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Au programme ce soir, l’opération Intelligence Artificielle d’Emmanuel Macron. Pour sortir d’une situation politique marécageuse, Emmanuel Macron a misé sur les nouvelles technologies. Sa première opération a consisté à publier une
vidéo de lui modifiée par l’IA pour le présenter… en travesti !

Nous évoquerons ensuite Richard Ferrand pressenti pour succéder à Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel. Un profil qui peinera à convaincre.

Nous reviendrons ensuite sur les Pays-Baltes qui coupent le courant avec Moscou. L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie mettent un terme au réseau russe pour intégrer celui de l’Union européenne.

Et puis nous revivrons le colloque organisé samedi par le Mouvement politique citoyen avec de nombreuses personnalités engagées pour rendre à la France sa grandeur…

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00:00– Générique –
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir
00:18pour cette nouvelle édition que je vous invite bien sûr à commenter
00:22et relayer au maximum.
00:24Au programme ce soir, l'opération intelligence artificielle d'Emmanuel Macron
00:28pour sortir d'une situation politique marécageuse,
00:31Emmanuel Macron a misé sur les nouvelles technologies.
00:34Sa première opération a consisté à publier une vidéo de lui,
00:38modifiée par l'IA pour le présenter en travesti.
00:42Nous évoquerons ensuite Richard Ferrand, pressenti pour succéder à Laurent Fabius
00:46à la présidence du Conseil constitutionnel, un profil qui peinera à convaincre.
00:50Et puis nous reviendrons ensuite sur les pays baltes
00:53qui coupent le courant avec Moscou, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie
00:57qui mettent un terme aux réseaux russes pour intégrer celui de l'Union européenne.
01:01Et puis pour terminer, nous revivrons le colloque organisé samedi
01:04par le mouvement politique citoyen avec de nombreuses personnalités
01:08engagées pour rendre à la France sa grandeur.
01:11– Générique –
01:16Emmanuel Macron, mauvais VRP de l'intelligence artificielle.
01:19Alors qu'un sommet franco-indien est actuellement organisé au Grand Palais à Paris,
01:24le chef de l'État s'est invité au 20h dominical pour tenter d'incarner autre chose
01:29que l'échec politique, opération lunaire qui n'a rien à voir avec SpaceX.
01:34Imaginez un président à l'agonie politique en quête d'un nouveau souffle.
01:39Et imaginez que pour profiter d'un événement mondial
01:43avec les acteurs de l'intelligence artificielle, ce même président
01:47décide de publier sur ses propres réseaux sociaux une vidéo de lui en travesti.
01:53Eh bien c'est ce qu'Emmanuel Macron a fait dimanche en marge de sa prestation aux 20h
01:58pour parler des enjeux économiques de ces nouvelles technologies.
02:02– Générique –
02:28Bien joué.
02:30Une opération de communication qui n'a pas été au goût de la journaliste indienne
02:33qui est officiée avec Laurent Delahousse.
02:35– Ensuite, tous les cheveux qui restent sur le côté droit.
02:38– C'est pas drôle.
02:39– Ça n'est pas drôle, ça n'est pas drôle.
02:41– Ça n'est pas drôle de sensibiliser.
02:43– Vous l'avez posté aujourd'hui.
02:46– Parce que c'était aussi à lancer le débat.
02:50Effectivement, ce n'est pas drôle.
02:52Car pour le monde, Emmanuel Macron est toujours le président de la France.
02:55Et ce n'est pas particulièrement valorisant d'avoir un président
02:58qui fait la promotion de son image, travesti par l'IA.
03:01A plus forte raison qu'en Candace Owens,
03:03une journaliste américaine diffuse une série sur l'épouse d'Emmanuel Macron.
03:07Une image dégradée de la France mais aussi de l'intelligence artificielle
03:12dont les implications et les promesses sont bien au-delà
03:14des montages récréatifs diffusés par le compte présidentiel.
03:17En effet, alors que Paris accueille les géants du domaine,
03:20le président aurait pu choisir des secteurs plus sérieux et cruciaux
03:23dans le développement des nouvelles technologies, à l'image de la santé,
03:27bientôt transformée par l'IA après avoir déjà subi la bureaucratisation des médecins.
03:32Emmanuel Macron a ensuite misé sur l'annonce d'un investissement majeur dans le domaine.
03:37– Pour nous, la France, on annonce demain à ce sommet
03:40109 milliards d'euros d'investissement dans l'intelligence artificielle
03:45sur les prochaines années.
03:46– 109 milliards d'euros !
03:49Et si c'est le président de la République qui l'annonce,
03:51c'est qu'il annonce n'est pas pour autant de l'argent public.
