armes à Israël
10:10et cela en se cachant derrière
10:11la prétendue défense de l'État hébreu face à l'Iran.
10:14Clin d'œil électoral à gauche
10:15et clin d'œil électoral aux retraités,
10:18cœur de cible du macronisme.
10:19Le président a rejoué son couplet
10:21de père de famille,
10:22un rôle de composition
10:24qu'il chérit tout particulièrement.
10:26Nos jeunesses, en effet,
10:28ont vécu durant ces années,
10:31je pense, une transformation.
10:32D'abord, le monde est devenu
10:33beaucoup plus dangereux,
10:33beaucoup plus imprévisible
10:34et elles ont été confrontées à ça
10:36de plein fouet.
10:37Vous l'avez dit,
10:38climat, terrorisme,
10:40parce que ce sont les générations
10:41qui ont vécu le terrorisme sur notre sol,
10:44les réseaux sociaux.
10:45Et j'insiste là-dessus.
10:46Le président a également évoqué,
10:47sans se montrer très clair,
10:48la crise sanitaire
10:49qui a été un facteur aggravant
10:51pour la santé mentale des jeunes.
10:52Et cela sans évidemment évoquer
10:54la responsabilité de l'exécutif
10:55qui a menti sur l'usage du masque
10:57et qui a menti sur l'obligation vaccinale
10:58et qui a enfermé des jeunes
11:00en bonne santé chez eux.
11:02Au rayon des propositions,
11:03le président a une nouvelle fois évoqué
11:04sa lubie du moment,
11:05les référendums.
11:06Et je souhaite qu'on puisse organiser
11:09une consultation multiple,
11:11c'est-à-dire plusieurs référendums
11:13en même temps dans les mois qui viennent.
11:15Il y a plusieurs sujets
11:16qui peuvent faire.
11:17On a des réformes institutionnelles
11:18qui sont à prévoir.
11:19On a des grandes réformes économiques
11:20qui peuvent être portées.
11:21Des référendums,
11:22notamment sur la fin de vie,
11:23qui a fait l'objet
11:24d'un petit moment de propagande
11:25avec une vidéo circonstanciée
11:26avec un vieux journaliste
11:28voulant se faire piquer.
11:30Le joujou référendaire du président
11:32revient donc sur le devant de la scène,
11:34mais toujours rien de concret.
11:36La prestation présidentielle
11:38n'aura pas rassemblé
11:39beaucoup de téléspectateurs
11:40et probablement pas convaincu grand monde.
11:42Elle aura été ponctuée
11:43d'un engagement flou
11:44et un peu ridicule
11:45qui aura au moins fait le plaisir
11:46des groupies macronistes.
11:48Et en bonus,
11:49le président nous a gratifiés
11:50d'un nouveau suspense,
11:51cette fois-ci
11:52pour un hypothétique retour
11:54en 2032.
11:55Restez libres.
11:57Une armée plus forte,
11:58une économie plus indépendante,
12:00une jeunesse protégée et éduquée,
12:01nous y arriverons.
12:03Dans les deux années qui viennent,
12:04c'est un engagement
12:04que vous prenez,
12:05que vous datez
12:06et que vous signez.
12:07Vous dites solenément ce soir
12:10que vous ne vous représenterez pas
12:12en 2032.
12:14Constitutionnellement,
12:14vous en auriez le droit.
12:16Mais vous êtes quand même incroyable
12:18de vouloir me négater.
12:19Je suis.
12:20Quand j'aurai fini,
12:21je réfléchirai à la suite
12:22et à ce moment-là,
12:23je pourrai vous répondre.
12:24Mais aujourd'hui,
12:25je n'ai pas réfléchi.
12:29Le patrimoine familial,
12:31terrain de convertisse
12:32de l'État.
12:33Alors que la transmission
12:33et la succession
12:34sont fiscalement onéreuses,
12:36les velléités de réformes
12:37sont toujours au point mort.
12:39Explication,
12:40Renaud Bourleuf.
12:41Le patrimoine des Français
12:42se délite
12:43de génération en génération.
12:45En France,
12:4560% du patrimoine
12:47est issu d'héritage,
12:48ce qui conduit
12:48le journal Le Monde
12:49à la conclusion,
12:50bien rapide,
12:51que nous sommes
12:51une société d'héritiers.
12:54Un constat loin d'être réaliste
12:55dans le patrimoine
12:56réparti de manière inégale.
