180 Minutes Info (Émission du 08/05/2025)

CNEWS

Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

Transcript

00:00:00Il est 14h sur CNews, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez en ce 8 mai et on va tout de suite passer par l'éphémérie d'habituel.

00:00:15Chers amis, bonjour. En ce 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, nous voici au VIe siècle à Bourges, au cœur du Béry.

00:00:26Saint Désiré, dont nous célébrons la fête, en a été l'évêque. Et quel évêque ? Écoutez son histoire.

00:00:33L'Empire romain s'est effondré il y a peu et les Mérovingiens ont fort à faire pour consolider leur royaume.

00:00:40C'est dans ce contexte que Désiré, originaire de Soissons, prend ses fonctions pour succéder à Saint Arcadius et relever de grands défis.

00:00:48Le premier d'entre eux, c'est la lutte contre les hérésies qui déchirent les chrétiens, celle de Nestorius et celle de Tichès.

00:00:58Pour cela, ils convoquent un concile à Orléans qui les condamne sans ambiguïté.

00:01:03Le second, c'est de donner aux chrétiens un lieu de culte digne de ce nom.

00:01:08C'est la basilique Saint-Synphorien, rebaptisée plus tard Basilique Saint-Ursain.

00:01:13Saint-Désiré est aussi un diplomate avisé. Il est le chancelier de deux rois Mérovingiens et il parvient à réconcilier l'Anjou et le Poitou qui se font la guerre.

00:01:25Au terme de ce parcours exemplaire, il meurt le 8 mai 550.

00:01:30Et voici pour finir ces paroles de Jésus que l'on peut entendre dans l'évangile de Jean qui est lu à la messe aujourd'hui.

00:01:38« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel.

00:01:41Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

00:01:47C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.

00:01:52Et voilà pour l'éphémérite du jour.

00:01:54À présent, le journal avec vous, Audrey Berthaud. Bonjour, Audrey.

00:01:56Bonjour, Clélie.

00:01:57Et on commence évidemment par cette fumée noire qui s'est échappée de la fumée de la chapelle Sixtine.

00:02:02C'était juste avant midi.

00:02:03Un signe que les deux tours de vote hier soir et ce midi des 133 cardinaux n'ont toujours pas permis d'élire un nouveau pape.

00:02:11Je rappelle que le futur pape doit recueillir une majorité des deux tiers, soit 89 voix.

00:02:16Emmerick Pourbet, bonjour. Vous êtes notre envoyée spéciale à Rome.

00:02:20Emmerick, quels sont les différents scénarios pour les votes de cet après-midi ?

00:02:25Oui, bonjour, Audrey. Effectivement, déjà, exit le scénario à la Pi-12, à la veille de la Seconde Guerre mondiale,

00:02:35où il avait été élu après trois votes seulement.

00:02:38Reste d'abord celui du favori qui, malgré tout, parvient à s'imposer assez rapidement, en moins de deux jours.

00:02:44C'est le cas, l'exemple précédent de 2005, avec le cardinal Ratzinger,

00:02:49qui s'impose comme une figure de référence après le long pontificat de Jean-Paul II.

00:02:54Dès le premier tour, il obtient 47 voix, et en quatre jours de scrutin, donc moins de deux jours, il est élu.

00:03:01Si c'est le cas cette fois, nous aurions un pape ce soir, et cela pourrait être le cardinal Parolin.

00:03:07Deuxième option, c'est celui de l'outsider, exemple 1978, le cardinal polonais Karol Wojtyla,

00:03:14qui n'obtient que cinq voix au premier tour, et malheureusement, il y a un blocage entre les deux cardinaux italiens

00:03:21que l'on peut classer comme conservateurs et progressistes, Syrie et Benelli.

00:03:26Et donc Jean-Paul II devient le candidat du retour, l'outsider qu'on ne voit pas venir,

00:03:31et il s'impose en huit tours de scrutin, c'est-à-dire un peu moins de trois jours.

00:03:36Nous aurions alors un pape si c'est ce deuxième scénario qui prévaut pour vendredi.

00:03:42Réponse d'ici quelques heures.

00:03:43Émeric Pourbet, merci beaucoup, et merci également à Sacha Robin qui vous accompagne.

00:03:51On retrouvera nos équipes qui sont sur le terrain à Rome tout à l'heure, en fin d'après-midi,

00:03:55on verra si elle est blanche ou noire, encore une fois.

00:03:59Dans l'actualité également, le président syrien a été reçu hier à l'Elysée,

00:04:02c'est sa première visite en Occident depuis la chute de Bachar el-Assad.

00:04:06Une visite qui a suscité la polémique, Emmanuel Macron a plaidé pour une levée des sanctions économiques européennes

00:04:12dès le mois de juin, et il a également appelé les Etats-Unis à en faire autant.

00:04:16Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de Sonia Mabrouk.

00:04:19Pour lui, Emmanuel Macron mérite la destitution.

00:04:24On appelle à l'aide un homme qui s'est réjoui de l'attentat du Bataclan,

00:04:30comme président d'Al-Nostra, un djihadiste d'Al-Qaïda, mais quelle honte !

00:04:38J'ai pensé aux victimes du Bataclan, mais quelle image de la France !

00:04:44Emmanuel Macron a mis du sang sur la main, c'est insupportable pour moi.

00:04:50Il mérite la destitution, plus que jamais.

00:04:53La grève à la SNCF et la CGT Cheminot qui lancent un nouvel appel à la mobilisation.

00:04:58Alors que le pont du 8 mai devrait être épargné par les perturbations,

00:05:02le mois de juin s'annonce bien plus compliqué.

00:05:05La CGT Cheminot appelle à une grève générale les 4, 5 et 11 juin.

00:05:10L'objectif est d'imposer à la direction un contenu de négociation

00:05:13qui répondra aux exigences du syndicat.

00:05:16L'économie à présent.

00:05:19Votre programme avec Zéro Optical.

00:05:23Zéro Optical, le réseau des opticiens en pharmacie.

00:05:26Alors que Donald Trump annonce pour bientôt un accord commercial avec le Royaume-Uni,

00:05:39la France continue de perdre des parts de marché à l'étranger.

00:05:42Son déficit commercial s'aggrave.

00:05:44Alors Eric de Ritmatène, est-ce que cela veut dire que l'on achète trop à l'étranger

00:05:48et que l'on vend aussi de moins en moins ?

00:05:51Oui, on vend de moins en moins à l'étranger et la perspective des taxes douanières n'a rien de réjouissant.

00:05:58La France creuse chaque mois un peu plus son déficit commercial

00:06:01et en un seul trimestre, on a déjà 20 milliards de déficit

00:06:04uniquement parce que la France achète trop à l'étranger et n'exporte plus suffisamment.

00:06:09Normal, me direz-vous, elle produit de moins en moins sur le territoire national.

00:06:13Le Made in France a de plus en plus de mal à exister, notamment avec le textile,

00:06:17les tissus sont importés et les machines à coudre, lorsqu'elles sont utilisées, sont allemandes.

00:06:22Donc aucun bénéfice pour nous.

00:06:24Le service des douanes qui dépend de Bercy le dit, chaque mois nous perdons des parts de marché

00:06:28et chaque jour vous avez l'équivalent de 6 avions cargo remplis à ras-bord

00:06:33qui atterrissent en Europe pour déverser des produits chinois très bon marché.

00:06:37Et ça, c'est Eric Lombard, le ministre de l'économie, qui l'a affirmé la semaine dernière.

00:06:41Alors que vend la France ?

00:06:43Eh bien, ce sont des cosmétiques, des médicaments, des produits chimiques, des produits de luxe.

00:06:47Il y a quelques Airbus que l'on partage avec d'autres pays européens.

00:06:51Un paquebot vendu en mars, mais tout cela ne compense pas nos importations.

00:06:55Même le secteur agricole est dans le rouge, notamment avec l'Espagne

00:06:58qui nous envoie énormément de produits alimentaires.

00:07:01Et triste sorte, peut-on dire, pour la France qui avait autrefois la première agriculture d'Europe.

00:07:06Il faudra en fait mettre les bouchées doubles et surtout robotiser nos usines,

00:07:10produire de plus en plus.

00:07:12Quand on regarde les chiffres, seulement 180 robots dans les usines françaises pour 10 000 employés.

00:07:18C'est le chiffre de la Fédération internationale de la robotique.

00:07:21Alors que l'Allemagne en a 415 robots, toujours pour 10 000 employés.

00:07:25C'est l'un des plus forts taux de robotisation au monde avec la Corée du Sud.

00:07:29Voilà une nouvelle faiblesse pour notre pays, la France.

00:07:33Il faudrait produire plus.

00:07:35C'est la seule façon de remonter la pente.

00:07:37C'était votre programme avec Mieux Fiscal.

00:07:40Pour implanter votre activité en Andorre et optimiser facilement la fiscalité de votre entreprise.

00:07:45Mieux Fiscal.

00:07:47C'était votre programme avec Zéro Optical.

00:07:50Zéro Optical, le réseau des opticiens en pharmacie.

00:07:54Merci beaucoup Audrey, on se retrouve à tout à l'heure.

00:07:58À 14h30.

00:07:59Exactement, 180 minutes infos qui démarre.

00:08:03Avec aujourd'hui, avec moi, Virginie Bensousson-Brulé, avocate.

00:08:06Bonjour, soyez la bienvenue.

00:08:08À vos côtés, Sabrina Birlin-Bouillet du service police-justice de CNews.

00:08:11Bonjour Clé.

00:08:12Et Yohann Uzaï du service politique de CNews.

00:08:15Mes invités également, Marc Baudrier, journaliste.

00:08:17Bonjour.

00:08:18Et Axel Ronde, porte-parole CFTC Police.

00:08:20Bonjour.

00:08:20Soyez les bienvenus.

00:08:21On va commencer par ces belles images cette soirée.

00:08:23Magnifiques hier, ces images de victoire.

00:08:26Et regardez le Parc des Princes qui était en liesse avec des feux d'artifice, des applaudissements, des sourires, des embrassades.

00:08:36C'était magnifique, on a tremblé, on a eu aussi beaucoup d'émotions, beaucoup de joie forcément.

00:08:43Le PSG qui est en finale, vous voyez ces scènes de liesse.

00:08:46Ça, c'est le côté pile, j'allais dire.

00:08:49Un peu plus loin, quelques minutes après, le côté face, je vais vous le montrer.

00:08:54C'est non loin des Champs-Elysées ou dans le quartier des Champs-Elysées.

00:08:58Des voitures qui brûlent, vous allez voir aussi des poubelles qui brûlent, vous allez voir des policiers qui sont là, qui interpellent.

00:09:05On va en parler avec vous, Sabrina Birlin-Bouillet.

00:09:07Des pompiers qui sont appelés aussi pour éteindre des incendies de voitures.

00:09:12Des débordements, des échauffourées, il y a des blessés.

00:09:16Il y a encore une personne entre la vie et la mort, encore une fois, on en reparlera.

00:09:20C'est quand même dommage qu'une belle victoire, qu'une belle soirée soit ternie par ce genre d'image.

00:09:24Ce n'est pas la première fois qu'on les voit.

00:09:25On va évidemment en parler, on va les commenter.

00:09:29J'aimerais juste, avec vous Sabrina Birlin-Bouillet, qu'on fasse le point sur les chiffres, le nombre d'interpellations, cette soirée.

00:09:36Le côté face, malheureusement, de cette soirée.

00:09:38Alors, ça a commencé déjà difficilement parce que déjà, c'était tendu en avant-match.

00:09:43Puisque des supporters qui avaient tenté d'accéder au Parc des Princes alors qu'ils étaient sans billets,

00:09:48ont été empêchés, bien sûr, par les forces de l'ordre.

00:09:50Mais ils sont restés groupés autour du stade et dans les rues avoisinantes

00:09:53où ils ont utilisé de nombreux fumigènes.

00:09:56Ils ont aussi commis des dégradations sur des véhicules

00:09:59et s'en sont pris un café du 16e arrondissement qui retransmettait le match.

00:10:03Mais la situation s'est vraiment dégradée à l'après-match.

00:10:07Oui, parce que là, ce sont des milliers de supporters qui se sont regroupés.

00:10:10Je vous rappelle que ce match s'est déroulé à guichet fermé devant plus de 47 000 spectateurs.

00:10:15Et malgré les consignes de dispersion de la police,

00:10:18une centaine d'entre eux ont envahi le périphérique, ont bloqué la circulation

00:10:21avec toujours des fumigènes et des feux d'artifice.

00:10:25Du côté des Champs-Elysées, c'est là que la situation a le plus dégénéré.

00:10:29Plusieurs dizaines de milliers de supporters se sont rassemblés là-bas

00:10:32mais aussi présents dans la foule des individus qui étaient là pour casser, clairement.

00:10:37On rapporte des dégradations, des jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre

00:10:42même si les policiers en chaque fois procédaient à des dispersions.

00:10:45Et puis un pas de plus a été franchi dans cette violence avec, aux alentours de minuit,

00:10:50toujours dans le quartier des Champs-Elysées, cette voiture qui a percuté plusieurs piétons

00:10:54qui marchaient sur la chaussée.

00:10:56Les images de vidéosurveillance montrent que la voiture a forcé le passage malgré la foule

00:11:01mais les circonstances exactes sont encore pour l'heure indéterminée.

00:11:05Donc nous restons prudents.

00:11:06La voiture a ensuite été poursuivie par la foule en colère.

00:11:09Le conducteur et le passager se sont alors enfuis, ont abandonné le véhicule

00:11:14et le véhicule a été ensuite incendié et entièrement détruit.

00:11:18Parmi les victimes, vous l'avez dit, un homme en urgence absolue.

00:11:21Il est grièvement blessé au niveau de la hanche.

00:11:24Deux autres sont en urgence relative.

00:11:26Là, on parle de Paris mais il y a aussi eu des violences en Seine-et-Marne dans 77

00:11:29et dans 93 en Seine-Saint-Denis.

00:11:33En tout cas, ce sont au moins 47 personnes qui ont été interpellées,

00:11:364 véhicules dégradés et plusieurs feux de poubelle qui ont été maîtrisés.

00:11:40Merci beaucoup Sabrina Verlin-Bauvillier pour ce triste bilan en fait, j'allais le dire.

00:11:48Mais non, mais c'était une soirée qui était joyeuse.

00:11:51On s'est qualifié pour la finale.

00:11:52Enfin, le PSG s'est qualifié pour la finale.

00:11:56Normalement, on ne devrait pas voir ces images.

00:11:58On devrait voir des gens qui fêtent, des gens qui sont joyeux,

00:12:01des gens qui effectivement ont le droit d'aller dans les rues, crier, mettre des klaxons

00:12:06ou hurler leur joie.

00:12:09Mais de là à incendier des voitures ou à mettre des gens en urgence

00:12:13parce qu'il y a eu un accident, il y a eu un problème, on ne sait pas encore,

00:12:15les circonstances sont un peu floues sur cette voiture apparemment.

00:12:19Et en plus, on anticipe qu'il y avait 2000 policiers et gendarmes qui étaient mobilisés à Acceleron.

00:12:24Donc ça veut dire que maintenant, on sait que même s'il y a une victoire, ça va dégénérer.

00:12:27Et oui, en 2025, on en est là, encore une fois, dès qu'il y a des rassemblements,

00:12:32alors soi-disant pseudo-festifs, puisque ce n'est pas du tout le cas,

00:12:35en tout cas pour une partie de la population qui a participé,

00:12:40ils expriment une haine, une haine du pays, ils expriment une haine de Paris.

00:12:45C'est absolument impossible que ce soit des supporters parisiens

00:12:48parce qu'ils dégradent leur propre ville.

00:12:51Donc on marche un petit peu sur la tête.

00:12:52Encore une fois, on a des individus...

00:12:54C'est un prétexte.

00:12:55C'est un prétexte, bien évidemment.

00:12:56Ils prennent le prétexte pour tout et n'importe quoi.

00:12:58Dès qu'ils ont une opportunité pour piller, pour casser, pour détruire et agresser des individus...

00:13:04On a aussi des vitrines qui sont cassées.

00:13:05Je ne sais pas si on a vu des pillages.

00:13:06Bien évidemment, il y a eu des pillages.

00:13:07Mes collègues ont eu du mal à ramener l'ordre parce que c'était extrêmement dispersé.

00:13:12Les individus, une fois qu'on les éloignait, si vous voulez,

00:13:15ils partaient ailleurs et commettaient d'autres exactions.

00:13:19On n'est pas dans du maintien de l'ordre classique sur une manifestation qui dégénère.

00:13:23On est sur des violences urbaines, sur une large zone.

00:13:27Encore une fois, on ne peut pas mobiliser des milliers et des milliers de policiers.

00:13:31Ce n'est pas possible.

00:13:32Deux milliers, c'est déjà beaucoup.

00:13:33C'est déjà énorme, mais au final, ce n'est pas suffisant.

00:13:36On ne va pas se mentir.

00:13:36Il en faudrait le double.

00:13:37Mais encore une fois, il manque entre 15 et 20 000 policiers au vu des difficultés qu'il y a.

00:13:44Mais bien évidemment, ce n'est pas que sur du maintien de l'ordre.

00:13:46C'est sur tout ce qui est l'insécurité qui explose dans notre pays.

00:13:51C'est la problématique qu'il y a actuellement.

00:13:54Il y a énormément.

00:13:54Ah oui, pas sur la soirée.

00:13:55Pas pour cette soirée, bien sûr que non.

00:13:57C'est sur les chiffres de la police.

00:14:00Il nous manque 15 à 20 000 policiers en France au vu des exactions qui sont commises quotidiennement dans notre pays.

00:14:08Ça devient compliqué pour nous d'intervenir.

00:14:11En plus, on nous bride nos armes de défense intermédiaires au gré des différents maintiens de l'ordre qu'il y a pu y avoir, au gré de blessures qu'il y a pu y avoir.

00:14:22C'est certes dramatique, mais maintenant, on nous a diminué la puissance des LBD.

00:14:27D'ailleurs, il est souvent proscrit en maintien de l'ordre, donc on ne peut plus utiliser ces moyens.