03:53Et pour cause, il n'y en a plus.
03:55Et parmi les raisons, les talents d'Emmanuel Macron, le fameux Mozart de la finance.
03:59– Qu'est-ce que c'est ? C'est exactement l'équivalent pour la France
04:02de ce que les États-Unis ont annoncé avec Stargate, c'est 500 milliards.
04:06– 109 milliards d'euros équivalent à 500 milliards de dollars.
04:11Alors non, soit le président n'a pas compris le problème de la conversion euro-dollars,
04:15ce qui serait surprenant pour un ancien banquier de chez Rothschild,
04:18soit il est tout simplement en train d'avancer à un grand mensonge.
04:21Ainsi, il sera sans doute éloquent de voir ce que sont devenus
04:25ces fameux 109 milliards d'euros dans quelques mois.
04:27Même si Emmanuel Macron a précisé les contours d'un projet.
04:30– Parce qu'on a travaillé énormément et parce qu'on a des atouts.
04:34Et donc c'est des investissements que les Émirats arabes unis vont faire.
04:38Ils vont créer un super data center sur le territoire.
04:42– Un lieu de stockage des données en France.
04:45Une bien bonne nouvelle pour la souveraineté numérique, si.
04:48Ce n'était pas financé par les Émiratis.
04:51Par ailleurs, comme la France n'est pas exclusive en matière de fléaux,
04:54les écologistes se plaignent déjà de l'impact de telles installations,
04:57très coûteuses en énergie.
04:59Pourtant, selon le patron du directoire de l'Institut Polytechnique de Paris,
05:03Thierry Coulon, des solutions sont à l'étude.
05:06– Si on est malin, c'est ce que les Chinois nous ont montré avec DeepSeek,
05:09on peut avoir des IA plus frugales.
05:12– Des IA frugales qui pourraient s'inspirer
05:15des technologies utilisées par le Chinois DeepSeek.
05:18Des motifs d'espoir diffusés sur France Info ce lundi matin
05:21entre deux éloges du président Macron
05:24par le cofondateur d'une IA spécialisée dans le domaine de la santé, Thomas Clausell.
05:28– Vraiment, c'est un président qui a mis l'innovation, mais profondément.
05:31– Un fan du président français qui vende ses mérites,
05:34mais qui a pourtant installé son entreprise aux États-Unis.
05:37– C'est un président qui a mis l'innovation, mais profondément.
05:39Ça c'est important. – Bon, dites pas qu'on a dit ça, vous rentrez en France ?
05:42– On est en train d'essayer, on est en train d'explorer.
05:44On a 80% de nos employés qui sont en France, on travaille avec tous les hôpitaux français,
05:46c'est là qu'on crée de la valeur. Je pense que c'est le plus important.
05:48Où est-ce qu'on crée de la valeur ?
05:49– Oui, là où on crée de la valeur et accessoirement,
05:51là où on paie ses impôts en théorie.
05:53– Après, oui, clairement, on est incorporé aux États-Unis, c'était pré-Macron.
05:56Franchement, on l'a créé juste avant et aujourd'hui,
05:59je ne suis pas sûr qu'on l'aurait créé là-bas. Non, vraiment.
06:01Ça a changé, le monde a changé. – Et qu'est-ce qui vous freine, pour le retour ?
06:04– Pour le retour, on est en train d'explorer toutes les pistes,
06:06et quand vous avez voué beaucoup de fonds américains,
06:08il y a une taxe très forte quand il y a un changement fiscalisé.
06:10Donc on explore, on a beaucoup d'avocats.
06:12C'est un sujet qui nous motive quand même, vraiment beaucoup.
06:14– Vous l'aurez compris, Emmanuel Macron a visiblement estimé
06:16que le sommet parisien de l'IA pourrait lui permettre une séquence de promotion
06:20entre deux catastrophes politiques.
06:22Une stratégie qui aurait sans doute pu payer
06:24si le président lui-même n'avait pas creusé sa tombe avec sa vidéo troublante.
06:32Richard Ferrand, de déchu de la Macronie,
06:36a promu à la tête du Conseil constitutionnel.
06:39Alors que ce recasage suscite beaucoup de questions,
06:42Renaud de Bourleuf nous dresse son portrait.
06:44– Emmanuel Macron mis sur les copains d'abord.
06:47Le chef d'État s'apprêterait à nommer ce lundi soir
06:50Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel.
06:53Le mandat de Laurent Fabius, l'actuel président, s'achève en effet le 7 mars.
06:57Ce serait l'occasion pour le fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron
07:00de ressortir de l'ombre.
07:01Richard Ferrand a en effet subi un échec cuisant aux élections législatives de 2022.
