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00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur ces
00:09news jusqu'à 10h30. L'ensauvagement n'importe où, n'importe quand, un contrôle routier,
00:16un match de football, l'ensauvagement, les barbares sont parmi nous. Ce n'est pas moi qui le dit,
00:22c'est Bruno Retailleau lorsqu'il affirme cette société a engendré une fabrique de barbares.
00:27Hier, à 19h, la salle des pas perdus du tribunal de Bordeaux a vécu une première, une bagarre,
00:36entre des jeunes du quartier de Chantecrie-Saint-Louis et d'autres du quartier des Aubiers. Depuis ce lundi,
00:44huit hommes âgés de 23 à 30 ans, des amis d'enfance pour la plupart qui se sont connus dans le quartier de
00:50Chantecrie-Saint-Louis sont jugés par la cour d'assises de la Gironde. Trois d'entre eux,
00:55Abdouladr Savan, Marwan Souan et Yacine Salmi sont accusés de meurtre en bande organisée et tentative
01:05de meurtre en bande organisée. Le 2 janvier 2021, une fusillade avait éclaté aux Aubiers dans laquelle
01:11Lionel S, 16 ans, était mort et trois autres adolescents avaient été grièvement blessés. Le procès a donc
01:18commencé hier et les affrontements entre bandes prolongent d'une certaine manière ce qui s'est passé il y a 4 ans.
01:25Chaque jour qui passe illustre cette France orange mécanique. Il y a annoncé, il y a quelques années,
01:31un jour une lycéenne meurt, poignardée dans son lycée, un autre jour un pompier est entre la vie et la
01:40mort et son agresseur vient lui cracher dessus. Personne n'est à l'abri, jusqu'à quand ? Je ne sais pas,
01:46la barbarie est là et ma conviction ne change pas, ce n'est que le début. Il est 9h01, Audrey
01:53Bertheau. 9h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:06Bonjour Pascal, bonjour à tous. L'automobiliste de 19 ans qui a percuté un sapeur-pompier samedi lors
02:12d'un rodeo urbain a été mis en examen hier pour tentative de meurtre. Le parquet d'Annecy a indiqué
02:17qu'il avait été placé en détention provisoire. Le pronostic vital de sa victime âgée de 39 ans et père
02:23d'un enfant est toujours engagé ce matin. Le commandant Éric Brocardi était l'invité de la matinale.
02:28Écoutez-le.
02:30Il y a vraiment un sujet, un paradoxe total entre l'émission sur laquelle on est porté et puis le résultat qui en découle
02:35dès lors qu'on est au contact de certains individus. Et puis comme on l'a vu encore malheureusement il y a plus de 72 heures
02:40de cela, c'est vrai que le sujet de la lâcheté a encore frappé avec ce sapeur-pompier qui a été
02:46complètement pris pour un jeu de qui. Et notre cher collègue aujourd'hui, il est encore dans un état
02:51extrêmement critique. On a une forte pensée pour lui.
02:54Le Hamas a libéré hier l'otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a été retenu pendant 19 mois
03:01dans la bande de Gaza sur les 251 personnes enlevées en Israël le 7 octobre. 58 sont encore retenues à Gaza
03:08dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne. Et puis 40 tenues de scènes, des milliers de partitions
03:15et de photos. Lors d'une cérémonie organisée hier au ministère de la Culture,
03:18Lynn Renaud a annoncé faire don à l'état de ses archives artistiques et personnelles,
03:23ainsi que de celles de son mari, le compositeur Loulou Gasté.
03:27Merci beaucoup, chère Audrey. Nous sommes avec Charlotte Dornanas, avec Vincent Arouette,
03:31qu'on est heureux de revoir en chère et en haute photo de ce plateau.
03:34Joseph Massescaron, Olivier Delagarde, Thomas Bonnet. Je disais l'ensauvagement, la barbarie,
03:40on appelle ça comme on veut. On va voir ces images hallucinantes.
03:44Moi, je n'ai jamais vu ça. Franchement, je n'ai jamais vu ça.
03:46Les avocats n'ont jamais vu ça non plus.
03:48Je n'ai jamais vu ça. Il y a plein de jours où on peut se dire qu'on n'a jamais vu ça.
03:52Mais comme personne ne dit rien, mais c'est exactement la France orange mécanique.
04:01Elle était annoncée, c'était écrit noir sur blanc. Certains disaient que ça n'existerait pas.
04:07Et ce n'est que le début. Ce n'est que le début. Soyez-en certains.
04:13Donc, on va voir le sujet de Corentin Briot, ce qui s'est passé hier, dans le tribunal de Bordeaux.
04:19Et on sera avec Jean-Hérôme Rampenoux, qui pourra peut-être nous donner des précisions.
04:25Une première journée d'un procès sous tension et une bagarre générale qui éclate.
04:31Peu après 19h, hier au tribunal de Bordeaux, un affrontement a eu lieu au sein du bâtiment entre des jeunes de différents quartiers de la ville.
04:38Malgré l'intervention rapide des forces de l'ordre, d'autres jeunes tentent de forcer le passage pour rentrer.
04:44Finalement évacués de force, les individus sortent sur le perron du tribunal.
