Avec 390 films soutenus en 35 ans et une multitude de succès critiques et au box office, Auvergne-Rhône-Alpes est devenue incontournable dans la coproduction de films et séries.
Cette semaine, dans Voyons Voir, on a voulu comprendre comment la Région s’y prend pour soutenir le 7e art sous toutes ses formes.
Pour cela nous nous sommes rendus dans les locaux d’Auvergne-Rhône-Alpes cinéma. Avec un budget de 5,5 euros d’euros par an, le fonds de coproduction de la Région a pour ambition d’accompagner les professionnels du secteur, qu’ils soient émergents ou confirmés.
Outre le succès en salle d’ Un p’tit truc en plus , avec 11 millions d’entrées, la Région peut se targuer d’avoir aussi soutenu des films primés. Récemment, Anatomie d’une chute a été palme d’or au festival de Cannes en 2023. Tandis que Vingt Dieux a été récompensé aux Césars 2025 comme meilleur premier film, le documentaire La ferme des Bertrand comme meilleur film documentaire et enfin Beurk , comme meilleur court-métrage d’animation.
Le Pôle Pixel à Villeurbanne regroupe en un seul endroit tous les professionnels qui travaillent comme on dit ici pour l’image en mouvement .
Pour que de nouveaux talents comme Jean-Pierre Améris émergent sur le territoire, et pas seulement à Paris, Claude Mouriéras a créé en 2015 la cinéfabrique.
Cette école nationale supérieur de cinéma basée dans le 9e arrondissement de Lyon propose une formation gratuite et diplômante sur 3 ans.
Journaliste : Aurélien Ideale (BFM Lyon)
Capsule sur Jean-Pierre Améris : Chloé Le Meur (8 Mont-Blanc)
Télégrenoble, votre chaîne d'infos locale iséroise.
Site officiel : https://www.telegrenoble.net/
Facebook : https://www.facebook.com/telegrenoble/
Instagram : https://www.instagram.com/telegrenoble/
X : https://x.com/telegrenoble
Cette semaine, dans Voyons Voir, on a voulu comprendre comment la Région s’y prend pour soutenir le 7e art sous toutes ses formes.
Pour cela nous nous sommes rendus dans les locaux d’Auvergne-Rhône-Alpes cinéma. Avec un budget de 5,5 euros d’euros par an, le fonds de coproduction de la Région a pour ambition d’accompagner les professionnels du secteur, qu’ils soient émergents ou confirmés.
Outre le succès en salle d’ Un p’tit truc en plus , avec 11 millions d’entrées, la Région peut se targuer d’avoir aussi soutenu des films primés. Récemment, Anatomie d’une chute a été palme d’or au festival de Cannes en 2023. Tandis que Vingt Dieux a été récompensé aux Césars 2025 comme meilleur premier film, le documentaire La ferme des Bertrand comme meilleur film documentaire et enfin Beurk , comme meilleur court-métrage d’animation.
Le Pôle Pixel à Villeurbanne regroupe en un seul endroit tous les professionnels qui travaillent comme on dit ici pour l’image en mouvement .
Pour que de nouveaux talents comme Jean-Pierre Améris émergent sur le territoire, et pas seulement à Paris, Claude Mouriéras a créé en 2015 la cinéfabrique.
Cette école nationale supérieur de cinéma basée dans le 9e arrondissement de Lyon propose une formation gratuite et diplômante sur 3 ans.
Journaliste : Aurélien Ideale (BFM Lyon)
Capsule sur Jean-Pierre Améris : Chloé Le Meur (8 Mont-Blanc)
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00:00La région Auvergne-Rhône-Alpes vous présente, voyons voir.
00:19Avec 390 films soutenus en 35 ans et une multitude de succès critiques et au box-office,
00:27Auvergne-Rhône-Alpes est devenu incontournable dans la coproduction de films et séries.
00:32Cette semaine, dans Voyons Voir, on a voulu comprendre comment la région s'y prend
00:35pour soutenir le 7ème art sous toutes ses formes.
00:39Pour cela, nous nous sommes rendus dans les locaux d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.
00:43Avec un budget annuel de 5,5 millions d'euros,
00:46le fonds de coproduction de la région a pour ambition d'accompagner les professionnels du secteur,
00:51qu'ils soient émergents ou confirmés.
00:53Le premier choix, c'est toujours un choix artistique, c'est-à-dire c'est le scénario avant tout.