00:14:32On a les grenades lacrymogènes qui ont diminué l'effet détonnant explosif

00:14:38qui permettait, si vous voulez, de canaliser une foule.

00:14:42On est sur des individus qui, eux, ont monté en gamme, si vous voulez, en puissance, en nous attaquant avec des mortiers d'artifices.

00:14:49Il y a un problème dans notre pays avec ces mortiers d'artifices.

00:14:52Il va falloir qu'on les considère comme des armes.

00:14:55Hier, il y en avait ?

00:14:56Bien évidemment, mes collègues ont été pris à partie, ont eu du mal à ramener l'ordre à cause de ces mortiers d'artifices.

00:15:01On devrait les classifier comme armes de guerre, comme les cocktails Molotov.

00:15:05C'est ce qui est prévu pour les cocktails Molotov.

00:15:09Pourquoi ce n'est pas prévu pour ces feux d'artifices qui sont une réelle arme contre les policiers

00:15:14et qui, au quotidien, nous empêchent de mener à bien nos opérations de police normales ?

00:15:20Et je rappelle qu'il y a 40 policiers qui sont blessés chaque jour dans notre pays,

00:15:24dont une quinzaine sur des violences et des agressions.

00:15:29Donc, c'est bien pour nous difficile de pouvoir ramener l'ordre, comme on a pu voir hier soir.

00:15:35Ça a fini à 5h du matin. Mes collègues ont fini à 5h du matin.

00:15:39On va aller sur les Champs-Elysées, enfin, dans le quartier des Champs-Elysées.

00:15:42Avenue Marceau, plus précisément, retrouvé Corentin Alonso,

00:15:45qui est devant, je crois, quelques débris, quelques carcasses,

00:15:49quelques stigmates de ce qui s'est passé hier après le match.

00:15:52Oui, exactement, Clélie. Ici, le sentiment des habitants du quartier des Champs-Elysées,

00:16:01vous l'imaginez, ils sont dépités, ils sont extrêmement tristes de ce qui s'est produit hier soir.

00:16:07La fête a été gâchée, c'est ce qui ressort, en tout cas, de nos échanges.

00:16:12Et puis, il y a également ce sentiment d'impuissance.

00:16:16Et puis, les choses se répètent. Il y a eu les gilets jaunes, également, il y a quelques années.

00:16:21Cette fois encore, des dégâts. Cette fois encore, regardez sur ces images de Pierre Emco.

00:16:26Nous sommes devant un salon de coiffure qui a été vandalisé hier soir,

00:16:31qui a été caillassé, où les individus se sont introduits dedans.

00:16:37Ils ont même mis le feu, vous le voyez, sur les images en haut.

00:16:41Si Pierre Emco peut vous montrer, voilà, ces images des dégâts encore visibles ce midi.

00:16:49Pourquoi s'en prendre à un salon de coiffure ?

00:16:51C'est la question que se posaient tous les habitants du quartier.

00:16:54Ils ne comprenaient pas.

00:16:55Je vous propose d'écouter la maire du 8e arrondissement,

00:16:58qui est venue échanger avec le propriétaire ce matin.

00:17:01Elle était particulièrement remontée contre les casseurs.

00:17:03d'épiter, de voir qu'à chaque fois, pratiquement, c'est la même chose,

00:17:09que ces individus viennent pas pour fêter les victoires,

00:17:13pas pour fêter les victoires, viennent juste pour casser.

00:17:16Ils ont vandalisé ce salon de coiffure que je connais bien,

00:17:20et ils ont piqué ce qu'il y avait à piquer, les accessoires, les bijoux et tout ça.

00:17:24Mais c'est du n'importe quoi.

00:17:25Donc on ne vient pas fêter une victoire avec des mortiers,

00:17:31avec des outils pour casser.

00:17:34Donc je suis très en colère.

00:17:38Et je l'ai dit au propriétaire de ce lieu,

00:17:41qui est aussi un ami,

00:17:43et je suis venue lui apporter tout mon soutien.

00:17:48La maire du 8e arrondissement,

00:17:50qui demande également au préfet de police

00:17:51de prendre des mesures strictes pour la finale,

00:17:54qui aura lieu le 31 mai,

00:17:55elle demande tout simplement à ce que

00:17:57les rassemblements de supporters

00:17:59soient totalement interdits le jour de la finale.

00:18:02C'est aussi ce que demandent les riverains

00:18:04avec lesquels nous avons pu échanger,

00:18:06tout simplement un dispositif plus important

00:18:08pour sécuriser le secteur.

00:18:09Merci Corentin Alonso avec les images de Pierre Emco.

00:18:13C'est vrai que la question se pose pour le 31 mai.

00:18:15Alors certes, le match n'aura pas lieu en France,

00:18:17mais à Munich,

00:18:18mais il y aura des supporters qui vont se regrouper,

00:18:20qui vont aller voir évidemment le match.

00:18:22que ce sera une belle finale.

00:18:25Qu'est-ce qui va être prévu ?

00:18:26Est-ce qu'on...

00:18:27Enfin, ça paraît dommage

00:18:28de devoir fermer des quartiers

00:18:29où on devrait faire la fête

00:18:30pour un beau match,

00:18:31pour une belle finale ?

00:18:32Voilà, on punit les gens honnêtes,

00:18:34finalement, qui veulent juste se divertir,

00:18:36qui veulent faire la fête

00:18:37parce qu'on n'arrive pas à juguler

00:18:40des individus qui commettent ces exactions.

00:18:43Alors oui, il va falloir...

00:18:46Peut-être déjà,

00:18:46les rassemblements n'étaient pas autorisés,

00:18:48il faut le savoir.

00:18:48Ces rassemblements n'étaient pas autorisés.

00:18:50Ils ont été sur...

00:18:53Ils ont forcé, on va dire,

00:18:55au Parc des Princes,

00:18:56autour du Parc des Princes,

00:18:57c'était interdit de se rassembler.

00:18:59Pourtant, ils le ont fait.

00:19:01Comme vous l'avez bien rappelé,

00:19:02ils ont attaqué des fonctionnaires de police.

00:19:05Mes collègues ont répliqué

00:19:06avec des moyens lacrymogènes.

00:19:08Mais il va falloir, encore une fois,

00:19:10monter en puissance,

00:19:11mais c'est des effectifs supplémentaires

00:19:13à mettre en place.

00:19:14On ne peut pas vivre en état de siège

00:19:16comme on a connu avec les JO

00:19:19parce que là, effectivement,

00:19:20ça s'est extrêmement bien placé,

00:19:21mais on a utilisé

00:19:24toutes les forces disponibles

00:19:25et on ne pouvait même pas se reposer.

00:19:28Et puis, il y avait du renfort

00:19:29de la police étrangère, en plus.

00:19:30Oui, en plus,

00:19:31mais qui était plus une vitrine, certes,

00:19:33mais oui,

00:19:34qui nous ont quand même aidés

00:19:35et aidés les touristes

00:19:36qui voulaient déposer plainte.

00:19:38Mais au-delà de ça,

00:19:39ce n'est pas possible

00:19:42de continuer avec ce haut niveau.

00:19:44Si vous voulez,

00:19:44on est attaqué de tous les côtés.

00:19:47Si vous voulez,

00:19:47au bout d'un moment,

00:19:48les policiers,

00:19:48ils n'en peuvent plus.

00:19:49Ils sont épuisés,

00:19:50ils sont fatigués.

00:19:51Ça n'arrête jamais.

00:19:52Vous pouvez le constater

00:19:54dans vos différentes émissions

00:19:55où il y a toujours des crimes,

00:19:58il y a toujours des émeutes.

00:20:01Et voilà,

00:20:01on n'est à l'abri de rien du tout.

00:20:03D'ailleurs,

00:20:03le ministre de la Justice

00:20:04l'a rappelé,

00:20:05aucune ville en France

00:20:06n'est sécurisée.

00:20:08Aucun territoire

00:20:09n'est sécurisé.

00:20:09On a même un sondage,

00:20:11ces news,

00:20:12à ce propos-là.

00:20:13N'allons pas trop vite.

00:20:14Marc Baudrier,

00:20:15est-ce qu'on peut parler,

00:20:16est-ce qu'on pourrait parler

00:20:16d'une sorte de culture

00:20:17de la casse ?

00:20:19Bien sûr.

00:20:20Il y a une partie

00:20:21de la population

00:20:22qui a cette culture

00:20:23de la casse,

00:20:24de fait,

00:20:24qui sont des vandales

00:20:25et pour lesquelles

00:20:28toutes les occasions

00:20:28sont bonnes pour casser.

00:20:30Donc,

00:20:30les occasions heureuses,

00:20:31un match de foot

00:20:32que la France a gagné,

00:20:34en plus,

00:20:34l'occasion est merveilleuse.

00:20:35On descend,

00:20:36on prend des cannes de golf

00:20:37parce que la vitrine

00:20:38qu'on voit

00:20:39a été cassée

00:20:40à coups de cannes de golf.

00:20:41On brûle des voitures,

00:20:42on s'amuse.

00:20:43Alors,

00:20:44je précise,

00:20:44vous avez cité

00:20:45la Seine-et-Marne

00:20:47et la Seine-Saint-Denis

00:20:47mais dans l'Essonne,

00:20:49il y a eu énormément

00:20:50de dégradations,

00:20:51semble-t-il,

00:20:51de tirs de mortier,

00:20:52Riss-Orangis,

00:20:53Viris-Châtillon,

00:20:54Chili-Mazarin,

00:20:55Sainte-Geneviève-des-Bois.

00:20:56On connaît par cœur

00:20:57toutes ces communes.

00:20:59On sait quelle est

00:20:59cette population.

00:21:00Les Français

00:21:01payent jour après jour

00:21:03le prix d'une immigration

00:21:05complètement folle

00:21:06et de la désintégration

00:21:07des populations.

00:21:08Vous avez fait le lien

00:21:09directement avec l'immigration.

00:21:10Je le fais directement

00:21:11parce que les communes

00:21:12qui sont sujettes à ça

00:21:14et le type de population,

00:21:16on verra,

00:21:16il y a eu 44 gardes à vue,

00:21:18on verra les profils peut-être,

00:21:21mais si vous voulez,

00:21:22on sait très bien

00:21:22que ce ne sont pas

00:21:23des habitants

00:21:24du 16e arrondissement

00:21:25puisqu'il y a eu aussi

00:21:26pas mal de mouvements

00:21:28dans le 16e arrondissement.

00:21:30Axel Ronde le disait,

00:21:31c'est plutôt des jeunes

00:21:33qui sont venus au Nizier,

00:21:35ces individus sont venus

00:21:36comme s'ils n'avaient plus peur

00:21:38de la police.

00:21:40Virginie Bensoussamboulé,

00:21:41est-ce que vous pensez

00:21:42qu'il y a,

00:21:43alors là je parlais

00:21:43de la culture de la casse,

00:21:44mais là une culture

00:21:45de l'impunité,

00:21:45c'est-à-dire qu'il y a

00:21:46une sorte d'impunité

00:21:48et des prétextes

00:21:49qui sont pris,

00:21:50là c'est la victoire

00:21:50en demi-finale,

00:21:52on va casser

00:21:53un salon de coiffure

00:21:54ce qui n'a strictement

00:21:55rien à voir

00:21:56avec ni le match

00:21:57ni peut-être même

00:21:58des choses à voler,

00:21:59enfin qui va s'attaquer

00:22:00à un salon de coiffure.

00:22:02Donc est-ce qu'il y a

00:22:03un problème d'impunité ?

00:22:05Probablement,

00:22:07malgré tout,

00:22:08les infractions

00:22:09pour punir ce type

00:22:10de dégradation

00:22:12et de comportement

00:22:13existent.

00:22:14On peut aller

00:22:15du trouble

00:22:16à l'ordre public

00:22:16en passant par

00:22:18les violences volontaires,

00:22:20également vous en parliez

00:22:21la participation

00:22:22à un attroupement armé

00:22:24et puis le vandalisme.

00:22:27Donc les sanctions pénales,

00:22:29les infractions pénales existent

00:22:30et sur le plan

00:22:31de la responsabilité

00:22:32civile également,

00:22:33si on pense à la ville

00:22:34de Paris

00:22:35ou aux commerçants

00:22:36impactés,

00:22:38la possibilité

00:22:39d'agir en justice

00:22:40pour obtenir

00:22:41des dommages d'intérêt.

00:22:43La difficulté,

00:22:44c'est toujours la même,

00:22:45c'est identification,

00:22:46interpellation.

00:22:48Là,

00:22:48on a 47 interpellations,

00:22:50selon ma compréhension.

00:22:52La difficulté

00:22:53va être

00:22:54de rattacher

00:22:55à chaque individu

00:22:56des faits.

00:22:57et il me semble

00:22:59qu'à nouveau,

00:23:02la question

00:23:02du déploiement

00:23:04de la vidéoprotection

00:23:05et de la vidéoprotection

00:23:07augmentée

00:23:08ou dit autrement

00:23:09intelligente.

00:23:10Donc avec la reconnaissance faciale ?

00:23:12Alors,

00:23:12sans reconnaissance faciale

00:23:14en France,

00:23:15compte tenu

00:23:15de la réglementation

00:23:16sur l'intelligence artificielle,

00:23:19néanmoins,

00:23:19il y a d'autres technologies

00:23:21dites augmentées intelligentes

00:23:23sans avoir nécessairement besoin

00:23:25de la reconnaissance faciale

00:23:27qui vont permettre

00:23:29de s'assurer

00:23:30que tel individu

00:23:32a bien participé

00:23:34à tel attroupement,

00:23:36à tel fait,

00:23:37et permettre

00:23:37de solidifier

00:23:38les procédures pénales

00:23:42pour éviter

00:23:43d'une part

00:23:44effectivement

00:23:45ce sentiment

00:23:46qui n'en est plus un

00:23:47mais finalement

00:23:48cette impunité

00:23:49et de l'autre côté

00:23:50ce sentiment

00:23:51qui n'en est plus un

00:23:52mais d'insécurité

00:23:53voire de vulnérabilité

00:23:55pour toutes les personnes

00:23:56qui participent

00:23:58normalement

00:23:59à ces moments de fête

00:24:00puisqu'on est face

00:24:01à un paradoxe

00:24:02ces moments de fête

00:24:03deviennent des occasions

00:24:04d'affrontement

00:24:05avec les forces de l'ordre

00:24:06et de dégradation

00:24:07vous l'avez dit

00:24:08voitures brûlées

00:24:09dégradation

00:24:10de mobilier urbain

00:24:12on s'y est habitué

00:24:13hier c'était à Paris

00:24:14c'est chaque année

00:24:15au nouvel an

00:24:16et il me semble

00:24:17que c'est cette

00:24:18le fait qu'on s'y attende

00:24:20collectivement

00:24:21qu'on y soit

00:24:22la preuve

00:24:23on prépare même

00:24:24des actifs

00:24:25de policiers

00:24:25de gendarme

00:24:26qu'on y soit

00:24:26préparés

00:24:27collectivement

00:24:28qui participent

00:24:30finalement

00:24:31à cette

00:24:34insécurité

00:24:35qui est vécue

00:24:36et

00:24:37sentie

00:24:38ressentie

00:24:39par la population

00:24:41Yoann Izaï

00:24:42d'abord

00:24:43je rejoins Marc Baudrier

00:24:44je pense qu'il faut

00:24:45identifier

00:24:46et définir

00:24:47les personnes

00:24:47qui se livrent

00:24:48à ces actes

00:24:49absolument inadmissibles

00:24:50ce sont des racailles

00:24:52qui en très grande partie

00:24:54viennent des banlieues

00:24:55il y a un lien

00:24:56moi j'y vois également

00:24:57un lien avec une immigration

00:24:58massive

00:24:59qui a conduit au fait

00:25:00de ne pas intégrer

00:25:01et de ne pas assimiler

00:25:02une partie de ces populations

00:25:03qui sont pourtant

00:25:05les concernant

00:25:05nées en France

00:25:06mais qui manifestement

00:25:08détestent notre pays

00:25:09on ne le découvre pas

00:25:10aujourd'hui

00:25:10ce sont probablement

00:25:11les mêmes

00:25:11qui ont participé

00:25:12aux émeutes

00:25:13de l'été 2023

00:25:13les mêmes

00:25:14qui brûlent des voitures

00:25:15le 31 décembre

00:25:16ou le 14 juillet

00:25:18on les connaît par cœur

00:25:19ils sont identifiés

00:25:20d'ailleurs j'imagine

00:25:21que la police

00:25:21les connaît très bien

00:25:22vous les retrouvez régulièrement

00:25:23donc on sait précisément

00:25:24de qui il s'agit

00:25:25ça voilà

00:25:26maintenant

00:25:26les choses sont

00:25:27extrêmement claires

00:25:28alors est-ce qu'il faut

00:25:29maintenant interdire

00:25:30les rassemblements

00:25:31le 31 mai prochain

00:25:32à l'évidence non

00:25:33on est quand même

00:25:34en France

00:25:34on a quand même

00:25:36encore le droit

00:25:36de faire la fête

00:25:37et de célébrer

00:25:38des moments

00:25:39qui sont importants

00:25:40on ne va pas interdire

00:25:40les manifestations

00:25:43ou les rassemblements

00:25:44le 31 mai

00:25:44alors après quoi

00:25:45on interdit

00:25:45le rassemblement

00:25:46sur les Champs-Elysées

00:25:47le 31 décembre

00:25:48on interdit

00:25:49de manifester

00:25:50Saint-Joy

00:25:50le 14 juillet

00:25:51sur la fête nationale

00:25:52non

00:25:52alors moi

00:25:53je m'interroge

00:25:54dans la mesure

00:25:54où on sait

00:25:54d'où ils viennent

00:25:55est-ce qu'il ne faut pas

00:25:56à ce moment-là

00:25:57prendre des mesures

00:25:58qui sont des mesures

00:25:58difficiles

00:25:59qui pénaliseraient

00:26:00ces habitants

00:26:00des banlieues

00:26:01mais est-ce qu'il ne faut pas

00:26:02par exemple

00:26:03couper la circulation

00:26:04des RER à certaines heures

00:26:06de manière à ce que

00:26:06le 31 mai prochain

00:26:07ils ne puissent pas

00:26:08se rendre à Paris

00:26:09j'aimais cette hypothèse

00:26:10je sais que ça

00:26:11a de très nombreuses

00:26:12contraintes bien sûr

00:26:13mais encore une fois

00:26:14on n'a rien sans rien

00:26:14parce qu'on sait très bien

00:26:16que si on ne prend pas

00:26:16des mesures fortes

00:26:17et qui encore une fois

00:26:18j'en suis bien conscient

00:26:19pénaliseront une partie

00:26:20de la population

00:26:21le 31 mai prochain

00:26:22ce sera pire

00:26:23moi j'entends

00:26:24les supporters

00:26:24parler entre eux

00:26:25qui n'ont rien à voir

00:26:26avec tout cela

00:26:27mais qui disent

00:26:27le 31 mai prochain

00:26:29si Paris gagne

00:26:29Paris va être à feu

00:26:30et à sang

00:26:31est-ce que c'est normal ?