04:48Dehors, des policiers gazent les auteurs qui continuent d'échanger des coups.
04:52Une scène d'une grande violence qui a éclaté 15 minutes après la suspension de séance du procès,
05:01où 8 hommes, âgés de 23 à 30 ans, sont jugés pour la mort de Lyonnaisès lors d'une fusillade
05:06qui avait éclaté en 2021 aux Obiers, un quartier bordelais.
05:10Dans un communiqué, la cour d'appel de Bordeaux condamne des incidents graves.
05:14Les chefs de cour déplorent l'attente à la sérénité des débats au sein même d'un lieu de justice et les violences commises.
05:22Ils apportent leur soutien aux fonctionnaires de police blessés.
05:25La séance doit reprendre aujourd'hui.
05:27Un huis clos pourrait être prononcé pour assurer sa bonne tenue.
05:30Le procès doit s'achever le 23 mai prochain.
05:34Alors on pourrait vous faire venir ce matin un sociologue, énième,
05:36on pourrait vous faire venir un énième policier, on pourrait vous faire venir un énième pompier,
05:40on pourrait vous faire tout ce qu'on entend sur tous les plateaux.
05:45On pourrait bien nous dire qu'on regardait Rocky ?
05:46Oui, exactement. On pourrait vous faire venir n'importe qui.
05:50Tout ça ne changera évidemment rien, tout le monde dira les mêmes banalités,
05:53expliquera la même chose, etc.
05:55Bon, ça ne s'arrêtera pas.
05:58Ça ne s'arrêtera pas.
06:01Sauf s'il y a des mesures radicales que personne ne veut prendre.
06:06Donc ça ne s'arrêtera pas.
06:08Et ça continuera.
06:09Alors qu'est-ce qu'on fera ?
06:10On mettra un peu plus de sécurité.
06:12Comme les politiques sont malins, ils diront attention là,
06:15s'il y a quelque chose, il y aura plus de sécurité sur des gros procès ou des choses comme ça.
06:19Là, on en est rendu, ça se bat dans la salle des pas perdus.
06:23Alors qu'il y a trois jeunes qui sont, comment dire, poursuivis pour meurtre.
06:28Alors écoutez ce qu'a dit M. Retailleau, c'est pas vrai qu'il dit,
06:30puisque lui a un mérite, il met les mots.
06:33Il parle de barbares, il a bien raison.
06:35C'est la société, donc on va écouter ce qu'avait dit M. Retailleau à Nantes,
06:40et ce qu'il a redit à Evian, avec ce pompier, pompier sur lequel on a craché dessus, je rappelle.
06:45Qu'entre la vie et la mort.
06:46Et puis il y a un autre pompier qui a été agressé aussi, tous les jours.
06:49Tous les jours.
06:50Maintenant c'est les pompiers, c'est la lune du Parisien.
06:52Bon.
06:52Donc écoutez Bruno Retailleau.
06:56Cette société a engendré une fabrique de barbares.
07:04Cette France, des gens honnêtes, elle n'agresse pas, elle fait son devoir.
07:11Et puis il y a des barbares.
07:13Mais quand Laurent Oberton, il y a 15 ans, a écrit la France Orange Mécanique,
07:19il s'est fait traiter de... comment ?
07:20Oui, France Orange Mécanique, il s'est fait traiter de tous les noms.
07:22Il s'est fait traiter de fascistes, et d'extrême droite.
07:25Il a écrit noir sur blanc ce qui arrive.
07:28Et quand je vous dis que ce n'est que le début,
07:30c'est que vous allez vous alerter, vous allez à foutre.
07:33Ce n'est que le début puisque personne ne prendra les bonnes solutions.
07:36Donc continuons.
07:37Continuons.
07:38Vous vous souvenez aussi quand Jean-Pierre Chauvinement parlait de...
07:40Joseph Massescaron.
07:41Parlait de Sauvageon.
07:42Oui.
07:43Toute la gauche, tout le monde.
07:45Et la droite compris.
07:46La droite compris.
07:47Mais bien sûr.
07:48Voilà.
07:48Alors que Sauvageon, c'était plutôt presque...
07:51Olivier Delagarde.
07:52C'était explicite.
07:53Ce qui est très intéressant et édifiant dans cette affaire,
07:57c'est qu'on s'attaque à un lieu sacré de la République.
08:02Un palais de justice, c'est presque comme une église.
08:06Mais vous parlez déjà comme au XXe siècle,
08:08à oublier ces mots-là, le lieu sacré de la République.
08:11Mais oubliez, Olivier.
08:12Il faut bien dire.
08:13Mais oubliez, mais vous n'y êtes plus du tout.
08:15Il faut bien dire les choses.
08:17Il n'y a plus, c'est terminé.
08:18On est dans les guerres.
08:19Mais vous parlez.
08:20On est dans les témoins.
08:21On est dans les témoins.
08:22Mais non, mais ne parlez pas comme au XXe siècle.
08:25Essayez de vous adapter.
08:26Parlez comme aujourd'hui.
08:27Si on a un petit peu de nuance sur ce plateau,
08:29on se fait abrouer.
08:30Mais ce n'est pas de nuance.
08:31Mais ce n'est pas de la nuance que vous dites.
