Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports de France, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:018h13, la grande interview CNews Europe 1 avec Philippe Tabarro. Bonjour Philippe Tabarro.
00:05Bonjour.
00:06Ministre des Transports, merci d'être avec nous.
00:09Beaucoup de sujets à aborder avec vous ce matin, des sujets politiques, des sujets autour des transports, des sujets autour de la voiture.
00:17Évidemment, je voulais revenir tout d'abord sur ce qui s'est passé mercredi soir dans la capitale,
00:22après la qualification du Paris Saint-Germain pour la finale de la Ligue des Champions.
00:26Il y a eu des violences, j'allais dire, en surface. Qu'est-ce qui s'est passé dans les transports ?
00:30Est-ce qu'il y a eu des violences dans le métro, dans les bus de nuit ?
00:33Il y a eu un certain nombre de problèmes sur l'emprise autour du stade et plus largement sur les Champs-Elysées
00:41et puis sur le périphérique et quelques modes de transport.
00:44Ce qu'on peut dire est peut-être qu'après moi, je crois que vous recevez le préfet de police
00:49qui donnera des chiffres intéressants et qui montrera combien les forces de police ont été une nouvelle fois efficaces, courageuses
00:57et je tiens à leur rendre un hommage important et appuyé.
01:02Dire que malheureusement, des individus, et souvent les mêmes, utilisent des événements festifs
01:07et souvent sportifs pour déployer leur haine, leur envie de tout casser.
01:14Et c'est ce phénomène, une nouvelle fois, qui s'est produit.
01:17Dans les transports, bien sûr, on n'est jamais épargné.
01:21C'est la raison pour laquelle j'ai pu faire voter, il y a quelques semaines, une loi sur la sûreté dans les transports
01:28qui fait que les agents, que ce soit de la SUGE ou du GPSR, peuvent intervenir beaucoup plus facilement.
01:37Mais il y a encore quelques trous dans la raquette et notamment par rapport à un édito que j'entendais ce matin
01:43de M. Bonnet concernant la France insoumise, où par exemple des dispositifs de ma loi sur la sûreté dans les transports
01:51ont été attaqués au Conseil constitutionnel sur l'utilisation du taser, par exemple,
01:57sur la question de pouvoir intervenir dans certaines conditions.
02:04Et les algorithmes qui ont beaucoup été utilisés pendant les Jeux Olympiques et qui ont été particulièrement...
02:11Et qui ont attaqué et qui ont eu gain de cause.
02:14Donc on voit que dans des événements comme ceux-là, l'utilisation, par exemple, des caméras algorithmiques est indispensable.
02:21Et je regrette que cette mesure en particulier ait été supprimée dans le texte.
02:27Il y a quand même des choses particulièrement intéressantes.
02:29On va aller en profondeur sur votre loi transport qui a été promulguée il y a quelques semaines.
02:34Je voulais qu'on reste quelques instants quand même sur mercredi soir.
02:37Les images apparaissent à l'écran, on va les revoir.
02:40Et pour les auditeurs d'Europe 1, ils ont vu ce qui s'était passé.
02:44Il y a eu des échauffourés.
02:45Est-ce que vous ne trouvez pas triste que désormais, dès qu'il y a un événement à fêter,
02:49il y a très souvent, trop souvent, pour ne pas dire tout le temps,
02:51des individus violents à gérer, des individus violents qui viennent brûler,
02:56qui viennent casser, qui viennent voler, qui viennent agresser ?
02:59Bien sûr, c'est une honte.
03:01Et je pense que la réponse policière est la bonne.
03:04La réponse pénale doit être à la hauteur également de ces événements.
03:09C'est totalement inacceptable.
03:11Il y a des milliers, pour ne pas dire des millions de personnes,
03:14qui étaient heureux de cette victoire et de cette qualification du Paris Saint-Germain.
03:19Et des événements comme ceux-là viennent noircir le tableau
03:24et puis ramènent à des choses essentielles.
03:27Le sport, ce n'est pas ça.
03:28Ce ne sont pas les images qu'on voit.
03:30Ce ne sont pas des comportements comme ça.