12:57La moitié des Français
12:58hériteront de moins
12:58de 70 000 euros,
13:00tandis que les 1%
13:00des bénéficiaires,
13:01les mieux lotis,
13:02reçoivent en moyenne
13:034 millions d'euros
13:04nets de droits.
13:05Précisons que 80%
13:06des Français
13:06ne reçoivent aucune donation
13:08du vivant,
13:08que parmi ceux qui héritent,
13:099 sur 10 touchent
13:10moins de 100 000 euros
13:11au cours de leur vie.
13:12De plus,
13:13ceux qui touchent
13:13de maigres héritages
13:14se retrouvent souvent contraintes
13:16de vendre la maison
13:16ou l'appartement
13:17de leurs parents
13:17pour s'acquitter
13:18des droits de succession.
13:19Et ce alors
13:20que la génération précédente
13:21avait déjà payé
13:21divers impôts
13:22pour ce même bien,
13:23taxes foncières,
13:24d'habitation
13:24ou encore
13:25sur les résidences secondaires.
13:26La France est le 3ème pays
13:27de l'OCDE
13:28qui taxe le plus
13:28les héritages,
13:29après la Belgique
13:30et la Corée du Sud.
13:31Après un abattement
13:32de 100 000 euros
13:32pour les successions
13:33et donations
13:33entre parents et enfants
13:34et de 31 865 euros
13:36pour les donations indirectes
13:38grands-parents
13:38et petits-enfants
13:39ou oncles et neveux
13:40par exemple,
13:41il y a 7 tranches d'imposition.
13:43Elles vont de 5%
13:44pour les sommes
13:44en dessous de 8 072 euros
13:46et jusqu'à 45%
13:47au-delà de 1 million
13:48805 677 euros.
13:51Concrètement,
13:51pour une maison
13:52de 200 000 euros,
13:53les enfants devront payer
13:53environ 18 000 euros
13:55de droits de succession
13:55soit 9% du montant global.
13:58Mais ironie de l'histoire,
13:59les plus aisés
13:59contournent facilement
14:00cet impôt.
14:01En effet,
14:01si un héritage
14:02de plusieurs millions d'euros
14:03devrait être taxé
14:03et un taux marginal
14:04de 45%,
14:05dans les faits,
14:05les 0,1%
14:07plus gros héritiers
14:07ne s'acquittent en moyenne
14:08que de 10%
14:09de droits de succession
14:10grâce à des niches fiscales.
14:12A titre d'exemple,
14:13le pacte d'Utreil
14:13offre un rabais
14:14de 75%
14:14sur la fiscalité
14:15de transmission
14:16de biens professionnels.
14:17In fine,
14:17les classes moyennes
14:18sont encore les premières
14:19à payer le prix
14:19de cette fiscalité
14:20sur les successions.
14:21Rien d'étonnant
14:22lorsqu'en 2023,
14:22un sondage opinionnoué
14:23avance que 73% des français
14:25jugent ces prélèvements
14:25trop élevés.
14:26Et pour cause,
14:26ces frais s'appliquent
14:27sur des biens
14:27qui ont déjà fait l'objet
14:28de nombreux prélèvements
14:29pour les acquéreurs initiaux.
14:30En avril 2022,
14:31le sujet avait été mis
14:31sur la table
14:32en pleine campagne présidentielle.
14:33Jean-Noël Barraud,
14:34alors député,
14:34présentait ainsi
14:35la promesse d'Emmanuel Macron.
14:36Dans les 5 ans qui viennent,
14:37nous allons continuer
14:38de baisser les impôts
14:39et en particulier
14:40l'impôt sur les successions
14:42pour tenir compte
14:43de l'augmentation
14:44des prix de l'immobilier,
14:46de l'évolution
14:46de la structure des familles
14:47et pour faire en sorte
14:48que 95% des français
14:50puissent transmettre
14:51le fruit de leur travail
14:52à celles et ceux
14:53qui leur sont chers.
14:55Il s'agissait seulement
14:55d'augmenter de 50 000 euros
14:56l'abattement pour les successions
14:57en ligne directe par enfant
14:59et d'instaurer un abattement
15:00de 100 000 euros
15:00pour les successions
15:01en ligne indirecte.
15:02Une promesse de campagne
15:03loin d'être révolutionnaire
15:04qui a vite été oubliée
15:05mais remise sur la table
15:06par Emmanuel Macron
15:06lors de l'émission télévisée
15:08de mardi soir.