08:33Ce que je vous dis, c'est que là,
08:35on s'attaque à un lieu sacré.
08:36Parce que des bagarres générales,
08:37on en a vu sur des terrains de rugby,
08:39voilà, ça a toujours existé.
08:42Là, on est dans un lieu particulier.
08:44Et c'est pour ça que c'est particulièrement grave.
08:46Et moi, il y a une chose que j'aimerais savoir
08:48et que je n'ai pas trouvée dans la presse du jour,
08:50c'est de savoir si ces jeunes
08:53avaient été interpellés,
08:55avaient été arrêtés,
08:57et qu'est-ce qu'ils risquaient ?
08:58Rien !
08:59Eh bien, ça, c'est...
09:00Voilà.
09:00Rien !
09:01Ils risquent rien !
09:03C'est pour ça qu'ils le font !
09:04Vous n'avez pas compris ?
09:05Ils risquent rien !
09:06Rien du tout !
09:07Je pense qu'il y a compris.
09:08Ils risquent rien !
09:09Rien !
09:10Rien !
09:10Rien !
09:11Ils risquent rien !
09:12Et c'est pour ça qu'ils le font !
09:13Vous me dites ça,
09:14vous êtes sûr de votre truc ?
09:15Ah ben, je sais que quand
09:17un motard à Schiltigan
09:18fonce sur...
09:20Comment dire ?
09:21Un policier.
09:21Un policier,
09:22il a 20 heures d'intérêt général.
09:26Je le sais !
09:27Non, mais je voulais savoir
09:27s'ils avaient été arrêtés ou pas.
09:29Je ne crois pas.
09:29Mais il n'y a plus aucun lieu...
09:30Je n'ai pas réussi ce matin
09:32à trouver l'information.
09:33Mais, cher ami...
09:35Il n'y a plus aucun lieu...
09:36En France, y compris les tribunaux.
09:3720 heures d'intérêt général.
09:38C'est que le conseil du lieu sacré...
09:41En fait, il y a un lieu géographique.
09:43Parce que les médiathèques qui flambent,
09:46les écoles qui sont agressées,
09:48les commissariats qui sont incendiés,
09:51ça pourrait passer pour des lieux sacrés.
09:54Sauf que c'est en banlieue.
09:55Là, c'est en cœur de la ville.
09:57C'est-à-dire que ce qui arrive aux magistrats,
09:59c'est que ça déboule sous leur nez,
10:01sur leur parquet,
10:02c'est sur leur paillasson
10:04que va bientôt saigner
10:05cette France qui souffre.
10:07Vous comprenez ?
10:07Alors, il y a un autre...
10:08Il n'y a pas lieu sacré.
10:10Il y a un autre élément...
10:11Il y a des lieux en dehors de la vie.
10:13Il y a un autre élément
10:13qui rentre en ligne de compte,
10:14c'est qu'on a des images maintenant.
10:16Il y a la violence urbi
10:17et la violence orbi.
10:18Et là, ce qui vous choque,
10:20c'est pour ça que vous parlez de sacré,
10:21c'est que ça se passe sous votre nez
10:22et que vous ne pouvez pas le nier.
10:23Vous ne pouvez pas ne pas le voir.
10:24Ça se passe exactement...
10:25Tout le temps qu'il y a maintenant des images.
10:27Il y a tout le temps des images.
10:27Non, il n'y a pas tout le temps des images.
10:29Mais si, avec les smartphones,
10:29c'est tout le temps des images.
10:30Mais ce n'est pas vrai.
10:31Il n'y a pas...
10:31Mais justement,
10:33il n'y a pas d'image dans les écoles.
10:35On ne les voit jamais, cette violence,
10:36parce que cette violence,
10:37c'est tous les jours et tout le temps.
10:38Vous dînez un soir avec un prof,
10:40mais ce qu'il vous raconte,
10:41c'est effrayant.
10:42Juste effrayant.
10:43Mais ça fait 20 ans.
10:45Mais il n'y a pas d'image.
10:47Surtout, on ne veut pas...
10:48Vous avez vu un reportage d'immersion ?
10:50Jamais.
10:51Ce qui se passe dans les banlieues,
10:52vous ne le voyez pas.
10:54Il n'y a pas d'image.
10:55Vous avez vu des images ?
10:57Mettez-vous avec...
10:58Des images de oui.
10:58Mettez-vous avec...
10:59Des règlements de comptes.
11:00On ne le voit quand même.
11:01Vous avez dîné avec un flic un soir ?
11:03Vous savez, moi, le soir,
11:04je lis les journaux.
11:05D'accord.
11:05Vous avez dîné un soir,
11:06ce qu'il vous raconte...
11:07Ce qu'il vous raconte...
11:08Ce qu'il vous raconte,
11:10c'est effrayant.
11:11Et cette réalité ne vient pas dans les médias.
11:14Elle ne veut pas être montée.
11:16Passez une journée avec des flics
11:18qui se font insulter,
11:20caillasser les pompiers, etc.
11:22On en est là !
11:24On en est là !
11:24Charlotte d'Ornelas !
11:26On en est là et depuis de nombreuses années.
11:28Vous avez raison.
