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Auparavant rejeté par une gauche encore laïque, le terme d’islamophobie est brandi depuis plusieurs années par les cadres mélenchonistes.

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00On entend souvent parler d'islamophobie.
00:02Actes hostiles envers des musulmans, critiques de la religion ou encore débats sur l'islam politique.
00:07De quoi parle-t-on au juste ?
00:10Cette confusion est entretenue à dessein par les tenants de l'islam politique.
00:14Leur objectif est simple, faire passer toute critique de l'islam pour une forme d'hostilité, voire de racisme dirigé envers les musulmans.
00:21En entretenant cette ambiguïté, les islamistes déplacent le débat.
00:25Les actes anti-musulmans existent, ils sont documentés, recensés chaque année par les services de l'Etat.
00:29C'est un délit et même une circonstance aggravante lorsqu'un crime est commis.
00:33L'islamophobie quant à elle n'a aucune existence juridique dans notre code pénal.
00:38Cela pour une raison simple, le délit de blasphème n'existe pas en France.
00:41Le glissement sémantique de l'acte anti-musulman vers l'islamophobie n'est rien d'autre qu'un piège identitaire.
00:47Et cette confusion peut devenir un levier d'influence lorsque les partisans d'un islam politique utilisent le chantage à l'islamophobie dans une logique victimaire.
00:55Pour résumer, on peut critiquer une religion sans attaquer ses fidèles.
00:58Et l'on peut défendre la laïcité sans être hostile aux croyants.
01:01Rétablir cette nuance, c'est essentiel pour un débat démocratique sain.
01:05Vous pouvez retrouver notre dossier consacré à ce sujet dans les pages du JD News à paraître cette semaine
01:10et notre interview avec Florence Bergeau-Blackler, anthropologue et chercheuse au CNRS.
01:15Bonne lecture à tous !

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