03:31Le sport doit véhiculer d'autres valeurs.
03:36Et j'attends vraiment de la justice qu'elle assume,
03:41dans le cadre du maillon et de la chaîne répressive,
03:47ses responsabilités par rapport à de tels comportements.
03:49On a tendance à dire que les comportements violents étaient minoritaires.
03:52Mais vous s'y seriez allé avec de jeunes enfants, vous ?
03:55C'était la victoire du Paris Saint-Germain avec des enfants de 8, 9, 10, 12 ans ?
03:59Je vais assez régulièrement avec mon fils au stade.
04:02Heureusement, toutes les parties ne se terminent pas comme ça.
04:05Mais c'est vrai que ça inquiète.
04:08Et je comprends l'émoi d'un certain nombre de parents dans le futur
04:12pour amener leurs enfants voir de tels événements sportifs.
04:15Pourtant, le sport est beau.
04:16Il n'y a rien de plus beau que le sport.
04:18Mais malheureusement, quand ça se termine comme ça,
04:20c'est tout simplement inacceptable et scandaleux.
04:23Philippe Tabarro, ministre des Transports,
04:25invité de la grande interview CNews Europe 1.
04:27Donc, on parlait également de votre loi
04:29parce que vous l'aviez initiée quand vous étiez au Sénat
04:31et ensuite, elle a été promulguée fin avril
04:34et vous l'avez poussée en entrant au gouvernement.
04:36Les agences de sécurité SNCF et RATP ont désormais plus de pouvoir.
04:41Les premières remontées de terrain, quelles sont-elles ?
04:44Elles sont bonnes.
04:45Les agents vont pouvoir de nouveau utiliser les caméras piétons
04:48qui étaient un élément important
04:50qui permettent véritablement de ramener de la sérénité,
04:55qui permettent de pouvoir intervenir le cas échéant
05:01et qui sont très attendus des agents eux-mêmes
05:03qui sauvent l'autaire.
05:05Il y a également la possibilité de faire un certain nombre de fouilles,
05:08de palpations, que ce soit dans l'emprise ferroviaire
05:11ou à l'extérieur sur le parvis
05:13et de pouvoir évacuer des emprises un certain nombre de personnes
05:18qui sont indésirables de par leur comportement
05:21et surtout de ne pas attendre l'acte de délinquance,
05:24mais de le faire de manière préventive.
05:26Donc, toutes ces mesures sont maintenant opérationnelles.
05:29Elles ont été promulguées.
05:30Et je vous l'ai dit il y a un instant,
05:32je regrette que deux, trois mesures aient été sanctionnées
05:34sur dépôt d'un recours de députés à la fille
05:39et un petit peu plus large,
05:41notamment sur la question des algorithmes
05:43et sur la question de l'utilisation du taser
05:46qui peut régler un certain nombre de solutions,
05:48enfin de situations compliquées quelquefois.
05:51C'est quoi ? C'est une gauche qui est gênée
05:53quand on s'attaque à l'insécurité ?
05:55Oui, totalement, qui est en dehors des réalités.
05:57Les réalités, c'est ce que vous venez de montrer,
05:59c'est du concret, c'est pas un film ce que vous avez montré,
06:02c'est ce qui s'est passé dans les rues de Paris.
06:04Il y a 48 heures, donc il faut des réponses qui soient adaptées.
06:08Et la loi que j'ai pu porter permet un certain nombre de réponses
06:13et j'espère surtout aussi que la réponse pénale
06:15accompagnera les dispositifs législatifs que j'ai pu faire voter.
06:20La grève à la SNCF, il y a actuellement une grève à la SNCF.
06:23La direction de la compagnie annonce 90% des TGV en circulation.
06:27Vous tenez cette promesse alors qu'il est ?
06:29Oui, cette promesse est tenue, ce qui est un petit exploit,
06:33puisqu'on attendait une semaine noire.
06:37On en a entendu parler depuis trois semaines dire que cette semaine allait être noire.
06:41Et puis finalement, grâce à la mobilisation, et je tiens à le dire,
06:44d'un certain nombre de cheminots, parce qu'on généralise les cheminots
06:49quelquefois dans leur mouvement de grève.