11:29D'ailleurs, à chaque fois qu'il y a des images,
11:30ça nous sidère.
11:31On y passe beaucoup d'heures.
11:32Et les gens qui sont impliqués,
11:34on va dire, sur les images ou assimilés,
11:36vous disent,
11:36mais c'est ça tous les jours depuis dix ans.
11:37Donc vous avez tous les deux raison.
11:39Entre guillemets,
11:40les images nous font réagir.
11:41Non, moi j'ai tort.
11:41C'est une chic ball de M. Le Proulx.
11:43Simplement, je réagis sur la question du lieu sacré.
11:46Parce qu'il y a quelque chose
11:47que la justice a perdu de vue
11:48et donc collectivement
11:49que nous avons perdu de vue,
11:50c'est que ce qui est sacré
11:51dans ce qui nous occupe,
11:52c'est la vie en fait.
11:53Moi, je suis désolée,
11:55mais on dit ça de l'école par exemple,
11:56c'est horrible,
11:57c'est un lieu sacré,
11:57on dit ça du tribunal.
11:59Mais enfin, un lieu de poste,
12:00un bureau de poste,
12:01ce n'est pas un lieu sacré,
12:02on n'a pas le droit d'égorger son voisin
12:03dans un bureau de poste non plus.
12:04Donc ce n'est pas le lieu
12:06qui change la chose.
12:07Je comprends que ça nous sidère,
12:09que ça arrive jusqu'au tribunal
12:11qui est encadré, etc.
12:12Le vrai problème de ces gamins,
12:14c'est que là,
12:15vous parliez tout à l'heure
12:15des bastons sur les terrains de rugby,
12:18ils sont là,
12:19je ne sais pas quel âge ils ont,
12:20mais ils sont probablement jeunes,
12:21ils sont poursuivis pour meurtre.
12:23Ils ont tué de sang-froid
12:24un gamin de 16 ans
12:25qui était en train de vendre
12:26des canettes de coca
12:27en bas de chez lui.
12:28Parce que celui qui devait finir,
12:30je cite,
12:31sur lequel ils avaient déjà tiré
12:32quelques jours plus tôt,
12:33s'est enfui.
12:34Donc ils ont dit
12:34vous n'avez qu'à tuer
12:35les petits qui sont là.
12:37plus aucun sens pour eux.
12:39La vie,
12:39qui est évidemment
12:40ce qu'il y a de sacré,
12:41et le problème,
12:42c'est que ces gamins-là,
12:44la justice se dit
12:44la première fois,
12:45ce n'est pas si grave
12:46parce qu'ils ont juste donné un coup.
12:48Mais c'est le début,
12:48le coup en fait,
12:49pour des gamins
12:49qui ne savent pas
12:50se retenir par rapport
12:52à la personne
12:52qu'ils ont en face d'eux.
12:53Et au lieu de stopper
12:54à ce moment-là,
12:56on attend qu'il soit
12:57objectivement trop tard.
12:58Là, je veux dire...
13:00Joseph Massé-Scaron,
13:01et je demande à Marine
13:02si on a des témoignages
13:03parce que je sais que Jérôme Rampenoux
13:05que j'ai eus ce matin
13:06est parti pour le tribunal de Bordeaux.
13:08Parce qu'on a écouté également
13:10ce qu'a dit Bruno Retailleau
13:11lorsqu'il était allé à Nantes
13:12et ce qu'il avait déjà parlé
13:13du mot barbare.
13:15Mais Joseph Massé-Scaron
13:17veut intervenir.
13:18Oui, on sait ça aussi
13:19pour reprendre ce que disait Charlotte
13:21depuis longtemps.
13:22Aujourd'hui,
13:22il n'y a plus
13:24de lieu sacré
13:26tout simplement
13:26parce que les personnes
13:27qui commettent ces agissements
13:29raisonnent en termes de territoire.
13:31Pourquoi en termes de territoire ?
13:33Parce que ce sont des logiques tribales.
13:35On le sait.
13:36Vous avez fait venir
13:36Maffetzoli combien de fois ici
13:38qui a écrit le temps des tribus.
13:39Là, on y est totalement.
13:41Donc, il ne peut pas y avoir
13:41de lieu sacré.
13:42Et si vous ajoutez en plus
13:43la pensée entre guillemets française,
13:45une certaine pensée française,
13:46on en parlera tout à l'heure,
13:48qui est dans la déconstruction permanente,
13:49on déconstruit tout,
13:51il y a des logiques de territoire
13:52et après, on se dit
13:53tiens, il n'y a plus de lieu sacré.
13:54C'est bizarre.
13:55Écoutez ce qu'avait dit Bruno Retailleau
13:57lorsqu'il était allé à Nantes
13:59et je rappelle qu'à Nantes,
14:02c'est une lycéenne
14:03qui a été tuée par un lycéen.
14:06Et il avait parlé également,
14:09il avait utilisé le mot barbare.
14:12On ne pourra jamais placer un policier
14:15ou un gendarme derrière chaque élève.
14:17Bien sûr, il faut faire des fouilles.
14:19Moi, je pense qu'on tirera
14:21un certain nombre de conclusions,
14:23mais ce que j'ai dit est important.