15:08Je pense que la clé,
15:10c'est qu'on aide davantage
15:11nos compatriotes
15:12à constituer un patrimoine
15:13plus important
15:14au cours de leur vie.
15:16Donc là aussi,
15:16je pense que la réponse,
15:17elle n'est pas dans les taxes.
15:18La réponse,
15:19elle est dans notre capacité
15:20à avoir plus de mobilité sociale.
15:22Un enfumage complet
15:23sur la question
15:23qui ne date pas d'hier.
15:24La question des successions
15:25semble un serpent de mer
15:26bien trop rentable
15:27pour l'État
15:28pour que les politiques
15:29s'en saisissent.
15:33Et nous partons à présent
15:34faire le tour
15:35de l'actualité en France.
15:39Bérou à la question.
15:40Ce mercredi,
15:40le Premier ministre
15:41devait répondre
15:42aux nombreuses interrogations
15:43le concernant
15:44dans l'affaire Betaram
15:45devant la commission
15:46d'enquête parlementaire dédiée.
15:47Alors que plus de 200 plaintes
15:48ont été déposées
15:49au parquet de Pau
15:50pour des violences physiques,
15:51psychologiques et sexuelles
15:53par d'anciens élèves,
15:54le témoignage sous serment
15:55du Béarnet
15:56était particulièrement attendu.
15:58En effet,
15:58la fille du Premier ministre,
15:59scolarisée dans l'établissement,
16:01a affirmé avoir été victime
16:02à la fin des années 80,
16:03tout en expliquant
16:04qu'elle n'en avait pas
16:05dix mots à son père.
16:06Problème,
16:07d'autres témoins
16:08plus indépendants
16:09affirment que François Bérou
16:10était non seulement informé
16:11des lourdes dérives
16:12qui avaient lieu à Betaram,
16:13mais était aussi intervenu
16:14dans le dossier.
16:15C'est ce qu'avait déclaré
16:16le gendarme Alain Autang
16:17au sujet de la procédure
16:18contre le père Caricard
16:19visée par des plaintes.
16:20La présentation était prévue
16:22à 14h.
16:22Moi, j'étais là à 14h
16:24avec Pierre Caricard.
16:25M. Mérande m'attendait
16:26à la porte de son bureau
16:28et il m'a dit
16:28« M. Ontat,
16:29la présentation est retardée.
16:31Le procureur général
16:32demande à voir le dossier.
16:34Il y a eu une intervention
16:36de M. Bayrou. »
16:37Est-ce que c'est une situation
16:38que vous aviez déjà rencontrée
16:40au moment où vous présentez
16:41quelqu'un qui sort de garde à vue
16:43à un juge d'instruction ?
16:44J'ai eu à présenter
16:44des gens
16:45beaucoup plus dangereux
16:46que Pierre Caricard.
16:48Jamais il ne m'est arrivé
16:49qu'un magistrat instructeur
16:50me dise
16:51que le procureur général
16:53voulait voir le dossier.
16:54D'ailleurs,
16:55le code de procédure pénale
16:56à ce moment-là
16:57ne donne aucun rôle
16:59au procureur général.
17:00Et le procureur général
17:01intervient,
17:02vous dit le juge Mirand,
17:03sur demande
17:04de François Bayrou.
17:06En 1998,
17:07pour le rappeler,
17:08François Bayrou
17:09est président
17:09du conseil départemental
17:11des Pyrénées-Atlantiques
17:12et député
17:13des Pyrénées-Atlantiques.
17:14Oui, tout à fait.
17:14En cas de revirement
17:15du Premier ministre
17:16devant la commission d'enquête,
17:17l'affaire pourrait inciter
17:18les parlementaires
17:19à censurer le gouvernement.
17:21Le Sénat vote
17:22l'expulsion
17:23des associations
17:24immigrationnistes
17:25des CRA.
17:26Lundi,
17:26la Chambre haute
17:27a voté le retrait
17:28de la mission
17:28de conseil juridique
17:29au clandestin
17:29dévolue aux associations
17:31présentes dans les centres
17:31de rétention administrative.
17:33Ce rôle devrait de nouveau
17:34revenir à l'Office français
17:35de l'immigration
17:36et de l'intégration,
17:37l'OFI,
17:38un organisme placé
17:39sous la tutelle
17:39du ministère de l'Intérieur.
17:41Rappelons qu'actuellement,
17:41cinq organisations
17:42sont mandatées par l'État
17:43pour intervenir
17:44dans les CRA.