07:06Un coup dur pour celui qui a commencé comme journaliste
07:08tout en étant encarté au Parti socialiste à l'âge de 18 ans en 1980.
07:13Il attendra 2012 pour être élu député du Finistère
07:16après plusieurs mandats de conseiller général et régional.
07:19Au début de la présidence de François Hollande,
07:21il est classé à l'aile gauche du Parti socialiste
07:23avant de se rapprocher d'Emmanuel Macron en 2014
07:26quand celui-ci vient de sortir de l'ombre en tant que ministre de l'économie.
07:30À l'époque, Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement,
07:33évoque, je cite, un coup de cœur politique entre les deux hommes.
07:37Dès 2016, il est d'ailleurs le premier parlementaire
07:39à rejoindre le parti En Marche, fraîchement créé,
07:42et devient un pilier de la campagne présidentielle de 2017.
07:45En pleine affaire Fillon, il porte les premiers coups.
07:47Lorsqu'on est mis en cause par la presse ou par la justice,
07:51que le seul moyen de défense soit la remise en cause
07:54de l'honnêteté des uns et des autres,
07:56c'est attentatoire à nos libertés, à notre société, à notre République.
08:01Mais le retour de Manivelle ne tarde pas.
08:03En mai 2017, alors qu'il vient d'être nommé
08:05ministre de la cohésion des territoires,
08:07la presse dévoile l'affaire des mutuelles de Bretagne.
08:10Il montre alors sa propre conception de la remise en cause.
08:13Parce que je voulais, moi, vérifier les informations avant de vous parler.
08:18Vous savez, c'est un viotique.
08:20Ce serait bien que vous en preniez de la graine.
08:23Le canard enchaîné révèle que les mutuelles de Bretagne,
08:25alors qu'il en était directeur général,
08:27ont décidé en 2011 de louer à Brest des locaux commerciaux
08:30appartenant à sa campagne pour ouvrir un centre de soins.
08:33Et ce sera le juge de paix.
08:35Celui que personne ne peut dépasser dans une démocratie.
08:38La justice de la République va justement le mettre en cause.
08:41L'association anticorruption Anticor porte plainte pour abus de confiance.
08:45Le parquet de Brest ouvre dans la foulée une enquête préliminaire.
08:48L'affaire sera classée sans suite,
08:50mais au seul motif que les faits reprochés à Richard Ferrand sont prescrits.
08:54Pas idéal pour se hisser au sommet de la justice française.
08:57Le scandale n'aura pas empêché Richard Ferrand
08:59de maintenir sa candidature aux élections législatives
09:01et de devenir chef du groupe de députés En Marche.
09:04Cette nouvelle fonction l'oblige à quitter son ministère
09:06et tant pis pour sa mission de cohésion des territoires.
09:09Mais l'association Anticor ne s'arrête pas là.
09:11En novembre 2017, une nouvelle plainte est déposée
09:14pour prise illégale d'intérêt
09:16au motif que le procureur a mal défini le délai de la prescription.
09:19En septembre 2019, alors qu'il est devenu président de l'Assemblée nationale,
09:22il est mis en examen.
09:24La question de sa démission est posée,
09:26mais il assure alors qu'Emmanuel Macron le soutient.
09:28Il reste au perchoir jusqu'à la fin de la législature
09:30où il demeure un fidèle lieutenant du président.
09:33À ce titre, une anecdote révélée ce début d'année
09:35par les journalistes Gérard Davé et Fabrice Lhomme est éclairante.
09:38Fin 2020, Richard Ferrand était interrogé
09:41par des magistrats de la Cour de Justice de la République
09:43sur les communications entre le Parlement et l'Elysée
09:46dans le cadre de la crise Covid.
09:48Avant de leur répondre, Richard Ferrand aurait envoyé une note
09:51au service de communication de l'Elysée
09:53qui l'aurait fait remonter à Emmanuel Macron.
09:55Ce dernier aurait alors apporté une correction.
09:58En d'autres termes, le président de l'Assemblée nationale
10:00ne s'est exprimé devant les juges qu'après
10:02relecture et correction par le président de la République.
10:05Une curieuse conception de la séparation des pouvoirs
10:07qui s'avère d'autant plus surprenante aujourd'hui
10:09alors que c'est précisément le Conseil constitutionnel
10:12qui doit être l'arbitre des compétences
10:14entre exécutifs et législatifs.
10:16Mais pendant que Richard Ferrand conserve son poste au perchoir,
10:19dans les urnes, il enchaîne les échecs électoraux.
10:21D'abord en juin 2021, il perd son poste de conseiller régional.
10:24Mais surtout en 2022, il échoue à se faire réélire député
10:27en étant battu au second tour par un candidat LFI.
