Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
Avec 390 films soutenus en 35 ans et une multitude de succès critiques et au box office, Auvergne-Rhône-Alpes est devenue incontournable dans la coproduction de films et séries.
Cette semaine, dans Voyons Voir, on a voulu comprendre comment la Région s’y prend pour soutenir le 7e art sous toutes ses formes.
Pour cela nous nous sommes rendus dans les locaux d’Auvergne-Rhône-Alpes cinéma. Avec un budget de 5,5 euros d’euros par an, le fonds de coproduction de la Région a pour ambition d’accompagner les professionnels du secteur, qu’ils soient émergents ou confirmés.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00La région Auvergne-Rhône-Alpes vous présente, voyons voir.
00:19Avec 390 films soutenus en 35 ans et une multitude de succès critiques et au box-office,
00:27Auvergne-Rhône-Alpes est devenu incontournable dans la coproduction de films et séries.
00:32Cette semaine, dans Voyons Voir, on a voulu comprendre comment la région s'y prend
00:35pour soutenir le 7ème art sous toutes ses formes.
00:39Pour cela, nous nous sommes rendus dans les locaux d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.
00:43Avec un budget annuel de 5,5 millions d'euros,
00:46le fonds de coproduction de la région a pour ambition d'accompagner les professionnels du secteur,
00:51qu'ils soient émergents ou confirmés.
00:54Le premier choix, c'est toujours un choix artistique,
00:56c'est-à-dire que c'est le scénario avant tout.
00:58Et évidemment, on va regarder en plus tout ce qui se fait dans la région.
01:01Le choix d'un décor, le choix d'un lieu de tournage, c'est aussi une ouverture.
01:05Le regard des cinéastes, hommes ou femmes, commence à changer.
01:08C'est-à-dire qu'on avait un cinéma français qui était quand même assez parisien.
01:12Et on voit que le public est demandeur aussi de films plus ouverts.
01:18Alors si je reprends l'exemple d'un petit truc en plus,
01:21le lien de départ, c'est Clovis Cornillac.
01:23Ensuite, c'est par les équipes de tournage qui sont allées le convaincre de tourner dans la Drôme,
01:27sur le plateau de Vercors, voilà.
01:28Et petit à petit, les liens se sont faits et il a installé sa troupe.
01:32Et il l'a installée là, voilà, chez nous.
01:34Outre le succès en salles d'un petit truc en plus, avec 11 millions d'entrées,
01:38la région peut se targuer d'avoir aussi soutenu des films primés.
01:42Récemment, Anatomie d'une chute a été Palme d'or au Festival de Cannes en 2023.
01:47Tandis que Vindu a été récompensé au César 2025 comme meilleur premier film.
01:52Le documentaire La Ferme des Bertrand comme meilleur film documentaire.
01:56Et enfin, Burke comme meilleur court-métrage d'animation.
02:00Finalement, c'est plus dans les résultats qu'on voit toute cette diversité,
02:03ce choix qu'on a toujours fait de ne pas fermer la porte au projet,
02:06quel qu'il soit, quel que soit l'argent,
02:07et d'aller choisir vraiment des projets qui s'ancrent dans la région,
02:11mais qui sont très différents les uns des autres.
02:12Être ancré en région, ce n'est pas seulement valoriser des paysages,
02:17c'est aussi faire travailler tout un écosystème de prestataires locaux.
02:21Le pôle Pixel à Villeurbanne en est l'un des meilleurs exemples.
02:25Étendu sur près de 30 000 m², cet espace regroupe en un seul endroit
02:29tous les professionnels qui travaillent, comme on dit ici, pour l'image en mouvement.
02:33Toute la chaîne de fabrication, depuis les loueurs de matériel,
02:37lumière, caméra, jusqu'à la post-production.
02:40Donc sur site, on a 500 professionnels, 150 entreprises.
02:45Avec ces studios immenses, le pôle Pixel peut accueillir des événements grand public
02:49de haute technicité, comme en ce moment l'exposition Van Gogh,
02:53l'expérience immersive qui exploite la réalité virtuelle.
02:58Il y a quelques mois, un autre studio situé juste en face
03:01accueillait lui les équipes du volet 2 de Kaamelott,
03:04avec le Lyonnais Alexandre Astier.
03:06Donc avec des décors assez majestueux, puisque là on est sur un film plutôt type épopée,
03:12avec la possibilité de monter en hauteur, de porter plusieurs tonnes au mètre carré.
03:18A l'image du Lyonnais Alexandre Astier, vous allez voir que les talents ne manquent pas sur le territoire.
03:23Découvrez tout de suite le portrait du réalisateur Jean-Pierre Améris,
03:27qui connaît parfaitement les décors de la région.
03:29C'est une séance un peu spéciale qui s'est tenue au cinéma de Nantua.
03:37Car ce vendredi-là, le réalisateur Jean-Pierre Améris est venu présenter son 15e film,
03:42« Et mon noue vivant ».
03:44Majoritairement tourné en Auvergne-Rhône-Alpes,
03:46cette production est la 9e du cinéaste, à bénéficier d'un accompagnement régional.
03:51Un soutien financier à chacune de ces réalisations,
03:54mais aussi un appui logistique non négligeable pour le Lyonnais.
