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A Avignon, des chercheurs de l'INRAE alertent sur les dangers des pesticides, même à faibles doses, pour les abeilles, alors qu'une proposition de loi autorisant à nouveau, sous dérogation, l'usage d'un néonicotinoïde sera bientôt examinée par l’Assemblée.

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Transcription
00:00C'est parti !
00:30Lorsqu'elle passe à travers les canaux avec une puce électronique,
00:38le lecteur va émettre un signal radio et en retour,
00:42la puce de l'abeille va émettre un signal codé qui correspond à son numéro de puce
00:46et les informations temporelles telles que la date, les heures, les minutes
00:51vont être enregistrées également au moment du passage de l'abeille.
00:53Dans le cadre de nos recherches, on a pu démontrer que les pesticides,
00:58donc principalement les frongicides, mais également les insecticides,
01:02aux doses qu'on utilise actuellement, ont des impacts non laitaux sur les pollinisateurs,
01:08dont l'abeille à miel, qu'on appelle aussi parfois l'abeille domestique.
01:12Ces effets, ça va jouer notamment sur le service de pollinisation
01:15qui va être essentiel à notre agriculture, mais également pour les plantes sauvages
01:19et pour l'ensemble de la biodiversité.
01:22Donc les pesticides vont contaminer aussi toute la chaîne alimentaire et les différents milieux.
01:36Les néonicotinoïdes sont des molécules particulièrement toxiques.
01:40Certains collègues chimistes vous diraient même qu'il n'existe pas d'effet zéro sur les organismes vivants.
01:48Donc là, on parle de l'abeille à miel, mais ça va aussi avoir des impacts sur plein d'autres espèces.
01:54Donc même des petites quantités peuvent altérer des comportements
01:58ou des mécanismes physiologiques des individus.
02:00Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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