10:30C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République
10:33qu'un président de l'Assemblée nationale
10:35perd l'élection législative suivante.
10:37Il ne se représente même pas en 2024.
10:39Mais dans son retour forcé dans l'ombre,
10:41il n'est pas inactif, restant président
10:43du Bureau exécutif de Renaissance.
10:45En 2022, la Cour de cassation confirme
10:47la prescription de l'affaire des mutuelles.
10:49Le fond du dossier n'aura ainsi jamais été étudié.
10:51Fidèle à son maître, en 2023,
10:53il se déclare favorable à la possibilité
10:55pour le président de la République
10:57d'effectuer un troisième mandat consécutif.
10:59Ce que la Constitution interdit.
11:01Pour autant, faut-il penser qu'Emmanuel Macron
11:03penserait à nommer à la tête d'un Conseil constitutionnel
11:05quelqu'un qui pourrait justifier une troisième candidature.
11:07Rappelons que le chef des Sages
11:09n'a pas le pouvoir de modifier la Constitution.
11:11En revanche, il peut interpréter le texte
11:13à sa manière et initier
11:15ses tours de passe-passe juridiques pour justifier
11:17une prolongation de la Macronie à l'Élysée,
11:19à la manière des accommodements de Laurent Fabius
11:21pendant la crise sanitaire. Reste à savoir
11:23s'il ne s'agit pas d'une provocation d'Emmanuel Macron
11:25vis-à-vis de François Bérou.
11:27L'inimitié entre les deux hommes est notoire.
11:29Le 14 mai 2017, lors de la passation de pouvoir
11:31entre François Hollande et Emmanuel Macron,
11:33des témoins ont rapporté que François Bérou
11:35et Richard Ferrand ont eu une vive altercation.
11:37Le choix du Premier ministre n'était pas encore officiel
11:39et les deux ambitieux avaient des vues sur Matignon.
11:41Ils auraient failli en venir aux mains.
11:43L'hostilité est sans doute liée à leur domaine
11:45d'excellence commun, le recasage malgré les casseroles.
11:51Les pays baltes prennent encore
11:53un peu plus de distance avec Moscou.
11:55Les trois pays frontaliers de la Russie
11:57ont rompu leur lien avec le réseau russe
11:59d'électricité. Explication d'Olivier Frèrejac.
12:11La journée de l'indépendance énergétique
12:13de l'Union Européenne.
12:15La journée de l'indépendance énergétique.
12:39La journée de l'indépendance énergétique.
12:41Dimanche, les présidents des États baltes
12:43et la présidente de la Commission Européenne
12:45Ursula von der Leyen
12:47ont hérité d'un joli petit câble électrique
12:49pour fêter l'indépendance énergétique
12:51de l'Estonie, de la Lettonie
12:53et de la Lituanie.
12:55Une indépendance vis-à-vis de Moscou
12:57fêtée en grande pompe à Vilnius en Lituanie
12:59et en présence du président polonais
13:01Andrzej Duda.
13:03La présidente de la Commission s'est
13:05félicitée de couper le lien entre
13:07ces trois États frontaliers de la Russie et Moscou.
13:09Ceci, soutien de l'Ukraine,
13:11craignait d'être tributaire
13:13de la Russie pour leur approvisionnement
13:15en électricité. Les trois États
13:17membres de l'Union Européenne et de l'OTAN
13:19préparaient cette déconnexion du réseau russe
13:21depuis plusieurs années, sans d'ailleurs
13:23s'en gâcher. Si les pays baltes
13:25ont cessé d'acheter du gaz et de l'électricité
13:27russes depuis 2022
13:29et le début de la guerre en Ukraine,
13:31leur réseau était néanmoins resté connecté
13:33à la Russie et à la Biélorussie
13:35et la régulation de la fréquence était
13:37contrôlée par Moscou. Une indépendance
13:39qui impliquait un risque en cas de
13:41montée des tensions dans le dossier ukrainien.
13:43Le projet a coûté
13:451,6 milliard d'euros
13:47et a été financé essentiellement par des fonds
13:49européens et devrait aussi avoir
13:51pour conséquence d'améliorer les infrastructures
13:53des trois États qui rassemblent un peu moins
13:55de 7 millions d'habitants.
13:57Alors que les incidents impliquant
13:59des infrastructures sous-marines dans la mer
14:01baltique ont récemment eu cours,
14:03avec des câbles de télécommunication
14:05et d'énergie sectionnés,
14:07les regards se sont tournés vers Moscou,
14:09accusés de mener une guerre hybride
14:11en ciblant l'approvisionnement énergétique
14:13de ses voisins, des accusations
14:15rejetées par le Kremlin.