00:26:32évidemment non

00:26:33donc ça appelle

00:26:34à des mesures

00:26:35extrêmement fortes

00:26:36je voulais qu'on parle

00:26:36de ce sondage

00:26:37je vous le livre très vite

00:26:38c'est l'institut CSA

00:26:40pour CNews Européen

00:26:40LJDD

00:26:417 Français sourdis

00:26:42estiment qu'il n'y a plus

00:26:43d'endroits en France

00:26:44où l'on puisse être

00:26:44en sécurité

00:26:45ça fait référence

00:26:46au fameux

00:26:47safe

00:26:48en bon français

00:26:49du ministre de la Justice

00:26:50Gérald Darmanin

00:26:51il avait déploré

00:26:52une insécurité

00:26:53omniprésente en France

00:26:54c'est-à-dire que

00:26:55ce qu'il dit en fait

00:26:56c'est qu'avant

00:26:57il y avait ce sentiment

00:26:58qui était présent

00:26:59notamment dans les grandes villes

00:27:00et que là maintenant

00:27:01des villes moyennes

00:27:02même ou des villes rurales

00:27:04ou dans les campagnes

00:27:05ou dans les zones rurales

00:27:06il y a ce sentiment

00:27:08d'insécurité

00:27:09qui n'existait peut-être pas

00:27:10il y a quelques temps

00:27:11c'est même plus un sentiment

00:27:12il y a de l'insécurité

00:27:13et vous savez mes collègues

00:27:14il y a 20 ans

00:27:15quand ils demandaient

00:27:15leur mutation

00:27:16en province

00:27:17c'était si vous voulez

00:27:18pour être plus tranquille

00:27:19c'était presque

00:27:20une pré-retraite

00:27:21on va dire

00:27:22au jour d'aujourd'hui

00:27:23c'est le feu

00:27:24ils n'arrêtent pas

00:27:25ils sont souvent débordés

00:27:28parce qu'il y a un manque

00:27:29cruel d'effectifs

00:27:30puisque le découpage

00:27:32a été fait

00:27:32il y a plusieurs années

00:27:33et forcément

00:27:34c'était des zones

00:27:36relativement calmes

00:27:38donc nous manquons

00:27:38énormément d'effectifs

00:27:40dans ces endroits

00:27:41et surtout dans ces endroits-là

00:27:42sur ces territoires

00:27:43il y a un manque cruel

00:27:45où souvent

00:27:46pour un département

00:27:47vous ne pouvez avoir

00:27:48qu'une seule

00:27:49unique patrouille

00:27:50que ce soit pour les gendarmes

00:27:51et qui n'arrivent plus à gérer

00:27:52et vous imaginez

00:27:53sur un département

00:27:54une patrouille de police

00:27:55la bascule a lieu

00:27:56à peu près quand ?