14:26C'est un questionnement beaucoup plus vaste.
14:28Il faut reconstruire l'autorité.
14:29On va vers une société d'ensauvagement.
14:31Cette barbarie, y compris
14:32qui touche désormais les plus jeunes,
14:34là encore, il faut nous interroger
14:36et il faudra travailler, évidemment,
14:40à rebâtir cette hiérarchie,
14:41cette autorité.
14:42Eh bien, il y a du boulot.
14:44Juste un mot quand même,
14:45parce que c'est toujours
14:45Bruno Retailleau qui monte au front.
14:47Oui.
14:48Juste.
14:48Ce sont quand même des jeunes,
14:49on est bien d'accord.
14:50Oui.
14:50Il y a bien quand même
14:51une ministre de la jeunesse.
14:53Oui.
14:54Je suis sûr que vous ne rappelez pas son nom.
14:55Mais...
14:56Voilà.
14:57Marie Barsac.
14:58Oui.
14:58Donc la seule chose, elle,
14:59Marie Barsac n'est intervenue
15:00cet dernier jour
15:01que pour dire qu'il fallait
15:02faire une différence
15:03entre la radicalisation
15:04et le port du voile.
15:05Mais qu'est-ce que je voulais...
15:06Qu'est-ce qu'elle fait ?
15:07Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
15:09c'est 50 ans ?
15:1250 ans ?
15:14La fameuse phrase,
15:15tu payes toutes tes factures.
15:17C'est...
15:17Ce n'est pas fichu,
15:18il ne faut jamais dire ça.
15:20Mais 50 ans ?
15:21Vous n'avez pas tout changé
15:22en 50 ans ?
15:23Marie Barsac,
15:24qu'est-ce qu'elle peut faire ?
15:25Marie Barsac ?
15:26Rien.
15:27Je ne sais pas.
15:27Et elle le fait plutôt bien.
15:28Ah bon ?
15:29Donc, elle le fait plutôt bien,
15:31le rien.
15:33Mais non, mais ils sont...
15:34C'est le rien ?
15:35Ils ne font rien ?
15:37Mais si on leur parle de Bukele,
15:38alors là...
15:39Parce qu'il y a des solutions,
15:40en fait.
15:41Elles sont radicales.
15:42On dirait du roman de Vos.
15:43Non, mais il y a des...
15:44Mais il y a des solutions,
15:46elles sont radicales.
15:46Moi, je pense que...
15:47Il n'y a que celles-là
15:48qui vont marcher au moins
15:49pendant 50 ans,
15:50disons que tu fais
15:50des solutions radicales.
15:52On a parlé de la récidive idéaire,
15:53au bout de temps de récidive,
15:54tu ne sors plus.
15:55Voilà.
15:55Ça, c'est une solution radicale.
15:56Écoutons Gérald Darmanin
16:00qui s'est exprimé là-dessus.
16:01Il était sur France 2 ce matin.
16:04La loi n'est pas assez appliquée
16:05sur les saisies
16:05et les confiscations.
16:06La loi...
16:07Parce que la loi existe déjà.
16:07Oui, la loi qu'on appelle
16:08la loi Warsman
16:09permet aux forces de l'ordre,
16:11sous l'autorité du procureur
16:12de la République,
16:12de saisir,
16:13c'est-à-dire de prendre
16:14et de vendre immédiatement
16:15avant la condamnation
16:16les motos,
16:17les quads,
16:17les voitures.
16:18Votre téléphone portable,
16:19je l'ai fait pour les personnes
16:20qui négocient
16:21ou qui achètent de la drogue.
16:23Et donc, oui,
16:23ce n'est pas systématiquement fait.
16:25Donc, je l'ai rappelé
16:26au procureur de la République
16:26qu'ils doivent le faire
16:27systématiquement.
16:27Des rodéos qui intervenaient.
16:31Gérald Darmanin
16:32qui ne m'a même pas été interrogé
16:33en tant que ministre de la Justice
16:34sur ce qui s'est passé hier
16:35dans le tribunal.
16:36C'est vous dire
16:36si vraiment les médias
16:38ont envie de parler de ça.
16:39C'est-à-dire que ça n'arrive
16:39même pas à la justice.
16:39C'est-à-dire que c'est un ministre
16:40de la Justice.
16:41Ça se passe dans un tribunal.
16:42Ça se passe dans un tribunal
16:43et on ne l'interroge même pas là-dessus.
16:46C'est le service public.
16:46Vous savez, Pascal,
16:47on s'est beaucoup arrivé
16:47sur le mot barbare
16:48employé par Bruno Rotaillot.
16:49Moi, ce qui m'intéresse
16:50peut-être encore davantage
16:51dans sa prise de parole,
16:52c'est qu'il dit
16:52qu'il y a deux Frances.
16:53Il y a la France des honnêtes gens
16:54et il y a la France
16:55de ceux qui pillent,
16:56de ceux qui tuent,
16:57de ceux qui veulent.
16:58Je suis désolé,
16:58ça fait quand même
16:59deux ministres de l'Intérieur
16:59qui nous parlent de France
17:00côte à côte, face à face.
17:02Bref, on est toujours
17:02dans ce léctique-là.
