Entrés en conclave mercredi, les 133 cardinaux électeurs ont fait savoir ce jeudi en faisant s'échapper de la fumée blanche de la cheminée qu’ils avaient élu un nouveau pape, la réaction de l'historien Jean-Luc Barré : «J'espère que la mission du futur pape sera de réconcilier le Vatican et l'Europe».
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00:00Mais c'est ça qui est important aussi, je veux dire, ces lieux sont imprégnés d'une histoire, c'est ça qui compte, on parlait d'histoire tout à l'heure, de l'enseignement de l'histoire, c'est une longue histoire l'église, et les gens je crois que le public est très sensible à l'âme des lieux d'une certaine manière, on y est sensible quand on va à Rome soi-même, quand on va au Vatican, et particulièrement ce jour-là, moi ce qui me frappe c'est l'image de vitalité de l'église, on n'en parle jamais parce qu'on a toujours des discours un peu déclinistes, catastrophistes surtout,
00:26Mais moi je ne crois pas à ça du tout, je crois qu'il y a des problèmes effectivement dans l'église aujourd'hui, mais il y a une vitalité qui évidemment s'exprime peut-être plus dans d'autres pays que les pays européens, encore qu'eux, et je pense que, j'espère qu'une démission du futur pape sera aussi de réconcilier un petit peu le Vatican avec l'Europe, parce qu'il y a eu quand même ce problème avec le pape François qui a quand même, s'est beaucoup éloigné de l'Europe, mais en même temps qui a permis je trouve de rassembler finalement plus largement les chrétiens autour du Vatican.
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