06:50On généralise les syndicats.
06:53Certains syndicats responsables n'ont pas appelé à la grève.
06:56Et puis, par rapport à des volontaires qui se sont mis à disposition
07:01pour accompagner le service public,
07:04la SNCF va pouvoir assurer aujourd'hui, demain et après-demain,
07:09plus de 90% du service.
07:11Les personnes vont pouvoir partir retrouver leurs familles,
07:14leurs amis dans de bonnes conditions.
07:16Et on retrouve aussi ce qui est important pour les travailleurs du quotidien,
07:20que ce soit sur le TER ou sur les Transiliens,
07:24un niveau de service proche du plan habituel,
07:28donc quasi parfait, sans annulation.
07:31C'est une bonne chose.
07:32Et puis, on a changé de méthode aussi.
07:34Vous savez, pendant des années, sous la pression,
07:37les gouvernements sortaient systématiquement le carnet de chèques des Français
07:41et demandaient à la SNCF d'acheter la paix sociale.
07:44Ça fonctionnait pour deux, trois mois, et après, ça revenait.
07:47Là, on a changé de méthode.
07:48On ne s'en mêle pas, par contre, on ne souhaite pas
07:51que certaines revendications, notamment salariales,
07:55puissent en permanence, dans l'année, revenir.
07:57Il y ait des améliorations sur certains aspects.
08:00Le dialogue social est là pour ça.
08:02La question des plannings, la question de la formation professionnelle.
08:05Mais quand vous sortez de négociations annuelles obligatoires
08:08au niveau financier et que, trois mois plus tard,
08:11vous demandez encore une augmentation,
08:13c'est quelque chose qui n'est pas tenable,
08:15notamment dans l'état de nos finances publiques.
08:16Philippe Tabarro, ministre des Transports.
08:18Comment est-ce que vous qualifiez l'attitude de la CGT et de Sud
08:20qui appellent à la grève ?
08:22Écoutez, ils semblent s'entêter.
08:25Alors, ils sont dépassés en partie aussi par une base
08:28et je dirais un collectif de contrôleurs
08:32qui n'a pas la capacité, seul, sans les syndicats,
08:36de pouvoir déposer des préavis.
08:39Mais ils accompagnent ce mouvement.
08:41Je pense que c'est dommage.
08:42Le syndicalisme, ça a du sens dans notre pays.
08:43C'est dangereux pour la SNCF, ce comportement ?
08:45Écoutez, c'est dangereux, je dirais, pour le syndicalisme en général
08:50parce que dans notre pays, et quel que soit le secteur,
08:52pas uniquement la SNCF, l'encadrement syndical, ça peut avoir du sens.
08:59Il y a eu dans notre pays des progrès grâce à certaines revendications syndicales.
09:04Par contre, quand ça part dans tous les sens, quand il n'y a aucun contrôle
09:08et que les revendications sont de plus en plus importantes
09:12et qui sont totalement en inadéquation avec ce que vivent d'autres travailleurs.
09:17Parce qu'il n'y a pas que les gens de la SNCF et les cheminots et les cheminottes qui travaillent.
09:22Il y a également dans d'autres parties, que ce soit publiques ou privées dans notre pays,
09:27des gens qui travaillent, qui ne sont très probablement pas suffisamment payés
09:31mais qui ne font pas grève tous les deux jours.
09:32Il y a un nouveau préavis de grève déposé pour les 4, 5 et 11 janvier.
09:36Qu'est-ce qui se profile ?
09:38Alors juin, janvier peut-être, mais ça arrivera peut-être.
09:43Juin, évidemment.
09:43Ça arrivera peut-être.
09:45Écoutez, je pense que les méthodes employées de notre côté,
09:50à la fois du gouvernement, de ne pas s'immiscer dans le dialogue social
09:54et la volonté d'agent de la SNCF de pouvoir assurer coûte que coûte le service public
10:00va pouvoir permettre, je l'espère encore, d'assurer un service que les usagers attendent.
