Le journaliste, Eric Revel s'exprime sur les menaces courantes d'élèves à professeurs : «On est pris dans une violence qui s'accélère de plus en plus jeune», dans La Matinale Week-End sur CNEWS.
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00:00Oui, alors on est quand même désemparé, il faut le dire, on est désemparé devant ces actes.
00:06On ne sait plus gérer la violence des jeunes aujourd'hui.
00:07Alors en fait, il y a l'éternelle question de l'excuse de minorité, vous savez, qui est prévue dans le code pénal.
00:12Vous avez une partie des politiques, notamment de droite, qui disent mais attendez, on n'est pas adolescents aujourd'hui comme on l'était il y a 40 ans,
00:19puisque depuis l'autorité s'est effondrée et que la plupart des jeunes, et on l'a vu au moment de la victoire du PSG,
00:26vous savez, cette catégorie de jeunes n'a peur de rien, ils s'en foutent de casser des bagnoles, de menacer des profs.
00:31Donc si on ne change pas la loi, je ne vois pas ce que le juge peut appliquer d'autre qu'un stage de citoyenneté.
00:37En réalité, qu'est-ce qu'il est qu'il fasse ?
00:39Donc en fait, on est pris dans une violence qui s'accélère de plus en plus jeune, c'est indéniable, c'est indéniable.
00:45Ce n'est pas un jugement politique, c'est une constatation qu'on peut faire tous les jours sur les agressions,
00:50sur les victoires d'une équipe de football et ce qui se passe après.
00:54Bon, si on n'adapte pas notre législation, en fait, le juge, qu'est-ce qu'il voulait ?
00:58Il est comme nous, il est désarmé, si tant est qu'il veuille prendre une décision.
01:02Mais en fait, il est désarmé puisqu'il a à sa disposition l'arsenal qu'on lui met à sa disposition.