17:45La CIMAD,
17:46France Terre d'Asile,
17:46Forum Réfugiés,
17:48LASFAM
17:48et Solidarité Mayotte.
17:50A titre d'exemple,
17:51la CIMAD reçoit
17:51chaque année
17:526,5 millions d'euros
17:54de vos impôts
17:55pour empêcher
17:55les clandestins de partir
17:56en faisant échouer
17:57les OQTF.
17:58Elle avait notamment
17:58à son palmarès
17:59d'avoir fait échouer
18:00l'expulsion
18:00d'un certain
18:00Mohamed Moukoufkov,
18:02futur assassin
18:03de l'enseignant
18:03Dominique Bernard
18:04à Arras.
18:05La mesure votée
18:06par le Sénat
18:06va passer
18:07à l'Assemblée nationale.
18:08Reste à savoir
18:08si elle sera validée
18:09par les députés
18:10ainsi que par
18:11le Conseil constitutionnel.
18:13Beauvau reçoit
18:14les patrons
18:14des cryptomonnaies
18:15en danger.
18:15Le ministre de l'Intérieur
18:16Bruno Retailleau
18:17a annoncé recevoir
18:18vendredi
18:18les entrepreneurs
18:19du secteur
18:20des cryptomonnaies
18:20pour faire le point
18:21sur leur sécurité.
18:23Plusieurs affaires
18:23d'enlèvement
18:24avec rançon
18:24se sont succédées
18:25ces derniers mois.
18:26En janvier,
18:26David Balland,
18:27fondateur de l'entreprise
18:28Ledger,
18:28était séquestré
18:29à son domicile
18:30avec son épouse.
18:31Les ravisseurs
18:31qui exigeaient
18:32une rançon
18:32en cryptomonnaie
18:33lui ont sectionné
18:33un doigt.
18:34Plus récemment,
18:34au début du mois,
18:35le père d'un gérant
18:36de société
18:37de cryptomonnaie
18:37était enlevé
18:38à Paris en pleine rue
18:39avec à la clé
18:40une demande de rançon
18:40de 5 millions d'euros
18:41et une vidéo
18:42de la victime
18:43avec un doigt sectionné.
18:44Enfin,
18:45mardi matin,
18:46la fille d'un patron
18:46du secteur
18:47a échappé de peu
18:48à un enlèvement
18:48en pleine rue
18:49dans le 11e arrondissement
18:50de Paris.
18:51Voyant des similitudes
18:52dans ses affaires,
18:53Bruno Retailleau
18:54annonçait son intention
18:55de prendre des mesures
18:55pour la sécurité
18:56de ses personnalités.
18:58Jean-Noël Barraud
18:59ou la riposte molle.
19:01Mercredi,
19:01la France a annoncé
19:02le renvoi
19:02de diplomates algériens
19:03en réponse
19:04à la demande d'Alger
19:04le 11 mai
19:05de rapatrier immédiatement
19:0615 agents français
19:07en mission temporaire.
19:08Le ministre des Affaires étrangères
19:09a qualifié
19:10la décision algérienne
19:11d'injustifiée
19:11et de violation
19:12de l'accord bilatéral
19:13de 2013
19:14qui facilite la circulation
19:15des agents diplomatiques
19:16sans visa
19:16pour des séjours
19:17de moins de 90 jours.
19:18Paris envisage
19:19suspendre ces d'accord,
19:20une mesure déjà évoquée
19:21par Gérald Darmanin
19:22et Bruno Retailleau.
19:23Alger exige
19:23des notifications préalables
19:24pour toute présence diplomatique
19:25même temporaire
19:26ce que Paris conteste
19:27soulignant l'absence de dialogue.
19:29Une suspension de l'accord
19:30pourrait bloquer
19:30les nominations diplomatiques
19:31affectant la coopération
19:32et les services consulaires
19:33notamment les visas.
19:34Et Alger prévient
19:35que cela pénaliserait
19:36davantage la France
19:37en réduisant les effectifs
19:37consulaires algériens
19:38et les laisser passer
19:39pour les reconduites
19:40à la frontière.
19:44Et à présent
19:45l'actualité internationale.
19:49Tourner des popotes
19:50dans le monde arabe
19:51pour Donald Trump
19:52le président américain
19:53a été reçu en grande pompe
19:54par MBS
19:56Mohamed Ben Salman
19:57le prince héritier
19:58d'Arabie Saoudite.