00:27:57il y a une 10-15 ans

00:27:59à peu près

00:27:59on va dire

00:28:00mais ça vient graduellement

00:28:01c'est ça

00:28:02ce n'est pas venu d'un coup

00:28:03la fracture n'est pas arrivée

00:28:04comme ça

00:28:05du jour au lendemain

00:28:06nous on l'a senti venir

00:28:07ces 15 dernières années

00:28:09où on a alerté

00:28:10on a dit

00:28:11qu'il y a un problème

00:28:12d'insécurité

00:28:14mais aussi un problème

00:28:15sur les trafics de drogue

00:28:16de stupes

00:28:16qui explosent un petit peu partout

00:28:17et on a dit

00:28:18qu'il manquait

00:28:19cruellement d'effectifs

00:28:20alors la réponse

00:28:20qu'on nous a donnée

00:28:21il y a une quinzaine d'années

00:28:22c'est de réduire

00:28:23drastiquement

00:28:24les effectifs de police

00:28:25on a rationalisé

00:28:26si vous voulez

00:28:26la police

00:28:27comme une société privée

00:28:29non c'est pas possible

00:28:30la sécurité

00:28:31on ne peut pas quantifier

00:28:32le coût que ça

00:28:32mais en tous les cas

00:28:33les français le ressentent

00:28:34comme une protection

00:28:35en tout cas

00:28:35aujourd'hui

00:28:36le message est passé

00:28:37sur le manque d'effectifs

00:28:39on marque une pause

00:28:40à tout de suite

00:28:40et de retour sur le plateau

00:28:45de 180 minutes infos

00:28:47en ce 8 mai

00:28:48j'ai le plaisir d'être avec vous

00:28:4914h30

00:28:49Audrey Berthaud

00:28:50on fait un point sur l'actualité

00:28:51avec cette fumée noire

00:28:53qui s'est échappée

00:28:54ce midi

00:28:54de la cheminée

00:28:55de la chapelle Sixtine

00:28:56un signe que les deux tours

00:28:57de vote

00:28:58des 133 cardinaux électeurs

00:29:00n'ont toujours pas permis

00:29:01d'élire un nouveau pape

00:29:03je rappelle que le futur pape

00:29:04doit recueillir

00:29:05une majorité des deux tiers

00:29:06soit 89 voix

00:29:07ils vont donc voter

00:29:09de nouveau cet après-midi

00:29:10la durée du conclave

00:29:12est difficilement prévisible

00:29:13mais à titre de comparaison

00:29:15il avait fallu deux jours

00:29:16pour élire Benoît XVI

00:29:17en 2005

00:29:17et François en 2013

00:29:19à côté de Marseille

00:29:20le conclave

00:29:21suscite un intérêt

00:29:22tout particulier

00:29:23vous allez comprendre pourquoi

00:29:24au village de Cérest

00:29:26les habitants scrutent

00:29:27ce conclave

00:29:28avec beaucoup d'attention

00:29:29puisque c'est ici

00:29:30que le cardinal Aveline

00:29:32et sa famille

00:29:33sont originaires

00:29:34alors les habitants

00:29:35voient-ils en leur figure

00:29:36local le nouveau pape

00:29:37réponse avec

00:29:38Stéphanie Rouquier

00:29:39à 20 kilomètres

00:29:42de la cité fosséenne

00:29:43les habitants

00:29:44du village de Cérest

00:29:45se sont transformés

00:29:46en supporters

00:29:47du cardinal Aveline

00:29:49une partie de la famille

00:29:50de l'archevêque de Marseille

00:29:52habite ici

00:29:52sa cousine

00:29:53travaille à la mairie

00:29:54son élection

00:29:55en tant que pape

00:29:56serait une fierté

00:29:57pour ses provençaux

00:29:58ah ouais ce serait bien

00:29:59ce serait bien

00:30:00ce serait peut-être

00:30:01un plus

00:30:02au niveau touristique

00:30:03et pour les commerçants

00:30:04peut-être une notoriété

00:30:06internationale

00:30:06voilà

00:30:08et pour sa famille aussi

00:30:09je pense qu'il serait fier

00:30:10puisque je la connais

00:30:11c'est un petit village

00:30:12qui est très sympathique

00:30:13et ça valoriserait

00:30:15aussi le village

00:30:16ce serait très sympa

00:30:17s'il pouvait être un pape

00:30:19outre les retombées

00:30:20pour le village

00:30:21le maire

00:30:22et les habitants

00:30:23de la commune

00:30:24vantent les valeurs

00:30:25de cet homme

00:30:25très belle personne

00:30:26franchement très belle personne

00:30:27pour l'avoir côtoyé

00:30:28pour avoir déjeuné avec lui

00:30:29c'est une personne

00:30:31phénoménale

00:30:32érudit cultivé

00:30:34il parle cette langue

00:30:35je crois

00:30:35il parle de tout

00:30:37modestement

00:30:38moi je me rappelle

00:30:38dans la messe à Saint-Blaze

00:30:40beaucoup d'humour

00:30:41il a fait

00:30:42c'est vraiment

00:30:43une belle personne

00:30:43le dernier pape français

00:30:45s'appelait Grégoire XI

00:30:47son élection

00:30:48remonte

00:30:48à plus de 650 ans

00:30:51bon un peu de patience

00:30:52on verra

00:30:53déjà cet après-midi

00:30:54qu'elle sera

00:30:55la couleur de la fumée

00:30:56la grève à la SNCF

00:30:58la CGT Cheminot

00:30:59lance un nouvel appel

00:31:00à la mobilisation

00:31:00alors que le pont du 8 mai

00:31:02devrait être épargné

00:31:03par les perturbations

00:31:04le mois de juin

00:31:05s'annonce

00:31:05plus compliqué

00:31:06la CGT Cheminot

00:31:07appelle à une grève générale

00:31:10les 4, 5 et 11 juin

00:31:11écoutez des réactions

00:31:12d'usagers

00:31:13alors là je vais à Reims

00:31:15écoutez c'est tout récent

00:31:16moi je suis plutôt

00:31:17féru de TGV

00:31:19mais là pour des raisons

00:31:20économiques en ce moment

00:31:21je préfère prendre le bus

00:31:22plus la prestation

00:31:23est plutôt pas mal

00:31:24et comme vous l'avez

00:31:25souligné tout à l'heure

00:31:26c'est vrai qu'avec

00:31:26les grèves

00:31:27et toutes les différences

00:31:29impondérables

00:31:29avec le 8 mai

00:31:31j'ai préféré

00:31:32assurer mes arrières

00:31:33et prendre le bus

00:31:34bah là je sais que le 8 mai

00:31:36il y avait les grèves SNCF

00:31:378 ou 7 mai

00:31:38donc je me suis directement

00:31:40tourné vers le bus

00:31:41en fait

00:31:41mais puis même

00:31:42SNCF je le prends très très peu

00:31:44il y a toujours des retards

00:31:45des choses qui vont pas

00:31:46et je voyage très peu

00:31:47en France en fait

00:31:48je voyage beaucoup

00:31:48je prends beaucoup l'avion

00:31:49moi

00:31:49donc je préfère prendre le bus

00:31:51que le train

00:31:52même si ça met plus de temps

00:31:53c'est honnête en tout cas

00:31:55c'est l'un des trafics

00:31:55les plus lucratifs

00:31:56après celui des armes

00:31:57ou de la drogue

00:31:58le trafic d'animaux

00:31:59aujourd'hui promener son chien

00:32:01ou le laisser profiter

00:32:02dans un parc à chiens

00:32:03n'est pas sans danger

00:32:04pour les voleurs

00:32:05ces chiens sont la promesse

00:32:06d'un marché juteux

00:32:07les explications

00:32:08de Célia Judas

00:32:09nos amis à quatre pattes

00:32:12sont depuis quelques années

00:32:13l'objet de toutes les convoitises

00:32:15vol à l'arraché

00:32:16cambriolage

00:32:17en 2024

00:32:18380 chiens pucés

00:32:20ont été déclarés volés

00:32:21en France

00:32:21selon le fichier national

00:32:23d'identification

00:32:24des chiffres bien en deçà

00:32:26de ceux avancés

00:32:27par les associations

00:32:28de protection animale

00:32:29qui référence 75 000 cas

00:32:31de vol chaque année

00:32:32qu'ils soient destinés

00:32:33à la reproduction illégale

00:32:34ou à la revente

00:32:35les voleurs sont organisés

00:32:37et ciblent en priorité

00:32:38de jeunes chiens

00:32:39de race prisée

00:32:39qui se revendent

00:32:41à prix d'or

00:32:41parmi elles

00:32:42on retrouve le loulou

00:32:43de Pomerani

00:32:44dont le prix grimpe

00:32:45jusqu'à 6 500 euros

00:32:46suivi de l'American bully

00:32:48et du Staffordshire

00:32:49bull terrier

00:32:50pour lutter contre ce phénomène

00:32:51les associations

00:32:52invitent les propriétaires

00:32:53à identifier leur animal

00:32:55par puce électronique

00:32:56à ne jamais le laisser seul

00:32:58sans surveillance

00:32:59et à sécuriser les clôtures

00:33:00du domicile

00:33:01au rappel

00:33:02le vol d'un animal

00:33:03de compagnie

00:33:04est passible

00:33:04de 3 ans d'emprisonnement

00:33:06et de 45 000 euros

00:33:07d'amende

00:33:08bientôt il va falloir des policiers

00:33:10accélérons

00:33:10pour surveiller aussi les chiens

00:33:12en termes d'effectifs

00:33:13là aussi

00:33:14vous allez demander plus

00:33:1540 000

00:33:15dans les ports

00:33:17des mesures

00:33:17contre le narcotrafic

00:33:18certains ports du sud

00:33:19de la France

00:33:20sont devenus

00:33:20des points stratégiques

00:33:21pour les narcotrafiquants

00:33:23une nouvelle loi

00:33:24prévoit donc

00:33:25de nouvelles mesures

00:33:25pour lutter

00:33:26contre ces trafics

00:33:27toutes les explications

00:33:28de Célia Judas

00:33:29chaque année

00:33:32les bateaux

00:33:32accostent par milliers

00:33:33dans les ports

00:33:34de plaisance français

00:33:35problème

00:33:35loin de l'image

00:33:37de carte postale

00:33:37ces ports sont devenus

00:33:39des points stratégiques

00:33:39pour les narcotrafiquants

00:33:40pour lutter

00:33:42contre l'entrée illégale

00:33:43de stupéfiants

00:33:43sur le territoire

00:33:44une loi adoptée

00:33:45le 29 avril dernier

00:33:46impose dorénavant

00:33:47de nouvelles mesures

00:33:48aux plaisanciers

00:33:49qu'ils soient amateurs

00:33:50ou professionnels

00:33:51ces derniers doivent

00:33:52impérativement déclarer

00:33:53leur escale

00:33:53via une application

00:33:54ou un formulaire en ligne

00:33:55et annoncer le nom

00:33:56la fonction

00:33:57la provenance

00:33:57et la nationalité

00:33:58des occupants

00:33:59présents sur leur embarcation

00:34:00fouiller un bateau

00:34:02notamment sur la recherche

00:34:03de produits stupéfiants

00:34:04demande du temps

00:34:05et le fait d'avoir

00:34:06des informations en amont

00:34:07et de cibler

00:34:08permet forcément

00:34:09d'être plus efficace

00:34:10sur le port de Menton

00:34:11ces nouvelles mesures

00:34:12ont été plutôt bien accueillies

00:34:13par l'ensemble

00:34:14des plaisanciers

00:34:15j'espère que cette loi

00:34:16va aider

00:34:17à la lutte

00:34:19contre la drogue

00:34:20c'est très favorable

00:34:21je crois que

00:34:23si on combat

00:34:24le trafic

00:34:25de stupéfiants

00:34:26ce sera bien

00:34:27sur le fond

00:34:28c'est une bonne idée

00:34:29mais la mise en place

00:34:30risque d'être compliquée

00:34:31selon l'OFDT

00:34:33en 2022

00:34:34le transport maritime

00:34:35représentait 75,4%

00:34:37des saisies de cocaïne

00:34:38sur l'ensemble

00:34:39du territoire français

00:34:40l'université Lyon 2

00:34:42face à un nouveau tournant

00:34:44pour rappel

00:34:44au début du mois dernier

00:34:45le cours d'un professeur

00:34:47avait été interrompu

00:34:47par des militants

00:34:48la région a donc décidé

00:34:50de supprimer

00:34:50les subventions

00:34:51de cet établissement

00:34:52une décision

00:34:53qui suscite

00:34:54les réactions

00:34:55de la classe politique

00:34:56les explications

00:34:57de Noémie Hardy

00:34:57Laurent Wauquiez

00:34:59tape du poing

00:35:00sur la table

00:35:01et déclare

00:35:02sur notre antenne

00:35:02la suspension

00:35:03des subventions

00:35:04de l'université Lyon 2

00:35:05nous avons décidé

00:35:06avec le président

00:35:07de la région

00:35:07de supprimer

00:35:08toutes les aides

00:35:09de la région

00:35:10à cette université

00:35:11tant qu'il n'y aura pas

00:35:12la lumière

00:35:13qui sera faite

00:35:13sur leur dérive

00:35:14le mois dernier

00:35:17un professeur

00:35:18spécialiste

00:35:19de l'Irak

00:35:19et de la Syrie

00:35:20avait été empêché

00:35:21de dispenser son cours

00:35:22prise à partie

00:35:23par des manifestants

00:35:24insultés

00:35:25de racistes

00:35:26et de sionistes

00:35:27il avait dû quitter

00:35:28la salle

00:35:28cet incident

00:35:32avait fait vivement

00:35:33réagir

00:35:34le professeur

00:35:35dénonce alors

00:35:35l'islamo-gauchisme

00:35:37présent dans l'établissement

00:35:38quelques semaines après

00:35:44des mesures sont prises

00:35:45la région

00:35:46Oven-Rhône-Alpes

00:35:47annonce

00:35:47une suspension

00:35:48des aides régionales

00:35:49à l'université Lyon 2

00:35:50l'impact financier

00:35:52du moratoire

00:35:52est significatif

00:35:53près de 19 millions d'euros

00:35:55cette décision

00:35:56ne fait pas l'unanimité

00:35:57chez la classe politique

00:35:58le trumpisme

00:35:59vient de traverser

00:36:00l'Atlantique

00:36:01Wauquiez ordonne

00:36:02la suppression

00:36:02de toute subvention

00:36:03à l'université Lyon 2

00:36:05qui l'accuse

00:36:05d'islamo-gauchisme

00:36:07sa surenchère

00:36:08face à Rotaillot

00:36:08vire à la police politique

00:36:10et à l'obscurantisme

00:36:11contre les universités

00:36:12de son côté

00:36:13l'université

00:36:14n'a pas souhaité

00:36:15commenter cette décision

00:36:16merci Audrey

00:36:17on se retrouve tout à l'heure

00:36:19et maintenant

00:36:19on marque une pause

00:36:20avant de retrouver

00:36:21nos invités

00:36:22pour notre débat

00:36:23180 minutes

00:36:28info

00:36:28qui reprend toujours

00:36:29avec Johan Uzey

00:36:30Axel Ronde

00:36:30Marc Baudrier

00:36:31et Virginie Bensoussant

00:36:32brûlée

00:36:32expulsée des logements sociaux

00:36:34les familles de délinquants

00:36:36c'est pas la première fois

00:36:37qu'on en parle

00:36:37cette proposition

00:36:38est souvent évoquée

00:36:39dans le débat public

00:36:39par certains maires de droite

00:36:41ou d'extrême droite

00:36:42d'ailleurs

00:36:42pour la première fois

00:36:43c'est le président

00:36:44de l'association

00:36:45des maires de France

00:36:45David Lysnard

00:36:46le maire de Cannes

00:36:47qui souhaite également

00:36:48donc la création

00:36:49de centres disciplinaires

00:36:50réservés aux mineurs

00:36:51multirécidivistes

00:36:53en plus de l'expulsion

00:36:54des familles

00:36:54un sujet de Maxime Leguay

00:36:56avant qu'on en débatte

00:36:57ici autour de la table

00:36:58c'est une proposition

00:37:00choc

00:37:01David Lysnard

00:37:02président de l'association

00:37:03des maires de France

00:37:04souhaite pouvoir expulser

00:37:05des logements sociaux

00:37:06les familles

00:37:07qui sont identifiées

00:37:08comme participants

00:37:09à des trafics de drogue

00:37:10ou des faits de délinquance

00:37:12le logement social

00:37:13doit être attribué

00:37:14à des personnes

00:37:15qui se comportent normalement

00:37:16plutôt qu'aux gens

00:37:17qui pourrissent la vie

00:37:18des autres

00:37:18qui sont très violents

00:37:19et qui gangrènent

00:37:20nos quartiers

00:37:20je ne comprends pas

00:37:22que la société

00:37:22aide financièrement

00:37:23des personnes

00:37:24qui nuisent

00:37:24de façon récurrente

00:37:25il faut arrêter

00:37:26le masochisme

00:37:27et la niaiserie

00:37:28un durcissement

00:37:29des conditions

00:37:29pour pouvoir résider

00:37:31dans les HLM

00:37:31et une manière aussi

00:37:32de responsabiliser

00:37:33les parents

00:37:34dont les enfants

00:37:35participent au trafic

00:37:36une proposition

00:37:37partagée par le maire

00:37:38de Franconville

00:37:39il y a des maires

00:37:40partout en France

00:37:41qui se battent

00:37:42contre la délinquance

00:37:43et qui souhaitent

00:37:44que les logements sociaux

00:37:46bénéficient

00:37:47aux familles

00:37:48respectueuses

00:37:50des règles

00:37:50et des lois

00:37:51et qui éduquent

00:37:51correctement

00:37:52leurs enfants

00:37:52David Lysnard

00:37:53plaide également

00:37:54pour la création

00:37:55de centres disciplinaires

00:37:56réservés aux mineurs

00:37:57multi-récidivistes

00:37:59Alors possible

00:38:01pas possible

00:38:01que dit la loi

00:38:02Marie-Victoire Dedonné

00:38:03expliquez-nous

00:38:04Alors Clélie

00:38:05tout simplement

00:38:06ce qu'il faut comprendre

00:38:07c'est qu'aujourd'hui

00:38:08à ce stade

00:38:08il n'y a pas

00:38:09de loi spécifique

00:38:10qui vient encadrer

00:38:11précisément

00:38:12autour des individus

00:38:15délinquants

00:38:16autour des enjeux

00:38:17de leurs logements sociaux

00:38:19notamment ce qu'il faut savoir

00:38:20c'est qu'il y a néanmoins

00:38:21des dispositions

00:38:22puisque bailleurs

00:38:23comme locataires

00:38:24sont tenus à la fois

00:38:25à offrir

00:38:26mais aussi à respecter

00:38:27une jouissance

00:38:28paisible des lieux

00:38:29Concrètement

00:38:30ici vous le voyez

00:38:31le non-respect du bail

00:38:33est la condition

00:38:34absolument nécessaire

00:38:35pour qu'un bailleur

00:38:36puisse ouvrir

00:38:37une procédure

00:38:38d'expulsion

00:38:39Alors ça va être

00:38:40le cas dans le cadre

00:38:41des impayés

00:38:41de loyer

00:38:42des troubles de voisinage

00:38:43bien sûr

00:38:44mais aussi

00:38:44de revenus

00:38:45trop élevés

00:38:46Dans le cas

00:38:47qui nous concerne

00:38:48nous allons plutôt