17:04Ce sont quand même
17:04les personnes les plus informées
17:05de l'État.
17:06Ça m'inquiète, moi,
17:07personnellement,
17:07qu'on nous dise
17:07que ça va inéluctablement
17:09arriver à une confondition.
17:10Oui, il y a deux Frances.
17:11Il y a la Frances de l'anarchie
17:12et des scènes comme celles
17:14qu'on vient de voir
17:15au tribunal,
17:16moi, j'en ai déjà vu
17:17en Haïti,
17:19là, quand l'État
17:20est effondré.
17:21Et puis, il y a la France
17:22de la tyrannie.
17:22C'est rassurant.
17:22Ce que vous nous dites
17:23est rassurant.
17:24Oui, oui, tout à fait.
17:24Je vous remercie
17:25de cette éditorialisation
17:27qui nous...
17:28C'était il y a 30 ans.
17:29Mais, donc,
17:30l'avenir, effectivement,
17:31est un peu sombre
17:32si on ne fait rien.
17:33Vous avez deux Frances,
17:34effectivement,
17:34il y a aussi,
17:35parallèlement à cette France
17:36de l'anarchie
17:37pratiquement absolue,
17:39il y a la France
17:39de la tyrannie bureaucratique
17:41qui, en permanence,
17:43harcèlent les braves gens.
17:44C'est ça qui est très franc.
17:44Mais vous avez parfaitement raison.
17:45Il y a les deux en même temps.
17:46Vous avez les petits hommes gris
17:48qui, effectivement,
17:49harcèlent les Français,
17:52en permanence, surtout.
17:53Et puis, vous avez,
17:54effectivement,
17:54les autres qui ont tous les droits.
17:57Bon, alors,
17:58comment dire ?
17:58On revient, évidemment,
17:59sur ce qui est passé à Evian,
18:01avec le chauffeur suspecté
18:03d'avoir percuté samedi
18:04un sapeur-pompier
18:05lors d'un rodéo urbain
18:06qui a été mis en examen
18:07pour tentative de meurtre.
18:08Je vous propose, peut-être,
18:09de voir le sujet
18:11de François Tchiskevich-Gaudin.
18:15Après 48 heures
18:16de garde à vue,
18:17le jeune homme de 19 ans
18:18a été mis en examen
18:19pour tentative de meurtre
18:21et placé en détention provisoire.
18:23Il est accusé
18:24d'avoir percuté
18:25un pompier volontaire
18:26lors d'un rodéo urbain
18:28samedi matin.
18:29Il reconnaît
18:29la matérialité des faits
18:31mais conteste
18:31avoir délibérément
18:32percuté la victime
18:33indiquant avoir paniqué.
18:35Lors de son audition,
18:37le conducteur
18:38dont le permis était suspendu,
18:40a reconnu être revenu
18:41sur les lieux
18:41mais sans invective
18:42à l'égard de la victime
18:43et des autres personnes présentes.
18:46Niant ainsi,
18:47avoir craché
18:48sur le pompier blessé
18:49et sur un autre,
18:50comme l'avait détaillé
18:51le ministre de l'Intérieur
18:52Bruno Retailleau
18:53lors d'une visite
18:54sur les lieux
18:55de l'agression
18:55samedi soir.
18:56Dans sa voiture,
18:57des bouteilles d'alcool
18:59et de prototypes d'azote,
19:00un gaz hilarant
19:01ont été retrouvés.
19:03Après avoir d'abord refusé
19:04de se soumettre
19:05aux tests d'alcoolémie,
19:06ce taux a finalement
19:07pu être mesuré.
19:09C'est le vent
19:09à 0,28 mg
19:11par litre de sang,
19:12soit juste au-dessus
19:13de la limite
19:14pour les jeunes conducteurs.
19:16Un second automobiliste
19:17présent lors du rodéo
19:18a été interpellé
19:19ce lundi après-midi.
19:20Âgé de 20 ans,
19:22il a été mis en examen
19:23pour conduite dangereuse
19:24et placé sous contrôle judiciaire.
19:25Éric Brocardi
19:26et porte-parole des pompiers,
19:27il était sur Europe 1 hier
19:28et il s'est exprimé.
19:31Il y a une évolution
19:32de l'agression.
19:33Avant, nous avions
19:33effectivement des agressions
19:35mais qui étaient
19:35souvent corrélées
19:36à des situations
19:37dans la nuit
19:38de vendredi à samedi,
19:39de samedi à dimanche
19:39liées à l'alcool,
19:40à la sortie de boîte de nuit
19:42ou quoi que ce soit.
19:42On n'avait pas encore
19:43cette notion véritable
19:44parfois de guet-apain,
19:46de jet de caillou
19:46ou de ce genre de choses-là.
19:48Aujourd'hui,
19:48c'est vrai qu'on passe
19:49d'écran supplémentaire
19:49comme là,
19:50on l'a encore passé
19:51parce que ce que
19:52vous évoquez aujourd'hui
19:53comme une agression
19:53au regard de ce qui se passe
19:54comme une autre Savoie,
19:55j'ai du mal à qualifier
19:56le niveau supérieur
19:57de ce qui s'est produit
19:58parce qu'on a pris
19:59les sapeurs-pompiers
19:59pour un jeu de qui
20:01et très clairement
20:02aujourd'hui,
20:03le sujet,
20:03il est de se dire
20:04mais jusqu'où va-t-on aller
20:05parce qu'il y avait
20:06une volonté manifeste
20:08de vouloir tuer quelqu'un.