10:06C'est un sujet important.
10:08C'est la crédibilité d'une grande entreprise française, qui est la SNCF, qui se joue.
10:13Et j'espère que la mobilisation des uns et des autres et des cheminots et cheminottes
10:17qui ont envie de travailler, qui veulent travailler, qui ont conscience que l'image de leur entreprise se dégrade
10:23parce qu'il y a des grèves trop régulières, va pouvoir permettre de passer ce cap
10:28et de pouvoir sereinement permettre aux Français de prendre le train.
10:33Il y a une appétence pour le train dans notre pays.
10:35Il n'y a jamais eu autant de Français qui souhaitent prendre le train.
10:37Donc, permettons à ces Français d'utiliser ce mode de transport décarboné particulièrement agréable.
10:44On en a beaucoup parlé.
10:45Il faut y arriver à interdire les grèves pendant les grands départs ?
10:49Il y a la question des grands départs qui s'est posée.
10:51J'ai déposé une proposition de loi à l'époque comme sénateur là-dessus.
10:54J'ai vu qu'il y a d'autres initiatives et ce sera intéressant de voir ça.
10:58Mais il y a aussi les grèves du quotidien.
11:00Et plus que les grèves du quotidien, c'est quelque part aussi le détournement du droit de grève
11:04avec les grèves perlées, les grèves de 59 minutes qui désorganisent totalement le service
11:10avec des préavis dormants pendant des années qui sont actionnés comme ça du jour au lendemain
11:14avec une impossibilité pour l'opérateur d'organiser un service.
11:19Tous ces sujets, sereinement, calmement, il faudra les aborder
11:23pour que l'exercice du droit syndical puisse se faire dans un cadre légal.
11:27C'est constitutionnel.
11:28Mais également la possibilité d'aller et de venir pour nos concitoyens est indispensable.
11:32Je voulais vous entendre également, Philippe Tabarro, ministre en charge des Transports,
11:37sur l'Europe.
11:38L'Europe qui veut imposer des contrôles techniques obligatoires
11:43tous les ans, tous les ans, pour les voitures qui ont plus de 10 ans.
11:47Vous êtes contre, vous ?
11:48Je suis contre.
11:48Je ne vais pas laisser faire.
11:49Je me mobilise avec mes collègues du gouvernement, avec Benjamin Haddad notamment.
11:53Et au final, vous allez gagner ou pas ?
11:54Je vais essayer de gagner.
11:55Je vais le 5 juin à Luxembourg pour ce sujet notamment.
12:00Il y a deux présidences, la fin de la présidence polonaise, le début de la présidence danoise.
12:06Et nous allons porter la voix de la France.
12:08Ce qui est plutôt réconfortant également, c'est que le nouveau chancelier allemand
12:12semble sur la même position que nous.
12:14On ne peut pas, dans le contexte actuel, demander à un Français sur deux
12:18de passer chaque année au contrôle technique.
12:21Puisque je rappelle que le parc a une durée d'âge automobile d'environ 11 ans.
12:26Ça voudrait dire une voiture sur deux, tous les ans au contrôle.
12:30Ce n'est pas possible.
12:30Par contre, ça n'empêche pas qu'on ait des contrôles sur les différents compteurs,
12:34qu'on ait des contrôles sur la pollution, qu'on ait des contrôles sur les airbags.
12:38Un sujet dont on a parlé sur votre antenne, les airbags Takata, qui ont fait tellement de dégâts.
12:43Mais moi, je souhaite que parole et force puissent rester à notre pays.
12:49Nous ne souhaitons pas de ces contrôles.
12:51Et nous serons suivis, je l'espère, par une majorité de nos collègues européens.
12:54Beaucoup d'automobilistes inquiets, notamment les artisans inquiets au sujet des ZFE.
13:00L'interdiction des voitures les plus polluantes dans les centres-villes.
13:03Vous êtes contre la suppression des ZFE ?
13:06Écoutez, j'ai beaucoup travaillé sur ce sujet.
13:09J'ai sorti un rapport il y a deux années au Sénat qui s'appelait « Sortir de l'impasse ».