14:17La déconnexion du réseau russe
14:19s'est, elle, faite
14:21sans problème alors que certains craignaient
14:23des actes de sabotage. Les autorités
14:25baltes avaient même recommandé aux habitants
14:27de charger leurs appareils et de faire
14:29des provisions en cas de coupure.
14:31Aucune perturbation n'a été relevée
14:33et les opérateurs baltes ont salué
14:35la coopération de Moscou.
14:37Souvent évoquée comme objectif
14:39possible de Moscou par les plus
14:41inquiets des observateurs, les pays baltes
14:43entretiennent des relations fraîches avec
14:45la Russie. Stratégiques pour leur
14:47position dans le golfe de Finlande et en mer
14:49baltique, ces États comptent parmi
14:51les étrangers proches, c'est-à-dire
14:53les anciens pays de la sphère soviétique,
14:55souvent considérés par le Kremlin
14:57comme devant faire partie de
14:59sa zone d'influence. En 2004,
15:01ceux-ci ont intégré l'Union européenne
15:03ainsi que l'OTAN et depuis aucun
15:05incident majeur n'a eu cours avec
15:07leurs voisins.
15:12Reconstruire après les fractures
15:14et les crises. Samedi à Paris,
15:16un grand colloque avec de nombreuses personnalités
15:18était réuni autour du
15:20mouvement politique citoyen de Philippe Murer
15:22et de l'initiative pour la défense
15:24de la nation française de
15:26Patrice Maguiron. Nous étions sur place.
15:28C'est avec un immense honneur
15:30et un non moins immense plaisir
15:32que nous vous accueillons à l'occasion de ce
15:34nouveau colloque organisé par IDNF
15:36en collaboration avec le mouvement politique citoyen.
15:38C'est toujours intéressant parce que
15:40même si, j'allais dire, je ne suis pas d'accord
15:42avec toutes
15:44les idées, toutes les mesures qui sont
15:46proposées, il y a toujours
15:48d'abord des discussions intéressantes
15:50à avoir et puis quand même sur l'essentiel
15:52on se retrouve. C'est-à-dire
15:54qu'est-ce qu'on peut faire pour essayer
15:56de sauvegarder cette souveraineté
15:58française qui devient de plus
16:00en plus un souvenir plutôt qu'une réalité.
16:02Tout ce qui peut contribuer
16:04à faire
16:06comprendre
16:08à toutes les personnes qui sont attachées à la France
16:10que ce qui est nécessaire c'est
16:12d'abord de nous rencontrer,
16:14d'unir nos forces,
16:16de dialoguer,
16:18de démontrer qu'on est capable de faire des choses
16:20de manière conjointe,
16:22ça me paraît important. C'est
16:24la fabrication du ciment
16:26des patriotes.
16:28Pour semer des graines de démocratie
16:30dans des lieux
16:32militants où
16:34les gens
16:36ne remontent pas
16:38à la racine.
16:40Nos discussions, même entre les militants, les gens éveillés
16:42politiquement,
16:44on ne discute que sur
16:46les conséquences de notre impuissance politique
16:48sans jamais
16:50chercher à venir à bout de cette impuissance.
16:52La politique c'est de discuter
16:54avec des gens
16:56avec qui je ne suis pas d'accord, parce que
16:58on ne progresse que comme ça, on ne progresse que dans la
17:00contradiction. Si on ne discute
17:02qu'avec des gens avec qui on est d'accord,
17:04d'abord on s'ennuie et puis surtout
17:06on ne progresse pas.
17:08On m'a invité pour parler de la liberté
17:10d'expression, je pense que c'est un sujet absolument fondamental
17:12et qui aujourd'hui
17:14est vraiment en danger,
17:16on le voit attaqué en Europe
17:18frontalement, c'est-à-dire qu'on a
17:20aujourd'hui différents outils
17:22sur lesquels on met
17:24un ruban démocratique, je pense au
17:26DSA, au bouclier démocratique
17:28européen. On constate que
17:30l'État aujourd'hui fait
17:32mal des choses qu'il ne devrait pas
17:34faire et ne fait pas des choses qu'il devrait
17:36faire. Il faut bien comprendre que
17:38les médias mainstream
17:40nous mènent une guerre informationnelle.
17:42Il y a une guerre informationnelle qui est menée
17:44contre les gens, et cette guerre-là
17:46soit on la subit, soit on se bat contre.
17:48Et pour se battre contre,
17:50il faut bien comprendre que la ressource
17:52dans cette guerre-là, c'est vous, c'est votre esprit.
17:54Et donc il faut
17:56mener une guerre d'attrition contre les médias
17:58mainstream, c'est-à-dire qu'il ne faut plus leur donner d'attention,
18:00il faut reporter son attention sur les médias
18:02alternatifs, donc TVL
18:04notamment, mais pas que, tous les autres,
18:06il y en a plein qui font du très bon travail.