00:38:49nous rapprocher

00:38:49des troubles de voisinage

00:38:51par exemple

00:38:52dans le cadre

00:38:52de dégradation

00:38:53ou bien d'un trafic

00:38:54de stupéfiants

00:38:55au pied des immeubles

00:38:56Dans ce cas

00:38:57Clélie

00:38:57le bailleur

00:38:58va vous adresser

00:38:58d'abord

00:38:59une mise en demeure

00:39:00avec l'obligation

00:39:02de respecter

00:39:02l'obligation

00:39:03d'user

00:39:04paisiblement

00:39:05des locaux loués

00:39:06si vous ne respectez

00:39:08pas cette obligation

00:39:09Marie-Victoire

00:39:10je vous interromps

00:39:10je suis désolée

00:39:11mais en fait

00:39:12c'est très intéressant

00:39:12ce que vous nous dites

00:39:13mais on ne le voit pas

00:39:14Ah ben voilà

00:39:15je me disais bien

00:39:15qu'il y avait un peu

00:39:16Alors venez avec nous

00:39:16à la table

00:39:16ce sera plus simple

00:39:18Alors

00:39:19on va reprendre

00:39:21au dernier point

00:39:21Exactement

00:39:22Donc concrètement

00:39:23ce qu'il faut comprendre

00:39:24Clélie

00:39:24c'est que

00:39:25le non-respect du bail

00:39:27ça va vraiment être

00:39:28la condition

00:39:29pour que les bailleurs

00:39:30puissent ouvrir

00:39:31cette procédure

00:39:32d'expulsion

00:39:33dans le cas

00:39:34de loyer impayé

00:39:35dans le cas

00:39:36de troubles de voisinage

00:39:37ou de revenus

00:39:38trop élevés

00:39:39dans le cas

00:39:40qui nous intéresse

00:39:41pour l'effet de délinquance

00:39:42évidemment

00:39:42on va avant tout

00:39:43s'intéresser

00:39:43au fait

00:39:44de troubles

00:39:45de voisinage

00:39:46Dans ce cas

00:39:47le bailleur

00:39:48doit d'abord

00:39:48adresser

00:39:49une mise en demeure

00:39:50au locataire

00:39:51qui doit respecter

00:39:52l'obligation

00:39:53d'user paisiblement

00:39:54des locaux loués

00:39:55c'est ainsi

00:39:55que le texte de loi

00:39:56le précise

00:39:58Si vous ne respectez

00:39:59pas cette obligation

00:40:00le bailleur

00:40:00a deux possibilités

00:40:01ou bien

00:40:02il va vous proposer

00:40:03une offre de relogement

00:40:04ou bien

00:40:05il va demander

00:40:06au juge

00:40:06votre expulsion

00:40:07Forcément

00:40:08cela va passer

00:40:09par la constitution

00:40:09d'un dossier

00:40:11d'expulsion

00:40:12et c'est là

00:40:12où les choses

00:40:13vont se structurer

00:40:14si le bail

00:40:15contient une clause

00:40:16spécifique

00:40:16c'est une clause

00:40:17qui s'appelle

00:40:17clause résolutoire

00:40:19et bien

00:40:19en principe

00:40:20l'expulsion

00:40:22la résiliation

00:40:23du contrat

00:40:23est automatique

00:40:24c'est ce qui est écrit

00:40:25sur le papier

00:40:26en l'absence

00:40:27de cette clause

00:40:27le juge

00:40:28va statuer

00:40:29ou non

00:40:29sur l'expulsion

00:40:30en fonction

00:40:31du dossier constitué

00:40:32cette procédure

00:40:33Clélie

00:40:33elle est longue

00:40:34évidemment

00:40:34elle est complexe

00:40:36il faut prouver

00:40:37que les auteurs

00:40:37des faits

00:40:38sont bien

00:40:38titulaires

00:40:40d'un bail

00:40:40dans le HLM

00:40:41il faut aussi

00:40:41prouver surtout

00:40:42que les faits

00:40:44se situent

00:40:44à proximité

00:40:45de la résidence

00:40:46là où c'est intéressant

00:40:47c'est que ce matin

00:40:48sur notre antenne

00:40:49le maire de Fraconville

00:40:50dénonçait justement

00:40:51le fait que

00:40:51actuellement

00:40:52bien souvent

00:40:53les faits doivent se situer

00:40:54dans la résidence même

00:40:55Virginie Bensoussant Brûlée

00:40:57on va en parler

00:40:57quelques minutes

00:40:58on le voit

00:41:00et Marie-Victoire

00:41:01a été très claire

00:41:02c'est extrêmement compliqué

00:41:03de procéder

00:41:04à l'expulsion

00:41:04de familles

00:41:05de délinquants

00:41:06pour tout un tas

00:41:07de raisons juridiques

00:41:08soit

00:41:08mais donc

00:41:09quel est l'intérêt

00:41:10pour le maire

00:41:11de Cannes

00:41:12de prononcer

00:41:13ou même pour les autres

00:41:13d'ailleurs

00:41:14qui l'ont fait

00:41:14bien avant lui

00:41:15de dire

00:41:15voilà

00:41:16il faut être plus dur

00:41:16on va expulser

00:41:17les familles

00:41:18de délinquants

00:41:18dans la loi

00:41:18c'est pas effectif

00:41:20ah non mais c'est pas possible

00:41:22tout simplement

00:41:22sauf comme

00:41:23vous l'avez rappelé

00:41:24si on n'a pas respecté

00:41:26au niveau

00:41:27du titulaire du bail

00:41:29ou des co-titulaires du bail

00:41:31le règlement intérieur

00:41:32de l'immeuble

00:41:33ou de la résidence

00:41:34je pense que

00:41:36monsieur le maire

00:41:37il faisait référence

00:41:38pas tant aux familles

00:41:39de délinquants

00:41:40qu'aux familles

00:41:40délinquantes

00:41:42ce qui est complètement différent

00:41:43puisque

00:41:44si on parle d'une famille

00:41:45de délinquants

00:41:46ça voudrait dire

00:41:47qu'on est un

00:41:48des enfants

00:41:49de la fratrie

00:41:50qui auraient commis

00:41:51des dégradations

00:41:53voire des délits

00:41:54voire des crimes

00:41:55et c'est vrai

00:41:56qu'on peut légitimement

00:41:57penser qu'on ne peut pas

00:41:59sanctionner

00:41:59l'ensemble d'une famille

00:42:01les autres frères et sœurs

00:42:02qui ne sont pas comptables

00:42:04du comportement

00:42:06d'un de leurs frères et sœurs

00:42:08en revanche

00:42:09quand on est face

00:42:09à une famille délinquante

00:42:11ça veut dire que

00:42:12chacun des membres

00:42:13de la famille

00:42:14va profiter

00:42:15par exemple

00:42:15du trafic de drogue

00:42:18auquel se livrerait

00:42:19l'un ou l'autre

00:42:20des enfants

00:42:21et qu'on démontre

00:42:22qu'en réalité

00:42:23l'ensemble

00:42:24de leurs revenus

00:42:26provient

00:42:27de ce trafic

00:42:28à ce moment-là

00:42:29on est sur une famille

00:42:31délinquante

00:42:31dont les titulaires

00:42:33et les cotitulaires

00:42:34du bail

00:42:34sont bien

00:42:35les parents

00:42:37et dans cette hypothèse-là

00:42:40il me semble

00:42:40que

00:42:41c'est ce à quoi

00:42:42fait référence

00:42:43le maire de Cannes

00:42:45et qu'on pourrait

00:42:46avec l'aide

00:42:48des bailleurs sociaux

00:42:48évidemment

00:42:49procéder

00:42:50à ces expulsions

00:42:52avec la difficulté

00:42:53que l'on a

00:42:54a priori

00:42:54de reloger

00:42:55la famille

00:42:57sauf si toute la famille

00:42:58est coupable

00:42:59à ce moment-là

00:43:00toute la famille

00:43:01va en prison

00:43:02c'est une déclaration

00:43:04plus politique

00:43:04écoutez

00:43:05non je ne crois pas

00:43:06parce que dans les faits

00:43:07ça existe déjà

00:43:07je ne sais pas

00:43:08j'ai entendu

00:43:08Christian Estrosi

00:43:09hier

00:43:10nous dire qu'à Nice

00:43:11ils avaient déjà expulsé

00:43:12200 familles

00:43:13de délinquants

00:43:14récidivistes

00:43:15bon donc ce sont des chiffres

00:43:16ces chiffres

00:43:17je n'ai pas pu moi-même

00:43:18les vérifier

00:43:18mais si le maire de Nice

00:43:19les avance

00:43:19on peut quand même

00:43:20imaginer qu'il dit la vérité

00:43:22donc si le maire de Nice

00:43:23a réussi à expulser

00:43:24200 familles

00:43:25de délinquants récidivistes

00:43:26on peut se dire

00:43:27que dans les autres communes

00:43:28qui ont la même volonté politique

00:43:29on peut y arriver

00:43:30vous avez vu

00:43:31au niveau juridique

00:43:33Marie-Victoire

00:43:34a été très détaillée

00:43:35en tout cas là

00:43:35il l'a fait

00:43:36je ne sais pas comment

00:43:36je ne sais pas

00:43:37de quel ressort

00:43:38effectivement

00:43:38mais quand il y a

00:43:40une volonté politique

00:43:41il y a un chemin

00:43:42et encore une fois

00:43:43quand on parle

00:43:44de délinquants mineurs

00:43:45il me semble

00:43:45que les parents

00:43:46sont responsables

00:43:47de leurs enfants

00:43:47Marc Baudrier

00:43:48oui on y arrive peut-être

00:43:50mais on voit bien

00:43:51que le chemin

00:43:51est quand même compliqué

00:43:52et très complexe

00:43:53sur le plan juridique

00:43:54on sait

00:43:55qu'il y a des familles

00:43:56qui squattent

00:43:57ces logements sociaux

00:43:58pendant des dizaines

00:44:00et des dizaines d'années

00:44:01il n'y a absolument

00:44:02aucun turnover

00:44:03dans certaines parties

00:44:04de population

00:44:05d'ailleurs

00:44:05qui sont assez cernées

00:44:07on sait que

00:44:08les portugais

00:44:09par exemple

00:44:09l'immigration portugaise

00:44:11ils passent très peu de temps

00:44:11en logements sociaux

00:44:12et ensuite ils achètent

00:44:13ce n'est pas du tout le cas

00:44:14pour d'autres immigrations

00:44:16et donc

00:44:17ça pose

00:44:18au-delà même

00:44:19de cette délinquance

00:44:20ça pose un problème

00:44:22de logements sociaux

00:44:23qui sont privés

00:44:24dont on prive

00:44:25je veux dire

00:44:26des familles

00:44:26qui en auraient besoin

00:44:27parce que des familles

00:44:28qui se comportent très mal

00:44:30les occupent

00:44:30pendant des dizaines d'années

00:44:31il faut absolument

00:44:32que les maires

00:44:33puissent récupérer

00:44:35les moyens

00:44:35de faire tourner tout ça

00:44:37et de pouvoir faire

00:44:39un peu la police

00:44:39dans ces logements sociaux

00:44:41petite pause

00:44:42et puis on reprend

00:44:42notre débat

00:44:43on parlera bien sûr

00:44:44du conclave

00:44:44et puis des cérémonies

00:44:45du lui-même

00:44:46avec la déclaration

00:44:47à propos de ce lui-même

00:44:48de Donald Trump

00:44:49je ne sais pas si vous l'avez

00:44:50entendu

00:44:50vous l'entendrez ici

00:44:51à tout de suite

00:44:52il est 15h

00:44:57vous regardez CNews

00:44:58c'est l'heure du journal

00:44:58avec Audrey Berthaud

00:44:59Audrey les cardinaux

00:45:00votent de nouveau

00:45:01cet après-midi

00:45:01de la fumée noire

00:45:03s'est échappée ce matin

00:45:04de la cheminée

00:45:05de la chapelle Sixtine

00:45:06les 133 cardinaux électeurs

00:45:08ne se sont donc

00:45:08toujours pas mis d'accord

00:45:10le futur pape

00:45:11doit recueillir

00:45:12une majorité des deux tiers

00:45:13soit 89 voix

00:45:14les fidèles place Saint-Pierre

00:45:16ont hâte

00:45:16de voir cette fameuse fumée blanche

00:45:18et de découvrir

00:45:19le nom de leur prochain pape

00:45:20écoutez-les

00:45:21la fumée noire

00:45:24c'était quelque chose

00:45:26qui était susceptible d'arriver

00:45:27mais nous sommes ici

00:45:28en train d'attendre

00:45:29la fumée blanche

00:45:30alors nous allons attendre

00:45:31jusqu'à ce que la fumée blanche sorte

00:45:32nous ne partirons pas

00:45:34tant qu'il n'y aura pas

00:45:35de fumée blanche

00:45:36un nouveau pape

00:45:37c'est pour cela

00:45:37que nous sommes venus du Mexique

00:45:39nous sommes venus spécialement

00:45:40pour le conclave

00:45:41nous avons attendu

00:45:42de connaître les dates

00:45:43nous avons organisé

00:45:44notre voyage

00:45:44et notre séjour

00:45:45en fonction des dates du conclave

00:45:47et nous resterons

00:45:48jusqu'à la fumée blanche

00:45:49je pense que c'est un mélange

00:45:51d'attente

00:45:51parce qu'hier nous avons

00:45:53je pense que c'est un mélange

00:45:55d'attente

00:45:55parce qu'hier nous avons

00:45:56attendu trois heures

00:45:57et aujourd'hui

00:45:58c'était à l'heure au moins

00:45:59mais c'est aussi l'attente

00:46:00d'une publication rapide

00:46:01parce que nous voulons voir

00:46:02le nouveau pape rapidement

00:46:03savoir de qui il s'agit

00:46:05on a tous

00:46:06à de savoir

00:46:07la grève à la SNCF

00:46:08la CGT Cheminot

00:46:09lance un nouvel appel

00:46:10à la mobilisation

00:46:11alors que le pont du 8 mai

00:46:12devrait être épargné

00:46:13par les perturbations

00:46:14le mois de juin

00:46:15s'annonce plus compliqué

00:46:16la CGT Cheminot

00:46:18appelle à une grève générale

00:46:19les 4, 5 et 11 juin

00:46:20tous les détails

00:46:21de cette grève

00:46:22avec Yael Benhamou

00:46:23c'est l'affluence

00:46:25à la gare routière

00:46:25de Paris-Bercy

00:46:26ce midi

00:46:27pour le pont du 8 mai

00:46:28ces voyageurs

00:46:29n'ont pas hésité

00:46:29à réserver un bus

00:46:30plutôt qu'un train

00:46:31il y avait les grèves SNCF

00:46:338 ou 7 mai

00:46:34donc je me suis directement

00:46:36tourné vers le bus

00:46:37mais puis même

00:46:38SNCF je le prends très très peu

00:46:40il y a toujours des retards

00:46:41des choses qui ne vont pas

00:46:42on est méfiant

00:46:42ça m'est arrivé

00:46:43de me retrouver

00:46:44dans des situations

00:46:44un petit peu complexes

00:46:45donc c'est pour ça

00:46:46que j'ai préféré opter

00:46:46pour le bus aujourd'hui

00:46:47les concurrents

00:46:48de la compagnie ferroviaire

00:46:49sont ravis

00:46:50à l'instar des bus Blablacar

00:46:52la totalité de leur flotte

00:46:53a été déployée

00:46:54pour assurer les trajets

00:46:55ce week-end

00:46:56on a enregistré

00:46:57avec les perturbations

00:46:58à la SNCF

00:47:00plus 20%

00:47:01de réservations

00:47:02par rapport au pont

00:47:02du week-end dernier

00:47:03donc oui

00:47:04on est sur une journée

00:47:05record

00:47:06en ce début de saison

00:47:07le réseau de lignes

00:47:08Flixbus

00:47:09a quant à lui

00:47:10enregistré

00:47:10un record de recherche

00:47:11depuis le début de l'année

00:47:13sur son site français

00:47:14pour ce week-end du 8 mai

00:47:15avec plus de 300 000 connexions

00:47:17on a des hausses

00:47:18de réservations

00:47:19comprises entre

00:47:2020 et 40% supplémentaires

00:47:22par rapport à l'année dernière

00:47:23pour ce week-end du 8 mai

00:47:24en cas de manquement

00:47:26on va dire

00:47:26de la SNCF

00:47:28pour ces grosses semaines

00:47:29ces gros week-ends

00:47:29d'affluence

00:47:30on est devenu

00:47:31le réflexe

00:47:32pour les français

00:47:33les trajets

00:47:34en bus

00:47:35sont certes

00:47:35plus longs

00:47:36mais les compagnies

00:47:37mettent en avant

00:47:38leur ponctualité

00:47:39leur prix plus attractif

00:47:40et la continuité

00:47:41de leur service

00:47:42le PSG

00:47:43qui s'est qualifié

00:47:44pour la finale

00:47:45de la Ligue des Champions

00:47:46sur les Champs-Elysées

00:47:47les scènes de joie

00:47:48ont rapidement

00:47:49fait place à l'inquiétude

00:47:50alors que

00:47:51des supporters

00:47:52célébraient la victoire

00:47:52de leur club

00:47:53une voiture

00:47:54a par exemple

00:47:54foncé sur la foule

00:47:56plusieurs personnes

00:47:57ont été blessées

00:47:58des voitures ont également

00:47:59été brûlées

00:48:00justement

00:48:01Corentin Alonso

00:48:02on va vous retrouver

00:48:02vous êtes avec

00:48:03Pierre Emco

00:48:04je crois que vous vous trouvez

00:48:05devant l'un de ces véhicules

00:48:07incendie

00:48:08oui exactement

00:48:12lorsque les touristes

00:48:14et les habitants du quartier

00:48:15sont sortis

00:48:16aujourd'hui

00:48:16ils ont été nombreux

00:48:17à vouloir prendre en photo

00:48:19l'ampleur des dégâts

00:48:20et regarder

00:48:21justement

00:48:21cette voiture

00:48:23complètement en cendres

00:48:24brûlée

00:48:25sans raison apparente

00:48:27par plusieurs individus

00:48:29comme elle

00:48:29trois autres véhicules

00:48:31ont été brûlés

00:48:32dans le quartier

00:48:33un café

00:48:34un salon de coiffure

00:48:35et plusieurs boutiques

00:48:36ont également été vandalisés

00:48:38puis pillés

00:48:39une nuit qui rappelle

00:48:40des mauvais souvenirs

00:48:41ici

00:48:41puisque c'est un quartier

00:48:42qui avait déjà été marqué

00:48:44par des dégâts

00:48:46lors des manifestations

00:48:47des gilets jaunes

00:48:48je vous propose

00:48:48d'écouter quelques habitants

00:48:49du quartier

00:48:50avec lequel nous avons échangé

00:48:52des feux d'artifice

00:48:53en pleine ville

00:48:54balancés dans des rues

00:48:55qui sont plutôt étroites

00:48:57c'est dangereux

00:48:58il aurait pu y avoir

00:48:59beaucoup plus de dégâts

00:49:00que ce qu'on a pu constater

00:49:02ce matin

00:49:02mais c'est certain

00:49:03que ça n'a pas de sens

00:49:05ça n'a pas de sens

00:49:06je ne vois pas moi

00:49:07quand on gagne

00:49:08dans un match

00:49:08tout ça

00:49:09c'est pas pour casser

00:49:11c'est pour faire une fête

00:49:13au lieu de casser

00:49:14je ne comprends pas

00:49:15leur réaction

00:49:16et cet après-midi

00:49:20on pense déjà

00:49:20à l'après

00:49:21puisque dans presque

00:49:22trois semaines

00:49:23le 31 mai

00:49:24aura lieu

00:49:24la finale

00:49:25de la Ligue des Champions

00:49:26entre le PSG

00:49:27et l'Inter de Milan

00:49:28on a peur