20:10Je crois que Thomas Bonnet,
20:10c'était un jour
20:11le président de la République
20:12qui avait dit
20:13en déplacement
20:14en province
20:15ah oui,
20:16les uns et les autres
20:17regardent ces news
20:18et ils ont le sentiment
20:18que la France est à feu à essence.
20:20Ça existe bien ça,
20:20le président de la République
20:21l'avait dit comme ça.
20:22Il faudrait retrouver
20:22la citation exacte
20:23mais ça me répond.
20:24Donc c'est ça,
20:25alors moi je dis toujours
20:26la même chose,
20:26nous on témoigne de l'actualité,
20:28l'actualité elle s'impose à nous,
20:29c'est pas moi qui l'invente.
20:31Bordeaux hier,
20:31je ne l'invente pas,
20:32le pompier je ne l'invente pas,
20:34on pourrait parler
20:34d'autre chose,
20:35bien évidemment,
20:37mais on n'invente pas cela.
20:38Donc entre le sentiment
20:40d'insécurité
20:41de monsieur Dupond-Moretti,
20:43qui était hier soir d'ailleurs,
20:44je crois sur l'émission
20:46C'est à vous,
20:46il explique qu'il a été
20:47formidable ministre de la Justice,
20:48donc il est très content de lui,
20:50mais ils sont tous
20:50très contents de l'eux d'ailleurs,
20:51le pays est à feu et à sang,
20:53mais quand tu les écoutes tous,
20:54c'est formidable,
20:55on a fait du bon boulot,
20:56c'est merveilleux,
20:57quand je suis arrivé
20:58c'était pas bien,
20:58quand je suis reparti
20:59c'était mieux,
20:59etc.
21:00Et effectivement,
21:01la phrase d'Emmanuel Macron
21:03qui sera ce soir,
21:04d'ailleurs,
21:05sur TF1,
21:07tant mieux.
21:08Est-ce qu'on lui posera la question ?
21:10Il y aura Robert Ménard,
21:12on peut compter sur Robert Ménard.
21:12Mais moi j'ai envie de dire
21:14le président de la République,
21:15je voudrais une émission
21:16où simplement il écoute les gens,
21:18parce que je sais
21:18ce qu'il va se passer,
21:19il va être très bon,
21:20comme toujours,
21:20il va parler,
21:21très bon,
21:22il va être efficace,
21:23comme toujours,
21:24à la fin tu sors,
21:25tu auras oublié ta question,
21:27et rien ne changera,
21:28puisqu'en fait la parole,
21:30à l'oral il est très bon,
21:32le problème c'est pas l'oral,
21:35j'ai envie de dire
21:35le problème c'est l'écrit,
21:36mais à l'oral il a 15,
21:3816, 17,
21:40il n'y a pas de soucis,
21:41mais qu'est-ce qui est fait
21:42depuis 8 ans,
21:43c'est de pire en pire,
21:45qu'est-ce que t'attends
21:45d'un président de la République
21:46qui change les choses,
21:47autrement il ne sert à rien,
21:49s'il ne peut pas changer le réel,
21:50ça ne sert à rien.
21:52Moi j'attends de voir
21:52les questions de Thibaut Inchef.
21:54Oui, alors,
21:55qui est ce jeune homme ?
21:58C'est un...
21:59Répétez son nom,
22:01parce que je ne suis pas sûr
22:01que tout le monde ait...
22:02Thibaut Inchef.
22:03Thibaut Inchef.
22:04Inchef.
22:04Voilà.
22:05Inchef.
22:06En forme,
22:06ça veut dire en forme.
22:07Thibaut,
22:08c'est un influenceur,
22:10c'est un influenceur
22:11qui d'une manière drôle,
22:12évidemment,
22:13donne des conseils.
22:14Il est coach sportif,
22:15Thibaut Inchef.
22:16On en est là aujourd'hui.
22:17Oui.
22:17Faire interroger
22:17le président de la République
22:18par Thibaut Inchef.
22:20Pour le sport à l'école.
22:21J'aurais préféré par exemple
22:22qu'il soit interrogé
22:23par Sarah Knafow.
22:25Vous voyez,
22:25ça m'aurait plus intéressé.
22:26Il y aura Robert Ménard,
22:27mais il n'y a pas de politique,
22:28sauf Robert Ménard.
22:29Vous voyez,
22:30moi,
22:30ça,
22:31ça m'intéresserait
22:31que Sarah Knafow
22:32soit en face
22:33du président de la République.
22:35Plutôt que,
22:36comment ils s'appelaient
22:36les deux
22:37qui faisaient des roulades
22:38à l'Elysée ?
22:39Max Fly et Carlito.
22:41Bon, voilà.
22:41Oui, c'est ça.
22:42Mais passer de Michel Droit
22:43à Max Fly et Carlito.
22:44Bon,
22:45il y a peut-être
22:45un juste milieu.