18:08Les médias mainstream
18:10sont un robinet à mensonges
18:12tenu par des milliardaires
18:14qui nous imposent
18:16la doxa des milliardaires.
18:18Les médias résistants, les médias citoyens,
18:20ils font le même boulot
18:22sans mentir.
18:24Mais on parle de couillonnade,
18:26on parle de sujets qui ne sont pas des vrais sujets,
18:28on parle de sujets législatifs, alors que nous ne sommes pas législateurs.
18:30Alors certes, l'urgence, c'est de réduire
18:32les déficits, parce que, contrairement à ce qu'on croit souvent,
18:34peut-être, on entend
18:36le discours qui dit
18:38après tout, ce n'est pas grave si on ne rembourse pas
18:40nos dettes, vu qu'elles peuvent s'accumuler,
18:42ça n'a pas beaucoup d'importance.
18:44Il faut effectivement
18:46réfléchir,
18:48repenser, lire
18:50énormément,
18:52s'affronter, s'engueuler, éventuellement,
18:54pourquoi pas, ça fait partie
18:56des choses, et puis ça fait partie aussi de la tradition française.
18:58On est dans la jaule,
19:00on est aux fenêtres,
19:02et on discutaille sur ce qu'on ferait
19:04si on était libre. Non mais quel intérêt,
19:06rien, zéro, on discutaille.
19:08Le bilan de cette journée, c'est
19:10une très belle ambiance, beaucoup de monde,
19:12beaucoup de beaux débats,
19:14avec le professeur Perron,
19:16d'un autre côté, Frédéric Poisson,
19:18Henri Guaino, beaucoup de personnalités
19:20qui sont venues nous éclairer, de leur point
19:22de vue, sur plein de sujets
19:24qui intéressent les français. On n'est pas un think-tank,
19:26en fait, le premier projet, c'est, une fois
19:28qu'on aura fini tout le travail avec les citoyens
19:30enseignants, policiers, agriculteurs,
19:32c'est de délivrer un petit livre de 50 pages
19:34qui sera le projet des citoyens
19:36français pour sauver la France. Après,
19:38on deviendra un parti comme les autres,
19:40voilà, on devient un parti,
19:42on fera des élections, etc.
19:44Une fois qu'on aura rassemblé et qu'on aura
19:46le projet qui sera définitif, mis en place
19:48par les citoyens. La différence, c'est que nous,
19:50nous voulons l'union de tous les souverainistes dans
19:52un parti commun, et même au-delà
19:54des souverainistes et des identitaires,
19:56parce que défendre l'identité et la souveraineté
19:58nationale, en fait, c'est les deux faces de la même médaille,
20:00il n'y a aucune raison d'être séparés.
20:06Et à présent, c'est le moment du Tour de France,
20:08en bref.
20:10Louise,
20:12nouvelle victime innocente de la
20:14barbarie. Dans la nuit de vendredi
20:16à samedi, le corps sans vie d'une fillette
20:18de 11 ans a été retrouvée
20:20dans un bois de long jumeau en Essonne.
20:22Depuis vendredi, à 15h,
20:24Louise était introuvable alors qu'elle venait
20:26de quitter le collège André-Mauroy
20:28dans la commune voisine d'Épinay-sur-Orge.
20:30Ne la voyant pas entrer, ses parents
20:32ont donné l'alerte. Selon les premières
20:34constatations, elle aurait été frappée
20:36à de multiples reprises avec un objet
20:38tranchant dans les zones vitales,
20:40au cou et dans le torse.
20:42Le jour de sa disparition, un couple
20:44de suspects a été arrêté
20:46avant d'être relâché samedi.
20:48Faute de preuve et avec présentation d'Alain
20:50Liby, les investigations ont
20:52mobilisé 120 enquêteurs
20:54dimanche et se sont poursuivis ce
20:56lundi. Le collège où était scolarisé
20:58Louise a de nouveau accueilli ses élèves
21:00et un dispositif de sécurité a été
21:02mis en place pour leur trajet.
21:04Les habitants de Long Jumeau et d'Épinay-sur-Orge
21:06restent sous le choc.
21:08Elle prend son chemin pour rentrer
21:10chez elle et on ne voit plus
21:12la petite fille. C'est quand même
21:14un drame pour les parents.
21:16Je pense que moi, en tant que
21:18grand-mère et maman, je
21:20ne pourrais pas vivre.
21:22On demande à nos enfants d'être autonomes,
21:24de pouvoir aller à l'école
21:26en pensant qu'il n'y a
21:28aucun danger,
21:30qu'ils arrivent du point A
21:32au point B et qu'en sortant
21:34de l'école, ils regagnent leur domicile.