00:49:28que ces événements

00:49:29puissent se reproduire

00:49:30la maire

00:49:31du 8ème arrondissement

00:49:33a d'ailleurs

00:49:33demandé au préfet

00:49:34à interdire

00:49:35tout rassemblement

00:49:36aux abords

00:49:36des Champs-Elysées

00:49:37merci Corentin

00:49:40avec les images

00:49:40de Pierre Enco

00:49:41tout de suite

00:49:41le PSG

00:49:42mais côté sport

00:49:42cette fois

00:49:43Retrouvez votre programme

00:49:46avec Sileno

00:49:47la tondeuse robot intelligente

00:49:49pour une pelouse

00:49:50toujours impeccable

00:49:51Gardena

00:49:52Votre programme

00:49:55avec Zéro Optical

00:49:56Zéro Optical

00:49:58le réseau des opticiens

00:49:59en pharmacie

00:50:00Et le PSG

00:50:02vous le savez

00:50:02est en finale

00:50:03de la Ligue des Champions

00:50:04pour notre plus grand bonheur

00:50:05Arsenal a été éliminé

00:50:07hier soir

00:50:08au Parc des Princes

00:50:08ils vont maintenant

00:50:09tenter

00:50:09de décrocher

00:50:11leur première Ligue des Champions

00:50:12ce sera le 31 mai

00:50:13contre l'Inter

00:50:15Milan

00:50:15un sujet signé

00:50:16Infosport

00:50:17Un soir de fête

00:50:28comme le PSG

00:50:29en a peu vécu

00:50:30dans son histoire

00:50:31Au bout d'un match

00:50:33encore une fois

00:50:34remporté

00:50:35comme à l'allée

00:50:35face à Arsenal

00:50:36Paris

00:50:37s'est qualifié

00:50:38pour sa deuxième finale

00:50:39de Ligue des Champions

00:50:40On est très contents

00:50:43Beaucoup de jeunes

00:50:45ne croient pas en nous

00:50:46qu'on va arriver

00:50:48Trop d'émotion

00:50:49trop d'énergie

00:50:50Trop de souffrance

00:50:52de match

00:50:52Arsenal a joué

00:50:54très bien

00:50:54Les Gunners

00:50:55ont en effet

00:50:56bien mieux débuté

00:50:57la rencontre

00:50:58et dès les premiers instants

00:50:59Donnarumma

00:51:00est sollicité

00:51:01mais le gardien du PSG

00:51:02est dans la forme

00:51:04de sa vie

00:51:04en moins de 10 minutes

00:51:05il effectue

00:51:06deux parades décisives

00:51:08Et oui ça revient

00:51:09vers Odegaard

00:51:09Fantastique

00:51:13Donnarumma

00:51:14sur la lignée

00:51:14de ses récentes performances

00:51:16C'était très difficile

00:51:18ce n'est pas le match

00:51:19que nous voulons

00:51:20mais on a vu

00:51:21on a eu

00:51:23quelque sens très clair

00:51:24La première occasion

00:51:26c'est pour nous

00:51:28sur le poteau

00:51:30Après un gros quart d'heure

00:51:31Paris se libère enfin

00:51:33puis frappe

00:51:34cette fois

00:51:35encore plus fort

00:51:36Fabienne Ruiz

00:51:37elle est bonne

00:51:38elle est bonne

00:51:39elle est bonne

00:51:40elle est fantastique

00:51:42celle de Fabienne Ruiz

00:51:45une frappe monstrueuse

00:51:47L'Espagnol

00:51:48inscrit le premier but

00:51:50de sa carrière

00:51:51en Ligue des Champions

00:51:51à la pause

00:51:52Paris est devant

00:51:54mais avec l'avantage

00:51:55d'un but

00:51:56seulement

00:51:56Les matchs

00:51:59c'était

00:51:59le premier mi-temps

00:52:00pour moi

00:52:01en souffrance

00:52:02beaucoup

00:52:03beaucoup de souffrance

00:52:04beaucoup de souffrance

00:52:05Sous pression

00:52:06les parisiens

00:52:07le sont encore

00:52:08dès la reprise

00:52:09mais cette saison

00:52:10un ange gardien

00:52:11veille sur le club

00:52:12Donnarumma

00:52:13encore lui

00:52:14Le PSG

00:52:15se rapproche

00:52:16d'une deuxième finale

00:52:17tant attendue

00:52:18encore plus

00:52:19lorsqu'il obtient

00:52:20un pénalty

00:52:21pour cette main

00:52:22de Lewis Kelly

00:52:22moment décisif

00:52:24pour Vitinha

00:52:26c'est parti

00:52:27pour le Portugais

00:52:29mais le premier pénalty

00:52:32manqué par Vitinha

00:52:33dans sa carrière

00:52:34ne freine en rien

00:52:35les parisiens

00:52:36bien au contraire

00:52:37Hakimi

00:52:38voilà le ballon

00:52:39dans les pieds

00:52:39du Marocain

00:52:40voilà le ballon

00:52:42Hakimi a tombé

00:52:43reste alors

00:52:44un quart d'heure

00:52:45à tenir

00:52:46et Paris

00:52:46baisse logiquement

00:52:47sa garde

00:52:48Saka

00:52:49profite de ce moment

00:52:50de flottement

00:52:51pour marquer

00:52:52l'attaquant

00:52:54des Gunners

00:52:55ramène les siens

00:52:56à deux buts à un

00:52:57avant de louper

00:52:58l'immanquable

00:52:59pour égaliser

00:53:00ça y est

00:53:03le PSG

00:53:04tient sa finale

00:53:05le boulot

00:53:06il a fait

00:53:07pour arriver

00:53:07jusqu'en finale

00:53:08mais c'est pas fini

00:53:09c'est pas fini

00:53:09on veut plus

00:53:10on veut vraiment

00:53:11aller chercher ce titre

00:53:12profiter ce moment

00:53:13cette qualification

00:53:14parce qu'elle était

00:53:15très difficile

00:53:15et préparer bien

00:53:17pour cette finale

00:53:17le compte à rebours

00:53:19est lancé

00:53:19dans 23 jours

00:53:21Paris

00:53:21défiera l'Inter

00:53:22en finale

00:53:23pour tenter

00:53:23de remporter

00:53:24enfin

00:53:25sa première

00:53:25ligue des champions

00:53:26c'était votre programme

00:53:31avec Zéro Optical

00:53:33Zéro Optical

00:53:35le réseau des opticiens

00:53:36en pharmacie

00:53:37c'était votre programme

00:53:39avec la tondeuse

00:53:40robot Silenofri

00:53:41facile à installer

00:53:42sans câble

00:53:43ni contrainte

00:53:44Gardena

00:53:45merci Audrey

00:53:46on se retrouve

00:53:47dans une heure

00:53:47à 16h

00:53:48180 minutes

00:53:49le débat

00:53:50avec mes invités

00:53:51Marc Baudrier

00:53:51restait avec nous

00:53:52et on accueille

00:53:53Léonard Zerbib

00:53:54avocat

00:53:54constitutionnaliste

00:53:55il y a également

00:53:57Johan Uzey

00:53:57qui va nous rejoindre

00:53:58l'abbé Simon de Violet

00:54:00bonjour

00:54:01merci d'être avec nous

00:54:03vous êtes prête

00:54:03vous avez également

00:54:04une chaîne

00:54:05sur Youtube

00:54:06Catoland

00:54:06je crois

00:54:07à Paris

00:54:08et puis Eric Branca

00:54:09journaliste historien

00:54:10nous a également

00:54:11rejoint

00:54:12et est avec nous

00:54:13on marque une pause

00:54:15et on commence

00:54:16en ce 8 mai

00:54:20on va commencer

00:54:21par parler

00:54:21des cérémonies

00:54:23des célébrations

00:54:24vous le savez

00:54:24il y a 80 ans

00:54:25l'Allemagne capitulait

00:54:27Eric Branca

00:54:27je me tourne vers vous

00:54:28on va avoir besoin

00:54:29de vos lumières

00:54:29je voudrais vous faire

00:54:30écouter cette déclaration

00:54:31de Donald Trump

00:54:32partout dans le monde

00:54:36nos alliés

00:54:37de la seconde guerre mondiale

00:54:38célèbrent la victoire

00:54:38cette semaine

00:54:39mais les Etats-Unis

00:54:40ne la fêtent pas

00:54:41officiellement

00:54:41la victoire

00:54:46a eu lieu

00:54:47majoritairement

00:54:47grâce à nous

00:54:48que cela vous plaise

00:54:49ou non

00:54:49on est entré

00:54:54dans cette guerre

00:54:54et nous l'avons gagné

00:54:55on a reçu de l'aide

00:54:57par beaucoup

00:54:58de grands peuples

00:54:58des grands alliés

00:54:59mais je pense

00:55:00que personne ne dirait

00:55:01que nous n'avons pas été

00:55:02la force dominante

00:55:03dans cette guerre

00:55:04j'en profite

00:55:07pour vous dire

00:55:07que Cegno sera

00:55:08en édition spéciale

00:55:09à partir de 17h

00:55:10pour les cérémonies

00:55:11Eric Branca

00:55:11ce n'est pas totalement faux

00:55:13historiquement parlant

00:55:14ce que dit Donald Trump

00:55:15ce n'est pas totalement faux

00:55:16ce n'est pas totalement vrai

00:55:17non plus

00:55:17déjà

00:55:18ce n'est pas totalement faux

00:55:19mais ce n'est pas totalement vrai

00:55:20c'est la première question

00:55:21deuxièmement

00:55:22est-ce que c'est opportun

00:55:22de le dire maintenant

00:55:23aujourd'hui comme ça

00:55:24donc on va commencer

00:55:25par la première question

00:55:26vrai

00:55:27pas totalement faux

00:55:28pas totalement vrai

00:55:29en tant qu'américain

00:55:30on comprend très bien

00:55:30ce qu'il fait

00:55:31il cultive la mémoire

00:55:32la mémoire c'est important

00:55:33on le fait aussi

00:55:34et on a raison de le faire

00:55:35mais la mémoire

00:55:36ce n'est pas l'histoire

00:55:37la mémoire

00:55:38c'est honorer les gens

00:55:39qui sont morts

00:55:39les américains

00:55:40qui ont libéré la France

00:55:42qui sont tombés

00:55:42sur les places du débarquement

00:55:43et il y en a de nombreux

00:55:44c'est vrai

00:55:45et donc on a tout à fait

00:55:46raison de le rappeler

00:55:47l'histoire

00:55:48c'est voir

00:55:49dans ce nombre

00:55:50de morts

00:55:51colossales

00:55:52plus de 50 millions

00:55:53en Europe

00:55:5480 millions

00:55:55avec l'Asie

00:55:55et parmi les alliés

00:55:57qui ont vaincu l'Allemagne

00:55:5934 millions de morts

00:56:0134 millions

00:56:02et sur ces 34 millions

00:56:03et là

00:56:04on quitte la mémoire

00:56:05pour l'histoire

00:56:06près de 25 millions

00:56:08de soviétiques

00:56:08peut-être un peu plus

00:56:09donc

00:56:10ce n'est pas parce qu'il y a eu

00:56:12plus de morts d'un côté

00:56:13qu'on peut dire

00:56:14que ça a été décisif

00:56:15c'est tout de même

00:56:16très important

00:56:17et le sacrifice

00:56:18le sacrifice

00:56:19du peuple russe

00:56:20des peuples russes

00:56:21car l'URSS

00:56:22était une fédération

00:56:23il n'y avait pas

00:56:25des russes

00:56:25ça a été quand même

00:56:27considérable

00:56:28et c'est ce qui a permis

00:56:29pendant l'été

00:56:30de 1944

00:56:31de casser les reins

00:56:32définitivement

00:56:34de la Wehrmacht

00:56:34qui ensuite

00:56:35n'a plus pu

00:56:35reconstituer

00:56:36de front continu

00:56:37au moment même

00:56:39où les américains

00:56:40qui venaient de débarquer

00:56:41étaient en grande difficulté

00:56:42en Normandie

00:56:42donc vraiment

00:56:43il faut remettre

00:56:45un peu

00:56:45les choses en perspective

00:56:46c'est vrai qu'ils ont aidé

00:56:47et leur aide a été essentielle

00:56:49bien sûr

00:56:49logiquement

00:56:50ils ont libéré la France

00:56:51au niveau du sacrifice

00:56:53aussi humain

00:56:53parce qu'ils sont venus

00:56:54du fin fond des Etats-Unis

00:56:56parfois

00:56:56pour arriver sur les plages

00:56:58du débarquement

00:56:58ils ne défendaient pas leur terre

00:56:59contrairement aux russes

00:57:00exactement

00:57:00mais il n'y a pas que

00:57:03c'est ça que vous êtes en train

00:57:04de le dire

00:57:05et qu'il faut rappeler aussi

00:57:06alors pourquoi à votre avis

00:57:08est-ce opportun quand même

00:57:09de le dire

00:57:09en ce lui-même

00:57:10de dire cela

00:57:11alors qu'on aurait peut-être

00:57:12besoin

00:57:13d'unité

00:57:14oui mais

00:57:15il ne vous a pas échappé

00:57:17que nous sommes dans la mémoire

00:57:18comme je le disais

00:57:19et qu'en ce moment

00:57:20avec la guerre d'Ukraine

00:57:21les russes ne sont pas

00:57:22les bienvenus

00:57:23ils ne sont pas les bienvenus

00:57:24nulle part

00:57:24et donc

00:57:25Trump refait un peu

00:57:27l'unité des Européens

00:57:28en parlant de ça

00:57:28voilà

00:57:30Autre question

00:57:31plus historique cette fois

00:57:32on parle souvent

00:57:34de la bascule

00:57:35de la seconde guerre mondiale

00:57:36à plus d'un titre d'ailleurs

00:57:37on ne va pas rentrer

00:57:37sinon on en aurait

00:57:38pour des heures et des heures

00:57:40mais au niveau

00:57:40du rôle des Etats-Unis

00:57:41c'est qu'à partir de

00:57:42à partir de la seconde guerre mondiale

00:57:44on dit souvent

00:57:45que les Etats-Unis

00:57:45pour utiliser

00:57:47l'expression appropriée

00:57:48les Etats-Unis

00:57:49sont devenus

00:57:50les gendarmes du monde

00:57:51est-ce que là

00:57:5280 ans après

00:57:53on n'est pas

00:57:54dans un autre

00:57:55moment de bascule

00:57:56vis-à-vis du rôle

00:57:57des Etats-Unis

00:57:58si on arrive à mettre

00:57:59en perspective

00:58:00ces deux dates

00:58:0145-2025

00:58:02Oui bien sûr

00:58:03en 1945

00:58:03ils ont été d'abord

00:58:05l'arsenal

00:58:06du monde libre

00:58:07y compris d'ailleurs

00:58:08pour les soviétiques

00:58:09il faut le savoir

00:58:09et aujourd'hui

00:58:11avec les difficultés

00:58:13que rencontre

00:58:14Donald Trump

00:58:14pour régler l'affaire d'Ukraine

00:58:15il faut rappeler

00:58:16qu'il avait dit

00:58:17que ça serait réglé

00:58:17en 24 heures

00:58:18voire 48 heures

00:58:19on voit bien

00:58:20qu'ils ne sont plus

00:58:21les gendarmes du monde

00:58:22et on voit bien

00:58:22qu'il y a l'émergence

00:58:23d'autres puissances

00:58:24et que la bipolarité

00:58:26qui est sortie

00:58:27de la seconde guerre mondiale

00:58:28est en train de s'évanouir

00:58:29totalement

00:58:30que

00:58:31je pense que

00:58:33Poutine avait rêvé

00:58:34il y a à peu près

00:58:35un mois ou deux

00:58:36un petit peu après

00:58:38l'arrivée de Trump

00:58:39de

00:58:40de réunir

00:58:41les Chinois

00:58:41et les Américains

00:58:43sur le

00:58:44le mausolée de Lénine

00:58:47d'où il assistera

00:58:48demain

00:58:48au défilé

00:58:49on va en parler

00:58:50il ne va pas y arriver

00:58:50et donc

00:58:51le monde a éclaté

00:58:52c'est vrai

00:58:53alors justement

00:58:54Poutine

00:58:54le 9 mai

00:58:55le 9 mai

00:58:56c'est là

00:58:56enfin c'est devenu

00:58:57d'ailleurs

00:58:57c'est le témoin

00:58:58il y a quelques années

00:58:58dorénavant

00:58:59le 9 mai

00:59:00c'est vraiment

00:59:00la grande journée

00:59:02patriotique

00:59:03russe

00:59:04il parle encore

00:59:04de cette grande guerre

00:59:05patriotique

00:59:06d'ailleurs quand ils évoquent

00:59:07la seconde guerre mondiale

00:59:07et vous avez rappelé

00:59:09le sacrifice humain

00:59:10des soviétiques

00:59:11c'est sans précédent

00:59:12c'est sans précédent

00:59:13donc on peut le comprendre

00:59:15c'est une grande journée

00:59:16maintenant

00:59:17Vladimir Poutine

00:59:18en 2025

00:59:18en fait aussi

00:59:19un argument de force

00:59:20et une vitrine

00:59:21il a invité

00:59:22différents pays

00:59:22notamment le Brésil

00:59:23la Chine

00:59:23vous l'avez évoqué

00:59:24le monde a basculé

00:59:28et bascule

00:59:29dans un autre

00:59:31autrement

00:59:31on va dire

00:59:31notamment à cause

00:59:33aussi de ce 9 mai

00:59:34demain

00:59:35et de ces cérémonies

00:59:37de ces vitrines

00:59:38de cette démonstration

00:59:39de force

00:59:40de la part de Poutine

00:59:40demain

00:59:41bien sûr

00:59:42c'est très clair

00:59:43les Chinois

00:59:44vont défiler

00:59:45en grand nombre

00:59:46c'est la première fois

00:59:47d'ailleurs

00:59:47qu'ils vont participer

00:59:48à un défilé

00:59:49à Moscou

00:59:51c'est très intéressant

00:59:52oui évidemment

00:59:53ça vous avez raison

00:59:55et pourtant

00:59:55est-ce que

00:59:56Poutine n'est pas en train

00:59:57en envahissant

00:59:58notamment l'Ukraine

00:59:59alors ça dépend

01:00:00de quel point de vue

01:00:00on se place bien sûr

01:00:01mais justement

01:00:02de défaire

01:00:03l'ordre géopolitique

01:00:04qui avait été mis en place

01:00:04à Yalta

01:00:05notamment en 1945

01:00:06je pense que

01:00:08cet ordre a commencé

01:00:09à se déliter

01:00:10lentement en 2014

01:00:11avec le coup d'état

01:00:12en Ukraine

01:00:14ça c'est incontestable

01:00:15et donc

01:00:16suivant qu'on est

01:00:18côté OTAN

01:00:19ou côté russe

01:00:20on ne voit pas

01:00:20le début de délitement

01:00:21de la même manière

01:00:22l'OTAN le voit maintenant

01:00:23parce qu'effectivement

01:00:24l'opération spéciale

01:00:25a été un coup très dur

01:00:26c'est une invasion

01:00:27incontestablement

01:00:28ça on ne peut pas le nier

01:00:29mais

01:00:29l'avancée de l'OTAN

01:00:31depuis 2014

01:00:33est considérée

01:00:34par les Russes aussi

01:00:34comme une provocation

01:00:35donc là

01:00:36on a deux visions

01:00:38totalement différentes

01:00:39mais qu'on a eu

01:00:41finalement

01:00:41assez vite

01:00:42après 1945

01:00:43la guerre froide

01:00:45elle commence

01:00:45mais très vite

01:00:46après

01:00:46en fait

01:00:48on sort

01:00:48de la période

01:00:50qui a suivi

01:00:50l'effondrement

01:00:51du mur de Berlin

01:00:52où on pensait

01:00:53que l'Occident

01:00:54allait se unifier

01:00:55peut-être aller

01:00:56jusqu'à la Divostock

01:00:57bon tout ça

01:00:57c'est absolument

01:00:59parti en fumée

01:01:00Qu'est-ce qui est important

01:01:02de célébrer aujourd'hui

01:01:03alors qu'on célèbre

01:01:04les 80 ans

01:01:05la capitulation allemande

01:01:06est-ce que surtout

01:01:07c'est l'une des dernières années

01:01:09où il y aura

01:01:10des survivants

01:01:11de la seconde guerre mondiale ?