00:58Et évidemment, on va regarder en plus tout ce qui se fait dans la région.
01:01Le choix d'un décor, le choix d'un lieu de tournage, c'est aussi une ouverture.
01:05Le regard des cinéastes, hommes ou femmes, commence à changer.
01:09C'est-à-dire qu'on avait un cinéma français qui était quand même assez parisien.
01:12Et on voit que le public est demandeur aussi de films plus ouverts.
01:18Alors si je reprends l'exemple d'un petit truc en plus, le lien de départ, c'est Clovis Cornillac.
01:23Ensuite, c'est par les équipes de tournage qui sont allées le convaincre de tourner dans la Drôme, sur le plateau de Vercors.
01:28Et petit à petit, les liens se sont faits.
01:30Il a installé sa troupe et il l'a installée là, chez nous.
01:34Outre le succès en salle d'un petit truc en plus, avec 11 millions d'entrées,
01:38la région peut se targuer d'avoir aussi soutenu des films primés.
01:42Récemment, Anatomie d'une chute a été Palme d'or au Festival de Cannes en 2023.
01:47Tandis que Vindu a été récompensé au César 2025 comme meilleur premier film.
01:52Le documentaire La Ferme des Bertrand comme meilleur film documentaire.
01:56Et enfin, Burke comme meilleur court-métrage d'animation.
02:00Finalement, c'est plus dans les résultats qu'on voit toute cette diversité,
02:03ce choix qu'on a toujours fait, de ne pas fermer la porte au projet,
02:06quel qu'il soit, quel que soit l'argent,
02:08et d'aller choisir vraiment des projets qui s'ancrent dans la région,
02:11mais qui sont très différents les uns des autres.
02:13Être ancré en région, ce n'est pas seulement valoriser des paysages,
02:17c'est aussi faire travailler tout un écosystème de prestataires locaux.
02:21Le pôle Pixel à Villeurbanne en est l'un des meilleurs exemples.
02:25Étendu sur près de 30 000 m2, cet espace regroupe en un seul endroit
02:29tous les professionnels qui travaillent, comme on dit ici, pour l'image en mouvement.
02:34Toute la chaîne de fabrication, depuis les loueurs de matériel,
02:37lumière, caméra, jusqu'à la post-production.
02:40Donc sur site, on a 500 professionnels, 150 entreprises.
02:45Avec ces studios immenses, le pôle Pixel peut accueillir des événements grand public
02:49de haute technicité, comme en ce moment l'exposition Van Gogh,
02:53l'expérience immersive qui exploite la réalité virtuelle.
02:57Il y a quelques mois, un autre studio situé juste en face
03:01accueillait lui les équipes du volet 2 de Kaamelott, avec le Lyonnais Alexandre Astier.
03:07Donc avec des décors assez majestueux, puisque là on est sur un film plutôt type épopée,
03:12avec la possibilité de monter en hauteur, de porter plusieurs tonnes au mètre carré.
03:18A l'image du Lyonnais Alexandre Astier, vous allez voir que les talents ne manquent pas sur le territoire.
03:22Découvrez tout de suite le portrait du réalisateur Jean-Pierre Améris,
03:27qui connaît parfaitement les décors de la région.
03:33C'est une séance un peu spéciale qui s'est tenue au cinéma de Nantua.
03:37Car ce vendredi-là, le réalisateur Jean-Pierre Améris
03:40est venu présenter son 15e film, Et mon noue vivant.
03:44Majoritairement tourné en Auvergne-Rhône-Alpes,
03:46Cette production est la 9e du cinéaste, à bénéficier d'un accompagnement régional.
03:51Un soutien financier à chacune de ses réalisations,
03:54mais aussi un appui logistique non négligeable pour le Lyonnais.
03:57On peut vraiment tourner en région Auvergne-Rhône-Alpes avec beaucoup de facilité.
04:02Il y a le bureau d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma,
04:04vous avez beaucoup de lieux de tournage répertoriés,
04:07vous avez des listings pour le casting des comédiens, comédiennes,
04:10beaucoup de comédiens quand même en région.
04:12Et puis enfin le listing des techniciens.
04:16Pour Aimons-Nous Vivants, ce sont au total 200 000 euros financés par la région.
04:21Un apport qui a en partie permis de valoriser l'emploi local
04:24avec une majorité de techniciens régionaux.