13:14Je souhaite sortir de l'impasse.
13:15Il y a d'autres possibilités de sortir de l'impasse sans suppression pure et dure.
13:20Il y a 50 000 personnes environ par an qui meurent de la pollution.
13:25Donc, il y a des mesures à prendre.
13:26Par contre, il y a à mieux informer, mieux coordonner, mieux aider.
13:32Et puis de se dire aussi qu'il y a une distorsion entre la ville et la campagne qui est assez incroyable.
13:37On dit que les véhicules peuvent continuer à circuler à la campagne, même si elles polluent.
13:41Par contre, surtout qu'elles ne rentrent pas dans les centres-villes pour polluer.
13:44Voilà.
13:45C'est un non-sens absolu.
13:46C'est tout ce que j'avais prôné dans mon rapport.
13:48Je pense qu'un décalage et de retravailler le dossier sereinement, d'informer les Français,
13:54de prendre des mesures qui ne soient pas des mesures d'écologie punitive,
13:57mais au contraire incitative, pourrait permettre de lutter contre la pollution,
14:01mais de le faire beaucoup plus intelligemment qu'aujourd'hui en imposant des ZFE coûte que coûte.
14:08Pas encore de fumée blanche chez les Républicains, entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
14:12C'est plus important d'avoir un pape pour l'instant qu'un président de LR.
14:16Je vous le concède.
14:17Et c'est un LR qui vous le dit.
14:18Je vous le concède.
14:19Qui allez vous soutenir ? Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez ?
14:21Non, j'ai tout de suite dit que je ne prendrai pas position.
14:25J'ai beaucoup d'amitié, beaucoup d'affection pour les deux candidats.
14:28Ce sont deux super candidats.
14:29Je préfère un duo qu'un duel aujourd'hui.
14:33Les choses semblent se terminer.
14:35C'est une campagne électorale.
14:37Elle s'est passée globalement, je pense très bien.
14:39Ça, ce n'est pas trop envenimé ?
14:41Non, et ce dont je suis le plus fier, c'est qu'on est pratiquement redevenu le premier parti de France en nombre d'adhérents.
14:48Il y a une espérance aujourd'hui autour des Républicains dans notre pays, avec plus de 120 000 adhérents,
14:54avec des membres dans le gouvernement LR qui agissent et qui montrent qu'on est un vrai parti de gouvernement,
15:01ce dont je n'ai jamais douté, mais dont les Français pouvaient quelquefois douter.
15:05Donc je suis heureux et je me réjouis que cet épisode puisse se terminer, je l'espère, dans les meilleures conditions possibles.
15:13Et quel que soit le prochain président des Républicains, ce sera un très bon président qui devra et qui saura, je l'espère, réunir toute la famille.
15:22Philippe Tabarro, ministre des Transports.
15:24Un dernier mot, les catholiques ont un nouveau pape.
15:26Le pape Léon XIV, de son vrai nom Robert Francis Prévost, américain.
15:32« Le mal ne gagnera pas », a-t-il dit.
15:34Il a parlé de la paix, il a souhaité la paix, il a parlé de la mission également,
15:40il a demandé aux catholiques d'être démissionnaires.
15:42Qu'est-ce que ça vous inspire ?
15:43J'adore, je suis heureux.
15:46Beau symbole hier, quand on a pris son élection, nous étions à l'Arc de Triomphe
15:51pour fêter le 80e anniversaire de l'armistice et d'entendre ces mots de paix, ça avait un sens.
15:58D'entendre parler d'espérance, même si on n'est pas catholique.
16:03Vous l'êtes ?
16:04Je le suis, mais même si on ne l'est pas, ça veut dire quelque chose.
16:08Et je dirais que quelque part, pour ceux qui sont plus croyants, ce qui est mon cas,
16:13quand on parle d'espérance, on parle aussi de foi et plus que jamais, ce matin, j'ai la foi.
16:17Merci beaucoup Philippe Tabarro, merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews
16:23et sur Europe 1, évidemment.
16:25Bonne journée à vous, à bientôt.
16:26Sous-titrage Société Radio-Canada