22:46Il y a eu Michel
22:47et le fil de Bourrosi
22:48entre-temps.
22:50En tout cas,
22:51il n'y a pas ces news.
22:52Nous,
22:52on n'a pas le droit.
22:53On se rappelle,
22:53vous vous rappelez
22:54la question de Laurence Ferrari
22:54à la conférence de presse
22:55à Emmanuel Macron
22:56sur l'école.
22:57Ça n'est pas...
22:57Quand on pose une question,
22:58c'est...
22:59Il n'y en a pas un...
22:59Bon,
22:59et alors,
23:00un autre...
23:01Je vais vous faire écouter
23:03le sujet de Mathieu De Vez
23:04parce qu'il y a eu
23:04un autre incident
23:05avec les pompiers
23:05ce qui fait que c'est
23:06la une du Parisien.
23:07D'ailleurs,
23:08il y a des...
23:09Comment dire ?
23:10Des pompiers
23:10qui ont été...
23:11Pompiers
23:14qui ont été insultés.
23:15On les écoutera
23:16tout à l'heure.
23:17On va mettre une sirène.
23:18Comment ?
23:19On va mettre une sirène plutôt que là.
23:20Ah non,
23:21il ne faut pas...
23:21J'avais mis une sirène au départ.
23:22Un pimpon,
23:23s'il vous plaît.
23:24Un pimpon,
23:24ouais,
23:24mais bon.
23:26Pimpon.
23:26Vous savez que pimpon,
23:27c'est...
23:27Vous savez qui c'est pimpon ?
23:29C'est toujours vrai.
23:29Non.
23:30Pimpon,
23:31c'est Alain Souchon
23:32dans l'été meurtrier.
23:34Et Isabelle Adjiani,
23:35elle appelle Alain Souchon
23:38pimpon.
23:39Parce qu'il est pompier.
23:40Parce qu'il est pompier.
23:41Et c'est un film formidable
23:42que vous pouvez voir
23:44et revoir
23:45l'été meurtrier.
23:46Il y a Roger Carrel
23:47qui joue un garagiste.
23:50Il y a François Cluzet
23:51qui joue un cycliste
23:53qui rentre en disant
23:53on a perdu !
23:55Il y a Suzanne Flon.
23:56Suzanne Flon.
23:59Voilà,
23:59on préférerait parler de cinéma.
24:01C'est un grand film
24:02d'été meurtrier.
24:03Immense film.
24:05Scénario sur la vengeance,
24:06c'est Monte Cristo.
24:08Ah non,
24:08c'est formidable.
24:09Michel Galabru
24:09et Isabelle Adjiani.
24:11Sublime.
24:12Et Thomas Hill,
24:13je crois.
24:13Et Thomas Hill
24:13qui a un petit rôle.
24:14Et Thomas Hill
24:15qui passe sur sa caisse.
24:18Je crois qu'il y a
24:18Suzanne Flon
24:19et Denis Jean.
24:21Absolument.
24:22Il y a François Cluzet aussi.
24:23Mais je viens de le dire,
24:24François Cluzet
24:25qui joue le cycliste.
24:26Il est formidable.
24:28C'est un formidable film
24:29l'été meurtrier.
24:30De Jean Becker.
24:31Non pas Jacques Becker
24:32mais Jean Becker.
24:33Car Jacques Becker
24:34avait fait comme vous le savez
24:34Le Trou.
24:35Le Trou ?
24:36Le Trou,
24:37Jacques Becker.
24:38Avec Michel Constantin.
24:41A revoir.
24:41Je suis sûr que vous ne savez pas
24:43qui est Michel Constantin.
24:45Très peu.
24:45Je connais de nom
24:46mais j'ai des lacunes.
24:48Il ne sait pas
24:48qui est Michel Constantin.
24:50Ne nous fâchons pas.
24:51Oui.
24:52Bon non, bref.
24:53Comment ça va ?
24:54On va justement partir à Cannes
24:55ce matin dans l'émission.
24:57Et vous avez vu
24:58qu'il y a un nouveau code
24:59de...
25:00Comment dire ?
25:02Un code vestimentaire à Cannes.
25:03Oui.
25:03On ne peut pas avoir...
25:04Alors je sais que ça va vous gêner
25:06parce que vous alliez régulièrement
25:07avec des robes transparentes.
25:08Bien sûr.
25:09Et vous ne pourrez
25:09jamais y aller dénuder.
25:11Voilà.
25:12C'est interdit déjà.
25:12Dénuder, transparente.
25:14Au Festival de Cannes
25:14le code vestimentaire se dircit.
25:16Et pas de grande traîne non plus.
25:19C'est fort.
25:19Parce que ça gêne.
25:21Dans laquelle on est
25:21je vous assure.
25:23On en est rendu
25:24à réglementer
25:26les robes des filles
25:27sur le...
25:28Quelqu'un va mesurer
25:28la transparence des robes ?
25:29Non mais...
25:30Oui alors par contre
25:31comment ils vont contrôler ça ?
25:32Ça va être compliqué.
25:33La transparence
25:34elle est partout
25:35sauf pour les robes des filles.
25:37aujourd'hui.
25:38Je sens que ça vous embête.
25:419h25.

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