04:27Notamment toute l'équipe décoration, un excellent chef décorateur
04:30qui vit au-dessus de Villefranche-sur-Saône,
04:32Audrey Caloustian et toute son équipe excellente,
04:35de peintres, de menuisiers, d'assemblières, d'accessoiristes,
04:40et de la région, aussi beaucoup d'électriciens.
04:43Et puis après, ce qui est très important aussi,
04:45c'est tout le travail avec les figurants qui viennent participer au tournage
04:49avec un directeur de casting qui est sur Rouen.
04:51Outre l'aspect technique, c'est aussi tout un accompagnement post-production
04:55dont bénéficie le réalisateur.
04:58À travers les tournées d'après-première organisées par la GRAC,
05:01groupement régional d'action cinématographique.
05:03J'ai toujours travaillé avec la GRAC,
05:07parce que je trouve qu'ils font un travail formidable,
05:09justement sur le maillage des petites salles.
05:12Et depuis mes débuts, ils me font des plannings, c'est eux qui le font.
05:16J'ai fait cette semaine jusqu'à trois cinémas par jour.
05:20Mais c'est vraiment formidable.
05:22Et puis je suis content, en effet, les gens aiment bien me recevoir,
05:25parce que j'aime l'échange.
05:26Des échanges que le réalisateur perpétue d'ailleurs
05:28depuis de nombreuses années déjà à Nantua.
05:30Une fidélité désormais récompensée,
05:33avec un nouveau nom pour le cinéma, celui de Jean-Pierre Améris.
05:41Pour que de nouveaux talents comme Jean-Pierre Améris
05:44émergent sur le territoire, et pas seulement à Paris,
05:47Claude Moyeras a créé en 2015 la Cinéfabrique.
05:51Cette école nationale supérieure de cinéma,
05:53basée dans le 9e arrondissement de Lyon,
05:56propose une formation gratuite et diplômante sur trois ans.
05:59Il n'y a pas de professeurs attachés à l'école,
06:01ce ne sont que des intervenants extérieurs
06:03qui sont tous des professionnels en activité.
06:06Et la 3e année, qui est aussi très spécifique à cette école,
06:09elle est en alternance.
06:10En termes de professionnalisation, quelque chose de très efficace,
06:13à tel point qu'aujourd'hui, il y a 85% d'insertion professionnelle.
06:18Le but, c'est de faire des lumières de jour avec différents effets.
06:21Hier, on a fait du jour temps gris, un peu fin de journée.
06:27Aujourd'hui, on a fait du soir plutôt avec du soleil.
06:32Connaître les outils qui te permettront de faire vraiment l'effet que tu veux,
06:36en termes de lumière, même techniquement avec la caméra et tout,
06:40c'est super précieux.
06:4110 ans après la création de l'école,
06:44les anciens étudiants commencent à avoir des succès retentissants.
06:47Louise Courvoisier, de la première promotion,
06:50vient de remporter le César du meilleur premier film,
06:52avec son film Vindieu, qui a déjà fait 900 000 entrées en salle.
06:57Ces anciens reviennent pas mal à l'école,
06:58donc ça nous fait des contacts avec ces gens-là.
07:00Ça fait une espèce de grande bulle de grands réseaux
07:02qui, au final, déconstruit pas mal l'espèce de côté inaccessible du cinéma.
07:07Donc c'est vrai que cette école, c'est un bon pont pour ça.
07:10Pour passer un nouveau palier,
07:12l'école est en train de réaliser des grands travaux de réhabilitation.
07:15La région Auvergne-Rhône-Alpes les accompagne dans cet effort financier.
07:19La région nous accompagne depuis le début, depuis la première année.
07:23Et donc là, il y a un chantier à hauteur de 20 millions d'euros
07:26qui sont co-financés par la région.
07:28Cette année, des anciens de la Cinefabrique
07:30auront le privilège de présenter un film au Festival de Cannes.
07:34Il s'agit du long-métrage Laurent dans le vent,
07:37qui fait partie de la sélection de l'Acide
07:38et qui est coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.
07:41Le roi soleil du lyonnais Vincent Maël Cardona,
07:45lui aussi coproduit par la région,
07:47a rejoint la sélection officielle 2025
07:49dans la section Séances de minuit.
07:51La région Auvergne-Rhône-Alpes vous a présenté.
07:57Voyons voir.
07:58Sous-titrage Société Radio-Canada