01:01:12Oui je pense

01:01:13il ne doit plus en avoir beaucoup

01:01:15je pense que

01:01:16on avait vu ça

01:01:18avec 14 aussi

01:01:18des gens qui disparaissaient

01:01:20et qui n'étaient plus présents

01:01:23et donc on va fêter

01:01:24on va commémorer

01:01:25d'autres guerres

01:01:26je pense qu'Emmanuel Macron

01:01:29va décorer

01:01:30des soldats

01:01:32d'autres guerres

01:01:32mais

01:01:33voilà

01:01:34ce qui est important

01:01:35c'est le plus jamais ça

01:01:37c'est-à-dire

01:01:38la dimension génocidaire

01:01:40de ce conflit

01:01:40on ne peut pas

01:01:42toujours revenir sur les chiffres

01:01:43mais ils sont considérables

01:01:44les génocides ont été

01:01:46mais tous azimuts

01:01:47les génocides des juifs

01:01:48bien évidemment

01:01:49le principal

01:01:50le nœud

01:01:51de toute l'affaire

01:01:52est-ce que vous savez

01:01:55qu'il y avait en Pologne

01:01:563 millions de juifs

01:01:57et qu'en 1945

01:01:58il n'y en avait plus que 10 000

01:01:59en Ukraine

01:02:01pareil

01:02:02c'est quelque chose

01:02:03d'absolument

01:02:04ça donne

01:02:04ça donne le vertige

01:02:05merci beaucoup

01:02:07Eric Branca

01:02:07et puis on va suivre

01:02:08les cérémonies du 8 mai

01:02:10tout à l'heure

01:02:11édition spéciale sur CNews

01:02:12à partir du 17h

01:02:13autre sujet d'actualité

01:02:14bien sûr

01:02:15le conclave

01:02:16je me tourne vers vous

01:02:17évidemment

01:02:18Abbé Simon de Violet

01:02:19on va regarder

01:02:21cette image

01:02:21qui est l'image du jour

01:02:22une nouvelle

01:02:23fumée noire

01:02:24c'était un tout petit peu

01:02:25avant midi

01:02:27les cardinaux

01:02:29là sont de nouveau

01:02:30il y a eu une pause déjeuner

01:02:31bien sûr

01:02:32ils vont reprendre

01:02:32le scrutin

01:02:35un peu plus tard

01:02:35je crois

01:02:36au 15h20

01:02:36ils ne devraient pas tarder

01:02:37je pense

01:02:38à rentrer de nouveau

01:02:39dans la chapelle

01:02:39et à Sixtine

01:02:40et à s'enfermer

01:02:41dans cette chapelle Sixtine

01:02:42pour deux scrutins

01:02:43encore cet après-midi

01:02:45on va aller sur place

01:02:46à Rome

01:02:46on va retrouver

01:02:47Émeric Pourbey

01:02:48Sacha Robin

01:02:48sur la terrasse

01:02:50avec vue sur Saint-Pierre de Rome

01:02:52bonjour Émeric

01:02:53il fait beau à Rome

01:02:54encore une fois

01:02:54aujourd'hui

01:02:55il y a deux lieux importants

01:02:57dans ce conclave

01:02:57à retenir

01:02:58oui absolument

01:03:02Clélie

01:03:02vous avez parlé

01:03:03bien sûr

01:03:03de la chapelle Sixtine

01:03:05vers laquelle

01:03:05tous les regards

01:03:06sont braqués

01:03:07même si

01:03:07évidemment

01:03:08il n'en sort

01:03:09aucun écho

01:03:10mais il y a aussi

01:03:10la chapelle Pauline

01:03:11qui se trouve

01:03:12à 50 mètres de là

01:03:14donc c'est tout près

01:03:15mais c'est là

01:03:15que les cardinaux

01:03:16notamment

01:03:17se sont retrouvés

01:03:17ce matin

01:03:18pour entendre la messe

01:03:19et il y a un petit détail

01:03:21c'est pour cela

01:03:22que je voulais vous en parler

01:03:23que voit le prêtre

01:03:25qui célèbre la messe

01:03:26donc devant les cardinaux

01:03:27chaque matin

01:03:28c'est un tableau

01:03:29de Michel-Ange

01:03:30qui est magnifique

01:03:30il vient d'être restauré

01:03:32qui montre

01:03:32Saint-Pierre crucifié

01:03:34la tête en bas

01:03:35alors

01:03:36c'est extrêmement

01:03:37son visage

01:03:38est extrêmement

01:03:39comment dire

01:03:40expressif

01:03:41il a les yeux

01:03:42notamment

01:03:42qui sont braqués

01:03:43sur le célébrant

01:03:44et ça doit faire réfléchir

01:03:46les cardinaux

01:03:47parce que

01:03:47vous savez que

01:03:49ça montre aussi

01:03:50que les cardinaux

01:03:51qui sont en rouge

01:03:52et c'est pas anodin

01:03:53non plus

01:03:54c'est la couleur

01:03:54du martyr

01:03:55certains donc

01:03:57pourront être élus pape

01:03:58dans les heures

01:03:59ou les jours

01:03:59qui viennent

01:04:00on verra

01:04:01mais ce n'est pas

01:04:02non plus

01:04:03un honneur

01:04:04c'est une charge

01:04:05écrasante

01:04:05c'est ce qu'avait reconnu

01:04:06d'ailleurs le pape François

01:04:07il y a quelques années

01:04:09et ça montre aussi

01:04:11pourquoi est-ce que

01:04:12tout cela se passe

01:04:13à Rome

01:04:14pourquoi Rome

01:04:15est le centre

01:04:15de l'église

01:04:16et de la chrétienté

01:04:17parce que

01:04:18l'apôtre Pierre

01:04:19y est mort

01:04:20que c'est là aussi

01:04:22que sont morts

01:04:23l'apôtre Paul

01:04:24qui sont les deux colonnes

01:04:25de l'église

01:04:25Pierre et Paul

01:04:26ils sont présents partout

01:04:27à Rome

01:04:28ensemble

01:04:29et pourquoi

01:04:29Rome

01:04:30ce n'est pas

01:04:31Avignon

01:04:32ou Paris

01:04:33qui sont

01:04:33le centre de l'église

01:04:35et puis dernier point

01:04:36dans la foi catholique

01:04:37et bien

01:04:38le moment de la mort

01:04:39est le moment de le plus important

01:04:40ce n'est pas la date de naissance

01:04:41c'est le moment de la mort

01:04:42parce que

01:04:42c'est celui du passage

01:04:44vers l'éternité

01:04:45et c'est à Pierre

01:04:46qu'avait choisi

01:04:47de confier l'église

01:04:49le Christ

01:04:49et puisque les cardinaux

01:04:51sont donc

01:04:52ses collaborateurs

01:04:53les plus proches

01:04:54ils ont tous

01:04:54en charge

01:04:56une paroisse de Rome

01:04:57comme lien indéfectible

01:04:59au successeur de Pierre

01:05:00Émeric

01:05:01c'était très clair

01:05:03merci à Sacha Robin aussi

01:05:04on vous retrouvera

01:05:05évidemment

01:05:05tout au long de la journée

01:05:07on verra

01:05:07si la fumée sera noire

01:05:08ou blanche

01:05:09tout à l'heure

01:05:10mon père

01:05:11c'est important

01:05:11ce qu'a dit Émeric

01:05:12il a parlé de la charge

01:05:13quand un cardinal

01:05:15est élu

01:05:15et devient pape

01:05:16il a eu cette immense charge

01:05:18qui

01:05:19à la fois spirituelle

01:05:20bien sûr

01:05:20et puis il est également

01:05:22chef d'état

01:05:22il faut le savoir

01:05:23il faut le rappeler

01:05:24c'est

01:05:25c'est une pression énorme

01:05:27sur ses épaules

01:05:28est-ce qu'on peut voir là

01:05:29le prochain pape

01:05:31qui devrait être élu

01:05:31dans les jours qui viennent

01:05:32normalement

01:05:33si ça ne s'éternise pas

01:05:35si ce conclave

01:05:35n'est pas trop long

01:05:36quels vont être

01:05:37là

01:05:38les chantiers

01:05:39quels sont les axes

01:05:40prioritaires

01:05:41de ce nouveau pontificat

01:05:42qui s'ouvre

01:05:43après bien sûr

01:05:44la mort de pape François

01:05:45alors d'abord

01:05:46c'est vrai que

01:05:47la charge est extrêmement lourde

01:05:48bien entendu

01:05:49on a entendu hier

01:05:50le serment

01:05:51qui était pris

01:05:52par le cardinal Parolin

01:05:53mais au nom

01:05:54de tous les autres cardinaux

01:05:55à l'intérieur

01:05:56de la chapelle

01:05:57et on voyait que

01:05:58dans ce serment

01:06:00qui a été pris

01:06:00il y avait justement

01:06:01la mention

01:06:01de cette charge

01:06:03à la fois temporelle

01:06:04et spirituelle

01:06:05à la fois chef d'état

01:06:06d'un minuscule état

01:06:07de 44 hectares

01:06:08et spirituelle

01:06:09c'est-à-dire une autorité

01:06:10et bien au-delà

01:06:12bien au-delà

01:06:13des murs de l'église catholique

01:06:14ou des murs

01:06:14de Saint-Pierre-de-Rome

01:06:15qui sont bien épais

01:06:16alors

01:06:17les chantiers

01:06:18qui attendent le pape

01:06:19sont importants

01:06:20et c'est vrai que du coup

01:06:20ça donne un peu le vertige

01:06:22j'espère que

01:06:22les cardinaux

01:06:24ont bien conscience

01:06:24qu'ils forment une équipe

01:06:26et on ne peut pas en douter

01:06:27a priori

01:06:27et que le pape

01:06:28quand il sera élu

01:06:29il ne sera pas seul

01:06:30il sera entouré

01:06:30par une curie

01:06:31pour lui donner

01:06:32évidemment de l'aide

01:06:33et aussi par tous

01:06:34les croyants eux-mêmes

01:06:35que ce soit des employés

01:06:36des bénévoles

01:06:37ou des gens qui prient

01:06:38pour l'aider dans sa tâche

01:06:39les chantiers sont importants

01:06:41le cardinal Rey

01:06:42a évoqué l'unité

01:06:44vous en avez parlé

01:06:44vous-même d'ailleurs

01:06:45de votre sujet

01:06:46sur le 8 mai

01:06:46aujourd'hui c'est un jour férié

01:06:48l'unité

01:06:48c'est essentiel

01:06:49quand on voit

01:06:50tout ce qui se passe

01:06:51au niveau des armes

01:06:52particulièrement dans le monde

01:06:53des tensions militaires

01:06:54l'unité est vraiment importante

01:06:56aussi dans l'église

01:06:57alors le pape François

01:06:58a beaucoup dit

01:06:59qu'il fallait faire des ponts

01:07:01que c'était particulièrement chrétien

01:07:02plutôt que des murs

01:07:03bon on s'en souvient

01:07:04et c'est vrai que lui-même

01:07:05a créé des ponts

01:07:06à l'intérieur de l'église

01:07:08mais aussi

01:07:08avec les autres religions

01:07:09avec les autres chefs d'état

01:07:11maintenant il va falloir

01:07:12travailler un peu plus

01:07:13sur l'unité

01:07:13à l'intérieur même

01:07:15de l'église

01:07:15pour servir la mission

01:07:16pour servir l'extérieur

01:07:17le plus clivant

01:07:18sur ce point

01:07:19chaque pape a son caractère

01:07:21en fait

01:07:21même Benoît XVI

01:07:22Jean-Paul II

01:07:23tous ceux qui précédaient

01:07:24vous imaginez

01:07:24Saint-Pidi

01:07:25et compagnie

01:07:25ils avaient aussi leur caractère

01:07:26maintenant c'est vrai

01:07:27que le pape François

01:07:28il a beaucoup prêché

01:07:29la synodalité

01:07:30alors il va falloir

01:07:32nous expliquer

01:07:32la synodalité

01:07:34pardon pardon

01:07:35la synodalité

01:07:36c'est déléguer le pouvoir

01:07:37finalement

01:07:37c'est faire corps

01:07:38avec les autres

01:07:39être capable

01:07:39de ne pas décider seul

01:07:41mais d'intégrer

01:07:42tout le monde

01:07:43et dans l'église

01:07:43les deux grandes catégories

01:07:45claires ou laïques

01:07:46c'est-à-dire

01:07:46ceux qui sont ordonnés

01:07:47ou ceux qui sont

01:07:48des fidèles non ordonnés

01:07:49donc les faire travailler ensemble

01:07:51pour que ce soit pas juste

01:07:52l'église de quelques-uns

01:07:53qui décide pour tout le monde

01:07:54mais que ce soit

01:07:55un mouvement de tout le corps

01:07:56alors le pape François

01:07:57a beaucoup beaucoup

01:07:57mis ça en avant

01:07:58maintenant

01:07:59il s'agit de pouvoir

01:08:00mettre en chantier

01:08:02cette synodalité

01:08:03un peu à tous les étages

01:08:04tout en gardant

01:08:05dans le blanc de l'œil

01:08:06la tradition catholique

01:08:07bien particulière

01:08:08d'ici à l'élection du pape

01:08:10je vous promets

01:08:10on va maîtriser

01:08:11tout le vocabulaire

01:08:12il faudra

01:08:13on va retrouver Régine Delfour

01:08:15avec des pèlerins

01:08:17place Saint-Pierre-de-Rome

01:08:18qui attendent

01:08:19fébrilement

01:08:20cette fumée

01:08:21bonjour Régine

01:08:21oui bonjour Clélie

01:08:26puisque oui bien sûr

01:08:27il va y avoir

01:08:28ce quatrième vote

01:08:29à partir donc

01:08:30de 16h30

01:08:31puisque les 133

01:08:32cardinaux électeurs

01:08:33vont entrer

01:08:34dans la chapelle Sixtine

01:08:35aux alentours de 16h

01:08:36et je suis avec Arthur

01:08:38Arthur vous êtes

01:08:38ici en vacances

01:08:39avec des amis

01:08:41mais vous êtes quand même

01:08:42venu ici

01:08:43qu'est-ce que ça représente

01:08:43c'est historique

01:08:45en fait ce qui se passe

01:08:46on a la chance

01:08:47d'être à Rome

01:08:47pendant ce moment unique

01:08:50et donc du coup

01:08:51on a été obligé

01:08:53de venir ici

01:08:53et puis qui sait

01:08:55peut-être assister

01:08:55à cette fameuse fumée blanche

01:08:56que tout le monde attend

01:08:57avec impatience

01:08:58c'est une fois dans une vie

01:09:00donc on est

01:09:02incroyablement

01:09:03heureux d'être ici

01:09:04oui vous m'avez dit

01:09:05que vous n'étiez pas pratiquant

01:09:06mais vous avez fait

01:09:07vos sacrements

01:09:07notamment la confirmation

01:09:09donc c'est quand même

01:09:10puis vous avez quelqu'un

01:09:11dans votre famille

01:09:11qui est dans les ordres

01:09:12donc c'est quand même

01:09:13quelque chose d'important

01:09:14vous allez vous rapprocher

01:09:15oui oui

01:09:16alors c'est important pour moi

01:09:17j'ai quand même

01:09:17une éducation religieuse

01:09:19et effectivement

01:09:20ma cousine est dans les ordres

01:09:22que j'embrasse bien fort

01:09:23si elle nous regarde

01:09:24et oui on va essayer

01:09:25de se rapprocher

01:09:26on va même essayer

01:09:27de se faire une petite visite guidée

01:09:28si possible

01:09:29histoire de marquer le coup

01:09:32merci beaucoup Arthur

01:09:33merci

01:09:33alors Clélie

01:09:35donc le vote

01:09:36commence doit à débuter

01:09:37puisque toujours

01:09:38tout est hypothétique

01:09:39à 16h30

01:09:40et peut-être

01:09:41nous aurons une fumée

01:09:42aux alentours

01:09:44de 17h30

01:09:45lors de l'élection

01:09:46de Benoît XVI

01:09:47la fumée à 17h30

01:09:48était blanche

01:09:49on verra

01:09:50Régine Delfour

01:09:51on suivra évidemment

01:09:51avec vous

01:09:53avec Simon de Violet

01:09:54on en parlait

01:09:55quand on regardait

01:09:57encore cette fumée noire

01:09:58s'échapper

01:09:59ce qui vous intéresse

01:10:01vous

01:10:01et vous vous dites

01:10:02c'est important

01:10:02qu'on le rappelle

01:10:03c'est le côté secret

01:10:04qui est à rebours

01:10:05de notre mode de vie

01:10:07actuel

01:10:07où évidemment

01:10:08on est à fond

01:10:09dans la transparence

01:10:10à fond dans l'info

01:10:11surtout sur une chaîne info

01:10:12on ne se refait pas

01:10:13et vous vous dites

01:10:15non c'est précieux

01:10:16ce secret

01:10:17ce silence

01:10:17ce huis clos

01:10:18l'être humain

01:10:20est plein de paradoxes

01:10:21c'est vrai qu'on est ici

01:10:21sur une chaîne d'info continue

01:10:22je rappelle que vous faites aussi

01:10:23vous maîtrisez les réseaux sociaux

01:10:25à merveille

01:10:25voilà il y a aussi ça

01:10:26sur internet

01:10:27on a toujours un peu

01:10:27cette pression

01:10:28de créer du contenu

01:10:29et de toujours rester collé

01:10:30à l'actualité

01:10:31aujourd'hui c'est 8 mai

01:10:32donc c'est un jour férié

01:10:33on pourrait se dire

01:10:34on va décrocher

01:10:34en fait non

01:10:35parce qu'on attend

01:10:37les cardinaux qui sont enfermés

01:10:39dans cette chapelle Sixtine

01:10:41ils ont ce privilège

01:10:42en quelque sorte

01:10:42d'être tout à fait isolés

01:10:45c'est comme dans un Tupperware géant

01:10:47on a Donald Trump

01:10:49qui dit de l'autre côté de la planète

01:10:50que si on a gagné le 8 mai

01:10:52c'est grâce à lui

01:10:52si le pape est élu

01:10:54ce sera pas particulièrement

01:10:55grâce à lui a priori

01:10:56puisque les portes sont fermées

01:10:57et bien fermées

01:10:58à double tour

01:10:59donc ils ont isolé

01:11:00et cet isolement

01:11:01est une liberté

01:11:02une liberté importante

01:11:03vous savez que même si un cardinal

01:11:05prend des notes

01:11:05dans la chapelle Sixtine

01:11:06par exemple

01:11:07pendant les votes

01:11:07et bien il y a quelqu'un

01:11:09qui est chargé

01:11:09de récupérer ses notes

01:11:10et de les mettre au feu

01:11:12dans le poil

01:11:12avec tout ce qui va brûler

01:11:14pour faire la fumée

01:11:14donc on ne peut rien emporter

01:11:16sauf ce qu'on aura

01:11:17dans sa tête

01:11:17et ça c'est important

01:11:18pour la liberté

01:11:19il y a quand même

01:11:19certaines choses qui filtrent

01:11:20bien sûr

01:11:21attention attention

01:11:23parce que

01:11:23historiquement

01:11:24sur ce que vous dites

01:11:26le journaliste que je suis

01:11:27aimerait beaucoup

01:11:28mettre une caméra

01:11:28dans la chapelle

01:11:29tout le monde

01:11:29il y a de la providence aussi

01:11:34il faut se laisser un peu

01:11:35porter justement

01:11:35il paraît que c'est le Saint-Esprit

01:11:36qui est le chef d'orchestre

01:11:37c'est ce que croit

01:11:38bien sûr

01:11:39les cardinaux ont tous du poids

01:11:40évidemment

01:11:40mais l'acteur le plus important

01:11:42c'est quand même celui

01:11:42qui va inspirer le vote

01:11:44et donc pour nous c'est Dieu

01:11:46mais c'est vrai qu'on aimerait bien

01:11:47voir ce qui se passe

01:11:48sur les tractations

01:11:50ça nous intéresse

01:11:51oui Léonard Zerbim

01:11:52oui un petit mot

01:11:53la fascination

01:11:54qu'il y a autour

01:11:54de cette tradition

01:11:55s'explique à mon sens

01:11:57par le fait

01:11:57qu'elle est en décalage

01:11:58avec tout ce qui est

01:11:59notre société

01:12:00parce que le secret du vote

01:12:02qui est comme vous l'avez dit

01:12:02à rebours

01:12:03avec la transparence

01:12:05de notre société

01:12:06où on a toujours ce sentiment

01:12:07que le secret

01:12:08cacherait un mensonge

01:12:09alors que pas du tout

01:12:10avec la tradition

01:12:12qui est à rebours

01:12:15avec l'idée

01:12:17que dans notre société

01:12:18il ne doit pas y avoir

01:12:19de continuité

01:12:19là on a une continuité

01:12:20institutionnelle

01:12:21quelle que soit l'époque

01:12:22on sait qu'il y a cette tradition

01:12:23on sait qu'il y a cette fumée

01:12:24noire qui va finir par

01:12:26on l'espère devenir

01:12:27une fumée blanche

01:12:28et donc je crois

01:12:29que c'est ça qui crée

01:12:30cette fascination

01:12:31également aussi

01:12:32le poids du destin

01:12:32puisque le peuple

01:12:35n'est pas nécessairement candidat

01:12:37je parle sous votre contrôle

01:12:38donc on a aussi

01:12:40à rebours

01:12:40avec notre société

01:12:41qui vende toujours

01:12:42le consentement

01:12:43l'idée

01:12:44que c'est la liberté individuelle

01:12:46qui détermine tout

01:12:46là on a aussi

01:12:47le poids du destin

01:12:48et donc on a

01:12:50une fascination

01:12:51me semble-t-il

01:12:52pour cette tradition

01:12:53pas seulement aussi

01:12:54pour la monarchie britannique

01:12:55toutes ces traditions

01:12:56qui s'inscrivent

01:12:58dans une continuité institutionnelle

01:12:59et on en a bien besoin

01:13:00dans une période troublée

01:13:02où on a parfois du mal

01:13:03à y retrouver

01:13:05un certain nombre

01:13:06de sens et de racines

01:13:07là où justement

01:13:08cette tradition

01:13:08redonne

01:13:09cette continuité institutionnelle