19:59Mardi
20:00Ariad
20:00il a signé
20:01un partenariat économique
20:02stratégique
20:03avec la monarchie saoudienne
20:04et la Maison Blanche
20:05évoque des investissements
20:07de 600 milliards de dollars
20:09incluant
20:09142 milliards
20:10pour des équipements militaires
20:12dits de pointe
20:13le plus gros
20:13contrat de défense de l'histoire
20:1420 milliards
20:15pour des infrastructures
20:16d'intelligence artificielle
20:18et des accords technologiques
20:19de 80 milliards
20:20impliquant notamment Google.
20:22Accompagné d'Elon Musk
20:23Donald Trump
20:25a vanté
20:26cette diplomatie
20:27transactionnelle.
20:28Et si la lune de miel
20:29avec l'Arabie Saoudite
20:30n'est pas étonnante
20:31le lendemain
20:32Donald Trump
20:32a pu en surprendre
20:33plus d'un
20:34en rencontrant
20:34le président syrien
20:36Armad Al-Shara
20:37également à Riyad
20:38et cela une semaine
20:39après qu'Emmanuel Macron
20:40l'a reçu à l'Elysée.
20:42Les Etats-Unis
20:43ont levé
20:43les sanctions
20:44contre Damas
20:45une décision soutenue
20:46par MBS
20:47qui vise à relancer
20:48l'économie syrienne
20:49et à renforcer
20:50l'autorité de Damas.
20:52La rencontre
20:53brève et informelle
20:54s'est tenue
20:54avant une réunion
20:56du Conseil de coopération
20:57du Golfe
20:57malgré les réticences
20:58d'Israël
20:59et alors que des hommes
21:00d'affaires américains
21:01d'origine syrienne
21:02commencent à investir
21:03dans le pays.
21:04L'hécatombe
21:06se poursuit à Gaza
21:07selon la défense civile
21:08de l'enclave palestinienne
21:09une trentaine
21:10de morts supplémentaires
21:11sont à déplorer
21:12après les dernières
21:13frappes israéliennes
21:14sur le camp
21:14de Jabalia
21:16dans le nord de Gaza.
21:17Quatre autres
21:18auraient péri
21:18en marge de Cagnonès
21:20au sud de la zone
21:21où les palestiniens
21:22seront pourtant sommés
21:24de se regrouper
21:25si le plan de conquête
21:26de Netanyahou
21:26est lancé.
21:27Rappelons que
21:28depuis près d'un mois et demi
21:29Gaza est soumise
21:30à un blocus total
21:31et ne reçoit
21:32plus aucune aide humanitaire
21:34selon les agences
21:35des Nations Unies
21:35présentes sur place
21:36les trois quarts
21:37des habitants
21:38de la zone
21:38sont au stade
21:394 et 5 sur 5
21:41sur l'échelle
21:41des crises alimentaires.
21:43La commission européenne
21:44condamnée pour le Pfizer-Gate
21:46c'est un premier petit pas
21:48qui doit donner un espoir
21:49à la justice.
21:51Ce mercredi,
21:52le tribunal de l'Union Européenne
21:53a estimé que le refus
21:55d'Ursula von der Leyen,
21:56présidente de la commission,
21:58de divulguer ses échanges
21:59par SMS avec Albert Bourla,
22:01le patron de Pfizer,
22:02pour négocier les contrats
22:04d'injection,
22:05était illégal.
22:06En d'autres termes,
22:07la commission européenne
22:08n'avait pas le droit
22:09de refuser l'accès
22:10aux messages en question,
22:12notamment à la journaliste
22:13du New York Times
22:13qui les a réclamés.
22:15Cette décision est une première,
22:16néanmoins,
22:17elle n'aboutit pour l'heure
22:18qu'à une condamnation
22:19de l'exécutif européen
22:20à payer des frais de justice.
22:22Ce sont donc
22:23les contribuables
22:23qui paieront en réalité.
22:25C'est toutefois
22:26une première sanction
22:26quant aux agissements
22:27de von der Leyen
22:28qui pourraient faire l'objet
22:29par la suite
22:30de poursuites pénales.
22:33Pérenage autour
22:34de la Sainte Patronne
22:35de l'Espagne.
22:35Depuis dimanche,
22:36le tombeau de Sainte-Thérèse d'Avila
22:37est ouvert au public
22:39dans la basilique d'Alba
22:40de Tormes,
22:41près de Salamanque.