21:36Et là, malheureusement, ce qui n'a pas été le cas
21:38de Louise, je suis
21:40très attristée.
21:42Jacques Lang a senti
21:44le vent du boulet. Alors qu'il se rendait
21:46à l'Opéra, l'octogénaire patron
21:48de l'Institut du Monde Arabe est tombé
21:50nez à nez avec des manifestants mobilisés
21:52contre la pédocriminalité.
21:54Pas de bol pour l'ancien ministre de la Culture,
21:56signataire de la Tribune du Monde
21:58et Libération de 1977,
22:00pour défendre le droit aux
22:02pratiques sexuelles entre adultes et enfants.
22:04Ce dernier a ainsi été accueilli
22:06par des cris, le traitant de pédophiles
22:08et de violeurs d'enfants, en référence
22:10notamment à l'affaire du choral, dénoncée en son temps
22:12par le membre du FN, Roger Olindre,
22:14désormais disparu. Jacques Lang,
22:16qui a traversé la vie politique jusqu'à
22:18ses 85 ans avec assez peu de
22:20mésaventures, a ainsi été tout
22:22retourné par le comité d'accueil. Il aurait
22:24expliqué avoir été poussé à terre,
22:26chutant alors en se faisant quelques
22:28égratignures, appelées pour l'occasion
22:30d'un terme abrasion. L'ancien
22:32ministre a ensuite été conduit à l'hôpital
22:34et un policier s'est déplacé
22:36à son chevet pour prendre sa déposition
22:38afin d'accompagner son dépôt de plainte.
22:40Jacques Lang s'est réjoui du fait que
22:42son épouse et partenaire dans
22:44toutes ses aventures depuis 60 ans,
22:46Monique Bukinski, n'ait pas été blessée.
22:50Le terroriste de la Basilique de Nice,
22:52devant les juges, ce lundi à Paris,
22:54le procès de l'attentat du 29 octobre
22:562020 s'est ouvert devant une cour
22:58d'appel spécial. Brahim Haïssaoui
23:00y comparait pour
23:02assassinat et tentative d'assassinat
23:04en relation avec une entreprise
23:06terroriste. Le 29 octobre
23:082020, ce clandestin tunisien,
23:10j'ai de 21 ans, a attaqué au couteau
23:12et tué trois personnes. Dans la
23:14Basilique Notre-Dame de Nice, il a été
23:16légèrement blessé et arrêté par les forces
23:18de police. Tout au long de l'instruction,
23:20il a fait état de problème d'amnésie,
23:22allant jusqu'à prétendre ne plus se souvenir
23:24du prénom de ses parents. Pourtant,
23:26son examen médical n'a révélé aucune
23:28lésion cérébrale et l'expertise
23:30psychiatrique a conclu à l'absence
23:32d'altération ou d'abolition de son
23:34discernement au moment des faits.
23:36Mieux encore, les écoutes
23:38de ses conversations téléphoniques avec sa famille
23:40depuis la prison ont démontré, selon
23:42l'accusation, que sa prétendue
23:44amnésie était pour le moins très exagérée.
23:46Que Brahim Haïssaoui
23:48ait des problèmes de mémoire ou non, les proches
23:50de victime n'ont probablement
23:52rien oublié. Le procès
23:54se tient jusqu'au 28 février.
23:56Il faudra bien un processus
23:58de sélection ou alors on sera
24:00plusieurs candidats et donc on ne sera
24:02pas au second tour. Gérald
24:04Darmanin se voit en haut de l'affiche
24:06pour 2027. Dimanche, le ministre
24:08de la Justice a évoqué l'idée
24:10d'une primaire pour départager
24:12les représentants du camp macroniste
24:14en vue de l'élection présidentielle de
24:162027. A l'heure actuelle, dans le
24:18Bloc central, ils sont plusieurs à penser au
24:20scrutin en se rasant le matin,
24:22à l'instar des anciens premiers ministres
24:24Édouard Philippe et Gabriel Attal qui ont droit
24:26à des sondages flatteurs.
24:28La question qui se posera sera donc
24:30de savoir si des membres de LR
24:32tels que Laurent Wauquiez ou Bruno
24:34Rotaillot seront de la partie.
24:36Interminable
24:38partie fine dans le 15e
24:40arrondissement. L'organisateur d'Orgie
24:42dite gangbang dans une
24:44résidence de la rue d'Alray entend
24:46aller plus loin alors que des riverains
24:48se sont plaint de ces activités nuisibles
24:50pour le quartier. Z, l'individu
24:52à l'origine de ces soirées, a fait
24:54savoir à ses clients qu'il avait déposé
24:56un dossier en préfecture pour augmenter
24:58la jauge d'accueil des soirées qui se déroulent
25:00dans un parking faisant
25:02plusieurs centaines de mètres carrés.