01:13:11et cet esprit de corps aussi

01:13:13justement

01:13:14cet ensemble

01:13:14ces 133 cardinaux

01:13:16qui vont faire allégeance

01:13:17de toute façon

01:13:17quelles que puissent

01:13:18les discussions

01:13:19pendant le

01:13:20avant

01:13:21et puis

01:13:21pendant

01:13:22exactement

01:13:23et qui au final

01:13:25de toute façon

01:13:25ne diront rien

01:13:26et prêteront allégeance

01:13:27simplement pour rebondir

01:13:29sur ce qui vient d'être dit

01:13:30ces traditions

01:13:31elles nous fascinent

01:13:31parce qu'elles nous rappellent

01:13:32quelles sont nos racines

01:13:33précisément

01:13:34et en ces temps troublés

01:13:35certains pensent

01:13:36qu'il serait préférable

01:13:37effectivement

01:13:37de gommer

01:13:38d'effacer

01:13:39d'oublier

01:13:40ces racines

01:13:40c'est le cas par exemple

01:13:41de Jean-Luc Mélenchon

01:13:42Emmanuel Macron

01:13:43n'est pas très clair là-dessus

01:13:44moi j'ai entendu son discours

01:13:46devant le Grand Orient

01:13:47il est plus qu'ambigu

01:13:49en tout cas

01:13:49il ne rappelle pas

01:13:50que nos racines

01:13:50ce sont des racines chrétiennes

01:13:52et ces images

01:13:52elles viennent nous dire

01:13:53qu'il y a une religion

01:13:55qui occupe une place

01:13:56différente en Europe

01:13:57et en France

01:13:58et cette religion

01:14:00c'est la religion catholique

01:14:01et la religion catholique

01:14:03ces images

01:14:03elles nous prouvent

01:14:04qu'elle est chez elle

01:14:06en Europe

01:14:07c'est cela qu'il faut retenir

01:14:08nos racines

01:14:08elles sont ici

01:14:09alors après

01:14:09est-ce qu'on aura

01:14:10un pape européen

01:14:11vraie question

01:14:12et pas forcément

01:14:13je vous libère

01:14:14merci beaucoup

01:14:15en tout cas mon père

01:14:16d'être venu sur ce plateau

01:14:17j'imagine qu'on va vous revoir

01:14:19et vous réinviter

01:14:20dans les heures

01:14:21peut-être

01:14:22en tout cas

01:14:22jour qui viennent

01:14:24on va passer à ces belles images

01:14:25de fêtes

01:14:25vous allez voir

01:14:26le PSG a gagné

01:14:27on est en finale

01:14:28de la Ligue des Champions

01:14:29magnifique

01:14:29feu d'artifice

01:14:30embrassade

01:14:31joie

01:14:31triomphe

01:14:33on se serre dans les bras

01:14:34ça c'est des belles images

01:14:35regardez cette fête

01:14:37regardez les joueurs

01:14:38magnifique

01:14:40c'est un versant de la soirée

01:14:43c'est celui qu'on aimerait retenir

01:14:45c'est celui qui est beau

01:14:46c'est une belle fête

01:14:47c'est une belle victoire

01:14:48sportivement

01:14:49mais aussi humainement

01:14:50mais aussi pour cette équipe

01:14:52bien sûr

01:14:52qui le mérite

01:14:53je vais vous montrer

01:14:54d'autres images

01:14:55ça a commencé un petit peu avant

01:14:57nous dira Sabrina

01:14:58qui nous a rejoint

01:15:00du service police-justice

01:15:01de CNews

01:15:03donc on va voir

01:15:04voilà

01:15:04ça c'est les autres

01:15:05on n'est pas au Parc de Prince

01:15:07on est un peu

01:15:08aux alentours

01:15:09au niveau du quartier

01:15:09des Champs-Elysées

01:15:10des poubelles

01:15:12des voitures

01:15:12incendiées

01:15:13il y a même eu des drames

01:15:14une voiture qui a foncé

01:15:16une personne

01:15:16qui est encore

01:15:17entre la vie et la mort

01:15:18des pompiers

01:15:19qui ont été appelés

01:15:19à la rescousse

01:15:21il y avait

01:15:212000

01:15:22policiers

01:15:23et gendarmes

01:15:24mobilisés

01:15:25pour ce qui devait être

01:15:26une fête

01:15:28et qui

01:15:29n'en a pas été une

01:15:30pour tout le monde

01:15:32comme vous le voyez

01:15:32on fait le point

01:15:35sur ces images

01:15:36et sur ces violences

01:15:38et dégradations

01:15:38avec Sarah Fenzari

01:15:39avant de venir vers vous

01:15:40Sabrina pour les chiffres

01:15:41voitures brûlées

01:15:44vitrines brisées

01:15:46la fête

01:15:47lors de la qualification

01:15:48en finale de Ligue des Champions

01:15:49du Paris Saint-Germain

01:15:50a viré au chaos

01:15:51comme en témoigne

01:15:52Jeanne Dotteser

01:15:53maire du 8e arrondissement

01:15:55de la capitale

01:15:57la racaille

01:15:57donc a déboulé

01:15:59et d'un seul coup

01:16:00ça a été

01:16:01l'émeute

01:16:02l'émeute

01:16:03nous ne pouvons plus

01:16:04supporter

01:16:05cette situation

01:16:06c'est inadmissible

01:16:08des milliers de fans

01:16:10se sont réunis

01:16:11près de l'avenue

01:16:11des Champs-Elysées

01:16:12sur ces images

01:16:14d'une rare violence

01:16:15l'homme

01:16:16à bord d'une voiture

01:16:17de location

01:16:17force le passage

01:16:19trois personnes

01:16:20ont été blessées

01:16:20dont une

01:16:21en urgence absolue

01:16:23ce matin

01:16:24au réveil

01:16:25Jean

01:16:25propriétaire

01:16:27de ce salon de coiffure

01:16:28situé avenue Marceau

01:16:29a découvert

01:16:30son affaire

01:16:31saccagée

01:16:32ils étaient déchaînés

01:16:33c'est récurrent

01:16:35c'est fatiguant

01:16:35parce que

01:16:36nous on travaille

01:16:37toute l'année

01:16:38comme des acharnés

01:16:39on aime notre métier

01:16:40on rend les gens beaux

01:16:41quand on détruit

01:16:42notre instrument

01:16:44de travail

01:16:46on est toujours

01:16:46dans la peine

01:16:47et il faut toujours

01:16:49recommencer

01:16:50les 2000 policiers

01:16:52mobilisés hier soir

01:16:53ont procédé

01:16:53à 47 interpellations

01:16:55menant à 29 gardes à vue

01:16:57Sabrina justement

01:17:00les chiffres

01:17:00parlons-en

01:17:01oui

01:17:01et retenir

01:17:02retenir beaucoup de choses

01:17:03déjà cette dégringolade

01:17:05dans la violence

01:17:06parce que

01:17:06c'était déjà tendu

01:17:07avant match

01:17:08et ça il faut le souligner

01:17:08des supporters

01:17:09avaient tenté

01:17:10d'accéder au Parc des Princes

01:17:11alors qu'ils n'étaient pas

01:17:12qu'ils n'avaient pas

01:17:13de billets sur eux

01:17:14ils ont bien sûr

01:17:15été empêchés

01:17:16par les forces de l'ordre

01:17:17mais ils sont restés

01:17:18groupés autour du stade

01:17:19dans les rues avoisinantes

01:17:20où ils ont utilisé

01:17:21de nombreux fumigènes

01:17:22ils ont aussi

01:17:23commis des dégradations

01:17:24sur des véhicules

01:17:25ils ont pris un café

01:17:26dans le 16ème arrondissement

01:17:27où était transmis le match

01:17:29la situation s'est véritablement

01:17:30dégradée à l'après-match

01:17:32là ce sont des milliers

01:17:33de supporters

01:17:33qui se sont regroupés

01:17:34je vous rappelle que le match

01:17:36s'est déroulé quand même

01:17:37à guichet fermé

01:17:38devant plus de 47 000 spectateurs

01:17:40et malgré la présence policière

01:17:42vous l'avez dit

01:17:422000 policiers et gendarmes

01:17:44sur le terrain à Paris hier

01:17:45et bien une centaine d'individus

01:17:47ont envahi le périphérique

01:17:48ont bloqué la circulation

01:17:49avec toujours des fumigènes

01:17:51et des feux d'artifice

01:17:52mais c'est du côté

01:17:53des Champs-Elysées

01:17:54que la situation

01:17:54a le plus dégénéré Sabrina

01:17:56oui là-bas

01:17:56plusieurs dizaines

01:17:57de milliers de supporters

01:17:58se sont rassemblés

01:17:59mais étaient présents

01:18:00dans cette foule aussi

01:18:01des individus

01:18:02qui avaient pour objectif

01:18:03de casser

01:18:03on rapporte des dégradations

01:18:05des commerces vandalisés

01:18:06des jets de projectiles

01:18:08contre les forces de l'ordre

01:18:09même si les policiers

01:18:10ont chaque fois

01:18:10procédé à leur dispersion

01:18:12et puis un pas de plus

01:18:13a été franchi

01:18:14dans cette violence

01:18:15avec aux alentours de minuit

01:18:16toujours dans le quartier

01:18:17des Champs-Elysées

01:18:18et bien une voiture

01:18:19qui a percuté

01:18:20plusieurs piétons

01:18:21qui marchaient

01:18:22sur la chaussée

01:18:22les images de vidéosurveillances

01:18:24montrent que cette voiture

01:18:25a forcé le passage

01:18:26malgré la foule

01:18:28mais les circonstances exactes

01:18:30sont encore pour l'heure

01:18:31indéterminée

01:18:31après avoir écrasé

01:18:33des piétons

01:18:33cette voiture

01:18:33a été poursuivie

01:18:35par la foule en colère

01:18:36le conducteur

01:18:37et le passager

01:18:38se sont alors enfuis

01:18:39abandonnant le véhicule

01:18:41le véhicule

01:18:41qui a ensuite été incendié

01:18:43complètement détruit

01:18:44parmi les victimes

01:18:45un des blessés

01:18:46est en urgence absolue

01:18:47d'après nos informations

01:18:49c'est un mineur

01:18:50de 17 ans

01:18:50il serait conscient

01:18:51mais a subi

01:18:52de grosses pertes

01:18:53de mémoire

01:18:54il souffrerait

01:18:55d'un traumatisme crânien

01:18:56un poumon perforé

01:18:58de multiples fractures

01:18:59son père s'apprête

01:19:00d'ailleurs à déposer

01:19:01une plainte

01:19:02et puis il y a

01:19:03deux autres blessés

01:19:03qui sont en urgence

01:19:04relative

01:19:05en tout

01:19:06ce sont au moins

01:19:0747 personnes

01:19:08qui ont été

01:19:09interpellées

01:19:10hier soir

01:19:10imaginez la violence

01:19:11alors qu'on parle

01:19:12d'une fête

01:19:12d'une victoire

01:19:14c'est quelque chose

01:19:14de joyeux

01:19:15a priori

01:19:16merci beaucoup

01:19:16on va en parler

01:19:18et on est en ligne

01:19:19avec Stéphane Bitton

01:19:20qui est journaliste sportif

01:19:21bonjour Stéphane

01:19:22merci d'être en ligne

01:19:23avec nous

01:19:24vous êtes un fin connaisseur

01:19:26évidemment du PSG

01:19:27vous côtoyez les tribunes

01:19:28du Parc des Princes

01:19:29depuis longtemps

01:19:30petite précision

01:19:32à votre avis

01:19:32les incidents d'hier

01:19:34on ne les doit pas

01:19:36aux ultras

01:19:37non

01:19:40en fait

01:19:41ce qui se passe

01:19:42c'est que

01:19:42je suis surpris

01:19:44qu'on soit surpris

01:19:45de ce qui s'est passé

01:19:46hier soir

01:19:47on sait très bien

01:19:48que malheureusement

01:19:49aujourd'hui

01:19:49en France

01:19:50que ce soit

01:19:50pour une manifestation

01:19:51sportive

01:19:52ou une manifestation

01:19:53d'ordre politique

01:19:55ça se finit

01:19:56à 99 fois sur 100

01:19:58ça se finit mal

01:19:59ça se finit

01:20:00par des éléments

01:20:01qu'on dit

01:20:01incontrôlés

01:20:02venus d'un peu partout

01:20:04pour semer

01:20:06la zizanie

01:20:07et ils y arrivent

01:20:07extrêmement bien

01:20:08la préfecture

01:20:10malheureusement

01:20:11avait effectivement

01:20:13mobilisé

01:20:142000 policiers

01:20:15mais ça n'est pas suffisant

01:20:16pour couvrir

01:20:17une telle surface

01:20:18et surtout

01:20:19des éléments

01:20:20très mobiles

01:20:21venus

01:20:22juste pour en découvrir

01:20:23avec la police

01:20:24et c'est ça

01:20:26qui est dommage

01:20:26parce qu'effectivement

01:20:27comme on l'a vu

01:20:28sur vos images

01:20:29très belle fête

01:20:30au Parc des Princes

01:20:31la qualification

01:20:32du Paris Saint-Germain

01:20:33pour la finale

01:20:34de la Ligue des Champions

01:20:35donc que des

01:20:36que des belles choses

01:20:37que des bonnes nouvelles

01:20:3847 000 spectateurs

01:20:40globalement

01:20:40qui se sont

01:20:42très bien tenus

01:20:43et qui ont assisté

01:20:45à une belle victoire

01:20:46du Paris Saint-Germain

01:20:46et puis

01:20:47une centaine

01:20:48200 personnes

01:20:49qui viennent

01:20:50sur les Champs-Elysées

01:20:52et avec un seul but

01:20:53tout cassé

01:20:55ces personnes

01:20:56ce n'est pas forcément

01:20:56des supporters

01:20:57en fait

01:20:58ce n'était sûrement

01:21:00pas des supporters

01:21:01pour fréquenter

01:21:02le Parc des Princes

01:21:03depuis longtemps

01:21:04aujourd'hui

01:21:05le Parc des Princes

01:21:06est plutôt

01:21:07un lieu apaisé

01:21:08ça n'a pas toujours

01:21:08été le cas

01:21:09évidemment

01:21:10mais aujourd'hui

01:21:12globalement

01:21:13tous les matchs

01:21:14se passent bien

01:21:14que ce soit

01:21:15des matchs de championnat

01:21:16même face à

01:21:17l'Olympique de Marseille

01:21:18ou des matchs

01:21:19de Coupe d'Europe

01:21:20face à des clubs

01:21:21anglais

01:21:22on a vu Liverpool

01:21:23Aston Villa

01:21:24maintenant Arsenal

01:21:26venir à Paris

01:21:27et tout s'est plutôt

01:21:29bien passé

01:21:29à part quelques incidents

01:21:31mineurs

01:21:31et puis là

01:21:32on arrive

01:21:32au même constat

01:21:34que la fin

01:21:35de la manifestation

01:21:36du 1er mai

01:21:37qui n'était pas

01:21:38un rassemblement sportif

01:21:40où des gens

01:21:40vous avez tous vu

01:21:41les images

01:21:42sur les réseaux sociaux

01:21:43de ce jeune

01:21:44en train de briser

01:21:45un distributeur bancaire

01:21:47pour le plaisir

01:21:49de casser

01:21:49pour le plaisir

01:21:50de s'en prendre

01:21:51aux institutions

01:21:53à la République

01:21:55à la démocratie

01:21:56Dernière question

01:21:57le 31 mai

01:21:58à la finale

01:21:58elle ne se passe pas

01:21:59en France

01:21:59elle se passe

01:21:59en Allemagne

01:22:00mais est-ce qu'il y a

01:22:02des risques

01:22:02évidemment

01:22:03de rassemblement

01:22:04pareil

01:22:05de dégradation

01:22:06est-ce que selon vous

01:22:07parce que c'est

01:22:07la question qui se pose

01:22:09maintenant

01:22:09et c'est la maire

01:22:11du 8ème arrondissement

01:22:12qui aimerait

01:22:13que l'on ferme

01:22:14quasiment

01:22:14les Champs-Elysées

01:22:15mais ça paraît dommage

01:22:16pour les supporters

01:22:16qui viennent

01:22:17et qui veulent fêter

01:22:18s'il y a une victoire

01:22:20à fêter

01:22:20bien sûr

01:22:21mais en tout cas

01:22:21ça paraît dommage

01:22:22de les léser

01:22:23eux

01:22:24de cette fête

01:22:25ils ont le droit

01:22:26parce qu'on redoute

01:22:27des casseurs

01:22:28mais oui

01:22:29mais c'est inévitable

01:22:31c'est-à-dire que je souhaite

01:22:32j'espère que le Paris Saint-Germain

01:22:34remportera

01:22:35la Ligue des Champions

01:22:36j'espère

01:22:36que tous les supporters

01:22:38qui n'auront pas pu faire

01:22:39le déplacement

01:22:40à Munich

01:22:40pourront fêter ça

01:22:41à Paris

01:22:42que ce soit

01:22:43sur les Champs-Elysées

01:22:44ou ailleurs

01:22:45mais je pense

01:22:46qu'on sera confronté

01:22:47exactement

01:22:48au même

01:22:49ou en fin de soirée

01:22:53par des éléments

01:22:54incontrôlés

01:22:56et incontrôlables

01:22:56qui n'ont qu'une envie

01:22:58et c'est

01:22:59s'en prendre aux forces

01:23:00de l'ordre

01:23:00et semer

01:23:01la dizaine

01:23:02mais c'est dommage

01:23:03parce qu'on se demande

01:23:03on pourrait même se demander

01:23:04s'il faut installer

01:23:05des écrans géants

01:23:06essayer de

01:23:07voilà

01:23:07si le risque après

01:23:08c'est d'avoir des dégradations

01:23:10c'est toujours une question

01:23:11que l'on se pose

01:23:12merci beaucoup Stéphane Bitton

01:23:13j'en profite

01:23:15pour vous donner la parole

01:23:15Léonard Zerbib

01:23:16et Marc Baudrier

01:23:17à ce sujet

01:23:18cette victoire

01:23:20qui est finalement gâchée

01:23:21par ces images

01:23:22des gens qui se réveillent

01:23:23avec leur voiture brûlée

01:23:24avec un magasin

01:23:25qui a été incendié

01:23:27ou pillé

01:23:27et puis bien sûr

01:23:28ces dramatiques accidents

01:23:30avec cette personne

01:23:30qui est entre la vie et la mort

01:23:31ce jeune homme

01:23:32en plus il a 17 ans

01:23:33vous nous le disiez

01:23:34Sabrina

01:23:35vous l'imputez à quoi ?

01:23:37comment vous l'expliquez

01:23:38Léonard et puis Marc ?

01:23:39Mais aujourd'hui

01:23:40tout est devenu

01:23:41un prétexte

01:23:41pour semer le chaos

01:23:42dans ce pays

01:23:43et le sport

01:23:44est un prétexte

01:23:45parmi d'autres

01:23:46comme l'a rappelé

01:23:47votre intervenant précédent

01:23:48effectivement

01:23:48le 1er mai

01:23:49on a vu

01:23:50qu'il y avait également

01:23:50en fin de manifestation

01:23:51des débordements

01:23:52tout est devenu

01:23:53dans ce pays

01:23:54un prétexte

01:23:54pour semer le chaos

01:23:55et la violence

01:23:56alors vous avez des supporters

01:23:57qui sont des supporters violents

01:23:58ça a été rappelé tout à l'heure

01:24:00il y a eu des incidents

01:24:00y compris au début du match

01:24:02avec des personnes

01:24:03qui n'avaient pas leur billet

01:24:04mais également des ultras

01:24:06qui à chaque fois

01:24:07s'ingèrent

01:24:07dans ces manifestations

01:24:08de manière ultra violente

01:24:10il faut que ça cesse

01:24:11il faut prendre des sanctions

01:24:12plus lourdes

01:24:12et il faut donner davantage

01:24:13de moyens

01:24:14pour y parvenir

01:24:14même si Stéphane Bitton

01:24:16était plus relativisé

01:24:17à la présence des ultras

01:24:18oui c'est vrai

01:24:20que c'est de plus en plus

01:24:20compliqué d'organiser

01:24:22en France

01:24:22des grands événements

01:24:24et de les organiser

01:24:26sans risque

01:24:27et d'y participer

01:24:28sans risque

01:24:28c'est vrai que toutes les familles

01:24:30aujourd'hui vont se demander

01:24:31si on peut laisser

01:24:32ses enfants

01:24:33jusqu'à telle heure

01:24:34comment est-ce qu'on peut

01:24:35les emmener jusqu'au match

01:24:37puisqu'on sait qu'il y a eu

01:24:38des violences avant

01:24:39vous le précisiez

01:24:40comment est-ce qu'ils vont

01:24:41rentrer après

01:24:41et dans quel état

01:24:43si vous voulez

01:24:43ça tue quand même

01:24:44un esprit de corps

01:24:46en France

01:24:46ça tue la notion même

01:24:48de fête un peu collective

01:24:49et c'est pas seulement le cas

01:24:51pour des grands matchs

01:24:52de football

01:24:52internationaux

01:24:54réalisés à Paris

01:24:55c'était aussi le cas

01:24:55des fêtes de Bayonne

01:24:56où on a eu un mort

01:24:57et c'est le cas

01:24:58d'énormément de fêtes

01:24:59je ne vais pas même

01:25:00rappeler Crépaule

01:25:01mais c'était dramatique aussi

01:25:02pendant une petite fête

01:25:03de village

01:25:04à la campagne

01:25:06on a un risque maximum

01:25:08merci beaucoup

01:25:09tous les quatre

01:25:10dans un instant

01:25:11l'hebdo de l'écho

01:25:12Eric de Ritmatène

01:25:12reçoit Xavier Oran

01:25:13qui est président de Mobiliant

01:25:14c'est le patronat de l'automobile

01:25:16et il va réagir

01:25:16aux menaces qui pèsent

01:25:18sur le secteur

01:25:18il y a le feu

01:25:19à tous les étages

01:25:20merci

01:25:22merci

01:25:23merci

01:25:24merci

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