22:42Le corps de la religieuse catholique
22:44a la particulier
22:45d'être incorrompu,
22:46c'est-à-dire que
22:46sans explication rationnelle,
22:48le corps reste
22:49dans un état intact
22:50depuis sa mort.
22:52La dernière présentation
22:52du corps de Sainte-Thérèse
22:54avait eu lieu en 1914.
22:56L'accès au tombeau
22:57est possible
22:58jusqu'au 25 mai.
22:59Ayant vécu au XVIe siècle,
23:01Sainte-Thérèse d'Avila
23:01a durablement marqué l'église
23:03sur l'ensemble
23:04du continent européen
23:05par sa fondation de couvent
23:06et sa réforme
23:07de l'Ordre du Carmel,
23:08une communauté demoniale
23:09très présente en France.
23:15Voilà, nous approchons
23:16de la fin de cette édition.
23:17Ce soir, dès 20h,
23:18retrouvez un nouveau numéro
23:19de Bistro Liberté.
23:20Éric Mouriot et ses invités
23:21débattent des polémiques
23:23autour du conflit
23:24israélo-palestinien.
23:25Thierry Ardisson
23:26qui a affirmé
23:27Gaza, c'est Auschwitz.
23:29Comment vous allez réagir ?
23:30Vous connaissez bien.
23:30J'ai des rapports
23:31d'extrême franchise
23:32avec Thierry,
23:33donc quand il y a des choses
23:33qui me déplacent,
23:34je lui dis.
23:35Il se trouve que Thierry
23:36est en promo
23:36et quand il est en promo,
23:38il casse souvent la vaisselle.
23:39Non, mais c'est dit
23:40avec une certaine spontanéité
23:41et moi j'ai horreur
23:41d'une forme de macartisme
23:42un peu ambiant
23:44qui considérait
23:45que Thierry Ardisson
23:46n'aurait pas le droit
23:46à la parole
23:47et qu'il devrait être censuré.
23:48C'est proprement scandaleux.
23:49Ces propos n'ont rien
23:50de condamnable en soi.
23:51Est-ce que pour vous,
23:52LFI, c'est un parti,
23:53par exemple,
23:54comme beaucoup le laissent entendre,
23:55qui cache des antisémites ?
23:57Il ne les cache pas ?
23:58Il les met en avant ?
24:00Ce n'est pas si vrai
24:01que l'antisémitisme
24:03serait particulièrement à droite,
24:04serait l'apanage
24:05de l'extrême droite,
24:06mais qu'en fait,
24:07l'extrême gauche
24:08et même une bonne partie
24:09de la gauche,
24:10effectivement,
24:11traînent un certain nombre
24:12de boulets.
24:13Est-ce que votre combat
24:13pour la Palestine,
24:14il inclut aussi une condamnation
24:15des régimes islamistes
24:16ou autoritaires dans la région ?
24:18Bien sûr.
24:19D'ailleurs,
24:19je ne l'ai jamais entendus.
24:20Pardon ?
24:21Quand est-ce que vous êtes solidaires
24:27des Palestiniens
24:28qui sont allés défiler
24:29pour dénoncer et dire
24:31Hamas, dehors ?
24:33Tant que l'Occident,
24:36placé sous l'égide,
24:37sous l'hégémonie
24:38de la Pax Americana,
24:40continuera sa politique
24:41de prédation au Proche-Orient,
24:42cette politique
24:43qui a fait des millions de morts.
24:45Parce que quand vous dites
24:47qu'il y a des personnes
24:49qui sont assassinées,
24:50qui sont assassinées
24:51quand vous parlez
24:51du terrorisme djihadiste.
24:53Certes,
24:54mais quand on fait
24:54un ratio quantitatif
24:56dans les proportions,
24:57je veux dire,
24:58c'est sans commune mesure.
25:00Également au programme
25:01de votre soirée
25:02Perles de Culture,
25:03Anne Brassier reçoit
25:03Philippe Hemsen
25:04pour sa biographie
25:05de l'écrivain Jean Raspail,
25:07l'auteur du Candessin.
25:08Et puis,
25:09vous partirez au cinéma
25:10également en compagnie
25:11de Renaud de Bourleuf.
25:12C'est à présent
25:13la fin de cette édition.
25:14Merci à tous
25:15pour votre fidélité.
25:17Bonne soirée
25:17et portez-vous bien.
25:20Sous-titrage Société Radio-Canada
25:23et portez-vous bien.