03:57On peut vraiment tourner en région Auvergne-Rhône-Alpes avec beaucoup de facilité.
04:02Il y a le bureau d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma,
04:04vous avez beaucoup de lieux de tournage répertoriés,
04:07vous avez des listings pour le casting, des comédiens, comédiennes,
04:10beaucoup de comédiens quand même en région,
04:12et puis enfin le listing des techniciens.
04:16Pour « Et mon noue vivant », ce sont au total 200 000 euros financés par la région.
04:21Un apport qui a en partie permis de valoriser l'emploi local
04:24avec une majorité de techniciens régionaux.
04:27Notamment toute l'équipe décoration, un excellent chef décorateur
04:30qui vit au-dessus de Villefranche-sur-Saône,
04:32Audrey Caloustian et toute son équipe excellente,
04:35de peintres, de menuisiers, d'assemblières, d'accessoiristes,
04:40et de la région aussi beaucoup d'électriciens.
04:43Et puis après, ce qui est très important aussi,
04:45c'est tout le travail avec les figurants qui viennent participer au tournage,
04:49avec un directeur de casting qui est sur Rouen.
04:51Outre l'aspect technique, c'est aussi tout un accompagnement post-production
04:55dont bénéficie le réalisateur,
04:58à travers les tournées d'après-première organisées par la GRAC,
05:01groupement régional d'action cinématographique.
05:04J'ai toujours travaillé avec la GRAC,
05:07parce que je trouve qu'ils font un travail formidable,
05:09justement sur le maillage des petites salles.
05:12Et depuis mes débuts, ils me font alors des plannings,
05:15c'est eux qui le font.
05:16J'ai fait cette semaine jusqu'à trois cinémas par jour,
05:20mais c'est vraiment formidable.
05:22Et puis je suis content en effet,
05:23les gens aiment bien me recevoir, parce que j'aime l'échange.
05:26Des échanges que le réalisateur perpétue d'ailleurs
05:28depuis de nombreuses années déjà à Nantua.
05:31Une fidélité désormais récompensée,
05:33avec un nouveau nom pour le cinéma,
05:35celui de Jean-Pierre Améris.
05:41Pour que de nouveaux talents comme Jean-Pierre Améris
05:44émergent sur le territoire,
05:45et pas seulement à Paris,
05:47Claude Améris a créé en 2015 la Cinéfabrique.
05:51Cette école nationale supérieure de cinéma,
05:53basée dans le 9e arrondissement de Lyon,
05:55propose une formation gratuite et diplômante sur trois ans.
05:59Il n'y a pas de professeurs attachés à l'école,
06:01ce ne sont que des intervenants extérieurs
06:03qui sont tous des professionnels en activité.
06:06Et la troisième année,
06:07qui est aussi très spécifique à cette école,
06:09elle est en alternance.
06:10En termes de professionnalisation,
06:12quelque chose de très très efficace,
06:13à tel point qu'aujourd'hui, il y a 85% d'insertion professionnelle.
06:18Le but, c'est de faire des lumières de jour avec différents effets.
06:22Hier, on a fait du jour temps gris, un peu fin de journée.
06:26Aujourd'hui, on a fait du soir plutôt avec du soleil.
06:32Connaître les outils qui te permettront de faire vraiment l'effet que tu veux,
06:36en termes de lumière,
06:37même techniquement avec la caméra et tout,
06:40c'est super précieux.
06:41Dix ans après la création de l'école,
06:44les anciens étudiants commencent à avoir des succès retentissants.
06:48Louise Courvoisier, de la première promotion,
06:50vient de remporter le César du meilleur premier film,
06:52avec son film « Vingt Dieu »,
06:54qui a déjà fait 900 000 entrées en salle.
06:57Ces anciens reviennent pas mal à l'école,
06:58donc ça nous fait des contacts avec ces gens-là.
07:00Ça fait une espèce de grande bulle de grands réseaux
07:02qui, au final, déconstruit pas mal
07:04l'espèce de côté inaccessible du cinéma.
07:07Donc c'est vrai que cette école, c'est un bon pont pour ça.
07:09Pour passer un nouveau palier,
07:11l'école est en train de réaliser des grands travaux de réhabilitation.
07:15La région Auvergne-Rhône-Alpes les accompagne dans cet effort financier.
07:19La région nous accompagne depuis le début,
07:21depuis la première année.
07:23Et donc là, il y a un chantier à hauteur de 20 millions d'euros
07:26qui sont co-financés par la région.
07:28Cette année, des anciens de la Cinefabric
07:30auront le privilège de présenter un film au Festival de Cannes.
07:34Il s'agit du long-métrage « Laurent dans le vent »,
07:36qui fait partie de la sélection de l'Acide
07:38et qui est co-produit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.
07:42Le Roi Soleil du Lyonnais Vincent Maël Cardona,
07:45lui aussi co-produit par la région,
07:47a rejoint la sélection officielle 2025
07:49dans la section Séances de minuit.
07:54La région Auvergne-Rhône-Alpes vous a présenté
07:57Voyons voir.
08:08de la plaffailles
08:12?
08:13Générique
08:14...
08:14...
08:16...
08:18...

Recommandations