25:04Pas sûr que ce projet calme les voisins
25:06déjà très remontés.
25:08...
25:10Et l'on poursuit
25:12avec l'actualité internationale.
25:14...
25:16La foire aux taxes de la Maison Blanche
25:18est lancée dimanche quelques heures
25:20avant d'assister au Super Bowl, la très populaire
25:22finale de la ligue professionnelle de football
25:24américain. Donald Trump a annoncé
25:26que des droits de douane de 25%
25:28seraient appliqués sur l'aluminium
25:30et l'acier importés aux Etats-Unis.
25:32Ces mesures devraient frapper de plein
25:34fouet le Canada principal fournisseur
25:36de ces métaux à Washington.
25:38Le Brésil, le Mexique et plus loin
25:40la Corée du Sud sont aussi
25:42concernés. De son côté, l'Union
25:44Européenne a répondu qu'aucune notification
25:46officielle n'avait été formulée
25:48pour le moment. Le ministre des Affaires
25:50étrangères Jean-Noël Barreau a quant à lui
25:52bombé le torse en déclarant que
25:54l'UE répliquera. Pas sûr que cela
25:56suffise à effrayer Donald Trump.
25:58...
26:00Cesser le feu précaire à Gaza en dépit
26:02de libérations d'otages et de prisonniers.
26:04La Croix-Rouge déplore les conditions des opérations
26:06qui se dégradent, notamment du fait
26:08des déclarations du président américain.
26:10Ce dernier a en effet surpris la semaine
26:12dernière en expliquant que la bande de Gaza
26:14pourrait passer sous contrôle américain pour y
26:16construire une sorte de côte d'azur
26:18moyenne orientale. Et cela sans Gazaoui.
26:20L'état de santé dégradé
26:22de trois otages israéliens ainsi que leur
26:24exhibition devant une foule remuante ont déplu
26:26aux autorités de Tel Aviv tandis que de leur côté
26:28les Palestiniens accusent l'armée israélienne
26:30d'avoir agressé des familles attendant la
26:32libération de leurs proches dans la nuit
26:34de vendredi à samedi.
26:36Débat sans saveur
26:38en Allemagne à deux semaines des élections
26:40fédérales, le chancelier social-démocrate
26:42Olaf Scholz a affronté son
26:44concurrent de droite de la CDU,
26:46Friedrich Merz. Résultat,
26:48un échange sans intérêt qui n'a absolument pas
26:50permis de départager les deux personnalités.
26:52Le candidat de droite a davantage
26:54à perdre puisqu'il se trouve à un peu plus de 30%
26:56des intentions de vote contre
26:5815 à 16% pour le SPD
27:00derrière les nationalistes de l'alternative.
27:02Für Deutschland, qu'édité de
27:0420 points et qui n'était pas représentée
27:06au débat. C'est justement l'hypothétique
27:08alliance entre la droite et les nationalistes
27:10qui anime le débat allemand. La CDU
27:12s'en défend mais le SPD dramatise
27:14autour d'un tel scénario pour tenter de
27:16rattraper son retard. Les deux adversaires de
27:18dimanche soir pourraient bien se retrouver dans une
27:20coalition pour diriger le pays dans
27:22quelques semaines.
27:24...
27:26Et voilà, nous approchons
27:28de la fin de cette édition. Vous pouvez dès à présent
27:30retrouver Politique & Éco. Pierre Bergeron
27:32et Olivier Pichon reçoivent l'économiste
27:34Jean-Pierre Chevalier pour évoquer
27:36le modèle capitaliste de Donald
27:38Trump face à l'effondrement français.
27:40A partir du moment où
27:42Sarkozy
27:44a été élu
27:46président de la République,
27:48en 2007,
27:50en 2008,
27:52le taux de croissance a commencé
27:54à baisser. Il y a
27:56toujours eu une croissance
27:58du PIB, comme le montre
28:00le document numéro 2.
28:02Il y a toujours eu une croissance du PIB
28:04réelle mais elle est très très
28:06très très faible.
28:08Également au programme le Zoom du jour, le député
28:10Rassemblement National du Gard,
28:12Pierre Meurin, évoque son combat pour
28:14supprimer les ZF, les zones à faibles
28:16émissions. Véritable
28:18cauchemar des automobilistes.
28:20C'est à présent la fin de cette édition.
28:22Merci à tous pour votre fidélité.
28:24On se retrouve demain. En attendant, portez-vous bien.
28:26Bonsoir.

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